The Multiversity

Hé hé hé ! La succube a adoré tout ça. Elle a bien compris depuis un moment que je suis particulière. D'autant plus qu'elle sait que les anges noires sont des reflets maléfiques, et donc des êtres qui auraient moins de mal à céder à la tentation. Franchement, je comprends qu'elle voie ça comme original, rien qu'avec mes doigts qui se sont transformés en griffes acérés.

Du coup, tant qu'à être sous elle, autant continuer, en la branlant avec mes nichons. Elle aura pas besoin de faire beaucoup de choses, juste à me dire quoi faire, et ce sera bon. D'ailleurs, par curiosité, je lui demande si Chiara est son vrai nom. Bon, c'est juste un nom d'emprunt, et c'est un secret que je dois jamais divulguer. Je lui souris alors alors qu'elle pose son doigt sur mes lèvres. Elle m'avoue alors qu'en vérité elle s'appelle Valeria. Un nom d'ailleurs beaucoup plus occidental. Je suppose que c'est un nom d'emprunt car en théorie Valeria est censée être cannée, sans compter sur sa nature succubique. Elle me fait alors un peu soupirer quand elle joue avec l'oreille qui accueille la confession.

"Motus et bouche cousue. Si j'y ouvre ma gueule, arrache-moi les ailes."

Je lui fais alors un clin d'œil. Pour n'importe quel ange, se faire arracher les ailes est une peine capitale, et elle le sait. Pour un ange normal, ça veut dire qu'il devient un simple mortel, ce qui est pire pour la mort. Pour un ange icarien, il ne peut juste pas vivre sans ses ailes, donc s'il perd ses ailes, il perd sa vie. Ce qui est mon cas, mes ailes sont des organes vitales pour moi.

Oui, je veux la faire jouir, encore, tant que je le peux. Elle en a pour mes nichons, ce qui est classique car j'ai déjà branlé plus d'un gars comme ça, avec une meuf qui soit se collait sur moi, soit le branlait avec moi. Par contre pour les pieds, je ne peux pas m'empêcher de rougir de léger malaise. J'ai que dalle contre les fétichistes des pieds, je ne juge jamais à ce sujet. Juste ça m'a surprise. Pour le cul, bon, c'est pas étonnant le moins du monde.

D'ailleurs, sa queue se met à gonfler, et du présperme se met à couler sur ma peau. Je la regarde alors.

"Je suis prête. Je tiens juste à te prévenir, mais ça tu peux en douter : les seules fois où j'ai mis mon pied dans des burnes, c'est pour tout le contraire du plaisir."

Pour la douleur, quoi. Mais pas une douleur plaisante, vraiment rien à voir, mais une douleur qui rend la voix plus aiguë tellement ça douille. Mais bon, je me mets à laper le gland. Après tout ça atteint mon visage, alors pourquoi pas.

Tandis que Shehtra lui offre une magnifique branlette espagnole, les aveux se font petit à petit. Et l’ange, en apprenant le nom du succube, fait une déclaration très importante.

« Motus et bouche cousue. Si j'y ouvre ma gueule, arrache-moi les ailes. »

Elle lui adressa un clin d’œil, mais la déclaration était faite et son sens parfaitement connu du succube : elle venait de lui offrir sa vie en échange de cette confiance.

« C’est vraiment dommage que tu sois dédiée à Scarifa… Avec une déclaration comme celle-ci, je t’aurais associée à moi de manière inamovible ! »

Shehtra la regarda, sa soif de la jouissance du succube clairement visible dans son regard. Le regard de Val oscillait, lui, entre le visage de l’ange et sa poitrine dont émergeait régulièrement son gland pour venir taper contre son menton. Les déclarations, presqu’ingénues, de l’écolière l’excitaient grandement.

L’ange rougit quand Valeria parla de footjobs, manifestement mal à l’aise ou à tout le moins surprise. Rien que d’y penser, le présperme se mit déjà à nouveau à perler, maculant les seins et la gorge sur lesquels la queue glissait avec délices.

« Je suis prête. Je tiens juste à te prévenir, mais ça tu peux en douter : les seules fois où j'ai mis mon pied dans des burnes, c'est pour tout le contraire du plaisir.
- Oh mais avec les centaines d’années qui s’annoncent devant nous, tu auras le temps de bien t’entraîner. Je vais faire de toi une championne ! »

Elle se mit à lui baiser les seins plus assidument, ses couilles frottant sur son ventre. C’était une sensation délicieuse que celle-là. Bien souvent, les titjobs se faisaient à genoux et les couilles pendaient simplement dans le vide, mais ici, la différence était non négligeable et les sensations nettement accrues.

Le plaisir montait doucement et soudain Val veut une envie. Toute simple. Alors elle profita de ce que l’ange voulait la faire jouir pour jouer le jeu et laisser son plaisir monter, encore et encore, jusqu’au point de non-retour. Cela prit plusieurs longues minutes. Cela aurait pu être plus long si Val n’avait pas été aussi bêtement excitée par cette vision fugace qu’elle voulait réaliser sur-le-champ.

Bientôt, sa queue se mit à pulser, le plaisir arrivait.

« Ouvre la bouche ! »

Nulle raison de ne pas obéir, Shehtra obtempéra et Val plongea son gland entre ses lèvres tandis que la première giclée se déclenchait. Elle poussa légèrement, atteignant la luette, puis se lâcha totalement. Elle arrosa tellement copieusement la gorge de l’ange que le foutre s’échappa partout où il pouvait ! Il reflua et dégorgea sur son menton, s’écoula dans sa gorge et son œsophage, et remonta également pour jaillir par son nez.

« Haaaannnn putaiiiinnn ! »

En quelques secondes, le visage de Shehtra devint véritablement massacré de foutre épais, gluant et collant à souhait, gangrené d’épais amas de spermatozoïdes. Val se dégagea alors, se remit debout et la contempla.

« Il n’y a pas de plus bel hommage. Tu parais tellement mienne… Si un jour tu désires changer de Maîtresse et lier ton destin au mien, je ferai tout ce qu’il faudra pour que ça se fasse. »

Elle la regarda longuement, puis son regard glissa le long du corps de l’ange jusqu’à ses jambes, puis ses pieds. Elle sourit et haussa un sourcil interrogateur.

Demander à ce qu'on me bute si jamais je dévoile un secret qui peut faire polémique, c'est une habitude que j'ai déjà pris, parce que de toute façon, si je dévoile une info sensible, on viendra me buter, point. Là, on parle de son identité secrète, et j'ai pas envie qu'elle ait des problèmes.

C'est tellement dommage pour elle, mais je n'ai juste aucun regret : la déesse Scarifa est non seulement celle qui comble mon vide intérieur, mais aussi celle qui me correspond le mieux. Le Sang et le Sacrifice, voilà ce qui m'approche le plus, et je ne suis vraiment pas prête à briser le serment, surtout qu'elle est juste déchue. Je veux qu'elle recouvre sa puissance d'antan !

"C'est dommage, mais bon, j'avais besoin d'une déesse, et c'est celle qui me correspond le mieux."

Un ange sert une divinité, et donc ma divinité c'est Scarifa. Bien sûr, je peux faire ce que je veux en-dehors, Scarifa ne m'interdit pas grand-chose, mais sacrifier des types, ça peut même être mon passe-temps qui va super bien avec mon boulot de tueuse à gages. J'aime beaucoup Valeria, surtout qu'elle a respecté une promesse qui doit être d'une précision chirurgicale si je ne veux pas crever, mais bon, c'est une succube. Elle est puissante, je dirai jamais le contraire, mais aussi puissante qu'un ange, qui ne pourrait rien faire contre une divinité !

De base, j'ai jamais jugé ceux et celles qui aiment les tentacules. Après tout, peut-être que j'aimerais aussi, j'en sais foutrement rien. Donc les pieds, c'est juste que ce qui m'importe c'est que les pieds soient propres à la base. Mais ouais, j'apprendrai à lui faire plaisir avec les footjobs.

"Si tu veux. Tant que nos pieds sont propres à la base, je verrai pas de problème."

En l'occurrence, là, je vois pas en quoi ça me poserait problème, elle m'a complètement nettoyée pendant que j'ai passé trois jours dans le coma, donc forcément, mes pieds sont propres, et ils auraient brillé clairement avec de l'huile. En attendant, c'est mes nichons qu'elle baise, d'autant plus pendant que je suis juste penchée vers l'avant, et que donc je sens aussi les couilles se frotter sur mon torse. Evidemment, avec une telle branlette, pas facile d'éviter le facial, qui donne forcément envie, et moi j'aime bien, surtout quand je partage une queue avec une autre meuf ou plusieurs.

Que j'ouvre ma gueule ? Je ne vois même pas pourquoi je dois me demander "pourquoi", je le fais, c'est tout ! Bon, elle met le gland dans la bouche, et c'est après qu'elle se met à jouir, dans la gorge. Et j'avale, mais il y en a qui m'empêche juste de respirer car ça sort par mon nez. Du coup, apnée, et une fois qu'elle a finit de jouir, forcément que je tousse, alors que je sais que j'ai toute mon visage envahi de foutre. C'est moi qui cherche, c'est pas moi qui engueule. Et puis, c'est pas non plus déplaisant, devant une futa.

Bon, pour changer de Maîtresse, c'est mort, je peux pas avoir l'envie de changer de Maîtresse comme ça. Après tout, même une Grande-Princesse ne peut rien faire pour combler mon vide intérieur.

"Encore faut-il me trouver une divinité qui m'irait encore mieux que celle du Sang et du Sacrifice, et même en tant que salope, c'est compliqué."

Bah oui, ma luxure est plus acquise, alors que le sang et le sacrifice est plus inné. Je dégage le foutre de mes yeux pour que je puisse les ouvrir pendant que je parle, et je vois que la belle finit par regarder mes pieds. c'est vrai, elle est fétichiste des pieds, alors que moi, j'y vais trop fort.

"Bon, je vais essayer de pas te faire mal."

Là, je suis pas habituée du tout. Je suis juste maladroite. Je lève alors le pied, et je remarque que j'y vais encore un peu fort, et vu que la bite, c'est pas un endroit résistant, ça finit en un coup. Pas aussi fort que si je voulais vraiment lui mettre un coup de pied dans les burnes, loin de là, mais elle pourrait avoir du mal à être indifférente ou à y sentir bien.

"Oh merde ! Désolée, Chiara !"

Sur le coup, je sais pas si ma maladresse me fera payer, mais en tout cas, j'ai clairement merdé. Heureusement qu'elle sait que je suis maladroite.

L’ange obéit comme une bonne petite amante et reçut l’éjaculation comme le désirait Valeria, se retrouvant couverte de foutre, toussant et crachant. Val admira un moment ce doux visage aux yeux larmoyants couvert de semence qui dégoulinait de son nez et sa bouche.

« Tu es magnifique ! »

Shehtra était toujours sur la conversation concernant sa déesse.

« Encore faut-il me trouver une divinité qui m'irait encore mieux que celle du Sang et du Sacrifice, et même en tant que salope, c'est compliqué.
- Il est clair que supplanter une Déesse, même moribonde, relève d’une puissance avec laquelle je ne peux rivaliser. Mais ça fait toujours du bien de rêver, non ? Et puis, peut-être qu’un jour, qui sait ? Il y a bien des gens qui gagnent à la loterie. Alors pourquoi pas à la loterie divine haha ? »

Et alors que Val parcourt les formes du corps de son amante du regard, celle-ci dégagea ses yeux d’un geste souple. Elle remarqua alors que le regard de Valeria s’était arrêté sur ses pieds. Leurs regards se croisèrent.

Shehtra se laissa aller en arrière sur le lit, en appui sur ses coudes.

« Bon, je vais essayer de pas te faire mal. »

Elle leva le pied, un peu vite. Il percuta les testicules du succube, mais pas trop fort. Valeria en avait vu bien d’autres, et autrement plus violents, mais elle se plia néanmoins légèrement.

« Hééé fais attention poulette !
- Oh merde ! Désolée, Chiara ! »

Elle avait reculé légèrement et Shehtra s’était redressée, inquiète. Valeria se redressa et lui fit un clin d’œil.

« T’inquiète pas, j’en ai vu d’autres. Donne-moi tes pieds ma belle. Doucement hein. »

Elle les prit en main, les caressa doucement, s’avança jusqu’à eux puis fit un peu plier les jambes à l’ange. Elle se les posa alors contre l’aine, de part et d’autre de son sexe dressé.

« Voilà. Laisse-toi guider, puis reproduis. »

Elle en prit un, le glissa sous ses testicules, le fit jouer sous elles, sur elle, du coup de pied, de la plante, des orteils, par-dessus, par-dessous, de côté… montra beaucoup de possibilités. Elle prit l’autre, le fit coulisser sur la hampe, de la hampe, du coup de pied, des orteils, montra comment ceux-ci pouvaient masturber, jouer sur le frein, le gland. Puis elle joua avec les deux pieds, montra d’autres possibilités.

Pendant tout ce petit jeu, elle ramenait régulièrement son regard à celui de Shehtra, montrant son plaisir, sa confiance, son excitation… et cherchant cela et bien plus chez l’ange. Elle bandait terriblement, le présperme avait déjà commencé à se répandre sur les orteils.

« Ce sont quelques mouvements de base. Il te faudra t’entraîner. Je suis toute disposée à être le sujet de ces entraînements. Tu apprendras vite, tu es naturellement douée, tu verras. »

Elle reposa les pieds sur son ventre.

« Allez alors. Leçon numéro une. A toi ! »

Valeria doit le savoir, de toute façon. C'est qu'une succube, après tout. Bon, il y en a qui gagnent au loto... mouais ! Pas sûr que ça marche pour moi. De toute façon, je suis déjà contente d'avoir Scarifa dans ma vie. De toute façon, si ça lui plait pas que j'utilise mes pouvoirs pour le cul, au moins vu qu'elle est excitée par une meuf morbide comme moi, au moins je pourrais l'exciter avec un massacre qui commence devant elle.

Bon par contre, je montre que pour littéralement branler avec les pieds, je suis pas adroite du tout. Là, c'est une bourde parce que j'y suis pas habituée. Il faudrait que je vive avec le fait qu'elle doit m'apprendre à branler avec les pieds. Bon, heureusement, elle a déjà senti plus d'un coup de pied dans les couilles, et encore plus fort que moi. En même temps, c'est pas dur, je me suis retenue un minimum, au moins. Je la laisse me prendre les pieds, et l'un après l'autre, elle les met de part et d'autre de sa bite. Bon, ça me fait des abdos. Du coup, elle me montre comment faire et les possibilités avec. Je dois avouer que c'est un peu gênant pour moi, mais parce que c'est ma première fois comme ça. J'ai pas peur, juste je dois vivre avec un fétiche dont j'ai rien contre, mais qui ne m'éveille pas trop une envie plus forte qu'une autre. Genre mes panards, c'est pas érogène.

En tout cas, pour elle, c'est érogène, ça l'excite beaucoup. Bon, je vais tenter. Du coup, je vais mesurer grandement ma force. J'ai l'habitude de retenir mes forces, mais juste quand on parle de se battre. Pour mes mains, je sais beaucoup mieux retenir ma force. Du coup, je mets mes pieds de part et d'autre de sa bite, avec pas beaucoup de confiance en moi dessus. Pas du genre "je vais la décevoir ?" Plutôt "je vais encore lui faire mal ?" Parce que je crois pas que je sois encore capable de bien retenir ma force. Bon, il y a du progrès, mais là ça ressemble à quand j'étrangle sa queue pour l'empêcher de jouir.

"Heu... merde !?"

Je crois que j'ai encore merdé. J'ai encore besoin d'apprendre, là, parce que pour l'instant c'est pas possible. J'ai jamais baisé avec les pieds, j'ai jamais eu honte, mais là j'en subis les conséquences. J'essaie quand même de diminuer ma force, mais j'ai l'impression que là je ne fais qu'effleurer la queue, il y a vraiment pas beaucoup de plaisir, là.

"Quand je te dis que j'ai utilisé les pieds que pour me battre... putain !"

Manifestement, Shehtra n’était pas excitée par ce petit jeu. Elle s’y prêta cependant, par envie de plaire au succube. Elle découvrit de nombreuses nouvelles caresses, mais avait du mal à les reproduire. Autant Valeria pouvait la guider et elle se laissait faire, autant dès qu’elle se retrouvait aux commandes elle se montrait terriblement gauche avec son corps.

Elle remarquait aussi l’excitation de Valeria, le succube en était témoin. Ce qui expliquait cette bonne volonté de la part de l’ange, malgré sa gaucherie. Elle semblait aussi empruntée dans ses mouvements que sur son expression.

Elle s’adonna alors à un début de footjob, jusqu’à trop serrer la queue.

« Heu... merde !?
- Pas mal. Tu dois te relâcher plus. Je ne suis pas en sucre, mais fait quand même me laisser de l’espace pour ressentir… »

Elle sourit. Shehtra continua, bien moins fort cette fois. Trop faiblement en fait.

« Quand je te dis que j'ai utilisé les pieds que pour me battre... putain !
- C’est pas grave… Tu y arriveras, t’inquiète pas. »

Val posa sa main sur le front de Shehtra.

« Laisse-moi entrer… »

Elle pressa contre la conscience de l’ange et entra dans son esprit quand elle la laissa faire. elle y déversa une foule d’informations sur les pratiques sexuelles liées aux pieds, un peu comme une forme de tutoriel, mais assimilable aisément. Ca ne prit pas longtemps et quand elle se retira, Shehtra savait, à défaut de savoir faire.

« Essaie à nouveau ? »

Elle reprit sa position et repositionna les pieds de l’ange de part et d’autre de son sexe. Elle la regarda en souriant, encourageante.

Ca me dégueule pas, mais ça m'excite pas non plus. C'est ce que Valeria peut comprendre chez moi. Si ça me dégueulait, bah j'aurais tout gâché, et vu que j'ai compris qu'elle est fétichiste des pieds, bah ça voudrait dire que c'est mort. Là, je tente de lui faire plaisir avec mes panards, mais Valeria sent très bien que je suis vachement maladroite.

Du coup, pas trop le choix pour Val, elle entre dans ma tête. Ce qu'elle peut faire, Scarifa ne l'en empêche pas. Du coup, je reçois un vrai tuto dans ma tête, avec une fausse queue qui m'indique si c'est trop fort ou trop faible. Je parviens à maîtriser, mais je sais que c'est que dans la tête, parce que dans mon corps, ça peut être une autre histoire.

Après avoir reçu des tas et des tas d'infos sur le footjobs, je retente.

"Allez !"

Bon, ça va être moins compliqué, mon corps est habitué à ce que je retienne mes coups, mais là ici c'est plus l'esprit qui guide et qui essaie de s'adapter, et franchement ça se sent. Autant Val sent beaucoup de progrès, donc moins de maladresse, autant ça veut pas dire que mon corps a suivi. Trop fort, ou trop faible. Bien moins qu'avant, Val le sent, mais bon, il y a toujours le problème de soit je bouche, soit je l'empêche de ressentir.

"Bordel, je sais pas combien de temps ça va me prendre, ce truc !"

Là, je commence à me sentir un peu impatiente. Tu me diras, c'est ce que Val a déjà compris de moi : impatiente. Limite on serait mieux si elle me demandait de laisser mes jambes dans cette position et qu'elle me nique entre les pieds jusqu'à jouir sur mon corps. Ca, ce serait pas trop chiant.

Shehtra se laissa aller, accepta le contact mental. Valeria lui inculqua ce qu’elle avait à savoir sur les pratiques sexuelles liées aux pieds. Elle ne serait pas maîtresse en la matière, mais elle saurait. Et à défaut de savoir pratiquer, elle pourrait déjà donner un cours, ce qui n’était pas si mal.

Au bout d’un moment, Valeria se retira sans avoir cherché à s’introduire ailleurs dans l’esprit de l’ange ou avoir cherché à trouver des désirs latents. Non, la préoccupation actuelle était le footjob.

« Allez ! »

Shehtra avait le regard plus éveillé, plus « concret ». Et alors que Valeria lui reposait les pieds de part et d’autre de son sexe tendu, l’ange recommença à essayer de lui donner du plaisir, avec une évidente bonne volonté même si elle ne semblait pas excitée par le procédé. Mais après tout, ce n’était pas anormal. Les pieds, c’était particulier et la proportion de personnes qui aimaient ça n’était pas la majoritaire, loin de là.

Shehtra faisait de son mieux, mais le manque de pratique était criant. Malgré les informations reçues, son action était neutre voire malhabile, mais plus du tout maladroite. Au moins ne lui faisait-elle plus mal !

S’il était clair que les informations lui servaient : l’ange avait fait un sacré bond en avant dans cette pratique malgré tout, il était tout aussi clair qu’elle devrait s’entraîner avant de parvenir à faire jouir Valeria par elle-même.

« Bordel, je sais pas combien de temps ça va me prendre, ce truc ! »

Val posa doucement les mains sur ses chevilles.

« T’énerve pas. C’est normal, il faudra t’entraîner. »

Elle bloqua les pieds, commença à coulisser entre eux, les orteils posés sur le haut frottant la corolle du gland, tandis que les plantes servaient de cocon pour la hampe. Le spectacle de Shehtra allongée devant elle, offerte à son plaisir, était terriblement excitant, tout comme les efforts qu’elle venait de déployer, malgré leur insuccès. Valeria accéléra quelque peu, son regard oscillant entre les yeux de l’ange, ses seins et ses pieds.

Bien vite, ceux-ci furent maculés de présperme, permettant au sexe de coulisser bien plus aisément encore. Valeria soupira d’aise, profita de ce moment sans le faire durer. Si l’ange était impatiente, elle aussi !

Elle pouvait voir la fente de Shehtra en contrebas et celle-ci semblait l’appeler furieusement. Elle continua son va-et-vient pendant encore quelques minutes, toujours plus mouillée, faisant désormais des bruits proches de ceux d’un coït « normal » dans un vagin sur les pieds de la jeune femme. Elle accéléra le mouvement, sa respiration devenant plus haletante.

Mais quand le plaisir arriva, elle écarta brusquement les jambes de Shehtra et plongea directement dans son ventre, où elle se répandit avec force ahanements et spasmes de plaisir, la entrouverte toute proche de celle de son amante.

« Haaaa !    »

La semence se répandait à gros bouillons tandis que le sexe tressaillait violemment, pulsant encore et encore un jus épais et terriblement aphrodisiaque au plus profond du corps de l’ange.

Ouais, il me faudra m'entraîner, c'est sûr. Bon, au moins, vu qu'elle comprend que j'ai encore du mal avec les footjobs, elle a fini par bloquer mes jambes, et donc à se branler sur mes pieds. Je sais pas si un jour les pieds vont me faire plaisir, mais si j'ai rien contre les kinks, j'ai encore du mal à avoir le fétichisme des pieds.

Je la laisse faire, il a fallu un petit moment, mais elle a été impatiente de jouir sur moi, alors je vois pas pourquoi je devrais m'énerver contre elle. Par contre, ce que je m'attendais pas, c'est qu'alors qu'elle allait jouir, elle retire les pieds et s'insère en moi, me faisant couiner de surprise. Je pousse un râle de plaisir en sentant son foutre en moi. Ca fait tout de suite plus plaisir que sur le corps parce qu'elle s'est fait branler par des pieds.

"Oh putain !"

Après qu'elle ait joui, je la regarde avec un petit sourire, et je lui prends les nichons pour les masser. Plus rien ne barre la route, alors autant qu'elle profite de ce massage mammaire.

"Tu as trop envie de prendre ma chatte, hein ? Tu as juste joui dedans, mais je sais que ça te suffit pas."

Jouir deux fois dans la chatte, à l'aise pour une succube. Alors autant dire que prends un plaisir à l'encourager, voire à la provoquer. De toute façon, pour une succube qui bouffe de l'énergie sexuelle, plus c'est long, plus c'est bon.

L’orgasme de Valeria fut intense, probablement plus chargé par l’inexpérience et la maladresse affichées en sus de la bonne volonté et l’incompréhension de Shehtra que par une réelle efficacité. Son ventre détrempé avait accueilli sa queue sans faire de résistance et elle s’y était enfoncée d’une seule traite jusqu’aux portes utérines, sans chercher à les forcer, le plaisir ayant étendu son empire sur elle juste à l’introduction, ce qui en soi était déjà un exploit finalement, alors qu’elle aurait pu, voire dû, commencer à jouir dehors.

« Oh putain ! »

Shehtra ne s’attendait évidemment pas à ce final ! Elle laissa Valeria se vider sans broncher, encaissant la semence épaisse et abondante avec grâce. Val resta fichée en elle après avoir joui. Elle lui rendit son sourire avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres.

Les mains de Shehtra s’emparèrent de ses seins et commencèrent à les masser. Bien vite, les aréoles et les tétons durcirent, s’érigèrent.

« Tu as trop envie de prendre ma chatte hein ? Tu as juste joui dedans, mais je sais que ça te suffit pas.
- Evidemment que non, ça ne me suffit pas ! »

Val sourit à nouveau et se mit à bouger du bassin, installant un début de coït lascif et profond. Elle se laissa peloter longuement, prenant Shehtra sur ce rythme en profitant de ses caresses. Les cuisses de l’ange étaient douces et fraîches, sa peau soyeuse contre ses hanches. Le succube râla doucement de contentement. Sa main caressa la joue de la jeune femme.

« Tu es aussi belle que dangereuse. Et vu comme tu es dangereuse… »

Elle sourit à nouveau avant de se pencher sur elle pour l’embrasser profondément. Le baiser dura, intense et affectueux, plein d’une douceur qu’elle n’avait pas eue sur le toit…

Elle s’allongea totalement sur Shehtra, ses doigts jouant dans ses cheveux, sa langue dans sa bouche. Puis le baiser s’acheva et son front se posa sur celui de son amante, leurs regards s’achoppèrent. Elle sentait le plaisir de l’ange. Son ouverture à elle, à leur union. Elle poussa, força les parois utérines, envahit le saint des saints. Sans perdre une seule miette des réactions qu’elle provoquait.

Une fois Shehtra revenue de cette intensité rarissime, Valeria sourit. Les choses sérieuses pouvaient commencer.

Elle l’embrassa à nouveau, tendrement, reprenant son coït avec une assiduité accrue.

Je serais vraiment étonnée qu'elle n'en profite pas pour prendre ma chatte, pour une succube. Alors je ne fais que gémir quand elle commence à la prendre doucement, alors que je prolonge le baiser avec elle, sans m'arrêter de masser ses nichons. J'en profite d'ailleurs pour les faire frotter sur les miens, gémissant un peu plus fort dans le baiser.

Le baiser se rompt et on se regarde dans les yeux. Aussi belle que dangereuse, surtout la nuit. Le jour, je suis juste très forte. Mais de toute façon, elle m'a déjà vue à l'œuvre.

"Toi tu es aussi belle que puissante."

Rien qu'en voyant où je suis, c'est pas facile de se sentir insulter pour ça. C'est une femme d'affaires qui vit dans un manoir, donc forcément qu'elle est puissante. Elle reprend le baiser, tendre et ma forme diurne peut me le permettre. Ma bouche accueille la langue de Val pour que la mienne puisse jouer avec, avant que le baiser ne s'interrompe pour que son front se colle sur le mien. Je la regarde alors dans les yeux, lui montrant toujours le désir. On va être fortement liées. Je m'offre pas complètement à elle, mais on va se voir souvent en-dehors des cours. Je gémis plus en sentant que mon col commence à être forcé. J'ai rarement ressenti mon col se faire forcer, et elle le sent.

Elle m'embrasse alors à nouveau, alors qu'elle se remet à me prendre la chatte, alors que je fais frotter ses nichons contre les miens. C'est à mon tour de faire entrer ma langue dans sa bouche pour jouer avec sa langue, alors que j'appuie mes jambes sur ses fesses à son rythme pour l'encourager à continuer.

L’ange aimait ses seins, c’était une évidence. Elle les avait empoignés avec assurance et jouait avec eux en parfaite connaissance, pas comme ses pieds sur son sexe. Valeria la laissa faire, elle la stimulait bien et les sensations étaient délicieuses. Elle aurait aimé qu’elle joue de sa langue et de ses lèvres également, mais la position ne s’y prêtait pas. Plus tard peut-être ?

« Toi tu es aussi belle que puissante. »

Val rit. C’était tellement vrai.

Elle sentait Shehtra s’abandonner à elle, presqu’entièrement. Il y avait un point infranchissable, une petite partie d’elle qu’elle ne voulait pas céder et Valeria le comprenait parfaitement, c’était sa dévotion à sa déesse. Pour le reste, l’ange céda tout, et le succube prit tout.

Elle la sentit se cambrer quand elle força son antre. Elle la sentit se détendre, offrir même ça. Sans aucune limite. C’était surprenant, une sensation intense de communion inattendue. Valeria sentit autant que Shehtra qu’elles se liaient, que leur destin allait être commun, au moins en partie.

Leurs bouches soudées, leurs regards rivés l’un à l’autre, le coït reprit, doux et tendre, intense plus dans les sentiments et les sensations que dans le rythme.

Shehtra s’alanguit encore, l’enserra dans ses bras, prolongea le baiser avec une passion de plus en plus forte. Ses cuisses enveloppèrent les hanches de Valeria, l’amenèrent à elle, la poussèrent en elle.

Il fallut à peine quelques minutes avant l’orgasme. Mais elle ne s’arrêta pas pour autant. Elle entendait faire jouir l’ange à profusion, profiter de cette forme diurne jusqu’à sa mutation et voir si la forme nocturne pouvait encaisser les ébats ou si le repos était de mise. Après tout, elle relevait à peine du seuil de la mort.

Et les journées de convalescence commençaient à peine…

Là, au niveau des seins, on peut pas dire que je suis maladroite. J'ai un attrait pour ce genre de choses, alors j'en profite bien. Elle est tellement bonne, et je sens déjà qu'on ne va pas être que de simples amantes. Elle ne sera jamais ma meuf, mais c'est largement jouable que j'aille régulièrement chez elle pour qu'on puisse baiser.

Elle se montre tendre dans son coït, pendant qu'on s'embrasse tout en se regardant intensément dans les yeux, pendant que je gémis fort dans le baiser. Je finis par jouir, et Val aussi, mais elle ne s'arrête pas malgré tout. Je m'en rends compte, mais sans que je ne veuille arrêter qu'elle me baise, je romps le baiser, montrant mon inquiétude.

"Val ! Tu risques de dérégler mon corps ! Aaah !"

Je me suis toujours mis dans la clarté que la forme violente devrait être réservée à la nuit, et là je risque de me retrouver avec ma forme nocturne en plein jour, ce qui est possible, mais dangereux. Je risque de me fatiguer de manière précoce, et j'espère qu'elle compte fatiguer ma forme nocturne aussi pour que je puisse connaître le sommeil, parce que là je ne suis pas sûre que ça va bien se passer.

"Tu voudrais épuiser ma forme nocturne aussi ?!"

Mes yeux sont toujours ancrés dans ceux de Val, alors que je montre à la fois un énorme plaisir et une inquiétude qui commence à grandir.

Profondément abandonnées l’une à l’autre dans ce rapport plus doux que celui qui l’avait précédé la nuit auparavant, les deux femmes se découvraient progressivement. Le succube profita de l’abandon de l’ange pour lire ses désirs. A ce stade, il n’y en avait pas énormément, tout son être étant tendu vers la communion avec elle et le plaisir qu’elle en retirait. Bientôt, Valeria jouit. Shehtra la suivit rapidement et se cambra dans ses bras.

Le succube ne baissa pas de rythme. Le plaisir déjà présent était renforcé par l’action de sa semence dans le sexe de la jeune femme. Il devait dérégler ses sens, gonfler sa libido, son désir, leur faire prendre le pas sur toute autre chose. Continuer à la stimuler participait de ce même processus.

« Val ! Tu risques de dérégler mon corps ! Aaah !
- Précisément. »

Shehtra ne comprenait pas et Valeria sentait son doute, puis sa peur croître. Cependant, le plaisir avait déjà étendu son emprise sur le corps humain et si l’ange ne mutait pas, elle ne pourrait lutter contre ses pulsions.

« Tu voudrais épuiser ma forme nocturne aussi ?!
- Oui. Je veux te baiser si fort et si longtemps que tu seras épuisée sous toutes tes formes. Je pense que tu dois apprendre beaucoup de choses, notamment sur le contrôle de tes formes. Et pour une remise à zéro, il faut épuiser toutes les réserves. »

Le plaisir que Val vit alors dans le regard de Shehtra se le disputait à sa peur. Elle ne savait pas comment elle allait réagir, comment son corps allait réagir quand le côté humain sombrerait et laisserait la place au côté sombre.

Valeria sourit, confiante, cherchant à transmettre sa confiance à son amante, à ce qu’elle s’abandonne totalement. Bien sûr, il resterait un fragment d’elle réservé à une autre, mais Valeria n’en avait pas besoin pour ce qu’elle projetait.

Son sexe gonfla, une seconde queue se matérialisa pour s’enfoncer dans le cul de son amante, progressivement mais de plus en plus profondément.. Sa queue caudale se libéra, vint plonger dans la bouche puis au fond de sa gorge.

« Je vais vous vider totalement de votre énergie. Vous mettre sur un pied d’égalité, aux portes de l’épuisement. Alors vous devrez discuter. Et moi, je continuerai à vous saper et vous faire jouir, jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé. Alors vous pourrez guérir. »

Elle augmenta la cadence, frottant sur le clitoris gonflé tout en stimulant les orifices envahis par des excroissances dont elle constella ses membres afin d’augmenter encore le plaisir et la sensibilité. Elle jouit. Fort. Longuement. Abondamment. Dans les trois trous. Une charge phénoménale de phéromones assaillit Shehtra, menaçant de tout ravager. Valeria sentit le corps de la jeune femme réagir à cet assaut incontenable. Ca allait dépoter !

Pourquoi m'épuiser sous toutes mes formes ? J'ai déjà été claire sur le fait que c'est quand je dors que je change de forme, mais dans les deux cas je reste moi-même. Il n'y a aucune discussion possible entre les trois formes. J'ai vraiment peur de tout dérégler, et c'est dur d'adapter mon sommeil à mes formes. J'aime ce que me fait Valeria, mais je ne veux pas tout recommencer ce que j'ai peiné à faire pendant plusieurs années.

Oh ! Je sens une seconde queue entrer dans mon cul, me faisant crier de plaisir. Je m'y attendais pas ! Autant c'est pas la première fois que j'ai entendu parler de ce genre de concepts, autant c'est la première fois que j'ai ce genre d'expériences. Me faire pénétrer par tous les orifices, il suffit de payer le Lys pour le demander et c'est presque classique. Par contre, par une seule et même personne, autant ça doit être clairement possible au Lys, autant je n'avais jamais pensé à demander.

C'est là qu'une queue de succube pousse et se met dans la bouche, au fond de la gorge, m'empêchant de crier, alors que mes yeux sont écarquillés. Elle finit par jouir dans mes trois orifices. Je sens bien le sperme entrer de partout, et moi qui jouis puissamment. J'ai l'impression de m'affaiblir doucement tellement la surcharge commence à m'épuiser.

"A... att… a..."

Je voulais dire "attends". Je veux quand même dire quelque chose, alors qu'elle continue de me baiser partout. Mon corps se parcourt de spasmes de partout. Même en le voulant, je peux pas lutter. Je commence à essayer de dire que ça sert à rien, mais avec la queue dans la gorge et l'épuisement qui commence à pointer le bout de son nez, c'est pas évident.

Le plaisir de Valeria inonda Shehtra. L’ange voulait parler, réagir, faire quelque chose. Cependant, le succube avait le contrôle à ce stade et la forme diurne n’était finalement que celle d’une adolescente convalescente. Un corps qui fut submergé par le plaisir et les phéromones. Les spasmes le secouèrent violemment alors que l’e plaisir explosait en elle, passait de jouissance à orgasme, d’orgasme à extase.

Et Valeria ne s’arrêta nullement.

Tandis que la fille se retrouvait plongée de plus en plus profondément dans des abîmes de félicité, elle sentit qu’elle voulait lui expliquer qu’elle ne pourrait pas changer sa routine déjà bien établie. Elle sentit sa peur du dérèglement de celle-ci, d’un conflit ouvert entre ses formes.

Valeria ne pensait pas que ça se produirait, pour la simple et bonne raison que les deux formes s’étaient déjà assujetties à elle au-delà de toute retenue. La forme diurne juste à présent, la forme nocturne peu avant, se laissant amener jusqu’aux frontières de la mort, là où Valeria aurait pu la faire basculer et mourir si elle l’avait voulu.

Ainsi, elle croyait fermement que les deux formes pourraient arriver à un consensus plus productif que celui déjà obtenu, puisqu’il résulterait d’un vrai dialogue entre les entités qu’elle comptait préalablement amener à un stade d’épuisement et de soumission tel qu’aucune des deux ne pourrait prendre le dessus sur l’autre, ce qui les obligerait à réellement s’entendre.

Elle jouit une nouvelle fois, envahit les orifices de Shehtra de sa semence épaisse. Elle sentait que la fille n’était pas féconde aujourd’hui. C’était normal : elle était convalescente d’un séjour aux portes de la mort. Mais justement, la faiblesse de son corps la rendait du coup encore plus vulnérable au plaisir et à l’épuisement.

Elle la maintenait au sommet de la vague, en plein extase, attendait que la forme diurne implose et que la forme nocturne soit obligée de se montrer.

Elle pensait que même si elle se montrait, elle serait emprisonnée dans le carcan du plaisir et ne pourrait se montrer trop violente sous ce joug. D’autant plus après ce qui s’était passé entre elles.

Les mains de Valeria empoignèrent les poignets de Shehtra, les emprisonnèrent sur l’oreiller au-dessus de sa tête.

Elles n’étaient plus reliées que par les trois queues qui pilonnaient sans pitié le corps magnifique de l’étudiante, les hanches enserrées dans l’étreinte de cuisses tremblantes de plaisir et de faiblesse mais ne voulant pas la lâcher.

Son regard plongea dans celui de Shehtra avant qu’il ne bascule à nouveau en ahegao et elle suivit sa conscience jusqu’à sa destination.

Shehtra est pour l'heure condamnée, avec Valeria qui la pénètre par tous les orifices. Elle ne peut plus rien faire pour lutter, son épuisement se faisant. Tout ce qui lui reste sous sa forme diurne, c'est ses yeux écarquillés. L'ange noire se trouve à être une véritable poupée gonflable pour une démone supérieure. Naturellement, Valeria jouit dans Shehtra, et peu après la jouissance, la jeune femme s'effondre, ses yeux se fermant, dans l'espoir de récupérer, et donc son corps change pour prendre sa forme nocturne. Quand elle se réveiller, l'ange noire est surchargée de plaisir, le consentement incapable de changer, mais Chiara peut voir dans ses yeux que l'ange noire la supplie d'arrêter.

Mais la démone continue son plan, de faire plonger les deux formes dans l'inconscience, alors elle continue, jusqu'à ce que vient le sommeil de Shehtra… les deux formes sont en sommeil. La forme diurne ne pouvant pas agir, l'ange noire n'a plus rien de noir. Comme avant, les yeux de Shehtra blanchissent complètement, ainsi que sa peau… mais aussi ses cheveux. Contrairement à avant, elle est immobile, car elle n'est pas blessée… et Valeria peut remarquer que l'ange noire est inerte, que ce soit physiquement ou spirituellement. Il ne se passe pas grand-chose, aucune discussion interne, rien, juste que le corps fonctionne en ralenti pour préserver ses organes vitales, que ce soient celles d'un humain ou ses ailes. Shehtra a une forme sanglante, mais elle n'a aucune raison de s'éveiller. Elle ne s'éveille qu'en cas de forte colère ou quand Terra aura influencé son corps, rien d'autre.

Shehtra n'est pas morte, Valeria en est sûre, mais son plan ne se déroule absolument pas comme prévu. La démone pensait que c'est deux âmes qui agissent dans un même corps, et qui essaient de s'imposer, mais c'est juste que la seule âme de Shehtra ne dort presque jamais, du moins normalement. Ici, ce qu'elle a fait, c'est de mettre Shehtra en anesthésie générale. Tout son corps est en pause. Shehtra a déjà perdu trois jours, elle va en perdre d'autres.

Je ne sais pas après combien de temps, mais je finis par émerger. Je rouvre doucement les yeux, avec ma respiration lente, mon corps bougeant à peine. Je regarde autour de moi, voulant voir si je suis toujours dans la chambre où Val m'a mise. Je suis trop épuisée pour la moindre émotion… mais je ne peux pas m'empêcher de me demander un truc :

"Chiara… t'as fait… quoi ?"

J'ai peur de devoir refaire ce que j'ai galéré à faire pendant des années : adapter mes deux formes en fonction de mon sommeil. Je ne sait pas quel heure il est, elle vois foutre pas le soleil, mais c'est sûr que je suis sous ma forme diurne. J'ai vraiment besoin de récupérer, que mon corps reprenne de l'énergie. Surtout que je peux pas être excitée sexuellement, c'est encore au-dessus de mes forces... après peut-être que ça va arriver rapidement.

Le sexe était intense. L’ange avait pris la place de l’humaine mais les orgasmes s’enchaînaient toujours, épuisant cette forme avec la même régularité que la précédente. Valeria cherchait à les épuiser toutes deux pour les amener à discuter sur un pied d’égalité, à trouver un compromis acceptable et viable pour les deux.

Bientôt survient l’attendu : l’ange sombre lui aussi dans l’inconscience provoquée par de trop nombreux éclats de plaisir.

Valeria sourit, satisfaite, et se retira du ventre de Shehtra. La semence s’écoula paresseusement entre ses cuisses et macula rapidement les draps. Le corps de l’étudiante était inerte.

Bien. Maintenant elles vont pouvoir se parler.

Cependant, quelque chose n’allait pas. Valeria fronça les sourcils, inspecta les consciences. Rien. Aucune interaction. Juste une inertie totale due à la perte d’énergie. Le corps était vivant, mais en mode sauvegarde : seul le minimum fonctionnait.

Merde. C’est quoi ce binz ?

Elle s’attendait à plusieurs personnalités dans un même corps et voulait les obliger à se coordonner pour apprendre à cohabiter de manière plus concertée, mais rien ne se passait ainsi. Une seule âme, ça oui, mais pas une seule personnalité. Apparemment, rien ne fonctionnait comme attendu.

Elle attendit plusieurs heures, surveillant la jeune femme en se demandant pourquoi son stratagème n’avait pas fonctionné. Voyant que rien n’évoluait, elle décida de rendre une part de son énergie à Shehtra et la lui insuffla.

Quelques instants plus tard, elle reprit ses esprits, regardant à gauche et à droite comme si elle peinait à reconnaître les lieux. Elle semblait vraiment ko.

« Chiara… t'as fait… quoi ?
- Ah te revoilà. »

Assise sur le lit, elle avait posé une main sur la cuisse de l’étudiante.

« Je n’ai pas fait grand-chose en fait. J’ai pompé ton énergie puis celle de l’ange quand il s’est manifesté. Mais après, vous avez sombré dans une sorte de coma. Je t’ai réinsufflé de l’énergie et te revoilà. »

Elle continuait de lui en insuffler d’ailleurs et elle reprenait des couleurs à toute vitesse.

« Je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que tu avais plusieurs personnalités et qu’en t’épuisant ça les forcerait à s’entendre. Manifestement, c’est autre chose, même si dans ce cas comme dans celui que j’imaginais, il n’y a qu’une seule âme. »