Re: Gorge profonde [Theorem]
Posté : 19 août 2024 01:47
Cette fois-ci, Theorem réfléchit sérieusement. Mélinda ne dit rien, attendant qu’il parle, se contentant de boire de temps en temps du chocolat chaud. L’Inu semblait réfléchir, peser le pour et le contre. La vampire attendait donc, croisant les jambes, incarnation du désir et de la beauté féminine. Comment dire non à une telle créature ? Dans son harem, elle était au sommet de sa puissance, de son art. Chaque pièce de ce bâtiment témoignait d’un charme sensoriel et enivrant, d’une luxure certaine dans laquelle on ne demandait qu’à se plonger. Theorem n’y était pas insensible, et ce fut ce que ce dernier dit, en filigrane. Il voulait rester son masturbateur, mais pensait à son ancienne vie, à ses serments brisés, aux espoirs que ses parents, et même un Dieu, avaient sur lui. Mélinda connaissait suffisamment les nobles pour savoir qu’ils se montaient la tête depuis leur plus tendre enfance avec ces histoires ridicules de destinée exceptionnelle.
*Ton passé sera toujours un obstacle à ta nouvelle destinée, petit chien : me servir fidèlement, sans te poser la moindre question.*
Mélinda ne dit rien pendant quelques secondes, puis remua l’une de ses jambes, découvrant l’un de ses pieds nus. Elle avait croisé ses jambes, et c’était celle qui se tenait au-dessus qui tendait.
« Viens me lécher le pied, mon petit chien, pendant que je réfléchis à ton avenir... »
L’avenir de Theorem, toutefois, semblait tout tracé. Et, tandis que le chien s’exécutait, la vampire envisageait de contacter Maëlka pour faire de Theorem un parfait esclave. Maëlka était une Dridder qui officiait à Mijak, et dont les services n’étaient pas gratuits, loin de là. Elle participait à une société de Drow, et proposait ses services pour le lavage de cerveaux. Une arme ultime pour la formation des esclaves, qui brisait les plus résistants, mais, vu le coût très onéreux de ce qu’elle proposait, on ne la contactait que pour quelques précieux esclaves. Mélinda la voyait peu, mais elle avait le sentiment que les services de Maëlka seraient indispensables.
*Je ne pourrais pas lui ôter de la tête ses espoirs brisés... Il faudra les effacer...*
De vieilles théories disaient qu’on ne pouvait pas supprimer des souvenirs. C’était partiellement exact. Les Drow étaient capables, grâce à leurs puissantes drogues et leurs toxines, de les enfouir, de les dissimuler si loin qu’ils ne revenaient même plus lors des rêves, car ils incorporaient à la place de faux souvenirs, des souvenirs factices qui, pour l’utilisateur, étaient réels. Quand on avait comme Déesse une femme-araignée, Lloth, il fallait bien s’attendre à ce que les Drow soient doués dans tout ce qui concerne l’empoisonnement et la manipulation. Maëlka, pour sa part, était une puissante Drow, si puissante que, pour certains, elle descendait directement de Lloth. Mélinda, personnellement, n’y croyait pas ; une Dridder si puissante ne travaillerait pas pour Ceux-d’En-Haut, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était mauvaise. Les Dridder proposant ce genre de services étaient rarissimes, même à Mijak ; on payait cher les services de Maëlka, si cher que certains préféraient lui offrir des reliques magiques importantes, plutôt que dépenser des dizaines de milliers de pièces d’ors pour ses soins si particuliers.
Mélinda réfléchissait donc, appréciant le contact de la langue de Theorem sur son pied. Il ne valait pas le prix qu’elle aille voir Maëlka, c’était... C’était plus personnel, plus intime. Elle voyait en ce petit chien fier de son passé un défi. Elle ne pourrait pas le briser par ses propres moyens, mais l’avoir à son service, le voir faire les plus basses tâches... C’était... C’était particulièrement excitant. Tandis qu’il léchait, elle l’imaginait soumis, en femme... Soumis, il l’était déjà, mais elle voulait que ce soit encore plus prononcé, encore plus fort, encore plus marquant.
« Très bien, petit chien... J’ai pris mes décisions... Cesse de lécher, et écoute attentivement, car je n’aime pas me répéter. »
La vampire attendit que Theorem se calme, et elle se mit à parler :
« J’ai trouvé un médecin à Uatis qui pourrait apporter quelques modifications anatomiques substantielles sur ton corps. En clair, d’ici quelques semaines, tu voyageras jusqu’à Uatis, et tu subiras une opération qui te retirera tes deux pénis. Ceci fera de toi une femme accomplie. »
C’était dit. Mélinda enchaîna assez rapidement :
« En attendant, tu travailleras donc plus intensivement que ce qui est normalement recommandé. Ce ne sera pas agréable, tu seras épuisé, brisé, mais ce sera pour ton bien. »
Elle ne lui dit pas qu’elle envisageait de lui laver le cerveau, et de modifier son passé. Ce serait un peu trop à supporter, et elle n’était pas encore sûre d’aller voir Maëlka. C’était assez excessif, et une surcharge de travail pourrait peut-être amener Theorem à se faire à sa condition.
« Il faut que tu comprennes que ton passé, aussi glorieux te semble-t-il, est révolu. Tu ne seras plus jamais un chevalier itinérant, Theorem. Et, si cela peut te faire mal, c’est pour ton bien. La vie chevaleresque est une erreur, et, dans une certaine mesure, un chevalier n’est pas bien différent qu’un esclave. Je te retire ta liberté pour le bonheur, Theorem. Toute ta vie ne sera plus qu’une interminable orgie sexuelle. Pour ça, je vais devoir te noyer sous le sexe, et le plus tôt sera le mieux. Tu ne pourras te reposer que le Dimanche. Tu seras baisé de partout, sans arrêt, sans relâche, et il en sera ainsi, jusqu’à ce que je ne vois plus dans ton regard cette étincelle de noblesse, une étincelle qui n’a rien à faire ici. »
Mélinda se tut, reprenant le fil de sa pensée, et conclut :
« Je te laisse cette nuit pour réfléchir. Nous nous verrons chaque Dimanche, et je verrais s’il faut adoucir le traitement, ou le continuer. Demain, nous serons Jeudi. Dans trois jours, nous nous reverrons. A partir de là, j’aviserai. »
*Ton passé sera toujours un obstacle à ta nouvelle destinée, petit chien : me servir fidèlement, sans te poser la moindre question.*
Mélinda ne dit rien pendant quelques secondes, puis remua l’une de ses jambes, découvrant l’un de ses pieds nus. Elle avait croisé ses jambes, et c’était celle qui se tenait au-dessus qui tendait.
« Viens me lécher le pied, mon petit chien, pendant que je réfléchis à ton avenir... »
L’avenir de Theorem, toutefois, semblait tout tracé. Et, tandis que le chien s’exécutait, la vampire envisageait de contacter Maëlka pour faire de Theorem un parfait esclave. Maëlka était une Dridder qui officiait à Mijak, et dont les services n’étaient pas gratuits, loin de là. Elle participait à une société de Drow, et proposait ses services pour le lavage de cerveaux. Une arme ultime pour la formation des esclaves, qui brisait les plus résistants, mais, vu le coût très onéreux de ce qu’elle proposait, on ne la contactait que pour quelques précieux esclaves. Mélinda la voyait peu, mais elle avait le sentiment que les services de Maëlka seraient indispensables.
*Je ne pourrais pas lui ôter de la tête ses espoirs brisés... Il faudra les effacer...*
De vieilles théories disaient qu’on ne pouvait pas supprimer des souvenirs. C’était partiellement exact. Les Drow étaient capables, grâce à leurs puissantes drogues et leurs toxines, de les enfouir, de les dissimuler si loin qu’ils ne revenaient même plus lors des rêves, car ils incorporaient à la place de faux souvenirs, des souvenirs factices qui, pour l’utilisateur, étaient réels. Quand on avait comme Déesse une femme-araignée, Lloth, il fallait bien s’attendre à ce que les Drow soient doués dans tout ce qui concerne l’empoisonnement et la manipulation. Maëlka, pour sa part, était une puissante Drow, si puissante que, pour certains, elle descendait directement de Lloth. Mélinda, personnellement, n’y croyait pas ; une Dridder si puissante ne travaillerait pas pour Ceux-d’En-Haut, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était mauvaise. Les Dridder proposant ce genre de services étaient rarissimes, même à Mijak ; on payait cher les services de Maëlka, si cher que certains préféraient lui offrir des reliques magiques importantes, plutôt que dépenser des dizaines de milliers de pièces d’ors pour ses soins si particuliers.
Mélinda réfléchissait donc, appréciant le contact de la langue de Theorem sur son pied. Il ne valait pas le prix qu’elle aille voir Maëlka, c’était... C’était plus personnel, plus intime. Elle voyait en ce petit chien fier de son passé un défi. Elle ne pourrait pas le briser par ses propres moyens, mais l’avoir à son service, le voir faire les plus basses tâches... C’était... C’était particulièrement excitant. Tandis qu’il léchait, elle l’imaginait soumis, en femme... Soumis, il l’était déjà, mais elle voulait que ce soit encore plus prononcé, encore plus fort, encore plus marquant.
« Très bien, petit chien... J’ai pris mes décisions... Cesse de lécher, et écoute attentivement, car je n’aime pas me répéter. »
La vampire attendit que Theorem se calme, et elle se mit à parler :
« J’ai trouvé un médecin à Uatis qui pourrait apporter quelques modifications anatomiques substantielles sur ton corps. En clair, d’ici quelques semaines, tu voyageras jusqu’à Uatis, et tu subiras une opération qui te retirera tes deux pénis. Ceci fera de toi une femme accomplie. »
C’était dit. Mélinda enchaîna assez rapidement :
« En attendant, tu travailleras donc plus intensivement que ce qui est normalement recommandé. Ce ne sera pas agréable, tu seras épuisé, brisé, mais ce sera pour ton bien. »
Elle ne lui dit pas qu’elle envisageait de lui laver le cerveau, et de modifier son passé. Ce serait un peu trop à supporter, et elle n’était pas encore sûre d’aller voir Maëlka. C’était assez excessif, et une surcharge de travail pourrait peut-être amener Theorem à se faire à sa condition.
« Il faut que tu comprennes que ton passé, aussi glorieux te semble-t-il, est révolu. Tu ne seras plus jamais un chevalier itinérant, Theorem. Et, si cela peut te faire mal, c’est pour ton bien. La vie chevaleresque est une erreur, et, dans une certaine mesure, un chevalier n’est pas bien différent qu’un esclave. Je te retire ta liberté pour le bonheur, Theorem. Toute ta vie ne sera plus qu’une interminable orgie sexuelle. Pour ça, je vais devoir te noyer sous le sexe, et le plus tôt sera le mieux. Tu ne pourras te reposer que le Dimanche. Tu seras baisé de partout, sans arrêt, sans relâche, et il en sera ainsi, jusqu’à ce que je ne vois plus dans ton regard cette étincelle de noblesse, une étincelle qui n’a rien à faire ici. »
Mélinda se tut, reprenant le fil de sa pensée, et conclut :
« Je te laisse cette nuit pour réfléchir. Nous nous verrons chaque Dimanche, et je verrais s’il faut adoucir le traitement, ou le continuer. Demain, nous serons Jeudi. Dans trois jours, nous nous reverrons. A partir de là, j’aviserai. »