The Multiversity

Il y avait eu un certain silence à l'entrée de Fiona. Après leur petit moment intime, Ghurren s'était très vite remis en condition. Lui n'avait pas besoin de se parer de nouveaux vêtements ni de se toiletter. Il avait rejoint la yourte où se déroulaient les négociations seulement quelques minutes après que les principaux protagonistes y soient entrés. Juste avant, les mijakiens avaient pu bénéficier de boissons et d'une collation plus que convenables. Les orcs étant absolument médiocres en cuisine, Ghurren avait eu recours à des prisonniers humains du métier pour préparer les mets proposés.

Quand le général était entré dans la yourte, laissant Fiona se refaire une beauté, certains mijakiens affichaient comme une certaine gêne tandis que d'autres semblaient beaucoup plus détendus. Le chevalier Viscarion, par exemple, ricana à l'entrée de Ghurren. Si tous avaient deviné beaucoup de choses, lui ne faisait pas état de discrétion, ce qui convenait à Ghurren car ils semblaient tous les deux partager certains liens similaires avec l'autre race.

"Alors chevalier ..." dit Ghurren à Lazare Viscarion.

"... appréciez-vous l'hospitalité des orcs autant que j'apprécie la proximité des humains? Je suis intimement persuadé que nos cultures peuvent se découvrir complémentaires. Comme vous le voyez, ma horde est aussi disciplinée qu'une de vos armées et il semblerait que vous vous plaisiez avec nos belles femelles. J'apprends que votre vigueur ferait pâlir bon nombre de mes guerriers. Je serais fier de vous comptez parmi mes amis. Rien n'est impossible, surtout quand on partage les mêmes ... points d'intérêt ..."

Certains mijakiens virèrent au rouge rien qu'à l'idée d'imaginer un mélange des cultures mais se gardèrent bien d'en faire mention. Le jurisconsulte opina diplomatiquement de la tête sans faire de commentaires. Il préféra s'approcher de la grande carte déployée sur la table et se plongea dans une longue réflexion en l'observant.

C'est à ce moment-là que Fiona réapparut, présentable, et les plus observateurs des mijakiens captèrent le discret sourire de Ghurren.

"Dame Fiona, je vous imagine ... reposée? Bien, il semblerait que nous soyons tous là et nous pouvons donc reprendre les discussions. Sommes-nous donc d'accord quand à la localisation des Terres que vous nous octroieriez ? Je vous assure que vos populations seront notre priorité et que nous les protègerons. Nous développerons l'agriculture et l'élevage dans ces contrées pauvres et commercerons avec le reste de l'empire. Nous nous acquitterons des taxes et impôts impériaux mais je serais seul maitre de ma horde et gouverneur de ses terres auprès de l'empereur. Mijak n'interviendra pas dans l'organisation de mon Kâhaânat. Je souhaite la mixité des peuples sans contraintes administratives. Sous mon autorité, mes terres seront ouvertes à quiconque voudra s'y installer."

Ghurren laissa la masse d'informations atteindre leur objectif auprès des mijakiens. L'orc donnait autant qu'il demandait et il préservait la proximité immédiate de la capitale.

OoOoOoOoO

Mais contrairement à ce qu'avait cru Ghurren, il manquait bien quelqu'un aux négociations. Fairouz était absente, et pour cause, Garen la pilonnait sans répit et lui faisait subir une sodomie qu'elle n'oublierait jamais. L'anus de la jeune papuanne subissait un écartèlement dément et le gros gland de l'orc tapait loin dans les entrailles malmenées. Garen était rude. Vautré sur Fairouz, il ne lui laissait pas le loisir de souffler, juste celui de se faire démonter le cul. Elle était son trou, son réceptacle à foutre, son orifice à remplir. Elle voulait du hard, c'était bien ce qu'elle recevait, sans limite. L'orc la baiserait jusqu'à ce qu'elle tourne ahegao et soit furieusement détruite, dans le bon sens du terme. Les coups de reins la déboitait, lui cassait le fion. La grosse queue faisait d'elle sa chose à fourrer et quand il n'y avait pas de place pour passer, Garen creusait le passage.

Les discussions reprirent bon train. Fiona s’assit à côté de Lazare. Celui-ci n’était pas dupe, et, étant un fils d’Aphrodite, il pouvait sentir ce genre de choses. Fiona dégageait la même aura que lui. Il savait qu’elle avait fait l’amour avec Ghurren, et cela l’amusait. Elle qui était si calme… Mais, après tout, elle avait en elle le sang des Warren, il fallait donc s’attendre à ce qu’elle ait quelques tours dans son sac.

Ghurren exposa ses conditions. Les Mijakiens écoutèrent, tandis qu’un Orc installa une carte de la région avec les frontières souhaitées par eux. Lazare observa tout cela silencieusement, et il s’écoula ensuite un certain temps avant qu’il ne finisse par parler :

« Pour être tout à fait honnête avec vous, Ghurren, je ne peux rien vous garantir. »

Cet aveu déclencha une certaine agitation parmi les Orcs, qui se demandaient naturellement ce que Lazare voulait dire. Ce dernier se racla la gorge, avant de reprendre :

« La situation politique actuelle au sein de l’Empire est complexe. Une guerre civile couve. »

La guerre contre les Dieux olympiens avait fait des dégâts à Mijak, et l’Empereur Wismerhill avait même dû se sacrifier pour venir à bout de Chaos. L’Empereur était ensuite revenu à la vie, mais son autorité était désormais contestée.

Lazare enchaîna :

« Greldinard, le baron de Moork, l’ancien Commandant principal de Mijak, considère que, du fait du décès de l’Empereur, il n’est plus apte à être Empereur, et qu’un nouvel Empereur devrait être désigné. Il y a des débats juridiques pour savoir si le mandat de l’Empereur a perduré suite à sa mort, mais ce ne sont que des excuses. La vérité, c’est que Greldinard et Haazhel Thorn, l’ancien conseiller magique de l’Empereur, souhaitent évincer ce dernier, et bénéficient de soutiens importants au sein de l’Empire. Le conflit est inévitable. »

Cela, les Orcs en avaient sûrement entendu parler. Les Mijakiens entourant Lazare acquiesçaient gravement, avant que Lazare ne poursuive :

« Haazhel Thorn commande à de nombreux clans orcs. Comme je vous l’ai dit, sur le principe, nous sommes tout à fait favorables à vous accorder ce que vous demandez. Mais qui peut nous garantir que vous resterez loyal au bon Empereur ? Consentir à vos revendications, c’est soit un coup de poker pour permettre de fragiliser l’alliance entre les Orcs et les rebelles, soit leur offrir un sacré avantage. »

Les négociations et discussions servaient à poser sur les tables les problématiques de chacun. Aujourd'hui, Mijak était vulnérable. L'Olympomachie et les divers conflits ininterrompus avaient poussé l'empire au bord d'une faillite politique qui influait directement sur son économie. La faim guidant les réactions, les populations de nombreuses régions criaient à l'aide et face aux silences de l’État, tombaient dans une opposition allant crescendo. C'est bien pour cette raison que Ghurren choisissait ce moment pour passer la frontière Nord de l'empire et entrer sur les Terres de Wismerhill. Ce n'était pas une conquête mais plus une démonstration de force susceptible de déstabiliser encore plus le pouvoir chancelant de l'empereur. Cependant, le général orc voulait offrir à l'empereur des opportunités qu'il considérait comme intéressante.

Ayant été gladiateur dans les arènes de Mijak, Ghurren connaissait bien les cercles financiers et les mânes de trésorerie. Il circulait sous la capitale des tombereaux d'or passant de mains riches et corrompues à d'autres mains tout aussi pourries. Ces fortunes étaient de nature à redresser de nombreux pans de l'économie. Et surtout, l'orc savait que si Wismerhill perdait sa couronne, il ne pourrait jamais voir son projet de nation orc aboutir sous le joug de Thorn ou de Moork. Ces deux engeances félonnes n'accepteraient jamais, ou seulement contre tribut inacceptable, de donner des terres à ces stupides peaux-vertes.

Maintenant, le raisonnement du seigneur Viscarion étaient légitimes. La confiance ne s'accordait pas aussi facilement quand tant d'enjeux étaient aussi importants. Et puis, Ghurren n'oubliait pas non plus que malgré sa faiblesse actuelle, l'empire n'était pas dénué de forces armées compétentes. Si Sylvandell alliait ses dragons à la famille Viscarion, en plus des troupes régulières restantes, la horde d'orcs pourraient difficilement résister. Les morts dans les deux camps seraient innombrables mais le fait est que l'empire ne pouvait plus subir de pertes pareilles. Ghurren et les siens, eux, n'avaient plus grand chose à perdre.

D'un geste, Ghurren apaisa ses chefs de clans. L'agitation était perceptible car le chevalier venait de soulever un sujet sensible.

"Vous avez raison Seigneur. Une alliance ne peut être établie qu'avec des gages de confiance. Je suis au fait de la situation politique actuelle et je comprends les inquiétudes des fidèles de l'empereur. Ma horde regroupe la plupart des clans du Nord. Leurs chefs adhèrent à ma vision de notre futur. Je les ai convaincu par mes paroles et par mes actes et je possède ceci: ..."

Il tira de son col un lacet de cuir retenant sur sa poitrine une pierre bleue étincelante, un saphir d'une pureté exceptionnelle à la taille impressionnante. Dans la gemme, plus grosse qu' un œuf, des lueurs vives se déplaçaient lentement, comme des étoiles filantes traversant le firmament.

"... Ceci est le talisman sacré des orcs. Il s'agit d'un artefact antique qui possède la mémoire, la sagesse et les connaissances de nos plus grands chamans. Quand l'un d'eux meurt, son âme est aspirée par le talisman. Un jour, un orc exceptionnel, et ce n'est pas moi, pourra s'en servir pour s'opposer au Mal. C'est une prophétie qui se réalisera j'en suis sûr mais aujourd'hui, ce qu'il est important que vous sachiez, c'est que cet artefact ne peux être manipulé que par une créature du Bien. Les orcs, dans leur immense majorité, ne sont pas des serviteurs des esprits malins. Ceux dont vous parlez sont nos ennemis et connaissent d'ailleurs le goût de la défaite. Ils ont fait le choix de la facilité et nos haches les amputent régulièrement de nombreux guerriers. Ma horde est actuellement un problème pour Thorn et de Moork. Leurs orcs sont minoritaires et restent des troupes assez peu performantes sur un champ de batailles. Ce sont des ravageurs et des pillards indisciplinés. Si l'empereur souhaite que je l'en débarrasse définitivement, je le ferai."

Ghurren se perdit dans une pensée en souriant .... si on pouvait considérer un sourire orc comme rassurant ...

"Et puis, peut être que ce nom vous parlerait mais j'ai réussi à gagner ce talisman au terme d'une quête dangereuse. J'ai tué un dragon rouge qui le conservait dans son trésor, et pour cela, j'ai été aidé par une amie qui m'est chère: Shad l'aventurière. Si une personne est servante du Bien sur Terra, c'est bien elle."

Il sourit encore.

"Shad me reprocherait surement ma manière de faire en occupant vos terres comme à présent mais je n'ai pas le choix. Cependant comme je vous l'ai dit, nous pouvons nous faire confiance et partager des gages. Ne me demandez pas ce qu'est devenu le trésor du dragon rouge mais sachez que Mijak et la province qui m'intéresse pourront en profiter."

L'orc observa le seigneur Viscarion, le jurisconsulte puis enfin Fiona.

La vampire avait su s'apprêter rapidement après leur intermède et elle affichait son calme et sa retenue habituels.

"Qu'en pensez-vous dame Fiona? Jusqu'où devons-nous aller pour trouver un accord? Quelles sont vos certitudes? Je pense que vous savez mieux que quiconque que je ne suis ni orc à parler dans le vent, ni général à bâcler mes projets."

Et comme projet, Ghurren savait déjà qu'il la baiserait à nouveau avant la fin du jour. Ils s'attiraient comme des aimants.

OoOoOoOoOoO

Fairouz prit l'éjaculation de sa vie. En grognant sourdement, Garen se vida dans ses reins, remplissant son rectum d'une telle quantité de foutre que le ventre de la papuanne gonfla aussitôt. Ce n'était pas fini pour autant car Garen comptait bien la rendre folle. La maintenant coincée sous lui, toujours dans cette position de full-nelson particulièrement contraignante, il continua de lui ramoner le fion, qu'elle puisse encore le supporter ou pas. Son objectif était de la gaver au point qu'elle en vire ahegao, même si cette expression n'existait pas en langue orc. Il raffermit sa prise sur elle, resserra l'étreinte de ses muscles d'acier, pesa sur son joli corps et lui détruit le cul de sa grosse queue épaisse. C'est bien ce qu'elle avait demandé cette petite humaine provocante et délicieusement sexy.
Garen enchaina avec un nouveau remplissage sans se retirer. Il martelait le cul de Fairouz, pompant dans son propre sperme, détruisant méthodiquement tous les niveaux d'exigence de la suivante de la diplomate mijakienne.

Fiona et Lazare laissèrent Ghurren parler. Il expliqua qu’il portait avec lui un artefact qui était le signe qu’il ne pouvait être corrompu, et évoqua ensuite une quête qu’il avait mené contre un dragon rouge avec une certaine aventurière, Shad. Un nom qui ne disait rien à Lazare. Fiona en avait entendu parler. Elle n’avait jamais rencontré Shad, mais elle savait qu’elle faisait partie de la Nouvelle-Confrérie de Maturin, car Mélinda lui en avait parlé. Quand Ghurren demanda à Fiona son avis, celle-ci se pinça les lèvres.

« Eh bien… J’ai toute confiance en vous, Seigneur Ghurren, mais…
- Les garanties que vous proposez sont insuffisantes. »

Lazare n’avait pas pour habitude de tourner autour du pot. Les Orcs s’agitèrent un peu devant ce qui ressemblait à une sentence irrévocable.

« Un talisman magique et une lettre de recommandation sont bien peu de choses face à Haazhel Thorn. Il a corrompu l’esprit de notre Empereur. On dit que son fils, Ketheric Thorn, ne peut mourir. Votre talisman ne vous protègera pas. Nous avons besoin d’une garantie complémentaire. »

Le Viscarion se tut pendant quelques instants, avant que Fiona n’intervienne :

« Cette garantie, c’est moi. »

Elle rougit un peu. Fiona hésita un peu, avant de parler :

« Les Orcs… Mais aussi les humains, et d’autres espèces… Les vampires peuvent les séduire, les envoûter, et en faire des esclaves. C’est la même technique que Thorn utilise. Et, même si je suis une jeune vampire, j’ai en moi le sang des Warren, un sang sacré, celui d’un Vampire Ascendant. »

Un Vampire Ascendant était un vampire particulièrement puissant, avec un sang d’une qualité pure. Seuls ceux qui naissaient vampires pouvaient y prétendre, ou ceux réalisant un antique rituel vampirique. Mélinda était la descendante d’un Vampire Ascendant, ce qui expliquait pourquoi les rayonnements ultraviolets du soleil ne lui faisaient rien. Elle avait débloqué ses gènes endormis avec l’aide d’Aphrodite et d’un rituel divin à Lusst’ghaa, qui lui avait permis de pouvoir enfanter.

« Je serai ta garantie qu’on ne puisse pas te corrompre, Ghurren. Et, ainsi, tu pourras nous aider, et tu auras ta nation orc… »

Le chevalier Viscarion avait les idées bien arrêtées. C'était compréhensible. L'empire avait tellement à perdre, et tellement à craindre. L'empereur vivait en sursis tant les troubles actuels étaient importants. Il ne pouvait compter que sur quelques vassaux fidèles comme les dragonniers de Sylvandell menés par leur reine Alice Korvander. Même les Viscarion pourraient faire office de suspects. Ils dirigeaient Mijak bien avant l'émergence de Wismerhill et tous savaient que certains parmi eux convoitaient à nouveau le trône perdu.
Greldinard et Thorn fomentaient des insurrections, retournaient de riches nobles, planifiaient dans l'ombre la prise de pouvoir après l'élimination du maitre des vents et protégé de Sha la Noire. Mijak était un terrain de jeu où chaque pièce avait son importance et Lazare Viscarion mesurait le poids que Ghurren pouvait peser d'un côté ... ou de l'autre.

Sa déclaration, bien que prévisible, ne plut pas aux chefs de clans regroupés derrière Ghurren. Ils grognèrent et s'agitèrent avant que le généralissime ne les calme d'un geste de la main et d'un mot.

"Paix!"

Mais c'est Fiona qui prit la parole pour ramener le calme autour de la grande carte déployée. Elle parla et tous l'écoutèrent. Elle était vive d'esprit et pragmatique. Ghurren hocha du chef et répéta pour que ses orcs puissent bien comprendre.

"Ainsi donc, dame Fiona, vous acceptez d'élire domicile en ma demeure et de m'accompagner dans l'accomplissement de mes promesses. c'est très généreux de votre part. je vous remercie pour votre confiance. Vous serez traitée comme une reine ..."

Il n'avait pas dit 'comme MA reine' mais c'était tout comme. Ghurren se tourna et dévisagea ses chefs un à un pour s'assurer que le message passait. Tous inclinèrent la tête. La nouvelle circulerait très vite dans l'immense camp que des humains vivraient parmi les orcs et qu'ils seraient considérés comme les invités personnels du chef. Un regard de travers entrainerait une sanction ... mortelle. Ghurren ne tolérait pas la désobéissance.

"Le palais que je vous ferais construire dame Fiona, surpassera en beauté tout ce que vous pouvez imaginer. Vos gens seront également traités avec respect et amitié. Nos cultures ont beaucoup à partager."

Cela, Garen et Fairouz pourraient le confirmer. D'ailleurs les deux tourtereaux en herbe trainaient encore un peu à revenir dans l'importance historique du moment...

Mais Ghurren avait aussi besoin de l'assentiment de toutes les parties humaines présentes: le chevalier Viscarion, le jurisconsulte, et tous les membres de l'administration impériale déplacés pour ces négociations.

"Si toutes les parties présentes consentent à cette issue, je m'engage à restituer les prisonniers humains dès à présent et à lever la position de mes troupes à Nordval dans les trois jours qui suivent. Mes orcs répareront les dégâts causés et je paierai une compensation commune aux habitants de la région en dédommagement de cette invasion. Dès la fin de la semaine, ma horde lèvera le camp et se dirigera en paix vers ces territoires définis par le décret impérial qu'il va falloir produire. Nous suivrons la frontière Nord de l'empire jusqu'à Sylvandell puis bifurquerons vers le Sud."

Cela tenait du ressort du jurisconsulte, tout comme la tâche d'informer les provinces adjacentes, les régions traversées, les partenaires économiques ...

Les négociations allaient finalement bon train. Fiona était rassurée que tout se passe bien. Elle se demandait jusqu’à quel point elle avait pu contribuer à ce rapprochement. De toute évidence, elle ne s’attendait pas à ce qu’un Orc s’éprenne d’elle, car comment qualifier autrement les réactions de Ghurren ? Malgré son stoïcisme hérité de sa mère, Fiona se surprit à rougir quand Ghurren annonça qu’il comptait la traiter comme une Reine, et lui édifier un palais. Elle fut tentée de lui dire de ne pas raconter n’importe quoi, mais ils n’étaient pas dans la chambre à coucher, ils étaient autour d’une table de réunion ! Ghurren était en tout cas prêt à faire de sérieuses concessions, signe de sa volonté de trouver un accord satisfaisant avec Mijak. Cela rassura Lazare, qui avait de son côté joué cartes sur table, en lui expliquant qu’en l’état, l’Empire était fragilisé. Les promesses que Lazare faisaient ne survivraient pas à un nouvel Empereur.

« C’est entendu. Il vous est aussi possible de bivouaquer auprès des terres de la Déesse Sha. Elle a des Orcs sous son autorité. »

Toute la difficulté allait être de réussir à trouver un endroit où caser la horde de Ghurren. Quand la Déesse Sha s’était manifestée au Conseil Impérial en demandant des terres, le Conseil l’avait envoyé vers une zone assez sauvage, ravagée par des bandes d’Orcs. Le Conseil Impérial avait ainsi fait d’une pierre deux coups : pouvoir satisfaire une Déesse, et neutraliser des Orcs qui devenaient une plaie. Fiona renchérit là-dessus.

« Je pense même que ce serait l’idéal pour vous. Les terres de la Déesse Sha sont grandes, et vous pourriez y trouver d’autres Orcs… Outre une divinité mijakienne qui vous accordera ses faveurs.
- Ce serait provisoire, bien sûr, mais vous devez bien comprendre que vous donner une province impériale risque de prendre du temps. Il faudra l’assentiment du Conseil Impérial, décider quelle terre vous donner, et voir qui est supposé la gouverner. De plus, le territoire de la Déesse a été malmené pendant l’Olympomachie, votre horde aura l’occasion de faire ses preuves. »

Dit comme ça, cela semblait bien.

« Bien sûr, cela ne vous empêche pas de vous déplacer. Vous souhaitiez aller à Sylvandell, n’est-ce pas ? C’est une bonne idée, vous pourrez ainsi obtenir les faveurs de la Reine, cela ne pourra que vous aider dans la constitution d’une nation orc.
- Je pense utile d’accompagner Ghurren et les siens dans leur voyage, Sire Lazare. Je suis une ambassadrice, après tout, et je tiendrais ainsi un rapport en vous informant régulièrement de notre progression. »

Difficile de ne pas y lire entre les lignes le souhait de Fiona de rester en compagnie de Ghurren…

Pour les humains, comprendre les termes de ces accords était évident. Pour les orcs, c'était un peu différent. Les explications devaient être plus simples et abordées de manière plus terre à terre. Ghurren remercia ses interlocuteurs.

A Lazare: "Seigneur et chevalier, je ne m'attendais pas à ce qu'un membre de la prestigieuse famille des Viscarion se déplace pour me rencontrer. Je garderais de cette circonstance le souvenir d'un homme ouvert et juste qui sait... apprécier les bonnes choses. J'espère qu'un jour, vous prendrez plaisir à rejoindre ma table et à m'appeler "ami"".

Ghurren jeta un coup d’œil à Shagurash et Willa. "J'imagine que vous ne verriez pas d'inconvénients à ce que ces deux là vous accompagnent." Shagurash exhiba ses crocs dans un sourire carnassier. Elle avait encore à faire avec le cul du seigneur ... Quand à Willa, elle se tapota le ventre, rappel que sous peu, une vie s'y développerait rapidement.

Au jurisconsulte: "Seigneur, je remercie par votre intermède, l'Empire de m'avoir accordé ces premières concessions qui restent communes à nos deux peuples. Je suis un orc d'honneur et de paroles, et nous signerons ensemble les documents que je vous demande de produire avant mon départ."

A Fiona: "Belle et gracieuse dame Fiona, il semblerait donc que les termes de ces premiers accords nous lient d'une manière que je n'attendais pas. J'en suis plus qu'heureux et j'ai déjà hâte de vous faire découvrir nos coutumes. Vous êtes ambassadrice de Mijak mais ce titre n'évoque rien pour la plupart des miens. La seule hiérarchie qu'ils reconnaissent est celle du pouvoir. Ainsi donc, vous serez reine et mon égale."
Il n'était pas nécessaire qu'il en dise plus au sujet de leur relation qui ne concernait qu'eux pour l'instant.

Ghurren prit le temps d'expliquer à ses généraux les termes des accords. Il mit en avant les bénéfices d'une telle alliance et la perspective d'une prospérité future qui allierait simplicité de vie, respect des traditions ancestrales mais aussi ouverture sur de nouveaux horizons qui assureraient la survie de cette race.
Les généraux se firent le relais de cette explication auprès des différentes tribus de la Horde et très vite , une certaine animation régna sur l'immense campement. En termes simples, on spéculait sur des productions de nourriture et l'assurance d'avoir assez de bois pour passer le prochain hiver. Il faudrait du temps pour que les orcs assimilent les changements qui allaient avoir lieu...

L'ordre fut donné de préparer le départ et très vite, on démonta les yourtes, on prépara les caravanes de chariots, on organisa le déplacement dans l'ordre des clans d'importance, celui de Ghurren en tête de la gigantesque colonne. Ghurren fit libérer les prisonniers humains qui furent rendus au jurisconsulte. Il livra également un chariot d'or en dédommagement de cette invasion brutale, trésor prélevé sur la fortune gagnée lors d'aventures précédents cet épisode.

L'orc rejoignit Fiona.

"Votre ... cours vous accompagne? J'imagine qu'un de mes guerriers en serait ravi..."

Garen et Fairouze étant revenus de leur escapade après la validation des accords, ils découvraient un peu perdus, ce qui se déroulait ... Leur air penaud en avait fait rire plus d'un.

Le départ des humains de Mijak ne fut l'affaire que de quelques heures. Ghurren et le jurisconsulte signèrent les documents scellant le début d'un long processus d'intégration. Le seigneur Viscarion et Fiona Cryptinna-Warren apposèrent aussi leurs sceaux.
Chaque orc de la horde sut qu'ils accueillaient des humains d'importance et que toute forme d'hostilité à leur encontre serait châtiée par Ghurren en personne. Autrement dit, par un coup de hache expéditif.

Comme annoncé, il était prévu de longer la frontière Nord de l'Empire, suivre les hautes montages de Sylvandell et repiquer plein Sud pour atteindre la destination finale. L'idée du chevalier Viscarion de visiter, par courtoisie, la reine Alice Korvander, était excellente. Sylvandell était riche de minerais et Ghurren allait orienter son activité sur l'agriculture. Les échanges commerciaux s'avèreraient surement fructueux donc, autant rencontrer la souveraine des dragons.

Mais avant d'arriver à Sylvandell, la route était longue et la horde ne se déplaçait pas rapidement.
Il fallut deux jours entiers pour que le premier chariot ne s'élance et entraine toute la colonne derrière lui. Au centre, les anciens, les femelles et les jeunes menaient les équipages tirés par diverses espèces animales tandis que les flancs, l'avant et l'arrière étaient tenus par les guerriers.

Ghurren marchait aux côtés de la jument de Fiona. Il couvait la vampire du regard et savait déjà qu'à la pause du soir, il la culbuterait sans retenue.

"Le voyage sera long mais je ferai en sorte qu'il ne vous soit pas trop pénible. Quand vous ou les vôtres aurez besoin de quoi que ce soit, faites m'en part et je m'acquitterai de vos désirs ... quels qu'ils soient."

Et puis bien sûr, il allait falloir que certains points très particuliers concernant leur relation soient vite exprimés., notamment la nature de leur lien.

Lazare ne fut pas aussi surpris que ça en apprenant que Fiona souhaitait accompagner Ghurren et sa horde jusqu’à Sylvandell. Il dut naturellement en référer à l’Impératrice, s’entretenant avec elle via un palantir. Mélinda ne semblait pas dupe non plus, mais accepta l’idée, tout en se chargeant de prévenir Sylvandell qu’une troupe d’Orcs allait venir, et que les dragons dorés ne devaient pas les manger. D’autres Mijakiens restèrent, ainsi qu’une garnison ayant pour but de guider la horde. L’idée était sans doute aussi de rassurer les citoyens mijakiens, et de surveiller les Orcs de Ghurren. Si Ghurren avait démontré être fiable, ce n’était pas obligatoirement le cas de tout son troupeau. Fiona n’était toutefois pas là pour surveiller Ghurren. Leur nuit de folie ne l’avait pas laissé indifférente, et elle sentait bien que la chose était réciproque pour lui.

Leur trajet fut balisé de ville en ville, avec des arrêts dans des villes où la horde dormirait dans de grandes auberges. La première halte les conduisit dans une ville de taille moyenne, Farnon, où la horde put accoster dans une grande auberge de la ville qui était attenante à une maison close et à un temple dédié à Aphrodite. Fiona comprit vite que l’itinéraire, balisé par Mélinda, comprenait des haltes dans des lieux dédiés à Aphrodite. Farnon était bâti sur une colline au milieu de champs, ses clochers et ses hautes tours étant visibles de loin. Les habitants furent surpris de voir tant d’Orcs, mais, comme les Mijakiens menaient le convoi, ce fut un accueil positif qui fut fait. Fiona et Ghurren chevauchèrent en tête. Ghurren put ainsi constater que Fiona savait bien jouer le rôle d’ambassadrice, car elle prit des enfants pour traverser avec eux la ville.

S’ensuivit un banquet dans la cour centrale du temple, cerclée par l’auberge, la maison close, et le temple. Une fois le banquet fini, les enfants furent éloignés, on ferma les portes, puis une orgie commença. Ghurren aurait pu y participer, mais une servante de Fiona alla le voir, et l’invita à la suivre. Elle le guida vers les appartements de Fiona, une chambre surplombant la cour. Fiona était là, sur le balcon, observant l’orgie en bas. Les Orcs de Ghurren pouvaient coucher avec de magnifiques femmes, ou avec de jeunes éphèbes androgynes Si ce spectacle était fascinant, il n’était rien en comparaison de celui qui s’offrit à Ghurren lorsqu’il pénétra dans l’appartement.

Fiona portait une incroyable robe, élégante, sophistiquée et simple. Elle mettait en valeur son dos parfait ainsi que ses courbes somptueuses. Celle-ci se retourna en le voyant arriver, et marcha vers lui. Il faisait bon dehors, un courant d’air souleva légèrement sa robe.

« Bonsoir, mon cher Ghurren. J’ai souhaité ta compagnie pour ce soir. Tu es entré dans cette ville sous les vivats de la foule, cela doit être inédit pour toi. Tu as aimé ça ? »

Les vivats de la foule, oui… Mais Fiona ne visait pas que cela en parlant de ce qu’il aimait…

Une fois la horde lancée dans l'épopée qui l'attendait, tous les éléments bloquants liés au départ d'un si grand nombre d'orcs se délitèrent avec les kilomètres avalés. L'immense colonne n'avançait pas bien vite mais il était certain que rien ne l'empêcherait d'atteindre son but. Ghurren avait capté que Mélinda Warren elle-même supervisait ce déplacement et il fut satisfait d'apprendre qu'une personnalité telle que la maitresse vampire, si influente disait-on auprès de l'empereur, s'intéresse à lui et à ses espérances. Bien sûr, elle avait surement un œil protecteur sur sa pupille, Fiona, et Ghurren ne put que se féliciter de la tournure que prenaient les choses.

L'orc avancait en tête de colonne, à pied, tenant par la bride le cheval de Fiona, qu'il guidait. Derrière eux, la caravane s'étendait sur des kilomètres, organisées par clans dans l'ordre des plus puissants.

Le jurisconsulte, homme avec qui Ghurren garderait de bons rapports, avait imposé une escorte de l'armée mijakienne. L'initiative était bonne car cette troupe montée de l'empire disposait de coursiers rapides qui devançaient la colonne pour prévenir les populations de l'arrivée des orcs. Heureusement que cela fut fait car l'antagonisme entre orcs et humains, surtout dans ces régions isolées du Nord, avait toujours été important.
La présence de Fiona et de sa suite rassurait également les mijakiens rencontrés et très vite, les nécessités premières furent mises en avant. La horde avait besoin de ressources, principalement en nourriture, et Ghurren avait ordonné que soit achetées auprès des populations locales toutes les provisions possibles: céréales, bétails, etc ...

Les orcs découvrirent avec joie que les mijakiens produisaient ici une très bonne liqueur d'aneth, aussi forte en alcool que les tords boyaux des peaux-vertes mais bien meilleure en goût et en qualité. Les prix réclamés furent respectés sans négociations et certains producteurs préférèrent le troc. Les orcs échangeaient des peaux de yétis du Grand Nord et surtout de l'huile de cétacé, très riche, prélevée sur les cadavres échoués des grandes baleines de la mer de glace. Chacun y trouva son affaire et la prudence initiale laissa la place à la satisfaction d'avoir effectué de bonnes transactions.

"Cette région est de toute beauté."

L'avant de la colonne traversait des immensités où une mer de fleurs s’étendait à perte de vue. Les tons dominants étaient le mauve, le violet et le bleu et quelques tâches de jaune vif ou de pourpre venaient relever ces couleurs froides. Au loin, bien au delà des plaines de la frontière Nord qu'ils longeaient, Ghurren pouvait voir les contreforts des montagnes de Sylvandell. Il avait hâte d'y être mais la route serait encore longue avant d'y arriver.

D'ailleurs, ils atteignirent Farnon en fin d'après midi. Ce serait leur première véritable étape et le bourgmestre avait été prévenu de leur arrivée. L'accueil fut cordial et Fiona fit des merveilles en diplomatie. Les gens de la région ne recevait jamais d'émissaire aussi haut placé de l'empire, aussi ils étaient fier de recevoir une dame d'un rang si prestigieux. Ghurren offrit un coffret de pièces d'argent pour compenser la présence envahissante de la horde et pour payer le passage malgré l'invitation. Il offrit également une bouture de pommier de glace, arbre rare poussant au royaume d'Arendel et dont les fruits frais ravissaient les amateurs de bonne nourriture.

Une belle auberge fut mise à la disposition de Ghurren et Fiona. Les suivants humains de l'ambassadrice furent également logés en ville avec quelques dizaines d'orcs tirés au sort afin de ne provoquer aucune jalousie. La horde, elle, bien trop imposante pour une si petite cité, s'établit en amont du lie, tout en restant sur la route. Le départ du lendemain serait ainsi facilité.

Le culte d'Aphrodite, déesse dont les préceptes étaient en pleine expansion dans l'empire, avait organisé un accueil des plus prometteurs, offrant banquet, festin et des activités très centrées sur le développement des relations charnelles ... Les orcs purent découvrir les plaisirs de pénétrer des corps humains, mâles ou femelles, et ces derniers constater que les attributs physiques des orcs n'étaient pas une légende ...

Ghurren avait certes participé au repas, mais aucune des donzelles présentes ne sut l'éloigner de sa pensée première.
Il rejoignit Fiona et resta silencieux quand il fut introduit dans sa suite.
Merveilleuse était l'un des adjectifs qui la qualifiait le mieux. Il détailla chaque courbe de son corps, chaque parcelle de sa peau d’albâtre visible. Si les cieux étaient constellés d'étoiles, alors lui possédait la seule tombée sur Terra.

"Tu es belle Fiona."

Belle n'était pas un mot léger. Il définissait tout par la puissance de sa simplicité. Il signifiait que Fiona représentait tout pour Ghurren. Cette robe indécente la magnifiait .

L'orc s'approcha d'elle et la prit par les hanches pour l'embrasser. Ils s'étaient habitués l'un à l'autre et à leurs particularités physiques. Fiona s'accaparait très bien des crocs proéminents de l'orc. Ghurren fit glisser la robe des épaules de Fiona et exposa sa poitrine qu'il caressa avant d'en pincer légèrement les mamelons. Elle était prête et lui aussi. Sous ses apparences frêles, Fiona portait les caractéristiques raciales des vampires. Elle était forte, très ... et pouvait être hargneuse aussi; endurante, résistante ... Son corps avait été le temple de Ghurren et cela allait encore être le cas. Elle portait en elle la semence fertile du général et chacun de ses orifices s'étaient ouverts à lui.

"J'ai aimé voir nos deux peuples se côtoyer sans user de leurs armes. J'augure une solide amitié et de bons rapports commerciaux. Mais à cet instant, ce n'est pas à cela que je pense. Comment veux tu que je te prenne Fiona?"

Pendant des années, le culte religieux du Soleil Noir s’était répandu au sein de l’Empire. Un culte maudit, qui était celui de Haazhel Thorn, l’ancien conseiller magique de l’Empereur Wismerhill. Avec la résurrection de l’Empereur, il avait été décidé de mettre fin à ce culte hérétique, et le culte d’Aphrodite, une Déesse autant appréciée sur Terra qu’en Enfer, s’était imposé. Fiona sourit donc en voyant l’orgie, mais sentit son cœur bondir doucement dans sa poitrine quand elle entendit Ghurren entrer. Elle reconnaissait son pouls, son rythme cardiaque, et elle sentit ce même pouls s’accélérer en la voyant. Il la rejoignit, et elle se mordilla les lèvres, sentant ses solides mains caresser ses épaules, tâchant de libérer l’accès à ses seins. Une chose plus complexe qu’il n’y semblait, car le décolleté s’enroulait autour du cou de Fiona. Celle-ci soupira, et invita plutôt Ghurren à malaxer ses seins à travers sa robe.

« J’ai mis tant de temps à la mettre, ne crois pas que tu vas me la retirer en quelques secondes… »

Les robes de Mélinda avaient ce talent unique d’être esthétiques, érotiques, complexes et simples. La robe de Fiona pouvait ainsi s’ouvrir à hauteur de ses fesses. Ghurren indiqua qu’elle était belle, et lui demanda ce qu’elle envisageait. Fiona sourit doucement en penchant la tête sur le côté.

« Cette robe s’ouvre à hauteur des fesses, Ghurren… Et je n’ai pas de sous-vêtements. »

Oui, elle le perçut… La hausse sanguine, le durcissement de sa verge, formant une bosse durcie contre ses fesses. En contrebas, on soupirait, on hurlait, on baisait comme jamais. Les tables de banque étaient devenues des supports improvisés pour des coïts violents et furieux. Les Orcs de Ghurren se lâchaient, baisant aussi bien les prêtresses du temple que les braves dames de Farnon. C’était un spectacle enivrant, terriblement aphrodisiaque, y compris pour Fiona.

« Prends-moi sur ce balcon, contre cette rambarde… Plante ta queue en moi, fais-moi hurler, Ghurren, rappelle-leur… Que tu es leur chef… »

L'orc obtempéra en regardant ce qui se déroulait en bas. De puissants guerriers de sa horde pénétraient des humaines totalement ouvertes à ces fornications presque contre nature. Le poids et la taille des orcs en faisaient des amants durs à encaisser mais les prêtresses d'Aphrodite disposaient d'une magie capable d'atténuer bien des douleurs, voire de les transformer en plaisirs. Il naitrait peut être de ces accouplements des bâtards humains peaux-vertes si la déesse considérerait ces formes de vie comme utiles pour elle et Terra. Les demis orcs étaient rares et généralement solitaires, car rejetés par les deux aspects de leurs races. Le projet futur de Ghurren allait dans le sens de la mixité car il assurerait ainsi l'intégration de son peuple dans l'empire comme représentant à part entière.

L'orgie était phénoménale et digne des exutoires les plus pervers de Lusst'ghaa. Il n'y avait aucune retenue. Là, une prêtresse, une brune ravissante, se faisait doublement pénétrée par deux orcs massifs du clan des Loups. Ailleurs une jeune servante de l'auberge avait posé son plateau pour s'agenouiller devant un guerrier et le pompait avec passion. Contre un pilier, un jeune éphèbe à l'allure androgyne se faisait sodomiser comme jamais, l'énorme orc derrière lui grognant furieusement à chaque coup de reins ... Et ainsi, de nombreuses autres scènes toutes encensées et dédiées à la gloire d'Aphrodite.

"Captivant ... Dommage que le chevalier Viscarion ne soit pas là. Il aurait été dans son élément ..."

Shagurash et Willa avait pris soin de reporter leurs activités avec le chevalier au grand chef orc afin qu'il puisse savoir à qui il avait à faire. Lazare avait fait honneur à sa réputation.

Ghurren passa son bras autour de la taille de Fiona qui l'avait rejoint. Ils surplombaient l'orgie et les cris de plaisir montaient jusqu'à eux.

"Tu as raison, cette robe te va à merveille mais je crains qu'elle ne survive à ma passion."

Parlant ainsi, l'orc amena Fiona devant lui et la fit pencher sur la rambarde. Quelques têtes, en bas, se levèrent pour les observer mais personne ne fut choquer. Les orcs n'étaient ni pudiques ni du genre à se poser trop de questions. Quand l'envie les prenaient, ils pouvaient forniquer au milieu d'une foule sans penser à se préserve des vues ... Inutile!

Ghurren parvint à ouvrir la robe de Fiona, non sans avoir à comprendre la subtilité de la chose tant le vêtement était aussi splendide que complexe.
L'ouverture était suffisante pour ce qu'il envisageait de faire et d'ailleurs, l'utilité de ce passage était très orienté vers une pratique qui avait plus que plût à Fiona précédemment.
Le chef orc sortit sa queue de ses braies, organe massif, imposant, veineux, et déjà humide. Il se pressa contre Fiona, forçant la jeune vampire à s'accrocher à la rambarde, ses seins amortissant la pression.

"Je vais t'enculer Fiona. Je vais te faire hurler de plaisir, et même quand tu sera épuisée, je continuerai ... parce que c'est ainsi que nous allons nous lier, dans le plaisir et la luxure."

D'une main, il la prit par les cheveux, imposant une domination certaine mais sans pour autant être violent ou irrespectueux. De l'autre, il écarta une fesse pâle pour exposer l'anus de sa belle et il y pressa son gland. L'engin paraissait bien trop gros pour cet accès si restreint mais ... ce n'était justement qu'une apparence. Fiona pouvait encaisser Ghurren, elle l'avait démontré. Néanmoins, l'orc ne voulant pas la blesser, il s'était au préalable enduit la queue d'une riche lotion grasse. Ce ne serait pas une sodo à sec mais combien même, elle aurait pu s'en accommoder.

La rondelle de la mijakienne ne résista pas sous la pression et son corps sembla avaler la queue de l'orc. L'énorme membre plongea dans son ventre, perforant ses reins et il se ficha en elle de toute sa longueur. Fiona était si serrée que Ghurren dut faire une pause pour souffler. Quand il se fut repris, ce fut pour la marteler immédiatement et il se régala de ses cris. Le plaisir était total mais ainsi aussi, il prouvait à ses orcs qu'il tenait l'ambassadrice humaine sous sa coupe. C'était faux bien sûr car il la respectait immensément mais les orcs étaient simples et une petite démonstration supplantait des heures d'explications.

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L'alliance des Puissants [Pv. Fiona]

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