The Multiversity

Shiro a vite pris goût à ce jeu de bonne sœur. Au début elle faisait juste semblant pour s’amuser mais maintenant elle veut en savoir un peu plus sur cette drôle d’église. Allongée sur le lit avec la vampire contre elle, elle l’écoute lui expliquer que toute forme de sexe est sacré pour Aphrodite tant qu’il s’agit d’une relation voulue et consentie. Donc les orgies peuvent être perçues comme une forme de messe.

« Très intéressant. Je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse rendre grâce à une divinité de la sorte. »

Pour Mélinda, Shiro ferait une magnifique prêtresse d’Aphrodite. Tandis qu’elle recommence doucement à la prendre, elle lui répète qu’elle a hâte de voir tout ce qu’elle va découvrir ce soir.

« Ton frère va déjà... hhhmmm... me faire découvrir... beaucoup de choses. »

Cependant il n’est pas la seule personne ou chose intéressante que Shiro peut découvrir ici.

« J’espère aussi pouvoir... aaahhh... dîner à nouveau avec une jolie neko sous la table... pour rassasier tous mes appétits. »

Les repas chez Mélinda sont toujours l’occasion de se remplir la panse et de prendre son pied en même temps. Et la qualité de la nourriture n’a rien à envier au talent des concubines sous la table.

« Et si j’ai l’occasion... pouvoir discuter avec une prêtresse d’Aphrodite... histoire d’en apprendre plus. »

Mais là c’est vraiment en option. Son but premier en venant était de passer la nuit avec Bran et pourquoi pas s’offrir un bon repas avec une gentille fille-chat sous la table. Le culte d’Aphrodite n’est que la cerise sur un gâteau qui s’annonce déjà délicieux.

Un léger sourire amusé éclaira les lèvres de Mélinda quand Shiro lui rappela qu’elle n’était pas contre profiter d’une neko à table, et en indiquant ensuite, entre deux soupirs et plusieurs coups de reins, qu’elle souhaitait rencontrer une prêtresse d’Aphrodire. Ce sourire se transforma même en gloussement, et Mélinda l’embrassa alors sur les lèvres.

« Cela tombe bien, haaa… J’en suis une, maintenant, hmmm… »

Ce n’était pas une information à prendre à la légère. Les Prêtresses d’Aphrodite étaient rares, et Mélinda avait dû suivre une formation.

« J’ai rejoint son royaume… Hmmm… Un plan dimensionnel à part, haaaa… J’y ai parachevé ma formation. Le temps… S’écoule différemment, là-bas. J’y ai passé cinq ans… »

Cela ne se voyait pas trop, puisqu’elle était une vampire. Mélinda l’embrassa encore, sentant le désir croître chez Shiro.

« Toi, tu ferais une magnifique novice, tu sais… Hmmm… Tu as des propensions naturelles dans ce domaine, haaaa… »

La vampire l’embrassa encore, amplifiant progressivement le rythme. Les fourneaux étaient en train de tourner, et elles arriveraient sûrement en retard. Toutefois, cela était habituel pour Mélinda, qui prenait souvent son temps à coucher avec ses esclaves, et venait ensuite en retard. Elle était la Maîtresse, et il fallait attendre qu’elle arrive pour commencer le repas. Alors, Mélinda ne s’en faisait pas trop pour ça, et elle avait bien trop envie de coucher avec Shiro pour la négliger. Elle continuait donc à la prendre, remuant encore dans sa chatte, la prenant jusqu’à la garde. Petit à petit, elle sentait le corps de Shiro devenir plus souple, elle sentait le désir monter chez elle. Mélinda avait titillé quelque chose chez elle, et la vampire l’embrassa encore, enfonçant sa langue dans sa bouche. La vampire gémit encore, remuant de plus en plus vite, se pressant sensuellement contre elle, contre ce corps moelleux et tendre.

Mélinda continuait donc son office, les minutes défilant dans de longs soupirs. La tenue de religieuse moulante de Shiro crissait sous les mouvements, et elles parlaient moins, faisant l’amour avec énergie. Un engouement qui se mit à croître. Mélinda la prenait en missionnaire, avec un plaisir indicible, intense. Ses joues rosissaient également, et elle l’embrassa à nouveau, fourrant sa langue dans sa bouche.

« Jouis, ma belle… Laisse ce plaisir t’envahir, tu es si belle quand tu jouis… »

Elle sourit encore, l’observant, curieuse de la voir jouir encore contre elle…

Si Shiro a des questions à poser à une prêtresse d’Aphrodite, elle peut les poser à Mélinda. En effet elle a suivi la formation des prêtresses sur un autre plan dimensionnel, une formation qui a duré 5 ans. Et elle est sûre que son invitée ferait une merveilleuse novice.

« Si un jour j’envisage de faire carrière... je te fais signe. »

Shiro et Mélinda continuent de faire l’amour pendant de longues minutes. Elle sent la vampire s’enfoncer en elle jusqu’à la garde, elle sent sa langue danser dans sa bouche quand elle l’embrasse, et chaque contact entre leurs corps la fait frissonner de façon plus intense. Le temps défile au son des soupirs et des bruits humides. La tenue de religieuse moulante de l’infirmière crisse sous les mouvements, le lit tremble et les corps s’assouplissent, s’unissant dans un coït délicieux.

« Aaahhh... Mé... linda... Ooouuuiii ! »

Quand Shiro sent l’orgasme arriver, elle s’abandonne totalement au plaisir. Elle oublie tout ce qui l’entoure, même Mélinda, et ne se concentre que sur la jouissance qui explose en elle. Et en se concentrant vraiment bien, elle a l’impression de sentir une autre présence avec elles. Une présence bienveillante et chaleureuse, qui les observe de loin.

Qu’est-ce que...

Mais ce sentiment disparaît aussi vite qu’il est venu. Une fois l’orgasme passé Shiro ouvre les yeux et plonge son regard dans celui de Mélinda avant de venir l’embrasser. Un baiser moins fougueux mais plus langoureux, dans lequel elle savoure pleinement le contact de leurs lèvres.

« C’est toujours un bonheur... de coucher avec toi. »

Maintenant elles pouvaient aller dîner. Ou elles pouvaient rester dans cette chambre et continuer à baiser comme des folles.

Mélinda venait de copieusement faire l’amour avec Shiro, et elle sourit ensuite à cette dernière, l’embrassant une ultime fois.

« Le plaisir est… Entièrement réciproque, ma chérie. Tu devrais revenir plus souvent. »

De fait, la vampire n’était pas pressée de se relever. Elle aurait sans doute pu rester là, d’ailleurs, mais Mélinda finit par se relever, et se déshabilla.

« Nous sommes en retard… Je vais me changer. Reprends tes esprits. »

Ouvrant à nouveau sa penderie, Mélinda regarda à l’intérieur. Elle replia sa verge dans son corps, et, toute nue, sans aucune pudeur, étudia les différents cintres, jusqu’à attraper un cintre. Elle enfila ensuite une courte robe rouge en latex, moulante, très moulante. Elle demanda ensuite à Shiro de l’aider avec la fermeture, et frémit doucement en sentant les gros seins de Shiro caresser son dos. La fermeture remonta, glissant contre ses fesses, puis remonta jusqu’à sa nuque. Mélinda se retourna ensuite, et embrassa l’infirmière sur les lèvres. Ce soir, sa femme ne serait pas là. C’était sans doute mieux. Mélinda ne voulait pas que Shiro se sente jalouse… Elle le lui dirait, car Vanillia avait désormais le droit de coucher avec Shiro, mais, pour l’heure, Mélinda attrapa doucement sa main. Elle lui sourit encore. En soi, remplacer le vide dans le cœur de Shiro par elle ne dérangeait pas Mélinda. Elle avait une conception large de l’amour, et c’était encore plus vrai depuis qu’elle avait rejoint le culte de Lust.

La tenant par la main, Mélinda rejoignit donc la salle à manger. Comme on pouvait s’y attendre, la table de banquet était déjà pleine, et, quand Mélinda entra, ses esclaves cessèrent leurs discussions, et se levèrent tous. Elle leur fit signe de s’asseoir, et rejoignit son fauteuil, invitant Shiro à s’asseoir à côté d’elle. Il y eut évidemment des murmures, et Shiro put aussi se douter que c’était inhabituel, car, auparavant, il n’y avait qu’un seul siège. Le deuxième siège était celui de sa femme, mais Vanillia était très occupée à Mijak, et ne pouvait pas vernir aujourd’hui. Shiro s’installa donc, et put voir, sur sa gauche, le frère de Mélinda. Bran était là, toujours aussi beau, et Mélinda sourit, tandis que les servantes, en tenue de maid, apportaient les plats… Et que d’autres se trouvaient sous la table, se rapprochant de Shiro…

C’est sur cet orgasme que Mélinda conclut cette séance de plaisir. Et Shiro est d’accord, il est temps d’aller dîner. Pendant que la vampire se change elle reprend doucement ses esprits tout en remettant sa tenue de ville. Cet uniforme de nonne en latex lui plait bien mais elle ne se voit pas aller dîner dans cette tenue. Puis son hôte lui demande un coup de main pour remonter la fermeture éclair de la robe qu’elle compte porter pour le dîner : une robe en latex rouge très près du corps qui laisse deviner la moindre de ses courbes.

« Pas de problème. »

La fermeture part d’en bas pour monter, glissant contre ses fesses puis remontant jusqu’à sa nuque. Shiro ne se prive pas d’appuyer sa poitrine contre le dos de Mélinda pendant qu’elle l’aide. Après un autre baiser elles se mettent en marche pour la salle à manger où tout le monde les attend.

Quand Mélinda entre, toutes ses esclaves se lèvent pour la saluer. Même si elle sait que ce n’est pas pour elle, Shiro est quand même un peu flattée. La vampire lui a gardé une place à côté d’elle et à côté de son frère Bran. C’est l’occasion pour l’infirmière, qui n’a jamais vu cet homme qu’en coup de vent, de bien voir de quoi il a l’air. Et elle ne peut pas nier qu’il est beau.

J’espère seulement que ses performances sont à la hauteur des apparences.

Les maids commencent à apporter les plats tandis que d’autres passent sous la table. Shiro se lèche les babines aussi bien dans l’anticipation du repas que de la gâterie qu’on va lui donner. Dès qu’elle sent quelque chose s’agiter près de ses jambes elle regarde sous la table et découvre une maid neko à la peau bronzée dont l’uniforme laisse deviner une poitrine des plus généreuses, peut-être plus encore que celle de l’infirmière.

« Coucou toi. »

Elle caresse la tête de cette petite chatte qui ronronne de cette attention.

« Fais bien ton travail et je partagerai ma nourriture avec toi. Tu peux m’enlever ma culotte si c’est plus facile pour toi. »

Shiro attaque avec l’entrée tandis que la maid sous la table commence à la lécher.

L’ambiance au sein du manoir de Mélinda était parfois surréaliste. Quand la vampire s’approchait au souper, le rituel s’organisait, et voir toutes ces personnes se relever, ce côté cérémonial dans un endroit si propice à la débauche et au stupre, avait quelque chose de foncièrement surprenant. C’était toutefois ainsi que Mélinda fonctionnait. Elle imposait dans son manoir une discipline et une rigueur qui tranchaient avec l’ambiance sensuelle des lieux. C’était toutefois le seul moyen d’éviter que son manoir ne se transforme en un temple de la débauche, de la paresse, et de la saleté. Mélinda n’était pas là que pour offrir du stupre à ses résidents, elle devait aussi les éduquer. Shiro pouvait donc le constater, mais, à l’occasion de s’asseoir, Mélinda savait surtout ce qu’elle attendait. Car l’une des particularités des dîners chez Mélinda était qu’il fallait aussi satisfaire les personnes qui se trouvaient sous la table. Il s’agissait généralement de nekos, mais parfois aussi de simples humains. Ils avançaient à quatre pattes, et avaient pour objectif de lécher. Fellations et cunnilingus à profusion ! On pouvait remercier ces serveurs en leur offrant des pourboires consistant en des morceaux de nourriture, même s’ils étaient récompensés ensuite en fonction du nombre d’orgasmes qu’ils procuraient.

S’installant, Mélinda sentit rapidement le sang de Shiro s’enflammer quand elle perçut un souffle sur ses jambes. Le souffle prévenait d’une neko exotique dotée d’une poitrine assez impressionnante, Lyninda. Douce et heureuse, elle était l’une de ces nombreuses nekos sauvages que les esclavagistes mijakiens capturaient dans les îles. Lyninda était en l’occurrence assez joviale, et avait appris chez Mélinda tout ce qu’une neko comme elle avait besoin de savoir.

« Je sens ton sang qui s’emballe, ma chère Shiro… Tu attendais cela, hein ? » glissa Mélinda avec un sourire malicieux sur les lèvres.

Les yeux de la vampire pétillaient de malice, et Lyninda soupira doucement en reniflant la culotte de Shiro.

« Nyaaaww… Bonjour, Madame ♥ ! »

Lyninda se rapprocha, et Shiro, en écartant les jambes, put la voir sans problème se glisser contre sa minijupe.

« Lyninda est une bonne servante, elle va faire plaisir à Madame Shiro ! »

La neko remuait joyeusement de la queue, et lécha la culotte. Toutefois, cette culotte était un peu trop basique à ses yeux, alors elle tira dessus avec ses dents, et la fit glisser. Elle tira encore.

« Lyninda collectionne les petites culottes, elle aime ça… Il faudra marchander, si tu souhaites la récupérer. »

De fait, Lyninda la retira complètement, puis reposa sa tête dans la zone sensible, et commença à lécher intimement. Entre-temps, des servantes en tenue de maid apportaient sur des chariots en argent les repas, dans de beaux plateaux en argent. On déposa ainsi devant Shiro l’entrée, avec une bannette de petits pains chauds. Des boulettes de makis étaient servis avec des crevettes finement épluchées, et des bols de sauce. Mélinda commença à croquer dedans, tandis que Bran, observant Shiro, se racla la gorge.

« Alors, Shiro, dis-moi… Est-ce que tu te plais ici ? »

Il était assis à côté d’elle, et bien décidé à entamer la conversation, à crever l’abcès…

Shiro s’emballe avant même d’être assise. Mélinda sent qu’elle est dans l’anticipation de ce qui va arriver et elle a bien raison. Ce n’est pas la première fois qu’elle fait un repas tout en se faisant lécher sous la table, mais dans ce manoir tout est d’un autre niveau. La nourriture comme les filles sous la table sont d’une qualité bien supérieure, c’est ce qui fait des repas chez Mélinda une extase des sens. Et c’est aussi pour ça que Shiro est si impatiente.

Pour ce repas elle a droit à une neko exotique dotée d’une poitrine assez impressionnante nommée Lyninda. Elle semble très enthousiaste à l’idée d’accomplir sa tâche et elle retire la culotte de l’infirmière avec ses dents. D’après Mélinda, Lyninda aime collectionner les petites culottes et il faudra marchander avec elle si elle souhaite la récupérer.

« C’est vrai ? »

Ca attendra. Pour l’instant Shiro veut juste profiter de son repas et de son cunni. Des servantes en tenue de maid apportent l’entrée, des boulettes de makis avec des crevettes épluchées accompagnées de sauces et de petits pains chauds. L’infirmière sait qu’elle va se régaler mais la tenue des maids la fait tout autant saliver. Excitée par la neko qui la lèche sous la table, elle répond à une impulsion et vient palper les fesses de la servante qui lui amène son plat. Elle n’insiste pas pour ne pas gêner le service mais la servante n’a pas l’air de se plaindre de ce geste.

Shiro commencer à manger ses makis quand Bran décide de lancer une conversation. Il lui demande si elle se plait au manoir.

« Oh oui, tout à fait. Il n’y a pas meilleur endroit que celui-ci... hhhmmm... pour passer du bon temps... et s’ouvrir à l’inconnu. C’est simple, dès que je dois penser à un endroit où je me sens bien... aaahhh... c’est à ici que je pense en premier. »

Difficile pour l’infirmière de parler tout en mangeant et en se faisant brouter le minou. Pourtant Bran doit aussi avoir une fille sous la table pour le sucer et il semble totalement impassible.

« Et toi Bran... qu’est-ce que tu fais ici pour t’occuper ? Ca t’arrive de sortir du manoir pour aller faire des activités dehors ? »

Très vite, les léchouilles de Lyninda font jouir Shiro alors qu’elle n’a même pas fini son entrée. Impressionnée par le talent de cette petite neko, l’infirmière lui fait passer une boulette de maki et un petit pain chaud sous la table.

« Dis Lyninda, Mélinda m’a dit que tu aimais collectionner les petites culottes ? »

La neko répond en opinant du chef et montre la culotte de l’infirmière qu’elle garde avec elle.

« Tu sais quoi ? Moi aussi j’aime ça.
Quand on aura fini de manger, tu voudras bien m’emmener voir ta collection ? »

Même malgré la rigueur dont Mélinda faisait preuve pour instaurer la discipline, ici, au sein du manoir, les relations sexuelles étaient libres. Shiro n’était pas la seule à palper le corps des servantes. Les garçons et les filles de Mélinda en profitaient volontiers, et chacune des servantes disposait de plugs anaux que certains n’hésitèrent pas à manipuler, tirant dessus. D’autres avaient récupéré les télécommandes, et s’amusaient à activer les fonctions vibrantes des plugs, dans l’espoir pernicieux d’amener une servante à renverser l’un des produits, ce qui équivalait à une punition dans les caves et donjons du manoir. Shiro palpa donc une fesse, et Mélinda exigea un baiser de sa servante. Celle-ci, qui semblait bien connaître sa Maîtresse, attrapa la queue d’une crevette épluchée, et la fourra ainsi dans la bouche de sa Maîtresse, tout en l’embrassant. Elle gémit en sentant la main de sa Maîtresse palper son cul, caressant et griffant sa peau. Mélinda avait couché avec toutes les personnes qui étaient ici. Toutes, sans exception. Elle en avait même dépucelé une bonne partie. Et, tout ce qu’ils souhaitaient, c’était avoir la chance d’être de nouveau dans le lit de leur Maîtresse, de pouvoir l’embrasser, la palper… La servante était donc honorée, et profita longtemps de ce baiser. Mélinda rompit le contact, et sourit. Elle caressa la culotte de la jeune femme, et lécha ses doigts humidifiés.

« Petite coquine…
-  Oh, Maîtresse… Est-ce que vous pourrez me baiser cette nuit ?
-  Ma pauvre, ta Maîtresse te manque tant ?
-  Han, Maîtresse…
-  Ne t’inquiète pas, ma chère, je viendrais te baiser bientôt… Comme la délicieuse petite traînée que tu es ♥ ! »

La servante rougit, et s’éloigne, nerveuse, tremblotant nerveusement. Shiro avait de son côté commencé à discuter avec Bran qui lui sourit. Lui-même laissa une femme ouvrir sa braguette, et malaxer sa queue. Celle qui s’attaquait à son sexe était une jeune lycéenne, Saori, qui masturbait cette belle queue avec ses doigts gantés, et venait embrasser cette verge. Elle sentit les jambes de Bran s’écarter, et une main ferme venir lui caresser les cheveux, avant de lui apporter un bout de pain qu’elle avala en soupirant.

« Cela m’arrive, oui… Pour le reste, j’assiste essentiellement ma petite-sœur. Le grand-frère qui veille sur sa petite-sœur… Je l’assiste dans tout ce qu’elle me demande de faire.
-  Il passe l’essentiel de son temps à coucher avec le personnel, et aussi à s’entraîner.
-  Tu sais, Shiro, tu pourrais séjourner ici autant que tu voudrais… Ma sœur adorerait que tu restes là à plein temps. »

Cette idée allait sans doute s’instiller dans la tête de Shiro. Elle se reporta ensuite sur Lyninda, qui frottait ses lourds seins contre le corps de l’infirmière, et, quand Shiro lui demanda à voir sa collection par la suite, les yeux de Lyninda s’illuminèrent.

« Lyninda serait ravie, Madame Shiro ! Mais Lyninda n’a pas une grande collection, elle doit souvent donner les culottes pour les nettoyer, kyuu… ! »

Pour autant, Lyninda se débrouillait pour en piquer, généralement quand elle faisait le ménage. Elle reniflait les bonnes culottes, et elle les embarquait, jusqu’à ce que sa Maîtresse lui ordonne de les mettre dans la lessive. Partager sa collection ne dérangeait toutefois nullement Lyninda, qui continua à lécher l’intimité de Shiro, la trouvant très agréable et savoureuse.

Apparemment, Bran ne sort pas beaucoup du manoir. Et quand il y est, il passe l’essentiel de son temps à aider sa sœur dans ses affaires courantes, à s’entraîner pour conserver sa forme physique et à coucher avec le personnel.

« Ouah... tu dois être devenu très doué à force. »

Pas de doute, Shiro a choisi le bon candidat. Et ce dernier espère qu’elle viendra s’installer ici à plein temps bientôt.

« Je n’en suis pas encore là. Mais qui sait de quoi est fait demain... »

Quant à Lyninda, elle semble ravie à l’idée de montrer sa collection de culottes à Shiro mais précise qu’elle n’en a pas beaucoup car elle doit souvent les rendre pour qu’elles soient nettoyées.

« C’est pas grave, je serai contente de voir ce que tu as réussi à accumuler. »

L’infirmière comprend bien le plaisir que l’on peut prendre à amasser ces petites pièces de tissu en contact direct avec l’intimité des demoiselles. Peu importe qu’on en ait 10 ou 100, le simple fait d’en posséder assez pour parler de « collection » suffit à se faire plaisir.

Une fois l’entrée terminée on passe au plat de résistance. Shiro continue à se faire lécher l’entrejambe par Lyninda, qui s’amuse aussi à frotter ses seins contre ses jambes. Ce genre de repas fait partie des choses qui pourraient pousser l’infirmière à s’installer au manoir définitivement. Il y a aussi l’omniprésence de belles filles qui ne manquent jamais une occasion de s’envoyer en l’air, les conditions de vie très agréables... Rien que le fait de pouvoir côtoyer Mélinda au quotidien est un bon argument. Et si ça se passe bien avec Bran, elle pourra le côtoyer aussi.

Je me demande si Mélinda fait payer un loyer à ses filles ? Ou bien elles paient toutes en nature ?

Elle repense à leur discussion de plus tôt, l’envie de Mélinda de voir Shiro se prostituer avec d’autres de ses filles. Est-ce que certaines le font pour pouvoir payer le droit de vivre ici ? La vampire ne semble pas être le genre de personne à tolérer de telles choses, mais d’où vient tout son argent ?

« Hhhmmm... c’est bien Lyninda... »

Difficile de réfléchir correctement quand on vous lèche avec tant de passion.

Venant d’un manoir envahi par une telle débauche, on pouvait naturellement être surpris par la tournure de certaines discussions. Ainsi, tandis que Shiro se faisait lécher, les conversations étaient assez bénignes. L’ambiance sensuelle des lieux semblait être bien trop normale pour que quiconque s’en offusque. On parlait ainsi des examens, de la famille, des vacances, des derniers mangas lus…

« Vous avez lu le dernier chapitre de Berserk ? Franchement, je trouve que Griffith…
-  Hey ! Je ne l’ai pas encore lu, moi, donc, tu te la fermes ! »

Mélinda semblait assez détachée, prenant peu part à ce genre de choses. Certains n’hésitaient pas à l’invectiver directement.

« Maîtresse ? Il y a une sortie qui est prévue par le lycée, est-ce que vous y participerez ?
-  Maîtresse, est-ce que vous m’autorisez à amener mon petit-copain ici ce week-end ? »

La vampire regardait souvent Shiro, qui semblait assez surprise par tout ce qui se passait. Elle observait le décor, l’argenterie, les plats raffinés et finement cuisinés. Mélinda répondait du mieux qu’elle pouvait, même quand on lui demandait si elle avait vu tel ou tel film, lu tel manga, etc… Des conversations parfaitement anodines, tandis que, régulièrement, filles et garçons se faisaient sucer sous la table. Face au regard parfois perplexe de Shiro, Mélinda se tourna vers elle, sentant une langue se glisser contre ses cuisses. Elle appartenait à l’un des traps du manoir, Velvet, qui sentit les jambes de sa Maîtresse s’enrouler autour de sa nuque. Il couina doucement, avant de se retrouver la tête contre l’intimité de sa Maîtresse.

« Je lis ta perplexité, Shiro… Dis-moi donc ce qui te passe par la tête. Après tout, tu n’as pas passé énormément de temps au manoir… »

On servit entre-temps les plats de résistance. Il y avait de délicieux poulets qu’on servit sur plusieurs plateaux en argent, avec des frites faites maison. Simple et efficace. On ne servait pas à chaque fois de la grande gastronomie non plus ! Du rôti saignant accompagnait aussi le poulet, permettant de varier les goûts, avec des feuilles de salades. Shiro, de son côté, posa quelques-unes des questions qui lui traversaient la tête. Mélinda sourit doucement.

« Un loyer ? Non… Tout est gratuit pour mes petits protégés… Et, non seulement ils ne paient aucun loyer, mais ils disposent également de fonds communs pour acheter des choses. Il y a une salle de jeux abritant tout un tas de jeux vidéos et de consoles, ainsi qu’une bibliothèque remplie de mangas. Je fournis une partie des fonds, mais ils doivent aussi se cotiser. Je te parlais de prostitution, tu te souviens ? Alors… Hmmm… Ne va surtout pas te méprendre, il n’y a aucun caractère coercitif. Si j’initie la prostitution, c’est uniquement par plaisir récréatif. Cela peut te sembler bizarre, mais beaucoup de mes esclaves aiment l’idée de coucher avec des inconnus. Ils se font un peu d’argent comme ça, et le mettent dans le pot commun. Mais, et je te le redis, ils n’ont aucune obligation de m’amener de l’argent. »

D’où pouvait venir tout son argent, alors ? La question était légitime, et, là aussi, Mélinda avait la réponse :

« Ce manoir est avant tout un centre de formation. J’y initie les adolescents à devenir mes esclaves. C’est un investissement à long terme. La plupart prennent tellement goût au sexe qu’ils rejoignent mon harem à Terra, un harem de luxe qui constitue la majeure partie de ma fortune. J’ai acheté ce manoir, qui était à l’époque une ruine, en investissant cet argent. La monnaie terrane n’est officiellement pas reconnue sur Terre, mais il existe des centres de change officieux. Et puis, j’ai fondé un clan suite à mon mariage, et ce clan rapporte aussi beaucoup d’argent. Enfin, il y a aussi des revenus qui émanent tout de même de ce manoir. Tu vois, tous mes esclaves ne deviennent pas des prostitués, certains mènent même une vie parfaite sur Terra, et je n’ai pas à payer leurs services quand j’en ai besoin. J’ai aussi investi quelques capitaux sur Terre dans quelques activités qui rapportent un peu d’argent… Mais l’essentiel de ma fortune vient de Terra. Mes esclaves sont des esclaves de luxe, j’ai des clients qui se les arrachent pour qu’ils viennent faire le ménage dans leurs manoirs, qu’ils offrent leurs corps… »

Velvet léchait avec appétit, couinant doucement, et Mélinda soupira encore, puis planta sa fourchette dans une tranche de rôti, qu’elle fit passer sous la table. Elle desserra un peu sa prise, et laissa Velvet manger dedans, croquant avec appétit. La main de Bran caressa alors les cheveux de Shiro, et il se pencha vers elle.

« La vie du clan t’intéresse, Shiro ? Tu n’en as vu qu’une petite partie, tu sais…
-  Ceci étant dit, il est vrai que ce manoir me revient bien cher… Alors, je réfléchis à de nouveaux partenariats. J’envisage de me lancer un peu dans la pornographie, j’ai quelques pistes à creuser… »

Mélinda a vite remarqué que Shiro s’interroge sur le fonctionnement du manoir. C’est l’occasion d’avoir des réponses.

« J’aimerais juste comprendre... d’où vient tout cet argent ? »

La vampire lui explique que personne ici ne paie de loyer, tout l’argent va dans un fonds commun utilisé pour acheter des choses comme des jeux vidéos ou des mangas. La prostitution n’est qu’un loisir récréatif pratiqué par les serviteurs de Mélinda qui veulent s’y essayer parce qu’ils aiment l’idée de coucher avec des inconnus. L’argent qui sert à financer le manoir et ses frais d’entretien vient du harem de luxe de la vampire sur Terra ainsi que de son clan vampirique. Elle semble aussi réfléchir à de nouveaux partenariats comme se lancer dans la pornographie.

« Je suis sûre que tu aurais... hhhmmm... beaucoup de succès. »

Shiro donne un morceau de poulet à Lyninda sous la table et la conversation passe ensuite du côté de Bran, qui vient caresser ses cheveux en lui demandant si elle s’intéresse à la vie du clan.

« Eh bien... si je finis par m’installer ici, il faut bien que je comprenne comment les choses fonctionnent. »

On peut faire des dîners coquins et des orgies au nom d’une déesse pour passer le temps et s’amuser, mais aucun plaisir n’est gratuit. Il faut de l’argent pour garnir la table, pour remplacer les draps, pour le ménage... L’infirmière est rassurée de savoir que personne n’est forcé de travailler pour pouvoir vivre ici. A cet âge les jeunes doivent s’instruire, pas se tuer au travail.

« Je suppose qu’il faut au moins participer à l’entretien : le ménage, la lessive, ce genre de choses. »

Si elle ne paie rien, elle se sentirait mal de vivre ici sans au moins donner un coup de main pour que le manoir reste accueillant et plein de ce charme si particulier qui donne envie de s’envoyer en l’air dans le moindre de ses couloirs.

À bien y réfléchir, Mélinda n’avait pas vraiment eu l’occasion de parler avec Shiro de l’organisation interne du manoir, ainsi que du clan. Tout cela devait sembler bien mystérieux pour elle ! Une telle organisation, couplée à une telle luxure… Transparente, Mélinda n’avait tout simplement rien à cacher, et elle jouait donc carte sur table, disant à Shiro tout ce que celle-ci souhaitait savoir. Elle pouvait sentir l’excitation de l’intéressée. Le dîner se poursuivait joyeusement, et Lyninda continuait à lécher avidement l’intimité de Shiro. L’infirmière avait de plus en plus de mal à rester calme, se tortillant de droite à gauche. Ses cuisses se crispaient régulièrement, comme pour annoncer le bienheureux orgasme qui allait la traverser. Quand elle posa de nouvelles questions, Bran répondit alors :

« Et bien, chacun doit effectivement contribuer à l’entretien du manoir. Il y a les activités quotidiennes, oui, et, là-dessus, il y a toute une organisation interne. Chaque pensionnaire fait partie d’une équipe, et, par roulement, l’équipe chargée du nettoyage nettoie chaque chambre tous les matins.
-  Je me suis inspirée du soji. »

Spécialité japonaise typique, le soji était un système d’éducation civique par lequel les élèves des établissements scolaires nettoyaient eux-mêmes, après les cours, leurs écoles. Ils apprenaient ainsi la civilité, et à entretenir les lieux, à les garder propres. Cela faisait du Japon un pays ayant la réputation d’être le plus propre du monde.

« Il y a une hiérarchie interne, ici. Tu vois, il y a… Disons, les esclaves qui viennent d’arriver. Ils sont pris en main par des esclaves plus expérimentés, qui viennent généralement de Mijak, ou qui ont plusieurs années de rodage. Et, au sommet de la hiérarchie interne, tu trouves celles qui ont déjà porté des enfants… On les appelle les Mamans. Quand une Maman t’ordonne quelque chose, tu dois t’obéir, car une gentille fille doit toujours obéir à sa Maman, n’est-ce pas ? »

Le manoir était un lieu de débauche constant, mais avec une organisation qui semblait presque militaire. Le contraste était impressionnant, et il avait fallu des années à Mélinda pour que ce système fonctionne sur lui-même. Désormais, les esclaves formaient les autres esclaves, elle avait développé son activité comme ça.

« Enfin, ça, c’est pour la totalité du clan, y compris le harem. Ici, le manoir est certes dirigé par ma sœur et Maîtresse, mais le fonctionnement a été délégué à des esclaves… Vois ça comme un genre de conseil. C’est ce conseil qui gère les plannings, la répartition des chambres, la gestion du budget, les achats de vêtements… Si tu souhaites rejoindre le manoir, c’est ce conseil qui t’attribuera une chambre.
-  Il y a un temps où je gérais tout ça moi-même, expliqua Mélinda. Mais, depuis que je suis la Matriarche d’un clan vampirique, je n’ai plus le temps. Ici, ce sont principalement les Nakano qui constituent ce ‘‘conseil’’. Je n’aime pas trop ce mot, ceci dit, ça sonne un peu trop sérieux.
-  Les Nakano sont cinq sœurs, des quintuplées. Elles considèrent autant Mélinda comme étant leur mère que leur Maîtresse. Comme elles sont cinq, on les appelle la Main de Mélinda. On dit conseil pour faire un peu sérieux, mais, dans les faits, ce sont surtout elles qui gèrent tout l’administratif. Le planning est établi tous les Dimanche pour la semaine à venir. »

Shiro devait retenir tout ça tandis que Lyninda continuait à la lécher avec un appétit dévorant.

« Pour en revenir à la prostitution… Je tenais à te dire que je me prostitue aussi moi-même… Mais mes tarifs sont très élevés. Alors, la pornographie… Tu sais, l’idée que mon corps soit l’objet de désirs de la part de milliers d’internautes m’excite assez. »

Aucune retenue chez Mélinda ! La pudeur était aussi un concept très éloigné pour elle. De quoi surprendre sans aucun doute Shiro, ou heurter ses convictions ? Elle avait dû croire que Mélinda forçait ses esclaves à se prostituer, mais, si elle-même s’adonnait à ce plaisir…

« Si tu nous rejoins, toi aussi, tu devras contribuer à ta manière. Alors, oui, tu pourras faire le ménage, mais, vu tes capacités d’infirmière, tu pourrais aussi devenir une infirmière locale. Tu sais, j’ai beau être stricte, il est fréquent que mes pensionnaires se blessent. Une infirmière nous serait très utile. »

Les occupants du manoir ne paient pas de loyer mais ils doivent contribuer à l’entretien du manoir. Mélinda s’est inspirée du soji, un système d’éducation civique par lequel les élèves des établissements scolaires nettoient eux-mêmes leurs écoles. Ca apprend la civilité et l’entretien des lieux de vie commune. La vampire explique aussi à Shiro la hiérarchie interne qu’elle a mise en place : les esclaves qui viennent d’arriver sont sous la responsabilité d’esclaves plus expérimentés, déjà présents depuis plusieurs années, et au sommet il y a les Mamans, les femmes qui ont déjà porté des enfants.

« C’est vrai que les gentilles filles doivent obéir à leur maman... mais parfois je préfère les vilaines filles. Elles offrent du challenge... et un autre genre de plaisir. »

La plupart des patientes de Shiro sont assez dociles, mais parfois elle tombe sur une demoiselle têtue. Et quand cette même demoiselle finit à genoux devant elle à lui lécher les pieds, le cul rouge comme une tomate après avoir été longuement fessée ou des petites larmes au coin des yeux après avoir été chatouillée sans répit, c’est un plaisir sans commune mesure.

La discussion continue sur la gestion interne des différentes propriétés, assurée par des conseils d’esclaves choisis par Mélinda. Ici ce sont les sœurs Nakano, cinq sœurs quintuplées qu’on surnomme la Main de Mélinda.

« Très solennel. Il faudra que je m’entretienne avec cette Main à l’occasion. »

Si Shiro veut vivre ici, c’est elles qui lui attribueront une chambre. Et elle devra contribuer aux tâches quotidiennes comme tout le monde, que ce soit en faisant le ménage ou en mettant à profit ses compétences d’infirmière.

« Je dois encore y réfléchir mais... hhhmmm... c’est très tentant. »

Difficile de réfléchir clairement quand on se fait lécher par une neko avec un tel appétit. Shiro sent la langue de Lyninda dévorer son entrejambe et elle se régale autant à ce niveau qu’avec son repas. Ce n’est pas très élaboré mais la qualité des ingrédients et des cuisiniers rend le tout bien meilleur. Et elle voit bien qu’elle n’est pas la seule à prendre son pied : partout autour de la table elle voit les esclaves de Mélinda couiner de plaisir, les joues rougies par l’excitation. C’est à la fois un repas et une orgie.

« Hhhmmm... Aahh ! »

Après un autre orgasme et une autre giclée de mouille qui vient éclabousser la neko, l’infirmière lui passe un morceau de poulet et quelques frites en récompense. Elle compte bien savourer son repas jusqu’au dessert, et ensuite profiter des divertissements du manoir avant de passer au divertissement principal : le frère de Mélinda.

Le reste du repas se déroula sans anicroche. Shiro pouvait constater que l’organisation du manoir était bien huilée. Mélinda lui fournit encore quelques explications supplémentaires. Ainsi, elle ne faisait pas appel à un traiteur tous les soirs, et les repas étaient préparés par ses pensionnaires, toujours selon une méthode de roulement. Cela pouvait expliquer la frugalité de certains plats qui étaient fournis. Mélinda tenait néanmoins à ce qu’il y ait un dîner collectif, car c’était l’occasion de réunir tous les occupants du manoir. Comme elle l’expliqua à Shiro, son principal problème ici était la jalousie et la rivalité existant entre les occupants. Tout le monde voulait s’accaparer l’attention de leur Maîtresse, et cela déclenchait parfois des crises. Il fallait savoir gérer ça. Shiro lui indiqua, non sans faire sourire Mélinda, qu’elle aimait bien aussi les « vilaines filles ». Autant dire qu’ici, au sein du manoir, la moralité était un concept assez éloigné de sa conception usuelle. Se faire fesser ou punir à coups de cravache n’était nullement considéré comme une punition, loin s’en faut. Il semblait assez évident que Mélinda souhaitait s’accaparer les services de Shiro. Qui sait jusqu’où cela pouvait aller ? La vampire appréciait beaucoup l’infirmière, et elle se demandait déjà si, sur le long terme, elle ne pourrait pas faire d’elle une vampire, afin de préserver sa beauté éternelle…

Le repas se termina avec le dessert et avec le café. Les esprits étaient bien échaudés par les nombreuses fellations et autres cunnilingus qui avaient été offerts. Plusieurs résidents s’étaient déjà absentés pour aller aux toilettes, des pauses-toilettes qui duraient parfois cinq bonnes minutes, avant de les voir revenir, légèrement essoufflés. Mélinda savait désormais ce qui allait se passer, mais Shiro allait devoir encore attendre un peu.

« Nous allons préparer la chambre, Shiro. De ton côté, tu n’as qu’à en profiter pour visiter un peu le manoir, et choisir la tenue avec laquelle tu souhaites passer la nuit en notre compagnie. »

Mélinda indiquait sur un planning les personnes qui av aient la chance de passer la nuit avec elle. Entre le repas et la nuit, il y avait toutefois une ou deux heures de décalage, et Mélinda faisait chercher ses partenaires de la nuit. Ce temps supplémentaire était l’occasion pour tout un chacun de digérer, de vaquer à ses dernières occupations. Avant que Bran ne parte, il se pencha vers Shiro, et l’embrassa brusquement sur les lèvres. Un baiser qui ne dura que quelques secondes, et qu’il rompit en souriant doucement.

« J’ai hâte d’être avec toi tout à l’heure, Shiro… N’hésite pas à enfiler une tenue sexy, je veux que tu te sentes à ton aise. »

Une fois le plat principal terminé, on passe au dessert : gâteau au chocolat. Cette partie du repas se déroule comme les autres, discussions et orgasmes sous la table. Et là encore, chaque fois qu’elle jouit, Shiro donne une partie de ce qu’il y a dans son assiette à Lyninda. Le repas se termine avec le café et les serveuses commencent à ramasser les assiettes. Mélinda dit à Shiro que la chambre va être préparé et qu’elle peut aller faire un tour et visiter le manoir, et aussi choisir la tenue qu’elle va porter ce soir. Et avant de partir, Bran l’embrasse brusquement en lui disant qu’il a hâte d’être avec elle et qu’elle n’hésite pas à enfiler une tenue sexy.

« C’est prévu, ne t’inquiète pas. »

Ou je pourrais juste débarquer nue, tout simplement.

La piste est à creuser. Mais d’abord elle peut aller vaquer à ses occupations et visiter un peu le manoir. Et pour commencer elle aide la servante neko à sortir de sous la table et lui caresse la tête tout en la grattant sous le menton.

« Bon chat, Lyninda. Tu t’es très bien débrouillée. Alors, tu m’emmènes voir ta collection ? »

Shiro suit Lyninda à travers les couloirs du manoir. Les autres occupants sont eux aussi en train de se distraire pendant les quelques heures qui les séparent de l’heure d’aller se coucher. Certains discutent, d’autres se font du charme, et d’autres sont déjà en route pour la chambre ou la pièce fermée la plus proche pour baiser. Mais il y a aussi des activités plus banales, comme des sessions de jeux vidéos ou des coins pour lire.

Il faudra que je visite avant de rejoindre Mélinda et Bran.

Arrivée dans la chambre de Lyninda, Shiro la suit jusqu’à son lit où elle étale sa collection de petites culottes, à laquelle celle de l’infirmière vient s’ajouter. Comme elle l’avait dit il n’y en a pas beaucoup, moins d’une dizaine même en ajoutant la sienne, mais il y en a de toutes les formes et de toutes les couleurs. Culotte, string, tanga, shorty... ; blanc, rouge, noir, bleu... On peut forcément y trouver son bonheur.

« Très jolie collection Lyninda. Dis-moi, qu’est-ce qui te plaît dans le fait de collectionner des petites culottes ? »

L’infirmière commence à tripoter les dessous étalés sur le lit.

« Moi, ça me permet de me rappeler les moments que j’ai passé avec chacune de mes amantes. En plus, quand elles acceptent de me laisser leur petite culotte, ça me montre qu’elles ont apprécié ce moment. Et peut-être même qu’elles en redemanderont. »

Voir ces culottes fait réfléchir Shiro sur ce qu’elle va porter ce soir. D’après Mélinda, Bran a tendance à déchirer les culottes dans le feu de l’action, alors ça ne vaut pas le coup de porter quelque chose de trop élaboré. Elle se dit qu’elle doit plutôt miser sur le haut, et peut-être mettre un porte-jarretelles avec des bas. Mais encore une fois, peut-être qu’il serait plus simple d’être juste en tenue d’Eve, de laisser les artifices de côté pour se concentrer sur le sexe.

D’ailleurs je me demande ce que Bran va porter. Est-ce qu’il va seulement porter quelque chose ?

Les hommes ne mettent pas de lingerie après tout, pourquoi elle se compliquerait la vie ?

« Lyninda, laquelle de ces culottes est ta préférée ? »

Peut-être qu’elle y trouverait de l’inspiration.

Shiro avait désormais quartier libre, comme tous les membres du personnel. Si vivre chez Mélinda revenait à suivre un planning, ledit planning avait beaucoup de creux. Et, le soir, les esclaves avaient souvent quartier libre. Ils en profitaient souvent pour jouer. La salle d’arcade du manoir abritait tout ce qu’il fallait. On appelait cette salle « Le Bar », parfois, car il y avait un bar, et plusieurs types de jeu. Air hockey, baby foots, pachinkos, flippers… La salle disposait enfin d’une alcôve avec plusieurs poufs et un grand canapé concentrique face à un écran télévisé géant posé sur un grand meuble avec plusieurs cases, chaque case abritant une console différente. Mélinda avait une très belle collection, qui avait été faite par ses propres esclaves, et avec une importante collection de jeux vidéos. Le sexe flottait toutefois dans l’air. Certains en profitaient pour rejoindre la piscine d’intérieur, se détendant ensemble, d’autres faisaient déjà l’amour dans leurs chambres… Shiro, elle, rejoignit la chambre de Lyninda. Comme toute autre chambre, le nom de son binôme était écrit à l’entrée. Lyninda partageait en l’occurrence sa chambre avec une autre neko, et, si Lyninda aimait les culottes, Nanaoka aimait, elle, le latex. On la voyait très rarement nue, mais, quand Shiro entra, Nanaoka n’était pas encore arrivée.

Heureuse d’avoir une invitée, Lyninda lui présenta sa grande collection. Les sous-vêtements qu’elle volait étaient souvent entretenus, et elle les récupérait ensuite, mais elle aimait conserver les culottes usagées, car elle pouvait encore renifler l’odeur des femmes ou des hommes qui les portaient. Une fois le nettoyage fait, il n’y avait malheureusement plus rien à ressentir ! Shiro ne tarda pas à l’interroger, et Lyninda, heureuse de présenter sa collection, lui répondit :

« Lyninda garde toujours une culotte de la personne avec qui elle fait l’amour, c’est son cadeau ! Mes préférées sont les culottes de Maîtresse Mélinda, mais aussi celle de la Princesse Alice ! »

Lyninda était toujours fière de dire qu’elle avait couché avec la Princesse Alice Korvander, l’une des meilleures amies de sa Maîtresse. Elle avait récupéré sa culotte,  un shorty blanc à dentelle très élégant. De sa Maîtresse, elle avait surtout conservé une belle culotte dorée qu’elle s’amusait à renifler chaque soir, pour y sentir l’odeur si parfaite de sa Maîtresse.

« Moi aussi, je les conserve… Comme des trophées, des souvenirs. Mais j’adore aussi les porter. Quand je mets la culotte de Maîtresse, c’est comme si je la sentais sur moi… »

Ici, Shiro ne rencontrerait personne qui émettrait un avis négatif sur Mélinda. La manière dont les pensionnaires du manoir en parlaient avaient de quoi évoquer une sorte de secte, où tous respectaient et vénéraient leur Maîtresse, véritable gourou. Difficile de ne pas les comprendre, ceci dit, quand on voyait ce que leur Maîtresse avait fait.

« Si tu restes ici, j’espère avoir l’une de tes culottes… »

Lyninda se rapprocha d’elle, caressant sa joue, remuant joyeusement des oreilles. Cette Shiro était après tout si agréable à voir !

Tout comme Shiro, Lyninda aime garder les culottes des personnes avec qui elle fait l’amour. Ses préférées sont celles de Mélinda et de la princesse Alice, un nom que Shiro connait bien puisque c’est elle qui lui a présenté la vampire. Sa culotte est un magnifique shorty blanc à dentelle, tout à fait le genre de sous-vêtement que l’infirmière s’imagine sur les belles fesses de cette demoiselle. La neko a également une culotte de Mélinda, une belle culotte dorée.

Décidément, elle aime être sophistiquée jusqu’à sa lingerie.

Tout comme Shiro également, Lyninda voit dans ces culottes des souvenirs, parfois même des trophées. Mais elle aime aussi les porter de temps en temps.

« Moi j’évite de le faire. Ca fait disparaître l’odeur de mes amantes. »

La neko se rapproche d’elle et vient caresser sa joue en disant qu’elle espère avoir l’une de ses culottes si elle décide de rester. L’infirmière se met à la caresser entre les oreilles.

« Tu sais quoi ? Tu peux garder celle que tu as prise pour le moment. De toute façon je vais sûrement passer la nuit ici et... je ne vais pas en avoir besoin vu ce que je vais faire ce soir. »

Elle trouvera bien une autre culotte à emprunter pour rentrer chez elle. Ou sinon elle rentrera sans culotte. Ce ne sera pas la première fois.

Shiro reste quelques dizaines de minutes avec Lyninda, caressant sa tête mais aussi d’autres parties de son corps, comme la queue ou le ventre, pour faire plaisir à la neko. Elle aurait pu coucher avec elle pour passer le temps mais elle préfère garder ses forces pour le plat de résistance de la soirée.

« Allez j’y vais. Merci de m’avoir montrée ta collection. J’espère qu’on se recroisera. »

L’infirmière remercie la neko avec un baiser puis quitte la chambre. Puisqu’elle ne peut pas encore rejoindre Bran elle a envie de se détendre. D’après ce qu’elle a vu il y a une piscine intérieure dans le manoir, elle se dit que ce sera un bon endroit pour se relaxer. Comme elle n’a pas de maillot de bain elle se dit qu’elle pourrait aller se baigner nue, mais elle finit par louer un maillot mis à disposition des invités. Une fois ses affaires rangées elle entre dans la piscine. L’eau est juste à la bonne température pour se détendre, elle s’immerge jusqu’au cou et relâche ses muscles.

« Aaahhh... »

Tout autour d’elle, hommes et femmes s’amusent et se détendent. Il ne lui reste plus qu’à attendre Mélinda et Bran.

Mélinda ne disposait pas encore d’un complexe aquatique, mais sa piscine d’intérieur était tout de même agréable.  Elle se situait à l’extrémité de l’une des deux ailes du manoir, au rez-de-chaussée, avec une grande véranda semi-circulaire donnant sur l’extérieur. Quand Shiro se rapprocha, elle rejoignit des vestiaires où elle put se changer, enfilant un maillot de bains. À l’intérieur, il y avait du monde, et un coin jacuzzi. Mais le jacuzzi était souvent rempli. Shiro put voir plusieurs regards. On s’embrassait ici, et, contre l’un des murs du bassin, un homme pénétrait langoureusement une femme, tout en l’embrassant. Shiro put rejoindre l’eau du bassin, et s’y dégourdir les jambes, sentant l’eau l’accueillir.  Shiro put ainsi se reposer, pendant environ une bonne demi-heure, avant que quelqu’un ne vienne la chercher. Difficile de ne pas la louper, car Shii portait une élégante robe de maid. Elle se déplaça lentement, et s’inclina devant Shiro.

« Ishima-san, Warren-sama m’a demandé de vous guider jusqu’à sa chambre. Si vous voulez bien me suivre… »

L’heure était venue ! Il y eut des regards jaloux, car cette femme leur volait après tout une potentielle nuit avec leur Maîtresse ! Elles retournèrent aux vestiaires, et Shiro put constater que ses vêtements avaient disparu. Shii se contenta de lui dire qu’ils avaient été emmenés dans la chambre de Maîtresse Mélinda, et qu’elle pouvait y aller en bikini. C’était après tout une tenue simple, et qui mettait en valeur les formes très généreuses de l’infirmière. Celle-ci avait déjà eu l’occasion d’ausculter Shii à l’infirmerie. Élève au lycée Jinmu, Shii était même très douée, réputée être l’élève la plus intelligente du lycée. Elle était une esclave fidèle de Mélinda, et c’était donc avec une grande aisance qu’elle se déplaçait, malgré son statut de femme servile. Les deux femmes rejoignirent le hall d’accueil, passant par le réfectoire. Shiro put effectivement constater que des maids s’évertuaient à passer le ménage. Toute une organisation finement huilée.

Dans le hall d’accueil, un double escalier intérieur menait à une grande mezzanine qui faisait le tour du hall. La chambre et le bureau de Mélinda se tenait là, au premier étage, en face de ce double escalier. Shii la conduisit, et toqua à la porte, avant de l’ouvrir.

« Je vous en prie, entrez… Suivez les bougies et les pétales. »

Shiro n’avait plus qu’à y aller. Sans doute devait-elle être intimidée… À l’intérieur, il y avait une antichambre. Une porte devant menait au bureau. Une autre, sur la droite, était entrouverte, menant à un escalier en colimaçon. On referma la porte derrière Shiro, qui put voir, sur le sol, une série de pétales, remontant sur l’escalier, avec des bougies. Elle n’eut qu’à grimper, rejoignant le deuxième étage du manoir, et le deuxième niveau des quartiers privés de Mélinda. Un couloir interne l’accueillir, avec une porte à double battant entrouverte… Et, quand Shiro se faufila, elle put voir un grand lit rouge en forme de cœur. Elle avança à l’intérieur de la chambre, et vit Mélinda sortir d’une alcôve sur le côté, tandis que Bran, torse nu, arriva derrière Shiro, et posa ses deux mains sur chacune de ses épaules. Fidèle à elle-même, Mélinda avait enfilé une combinaison intégrale en latex, et caressa avec sa main gantée la joue de Shiro, son autre main venant caresser la lanière de la partie haute de son bikini, pour palper ensuite l’un de ses gros seins.

« Re-bonsoir, ma Shiro d’amour… Tu es dans mon nid douillet.
-  Elle est nerveuse, Maîtresse…
-  Oh, je dirais juste qu’elle est mouillée… Humide. »

La combinaison de latex émit quelques crissements quand Mélinda se rapprocha, et embrassa Shiro sur les lèvres. Elle caressa ses cheveux, et prolongea ensuite le baiser, sentant peu à peu Shiro s’abandonner contre elle. Le baiser fut néanmoins rompu, et Bran posa sa main sur le menton de Shiro, venant lui faire tourner la tête, et l’embrassa alors. Contre ses fesses, Shiro pouvait sentir l’érection de Bran, heurtant sa peau.

« J’adore l’embrasser… Toi aussi ? lui demanda Mélinda pendant la durée de ce baiser, avant de se rapprocher de son oreille. Car, ce soir, il va te baiser fort…
-  Hmmm… Oui, je vais te baiser, Shiro… Puis nous te baiserons encore plus fort ensuite. N’est-ce pas cela que tu souhaites ? »

Shiro se détend dans la piscine intérieure du manoir en pensant à ce qui l’attend ce soir. Sa première fois avec un homme... Elle a couché avec des dizaines d’amantes au cours des dernières années, et pour la première fois depuis qu’elle a perdu sa virginité elle se sent confuse. Elle ne sait pas ce qui va arriver, ce qu’elle va ressentir, et cela l’excite autant que cela la fait s’interroger. Jusqu’à ce que Shii, l’une des esclaves de Mélinda, ne vienne l’informer que sa maîtresse est prête à la recevoir.

« Ah, merveilleux. Je vous suis. »

Shiro veut se rhabiller avant d’y aller mais apparemment on a déjà emmené ses affaires dans la chambre. Du coup elle y va en bikini. Heureusement qu’il fait bien chaud dans le manoir sinon elle aurait pris froid. Elle suit Shii jusqu’à une porte qu’elle franchit et qui se referme aussitôt derrière elle. De là elle suit une traînée de pétales de roses remontant sur un escalier jusqu’au deuxième étage du manoir. Là elle passe une porte à doubles battants entrouverte et arrive dans une chambre avec un grand lit rouge en forme de cœur.

Cliché mais élégant. Et très attentionné.

Mélinda sort d’une alcôve sur le côté, vêtue d’une combinaison intégrale en latex, et Bran arrive dans son dos, posant ses mains sur ses épaules. Elle sursaute sous la surprise mais le vampire la détend aussitôt en massant ses épaules tandis que sa sœur vient caresser sa joue puis sa poitrine avec une de ses mains gantées.

« Rebonsoir Mélinda... et Bran. »

L’infirmière partage un baiser avec la vampire, s’abandonnant peu à peu contre son corps, puis son frère prend le relais. Elle peut sentir son érection taper contre ses fesses et le duo vampirique annonce qu’ils vont la baiser bien fort, à commencer par Bran.

« Oui... c’est ce que je souhaite. Être baisée bien fort... par vous deux... mais d’abord par toi. »

Elle se retourne pour faire face à son amant, plaquant sa poitrine contre son torse nu et caressant son érection avec sa cuisse.

« Tu seras mon premier homme, Bran. Sans vouloir te mettre la pression, j’attends beaucoup de cette soirée. Mais toutes celles qui m’ont parlé de toi m’ont dit que tu étais un amant exceptionnel alors je crois que je n’ai pas à m’en faire. »

La jeune femme lèche la joue et le cou du vampire. Sa peau est si lisse et si douce, comme celle de Mélinda.

« Maintenant... montre-moi comment tu satisfais une femme. »

Bran soupira quand Shion l’embrassa, et l’enlaça en retour. Sa main caressa ses longs cheveux, et son autre main glissa dans le bas de son dos, dans le creux. Il appuya doucement, tout en sentant le corps de Shiro se presser sensuellement contre le sien. Mélinda, de son côté, fit doucement crisser sa combinaison en s’installant sur le lit, où elle croisa les jambes. Un peu de voyeurisme pour commencer, voilà qui ne pourrait que l’exciter ! Ce ne serait pas la première fois qu’elle verrait Bran coucher avec d’autres personnes. Mélinda avait bien des plaisirs, après tout ! Mais, avec Shiro, sa présence était d’autant plus importante que, initialement, la belle infirmière n’avait jamais manifesté un attrait quelconque envers les hommes. Il était donc d’autant plus important pour elle d’assister à ce moment, Bran et Shiro  s’embrassèrent donc, tandis que Shiro lui indiqua qu’il allait être son premier homme, ce qui le fit sourire.

« On dit ça de moi, vraiment ? s’amusa-t-il.
-  Il paraît, mais les filles d’ici sont assez faciles à satisfaire, tu sais… la taquina Mélinda.
-  Peut-être… Toi, Shiro, tu es magnifique. C’est un honneur d’être ta première fois, alors. »

Le courant passait entre Mélinda et Bran. Le vampire semblait savoir tout ce que Mélinda avait en tête, y compris ses plans à long terme pour que Shiro les rejoigne. Si la belle avait peur de se sentir seule, elle pourrait se rassurer sur le fait qu’avec Mélinda, elle aurait toujours une place ! Bran l’observa lentement, et se déplaça vers le lit, tenant la main de Shiro. Souriant encore, Bran réfléchit un peu à la suite, et à comment il allait la prendre. Le sang de Shiro tourbillonnait furieusement dans son corps, trahissant son désir.

Mélinda vit Bran retirer son pantalon, il finit ainsi toute nue, sans aucune gêne. Sa belle verge excitée se dressait fièrement, dominant la zone. Il s’assit sur le rebord du lit, et écarta ses jambes. Et, à voir ainsi sa verge dressée, le moins qu’on puisse dire, c’est que Bran avait une très belle verge ! Un sexe dur et long, qui se dressait tel un magnifique serpent prêt à bondir.

« Puisque c’est ta première fois, Shiro, allons-y en douceur. Viens caresser mon sexe, embrasse-le… Jen’ suis curieux de voir de quoi est capable la personne que ma sœur aime tant… »