Re: Quand l'art des poisons se mélange à celui des chansons [avec Korë Grémorya]
Posté : 19 sept. 2024 11:04
Elle était perturbante. Était-elle une séductrice polie ? Ou une personne froide et insensible ? Elle n'avait pas cherché à le retenir quand il n'avait plus pu supporter la situation de l'essuyage avec la serviette. Ni en gestes ni en mots. Camille ne savait plus quoi en penser. Sa main revenant sans cesse à une de ses poches invisibles dans laquelle il avait plié soigneusement la petite culotte blanche. Sortie de la chambre éclairée, il avait automatiquement remis le tissu noir sur l'arête de son nez. C'était ridicule mais il se sentait plus légitime ainsi. Dissimuler ses émotions lui permettrait de mettre de la distance entre lui et elle.
Elle le rejoignit. Habillée s'il y avait besoin de le préciser. Il n'empêchait que Camille savait qu'elle ne portait pas de sous vêtement. Mais il devait se concentrer !
"Oui. Allons-y."
Sa voix un peu étouffée par le tissu avait repris en assurance. Le fait que l'étage soit plongé dans les ténèbres, seulement éclairé par une torche aidait également.
"Nous avons eu de la chance. Nous aurions pu finir enseveli."
Sa main pointa la Vierge de Fer qui était éventrée. On pouvait voir son intérieur. Prison qui avait peut être absorbé l'agonie de plusieurs victimes... Dans le noir, on ne voyait pas si les pointes avaient changé de couleurs à cause du sang des victimes. Probablement aucune réellement coupables...
"Allons voir si nous pouvons remonter à la surface."
Sans réfléchir, la main gantée de Camille prit celle de la femme qu'il avait libéré. Pour ne pas la perdre. Pour progresser. Son cerveau inventait excuse sur excuse pour légitimer sa prise d'initiative. Il s'arrêta rapidement pour plaquer son index brandi sur ses lèvres cachées derrière le tissu noir. "Silence" demanda-t-il sans un mot.
Ils montèrent. Ils avaient de la chance. Aucuns gravats importants ne leur bloquerent la route. Ils arrivèrent au rez-de-chaussée et découvrirent quune partie du bâtiment s'était effondré. Ça paraissait irréelle de pousser une porte quand, dans le dos, il n'y avait plus rien : une vue directe sur une ville qui avait autrefois été magnifique.
??? : "Monsieur Marquise ?"
Face à la porte se tenait un homme qui s'était exprimé avec une voix grave. Ça aurait pu être celle d'un roi, pensa Camille.
??? : "Est-ce la pondeuse que vous avez libéré de cet enfoiré d'Elfrydd ?"
Camille était un homme. Et il aimait les femmes. A la limite, les femelles étant donné que la sienne était en partie monstrueuse. Mais l'homme en face de lui était beau. C'était indéniable. Cette peau basanée. Cette moustache élégante. Cette intensité dans le regard. Ce charisme séducteur. Il avait envie de suivre cet homme. Et il réalisa que cela allait même jusqu'à offrir ses fesses... Quel esprit tordu possedait-t-il...
??? : "Je comprends votre silence. Mais je suis votre contact. Je me nomme Vittorio. A partir de maintenant, je prends le relai. Je m'occupe d'elle."
Mais Camille ne disait toujours rien. En partie subjugué par la beauté de cet homme. Plus grand. Plus musclé. Plus assuré. Plus... tout. Melodia serait entre de bonnes mains. Encore fallait-il qu'il la lui lâche, de main.
Et certains à l'esprit affûté se rappelleront qu'il avait été écrit que le contact avait péri durant le drame opposant le Roi Doré au terrain de jeu d'Elfrydd...

Elle le rejoignit. Habillée s'il y avait besoin de le préciser. Il n'empêchait que Camille savait qu'elle ne portait pas de sous vêtement. Mais il devait se concentrer !
"Oui. Allons-y."
Sa voix un peu étouffée par le tissu avait repris en assurance. Le fait que l'étage soit plongé dans les ténèbres, seulement éclairé par une torche aidait également.
"Nous avons eu de la chance. Nous aurions pu finir enseveli."
Sa main pointa la Vierge de Fer qui était éventrée. On pouvait voir son intérieur. Prison qui avait peut être absorbé l'agonie de plusieurs victimes... Dans le noir, on ne voyait pas si les pointes avaient changé de couleurs à cause du sang des victimes. Probablement aucune réellement coupables...
"Allons voir si nous pouvons remonter à la surface."
Sans réfléchir, la main gantée de Camille prit celle de la femme qu'il avait libéré. Pour ne pas la perdre. Pour progresser. Son cerveau inventait excuse sur excuse pour légitimer sa prise d'initiative. Il s'arrêta rapidement pour plaquer son index brandi sur ses lèvres cachées derrière le tissu noir. "Silence" demanda-t-il sans un mot.
Ils montèrent. Ils avaient de la chance. Aucuns gravats importants ne leur bloquerent la route. Ils arrivèrent au rez-de-chaussée et découvrirent quune partie du bâtiment s'était effondré. Ça paraissait irréelle de pousser une porte quand, dans le dos, il n'y avait plus rien : une vue directe sur une ville qui avait autrefois été magnifique.
??? : "Monsieur Marquise ?"
Face à la porte se tenait un homme qui s'était exprimé avec une voix grave. Ça aurait pu être celle d'un roi, pensa Camille.
??? : "Est-ce la pondeuse que vous avez libéré de cet enfoiré d'Elfrydd ?"
Camille était un homme. Et il aimait les femmes. A la limite, les femelles étant donné que la sienne était en partie monstrueuse. Mais l'homme en face de lui était beau. C'était indéniable. Cette peau basanée. Cette moustache élégante. Cette intensité dans le regard. Ce charisme séducteur. Il avait envie de suivre cet homme. Et il réalisa que cela allait même jusqu'à offrir ses fesses... Quel esprit tordu possedait-t-il...
??? : "Je comprends votre silence. Mais je suis votre contact. Je me nomme Vittorio. A partir de maintenant, je prends le relai. Je m'occupe d'elle."
Mais Camille ne disait toujours rien. En partie subjugué par la beauté de cet homme. Plus grand. Plus musclé. Plus assuré. Plus... tout. Melodia serait entre de bonnes mains. Encore fallait-il qu'il la lui lâche, de main.
Et certains à l'esprit affûté se rappelleront qu'il avait été écrit que le contact avait péri durant le drame opposant le Roi Doré au terrain de jeu d'Elfrydd...
