The Multiversity

Faire mal au symbiote n’était pas dans les plans de Mélinda, mais jouer avec lui, en revanche… Elle avait bien compris que Mélissandre était une entité différente, un symbiote. Bien sûr, Mélinda en avait déjà vu, et elle était curieuse de savoir comment une simple humaine, fut-elle aussi belle et enjouée que Lissandre, avait bien pu faire pour se retrouver avec un symbiote ! Elle resta donc lovée à Lissandre, jusqu’à sentir Mélissandre réagir. Le reste fut à l’avenant de ce que Mélinda avait escompté. Des excroissances jaillirent du dos de Lissandre, formant d’épais tentacules roses qui s’étirèrent de derrière elle, repoussant Mélinda. Doucement excitée, la vampire ne faisait rien pour les repousser, bien au contraire. Elle laissa les tentacules s’enrouler autour de ses chevilles et de ses poignets. Elle frémit au contact froids et gluant des tentacules, qui se mirent à vibrer et à crisser sur sa peau. Les autres tentacules déchirèrent ses quelques vêtements, la mettant toute nue. Les tentacules la renversèrent ensuite en tirant sur ses jambes, et Mélinda se retrouva suspendue en l’air, retenue par des tentacules voraces qui grouillaient sur elle.

« Haaa… » soupira-t-elle, minaudant en sentant que sa chatte s’humidifiait lentement à ce qui se passait.

Elle sentit un tenta cule se rapprocher de sa chatte, tandis que ceux autour de ses chevilles tiraient sur ses jambes, les écartant. Mélinda sentit ensuite le tentacule la pénétrer, et soupira lentement, sentant un autre appendice s’enfoncer dans son fondement, un tentacule initialement plus petit que le premier, mais qui se mit rapidement à durcir et à gonfler, enflant et vibrant dans son fondement. Le corps de la vampire se crispa, et elle soupira longuement, bien incapable de résister contre un tel plaisir. Les tentacules phalliques remuaient en elle, et un autre alla s’enrouler autour de l’un de ses seins. Il commença par se glisser dans le creux entre les seins de la vampire, arrachant à celle-ci des soupirs supplémentaires, puis le tentacule décrivit un chemin autour du sein, frottant sur la peau de Mélinda, la faisant trembler, avant de continuer à s’enrouler, jusqu’à ce que la tête du tentacule ne s’ouvre. Des petites langues jaillirent ensuite, et s’enroulèrent autour du téton. Mélinda soupira, et un inmon commença à se former sur son pubis.

Enfin, un énième tentacule s’enroula sensuellement autour de son cou. Il pressa, étranglant Mélinda, qui entrouvrit les lèvres, et sentit la pointe du tentacule se loger dans sa bouche.

« Hmmm-mhhhmmm… »

Mélinda cligna des yeux en mouillant. Shii, depuis sa position, pouvait la voir à travers le miroir, et voir le corps de sa Maîtresse remuer dans les airs, se tortillant sous l’effet de tentacules sexuels affamés qui la besognaient avec force… Cela l’amena à jouir. Elle avait les joues toutes rouges, sentant également que Lissandre se reculait presque à sortir de son corps, avant de retourner brutalement en elle, de solides coups de reins qui manquèrent à plusieurs reprises de la faire tomber sur le lit. L’effort était tel que Shii recrachait parfois naturellement sa salive, n’arrivant plus à la ravaler.

« Haaaa… Haaaa… Maî-Maîtresse Lissandre, c’est… Haaaa… !! »

Sous ce contact savoureux, Mélinda approchait elle aussi de l’orgasme. Elle laissa son inmon parler, et le tentacule occupé à sucer son téton put sentir le sein de sa proie gonfler, durcir, tandis que du lait en jaillissait, qu’il se mit à avaler. Tous les tentacules se crispèrent, Mélinda se mit à gémir, et même Lissandre eut droit, elle aussi, à des pénétrations. Quitte à faire plaisir à toutes ces femmes perverses, Mélissandre généra des godes, et double-pénétra à son tour sa mère, enfonçant une verge dans sa chatte, et une autre entre ses fesses, puis les fit vibrer… Autant dire qu’à ce sqtade, le plaisir ressenti par Lissandre devrait être surréaliste !

C’était carrément à en perdre la raison ! Cette orgie surréaliste à quatre personnes était beaucoup trop pour le champ lexical du plaisir humain. Les vieux croulants qui s’occupaient d’ajouter quelques mots au dictionnaire de papier chaque année était très loin de pouvoir fidèlement trouver des équivalents auditifs à ce que percevait Lissandre avec ses cinq sens humains et plus. Car partager son corps et son esprit avec le symbiote ouvraient à d’autres sensations.

« Oh putain, OUIiiiiii ! »

Et parce qu’elle ressentait l’orgasme de la vampire à travers les tentacules de latex rose, et parce que ses intimités vibraient : elle ne put empêcher l’orgasme (le premier) de la terrasser en un éclair. Elle s’empala jusqu’à la garde dans Shii jusqu’à ce que ses jambes lui reviennent sous son contrôle. A ce stade, elle était incapable de prendre en compte l’état du petit génie. Qu’elle prenne son pied ou qu’elle souffre de la double pénétration : elle n’existait tout simplement plus. Prisonnière de son septième ciel.

Le tatouage sur son bas ventre, lié à son mariage en Enfer, palpitait. Il se remplissait exactement comme selon les termes du contrat infernal.

Lissandre finit par retrouver un semblant de lucidité et de contrôle. Elle rit d’une façon très machiavélique à Shii. Cette position, cette situation globale : c’était le pouvoir. C’était ce qui valait la peine de tendre le parapluie au-dessus de sa tête lorsqu’elle subissait des pluies de merde. Cet instant, ces minutes précieuses : c’était inestimable.

« Toi, mon petit génie, je vais te remplir. »

Lentement, elle recommença à glisser dans le double fourreau de chairs.

« Je ne sais pas ce que produit Mélissandre, mon bébé. Mais je peux t’assurer que tu vas te sentir pleine et chaude. »

Sauf qu’elle dut arrêter son mouvement. Les vibrations dans son fondement touchèrent un point particulier. Sa jambe droite s’immobilisa et trembla sous le coup du plaisir. Une crampe sexuelle pourrait-on dire. Puis la sensation passa. Lissandre lécha sa lèvre inférieure qui voyait de sa propre bave commencer à couler. Puis elle remarqua l’état de son petit génie.

« Mais avant de te remplir, laisse-moi t’embrasser et te lécher. Tu es vraiment encore une enfant, mon petit génie. Tu as vu toute la salive que tu as mis partout sur toi ? »

Pendant ce temps, Mélissandre continuait à fourrer Mélinda. Et la nature particulière du symbiote réalisa la nature particulière de la vampire. Il fallait qu’elle sache. Qu’elle expérimente. Il fallait qu’elle se transperce sa peau de latex rose de ses deux canines vampiriques. Mais Mélissandre n’était pas complétement asservie à ses pulsions. Elle était également prête à se trancher le membre si la substance vampirique devenait poison pour elle. Ou pour sa Maman Lissandre. Jamais Mélissandre ne ferait du mal (volontairement) à sa Maman Lissandre.

Mélinda commençait à sentir la dualité chez Lissandre. Il y avait Lissandre et Mélissandre. Une humaine perverse et un symbiote tout aussi pervers. Les deux faisaient la paire ! Si Mélinda ignorait encore par quel tour de force Lissandre avait pu se retrouver avec un symbiote, elle semblait en tout cas s’en être accommodée. C’était rare. Généralement, un symbiote cherchait à s’emparer de son hôte, à le contrôler pour assurer sa subsistance. Mais ce n’était pas le cas de Mélissandre. Ce symbiote laissait son hôte libre, semblant la considérer comme sa véritable mère. Très clairement, quand cette délicieuse orgie sera terminée, il allait falloir qu’elle interroge Lissandre sur ce symbiote ! Mais, pour l’heure, elle se contentait de savourer. Pour une dominatrice comme elle, Mélinda avait rarement l’occasion d’être dominée. Alors, quand elle avait l’occasion d’inverser les rôles, elle le faisait. C’était comme un souvenir de ce qu’elle avait jadis été, une esclave humaine. Elle sentait les tentacules remuer sur elle et en elle, vibrant et remuant chaudement, laissant sur sa peau une marque spongieuse, un liquide lubrifiant qui facilitait les pénétrations.

« Hmmm… Hmmmm… »

Pour l’amener à mordre, le tentacule dans sa bouche remuait et gonflait, l’étouffant en frottant ses dents. Les canines de Mélinda finirent par réagir, mais elle se planta dans le slime. Pas de sang ici, simplement un liquide magique qu’elle découpa. Si Mélissandre voulait qu’elle goûte au sang de sa mère, il allait falloir la rapprocher de son corps ! Mais, en mordant Mélissandre, Mélinda commença à percevoir autre chose. La vampire maîtrisait la magie rose, et Mélissandre était née à partir de la magie rose. Elle pouvait donc ressentir le désir de Mélissandre, et la relation maternelle qui la liait à Lissandre. Elle comprit également que Mélissandre était un morceau de Mélona, un morceau qui avait fusionné avec une combinaison appartenant à Lissandre.

*Je vois… Cette chère Mélona est vraiment pleine de surprise…*

Mélinda soupira encore, et contracta un premier orgasme, que Mélissandre absorba avec joie. Elle pouvait sentir sa curiosité sur sa nature vampirique. En ce moment, elle lui appartenait, alors elle le laissa faire, sentant les tentacules remuer encore en elle.

De l’autre côté des tentacules, Lissandre avait fait jouir Shii. Elle y allait à fond, et c’était tout ce que la jeune intellectuelle aimait. Le « petit génie » ne faisait pas que faire marcher sa cervelle, mais aussi son corps, un corps assoiffé de sexe qui se faisait prendre par une femme afgfamée.

« Encore, Maîtresse, haaaa… Hmmmm… C’est… C’est si bon de vous sentir en moi, haaaaa… !! »

Les lunettes de Shii remuaient d’avant en arrière, glissant sur son nez moite. Elle devait parfois les remettre en place, tandis que ses cheveux décoiffés trahissaient toute son excitation. Lissandre la prenait avec force, remuant à la fois dans son cul et dans sa chatte. Shii avait déjà expérimenté ce genre de choses avec sa Maîtresse, mais elle prenait à chaque fois son pied. Il fallait bien reconnaître que Lissandre savait se donner à fond, et que sentir ses reins heurter sa croupe à chaque fois, ça l’excitait, ainsi que ses mains qui glissaient sur son corps, qui la marquaient, qui faisaient d’elle son jouet, sa propriété. Ce sentiment d’appartenance, de soumission, d’aliénation… Oh, Shii adorait cela !

Mélissandre avait tressailli quand la vampire avait finalement cédé pour la mordre. C’était une expérience nouvelle. Ça lui plaisait. Cette morsure. Ce qui se passait lors de cet échange de fluides. Oui, il y avait ce rapport éternel de violence et de sexe. Mélissandre voulait en savoir plus !

Alors elle créa un nouveau membre qui prit naissance dans le dos de Lissandre qui pilonait sans douceur le petit génie. Elle ne réalisait pas vraiment ce qui se passait dans la petite tête du symbiote. Tout ce qu’elle ressentait, c’était le plaisir dont se goinfrait son « bébé ». En somme, Lissandre n’avait plus toute sa tête. Les intellectualisations seraient pour plus tard. Voilà tout !

Donc, un nouveau membre prit naissance dans la combinaison moulante de latex rose. Pas un tentacule. Pas un bras. Mais une tête. Une tête de latex rose qui avait une très forte ressemblance avec Lissandre. Mélissandre copiait ce corps qui était presque le sien. N’ayant pas d’idée particulière sur son identité, elle empruntait celle de sa mère.

Suivant la tête, ce fut également un torse qui suivit pour se rapprocher de la tête de Mélinda. Et plus particulièrement de ses lèvres qui se voyaient enfin libérer du tentacule rose. Elle pouvait respirer. Aspirer des goulées d’air salvatrice. Et les nouveaux yeux de Mélissandre s’approchèrent et observèrent avec un grand intérêt ces deux canines. Sa bouche de latex rose s’ouvrit, laissant des filaments liquides s’étirer et claquer pour glisser sur son menton. Mélissandre se créait des dents. Elle copiait les dents de la vampires.

Eventuellement elle la mordit dans le cou. Et pendant toute cette phase d’observation très curieuse, son rythme sexuel avait ralenti. Attention, elle ne s’était pas retirée de la chatte ou du cul de Mélinda. Mais elle était clairement occupée à copier les capacités uniques de la nouvelle future amante de sa mère. Car un jour, Mélissandre devrait rompre le lien. Pas aujourd’hui. Mais un jour, oui. Elle aurait son propre visage. Son propre corps. Sa paire de jambes qui l’emmènerait où elle veut. Et, malheureusement, loin de sa maman chérie.

Après avoir mordu Mélinda, elle se retira et afficha un air peu content. D’incompréhension surtout. Alors, sans douceur, elle plongea un nouveau tentacule dans la bouche de la vampire. Non douée du sens de la parole, elle ne pouvait communiquer que par les gestes. Excitée elle-même, et doublement excitée de l’état de sa Maman Lissandre, elle était brusque. Elle voulait apprendre le secret de ses dents.

Mélinda était suffisamment cultivée sur les Slimes pour savoir que, en ce qui concernait cette race, il fallait appliquer l’adage de Socrate : « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». Un adage paradoxal qui résumait la quête de savoir : plus on apprenait de choses, et plus on constatait l’immensité de notre inculture, car chaque découverte amenait à d’autres questions. Et cela valait donc pour les Slimes, des êtres assez indescriptibles, des créatures de magie capables de bien des prouesses. Prise par des tentacules, Mélinda avait mordu dans le tentacule de Mélissandre, qui se retira de sa bouche, mais resta autour de son cou, l’étranglant encore. Elle n’avait pas avalé le sang de Mélissandre, car elle n’en avait pas, mais un peu de sa matière vive. Elle vit ainsi que Mélissandre était une hybride, conçue par Mélona, et qu’elle avait vu le jour à partir de la combinaison rose de Lissandre. Un « bébé-Slime » qui commençait à grandir, qui avait déjà pu avoir un aperçu de son immense pouvoir auprès de la Reine Noire. Et elle vit aussi que Mélissandre était attirée par elle.

*Alors, viens en savoir plus…*

Ce n’était qu’une pensée, mais, sans pouvoir se l’expliquer, Mélinda était sûre que le symbiote pouvait saisir ce qu’elle pensait. Lissandre était toujours occupée à besogner Shii, qu’elle tenait par les poignets, les écartant l’un de l’autre, soupirant longuement. La frénésie sexuelle noyait son esprit, permettant ainsi à Mélissandre de mieux s’affirmer. C’est ainsi qu’un corps émergea du dos de Lissandre. Une tête rose, gélatineuse, qui se forma, sans visage, suivi d’un buste sensuel. Mélinda croisa le visage de cette entité, qui matérialisa un visage. Une fente pour une bouche, et Mélinda sentit de multiples filaments en jaillir, heurtant son visage, glissant sur sa peau. Deux filaments s’enroulèrent autour de ses canines, et Mélinda siffla. Elle sentit les tentacules phalliques se durcir en elle.

*C’est… C’est ça qui t’intéresses, hein ? Mes canines…*

Mélissandre les reproduisit, et la mordit ensuite. Mais il ne se passa rien de particulier. La surprise se lut sur le visage de Mélissandre, qui se rapprocha pour l’embrasser… Et pour fourrer un épais tentacule phallique dans sa bouche.

« Hmmmmggnnhhrr… »  couina Mélinda.

Elle sentit les tentacules se crisper sur elle. Mélissandre fit glisser le tentacule dans sa gorge, et Mélinda souffla longuement par le nez.

*Mes dents… Mes canines sont liées à un mutagène, Mélissandre… Un mutagène qui suppose du sang, ce que tu n’as pas… Avec le temps, je suppose que tu pourrais le reproduire… Mais tu peux déjà faire un corps humanoïde. Baise-moi et construis ton propre corps…*

Mélinda gémit encore en sentant Mélissandre essayer. Elle avait déjà vu Erubetie le faire, et elle-même avait pu le faire, en plus grande quantité encore, quand elle avait été infusée par l’essence d’une Horreur Eldrichtienne. Le corps de Mélissandre continua à onduler.

*Ne te sépare pas de Lissandre, mais construis un clone… Mélona sait le faire, puise dans mes pensées…*

Mélinda gémit en se tortillant sur place. Le gros tentacule niché dans sa gorge libéra des filaments en elle, dans son cerveau. Les souvenirs étaient là. C’était naturellement risqué, mais Mélinda avait confiance. Et, pendant ce temps, Mélissandre se façonne un clone, qui sortit du dos de Lissandre, un clone luisant et magnifique, dont la vue fit jouir Mélinda…

Lissandre était complètement droguée par la quintessence sexuelle de la situation. Ce qui transformait se récit en celui de Mélissandre.

Mélissandre était frustrée. Mordre la vampire ne faisait rien. Ca avait même tendance à transformer la frustration en violence. Mais le traumatisme lié à ce qui s’était passé sur le domaine de la Reine Noire ralentit drastiquement cet aspect des choses. Et heureusement pour tout le monde !

A la place, elle se laissa guider par un trait caractéristique de sa Maman Lissandre : la curiosité. La vampire voulait lui apprendre des choses. Alors elle allait devenir sa nouvelle professeure. Un mutagène ? Du sang ? Mélissandre ne comprenait pas tout. Mais puiser dans les souvenirs de quelqu’un devenait quelque chose de naturelle. Elle n’avait encore jamais développé ses tentacules dans les souvenirs de quelqu’un ! C’était excitant ! Alors elle le fit et un corps naquit de la combinaison de Maman Lissandre.

Peut-être que c’était la débauche d’énergie à créer un corps à partir d’une combinaison de latex « impossible ». Toujours est-il que tous les tentacules qui prenaient d’assaut sexuellement Mélinda se retirèrent et disparurent dans le « nouveau corps » de Mélinda. Les tentacules laissant comme des ondes sur l’eau lorsque la pointe disparaissant complètement dans ce nouveau corps sans visage. Il y avait une tête. Mais pas de yeux, de nez, de bouche ou même de cheveux ou approchants.

Mélissandre voulait parler. Il fallait savoir parler pour demander des choses. Pour apprendre. Mais elle n’y arrivait pas. Elle vivait avec une Maman Lissandre très bavarde. Elle avait envahi le cerveau de la vampire sans délicatesse et avec la brutalité d’organes aussi agréables qu’une coloscopie. Elle avait expérimenté de nombreuses fois le don de parole. Elle pouvait parler en pensées avec Maman Lissandre via leur corps symbiotique. Alors pourquoi ne parvenait-elle pas à parler avec ce Mélinda ?

Tout ce qu’elle parvint à faire fut d’ouvrir une bouche sur sa nouvelle tête. Comme si un couteau avait coupé dans une sustance gélatineuse. De nouveau, des filaments reliaient les deux extrémités de ce vide dans ce viasage à la consistance du latex rose flashy. Mais pas de dents. Pas d’organes du parler.

Puis deux canines comme celles de la vampire. Mélissandre mordit à nouveau Mélinda. Mais toujours rien.

Alors elle fit apparaitre deux autres canines. Puis le nombre passa à huit. A seize. A trente-deux. A soixante-quatre. C’était devenu une véritable bouche de monstre dévoreur. Et toujours pas la moindre avancée pour qu’une slime acquiert des capacités de vampire.

Mélissandre ne savait même plus si elle voulait/devait s’énerver ou désespérer !...

La situation commençait à prendre une tournure étonnante… Si tant est qu’une femme revêtue d’une combinaison symbiotique et tentaculaire soit quelque chose de normal. Mélissandre se matérialisa, et rétracta tous ses tentacules. En quelques secondes, Mélinda revint à la réalité quand ses fesses heurtèrent le sol. Couchée devant Mélissandre, elle se releva lentement, observant ce curieux corps. Mélissandre essayait de prendre une forme humaine, et même vampirique, mais sans encore y parvenir. Elle saisit Mélinda dans ses bras pour la relever, et la mordit… Mélinda vit son visage se déformer, se hérissant de nombreuses dents, mais Mélissandre était incapable de leur donner une forme solide et tranchante. Elle sentit Mélissandre vibrer contre elle, serrant davantage, furieuse de ne pas y arriver. Elle s’était détachée du corps de Lissandre, qui, dos tourné, continuait à prendre inlassablement Shii. Elle n’était pas sous contrôle, mais dans une telle transe sexuelle qu’elle ne réalisait même pas ce qui se passe. Heureusement, la petite Shii avait été bien formée par Mélinda, alors elle pouvait tenir la cadence, supporter ce rythme intense et soutenu.

« Haaaa… Haaaaa… !! »

De son côté, Mélinda posa une main sur l’épaule de Mélissandre.

« Ne sois pas trop gourmande… Prendre une forme humaine est compliquée pour une Slime, il faudrait que je te rapproche de Mélona… Elle est la meilleure que je connaisse dans ce domaine. »

Les autres Slimes de la Reine Noire n’avaient jamais cherché à prendre une apparence humaine. Mélona était la seule Slime à vouloir être la plus humaine possible, et, chez elle, ses dents étaient solides. Mélissandre devait donc retrouver son autre maman. Mais Mélinda ne comptait pas la laisser partir si vite. Son inmon s’illuminait, et elle maîtrisait la magie rose, magie qui était à la base de Mélissandre.

« Par contre, tu t’es interrompue en plein élan, ce n’est pas très respectueux de ma personne… Je veux que tu me baises ! »

Et, comme pour suivre ce qu’elle disait, Mélissandre sentit une verge slimesque pousser entre ses cuisses. Mélinda referma ses jambes autour de sa taille, et soupira en sentant cette verge en elle.

« Tu es faite de magie rose, c’est ton moteur… Si tu veux améliorer ton apparence, il faut baiser ! »

Mélinda avait clairement dépassé l’étape d’être prude !

Cette vampire était agaçante. Elle parlait tout le temps pour dire des choses qui n’étaient pas importantes. En tout cas, c’est comme ça que l’interprétait Mélissandre. Elle ne donnait pas la solution pour avoir des dents de vampire. Alors tout ce qu’elle disait se résumait à « blablabla… me baises ! blablabla… faut baiser ! ».

C’en était trop. Un premier tentacule jaillit de son nouveau corps pour venir s’enrouler autour de sa gorge. Puis la mutation glissa/coula jusqu’à son menton. Pour finalement remplir sa bouche et l’empêcher définitivement de parler. Elle laissait juste un petit canal pour laisser parler de l’air. Juste ce qu’il lui fallait pour ne pas suffoquer à mort. Mais pas assez pour respirer avec aisance. Qu’elle se concentre là-dessus !

Mélissandre devait donc baiser pour améliorer son apparence ? Soit. La slime allait respecter scrupuleusement la consigne. Tout un tas de tentacules jaillir pour venir s’enrouler autour de chaque paire de chevilles et de poignets. Pas seulement Mélinda. Mais également Shii et Lissandre. La slime allait toutes les baiser !

Grâce à ses tentacules, elle les souleva toutes du sol pour toutes les coucher sur le lit. L’une à côté de l’autre. Pour le moment, Maman Lissandre et Shii pouvaient respirer sans entraves. Leur visage non recouvert d’un latex magique et rose flashy. Contrairement à la vampire.

Puis son corps se transforma. La partie supérieure ne servait à rien. Elle n’avait pas besoin de bras car elle avait des tentacules. Et elle n’avait pas besoin de tête car elle ne savait pas parler ni mordre. Alors son corps créa deux autres paires de jambes. Toutes reliées assez monstrueusement. Mais pas assez pour instiller l’horreur. Heureusement que le latex avait cette consistance et cette couleur du bonbon sucré et délicieux.

Chaque demi-corps de Mélissandre commença donc à besogner chaque paire de trous qui lui était offert. Elle allait toutes les baiser. Double pénétration pour tout le monde ! Avec ça, elle festoirait à son péter le bide de magie rose. Oui, après avoir donné plusieurs orgasmes à chacune de ces femelles soumises au sexe : elle évoluerait, indéniablement ! Alors elle pourrait toutes les mordre. Donner un nouveau type de plaisir sexuel tout en apprenant à les contrôler. Et… oui, il lui faudra recommencer plus tard cette pénétration des souvenirs. Mais pas maintenant. C’était une activité trop intellectuelle. Là, elle voulait juste les baiser fort !

Cette séance avec Mélissandre prenait un tournant de plus en plus inquiétant et dangereux. Mélinda en savait suffisamment sur les Slimes pour savoir qu’ils étaient plus dangereux qu’on ne le pensait. Elle savait qu’ils étaient les descendants des légendaires shoggoth, et, quand elle sentit un tentacule s’enfoncer rageusement dans sa bouche, Mélinda gémit. Mélissandre l’étouffait à moitié, tout en retournant la baiser fort, enfonçant ses tentacules en elle, contre ses seins, l’étranglant aussi, puis la jeta sur le lit.

« Ghhh… »

Réduite au stade de poupée sexuelle, Mélinda put voir que Lissandre et Shii avaient droit au même résultat. Ironiquement, en cherchant à avoir une forme plus humaine, Mélissandre se transforma en une chose bien moins humain, un amas de tentacules reliés à un corps central  composé d’une double paire de jambes, rappelant à Shii certains de ces monstres érotico-monstrueux de Silent Hill. Mélinda était à côté de Lissandre, tout comme Shii, dont les hurlements ne tardèrent pas à emplir la pièce quand les tentacules phalliques vinrent en elle, remplaçant la double verge de Lissandre. Quant à Lissandre, les tentacules étaient différents, ceux qui s’attaquèrent à ses verges s’ouvrirent, et se mirent à sucer les verges, les pressant et les masturbant, tandis qu’elle eut droit à un tentacule dans son fondement. Mélinda continuait à gémir, se tortillant sur place, sentant les tentacules remuer sur elle, la soulevant, la décollant du sol.

Elle contracta un orgasme, soupirant, les yeux perdus dans le vague. Fort heureusement, la vampire avait de l’expérience, suffisamment d’expérience pour supporter un tel choc.

« Mmmhmm…
-  Aaaahhh… !! »

Ne pouvant lutter, Mélinda se laissait porter, et contracta un orgasme, la tête basculant vers le bas, son corps remuant au gré des tentacules visqueux de Mélissandre…

Mélinda avait peut-être eu la révélation. Mais les orgasmes supprimèrent son danger et elle laissa Mélissandre faire sa slime.

Ce qui était un peu de la faute de la vampire. Elle lui avait conseillé d’avoir du sexe pour gagner en évolution. Mélissandre l’avait pris comme un ordre. Un commandement.

La slime changea encore de forme alors qu’elle continuait à baiser chacune des trois femelles mises à sa disposition. Oui, les femmes étaient déjà devenues des femelles. Ce qui signifiait que même la slime « régressait ». Elle tendait vers un état plus sauvage. Et donc, potentiellement, se rapprochait de son héritage de shoggoths.

Ses tentacules roses firent replier les jambes. La matière slimesque remplaça l’utilisation de cordes. A cet instant, Mélissandre était une sorte de monstre rose flashy avec trois paires de jambes et zéro torse. Alors elle décida d’y remédier. Enfin… elle décida de remplir ses propres jambes en plaçant celles de Mélinda, Lissandre et Shii. Donc les trois femmes n’étaient plus allongées dans le lit mais maintenues par la pression de la matière slimesque. Ce qui signifiait aussi que Mélissandre avait gagné ces fameux torses, paires de bras et visages. Elles empruntaient ces visages maculés par le stupre. Des ahegao.

*Il m’en faut plus. Davantage de sexe. Donc davantage de partenaires ! *

Mélissandre prit la direction de la porte de sortie. Ce n’était plus elle la symbiote qui vivait dans la combinaison de Lissandre. C’était Lissandre, Shii et Mélinda qui habitaient dans son corps slimesque. Et toutes les quatre allaient voyager dans le manoir !

Une fois hors de la chambre, Mélissandre s’arrêta. Naturellement, elle puisa dans la magie rose. Elle le fit alors que ses pénis continuaient à fourrer les chattes ruisselantes de désir. Ce qu’elle cherchait ? De fortes ondes sexuelles. Elles cherchaient d’autres femelles. Si possible, différentes des trois qu’elle possédait déjà. Elle voulait multiplier les expériences pour grandir encore plus rapidement.

*Donne-moi accès à tes pensées, vampire. *

Le sexe, au lieu de la faire tomber dans les limbes comme sa Maman Lissandre, lui donnait plus de lucidité. Alors elle s’immisça dans le cerveau de Mélinda. Comme elle le lui avait appris. Elle cherchait les plans du manoir. Elle cherchait la liste des esclaves. En résumé : elle recherchait le meilleur endroit pour développer son propre harem.

La situation devenait atypique, incongrue. Mélinda sentait une forte magie rose émaner de chez Mélissandre. Toutefois, ceux qui pensaient la magie rose indolore se trompaient lourdement. La magie rose était au contraire l’une des magies les plus instables qui existe, une magie qui était à la fois bonne et mauvaise. Elle pouvait vous exalter autant que vous corrompre, ce qui, selon certains mages, en faisait une discipline tout à fait particulière. Des Archimages pouvaient s’effondrer face à elle, et, réciproquement, des novices comme Mélinda pouvaient la maîtriser aussi bien que des érudits expérimentés. Mélissandre devait instinctivement sentir en elle la Prêtresse de Luxure qu’elle était. Mélinda était affiliée au culte de Lust, alors il semblait normal que, instinctivement, le symbiote de luxure se rapproche d’elle. Elle avait déjà vu des Slimes et des symbiotes à Lusst’ghaa. Tous les fantasmes avaient cour là-bas, et certains s’amusaient à concevoir des costumes en peau humaine synthétique, des skinsuits qui changeaient votre apparence, votre forme, votre voix… Mélissandre avait un potentiel certain, mais elle était inexpérimentée. Lissandre était une romancière talentueuse, mais elle n’avait jamais eu affaire à la magie. Elle se laissait porter par elle, ce qui fit que, quand Mélissandre les « avala », Mélinda était la seule à garder un substrat de conscience.

Sortant de la pièce, Mélissandre se déplaça. Elle s’était liée à Mélinda, enfonçant ses tentacules en elle. Dans sa bouche, elle pouvait sentir le gros tentacule phallique se subtiliser, filant dans son cerveau. Pourquoi est-ce que l’anémie sanguine rendait un vampire fou ? Parce que le sang permettait de revigorer les neurones. Quand on pensait à la vie éternelle, on oubliait toujours que, parmi toutes les cellules du corps humain, les neurones étaient celles qui se reconstituaient le moins. Sans les neurones, l’intelligence diminuait, régressait, jusqu’à revenir à un état semi-sauvage. Mélinda pouvait sentir Mélissandre s’infiltrer dans son cerveau, déployant des tentacules microscopiques. Elle gémit lentement en sentant ce contact, mais ce lien était à double détente. Si Mélissandre s’unissait à Mélinda, Mélinda s’unissait aussi à Mélissandre.

*Tu es gourmande, hein ? Très bien… Tu es un enfant affamé, ma chérie…*

Sa place était-elle auprès d’une simple humaine ? C’était un point à creuser. Mélinda l’orienta en tout cas vers une chambre bien spécifique, tout en remodelant la forme de Mélissandre.

*Comme ça, tu vas faire peur…*

Tandis qu’elle parlait, les tentacules la pénétraient. Le corps de Mélissandre évolua. L’inmon de Mélinda s’activait, et elle s’amusa à dissocier Mélissandre, à séparer chaque corps de Mélissandre. Lissandre avait donc sa Mélissandre, Mélinda sa Mélissandre, et Shii sa Mélissandre, chaque Mélissandre formant comme autant de clones du même corps. Il fallait l’arrogance d’une jeune Mélissandre pour croire qu’elle pouvait sans difficulté dominer une vampire qui connaissait les arcanes de la Luxure.

Mélissandre-Mélinda ouvrit ainsi une porte, et pénétra dans une élégante chambre, où la première fille de Mélinda, Akira, était en train de s’amuser. Ayant généré un clone d’elle-même, elle s’amusait avec un homme, le masturbant avec un clone, et l’embrassant avec l’autre. Akira se retourna en voyant les clones slimesques violets entrer, et fronça les sourcils.

« Mère ? À quoi jouez-vous encore ?! »

Pendant un bref instant, Mélissandre réalisa ce que Mélinda lui avait fait. Changer sa forme ? Non, la scinder. Il n’y avait plus le moindre lien entre la Mélissandre qui avait capturé Lissandre, la Mélissandre qui détenait Shii et la Mélissandre qui cohabitait avec la vampire. Zéro lien donc… trois Mélissandre ? Trois entités distinctes. Trois créatures qui, à partir de maintenant, allait forger son unique expérience et donc forger une personnalité différente des deux autres.

C’était aussi un excellent moyen pour multiplier par trois les ennuis. Mais seule Mélinda Warren pourrait s’en blâmer plus tard, non ?

Le bref instant passa quand Akira s’adressa à elles deux. Mélissandre-Mélinda connaissait le prénom grâce aux filaments attachés dans la mémoire de la vampire.

« Ta mère n’est pas aux commandes. » C’est ce qu’aurait aimé dire Mélissandre-M si elle avait pris le temps d’essayer de faire fonctionner les cordes vocales de la vampire grâce à sa capacité slimesque. Mais elle n’avait pas envie de prendre ce temps. Mélinda lui avait dit qu’elle devait baiser pour évoluer. La même Mélinda l’avait conduite dans la chambre de sa fille. Et, étant une slime, à aucun moment elle pensa que c’était tabou et interdit d’avoir des rapports sexuels entre mère et fille. Mélinda était une slime, pas une humaine.

De nouveaux tentacules du corps de Mélissandre-M vinrent capturer l’homme inconnu. La dissociation était encore fraîche, les trois Mélissandre eurent la même idée au même moment. Ce qui résultat que Mélissandre-L créa de nouvelles tentacules pour s’attacher aux poignets et aux chevilles de l’Akira originale. Mélissandre-S fit de même avec le clone d’Akira. Et Mélissandre-M attacha l’homme. A ce moment, un tas de chairs vivant équipé d’un sexe organique et turgescent.

*Baiser. Il me faut baiser pour évoluer. Nous allons donc baiser ensemble, vampire. *

Mélissandre-M libéra Mélinda d’un tentacule. Elle sonda ses pensées pour savoir si elle préférait être empalé par la chatte ou par le cul. Et sans plus attendre, elle unit l’homme à la vampire. Brutalement. D’un coup sec. La slime étant un lubrifiant naturel et très efficace.

*Trois créatures distinctes. Et pourtant, tous les trois ne faisons plus qu’une seule entité liée par le sexe. *

Et c’était la même chose avec Mélissandre-L et Mélissandre-S. Il y avait en tout neuf personnes dans cette chambre. Mais la slime avait fait des paquets de trois. Il y avait donc trois scènes de sexe en parallèle. Pour le moment. Les trois Mélissandre pourraient se réunir pour former une nouvelle forme d’orgie.

Excepté… que chacune allait vouloir son propre contrôle à partir de maintenant ? Aller dans d’autres pièces du Manoir ? Et… Non. Mélissandre-L et Mélissandre-S voulaient d’abord faire une chose. S’infiltrer dans le cerveau d’Akira. Découvrir comment elle faisait pour se cloner. Oui, si elle pouvait cloner la fille Warren encore et encore… Oui… Domination… Conquête… Se répandre partout… Baiser avec tout le monde… Evoluer !

Mélinda était dans une situation assez atypique. Mélissandre la recouvrait, et, plus le temps passait, plus les deux se synchronisaient. Mélissandre souhaitait en savoir plus sur elle, et Mélinda, en retour, puisait dans sa magie rose. Elle modelait Mélissandre par la pensée, la visualisant, ce qui faisait que le corps de Mélissandre prenait une forme assez sensuelle, un corps magnifique et luisant, qui ne pouvait qu’exciter sensiblement Mélinda. Akira était elle assez surprise, mais, somme toute, elle était habituée à ce genre d’excentricités chez sa mère. Mélissandre se rapprocha de l’amant d’Akira, un homme d’âge mur, qui frémit en voyant la Slime. Mélinda sentit un tentacule se retirer de sa chatte, et un autre s’enfonça dans son cul. Song émissdement fut étouffé par le tentacule enfoncé dans sa bouche, et Mélissandre s’installa à califourchon sur l’homme, qui s’appelait Harry. Un simple homme, qu’Akira avait séduit avec ses pouvoirs, pour pouvoir ensuite lui faire l’amour.

« C’est… Qu’est-ce que c’est que cette chose ? »

Mélissandre s’empala sur Harry, qui soupira, puis Mélinda fit évoluer la figure de Mélissandre, la dotant de lèvres, de yeux, d’un nez, de joues. Elle avait les yeux fermés, et se concentrait, ce qui permit à Mélissandre-M d’embrasser l’homme. Quant à Mélissandre-L et Mélissandre-S, elles mirent les deux versions d’Akira à quatre pattes, et les pénétrèrent. Mélinda soupira en sentant le plaisir des deux clones, ainsi que les interrogations de Mélissandre. Ensemble, elles formaient un magnifique réseau, un délicieux cocon. Elle sentait la verge de Harry en lui, et elle déplaça la main gauche de Mélissandre-M. Yeux clos, elle voyait à travers les yeux de Mélissandre-M, et sa main prit des pointes griffues, caressant son visage. Harry soupira lentement, tandis que Mélissandre dansait sur lui, et serrait ses mains sur ses cheveux.

Harry alla s’attaquer à ses seins, venant les suçoter, les mordiller avec passion. Il frémit sur place, peinant à se retenir, tout en sentant le slime qu’il suçait, l’avalant goulûment.

*Je sens ton besoin d’évoluer, Mélissandre… La magie rose… Tu en es l’expression même, sauvage, belle, forte, désirable… Je comprends pourquoi tu te rattaches à Lissandre… Mais tu dois contrôler ta soif, ou c’est elle qui te dominera. Si tu veux avoir forme humaine comme Mélona, il faut maîtriser ton désir comme elle le fait…*

Ce qui était sans doute plus facile à dire qu’à faire…

Mélissandre ne comprenait pas comment la vampire parvenait à contrôle son corps slimesque. Est-ce qu’elle devait s’en inquiéter ? Est-ce qu’elle avait le droit de faire ça ? Elle avait des doutes. Maman Lissandre aurait surement eu un avis sur cette question. Mais elle n’était pas disponible. Mélissandre leva la tête comme si elle pouvait effectivement voir le septième ciel de l’expression.

*Je dois me débrouiller toute seule. Oui, je dois faire mes propres choix. En espérant que Maman Lissandre en sera contente après. *

Alors elle décida de faire confiance à Mélinda. Elle lui avait dit qu’il fallait qu’elle « maîtrise son désir ». Il fallait qu’elle comprenne ce que ça voulait dire. Et elle savait que ce serait difficile. Elle se nourrissait de sexe. Elle devenait plus forte quand elle et Maman Lissandre faisait l’amour à quelqu’un. Alors maîtriser ? Ca ressemblait à faire de la prison. Ou à être assise dans le canapé en train de regarder un film porno sur l’écran géant sans pouvoir se toucher. Mélissandre commençait à douter du conseil de la vampire…

Mélissandre fit disparaître toutes les verges qu’elle avait créer. Et puis elle continua en retirant tous les tentacules de tous les orifices. Pour se maîtriser, il ne fallait plus baiser. Oui, elle avait cette image désagréable de ces hommes maîtrisés dans des cages de chasteté. Un outil de torture débile et inutile selon elle ! Mais elle voulait faire confiance à Mélinda. Et c’était ce qui lui paraissait logique. Elle avait aussi pensé à se mettre des menottes et des chaînes mais ne comprenait pas bien en quoi ça la ralentirait en terme de pénétration. Et donc de sexe.

Mais elle le fit quand même. Ses trois produisirent des chaînes de slime rose. Mais comme elle ne savait pas en quoi faire, les chaînes semblaient être des fantômes. Elles lévitaient dans les airs. Elles serpentaient en attendant de savoir quoi faire de leur nouvelle existence. Et parce que ça l’agaçait, et parce qu’elle aurait à tout prix voulu l’avis de Maman Lissandre, elle décida d’utiliser une partie de ses nouvelles chaînes comme bijoux. De grosse chaînes autour de ces cous, de ces tailles, de ces chevilles. Maman Lissandre aimait bien les bijoux. Donc elle allait copier elle aussi.

Une sorte de lien fusionnel était en train de se créer. Quelque chose de spécial, d’inattendu, et qui était en soi assez inexplicable. Mélinda le sentait en elle, dans ses pensées. Son corps était relié à celui de Mélissandre, alors leurs esprits l’étaient aussi. Ce lien symbiotique ne fonctionnait pas à sens unique, et sentir les pensées et les désirs de Melinda ne manqua pas de surprendre la Slime. Ses tentacules se rompirent, et elle généra des chaînes roses, des excroissances de son propre corps qui s’enroulèrent autour des trois cous qui lui étaient offerts.

Avec cette romancière qui était venue la voir de manière impromptue, la vampire ne s’était pas attendue à être comme ça. Délicieusement piégée dans le corps de la Slime, elle pouvait sentir que Shii et Lissandre étaient comme assommées. Sans son expérience sexuelle acquise de plusieurs siècles. Mélinda aurait sans aucun doute, elle aussi, succombé à cette douce passion. Elle sentait les tentacules remuer dans tout son corps, s’enfonçant dans sa chatte, dans sa bouche, et dans son fondement. Sentir ce gros tentacule remuer dans son cul était très spécial, mais très agréable. Si elle n’avait pas sa nature de vampire, elle aurait sombré dans une sorte d’euphorie orgasmique, comme Shii, ou comme Lissandre.

*Fais-moi confiance, Mélissandre…*

Mélinda s’empara à nouveau du corps de Mélissandre, et déploya de nouveau sa verge, tout en modélisant davantage son corps. Des seins émergèrent, une magnifique poitrine. Elle lui donnait de plus en plus une forme qui lui ressemblait. Le même constat s’opérait sur les deux autres clones, qui prenaient également des formes plus humaines ressemblant à Shii et à Lissandre.

Les deux Akira et Harry se retrouvèrent ainsi attachés, cloués sur le lit.

*Retourne te nourrir, Mélissandre… Les vampires se nourrissent d’eau et de sang, toi, tu te nourris de sexe…*

Chacun sa dose, chacun sa soif ! Les deux Akira durent à nouveau accueillir les verges des deux clones de Mélissandre en elles, tandis que la Mélissandre abritant Mélinda s’assit entre les deux. Harry était en effet couché entre les Akira, et se tortilla en gémissant quand Mélissandre s’empala sur lui, rétractant sa verge à cette occasion.

Les mains de Mélissandre caressèrent le torse de l’homme, et ses doigts devinrent plus griffus. Elle s’amusa à jouer avec son torse musclé.

*J’aime tant être en toi, Mélissandre… Je comprends pourquoi Lissandre tient tant à toi, je le ressens…*

*Oui, Maman Lissandre est géniale ! *

Mais est-ce qu’elle allait lui suffire maintenant ? Elle avait pris tant d’influence qu’elle avait pris le dessus sur Maman Lissandre. Elle avait pris le dessus sur Shii. Et elle communiquait d’une façon nouvelle et excitante avec la vampire. Qui lui créait des corps ! Elle avait trois corps distincts.

Mélissandre se fichait totalement du nom du type qu’elle baisait. Il n’était rien. Un simple homme dont son unique fonction était d’avoir un pénis en érection. La seule donnée qui importait était son endurance. S’il flanchait, elle le jetterait sans remords.

*Je veux plus de corps. Je veux… *

Etait-ce étrange comme idée ? Oui, peut-être. Mais Mélissandre se demanda si elle ne voulait pas prendre d’assaut le manoir. Etre dans chaque pièce. Conquérir chacune de ses esclaves. Car ce qui appartenait à Mélinda lui appartenait. Elle pensait ainsi à cause du lien qu’elle avait elle-même créer à envahir les pensées et souvenirs de la vampire.

*Je veux ton manoir. Si j’ai pu naître grâce à la combinaison inerte de Maman, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas faire vivre ton manoir. Oui, je crois que c’est une bonne idée. *

Sans s’arrêter de baiser, Mélissandre commença à créer de nouveaux tentacules. Il y en a qui tenta de se fondre dans le parquet. Un autre dans le mur. Un autre dans un grand miroir pervers. Encore un autre en passant dans le plafond et découvrant le réseau électrique dissimulé. Mélissandre avait faim d’expansion et de sexe. Elle devait devenir plus grande pour évoluer.

Devenir… une slime-manoir-vampire ?... OUI ! Enfin, peut-être. Ca allait dépendre. De la réussite de son entreprise. Des réactions de Mélinda. Et aussi de ce que ça allait impliquer pour Maman Lissandre. Car, il était hors de question de réussir à faire un avec le manoir si ça signifiait se séparer de la douce peau de Maman Lissandre et de ses pensées perverses. Sans compter les opportunités incroyables qui lui permettaient de voyager dans des endroits improbables pour rencontrer tout un tas de gens intéressants.

Mélinda était provocatrice, elle aimait le risque, mais elle n’était pas idiote, ou inconsciente. Elle connaissait le pouvoir infini des Slimes, elle savait qu’ils descendaient des ancestraux shoggoths, et que certains d’entre eux étaient si puissants qu’ils pouvaient façonner des villes entières, des sociétés entières en se dupliquant, et en formant autant de clones d’eux-mêmes. Mélinda était au cœur de ce réseau, et elle sentait Mélissandre s’emballer, déployant ses tentacules en cherchant à s’emparer du manoir, à devenir LE manoir ! Cela pouvait sembler complètement fou. La Slime ne pouvait pas fusionner avec la matière, elle pouvait en revanche tout recouvrir si elle le désirait, et s’étendre encore… Du carburant, elle en aurait à foison avec les personnes qu’elle absorberait. Toutefois, Mélinda pouvait sentir chez Mélissandre son désir sincère de rester unie à sa mère, de rester proche de Lissandre.

*Je croyais que tu voulais un corps, Mélissandre… Que tu voulais me ressembler, que tu voulais mordre comme une vampire… Plus tu t’étireras, et moins tu en seras capable.*

Il aurait été vain à ce stade de s’opposer frontalement à elle, Mélissandre était, comme bien des Slimes, une personne avec une mentalité très enfantine. Et elle avait associé Lissandre à l’identité maternelle. Mélinda devait se raccrocher à ça, reprendre les rênes avant que tout ne dégénère. Mine de rien, elle voulait encore coucher avec Lissandre, elle !

*Plus tu crées de clones, et plus tu augmentes ta matière… Il faut que tu en fabriques assez pour les fusionner, et tu auras assez de matière pour avoir un corps… Un corps comme Mélona, c’est comme ça qu’elle fait… C’est pour ça qu’elle ne produit pas beaucoup de clones ou d’extensions d’elle-même, car cela diminuerait son énergie…*

Allait-elle réussir à la convaincre ? C’était en tout cas son objectif !

*Je pourrais t’aider, façonner ton corps comme de la pâte à modeler, faire de toi une magnifique fille… Une fille que tu pourrais façonner comme ton clone, tandis que tu resterais auprès de ta Maman, lovée à elle… Si tu poursuis dans ta voie, tu t’éloigneras davantage de ta Maman…*

Ca l’agaçait. Pourquoi ce n’était jamais simple ? Ce n’était pas juste ! Mélissandre n’avait même pas besoin de l’exprimer avec des mots pour que Mélinda comprenne tout ça.

*Je ne veux pas quitter Maman Lissandre… *

L’admettre signifiait déjà pour Mélinda qu’elle avait gagné. Mais Mélissandre ne réalisait pas qu’elle perdait une bataille. Elle essayait seulement de trouver la bonne réponse parmi les brumes que l’acte sexuel procurait.

*Mélissandre voudrait bien un corps pour faire des choses. Mais Mélissandre aime bien aussi être collée tout contre le corps chaleureux de Maman Lissandre. De partager ses pensées coquines. Même les petits bisous innocents avec Maman Fönn. *

Se pouvait-il que l’amour simple entre deux femmes était plus puissant, du moins aussi puissant que le goût du sexe pour la slime qui devait en consommer rien que pour survivre ? Très possible, oui. Le cordon ombilical n’était pas coupé. Et ce n’était pas aujourd’hui que Mélissandre prendrait son indépendance. Même conquérir le monde de la maman de Mélona ne lui avait pas donné le goût d’une telle liberté.

*Ok. Mélissandre veut bien arrêter de se propager. Mélissandre te fait confiance, vampire Mélinda. *

Etait-ce dû à sa conquête qu’elle avait perdu en raison ? Car la slime parlait d’elle à la troisième personne. Actuellement, elle partageait beaucoup de points commun avec sa petite sœur Marmelade. Qui elle, était très enfantine. Bien que dissimulant aussi un titan de monstre terrifiant en elle…

*Mélissandre ne veut pas te ressembler. Juste tes dents. Mélissandre voudrait aussi ressembler à Maman Lissandre. Mais en différente. Mais Mélissandre ne sait pas quoi exactement. C’est difficile d’imaginer un visage. Tous se ressemblent. Et pourtant tous sont uniques. Même Mélissandre réussit à différencier les humaines. Alors… *

Toute la matière revint en un seul endroit. Shii et Lissandre furent libérées, bien qu’un lien tenu de matière reliait encore la combinaison au corps de la slime qui se tenait à côté de la vampire. Car elle aussi avait été libérée. Bien que les liens slimesques soient toujours connectés au cerveau de Mélinda. C’était facile de parler comme ça.

*Mélinda doit faire voir des filles à Mélissandre. Pour que Mélissandre se créer un corps et un visage. Alors Mélinda pourra faire l’amour à Maman Lissandre comme elle l’a pensé dans sa tête. Mélissandre aidera même. *

Elles discutaient toutes les deux… Pensée par pensée. Mélinda reprenait la main, et Mélissandre lui expliqua qu’elle voulait un visage, mais qu’elle ne savait pas comment faire. Fort heureusement, la vampire, elle, savait.

*Tu dois me faire confiance, Mélissandre… Amasse tous tes clones, sauf celui dans lequel je suis… Synchronise-toi à mon cerveau, à mes pensées, et laisse-moi te guider. J’ai une idée de ce à quoi tu pourrais ressembler, et je pense que ça te plaira… Tu pourras toujours rester lovée avec ta Maman, mais tu auras aussi ton propre corps.*

En temps normal, cette discussion surréaliste n’aurait eu aucun sens. Mais, avec une Slime, il fallait savoir comment réagir. Mélinda était dans un état second. Mélissandre s’enfonça dans son cerveau, remontant par l’intérieur de son corps. Des microtentacules s’enfoncèrent dans son cerveau, s’enroulant autour de ses neurones. Cela pouvait paraître effrayant, mais Mélinda était surtout dans un état de synergie profond avec Mélissandre. Ses pensées ne faisaient plus qu’un avec Mélissandre.

Elle plongea ses bras dans une épaisse masse ronde, et commença à façonner un corps. Autour d’elles, Akira et Lissandre reprenaient leurs esprits. Lissandre était étonnamment nue, ce qui était assez rare pour le noter. Mélinda prenait les rênes. Comme de la pâte à modeler, elle fabriquait un corps pour Mélissandre, son avatar de référence. Elle savait comment faire, et, petit à petit, la masse informe ressembla de plus en plus à un corps.

Finalement, après plusieurs minutes de modelage, le slime recouvrant Mélinda se divisa en deux. Mélinda retomba au sol, un peu sonnée, mais tenait dans le creux de sa main une sorte de petit bijou rose en forme de cœur. Elle se redressa lentement, et tendit à Lissandre le bijou. Quand elle le posa entre ses seins, le bijou s’illumina alors, et Lissandre put sentir la présence de Mélissandre, qui la recouvrit alors intégralement, l’habillant de sa traditionnelle combinaison.

« Voilà… Ça a été un peu sportif et mouvementé, mais Mélissandre a désormais un corps… »

Mélinda attrapa la main de Lissandre pour l’aider à se relever, et elle put voir, devant elle, Mélissandre l’Humaine s’éveiller. Elle portait une tenue rose en référence à Lissandre, et des cheveux blonds comme ceux de Lissandre. Elle était alors comme Mélona, avec un corps très humain… Et des dents pointues rétractables.

« Un corps qui comprend beaucoup de toi, Lissandre, et un peu de moi… Un peu comme si c’était notre fille », plaisanta-t-elle en résumant.

Il y avait désormais deux Mélissandre : la Mélissandre originelle, reliée à Lissandre, et la Mélissandre humaine, son clone. Deux facettes d’une même personne !

« Umm… Que… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? J’ai… »

Lissandre se releva à l’aide de Mélinda. Elle se sentait dévastée mais d’une bonne manière. Son esprit était comme sous le coup d’un tranquillisant mais l’activité reprenait de plus en plus vite pour revenir parmi le monde des vivants.

« Notre fille ? De quoi est-ce que tu… »

Il y avait une jeune femme magnifique juste devant elle. Cette dernière la regardait très intensément. Avec un grand sourire. Beaucoup de malice dans les yeux. Elle semblait autant se contenir de lui sauter dans les bras que de comprendre ce qui lui arrivait.

Alors la voix de Mélissandre lui parla dans sa tête, (comme d’habitude. Enfin, comme à l’habitude d’avant la rencontre avec Mélinda). Une voix qui lui disait qu’elle serait toujours avec Maman Lissandre et qu’elle serait aussi autonome comme si elle lui avait donné naissance de façon normale comme les femmes humaines.

« Mé… Mélissandre ? C’est… toi ? »

« OUIiiii !!! »

Et voilà que la Mélissandre avec un corps lui sauta dessus. Elle avait cette attitude enfantine de Mélona. (tellement de nom avec un M) Et c’était parfaitement normale. Au vu de son âge, Mélissandre était très jeune. Lissandre accusa le double coup. Autant celui de la découverte de Mélissandre avec son propre corps, que de ressentir son corps à elle se presser contre le sien.

« Tu es magnifique ! »

« Je sais. Et je sais aussi que tu penses que j’ai de gros seins agréables qui se pressent contre les tiens. Mais les tiens aussi sont incroyables, maman ! »

Evidemment que Mélissandre restait « connectée » à elle. Puis ce fut les larmes. Lissandre ne put y résister alors qu’elle sourit et qu’elle couvrait cette nouvelle bouille de bisous. Tous chastes. Bien que l’un deux se posa sur ses lèvres.

« Merci. Merci Mélinda ! C’est… c’est incroyable. Formidable. Depuis le temps qu’elle voulait un corps. Elle… Merci ! Comment je pourrais jamais te rembourser ce miracle ? Je… j’ai tellement hâte que Fönn te découvre avec cette bouille adorable, ma Mélissandre. Waouh, laisse moi te regarder encore. Même tes vêtements sont incroyables. Tu es plus belle que Maman Lissandre. Tu es la plus belle de toutes les femmes qui ont participé à te concevoir. »

(tu mériterais donc d’avoir ton propre compte, Mélissandre ? ^^)