The Multiversity

Dans la salle de bain des filles, l'ambiance devenait de plus en plus torride, Tiên avait réussi à faire jouir sa future nouvelle amie européenne, ses maîtresses seraient sûrement fière d'elle actuellement ! Mais pour le moment, tout cela restait entre elles, uniquement et elle l'embrassait tendrement dans la douche. Leurs corps humides se frottant mutuellement sous l'eau chaude qui glissait sur leurs corps. Doutzen voulait reprendre la main, inversant les positions et plaquant ainsi la Vietnamienne contre la paroi, tandis que cette dernière s'accrochait timidement, de peur d'être un peu lourde ? Elles avaient à peu près le même âge, la même corpulence, on ne parlait pas de Felicia, héroïne forte ou Aoki, moins héroïque, mais déjà plus adulte donc, plus forte. Mais non, ça semblait convenir. Les deux demoiselles s'embrassaient de plus en plus pendant que Doutzen semblait avoir la main un peu plus baladeuse, se glissant entre ses cuisses. Doucement, le rythme s'installait, faisant lâcher quelques gémissements à la jeune idole.

« Haaaaa~ Hmmmmmm. »

Observant Doutzen directement dans les yeux, sans plus de mots, elles communiquaient ainsi tandis que Doutzen venait l'embrasser dans le cou, doigtant toujours cette dernière, c'était délicieux comme sensation, très agréable ! La jeune femme se laissait doucement faire, serrant juste un peu plus ses jambes pour être sûr de bien-être accrochée à elle, ses mains caressaient, l'une de ses épaules et ses cheveux humides. Ses beaux cheveux blonds naturels. Quand elle daigna lui lâcher le cou, elle reprenait leur baiser, un peu plus vorace cette fois. Un signal pour lui dire de se montrer plus vive dans ses actions ? Peut-être. La jeune femme continua, gémissant toujours de plus belle, laissant juste la pression de leurs deux corps faire le reste. Tôt ou tard, dans la soirée, elles iront bien plus loin qu'un petit orgasme pareil, mais il faut savoir profiter des petites choses et poser l'ambiance. Leurs relations n'auraient pas été la même si ses maîtresses avaient tout donné dès le premier soir. 

En compagnie de Tiên, Doutzen passait un très bon moment. Ses lèvres étaient très agréables, d’une finesse infinie, mais son cou était aussi très agréable, car elle avait une peau très douce. Doutzen s’amusait avec elle, tout en étant plus ou moins consciente que ce rapprochement était sans aucun doute voulu par sa Maîtresse. Mine de rien, à force, elle finissait par bien connaître Kou-sama, et elle était sûre qu’Aoki avait déjà dû leur faire l’amour. Toute la question était de savoir si Félicia avait participé, elle aussi. Doutzen n’aurait pas été surprise de l’apprendre, et elle se doutait que l’initiation sexuelle des Strawberries entre ces deux femmes avait dû être moins intense que quand Doutzen s’était retrouvée dans leur chambre. La déferlante de sexe et de stupre qu’elle avait reçue à cette occasion restait encore inégalée à ce jour, comme une plongée dans le sexe, un cercle vicieux de luxure qui l’avait poussé dans ses derniers retranchements. Mais elles ? Quand on les voyait, tout ce qu’on avait envie de leur faire, c’était des câlins et des bisous ! Doutzen doutait qu’elles aient pu voir Rex, leur chien pervers, à l’œuvre.

Doutzen entendait Tiên gémir, et c’était aussi pour ça qu’elle rompait de temps en temps le baiser. Mais elle retournait à ses lèvres, tout en sentant sa partenaire s’activer contre elle, se pressant avec force, visiblement en manque.

« Quelle impatience, Tiên-chan… » s’amusa Doutzen.

La belle blonde retourna la pénétrer, avec ses doigts, amplifiant le rythme. Elle laissa Tiên gémir, et continua son office, consciente qu’elle allait ainsi la pousser à jouir… Sauf si les autres Strawberries finissaient par venir. Mine de rien, leur douche continuait à s’éterniser ! Mais Doutzen avait très envie d’en profiter encore. Elle faisait donc durer le plaisir, tout en tâchant de satisfaire sa curiosité. Ainsi, tout en continuant à doigter sa partenaire, ciblant autant que possible son clitoris, qu’elle cherchait à presser et à titiller (même si ça n’était pas forcément évident à atteindre !), elle l’interrogea :

« Dis, je n’ai pas encore tout visité, mais… Vous avez des chats ? »

Évidemment, ça ne voudrait rien dire en soi, car les chats étaient après tout très populaires, mais Félicia offrait toujours des chats à ses partenaires…

Ce petit moment d'intimité dans la douche restera entre elles, à moins qu'elles ne tardent vraiment et finissent par s'inquiéter dans l'appartement, mais généralement, quand elles étaient deux à se doucher, ça prenait forcément plus de temps. Parfois, elles le faisaient à trois, parfois seule, tout simplement. Ça dépendait des envies, du moment. Tiên était prisonnière de Doutzen, elle sentait son corps se presser contre le sien, elle sentait ses doigts remuer en elle pour lui offrir le plus de plaisir possible, en une fois. Elle gémissait tout contre son corps, sa petite voix vibrait près de ses oreilles, ses doigts se crispaient sur ses épaules tandis que le plaisir coulait entre ses cuisses, se mêlant simplement à l'eau qui leur coulait dessus. La belle blonde se demandait une question, en apparence, hors contexte, car elle voulait savoir si elles avaient des chats ? Pas autant que chez leurs maîtresses, mais oui, Felicia leur avait offert à chacune, un chat lors de leur arrivée ici. Mei avait eu un chaton angora, tout petit, mignon et blanc ! Tiên avait eu un chat roux, très joueur et encore jeune. Quant à Kurumi, elle avait eu un Bobtaim Japonais. Trois chattes, jeunes et joueuses que leurs jeunes maîtresses prenaient soin ! Peut-être Doutzen en avait aperçu un ou deux en visant ? Peut-être pas, vu sa question...

« Mmmmhhh aaaaaaah.. [O-oui...] »

Elle n'en disait pas plus, mais l'orgasme approchait et Tiên cambrait son corps, se frottant un peu plus contre Doutzen alors que l'orgasme lui arrachait un petit cri de plaisir, la cyprine s'expulsant, se mêlant à l'eau pour finir dans le siphon. Dommage, elle ne goutteras pas à son nectar cette fois... Reprenant son souffle, la jolie Vietnamienne venait embrasser Doutzen, une sorte de remerciement.

« [Terminons de nous laver, les autres doivent attendre leur tour.] »

Si Doutzen espérait apprendre à mieux connaître Mei et Kurumi, cela se fera après leur douche. Tiên termina de se laver, de se sécher et enfilait son pyjama, classique, comme pour Doutzen. Quand bien même elles savaient comment allait se dérouler leur soirée, elles n'allaient pas se balader nue pour autant ! Quittant la salle de bain, elle invita Doutzen à la suivre, allant toutes les deux dans sa chambre, ne serait-ce que pour bien se peigner ou sécher ses cheveux si elle en avait envie. Le chat de Tiên – qu'elle avait appelé Nem – dormait justement sur son lit, roulé en boule, il devait se reposer de sa journée ou à recharger ses batteries pour mieux faire la fête cette nuit ?

« [Toi aussi, tu possèdes des chats ? Comme tu m'as posé la question sous la douche, ce n'était pas anodin ?] »

Soit c'était une amoureuse des chats, soit elle en avait aperçu un, soit elle savait certaines choses que les filles ignoraient.

Les deux femmes avaient donc joui, Doutzen rendant la pareille à Tiên. La petite Vietnamienne en semblait bien heureuse, et elles s’embrassèrent une dernière fois, avant de sortir. Doutzen se sentait d’un coup bien plus détendue, et récupéra le pyjama qu’on lui avait préparé. Un pyjama rose plutôt classique, avec un shorty assez court, qui moulait ses fesses, et un débardeur en haut avec une figure de maneki-neko dessus. Elle sourit ensuite à Tiên, qui lui expliqua, un peu surprise, qu’elles avaient effectivement chacune un chat. Doutzen sourit doucement, tout en se doutant bien de la personne qui leur avait offerte ces chats. Elles rejoignirent, humides, la chambre de Tiên. Une chambre très colorée, qui respirait la joie de vivre, avec des posters de groupes de musique, un ordinateur, un bureau avec des devoirs, une bibliothèque et des peluches sur le lit. Et il y avait également un chat, Nem, un beau chat roux qui dormait en boule sur le milieu du lit.

Doutzen sourit en se rapprochant de lui, tout en notant aussi la présence d’une coiffeuse dans la chambre, et s’assit sur lez lit. Quand sa main caressa Nem, le petit chat frémit sur place, et étira spontanément ses muscles, avant de coucher sa tête à l’envers, tendant son petit cou pour réclamer des caresses ici. Elle gratta donc cette zone sensible, et releva la tête vers Tiên.

« Oui, j’ai un chat… Enfin, une chatte… Je l’ai appelé Princesse. C’est une petite chatte blonde… Qui m’a été offerte par Hardy-sensei. »

Ce nom ne semblait pas inconnu pour Tiên. Nem s’ébroua alors, et grimpa naturellement sur les cuisses de Doutzen, qui sourit doucement, et le câlina encore. Elle se rappela certains des chats de Félicia qui aventuraient leurs petites langues sur ses parties intimes au réveil…

« Elle me l’a offerte… Quand nous avons fait l’amour, elle et moi, avec Kou-san. C’est un cadeau… D’une Maîtresse à son élève. »

Doutzen lâcha cette bombe avec un certain assentiment, s’attendant au pire. Et, après avoir retenu son souffle, elle lâcha :

« Est-ce que… Cela a été pareil pour vous ? »

Après cette bonne douche – entre autres – les filles se rendaient dans la chambre de Tîen afin de se coiffer et de continuer un peu plus à faire connaissance. Doutzen porta vite son attention sur son chat personnelle qui aimait dormir dans sa chambre, comme les chats des autres fraises aimaient dormir dans la chambre de leur maîtresse. Un chat très câlin et très doux, pas forcément à l'image de la petite vietnamienne, mais rien n'obligeait les chats à être à l'image de leur propriétaire. En tout cas, la jolie blonde venait le caresser, posant certaines questions que sa nouvelle amie répondait, sans avoir honte ou se douter de quoi que ce soit derrière le sens de ses questions. Tandis qu'elle se coiffait, gardant un œil sur Doutzen et Nem.

« [Je ne sais pas si le cadeau était pour ça, mais oui, les jours qui ont suivi notre première nuit ensemble, elle nous a offert à chacune un chat, Kou-Sensei nous a trouvé cet appartement juste en dessous du leur.] »

C'était un peu plus qu'une simple préférence pour son groupe d'Idol, étant donné que la nuit ensemble fut précédé par une tentative d’enlèvement, Aoki s'était dit qu'elles seraient plus rassurée d'être près de ses maîtresses – dont une vraie héroïne – que de vivre seules, même de l'autre côté de la rue. Ce fut un vrai coup de chance que cet appartement soit libre quand même. Elles n'avaient rien contre les trois idols, mais c'est vrai qu'elles aussi aimeraient un peu plus d'intimité, surtout qu'elles étaient fiancée et aimeraient donc préparer deux ou trois choses en vue de leur mariage donc, c'est normal de les laisser respirer aussi. Les Strawberries ignoraient exactement tout ce qui s'était avec Doutzen, elles savaient juste que comme pour elles, Felicia et Aoki avaient au moins passé une nuit avec elle, leur maîtresse voulait voir ses élèves se rapprocher, mais elle n'allait pas parler pour elles, elles pouvaient se dire entre elles ce qu'elle avaient vécurent, partagée dans la chambre de leurs maîtresses, mais Aoki ne comptait pas dire des choses qu'elles voulaient peut-être garder secrète.

« [Tu sais, le fait qu'on se soit autant rapprochée d'elles, c'était un peu... bizarre... Je ne sais pas si pour toi c'était aussi spécial, mais nous... Nous, c'était... Pour nous rassurer, voilà ! Je veux pas en parler, mais les choses ont fait que nous n'étions pas capables d'être seules pendant un moment, on n'était pas à l'aise, inquiètes.] »

Tîen ne voulait pas en parler, bien qu'il ne se soit rien passé, ça aurait pu être bien pire, ça se comprend donc, mais du coup, elle avait un début d'idée de comment elles s'étaient rapprochée mutuellement, bien que le mutisme de la demoiselle à ce sujet laissait des tas d'hypothèses. En tout cas, c'était sûrement un sujet a éviter par la suite, Doutzen savait que quelque chose avait déclenché ce rapprochement, ça pourrait lui suffire.

« [Kou-sensei nous a très souvent parlé de toi, faut croire qu'elle avait l'idée de nous rapprocher depuis longtemps.] »

Une façon de détourner le sujet pour l'éviter. Maintenant, il fallait juste profiter de leur soirée ensemble, et se rapprocher, comme le voulait leur maîtresse !

« [Tu veux que je te coiffe ?] »

Une coiffure spéciale ?

Doutzen eut la réponse aux questions qu’elle se posait. Oui, les Strawberries avaient fait l’amour avec leurs Maîtresses. Elle était suffisamment intelligente pour comprendre qu’il avait dû se passer quelque chose de grave dans la vie des jeunes femmes, et que leurs Maîtresses avaient entrepris de les rassurer. Doutzen décida de ne pas insister là-dessus. Au pire, Kou-sensei lui en parlerait, mais elle ne voulait pas gâcher ce moment en mettant Tîen-chan mal à l’aise. Elles venaient après tout de faire l’amour dans la cabine de douche, et cette première séance en appelait d’autres. La jeune blonde se doutait très bien de ce que Kou-sensei voulait en ayant amené Doutzen à se rapprocher des Strawberries, et cela était indirectement corroboré par Tîen-chan lorsqu’elle lui signalait qu’elles avaient été « inquiètes ». Il fallait donc les rassurer. Et le fait qu’elles habitent en-dessous de leurs Maîtresses n’était pas anodin non plus.

*Est-ce qu’elles comptent venir cette nuit ? Est-ce qu’elles ont installé des caméras ici ?*

Si l’objectif était de leur assurer une protection, peut-être… Naïvement, Doutzen regarda autour d’elle, à la recherche de micros ou de caméras, mais, si l’appartement avait été truffé de caméras, elle se doutait bien qu’elle ne les verrait pas au premier coup d’œil. Tîen-chan lui demanda alors si elle voulait qu’elle la coiffe. Doutzen lui sourit alors, et hocha la tête.

« Oui… Mais tu peux juste me remettre les cheveux à leur place ordinaire. »

Elle sentit Tîen-chan se glisser dans son dos, et, tandis qu’elle s’attaquait à ses cheveux, Doutzen profita de cette proximité pour enchaîner sur ce que son amie venait de dire :

« Ça a été bizarre pour moi aussi. Mes parents biologiques m’ont abandonné, et je n’ai jamais vraiment eu de mère, seulement un père adoptif très particulier. Elle est un peu comme une mère de substitution… Elle et Hardy-sama. Les deux m’ont fait l’amour comme jamais on ne m’a fait l’amour, alors elles sont devenues mes Maîtresses… Et je pense sincèrement qu’elles souhaitaient que nous nous rapprochions. Après tout, je n’ai pas vraiment d’amies… »

Doutzen se tut pendant quelques secondes, avant de regarder par-derrière son épaule, en tournant la tête :

« …Jusqu’à ce soir. »

Ici, Doutzen ne craignait rien, Aoki avait rapidement agit après l’enlèvement des filles et si pour elles, se retrouver non pas chez elles, mais au moins juste en dessous de leur appartement pouvait servir à les rassurer, alors elle avait saisi cette chance. Ce n'était pas qu'une excuse pour que cela aille dans son sens, c'est aussi pour les aider à aller mieux, c'était un poil bizarre qu'un manager face autant d’effort, mais elle misait gros sur elles, elle savait qu'avec le temps, ce groupe d'idol n'allait peut-être pas changer l'histoire de la J-Pop, mais elles allaient mettre une sacrée pierre à l'édifice. La petite européenne profitait donc d'un instant calme où elles apprenaient à faire connaissance sans tout de suite penser au sexe. C'était le but, ça viendra tôt ou tard, mais pour le moment, elle coiffait la jeune femme qui évoquait un peu plus son expérience passée, comment elle voyait Aoki, mais aussi Felicia avant de voir Tîen comme une amie. Cela la touchait, quand bien même elle était amie avec Mei et Kurumi, elle avait remplis sa mission que sa maîtresse lui avait confié !

« [Huhu ! Tu sais, maintenant, au-delà de notre carrière, tu pourras toujours compter sur nous, si nous sommes amies, c'est aussi à ça qu'on sert !] »

C'est sûrement ce qu'Aoki voulait qu'il se passe. Certes, elle pensait à leur carrière à Doutzen comme au trio, mais elle voulait aussi que les filles se rapprochent et puissent devenir de vraies amies. Voir plus ? Qui sait, si Doutzen avait pour petite amie une des trois, ça pourrait toujours les avantager ? Au Japon, la vie professionnelle, surtout chez les Idol se devait d'être sacré et vierge, blanc comme neige tant sur le statut social que le reste, mais Aoki tentait d'abolir un peu cette image. Pas question que les filles se droguent et fassent n'importe quoi ! Quand bien même elles devraient leur succès à leurs fans, cela ne voulait pas dire qu'elles devaient s'interdire tout bonheur. Qu'elles s'amusent ! Puis si elles fréquentaient des filles dont elle pouvait garder un œil, voir un certain contrôle, cela l'arrangeait. Après, si cela se produit, reste à voir vers laquelle Doutzen tournera son dévolu ? Kurumi, la Japonaise qui était un peu leader de ce groupe, une jeune femme sûre d'elle et confiante, Tiên la Vietnamienne, un brin immature, voire fofolle, mais dont la joie de vivre était communicatif ou Mei, la Chinoise toute mimi qu'on voudrait câliner pour ne jamais la relâcher ? C'était à surveiller, mais pour le moment, elle ne s'était rapproché que d'une, difficile d'avoir un pronostic.

Avec ses mots, elle enlaçait en plus Doutzen, s'observant à travers le miroir, elles étaient propres, bel et bien coiffées même si Tiên n'était pas encore coiffé, mais optera sûrement pour une simple queue de cheval pour ne pas être trop gênée. Mais concernant la gêne, elle le devint un petit peu, car le sujet qu'elle allait aborder n'était pas... très subtil...

« [Dis... Tu as été jusqu'à où avec nos maîtresses ?] »

Elles avaient couché ensemble, certes, mais il pouvait y avoir tellement de possibilités derrière ce simple constat ?

En compagnie de Tiên-chan, Doutzen passait un bon moment. Se voyait-elle, elle aussi, devenir une idol girl ? C’était quand même assez peu probable. Elle était belle, mais un peu trop typée étrangère. On voyait rarement percer des idols gaijins, le Japon restant après tout un pays très replié sur lui-même… Mais qui sait ? Doutzen devait aussi composer avec les projets de Reto à son encontre, mais celui-ci avait accepté& qu’Aoki soit son manager. Et, quoi qu’on en dise, Aoki était une manager talentueuse, qui savait repérer les femmes ayant un bon potentiel, puis qui les formait. Les Strawberries en étaient le parfait exemple. Ces trois idols étaient des stars montantes, alors, Doutzen, voulait aussi croire à ses chances ! Elle savait en tout cas que, en la faisant participer à un clip des Strawberries, Aoki les rapprocherait. Doutzen était suffisamment lucide pour savoir que tout ce qu’elles faisaient dans cet appartement, et tout ce qu’elles allaient faire, avait été anticipée par sa Maîtresse.

Tandis qu’elles finissaient de se coiffer, Doutzen ayant choisi de conserver ses longs cheveux blonds tomber en cascade dans son dos, Tiên-chan revint sur un sujet sensible, en demandant à Doutzen jusqu’où elle avait été avec leurs Maîtresses. Cette question amena naturellement Doutzen à réfléchir un peu. Aoki ne lui avait rien dit à ce sujet, signe que Doutzen était libre d’estimer jusqu’où elle pouvait aller dans la confidence avec Tiên-chan. Pouvait-elle par exemple lui dire qu’elles avaient été jusqu’à ce que Doutzen se fasse prendre par leur chien ? Elle avait vu lors de cette soirée un autre visage d’Aoki, un visage magnifique et extrêmement pervers. Elle avait senti la gêne derrière la question de Tiên-chan.

« Et bien… Nous avons fait l’amour, elle et moi. Mais ça, tu t’en doutes, n’est-ce pas ? Donc… Notre expérience sexuelle la plus intense fut quand j’ai été invitée dans son appartement, en compagnie de sa petite-amie, Hardy-sama. Tu as déjà ^du la voir, non ? Elles m’ont fait l’amour toutes les deux toute la nuit… Et je ne dis pas ça comme si c’était une figure de style, elles m’ont vraiment fait l’amour toute la nuit. Et encore, je dis faire l’amour, mais… Pour être exact, elles m’ont plutôt baisé comme jamais. Je ne pourrais pas te dire tout ce qu’elles m’ont fait subir, mais… Disons qu’on ne m’a jamais fait autant l’amour intensivement que cette nuit-là. »

Doutzen se pinça les lèvres, repensant encore avec plaisir à cette nuit complètement folle. Elle se rapprocha de Tiên-chan, souriant doucement, et posa ses deux mains sur ses joues, son corps se blottissant contre le sien.

« Pourquoi est-ce que ça t’intéresse, dis-moi ? »

Son nez se frotta ensuite tendrement contre le sien.

« Est-ce que toi aussi, elles t’ont prise simultanément toutes les deux ? Elles m’ont prise par la chatte par le cul, et même toutes les deux dans le cul… Après cette nuit, je ne pouvais plus les considérer autrement que comme mes Maîtresses… Je n’ai jamais rencontré des partenaires aussi endurants qu’elles… »

Tiên savait bien que sa maîtresse attendait d'elles qu'elles se rapprochent de Doutzen. Pourquoi ? Seule Aoki pouvait le dire. Avait-elle un projet secret ou bien était-ce simplement, car toutes les quatre partageaient ce secret commun ? Depuis la tentative d'enlèvement, on ne pouvait pas nier que leur sécurité était renforcée – ne serait-ce qu'avec le gang d'Harley – et elles avaient plus de mal à se mêler aux autres personnes de leur âge ou plus donc... Tout cela avait peut-être plusieurs facettes ? Quoi qu'il en soit, doucement, la jeune vietnamienne abordait le sujet dont elle connaissait l'existence, mais pas les détails car cela, c'était à elles d'en parler, pas à leur manager de raconter les petits secrets des unes et des autres. La belle européenne n'avait pas trop de mal à raconter son expérience, cachant peu la vérité, elle était franche sans raconter le moindre détail, mais Tiên se rendait compte d'une chose, leur « première » fois était bien différente. Elle ignorait que ce n'était pas une véritable première fois pour sa nouvelle amie déjà, mais leur deux situation restait bien différente aussi.

Se rapprochant de plus en plus contre elle, elle cherchait à savoir ce qu'elle avait vécu avec leurs maîtresses, tandis que son petit cœur battait fortement dans sa poitrine par tant de proximité. Elle qui était la pile électrique du groupe, elle n'en menait pas large quand elle était face à quelqu'un de plus entreprenante.

« [Non... La première fois... elles... Elles ont été très douces et gentilles... avec nous.] »

Elle dévoilait sa vérité, petit bout par petit bout. Pour les petites fraises, c'était une douce ambiance qui régnait dans la chambre de ses maîtresses et elles étaient toutes les trois présentes, elles n'ont pas voulu caché ou les séparé après ce qu'elles avaient vécu. Mais par contre, elles n'avaient en rien forcé, elles auraient pu dire stop à tout moment, mais c'était la fatigue physique et mentale qui avait mis fin à leur petite soirée. Seules, elles n'auraient pas rassasié l'appétit de ses deux belles femmes, mais à trois, elles étaient assez pour ne pas que le couple cherche à jouer quelques manches de plus en amoureuses.

« [Elles nous ont appris plein de choses... toujours doucement, avec notre accord... C'est vrai que maintenant, elles... elles sont moins douces et avenantes, mais... nous avons le droit de refuser.] »

Le consentement, ça restait importante pour ses maîtresses comme pour le trio, ça devait l'être aussi pour Doutzen ? Abordant un léger sourire plus confiant que sa mine actuelle, elle allait prouver que ses paroles restaient sincères.

« [Nous avons confiance en nos mamans chats, elles nous aiment et on les aiment en retour. On leur doit beaucoup alors, on ne peut rien leur refuser tant elles sont gentilles avec nous.] »

Pas question de lâcher cette information si facilement, même si rien ne s'était passé, ça restait une sacré épreuve psychologique que d'être enlevé alors, il était trop tôt pour que Doutzen sache, mais oui, c'était leurs héroïnes et face à tant de douceur, elles leur accordait tout, même si ça leur était déjà arrivée de refuser, mais jamais elles n'avaient mal pris un refus. Elles avançaient à leur propre rythme après tout. Tout doucement, la jolie demoiselle avançait son visage, partageant un cours baiser du bout des lèvres avec Doutzen.

« [Si notre maîtresse veut qu'on devienne amie, on le deviendra, on nouera des liens très solides ce soir, toutes ensemble.] »

Un sous-entendu qui voulait dire beaucoup, même si ça pouvait aussi vouloir dire une soirée jeux vidéo ou films ensemble, l'évidence était qu'au moment de rejoindre le lit, elles n'allaient pas se contenter de se faire la bise et de dormir paisiblement côte à côte.

C’était un rapprochement bienvenu. Nerveuse, mais de plus en plus détendue, Tiên expliqua que les Strawberries avaient fait bien des choses avec leurs « mazmans-chats ». L’expression ne put que faire sourire Doutzen, qui y trouvait là une certaine forme d’élégance et de touche mignonne. Une mignonnerie qui l’amusa donc, tandis que Tiên l’embrassa doucement. Doutzen soupira contre elle, et posa ses mains sur les hanches de Tiên, répondant à son baiser. Elle avait hâte de passer sa nuit avec les trois Strawberries en même temps ! Tiên lui expliqua que les mamans-chats avaient été douces au début, mais qu’elles l’étaient de moins en moins, sans que cela ne semble déranger outre mesure Tiên. Doutzen, elle, comprit qu’elle avait eu droit à un traitement très spécial, quelque chose que les Strawberries n’avaient visiblement pas encore reçu. Doutzen sourit donc à son amie.

« Amie… Je pense que nous sommes plus que ça, ma belle. »

Doutzen sourit alors, et embrassa en retour Tiên, tout en déplaçant sa main pour empoigner ses cheveux. Elle appuya contre elle, se pressant contre son corps. Doutzen fit volontiers durer le baiser, savourant la bouche de Tiên avec saveur.

« Si Maîtresses Félicia et Aoki sont tes mamans-chats, alors cela fait de nous des sœurs… Car il m’arrive aussi d’appeler Maîtresse Aoki Maman. »

Ce genre de surnoms plaisaient aux deux femmes adultes, et Doutzen aimait aussi ajouter à leurs séances de sexe intenses des petites touches de douceur.

« Mes Mamans aussi m’ont fait l’amour… Mais elles ont été moins douces que sur toi et les deux autres. J’en déduis donc que cela fait de moi votre grande-sœur… Celle qui est là pour vous aider et pour vous endurcir. »

Elle sourit ensuite, en frottant son nez contre celui de Tiên.

« Qu’en penses-tu ? Pourrais-je être votre onee-chan ? »

Tiên se rapprochait de plus en plus de Doutzen, ce n'était pas plus mal, c'était ce que leur maîtresse voulait après tout. Elle ignorait si cela allait compter dans l'esprit de la jolie blonde, du fait d'être la première, sera-t-elle la favorite du trio à ses yeux ? Non pas que cela soit important, ce n'était pas une compétition, mais elle se posait la question malgré tout. Son baissier était pleins de douceur, rien de précipité, malgré le fait que la jeune vietnamienne soit une vraie pile électrique d'ordinaire, dans cette ambiance, elle était bien plus sage que d'habitude. Étant donné qu'elles sortaient de la douche, elle n'avait aucun maquillage sur le visage, sinon, Doutzen aurait sûrement senti – avec le nez comme au goût – un parfum de fraise se dégageant d'elle. Aoki avait bien dit, leur nom de scène avait un rapport avec ce fruit, alors leur parfum sera exclusivement à base de fraise ! Grande marque ou non, fraise, fraise et re-fraise ! Pour le goût, personne ne pouvait sentir cela, en dehors de ses maîtresses et Doutzen à présent, du moins, une prochaine fois. La jolie européenne rebondissait sur les aveux de la jolie demoiselle, avouant être une sorte de grande sœur si leurs maîtresses étaient leurs mamans. Ce n'était pas faux, même si ce serait plus une senpai et donc, elles des kouhai – que l'on pourrait traduire par apprentie, un nom respectueux d’aînée à cadette – mais son idée était mieux !

Frottant son nez sur le sien, Tiên en perdait son anglais, prenant quelques secondes pour trouver les bons mots afin de lui répondre. Son Japonais étant encore assez basique, elle pouvait parler que dans sa langue maternelle ou l'anglais, pour le bien du trio, le temps que les deux – puisque Kurumi était de base une Japonaise – maîtrise la langue de ce pays.

« [Mmh, oui, c'est comme ça qu'on dit, ici. Mais alors, tu vas devoir nous protéger toutes les trois ? Et nous câliner souvent ?] »

Dit-elle en se blottissant un peu plus contre elle, ses formes sous son pyjama écrasaient la demoiselle, posant sa tête dans son cou, pour baiser la fine peau de cet endroit, jetant doucement, mais sûrement un peu plus d'huile sur le feu. C'était ce genre de chose qui ferait plaisir à leurs maîtresses, un rapprochement de ce genre, une sorte de famille unie, les deux femmes n'attendaient que ça. Il faut que les deux autres prennent leur douche aussi avant de pouvoir se rejoindre et prévoir un minimum une façon de passer la soirée.

« Car tu sais, si on les appelle Maman Chat, et que nous sommes des chatons... C'est qu'elles aiment aussi beaucoup nous câliner et jouer avec nous.] »

Une phrase mignonne et innocente, mais dans un autre contexte, voulait dire bien des choses. Mais ça, Doutzen l'avait déjà deviner !

Les deux jeunes femmes se livrèrent à un délicieux baiser d’esquimau, leur nez se frottant tendrement ensemble. Doutzen prenait tout son temps, et Tiên en faisait tout autant. Cette douche avait fait du bien à la jeune blonde, et elle se sentait désormais propre et débordante d’énergie. Doutzen frémit lentement. Tout son corps frissonna  en sentant Tiên se lover contre elle avec douceur. La Strawberry lui glissa alors que, si elle devait être leur sœur, elle devrait les protéger, et les câliner. Doutzen lui sourit, et l’enlaça alors, une main sur sa nuque, l’autre sur le bas de son dos. Elle appuya sur sa peau, la caressant lentement, et sourit ensuite, embrassant Tiên dans le creux du cou :

« Ma foi, une aussi jolie sœur, il faut tout faire pour la protéger, et la câliner… »

Elle avait pu constater que les Strawberries avaient une odeur de fraise, et, même si elles venaient de se doucher, cette odeur restait encore perceptible sur Tiên, notamment quand Doutzen vint la renifler dans le creux du cou. La petite Strawberry lui expliqua alors qu’elles surnommaient Aoki et Félicia « Mamans Chats », car elles les câlinaient beaucoup.

« Vous êtes leurs petites châtonnes, alors… »

À dire vrai, Doutzen n’était pas sûre que le mot « chatônne » existât. Ce serait leur petit néologisme à elles ! Elle remonta sa main de la nuque de Tiên à ses cheveux, et l’embrassa tendrement, tout en caressant le bas de son dos, descendant jusqu’à ses fesses, qu’elle se mit à presser. Le baiser fut assez délicieux, et Doutzen le prolongea avec envie, se pressant contre sa partenaire, leurs peaux remuant ensemble, se frottant l’une à l’autre. Doutzen soupirait doucement contre sa partenaire, et lui sourit malicieusement.

« Alors, tu aimes les câlins, hein ? Cela tombe bien, tu as un corps qui est fait pour en recevoir… »

Elle l’embrassa encore dans le creux du cou, et déplaça sa main de la nuque de Tiên à ses fesses. Ainsi, ses deux mains vinrent palper le délicieux postérieur de Tiên, et elle l’embrassa chaudement sur les lèvres, pressant son cul entre ses doigts.

« C’est ce genre de câlins que tu apprécies, ma petite châtonne ? »

Doucement, mais sûrement, les deux demoiselles se rapprochaient, la petite protégée européenne d'Aoki et l'une de ses trois petites chattes. Autant dire qu'Aoki voulait les voir devenir plus proche que possible. Que ce soit pour leur bonheur ou un coup de com' pour plus tard, elle avait tout prévue. Au Japon, il était mal vu qu'une star – débutante ou non – ait une moitié, chose normale ailleurs, au Japon, c'était rare que les fans acceptent ce genre de relation. Leur star devait penser à leurs fans avant tout. Mais Aoki voulait aller contre cette façon de penser empoisonnée. C'était un coup à découvrir tôt ou tard la liaison entre leur star et une tierce personne et du coup, subir la colère des fans. Non. Aoki leur avait donné juste une instruction. Pas de garçon. Elle avait conscience que leur fan était surtout masculin, savoir que l'une d'elles côtoyait un autre garçon qu'eux, ça ferait jaser ! Mais qu'elles côtoient secrètement une autre fille, elle supposait que ça serait plus acceptable. Elle ne comptait pas rendre ça public de suite, déjà, car elles sont célibataires et quittes à se savoir, autant que ce soit plus tard. Quitte à en faire une sorte de porte-étendard d'une façon de pensée plus moderne pour faire changer les choses, mais c'était dans le meilleur des cas.

Pour le moment, Tiên profitait et subissait l'assaut plein de câlin de Doutzen qui cherchait à en savoir plus sur elle, tout en profitant de sa douceur.

« [Mamans nous aiment beaucoup... elles aiment quand on est toutes câlines et gentilles...] »

Doutzen la caressait, passant ses mains sur son pyjama, pour le moment, même si elle visait des endroits plutôt soft, mais doucement, la demoiselle blonde commençait à viser des endroits plus érogènes. Allongée sur elle, reniflant sa peau, glissant ses mains sur elle, elle se laissait faire, gémissant tout doucement face à ses commentaires, tandis que ses lèvres passaient sur les siennes.

« Mmmmmmh... [Oui... j'aime aussi ce genre de câlin.] »

Les câlins classiques, c'était encore mieux après avoir faire l'amour avec ses maîtresses ou ses sœurs, elles s'endormaient toutes ensemble, blotties les unes contre les autres, avec tout cet amour. La main de Tiên se redressait, ses doigts glissant dans les cheveux blonds de Doutzen, le rose aux joues collait bien au nom de son groupe, c'était une vraie petite fraise !

« [Tu veux encore me lécher ma petite fraise ? On peut le faire ensemble, non?] »

C'était le but recherché par Aoki, qu'elles se rapprochent, elles avaient toutes les quatre le même statut dans leur couple alors, autant qu'elles soient sur un pied d'égalité entre elles. Les doigts de la petite vietnamienne glissaient sur les boutons de sa chemise, elles pouvaient se déshabiller pour s'amuser, mais pas trop non plus, inutile de trop en faire pour un petit coup rapide. Mei et Kurumi ne tarderont pas à sortir de leur douche aussi, certainement. Elles se joindront peut-être à elles, sauf si c'était pour un peu plus tard ?

Doutzen savait qu’elle allait se faire plaisir avec elles. Tiên était ravissante, et, si ses autres camarades étaient du même acabit, la nuit promettait d’être longue et passionnante ! Ce ne serait sûrement pas aussi pervers qu’avec Maîtresses Aoki et Félicia, mais elle avait confiance en Tiên et en les deux autres Strawberries pour lui offrir une nuit mémorable. Elle percevait l’excitation de Tiên, ce désir naissant et croissant. Hana-chan et Mei-chan n’allaient sûrement plus tarder non plus, de quoi leur permettre de jouer longuement. Tiên lui confirma que leurs « Mamans » les aimaient beaucoup, et lui demanda ensuite si elle voulait lécher de nouveau sa « petite fraise ». Doutzen sourit doucement, et frotta tendrement son nez contre celui de sa partenaire. Elle sourit ensuite, et acquiesça :

« Oui, faisons-le mutuellement… »

Doutzen se déplaça alors, tenant Tiên par la main, et elle alla près du lit avec elle. Doutzen acheva de déboutonner la chemise de Tiên, tout en retournant l’embrasser. Elle prit son temps pour retirer les boutons, avec une main, son autre main allant palper l’une de ses belles fesses. Elle appuya dessus, palpant sa chair, et maintint le contact pendant quelques instants… Puis, quand le dernier bouton de la chemise fut retiré, Doutzen monta ses deux mains à hauteur des seins de Tiên. Elle les fit passer sous la chemise, et palpa les seins de la Strawberry, et la poussa alors. Les genoux de Tiên heurtèrent le rebord du lit, et elle tomba à la renverse, s’étalant en plein milieu du lit.

La belle blonde en profita pour se déshabiller intégralement. Elle avait été épilée au laser, de sorte que sa chatte restait pour toujours imberbe. Elle se déplaça donc, et se positionna au-dessus de la tête de Tiên, lui tournant le dos.

« Montre-moi de quoi ta douce langue est capable, ma petite chatte, je vais faire de même avec la mienne… »

Soupirant doucement, Doutzen se courba en avant, et s’allongea contre le corps de Tiên, puis commença à la lécher intimement, fourrant avec appétit sa tête entre ses cuisses…

Dans la chambre de Tiên, l'ambiance devenait très douce et très sensuelle. Depuis le temps, les trois petites fraises avaient vécu toutes sortes de choses avec leurs maîtresses, même si elles faisaient souvent preuve d'une grande douceur envers elles, elles leur permettaient parfois d’accéder à leur univers plus adulte et plus mature. Ce n'était pas déplaisant, mais il faut avouer qu'elles préféraient quand leurs mamans se montraient douces avec elles. Et pour l'instant, ce même chemin semblait se poursuivre avec Doutzen tandis que Mei et Kurumi continuaient de prendre leur douche de leur côté. Si Doutzen était bien l'élève d'Aoki, elle devait vivre plus ou moins la même chose qu'elle ? Sauf que la belle blonde avait des goûts plus adultes et que ses maîtresses faisaient donc le nécessaire pour lui faire plaisir. Elle était donc plus habituées aux fessées, cuir et latex que les petites fraises, mais ce n'était pas un réel souci. Face à sa proposition, elle acceptait volontiers, mais à condition que cela soit mutuel. Elle la repoussait donc doucement vers le lit, lui déboutonnant la chemise de son pyjama pour finir par dévoiler sa poitrine, ni petite, ni grosse, elle était correcte dans les standards asiatiques. Sa douce peau glissait sous les doigts de Doutzen, surtout à cet endroit. Elle ressentait la même chose, la poitrine un peu plus grosse de Doutzen se frottant à la sienne avant de chuter sur le lit alors qu'elles allaient se mettre en position.

Sa nouvelle amie se mit directement à nu, chose qu'elle avait déjà vue sous la douche, alors qu'elle se mettait à l'envers. Tiên n'avait que sa chemise ouverte et le bas de son pyjama baisser, tombant aux chevilles. Face à ses lèvres intimes, elle allait pouvoir l'embrasser doucement. Que ce soit avec ses deux amies ou ses maîtresses, Tiên en avait léché des petites chattes. La zone intime de la petite vietnamienne était bien épilée et douce, même si elles laissaient parfois un peu pousser leur toison intime. Si Félicia aimait la douceur imberbe, Aoki avait parfois leur lécher le minou donc, elles alternaient un peu, Doutzen avait donc la chance de tomber sous ce bon jour, pour elle en tout cas, qui sait pour les deux autres fraises ? Elle posait ses mains sur ses fesses, pouvant ainsi mieux lécher sa zone intime et profiter de son nectar féminin. Un délicieux goût qu'elle allait retrouver pendant ce petit week-end à la maison. Mutuellement, les demoiselles gémissaient à cause de l'assaut de leur partenaire, une belle vision du résumé du séjour de Doutzen ici. On peut dire en tout cas, que Tiên était affamée par cela, sa bouche se pressait contre ses lèvres et sa langue glissait aussi loin que possible en elle. Que Doutzen profite de ce moment calme, car par la suite, elle aura trois fraises à gérer et demain, cinq personnes autour d'elle. Elle va passer un très bon week-end ici.

Il y avait plusieurs choses qui avaient de quoi exciter Doutzen. Outre la douceur et la beauté des Strawberries, elle savait aussi qu’elle se trouvait dans le même immeuble que celui où vivait Hardy-sama. Depuis cette fois où les Strawberries avaient été capturées, Félicia et Aoki veillaient sur leurs petites fraises, et elles les avaient naturellement relogé ici. Doutzen se disait que ses Maîtresses devaient les observer. Qu’elles se retrouvent ensemble n’était pas un hasard, et il était probable que Tiên-chan s’en soit également fait la réflexion. Dans tous les cas de figure, Doutzen était prête à agir au mieux, et elle se positionna donc au-dessus de Tiên-chan. La douceur rythmait donc leur relation sexuelle. Cela n’aurait rien à voir avec l’intensité de sa séance à trois avec ses Maîtresses, mais elle allait quand même prendre son pied. Oh ça oui ! Elle se pencha donc vers Tiên, et glissa ses mains sur ses cuisses.

« Oh, ma chérie… »

Doutzen s’attaqua à la zone sensible. Elle fourra sa tête entre les cuisses de Tiên, et elle se mit à lécher. Ses mains se serrèrent sur sa peau, et sa langue partit à l’assaut, glissant en elle, remuant avec avidité. Elle l’enfonçait avec appétit, jouant de son corps avec le sien, soupirant doucement. Sa langue se mit à titiller les parois intimes de Tiên-chan, à remuer à l’intérieur de son sexe, de son délicat bourgeon intime. C’était une zone sensible, humide, où elle s’enfonçait avec appétit, tout en crispant ses mains sur les cuisses de Tiên.

« Hmmm… »

Elle pouvait sentir les jambes de Tiên remuer, ses muscles se crisper sous les vagues de plaisir qui l’envahissaient. Elle espérait que sa partenaire ne serait pas en reste, car Doutzen avait elle aussi besoin qu’on s’occupe d’elle !

C'était naturel pour elles, de vivre si près de leurs maîtresses, après avoir traversé cette tentative d’enlèvement, la proposition d'Aoki pour vivre si près, ça leur convenait parfaitement. Chez elles, ça aurait pu continuer, mais elles préféraient leur laisser un minimum d'intimité puis, elles n'étaient pas loin en cas de besoin. Cela ne cachait rien de bizarre pour elles, mais après, elles ne savaient si Aoki et Felicia avaient des projets en plus derrière la tête ? En réalité, Aoki en avait un, elle espérait bien que Doutzen tombe amoureuse d'une de ses petites fraises, peu importe laquelle. Elle voulait créer un couple lesbienne et l'afficher publiquement, avec leur autorisation. Elle n'aimait pas cette idée qu'une idole ou une star, même, ne puisse pas avoir de vie privée à cause de fans jaloux. Les stars sont humaines, ils méritent de vivre avec qui bon leur semble. Leur célébrité est due à cause des fans, certes, mais ce n'est pas une raison pour en arriver là. Du moment que la star n'insulte pas les gens en question, tout va bien. Il fallait changer cette mentalité et elle allait commencer doucement. Mais loin de savoir cela, Doutzen s'amusait pour le moment avec Tiên, recommençant à nouveau à se rapprocher.

Propres et belles, les demoiselles commençaient à chercher ce qui se trouvait proche, Doutzen ne cachant pas son envie de lui lécher de nouveau l'intimité. Son petit jus délicieux coulait doucement dans sa bouche, la belle blonde ne cachait pas le plaisir que cela lui procurait. La petite fraise était un peu plus timide, laissant sa nouvelle amie faire le travail pour le moment, mais elle commençait à lever ses mains, les approchant d'entre ses cuisses. Elles glissèrent sur sa peau, caressant autant ses cuisses que ses petites fesses, elle aussi avait une douce peau, elle avait surtout vécu bien plus de choses, que ce soit avec leurs maîtresses ou même d'autres personnes. En dehors de leurs maîtresses, les Strawbeeries n'avaient pas beaucoup d'expérience, Aoki et Felicia leur avaient montré un peu plus de choses, pas forcément dans la douceur, mais toujours en y allant doucement. Tiên redressait sa tête, venant la loger entre ses fesses. Elle ne visait pas forcément son intimité, elle léchait son petit anus, le léchant avec autant de douceur, caressant son cul. Elle ne préférait pas forcément cette zone, mais elle ne voulait pas forcément que son action soit prévisible. Cela demandait un peu plus de souplesse, mais ce n'était pas grave, elles n'en manquaient pas.

« Mmmmhhhh.... [Les Mamans t'ont déjà prise par-là, n'est-ce pas ?] »

Une évidence, mais on ne sait jamais, elles n'ont jamais vu le couple en action avec d'autres personnes pour le moment.

Avec de telles beautés, Doutzen comptait bien s’amuser ! Elle allait en profiter, oh ça oui ! Une chose était désormais sûre à ses yeux : elle ne quitterait pas cet appartement avant de faire l’amour avec les trois Strawberries en même temps. Doutzen connaissait désormais suffisamment ses Maîtresses pour savoir que c’était ce qu’elles souhaitaient. Sans doute devaient-elles les observer en ce moment même. Doutzen léchait donc avec appétit le sexe de Tiên-chan, et elle soupira en sentant les mains de celle-ci glisser sur ses cuisses, puis malaxer ses fesses. Les deux adolescentes auraient pu se contenter de se lécher intimement mutuellement, mais Tiên-chan choisit de s’attaquer à une autre partie du bassin de Doutzen. Elle frémit quand elle sentit les deux mains de la belle fraise malaxer ses fesses, ses pouces écartant chacune de ses parois, facilitant l’accès à sa croupe. Doutzen frémit lentement à ce contact, se tortillant sur place. La jeune blonde avait toujours aimé l’anal, et elle se tortilla donc sur place, se mordillant les lèvres.

La langue de Tiên-chan partit à l’assaut de son fondement, et Doutzen gémit tendrement. Elle se redressa un peu, la bouche remplie de la mouille de la Strawberry. Tiên-chan l’interrogea, et elle sourit.

« Hmmm… Oui, nos… Nos Mamans sont passées par là, oui… Et je dois t’avouer, ma chérie, que… J’aime bien qu’on me prenne par là. »

Tiên-chan devait sentir que ses parois anales se dilataient assez facilement.

« Elles me font porter un plug toute la journée, parfois… Maman Hardy me prend dans les couloirs du lycée, souvent. Elle m’envoie un SMS, je sors de la salle des cours, et elle m’accueille là où elle me dit d’aller, et me prend par là… Je te rassure, Maman Aoki n’est pas en reste non plus. Elle me prend sur le bureau, et, parfois, nos deux Mamans me prennent en même temps… »

De quoi stimuler l’imagination de Tiên-chan ? En tout cas, l’idée était de lui montrer que Doutzen était expérimentée.

« Et toi ? Est-ce que ça t’intéresse ? »

C'était presque évident que c'était le but d'Aoki, même si ça allait au-delà de ça, mais il ne fallait pas avancer trop vite, si Doutzen parvient à goûter aux trois fraises, ce sera déjà ça. Elles avaient la soirée pour elles, leurs maîtresses avaient elles aussi besoin d'une petite soirée en amoureuses aussi, ça ne faisait pas de mal. Pour l'instant, elle ne profitait que de Tiên, mais les deux autres auront droit à leur petit moment plus intime, la soirée ne faisait que commencer après tout donc, pas d'inquiétude. La belle blonde profitait de son petit nectar, mais Tiên allait à un endroit un peu plus intime en léchant sa petite rondelle. Cela semblait beaucoup lui plaire puisqu'elle racontait une peu plus ce qu'elle avait déjà vécu avec ses maîtresses. Une situation qu'elle connaissait aussi, mais elles avaient la chance qu'Aoki se montrait plus douce avec elles, c'étaient ses étoiles montantes donc, il fallait en prendre soin. Pas de plug anal toute une journée, mais ses mamans savaient les récompenser une fois chez elles. Ici, au moins, elles ne risquaient rien alors qu'au travail, c'était toujours du plaisir, mais sur le pouce.

« [Mh ? Je... je sais pas... Moi aussi, c'est nos mamans qui jouent avec moi, mais... On joue rarement... comme elles.] »

Ce qu'elle sous-entendait, c'était en futanari. Entre elles, l'amour était plus saphique, même si Kurumi avait déjà testé quelques fois, sans que cela n'ai l'air de lui déplaire, mais elle débutait à peine puis elle avait fait ça pour faire plaisir à ses mamans. C'était un soir où le couple avait envie de voir les petites fraises s'amuser sans elles – pour commencer – et Kurumi avait accepté ce rôle. Tour à tour, elle a fait l'amour à ses deux amies, sous le regard excité des deux femmes qui n'avaient pas tardé à les rejoindre. Kurumi avait même était prise en sandwich, quand elle était encore futa. Quant à elle, elle a déjà essayé, mais étrangement, ce n'était pas trop son truc... Enfin, elle a juste essayé ça toute seule, un soir, se masturbant sur bien des choses sans en parler à ses sœurs. Pas vraiment une honte, mais elle voulait voir ce que ça faisait quand même. A plusieurs, c'était peut-être différent, mais pour l'instant, l'essai n'avait pas été concluant.

« [Mais si tu veux essayer sur moi, je suis d'accord.] »

Au moins, là, il y avait moins d'hésitation sur la question. Son anus n'était pas aussi facile d'accès que le sien, mais elle saura s'amuser avec. Par contre, attention, ça risquait de faire un peu plus de bruit, ce genre de jeux. Non pas que les voisins allaient s'en plaindre, mais Kurumi et Mei pourraient bien entendre, même si depuis la salle de bain, elles se doutaient de ce qui se passait. Elles aussi connaissaient bien Aoki.

La belle petite Tiên et Doutzen continuaient à se faire l’amour. Doutzen commençait à suffisamment connaître leurs Maîtresses pour savoir qu’elles avaient dû faire l’amour avec les Strawberries, et même le faire régulièrement. C’était désormais au tour de Doutzen, mais, même si elle ne voulait rien précipiter, elle avait clairement senti la belle Tiên s’attaquer à son fondement. Le message en était du coup assez clair ! Doutzen avait tremblé nerveusement, et faisait désormais face à sa partenaire. Doutzen lui sourit donc quand Tiên lui annonça qu’elle était prête. Ce que Tiên dit la surprit toutefois, car elle évoqua l’idée de « jouer », en lui précisant que les Strawberries ne jouaient pas comme avec les Maîtresses, mais qu’elle était prête à « jouer » comme ça avec Doutzen. Les allusions étaient assez évidentes, et Doutzen sourit malicieusement en se rapprochant d’elle. Elle frotta son visage contre celui de Tiên, son nez glissant sur sa joue, et elle lécha sa peau, se faisant volontairement prédatrice et sensuelle.

« Hmmm… Mets-toi en position, alors, ma chérie… »

Elle l’invita à se mettre à quatre pattes, et Doutzen se retrouva dans son dos. Elle malaxa ses fesses avec amour, puis glissa ses pouces contre sa croupe, écartant ainsi ses fesses. Soupirant lentement, Doutzen entrouvrit les lèvres, et commença donc à lécher cette zone. Elle donna plusieurs coups de langue, titillant avec la pointe la délicate porte rose qui se trouvait là. Elle sentit Tiên frémir sur place, se tortillant doucement sur place. Doutzen continua donc à lécher, avec appétit, glissant sa langue en elle. Elle ne se privait de rien, et continua ainsi, sentant sa partenaire remuer sur place, frissonnant doucement en sentant le désir croître en elle. Le temps passait délicieusement, jusqu’à ce que Doutzen se redresse.

Elle avait longuement enfoncé sa langue, la faisant tourner, et glissa ensuite un doigt dans le fondement de Tiên.

« Hmmm… Tu as l’air d’aimer ça, ma chérie… Mais, je me demande… Comment nos Mamans jouent avec toi, hm ? Est-ce que… »

Conservant son doigt niché en elle, Doutzen se pencha vers Tiên, et murmura dans le creux de son oreille :

« …Est-ce que tu as envie que je fasse pareil avec toi ? »