The Multiversity

Rosa regarda les jumelles mettre en place l’accessoire sur la princesse, cette objet qu’elle-même portait sur le plateau qu’elle lui avait tendu. Rosa souriait devinant sans difficulté ce qui l’attendait. L’une des jumelles pris le gode que la démone gardait en elle et lui sorti pour laisser la place à Alice.  Ainsi Rosa se mit en position et se laissant prendre par ce délicieux gode à picot, c’était autre chose quand il y avait quelqu’un derrière qui l’animais. Elle sentait dans les vas et viens de l’objet en elle, toute l’excitation de la princesse, cette dernière tout comme elle savourait se moment de plaisir.

-Hum oui Maitresse c’est trop bon.

Alice n’hésitait pas à mélanger un peu de domination, venant la giflé pendant l’acte, tirant sur la laisse qu’elle lui avait mise autour du cou, tout ça ne faisait qu’ajouté du piquant à la situation. Rosa avait cette facilité à passer d’un rôle à un autre, soumise ou dominante, elle prenait facilement du plaisir dans les deux cas. Dans la situation actuel être soumise à cette princesse excité par la douceur de se bains et des deux sœurs, était juste délicieux.

Pendant ce temps les jumelles regardaient ensemble le couple prendre leurs pieds, les jumelles ne faisait que regardé, mais c’était parfaitement satisfaisant pour elles. Les gémissements de plaisir résonnaient agréablement dans la salle de bain, comme les claquements des deux corps l’un contre l’autre.

Alice comptait terminer avec Rosa en beauté. Oh, sans doute feraient-elles encore l’amour ensuite, mais il ne fallait pas faire attendre Evangeline… Ni oublier la raison initiale de sa venue à Ancarla ! Elle était venue ici pour enquêter sur des phénomènes draconiques, pas « juste » pour s’envoyer en l’air ! Ceci étant dit, Alice était aussi assez curieuse de se rapprocher d’Evangeline. Elle l’avait rencontré par l’intermédiaire de Mélinda. La vampire aimait jouer avec les autres, et elle s’était ainsi rapprochée de la vallée d’Ancarla, pour aider Evangeline à la développer. Leur partenariat était efficace, à tel point que la Princesse de Sylvandell en personne était venue ! Certes, Sylvandell n’était pas un grand pays national, mais tout de même !

« Hmmm… Haaaa… »

Rosa était ravie de se faire ainsi prendre, de sentir le corps d’Alice remuer derrière elle. Malgré son apparence assez frêle, elle pouvait se montrer très forte, et, pendant de nombreuses minutes, elle prit ainsi en levrette Rosa, gémissant fortement. Magnifique et superbe dans sa combinaison, elle se tortillait sur place, suant avec plaisir, sentant, à chaque coup de reins, une sorte de délivrance, de jouissance profonde.

Les jumelles pouvaient observer cela avec délice, car il fallait bien admettre que le spectacle valait le coup d’œil. Inlassablement, la Princesse prenait la belle Rosa, la fessant, la giflant, la pinçant, grognant encore. Ses longs cheveux blonds virevoltaient d’avant en arrière, et elle gémit encore, jusqu’à ce que son corps ne jouisse. Pas de sperme, cette fois, mais sa mouille afflua lentement, et, après un bon petit quart d’heure, elle commença à se calmer.

« Hnnnnnnnnnnn… !! »

Reprenant ses esprits, elle se retira du corps de la jeune démone, et s’adossa contre le mur.

« Haaa… Pfffiou… »

Elle s’épongea le front, avant d’inviter les jumelles à lui retirer son strap-on.

« Bon… Je crois que je devrais sans doute encore te dominer plus tard, ma belle Rosa, mais je ne voudrais pas faire attendre mon hôte. Je suis venue avec une robe spéciale, en plus. »

Alice caressa doucement les deux jumelles, et les embrassa même, avant de les inviter à la suivre dans sa chambre. Elle laissait Rosa se reposer, ou la suivre. Alice ouvrit ensuite l’une de ses valises, et sortit une longue robe finement entreposée, et la tendit vers les jumelles, invitant celle-ci à la lui mettre. Ce n’était pas n’importe quelle robe. Elle lui avait été offerte par Mélinda pour son mariage. C’était une superbe robe chinoise moulante, et elle s’observa brièvement dans le miroir.

Elle s’était également parfumée, et tendit vers Rosa, qui n’allait pas rester éternellement dans la salle de bains, une broche en forme de rose noire à poser sur sa tête.

« Allez… Viens m’aider, il ne reste que la broche, je la veux sur mes cheveux, sur ma gauche… Et arrête de loucher sur mes seins, ça me donne juste encore envie de te punir davantage ensuite ! »

Rosa profita de ce moment de plaisir avec la princesse, la laissant la dominé pour leur plaisir à toute les deux. La démone ne retenait pas ses gémissements, bien au contraire, sans la moindre honte, elle les laissait même résonner dans cette salle d’eau. Les Jumelles les regardaient simplement, appréciant ce moment. Pour autant, quand elles virent le final approché, elles s’empressèrent de préparer une serviette et de venir éponger leur invité.

Une fois fait la situation retomba un peu, il était temps de de la préparé pour le diner. Alice aurait voulu se changer dans la chambre, surement pour se rafraichir de la chaleur de la salle d’eau causé par leur ébat et l’eau chaude. Sauf que les jumelles restaient attachées au mur de la pièce par une longue chaine qui ne leur permettait pas de quitter la pièce. C’est donc ici qu’elles se séparèrent, alors que Rosa et sa Maitresse se rendirent dans la chambre de cette dernière. Le calme retombé Rosa s’occupa donc de pomponner Alice, finissant par une jolie broche d’une Rose Noire. Une fleur magnifique qu’elle caressa du bout des doigts, avant de finalement venir lui mettre dans les cheveux. Alice en profita pour plaisanté sur son regard sur elle, il est vrais que la démone ne ratait pas une occasion de l’admiré dans sa robe.

-Et prendre le risque de vous mettre en retard et d’agacé Maitresse Evangeline ? Non je ne suis pas maso à ce point.

Elle sourit, c’était de l’humour bien qu’il y avait une part de vérité dans ce qu’elle venait de dire. Restant dans sa tenue de soubrette, pas déranger par les accessoire plus pervers qui la composé, elle était prête à la conduire au repas.

Alice sourit doucement face à la remarque de Rosa, et se rapprocha d’elle. Elle était désormais prête, et embrassa Rosa sur le front, puis sur la bouche ensuite.

« Cette robe est le cadeau de mariage de Mélinda… Elle a été conçue sur mesure pour moi, et dispose de quelques fonctionnalités que je ne compte pas te montrer, car je sais que tu en profiterais ! »

Outre qu’elle était très fortement fendue, la robe pouvait aussi discrètement s’ouvrir sur l’arrière, à hauteur de ses fesses. Une petite subtilité typique de Mélinda pour faciliter les quickies. Ceci étant dit, Alice avait bien évidemment ici fermé l’ouverture, à l’aide d’un lacet. De cette manière, on ne voyait pas cette ouverture, et il fallait défaire le lacet pour que la robe s’ouvre. Ainsi habillée, Alice était fin prête.

Elle sourit à nouveau à Rosa, et lui fit signe.

« Alors, je t’en prie, conduis-moi à Evangeline. Après tout, je suis venue ici pour une raison précise, mais ça ne m’empêche pas de lui être agréable, non ? »

Alice était désormais prête à la suivre…

Rosa finit de préparer la princesse après cette échange des plus agréable pour toute les deux. Mais il était temps de rejoindre le repas avec Maitresse Evangeline. Ainsi la démone conduit Alice dans les couloirs et la guida à une belle salle à manger. Comme tout le manoir, tout était dans une déco à la fois luxueuse et élégante. Une table longue était installée au centre sous un beau lustre, le couvert était installé et dans un coin de la pièce sur une petite estrade, une magnifique poupée jouait de la harpe. Rosa l’invita à rentrer dans la pièce, alors qu’elle-même resta près de l’entré sans ressentir de gêne par la tenue qu’Alice lui avait fait porté.

Alors qu’Alice rentra dans la pièce, deux jeunes filles l’approchèrent avec chacune un sourire complice. Deux jumelles une nouvelle fois dans d’élégante robe. Elles étaient jeunes seize ans environ, mais c’était difficile à juger dans une maison de poupée où rien de garantissait que les apparences soient si lisibles. Celle au cheveux de nuit fut la première à parler.

-Alors c’est vous la princesse ?

-Vous êtes magnifique !

Chacune la regarda avec un sourire mélangeant admiration et complicité. Elles lui firent alors une révérence de salutation.

-Je suis Marie.

-Et moi Marion.

Marie au cheveux de nuit et sa sœur Marion au cheveux blanc, chacune des deux semblait partager ce lien commun des jumelles.

-Mère nous a dit qu’une princesse était au Manoir.

-On voulait vous rencontrer avant que Mère n’arrive.

Chacune se mire à gloussé avec complicité, avant de chacune passé d’un côté différent d’Alice et sortir de la pièce.
Alice put voir alors que la table était monté pour deux personnes. De belle soubrette attendait alors que le repas commence. Elle n’eut pas beaucoup à attendre avant qu’Evangeline rentre à son tour dans la pièce.

-Oh vous êtes déjà là Alice. J’ai vu mes filles sortirent de la pièce. Elles ne vous ont pas déranger j’espère ?

Evangeline s’avança alors vers Alice l’invitant à venir se mettre à table. Les places étaient l’une en face de l’autre, sur la largeur de la table, de façon à ne pas se trouvé chacune d’un bout. Ainsi le repas et la discussion serrait plus convivial et plus à égalité.

-J’espère que Rosa à sut se tenir ? J’ai pensé qu’elle pourrait vous convenir, mais si vous souhaité une servante plus « calme » , n’hésitez pas à m’en faire part.

Elle sourît car, en voyant comment la démone était habiller, elle devinait qu’en réalité elle avait fait le bon choix.

Alice était finalement prête. Sa robe chinoise lui allait à ravir, comme à chaque fois. C’était un magnifique cadeau de Mélinda lors de son mariage. Elle avait conçu cette robe sur mesure, et Alice la portait désormais souvent, notamment lors des réceptions officielles. Ainsi habillée, elle rayonnait de beauté, mais, à sa surprise, elle n’eut pas la visite de Rosa, mais de deux jeunes filles en robes qu’elle n’avait encore jamais vues… Marie et Marion.

« Bonjour, Mesdemoiselles. Je… Je te remercie, Marion, mais ça vient surtout de la robe, je n’y suis pour rien ! »

Elle était toujours aussi modeste, et ses joues avaient légèrement rosi. Elles la saluèrent à l’aide d’une révérence, avant de filer, partant à gauche et à droite d’Alice, qui les avait entendue parler d’Evangeline comme leur « mère ». Un choix de mot curieux, mais elle n’eut pas vraiment l’occasion d’en savoir plus, vu qu’elles venaient de partir… Et on lui fit ensuite signe de venir. Alice reprit rapidement sa contenance, en se disant que, ici, avec les Poupées, les apparences pouvaient être trompeuses. Evangeline était sûrement plus âgée que ce que son apparence montrait, mais Marie et Marion étaient-elles vraiment ses filles ? Que lui voulaient-elle ? Intriguée, Alice descendit des marches, et rejoignit la salle à manger.

C’était une grande salle avec une cheminée au fond, plusieurs armures décoratives dans les angles, et une mezzanine en hauteur. Les murs étaient faits d’une pierre solide médiévale avec du carrelage sur le sol, et un énorme lustre sur le plafond. Les servantes, des dames plutôt jolies en soubrette, avaient installé beaucoup de candélabres, et Alice nota la présence de grandes fenêtres avec de longs rideaux donnant sur l’extérieur. La nuit était venue, plongeant la pièce dans le noir, mais on pouvait deviner les étoiles brillant dans le ciel.

« Installez-vous, Princesse, Maîtresse Evangeline va bientôt arriver. »

On avait fait monter une table assez petite, faite pour elles, et non une table de banquet trop grande, ce qui aurait amené les deux femmes à se retrouver trop éloignées l’une de l’autre. Alice se rapprocha donc de la table, et se racla la gorge, voyant plusieurs plats en argent, et de multiples couverts, plusieurs verres, etc… Fort heureusement, elle connaissait le protocole en la matière, et constata que les serviettes avaient été brodées avec les initiales « MW »…

*Mélinda Warren…*

Comme quoi, son amie vampirique avait effectivement contribué au développement et au financement de la vallée ! Alice sourit distraitement, avant qu’Evangeline ne fasse finalement son entrée. Belle et majestueuse, elle invita Alice à s’asseoir, qui la salua à son tour, avant d’obtempérer.

« Rosa… Disons qu’elle s’est montrée très chaleureuse, mais je pense qu’elle me convient, oui… »

Elle sourit doucement, tout en se disant qu’Evangeline savait sûrement qu’elle et Rosa n’avaient pas joué à la dinette ensemble.

« En tout cas, j’ai hâte de pouvoir vous aider. Je pense que, dès demain, nous pourrons obtenir des renseignements sur ce dragon. Mais il faudra que Lux vienne avec nous. À dire vrai, Madame, je pense qu’elle est bien mieux qualifiée que moi pour s’occuper d’un dragon… Si j’ai le sang d’Erwan Korvander en moi, peu de dragons reconnaissent la vertu de ce sang, et beaucoup de dragons sont davantage des animaux sauvages que des êtres capables de conscience. »

Mine de rien, Alice n’avait pas oublié la raison de sa venue ici !

« Et… J’ai rencontré vos filles au fait, Marie et Marion… Elles sont charmantes ! »

Du moins, du peu qu’Alice avait vu sur elles…

Evangeline était plutôt contente que tout se passait comme il faut avec Rosa. Bien que la démone avait un caractère spéciale, Evangeline avait confiance pour qu’elle garde ses limites et ne lui fasse pas honte.

-Si vous juger qu’elle fera l’affaire très bien. Je m’occuperais de neutraliser la dracolishe et je compte alors sur vous deux pour apaisé son âme avant que je la libère.

Il aurais était plus simplement de la libéré directement, mais Evangeline voulait apaisé son âme après avoir trop compté sur cette créature à l’époque où elle n’avait pas encore la puissance de veillé elle-même sur son territoire. La créature méritait de reposer en paix, plus que de finir dans les âmes de la folie qui nourrissait les déesses.

-Mais cela peut attendre demain, ce soir on est plus là pour profiter de notre rencontre. Marie et Marion, mes deux filles…Enfin elles sont mes filles d’adoption. Ma nature particulière me prive de la façon la plus naturel de donné le vie, mais pas des autres.

Après tout elle donnait bien la vie à ses poupée. Le sexe lui était possible, mais son corps ne pouvait enfanter.

-Mais elles sont officiellement mes filles, s’il venait à m’arriver quelque chose, se sont-elles qui hériterais de tout.

Pour le moment elle ne craignait pas grande chose à ce niveau-là, mais c’était impossible de tout prévoir surtout qu’on on servait la folie en tant que prêtresse.

-En tout cas j’espère que mon pays vous plait pour ce que vous avez pu en voir ? Mélinda vous a surement parler de notre projet sur mes terres ?

D’un geste, elle l’invita à prendre place à la table, alors qu’elle-même fit le tour pour venir s’assoir en face d’Alice. Deux servantes, approchèrent avec des plateaux d’argent venant servirent l’entrée. L’un deux contenait des charcuterie et crudité de la régions et l’autre une soupe plutôt riche au bouillions doré et au légumes.

-J’ai pensé vous faire gouter quelque spécialité, mais si quelque chose ne vous conviens pas je peux vous faire préparer quelque chose plus à votre gout ?

Alice acquiesça quant à l’intervention de Lux. Elle ne l’avait pas ramené pour rien ! Elle avait su qu’elle aurait besoin de l’aide d’une magicienne spécialiste sur la question, ce qui était le cas de Lux. Avec elle et Claudia, la Princesse espérait pouvoir s’occuper de ce problème, mais Evangeline ne souhaitait pas spécialement parler de ça. La femme lui expliqua que ses filles étaient des filles adoptives, et Alice, qui ne sut quoi répondre, hocha doucement la tête. Est-ce qu’Evangeline savait que Mélinda était aussi incapable de procréer de manière classique ? Elle avait conçu Elizabeth suite à un rituel extrêmement rare, qui avait nécessité le recours à une divinité, mais ses enfants étaient des êtres qu’elle avait vampirisés ensuite.

« Et bien, je confesse ne pas avoir eu l’occasion d’explorer encore votre vallée, mais le peu que j’en ai vu s’est montré très attrayant… Quant à Mélinda, elle m’a dit qu’elle avait conclu un partenariat avec vous pour améliorer l’attractivité de la vallée, en construisant notamment un grand centre touristique, mais… C’est à peu près tout ce que je sais. »

La Princesse n’en savait pas plus que ça, à vrai dire. Maintenant que Mélinda avait fondé son clan, elle avait multiplié les projets internationaux, et même extradimensionnels si on incluait Inferis et Nachtheim. Son amie avait des projets très ambitieux, ce qu’Alice respectait. Aussi incroyable que ce soit, Mélinda avait toujours été une forme de source d’inspiration pour Alice, ce qui s’expliquait peut-être par le fait que Mélinda avait été une présence féminine forte et chaleureuse quand Alice était petite, la vampire venant toujours la visiter quand elle arrivait à Sylvandell pour récupérer des esclaves. Elles passaient des après-midi ensemble, Mélinda lui caressant la tête, lui apportant des livres ou des poupées.

Alice vit les servantes amener des plats, que la Maîtresse des Poupées commenta.

« Oh, je crois que vos plats m’iront tout à fait, Evangeline, ne vous en faites pas. »

Elle commença à se servir, mélangeant la soupe avec les éléments de charcuterie.

« Vous savez, vous auriez pu simplement faire appel à Lux ou aux Commandeurs de Sylvandell… Alors, je me dis que ma présence ici n’est peut-être pas liée exclusivement à votre problème de Dracoliche… N’est-ce pas ? »

Intriguée, Alice essayait de percer cette femme à jour, mais elle manquait encore d’éléments d’appréciation en ce sens…

Evangeline regardait ses plats d’entrée sur la table, qui semblait satisfaire son invité. Il était toujours plaisant de voir les spécialité local avoir leur sucée auprès d’invité. Ainsi elle la laissa se servir comme elle le souhaitait.  La discussion revient sur la raison de la présence de la princesse ici.

-Vraiment ? Je pensais pourtant votre lien avec les dragons de votre pays plus élevé, ou peut-être es vous qui le sous estimait ?

Il faut dire qu’Evangeline avait un lien particulier avec la magie, ou plutôt avec les fils du destin. Elle savait souvent reconnaitre les gens qui avait une tournée particulière. Et c’était le cas de cette fille Korvander.

-Il est peut-être encore trop tôt pour vous. Enfin ne prêtait pas attention à ce que je raconte. Il est vrais votre présence n’es pas que pour cette raison.

Alice servie, Evangeline se servie à son tour, commençant par prendre de la soupe dans son assiette dédié. L’odeur était plutôt appétissante et la chaleur du plat agréable.

-Pour en revenir à Mélinda et nôtre projet, c’est l’un des projets que j’ai lancé pour ouvrir et faire découvrir mon pays au monde. Donc quoi de mieux pour attirer un peuple que de séduire sa princesse ? Je souhaite aussi vous le faire découvrir, pour qu’à travers vous j’attire encore plus de monde. Vous en avez peut-être pas conscience, mais commençait à être connue.

Evangeline commença alors à lui cité quelque pays qu’Alice avait déjà ut l’occasion de visité ou rencontré des dirigeants. Pas mal d’information qu’elle avait obtenue d’elle-même et de Mélinda.

-Ainsi savoir qu’Alice Korvander a aimé son séjour ici, pourrais donné envie à d’autre personnalité de venir. Puis je n’ouvre pas mon pays qu’au touriste, les richesses de mes mines et de mes cultures ouvre aussi au route commercial. Après une si longue route, autant en profité pour divers choses n’es pas ?

Alice fronça lentement les sourcils en écoutant la jeune femme parler de son lien avec les dragons. Certes, la Princesse avait des liens avec les dragons, mais elle n’était pas un Commandeur. Que voulait-elle dire ? La jeune femme décida de laisser ça de côté. À ce moment, elle était loin de se douter que l’Olympomachie était imminente, et de tout ce qu’elle allait y vivre. Pour l’heure, elle était juste une femme qui venait à peine de sortir de son mariage, et qui se doutait que son époux viendrait prochainement à Ancarla… Les deux formaient un couple très fusionnel, et aussi assez pervers, mais Alice savait aussi que son mari voulait prendre son rôle de Prince très au sérieux. Il restait beaucoup à Sylvandell, suivant sa femme lors de voyages diplomatiques, mais privilégiant fortement le fait de rester à Sylvandell pour se renseigner.

La tête blonde ne dit donc rien, tandis qu’on lui offrit du solide vin de montagne. Elle y trempa ses lèvres, sentant le muscat fondre dans ses lèvres. Evangeline évoqua ensuite Mélinda et son partenariat avec le clan Warren, puis mentionna Papua. Alice y avait rencontré la Princesse de Papua, et elles avaient passé un joyeux moment sur place, auprès du harem de Papua. Alice multipliait effectivement les voyages diplomatiques pour augmenter le nombre d’alliés potentiels pour Sylvandell.

« Et bien, je vois que vous avez mené votre petite enquête ! »

Evangeline s’était aussi renseignée sur d’autres nations d’autres planètes, confirmant sa connaissance du Multivers. Elle avait ainsi rencontré Hinata Kaguya, la Reine d’Edoras, et avait couché avec elle et Shunya. Alice commença à doucement rougir en constatant que, généralement, chacune de ses rencontres diplomatiques finissait au lit ! Elle se rappela fugitivement les propos de Lust lors de sa nuit de noces avec Melendil, et se pinça tendrement les lèvres, se raclant ensuite la gorge.

« J’ignorai être si populaire… Mais je peux vous faire une bonne réputation auprès de la Déesse Lust. Comme vous le savez sûrement, elle est une Déesse influente au sein du panthéon mijakien. Et… J’ai un contact privilégié avec elle. »

Alice évita de dire que Lust l’avait marqué, qu’elle avait apposé sur elle son sceau, et qu’elle avait béni son mariage. La jeune Princesse rougit donc, évitant de trop dire ce qu’elle faisait avec Lust, ou comment celle-ci lui faisait puissamment l’amour.

« Et puis, si Ancarla est vouée à se développer, il faudra songer à en faire un lieu protégé par un Dieu. Cela attire des pèlerins, surtout si vous récupérez une relique sacrée. Enfin, je ne suis pas une missionnaire, je ne fais que proposer ! Mais, à titre personnel, si je peux certes glisser du bien de vous auprès de contacts à dîner, cela n’aura pas autant de poids qu’une alliance avec une divinité. »

La jeune Princesse n’imposait rien, elle ne faisait que proposer, mais parler de tout ça ne la laissait pas aussi indifférente. Lust lui avait dit que ses hormones allaient être en feu pendant la grossesse, et se rappeler de la Déesse ne manquait pas de l’exciter. Elle rougit donc encore en se mordillant les lèvres.

« Mais, pardonnez-moi… À quoi pensiez-vous exactement en voulant que j’assure la promotion de votre domaine ? Quelles sont ces ‘‘choses’’ que vous envisagiez, hum ? »

Elle faisait la curieuse, tout en savant pertinemment ce qu’Evangeline voulait… Ou en pensant le savoir, tout du moins !

Tout en mangeant, Evangeline écoutait Alice sur ses paroles autour des divinités. Elle n’avait pas besoin de le dire Evangeline ressentait ses liens avec les dieux, c’était pas le genre de chose qu’elle pouvait lui cacher.

-Vos idées son intéressante, mais vous oublier plusieurs point important. Déjà c’est plutôt mal vue par les dieux d’être sous la protection de plusieurs dieux. Les jumelles de la folie étant une seule à l’origine c’est un cas à part. Mais Mégère et Tisiphone m’on crée comme je vous l’ai dit, de leur main directement.  Je ne peux donc pas facilement confier la bénédiction de mon pays à une autre divinité. De plus je suis prêtresse de ses deux déesses, pour autant je n’ai pas répercuté se culte sur mon peuple. Le seul temple du culte du pays se trouve dans ce manoir.

Elle prit à son tour son verre de vin et en bus une gorgée, alors que l’odeur de la suite du repas se faisait sentir avec l’arrivé d’une servante et son chariot.

-De plus je tien à ce que Ancarla reste un pays neutre, politiquement et religieusement. Chacun est libre de vénéré le ou les dieux qu’il désir.

Elle lui fit alors un sourire avant de revenir sur son lien avec Lust, car bien que neutre religieusement, le culte de la Luxure avait quand même déjà une place par ici.

-Mais c’est intéressant que vous parliez de Lust. Je connais pas mal de monde qui lui sont fidèle, parmi mes servante entre autre. Mélinda et certaine de ses filles qu’elle m’a envoyées ou encore Sya une de ses anges et Prêtresse. J’ai également dans une de mes écoles particulières une section voué au culte de Luxure. Mais mon pays reste lui libre de ses prières, en même vous comprenez bien que j’aurais du mal à diriger un pays si j’imposais la folie comme culte à mon peuple ? Et que si j’en imposait un autre que mes Déesses me châtierais surement.

D’un point vue comme d’un autre, elle n’avait pas vraiment le choix sur le sujet et de toute façon cette façon de faire lui conviens parfaitement. Alice revient alors sur le sujet de son invitation ici et des découvertes qu’elle pourrait y faire. Là-dessus, Evangeline avait plusieurs idées.

-Et bien déjà la gastronomie du pays, puis je comptais vous faire visité notre projet avec Mélinda. Je vous passerais de la visite de nos mines. Je pourrais aussi vous montrer l’école d’on j’ai parlé plus tôt, j’ai l’ambition de faire de cette école pour jeune fille, une école mondialement reconnue.

La religion était une histoire complexe. Evangeline n’était pas très tentée par l’idée d’ouvrir un autre culte, tout en reconnaissant que ses habitants bénéficiaient de la liberté de culte. Alice n’arrivait pas à s’expliquer cette contradiction. Elle cligna donc des yeux, tout en révisant ses fiches sur la religion. Alice se pinça doucement les lèvres en souriant quand Evangeline évoqua Mélinda et Sya, des noms qui ne lui étaient pas inconnues.

« Cela n’a rien de surprenant, Lust est une Déesse majoritaire à Mijak. L’Empire dispose d’un panthéon assez vaste, incluant les divinités d’autres cultes, mais il existe un socle central. Mars, ou Arès, constitue un culte important, tout comme Lust. Les Mijakiens sont moins coincés que les Luméens là-dessus, même si Lust est autant une Déesse de la Luxure que de la Guerre. D’ailelurs, on lui prête des relations fréquentes avec Mars… »

La religion mijakienne était avant tout politique, utilisée comme moyen de cohésion pour permettre l’intégration des autres cultes. Le culte sylvandin en avait fait les frais, car le Dieu Batrok de Sylvandell avait été intégré au sein du culte mijakien. Alice ignorait toutefois si le refus d’Evangeline d’intégrer des divinités poserait souci par la suite, car c’était une stratégie d’intégration. Même l’Empire ne pouvait pas plaisanter avec les Dieux.

Alice hocha la tête quand Evangeline proposa d’aller voir les mines. Ce n’était pas forcément un endroit très seyant pour une Princesse, mais elle n’allait pas faire la fine bouche !

« Vous avez une école, donc ? Qu’enseignez-vous dedans ? » demanda-t-elle, avec curiosité.

Somme toute, l’école l’intéressait davantage que les mines, d’autant qu’elle était mariée… Et enceinte ! Ce voyage diplomatique à Ancarla était sûrement l’un de ces derniers voyages avant de retourner à Mijak.

L’histoire des cultes était plus compliquée qu’on pouvait le penser, bien sûr elle pouvait ouvrir à un panthéon, mais son propre lien avec les Déesses de la folie ne lui laissait que peu de choix. Surtout que sans savoir quoi, elle savait que Mégère et Tisiphone préparais un gros bouleversement bientôt. Surement quelque chose qui aurais de forte conséquence.

Comme prévue, Alice était peu intéressé par les mines, mais l’école était davantage à son intérêt. Evangeline sourit sentant pourquoi. Une des âmes qui la compose avait la faculté de sentir les âmes et Evangeline pouvait donc le faire également et décelais le début de la vie se formé.

-C’est une école pour fille de tous milieux. Le centre de l’école et l’éduction sexuelle. Métier du sexe, dressage de jeune esclave, apprentissage de la gestion d’esclave, l’art qui tourne autour et formation de prêtresse de Lust. Plusieurs domaines, le tout autour de la Luxure. Comme je vous l’ai dit, je ne peux pas vraiment imposer ce que je veux, Lust c’est naturellement intéressé à mon école. Des nobles jeunes filles qui apprend à dominer des esclaves, des jeunes filles esclaves qui apprenne à comment se comporter pour satisfaire leurs maitres, des prostituées à se géré et se protéger, beaucoup de chose. Une partie de mes esclaves et servantes sont formé là-bas et Mélinda aussi, on y retrouve toute sorte de valeur.

Les domaines et les parcoure était très différent, tout comme les origines des filles. C’était ce qui était intéressant, surtout que certain parcoure pouvait se compléter. Depuis que Mélinda l’avait soutenus dans se projet aussi, l’école avait fini de se développé.

-Mais je pense qu’une visite serra bien plus parlant pour vous. Peut-être que trouverais du personnel à recruter ou que vous aurez des filles à y envoyez.

À Mijak, la religion était surtout un prétexte. Le panthéon mijakien pouvait s'agrandir ou se réduire en fonction des alliances politiques. Quand l'Empire avait envahi Sylvandell, les Mijakiens avaient reconnu le culte de Batrok comme légitime, sous réserve que Sylvandell reconnaissance la légitimité du panthéon mijakien. La religion mijakienne était un outil d'insertion sociale, et, comme les Dieux étaient réels, il y avait intérêt à ne pas les vexer. Lust représentait une très bonne propagande, et Alice ne fut donc pas si surprise de ça d'apprendre qu'Evangeline avait ouvert une école de la Luxure à Ancarla, en étroite collaboration avec Mélinda et son clan. Mélinda dirigeait un harem, alors elle avait une affinité naturelle envers Lust. Il semblait donc logique que son clan cherche à promouvoir le culte de Lust au-delà des frontières impériales. De fait, si Mélinda parvenait à concevoir une alliance avec la vallée d'Ancarla, ce serait une première grande victoire diplomatique pour son clan. Alice commençait à comprendre que son intervention ici n'était pas liée uniquement par le dragon maléfique, mais était sans doute aussi motivée par la volonté de rapprocher Ancarla de Mijak.

Evangeline suggéra d'ailleurs qu'Alice aille visiter cette école, pour y trouver du personnel à recruter ou des filles à envoyer. La jeune femme sourit doucement, sentant une chaleur agréable remonter en elle. Elle repensa tout d'un coup à Rosa, cette servante perverse avec qui elles avaient fait l'amour.

« Oh, et bien, puisque je suis dans cette vallée, autant en profiter, non ? Je suis sûre que l'Empire acceptera les filles que vous avez à proposer. Outre les prêtresses, ces écoles produisent aussi des concubines et des prostituées de luxe qui plaisent à beaucoup de gens. »

Alice n'avait en revanche pas beaucoup de candidates à offrir, mais qui sait ? En tout cas, elle pouvait appuyer ce projet et offrir son soutien pour que l'école soit en lien avec le Conseil Impérial de Mijak. Ce projet-là ne lui semblait pas trop délirant, mais elle ne savait pas vraiment ce qu'Evangeline avait en tête.

« J'accepte en tout cas cette visite, Evangeline... J'espère que vous m'accompagnerez, en tout cas. »

La jeune tête blonde devait bien admettre que l'idée de cette visite l'excitait tout doucement. Elle se racla la gorge en reprenant ses esprits.

« Alors, vous... Vous prévoyez de rapprocher Ancarla de Mijak ? Quels sont vos projets ? Je suppose que je ne suis pas ici uniquement pour le problème lié à ce dragon, n'est-ce pas ? »

Evangeline remarqua que le thème de son école semblait intéressé la princesse. Ce que Mélinda lui avait raconté sur elle semblait vrais. Elle trouvait de plus en plus Alice comme une invitée intéressante. En tout cas la visite de La Boite à Poupée, l’intéressait, Evangeline se ferrais donc un plaisir de lui faire visité.

-Bien sûr je vous y guiderais, ça évitera de déranger le personnel sur place.

Sur un air de plaisanterie, cherchant à la taquiné, mais aussi à en apprendre un peu plus sur elle.

-Je vous verrez bien porté l’uniforme d’étudiante là-bas. Si vous n’étiez pas une princesses, mais une étudiante lambda, je me demande bien dans quel branche vous aimerez y étudiez.

C’était aussi un moyen de détendre l’atmosphère, bien qu’elle n’était pas tendu jusque-là. Les plats tournais la table pendant qu’elles avaient tout le temps de manger.

-Mijak, mais pas seulement. J’ai renforcé mon pays, économiquement et militairement, je compte bien maintenant l’ouvrir au tourisme et au commerce. Pour ça je dois m’approcher de plusieurs puissances et pas que Mijak. Bien sûr vous faire venir joue sur ce projet, mais votre présence et bien lié à se dragon. Apaiser son âme et un acte à la fois pour lui, mais geste vers votre nation qui vénère ses créatures.

C’était geste de bonne fois envers Sylvandel ou même d’autre pays. Car difficile de biens se faire voir quand on protège nos frontières avec une figure forte de la nécromancie. Même si la puissance d’Evangeline et de ses poupées étaient déjà un signe fort de puissance, pour dissuadé d’attaqué ses terre déjà bien protéger par les montagnes.

-Je suppose que votre pays aussi à des projets pour se maintenir et se développé n’es pas ? Bien que votre nation est ancienne et développé que la mienne.

Une école, cela intéressait bien sûr toujours Alice ! La jeune Princesse était assez intriguée par cette Boîte à Poupées, et n'était pas très étonnée que Mélinda ait déjà des liens avec. Depuis qu'elle avait fondé un clan vampirique, l'ambition de son amie avait encore cru. Elle savait donc qu'elle devait encore de grandes idées pour cette école, et cela l'intriguait donc... Outre les talents d'Evangeline. Elle sentait une force magique très puissante chez cette jeune femme. Sa magie des poupées était très spéciale, et Alice était donc curieuse d'en savoir plus. Fort heureusement, sa curiosité ne semblait pas particulièrement gêner Evangeline, bien au contraire ! Celle-ci s'amusa en imaginant à quoi Alice pourrait ressembler dans l'uniforme de son école... Formule qui évoqua naturellement à Alice le sailor fuku qu’elle portait à Jinmu, sur Terre. Toutefois, Evangeline souhaitait aussi s'occuper de ce dragon.

Alice hocha la tête à cette idée, qui était après tout l'origine de sa venue à Ancarla.

« Et bien, il faudra que je commence à explorer votre vallée à partir de demain, pour identifier le dragon... Ceci étant dit, je ne vous garantis pas de pouvoir vous aider à coup sûr. Nous ne contrôlons pas les dragons de Sylvandell, nous établissons un lien avec eux, et tous les dragons ne reconnaissent pas ce lien. »

Certains dragons avaient régressé à l'état d'animaux sauvages, mais d'autres avaient développé un semblant de conscience. Il existait même des dragons évolués pouvant se transformer en humains. Les dragons maîtrisaient la magie, ce que certains historiens expliquaient par le fait que les dragons avaient forgé le monde, qu'ils étaient issus de l'époque où la planète n'était que lave en fusion. Ils avaient donc grandi avec la magie, se développant avec l'écorce fumante de la terre, et étaient les héritiers des anciens Dragons Primordiaux, qui avaient soufflé sur le monde pour former les montagnes, le sol, la géologie, les continents... Évidemment, tout cela semblait plutôt tenir du mythe, mais Alice ne pouvait s'empêcher d'y voir une certaine part de vérité en se disant que, quelque part sous Terre, dans les profondeurs de l'Outreterre, les anciens Dragons Primordiaux veillaient et dormaient, fossilisés depuis des éons...

Alice revint à elle quand Evangeline l'interrogea sur les projets d'expansion de son pays.

« Et bien... Sylvandell est un petit royaume, Evangeline. Les dragons offrent à mon royaume un rayonnement très important. Toutefois, nous envisageons de rouvrir nos vieilles mines magiques. Nous les avions jadis fermés en raison de monstres et parce que nous étions alors en guerre contre l'Empire, mais... Maintenant, cela nous offrirait une bonne rentrée d'argent. La guerre coûte cher, et, avec la reprise des hostilités contre Lumen, Sylvandell doit verser un lourd tribut. »

Elle se racla pensivement la gorge en clignant des yeux.

« Qui sait ? Peut-être pourrions-nous aussi profiter de ce séjour pour élaborer des relations diplomatiques plus poussées... Qu'en pensez-vous ? »

Toute cette histoire était autant un geste diplomatique envers Sylvandell qu’un coup de pub. Evangeline pouvais très bien exorciser simplement l’âme de la dracoliche, mais en passant par l’aide Sylvandell, elle pouvait apaiser son âme avant et montré un geste de respect qui pouvait de voir envers eux. Même si la création d’une tel créature à l’origine était mal vue, c’était aussi un geste qui pouvait passer pour un moyen de se racheter. Puis dernier effet, c’était une aussi une preuve des pouvoirs d’Evangeline à ne pas sous-estimé, c’était pas n’importe qui pouvait crée et contrôlé une dracoliche. Evangeline n’était pas à ses premiers coup d’essais dans la diplomatie. Le sujet avança comme les plats du repas, arrivant maintenant à l’évolution de Sylvandell qui comptait rouvrir des mimes fermer au temps de guerre passé.

-Une proposition que je ne peux qu’accepter et pour ça je peux vous offrir de l’aide pour vos mines. Ancarla est pays avec de nombreuse mine et je possède moi-même des mines de diamant en dehors de mon territoire. Si vous avez besoin de main d’œuvre qualifier ou encore de technique plus moderne.

Même si Sylvandell avait de l’expérience dans le minage, Evangeline en avait la maitrise que ce soit dans sa gestion ou dans le commence autour. Chose qu’elle se ferrais un plaisir de partager si ça pouvait apporter un nouveau partenariat commercial avec Ancarla.

-J’ai aussi pas mal de partenaire commerciaux qui serrais surement intéressé par du tel minerais. Si jamais vous voulez rentré sur le marché.

Bien sûr offrir tout ça à Sylvandell, sa serrais pas sans garanti de lien en retour et aussi d’autre échange à son avantage.

Une servante approcha alors un nouveau chariot portant la suite du repas. Après une bonne soupe, un rôti tendre et savoureux accompagné de pomme de terre. La plat fut placé sur la table, alors que la servante s’écarta ensuite pour pas les déranger, une fois les avoirs servie bien entendu.

-Je ne doute pas qu’un rapprochement entre nos deux pays pourrais nous être bénéfique. C’est en se sans que j’ai fait un tel requête envers vous.

Normalement, Sylvandell ne pouvait faire affaire qu'avec des provinces impériales. Du moins, en faisant ça, le royaume n'avait pas à payer des taxes qui étaient imputées sur le prix des marchandises. Mais il fallait bien admettre que les cristaux sylvandins allaient bien se vendre, et, outre des clients comme Papua ou le Tao-Bong, Alice souhaitait aussi s'exporter à l'extérieur de l'Empire. Alors, Ancarla représentait un bon début, d'autant qu'elle faisait confiance à Mélinda pour permettre à Ancarla de se rapprocher de l'Empire.

« Et bien, j'en suis ravie... De cet accord de principe, en tout cas ! Bien sûr, il faudra concrétiser ça, mais, à terme, il est aussi possible que vous soyez un partenaire reconnu par l'Empire, ce qui vous évitera de payer des taxes à l'importation. »

La fiscalité n'était jamais quelque chose de très passionnant pour les gens, et, si Alice avait suivi des cours en la matière, elle se devait bien d'admettre que c'était extrêmement barbant... Tout en étant un sujet essentiel et fondamental, vu que les recettes d'un royaume dépendaient avant tout des taxes qu'il levait.

« Vous avez très bien fait, Dame Evangeline, et, outre vous aider à combattre ce Dracoliche, je serai ravie d'explorer davantage votre pays, et d'en découvrir les moindres subtilités. »

Alice était après tout très curieuse, et soucieuse d'en savoir davantage sur cette vallée... Ainsi que sur sa Reine, Dame Evangeline, qu'Alice trouvait de plus en plus... Attirante.

Le repas avançait tranquillement alors que les deux femmes discutaient tranquillement. Déjà des idées de partenariat était évoqué entre leur deux pays. Alice parlait de projet de rouvrir des mines dans son pays et Evangeline lui proposa son aide, que ce soit dans l’exploitation ou son commerce, après tout Ancarla était un pays riche en minerais dans les montagnes qui l’encerclait. Devenir un partenaire commercial de l’empire était une possibilité parmi tant d’autre qui lui était déjà offerte.

Evangeline avait proposé à Alice de lui faire visité quelque point intéressant du pays. Il y avait déjà L’école pour jeune fille, mais pas seulement.

-Je serrais ravie de vous montrer les beau atout de mon pays. Il n’est pas bien grand, l’avantage c’est qu’il y a pas tant que ça de merveille, mais chacune en vaut la peine. Vous aurez un avant-gout en avant-première.

Evangeline pris alors une bouteille de vin et servie la princesse, avant de se servir elle-même et pris un élégant sourire avant de changer de sujet.

-On aura tout le temps de parler politique, parler moi un peu de vous Alice. Je sais que Mélinda vous tien en haute estime et tien à vous. J’aimerais apprendre à vous connaitre un peu plus et pas en tant que princesse, mais en tant que personne.

D’un signe de la main, elle lui présenta le plat de viande, l’invitant à se resservir si elle le souhaitait. Cette Alice l’intéressait, il y avait chez elle une lumière qui la rendait attirante. Elle ne doutait pas qu’elle attirait de nombreuse personne à elle. C’est en partie pour ça, qu’elle espérait à travers elle, se faire un peu de pub pour son pays, mais aussi avoir une nouvelle relation d’alliance intéressante.

-Vous avez des activités que vous affectionnez particulièrement ?

Evangeline souhaita remiser la dimension politique de leur discussion, et évoqua plutôt des conversations plus personnelles. Alice rougit doucement, mais acquiesça. Pourquoi pas, après tout ? Elle était certes là comme invitée politique, mais cela n’excluait pas de se rapprocher plus intimement, comme elle l’avait fait avec Rosa. Alice se demandait d’ailleurs si Evangeline savait ce que sa servante avait fait avec la tête blonde. Elle lui redonna du vin, et lui demanda ce qu’elle aimait.

« Oh… Euh… Et bien… J’aime beaucoup lire, et voyager. Mais… S’il s’agit de se rapprocher, je pense qu’on peut se tutoyer, non ? Enfin, si tu n’y vois pas d’inconvénients. »

Consciente du caractère approximatif et léger de sa réponse, Alice fit ensuite quelques précisions :

« Je suis l’unique héritière de la Couronne de Sylvandell… C’est un titre assez lourd à porter, et qui m’a valu pendant des années une protection très importante de la part de mon père. De plus, les Korvander sont des gens plutôt massifs, alors, avec ma taille de gringalet, j’impressionnais peu. J’ai beaucoup vécu dans ma chambre, sans pouvoir voyager, alors j’adorais regarder l’extérieur par la fenêtre. Les livres étaient ma fenêtre d’ouverture sur le monde. Je suis d’un naturel très curieux, pour le dire ainsi. Le monde extérieur me fascine… Les autres cultures, voir comment nous sommes tous à la fois si semblables et différents en même temps. »

Elle estimait cette réponse un peu plus complète, et en tout cas plus parlante sur elle-même. Cependant, Alice ne comptait pas non plus tout dire sur elle. Certains éléments se devaient de rester secrets, confidentiels, tout du moins pour une femme qu’elle ne connaissait pas encore énormément.

« Mélinda m’apportait des livres… Elle me parlait du monde extérieur, et je crois qu’elle était un peu la seule figure maternelle de mon enfance. Quand j’étais plus petite, elle, elle était pareille que maintenant. Belle, forte, pleine d’assurance. Évidemment, ses actions envers moi n’ont jamais été totalement désintéressées, mais elle est beaucoup de choses à la fois. La confidente, la grande sœur que je n’ai jamais eu, peut-être aussi un peu ma mère… Mais surtout ma meilleure amie. Je l’apprécie beaucoup, et je lui dois tout autant, surtout la prise de confiance en moi-même. »

Quiconque connaissait un peu Mélinda savait combien celle-ci pouvait vous marquer. Elle avait un style assez particulier qui faisait qu’elle passait rarement inaperçue !

« Enfin… C’est elle qui a conçu cette robe pour moi, lors de mon mariage. Et toi, alors ? Que penses-tu de Mélinda ? »