Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]
Posté : 05 oct. 2024 09:45
« Magnifique. »
Cette attitude. Cette initiative à lui tourner autour pour faire monter la température. Ce comportement impertinent qu’elle avait mis dans chaque geste, dans chaque nouveau membre de son corps.
« Magnifiée. »
Il avait légèrement tiqué sur le fait qu’elle avait choisi un nouveau prénom. Etait-ce une façon de se détacher de l’ancienne pour pleinement embrasser celle-ci ? Ou une manœuvre de son esprit pour sauvegarder dans un cocon-forteresse en son âme celle qu’elle avait été pour la faire revenir au moment opportun ? Ce doute tira une grimace sur le visage de Maurice.
Du bout de sa langue, il lécha le menton puis les lèvres et enfin le bout du nez de sa petite chose à lui. Son doigt, plutôt épais et rugueux, eut égard à son passif dans les ruelles et sur les champs de bataille. Ce doigt caressa la courbe de la plus haute corne à droite. Et fit de même avec celle qui était au-dessous. Enfin, il agrippa de chaque main une corne et appuya dessus. S’il voulait d’abord s’assurer de leur solidité, il découvrit que le mouvement emmenait sa petite pute ailée à finir sur les genoux. Une position qui l’excita de la voir ainsi « inférieure » dans tant de sens à lui.
« Tu vois à quel point tu es bandante ? »
Cloisonné derrière son pantalon parfaitement ajusté à son physique, sa bite poussait le tissu.
« Touche à travers le tissu. Mais je t’interdis de me déshabiller. »
Maurice ne voulait pas se jeter sur elle comme un lion dévorerait les entrailles d’une biche ouverte en deux. Il sourit. L’idée de dormir dans une carcasse fumante et sanguinolente lui donna un nouvel élan de rigidité. Bien sûr que non il ne voulait pas dépecer sa succube ! Mais l’idée avait traversé. Après tout, il avait été le chef du pire escadron lors de certaines guerres. Des hommes sous ses ordres qui violaient et dévoraient les chairs. Pas toujours dans cet ordre.
Sa main agrippa sans douceur un des deux petits seins.
« J’ai beaucoup aimé quand ce lubrique d’Erick t’a accroché ces petites boules aux tétons. Il faudra très vite qu’on règle ce problème. J’exige que tes tétons soient percés. Tu y insèreras la breloque que tu veux. Un simple petit anneau suffira pour commencer. Mais je veux que ce soit percé pour que je puisse jouer avec quand l’envie me prendra. »
Maurice jeta un regard au-delà de Rëko. Il n’y avait plus de petit esclave. Pas plus de lit à baldaquin. Seules les ténèbres régnaient avec ici et là de petits braseros flottants. Il était temps de partir. De revenir à la réalité. Ici, jouer avec elle manquerait d’intensité. Il voulait faire d’elle ce qu’il avait envie avec le poids de la réalité. Il y avait quelque chose de « faux » avec cette réalité onirique. Sans compter, et cette perspective l’emmerdait, qu’il était sur le territoire d’un autre.
Et comme si la connasse avait attendu cette pensée précise, elle apparut. Une silhouette féminine noire dans un environnement de ténèbres. Six cornes et six bras. Six crânes d’albâtre flottant telle une ceinture surnaturelle. Et deux points blancs à la place de ses yeux. Il y a une telle pureté dans la couleur que cela donnait l’impression d’un trou noir avalant tout dans l’univers. Deux trous blancs, donc.
Amate : « Tu as eu ce que tu voulais, démoniste. J’ose espérer que tu comptes toujours remplir toutes les conditions de notre pacte ? Tu n’allais pas chercher à fuir et essayer de me la faire à l’envers ? »
« C’est une question piège, Démon des Rêves et des Cauchemars. Si je te dis que non, bien sûr que non, ni toi ni moi n’y croiront. Si je te dis que oui, ce qui serait la vérité, tu chercherais à te venger. »
Amate : « C’est exact. Tout comme si tu ne cherchais pas à trouver le vice de notre pacte, cela ferait de toi un piètre démoniste. C’est donc parfait. Il n’y a pas de meilleure relation que celle de marcher sur un fil au-dessus du néant. »
Le Démon des Rêves et des Cauchemars ferma les yeux. Et ce fut comme si elle disparut. Ce fut vraiment le cas car Maurice retrouva cette lueur juste derrière Rëko. SA chose ! Qu’elle enlève sa sale patte ! Maurice fit la grimace mais laissa cette main de jais soulever le menton rouge.
Amate : « Tu l’as bien choisi. Ta vision était juste, démoniste. Elle est magnifique. Elle fera de terribles dégâts dans votre monde. Toi, Rëko, nouvelle succube liée à Maurice Malné : je te confie une partie de mes pouvoirs. Tu auras ainsi accès aux rêves et aux cauchemars des Hommes. Tu pourras hanter leurs nuits. Leur donner des sueurs froides ou au contraire enflammer leurs corps. A compter de cette nuit, tu dois payer le prix de ta transformation. Tu dois pervertir cent Hommes et ce, avant qu’une année ne se termine. »
Le Démon des Rêves et des Cauchemars s’accroupit derrière la nouvelle succube. Elle le fit en écartant les cuisses qui vinrent de chaque côté du corps de la nouvelle chose du démoniste. La pose était tellement connotée d’une aura sexuelle que le corps de Maurice se fit à nouveau remplir d’une poussée brute de désirs.
Une langue reptilienne sortit de la gueule noire. Une voix à la limite du murmure et grave. Un soupir langoureux qui s’immisça dans la tête de la succube. Ce n’était pas juste des mots. Et cela tira une nouvelle grimace sur le faciès du démoniste. C’était un ordre implanté dans la psyché.
Amate : « Bien entendu, ton nouveau Maître est corruptible lui aussi. Il ferait une parfaite dernière victime… »
LA SALOPE ! Elle aussi comptait jouer double jeu avec leur pacte. Mais c’était ainsi que les démons traitaient. C’était de « bonne guerre ».

PS : j'aurai voulu surligner de noir les lignes de dialogue d'Amate et blanchir sa police d'écriture. Mais ce n'est pas possible. L'effet qui s'en rapproche le plus étant de surligner manuellement avec la souris.Cette attitude. Cette initiative à lui tourner autour pour faire monter la température. Ce comportement impertinent qu’elle avait mis dans chaque geste, dans chaque nouveau membre de son corps.
« Magnifiée. »
Il avait légèrement tiqué sur le fait qu’elle avait choisi un nouveau prénom. Etait-ce une façon de se détacher de l’ancienne pour pleinement embrasser celle-ci ? Ou une manœuvre de son esprit pour sauvegarder dans un cocon-forteresse en son âme celle qu’elle avait été pour la faire revenir au moment opportun ? Ce doute tira une grimace sur le visage de Maurice.
Du bout de sa langue, il lécha le menton puis les lèvres et enfin le bout du nez de sa petite chose à lui. Son doigt, plutôt épais et rugueux, eut égard à son passif dans les ruelles et sur les champs de bataille. Ce doigt caressa la courbe de la plus haute corne à droite. Et fit de même avec celle qui était au-dessous. Enfin, il agrippa de chaque main une corne et appuya dessus. S’il voulait d’abord s’assurer de leur solidité, il découvrit que le mouvement emmenait sa petite pute ailée à finir sur les genoux. Une position qui l’excita de la voir ainsi « inférieure » dans tant de sens à lui.
« Tu vois à quel point tu es bandante ? »
Cloisonné derrière son pantalon parfaitement ajusté à son physique, sa bite poussait le tissu.
« Touche à travers le tissu. Mais je t’interdis de me déshabiller. »
Maurice ne voulait pas se jeter sur elle comme un lion dévorerait les entrailles d’une biche ouverte en deux. Il sourit. L’idée de dormir dans une carcasse fumante et sanguinolente lui donna un nouvel élan de rigidité. Bien sûr que non il ne voulait pas dépecer sa succube ! Mais l’idée avait traversé. Après tout, il avait été le chef du pire escadron lors de certaines guerres. Des hommes sous ses ordres qui violaient et dévoraient les chairs. Pas toujours dans cet ordre.
Sa main agrippa sans douceur un des deux petits seins.
« J’ai beaucoup aimé quand ce lubrique d’Erick t’a accroché ces petites boules aux tétons. Il faudra très vite qu’on règle ce problème. J’exige que tes tétons soient percés. Tu y insèreras la breloque que tu veux. Un simple petit anneau suffira pour commencer. Mais je veux que ce soit percé pour que je puisse jouer avec quand l’envie me prendra. »
Maurice jeta un regard au-delà de Rëko. Il n’y avait plus de petit esclave. Pas plus de lit à baldaquin. Seules les ténèbres régnaient avec ici et là de petits braseros flottants. Il était temps de partir. De revenir à la réalité. Ici, jouer avec elle manquerait d’intensité. Il voulait faire d’elle ce qu’il avait envie avec le poids de la réalité. Il y avait quelque chose de « faux » avec cette réalité onirique. Sans compter, et cette perspective l’emmerdait, qu’il était sur le territoire d’un autre.
Et comme si la connasse avait attendu cette pensée précise, elle apparut. Une silhouette féminine noire dans un environnement de ténèbres. Six cornes et six bras. Six crânes d’albâtre flottant telle une ceinture surnaturelle. Et deux points blancs à la place de ses yeux. Il y a une telle pureté dans la couleur que cela donnait l’impression d’un trou noir avalant tout dans l’univers. Deux trous blancs, donc.
Amate : « Tu as eu ce que tu voulais, démoniste. J’ose espérer que tu comptes toujours remplir toutes les conditions de notre pacte ? Tu n’allais pas chercher à fuir et essayer de me la faire à l’envers ? »
« C’est une question piège, Démon des Rêves et des Cauchemars. Si je te dis que non, bien sûr que non, ni toi ni moi n’y croiront. Si je te dis que oui, ce qui serait la vérité, tu chercherais à te venger. »
Amate : « C’est exact. Tout comme si tu ne cherchais pas à trouver le vice de notre pacte, cela ferait de toi un piètre démoniste. C’est donc parfait. Il n’y a pas de meilleure relation que celle de marcher sur un fil au-dessus du néant. »
Le Démon des Rêves et des Cauchemars ferma les yeux. Et ce fut comme si elle disparut. Ce fut vraiment le cas car Maurice retrouva cette lueur juste derrière Rëko. SA chose ! Qu’elle enlève sa sale patte ! Maurice fit la grimace mais laissa cette main de jais soulever le menton rouge.
Amate : « Tu l’as bien choisi. Ta vision était juste, démoniste. Elle est magnifique. Elle fera de terribles dégâts dans votre monde. Toi, Rëko, nouvelle succube liée à Maurice Malné : je te confie une partie de mes pouvoirs. Tu auras ainsi accès aux rêves et aux cauchemars des Hommes. Tu pourras hanter leurs nuits. Leur donner des sueurs froides ou au contraire enflammer leurs corps. A compter de cette nuit, tu dois payer le prix de ta transformation. Tu dois pervertir cent Hommes et ce, avant qu’une année ne se termine. »
Le Démon des Rêves et des Cauchemars s’accroupit derrière la nouvelle succube. Elle le fit en écartant les cuisses qui vinrent de chaque côté du corps de la nouvelle chose du démoniste. La pose était tellement connotée d’une aura sexuelle que le corps de Maurice se fit à nouveau remplir d’une poussée brute de désirs.
Une langue reptilienne sortit de la gueule noire. Une voix à la limite du murmure et grave. Un soupir langoureux qui s’immisça dans la tête de la succube. Ce n’était pas juste des mots. Et cela tira une nouvelle grimace sur le faciès du démoniste. C’était un ordre implanté dans la psyché.
Amate : « Bien entendu, ton nouveau Maître est corruptible lui aussi. Il ferait une parfaite dernière victime… »
LA SALOPE ! Elle aussi comptait jouer double jeu avec leur pacte. Mais c’était ainsi que les démons traitaient. C’était de « bonne guerre ».
