The Multiversity

Nanami sentait le jouet aller et venir en elle, allant petit à petit de plus en plus loin. Alice savait y allé comme il fallait, doucement au début et plus bite et plus profond au fur et mesure. Nana profitait de se plaisir qu’elle avait déjà appris à aimer, la sodomie était quelque chose qui lui plaisait bien. Alice se prenait au jeu, profitant aussi de sa part de plaisir avec l’autre partie d jouet qui était aussi en elle. Puis au vue de commentaire son cul semblait être à son gout, ce qui la fit sourire dans une grimace déformé par le plaisir, mais qui part leur position passa inaperçu.

Suivant les mouvements de vas et viens d’Alice,  le corps de Nanami de par sa position à quatre patte avançait et reculer suivant les mouvements de bassin d’Alice. Cette dernière était bien prise dans le feu de l’action, lui demandant même d’avoué être une chienne. La vulgarité et ce genre d’insulte avait un tout autre effet pendant le sexe, souvent il provoquait une stimulation supplémentaire, augmentait l’excitation, une forme d’humiliation par les mots et Alice était en pleins dedans. C’est donc pour maintenir cette excitation que Nana se prêta aussi au jeu

-Hum oui j’aime ça…je suis une chienne qui aime…se faire prendre par le cul !

Ce n’était pas un mensonge, elle aimait ça et sentait même le plaisir monté, mais es qu’Alice allait aller jusqu’à la faire jouir ainsi ou prolonger la chose en changeant ?

Alice n’avait pas oublié son défi, les raisons ayant amené les deux femmes à inverser la rôle, à contraindre Nanami à se soumettre, et elle, si soumise, à se dresser, à jouer la dominante. Elle n’avait pas l’habitude d’enfiler cette tenue, qui, comme on pouvait s’en douter, était un cadeau de Mélinda. Pourtant, et malgré son profil de soumise, Alice ne s’en sortait pas si mal, en jouant la « Maîtresse ». Pour la vampire, c’était bien la preuve que le sang du dragon coulait dans ses veines, et que tout ce qu’Alice avait besoin, c’était qu’on la motive un peu. En tout cas, en ce moment, elle était très motivée, accélérant le rythme, gémissant de plaisir, les joues délicieusement rougies, ses mains griffant les fesses de Nanami.

Elle la sodomisait, avec envie, avec énergie, avec passion, faisant crisser sa combinaison et claquer son gode, dans des mouvements amples et puissants.

« Haaaa... Hmmmm... Oh, Nanami, haaaa... !! »

Alice sourit en entendant Nanami se prendre au jeu, et continua dans cette veine, en la giflant, tout en filant encore en elle, son gode s’enfonçant jusqu’à la garde, se nichant profondément dans le corps de la femme.0 En retour, les deux vibromasseurs remuaient également fortement dans le corps de la tête blonde, qui mouillait de plus en plus fort, sa cyprine glissant le long de ses cuisses, faisant briller ses collants noirs. Là, dans sa belle tenue de dominatrice, elle prenait vraiment son pied, haletant encore.

Son objectif était clair : pousser Nanami jusqu’à l’orgasme.

« Je n’arrêterai pas, Nanami... Pas tant que tu n’auras pas joui. Hmmm... Les orgasmes anaux, c’est vraiment parfait, tu vas voir... Ma petite chienne ! »

Et, comme pour la motiver encore, Alice la gifla à nouveau, plus fortement. Nanami pouvait ainsi constater que, mine de rien, la Princesse avait une sacrée poigne quand elle le voulait. Et là, elle se plaisait complètement dans son rôle, celle d’une Maîtresse perverse, qui approchait en tout cas de l’orgasme.

« Haaaaa... Hnnnnnn... !! »

Alice en fermait les yeux à plusieurs reprises, crispant ses dents, avant de reprendre son souffle, et de multiplier encore les coups de reins. Rien n’était épargné à Nanami, et elle essayait de la prendre aussi fort que possible... Parce que c’était là tout ce que Nanami méritait !

Nanami sentait le plaisir monté, mais sentait surtout qu’Alice était déchaînée dans son rôle. Elle venait même jusqu’à la giflé. Nana se laissa faire, mais n’appréciait pas spécialement le geste. Elle était décidée à suivre Alice pour le moment. Le plaisir était la et c’était l’essentiel, puis alors que les mouvements de son amie devenais plus brusque, elle finit par jouir.

Alice venais donc de réussir sa première fois pour leur défis, il fallait donc maintenant trouver d’autre façon original. Ce qui lui déplairait pas, car se faire soumettre ce n’était pas le plus fun.

-Ah ça ton premier point de gagner…

Elle se laissa aller, le temps de se remettre de se plaisir qui fut quand même intense. Se sentant mieux, Nanami se releva, maintenant qu’elle avait joui, fini de joué les soumise, c’était pas suffisamment son truc pour vouloir prolonger après.

-Tu me surprendras toujours autant Alice, après la découverte de ta lignée royale je découvre ton coté dominatrice. Je me demande bien ce que tu me réserve pour la prochaine surprise.

C’était elle qui avait voulu ça, elle qui avait imposé à Alice de choisir des manières originales de la faire jouir. Et la jeune Princesse avait estimé que soumettre la dominatrice qu’était Nanami était, justement, une manière très originale de la faire jouir. Alice la pénétrait donc, et allait jusqu’à la gifler, manière de marquer sa domination sur elle. La Princesse adorait ça. Elle avait rarement l’habitude de jouer la dominatrice, son tempérament doux et calme semblant faire davantage d’elle une soumise, mais, comme Nanami pouvait le voir, dans sa partie, Alice ne s’en sortait pas trop mal. Elle savait faire preuve de cette brutalité, de cette énergie, et de cette violence qui caractérisaient la domination sexuelle. La Princesse sentit l’orgasme approcher, et eut un orgasme, à peu près au même moment que Nanami.

« Hmmmmmmmmm... !! »

Elle sentit sa mouille taper contre sa culotte, et commencer à descendre le long de ses cuisses. Un sourire épanoui se glissa sur ses lèvres, et elle retira son gode du corps de Nanami, qui se retourna. Après quelques instants de repos, Alice s’assit sur le rebord du lit, reprenant son souffle, puis Nanami se releva, et proposa de passer à d’autres choses.

La Princesse sourit alors. Les vibromasseurs en elle s’étaient calmés, mais étaient toujours là, témoignant bien de son endurance sexuelle. Et, quand Nanami lui fit sa proposition, Alice se redressa, et caressa les épaules de la femme.

« Eh bien... Vu ce que je t’ai fait, je crois que, tout ce que je mérite, maintenant, c’est une bonne grosse correction, non ? Et, maintenant que tu sais que je suis une Princesse, j’ai très envie de voir jusqu’où tu seras capable d’aller... »

Alice se pinça les lèvres en soupirant légèrement, amusée par la situation. Redonner les cartes du jeu à Nanami, c’était tout à fait normal, vu ce qu’Alice lui avait subi.

Nanami se releva de sa position en profitant pour faire craquer ses épaules. Regardant Alice avec toujours son gode ceinture, elle se mit à sourire. Dans leur classe de nombreux élève serrais surprit et moqueur de savoir que Nanami c’était faite sodomisé par Alice, mais aussi par ce que Nana lui avait déjà fait. Alice avait perdu son ton de dominatrice, mais continua à la provoqué mais cette fois, cherchant à provoquer un retournement de situation. Alice voulait profiter d’avoir humilié Nanami, pour que cette dernière se venge sur elle. La princesse avait pensé à tout.

-Ta proposition est très séduisante, après tout tu as osé humilier ton amie que tu cherches tant à convaincre à faire ce que tu veux. Une c’est bien une bonne correction d’on tu as besoin.

Elle croisa les bras cherchant une idée pour ça, bien sûr elle en avait une, une qui lui trainé dans la tête depuis si longtemps. C’est principe et les risque lui avait toujours interdit de le faire, mais là c’était encore plus tentant. Puis depuis quand le risque était un obstacle pour elle ?

-Tu saurais me faire confiance sans te posé des questions ? Tu me connais, mais tu connais ma lumière, mais pas mon ombre. Serrais tu prêtes à découvrir le monstre que je suis sans pour autant me rejeté ?

Son visage avait changé, aux lieux d’affiché son visage amical et même tant fière, elle la regardait avec un air plus sadique et pervers, comme un prédateur fasse à sa proie. Elle était peut être sur le point de commettre une grosse erreur, mais tempi. La vie n’avait pas de raison d’être vécu sans prendre de risque.

-Si tu te sens prête à  le faire, embrasse-moi, et fait préparé de quoi faire une visite de te ville. On va bien s’amusé. Des chevaux serrais une bonne idée.

« Alice-La-Dominatrice »... Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait voir la jeune Princesse agir ainsi. Nanami pouvait s’estimer chanceuse et honorée. En règle générale, Alice était soumise, préférant en effet la soumission à la domination... Mais, au-delà de ça, elle pouvait tout à fait avoir un rôle plus autoritaire, comme elle l’avait démontré. Néanmoins, Alice savait que Nanami était un peu comme Mélinda, une tigresse. C’était sans doute ce qui expliquait pourquoi elle n’avait pas spécialement envie de voir la vampire, en devant la considérer comme une rivale. Deux fauves face-à-face avaient plutôt tendance à se regarder en fronçant les sourcils qu’à partager leurs territoires... Mais ça ne voulait pas dire qu’Alice n’allait pas instiguer pour un rapprochement entre les deux.

En tout cas, l’idée de donner la main à Nanami ne sembla guère déplaire à cette dernière, son regard se faisant plus lubrique. Nanami demanda néanmoins à Alice si elle était bien sûre de faire ça. Sur le coup, la jeune tête blonde ne répondit pas, car elle vit dans le regard de Nanami un sentiment très familier...

*C’est le même regard que Mélinda quand elle s’apprête à me faire des choses peu avouables...*

Alice se pinça les lèvres, et sourit alors.

« Après ce qu’on vient de faire, j’aurais des scrupules ? J’ignore ce que tu as en tête, Nanami, mais je suis prête à essayer, et, en tout cas, à te faire confiance. »

Alice l’embrassa alors, pendant quelques secondes, scellant par ce biais leur nouvel accord.

Et puis, elle était intriguée. Mais qu’est-ce que Nanami voulait faire dehors ? Alice espérait que ce n’était pas quelque chose comme de l’exhibitionnisme... Car elle était quand même une Princesse, et elle ne voulait pas se déshonorer devant le peuple. Fallait-il en faire la remarque d’emblée à Nanami, au risque de refroidir ses ardeurs ?

*On verra bien... Pour l’heure, je préfère avoir foi en elle.*

Après avoir doucereusement embrassé Nanami, la Princesse entreprit de se rhabiller, remettant sa tenue normale, avec une belle robe blanche, rangeant sa tenue de dominatrice dans son placard, puis demanda ensuite à un page de préparer son cheval, Éclipse, ainsi qu’un autre cheval pour Nanami.

Ceci fait, Alice retourna dans sa chambre, et retrouva Nanami.

« Les chevaux seront prêts d’ici une dizaine de minutes... Maîtresse. »

Alice avait décidé de lui faire confiance l’embrassant finalement après une légère hésitation. Nanami senti le frisson du lien qui c’était fait entre les deux. Les yeux de Nana était devenue bleu claire un changement que seul les plus sensible à la magie semblait pouvoir remarqué. Parés ça Alice commença à se changer.

Nanami se changea aussi à son tour remettant sa tenue inspiré de dark fantaisi, qui lui donne un style qu’elle aime bien. Elle aurait pu demander à Alice de lui prêter quelque chose de plus local, mais après avoir fait ses vêtements ça aurais dommage de pas en profité.  Alice avait aussi réenfilé ses vêtements qui changeait elle aussi de ce qu’elle portait sur Terre.

Pendant qu’Alice sortait pour faire préparer les chevaux, Nana en profita pour fouiller un peu récupérant dans son sac des objets qu’elle avait apporté.  A la base, elle avait amené ça pour s’amuser avec son pouvoir et c’est ce qu’elle comptait faire maintenant qu’elle avait Alice. Profitant que son amie avait quitté la pièce, elle mit en place les fameux objets avant qu’elle ne le remarqué. Pour le moment, son pouvoir était désactivé, gardant juste le lien entre les deux, mais bientôt elle comptait bien s’en servir, prenant le risque de dévoilé ce qu’elle savait fait à Alice.

Quand Alice fut de retour, Nanami avait son sac en main.

-Je peu laisser mes affaires dans ta chambre ? Je doute avoir besoin de mon sac ou de mon arme ?

Après tout si Alice était prête à l’accueillir au moins une nuit ici, autant en profité pour pas s’encombré inutilement.

-Je ne sais pas faire de cheval, donc je compte sur toi pour me guidé et me conduire à un endroit tranquille. J’ai envie que tu montres un peu tes coin préféré.

Comme Nanami comptait faire de l’équitation, après avoir mis sa robe, Alice enfila une autre tenue, et mit sur son corps un pantalon en cuir noir avec un chandail. Rien à voir avec la séduisante tenue de Nanami, faite de noire et de sangles, que la jeune femme avait remis. Les deux adolescentes s’observèrent donc, et Alice hocha la tête.

« Oui, oui, fais comme chez toi. Tes affaires sont à l’abri ici. »

Une arme serait en effet très peu utile à Sylvandell. Alice, en tout cas, se demandait ce que Nanami avait derrière la tête. Elle lui expliqua alors ne pas savoir faire de cheval, et vouloir qu’on la guide dans un endroit tranquille.

« Oh... Je vois. Vous, les Terriens, vous avez perdu l’habitude de monter sur un cheval, hein ? Ben... Tu sais, on peut grimper sur le même cheval. Éclipse sera ravi de t’avoir, et ce sera plus simple pour se déplacer. »

Nanami n’y vit aucune objection... Et puis, Alice ne voulait pas ridiculiser sa Maîtresse. Elles rejoignirent donc les écuries, proches l’une de l’autre, les gardes et les domestiques saluant régulièrement la Princesse quand elle passait près d’eux. Éclipse apparut ensuite, un fier destrier de guerre, un étalon noir qui attendait dans l’écurie. Alice expliqua à Nanami comment grimper sur le cheval, et monta la première, avant de désigner les étriers.

« Appuie-toi bien dessus avec une jambe, et hisse-toi. Il faut que l’autre jambe passe par-dessus, et c’est bon. »

Mine de rien, grimper sur un cheval n’était pas forcément évident au début. Fort heureusement, Alice était là, et aida sa Maîtresse à grimper dessus, en guidant sa jambe dans son étrier, puis Nanami se retrouva ensuite dans son, Alice tenant les rênes du cheval.

« Allez, en piste ! »

Et le duo sortit ensuite, puis Alice donna plusieurs coups de rênes, avant de taper sur les flancs du cheval avec ses étriers, sourire ravi sur les lèvres. Son cheval s’élança rapidement le long du vaste pont de pierre séparant le Château royal des hauts-plateaux de Sylvandell, puis elle partit sur la gauche, empruntant un sentier de montagne qui filait le long d’un immense ravin à gauche. Elles étaient à flanc de montagne, et, sur la gauche, il n’y avait aucune autre montagne, simplement un vaste trou avec, en contrebas, quelques rares bancs d’eau et de la terre. Les montagnes reprenaient de l’autre côté, visibles au loin, permettant aux gens d’avoir une vue impeccable.

« J’aime bien me rendre au Sanctuaire des Dragons. Ne vous inquiétez pas, Maîtresse, les dragons ne vous feront rien, car je suis avec vous. »

Dans le cas contraire... Eh bien, il ne fallait pas oublier qu’un dragon était un prédateur, après tout.

« Vous aimez grimper à cheval, Maîtresse ? » demanda-t-elle brusquement.

Alice visait une petite butte en hauteur, surplombant les montagnes, et d’où elles auraient une vue parfaite, et un peu de place pour se reposer... Ou faire autre chose, selon les envies de sa Maîtresse.

Nanami suivit Alice jusqu’à l’écurie du château où un magnifique cheval noir les attendait prêts à les transporté et se dégourdir au passage, même s’il était sorti il n’y a pas si longtemps. C’est vrais que monté sur un seul cheval était plus pratique pour elle qui ne l’avait jamais fait. Elle aurait surement ut du mal à suivre si elle c’était retrouvé avec son propre cheval, sans parler des difficultés à monter.

C’est plan était déjà chamboulé, mais tempi, c’était surement mieux ainsi. Nana se laissa donc aidé par Alice pour monter sur son cheval et laisser cette dernière le guidé. Elle aurait pu commencer son jeu ici, mais elle ne savait comment la réaction d’Alice aurais pu ou non provoqué un accident et vue la nature montagneuse de la route, ça pourrait être dangereux pour rien. Ainsi Nanami  se contenta de se tenir à son amie et d’admiré les montagnes alentour. Alice lui parla de là où elles se rendaient et sa façon de l’appeler Maitresse la fit sourire.

-Si tu le dis, ça m’embêterais de me faire dévoré comme ça par un gros lézard avec des ailes.

Elle avait déjà aperçut des dragons dans le coin et ces dernier avais plus le physique des histoires d’héroïque fantaisie que des légende asiatique. Alice lui demanda si elle appréciait se trajet à cheval.

-C’est pas mal, sa second un peu et ce n’est pas le plus confortable, mais c’est quand même sympa.

Surtout avec ce qu’elle avait préparé, ce qu’elle avait de glissé dans sa tenue avec les mouvements lui procurais des sensations qui aurais pu être gênante et inconfortable, heureusement c’était aussi agréable. Heureusement qu’elle savait bien dissimuler ce genre de sensation.

-En tout cas toi tu as l’air d’aimer ça vue comme je t’ai vue arrivé tout à l’heure.

« Hihi... Oui, Maîtresse, j’aime beaucoup monter sur mon cheval. »

Difficile de le nier, n’est-ce pas ? Le duo s’avançait dans les hauteurs de Sylvandell, et, après avoir longé le rebord de la montagne, Alice fila sur un sentier passant à l’intérieur, ce qui l’approcha à longer une forêt. Et, alors que le cheval grimpait, des grondements et des mouvements d’ailes purent se faire entendre. Au-dessus d’elles, un dragon passait, survolant la zone. C’était toujours très impressionnant pour les touristes, et ils avaient pour habitude de se regrouper aux hauts-plateaux de la capitale pour voir les dragons, et espérer assister à des démonstrations de la part des draognniers ou des Commandeurs. Souvent, un dragonnier se posait sur le haut-plateau, et pouvait inviter certaines personnes à faire un tour de dragon. Un privilège exceptionnel, bien entendu. Même les Sylvandins n’auraient pas osé transformer les dragons en créatures touristiques, il fallait toujours que le dragon accepte qu’on grimpe sur lui.

Pendant ce temps, Alice compléta ses explications sur sa passion pour l’équitation :

« Sylvandell est une nation guerrière, vous savez, Maîtresse. Et moi... Je n’ai pas vraiment le profil d’une guerrière. Mon père désespérait, pendant mon enfance, de savoir quoi faire de moi. L’épée ? L’archerie ? La magie ? Rien de bon là-dedans. Je continue encore à m’entraîner à l’épée, mais, pour être honnête, je ne suis pas vraiment douée. Par contre, j’ai toujours aimé galoper. C’est la seule consolation que mon père a pu trouver, et, avant de connaître la Terre, pour m’évader, soit je lisais, soit je galopais le long des terres de Sylvandell, parfois en donnant des sueurs froides aux personnes chargées de me protéger. »

Des histoires amusantes, à n’en point douter, lui rappelant un passé lointain, et qu’elle ne regrettait pas tant que ça. Après tout, dans ce passé, elle était une jeune femme solitaire, relativement triste, souffrant d’un manque d’amour et de reconnaissance. Galoper à cheval était l’un des rares moments où elle était heureuse, comme si elle retrouvait sa liberté. Et, même si Alice était maintenant une femme plus assurée, elle n’en avait pas moins conservé ce goût ancien.

Longeant la forêt, elle rejoignit une petite plateforme en hauteur, une agréable butte avec des fleurs, et, surtout, un panorama plongeant sur toute la région.

« Alors... Que voulez-vous me faire, Maîtresse, avec ce tour à cheval ? »

Après tout, Alice ignorait toujours ce que les deux femmes faisaient ici...

Nanami se laisser porter par la monture d’Alice, s’acrochant au dos de cette dernière. Elle découvrait un paysage beau et sauvage comme Terra pouvait offrir. Rien à voir ce qu’elle avait l’habitude de voir sur Terre.  C’était pas mal il fallait le reconnaitre, en attendant Alice continuai à parler d’elle. Alice avec une épée ? Elle était bien curieuse de voir ça, elle se demandait avec un vrais entrainement guerrier et elle un entrainement sportif, Alice qui n’es pas doué et elle qui la meilleur de son club, ce que ça donnerais vraiment. Mais Nana avait bien d’autre envie envers son amie.

Alice finit par lui demandé où elle voulait en venir avec ce tour. Nanami en resta silencieuse sur le coup.  A la base bien sûr, elle voulait utiliser son pouvoir sur elle, elle avait même pensé le faire en publique. L’idée était terriblement excitante, puis il y avait ut le problème d’un cheval pour deux, puis elle avait réalisé que par la surprise, elle pouvait en crée un accident. L’excitation retombée lui fit réaliser le danger qu’Alice comprenne son pouvoir, combien de temps il lui faudrait pour faire le rapprochement entre les violes étrange au lycée et son pouvoir ? Voir les étranges affaires plus violentes en ville ? Maintenant ses idées plus claires, tout ça lui semblait être plus une grosse erreur.

-Rien oublie ça Alice, des fois j’ai des idées étranges quand je suis excité et une fois calmé je me rends compte à quel point ses stupide. C’est un peu ce qui m’est arrivé là.

Mais sans aller jusqu’à utiliser l’aspect prévue de son pouvoir, il y en avait un autre qu’elle pouvait lui montré. Un qui ferrais plus difficilement le rapprochement et qui  pourrais peut être donné une piste sur ses origines.

-Dit moi Alice, maintenant que j’ai découvert un secret sur toi. J’aimerais un partager un avec toi. Mais je voudrais être certaine que tu le garderas pour toi. Peut-être que tu pourrais m’aidé. Tu me jure que je peux te faire confiance ?

Elle était quand même curieuse de savoir à quoi ce circuit menait... Mais Nanami botta en touche, en expliquant que ce n’était qu’une « erreur » de sa part, résultant de son « excitation ». Une réponse des plus énigmatiques, mais dont la jeune femme allait, pour l’heure, devoir se contenter. Le duo se trouvait isolé de Sylvandell, le long de petits chemins qu’Alice aimait arpenter. Ici, elle était en paix, pouvait se restaurer, et rencontrer les dragons. Mais, aujourd’hui, elle ne voulait pas effrayer sa « Maîtresse », alors, elle se contenterait juste de renseigner sa curiosité.

Une fois passée la réponse de Nanami, cette dernière la surprit en lui demandant si elle pouvait se confier à elle. Alice en fut un peu surprise... Mais, en réalité, elle s’attendait bien à ce que cette Nanami ait des cartes dans sa manche.

« Hm... Je savais bien que, pour aller sur Terra, tu devais bien avoir quelques trucs en secret. »

Alice descendit de son cheval, et se posa au sol. Bien entendu, elle était loin de se douter de ce que Nanami était vraiment capable de faire, et, pour le coup, sa curiosité était vraiment très aiguisée.

« Je te fais la promesse que je ne dirais rien de tes confidences, Nanami. Et c’est la parole d’une Princesse, alors, tu peux me faire confiance ! Que veux-tu me dire ? »

S’il le fallait, elle ne le dirait même pas à Mélinda ! Car Alice avait beau aimer jouer la soumise, il ne fallait surtout pas douter de sa force de caractère. Autrement dit, la jeune femme savait garder un secret, et, si Nanami voulait se confier à elle, alors c’était bien le moins qu’Alice puisse faire pour elle...

Se taire, et l’écouter !

Nanami c’était décidé d’utilisé ses pouvoirs sur Alice, même si ce n’était sous l’aspect initial qu’elle avait prévue. C’était trop réducteur d’imaginé que son pouvoir se limité au sexe. Son pouvoir offrait bien plus de possibilité que ça, le sexe n’était qu’une dérive qu’elle en avait fait.

-Pour tout te dire la première fois que je suis venue sur Terra c’était par pur accident. Un passage que j’ai traversé sans même m’en rendre compte. Tu vois cette bague ?

Elle attrapa la bague qui pendait au bout d’une chaine autour de son cou, se tenant juste au-dessus de sa poitrine. Alice avait dû la voir plusieurs fois, car Nanami ne  s’en séparait jamais. La tenant entre ses doigts, elle lui montra plus en détail. Une simple bague en argent qui à première vue était banal.

-Cette bague je l’ai depuis des années autour de moi car quand mes parents sur terre, mon avoué m’avoir trouvé, il me l’on donné en me disant que c’était la seule chose qu’il y avait avec moi. Et quand je suis arrivé par accident dans ce monde, elle s’est mise à émettre une étrange lumière.

Connaissant maintenant le fonctionnement de la bague, Nana le déclencha d’elle-même pour lui montrer une lumière qui suivant la direction où elle pointait, faiblissait ou s’amplifiait.

-J’ai vite compris que j’étais originaire de ce monde et c’est en suivant cette lumière que j’ai rencontré ma cousine comme je t’en avais parlé plus tôt. Mais je ne sais encore rien de mes vrais parents. Mais ce n’est pas la seule chose qui m’a fait comprendre que j’étais de ce monde. Je possède un don, une sorte de pouvoir qui sur terre n’es pas sensé existé. Laisse-moi te le montré.

Elle activa alors son pouvoir sur Alice qui du sentir d’abords un frisson, puis se sentit envahir par des sensations qui n’était pas les siennes ou plutôt des sentiments. Une petite dose de peur que ressentait Nanami à dévoiler ainsi son pouvoir. Une certaine excitation à cause de ce qu’elles avaient fait et ce qu’elle avait encore avec elle. Une énorme dose de fierté et confiance en elle-même. Puis il y avait un certain apaisement qu’elle ressentait en présence de son amie et aussi son attachement à elle qui était fort. C’était ce que ressortait le plus de ce sentiment en ce moment. Alice ressentait donc les sentiments de Nana à la place des siens sans forcément savoir que ce n’était pas les siens, même si elle pouvait le comprendre vue comme Nana avait amené la chose.

-Voilà, je ne sais pas si c’est quelque chose d’héréditaire, mais se pouvoir est peut être une piste sur ma famille. Qu’es que tu en pense ? ça te dit quelque chose ?

Étant originaire de ce monde et en plus avec son rang, peut-être qu’elle avait pu entendre parler de quelque chose de similaire. Elle désactiva son pouvoir, laissant Alice retrouvé ses propres sentiments.

Alice savait que Nanami ne lui avait pas tout dit. Une simple Terrienne ne pouvait s’adapter aussi facilement que ça sur Terra. Il y avait forcément autre chose, et elle ne tarda pas à avoir ses réponses. Nanami lui expliqua en effet qu’elle était bel et bien originaire de Terra, et qu’elle avait été recueillie par un couple sur Terre. Alice écoutait tout cela avec intérêt, et loucha évidemment sur le pendentif, comme si ce simple regard permettrait d’en déterminer l’origine. Si le bijou s’était mis à luire, c’était le signe qu’il était d’origine magique. Mais Alice n’était guère une magicienne. Elle allait parler, quand Nanami lui fit une démonstration de ses pouvoirs.

La Princesse se mit à frémir, et ferma les yeux en sentant d’étranges sensations la parcourir, comme des sentiments forts... Mais qui n’étaient pas les siens. C’était une sorte de télépathie, mais... Particulière. Nanami ne transmettait pas des pensées cohérentes, mais plus des sensations, des émotions... Une télépathie très étrange, qui se termina rapidement, permettant au moins à Alice de s’assurer de l’authenticité des sentiments de Nanami à son égard. Elle avait senti une profonde affection, et ne put qu’en sourire, comprenant que Nanami ne la voyait pas juste comme une amie à distance, mais qu’elle tenait beaucoup à elle.

« Hmmmm... C’est très étonnant, comme sensation, Nanami... »

Pour l’heure, Alice était bien incapable de faire le lien entre ça et les agressions sexuelles dont Nanami s’était rendue coupable. Elle réfléchissait au meilleur moyen d’aider Nanami à retrouver ses parents biologiques, et, surtout, à maîtriser son pouvoir. Alice se tapota donc les lèvres, et sourit encore, l’un de ces sourires étincelants dont elle avait le secret.

« Malheureusement, je ne suis pas magicienne, mais... »

Une petite lueur malicieuse brûlait dans les yeux d’Alice. Elle avait visiblement une idée derrière la tête, car, quand on la connaissait, on savait que ce regard n’était jamais totalement innocent.

« Finalement, tu vas devoir te rapprocher de Mélinda, Nanami. Elle est très proche d’une grande magicienne mijakienne. Bon, je suppose que je pourrais moi aussi m’adresser à Samara, mais ça aura plus de poids si tu passes par Mélinda. L’Archimage Samara pourra examiner ton pendentif, et sera sans doute plus en mesure de se renseigner sur ton pouvoir. »

Elle reprit ensuite, en s’écartant un peu :

« Alors, tu ne te souviens de rien de Terra ? Tu as dû arriver sur Terre en étant un bébé, je suppose... Je promets de t’aider à retrouver tes parents biologiques, en tout cas, Nanami ! »

Alice la prit brusquement dans ses bras, et lui fit un gros câlin.

« Après tout, c’est à ça que servent les amies, non ? »

Car que pouvaient-elles être d’autres, entre elles, que des amies ?

Nana mis fin à se lien avec Alice, elle ne voulait pas lui gouter à son pouvoir trop longtemps. Déjà Nanami fut rassuré de ne pas voir de mauvaise réaction de sa part, au contraire elle lui faisait l’un de ses beau sourire radieux. Décidément Alice était vraiment une personne à part. Dans sa bonté habituel Alice lui proposa de l’aider, mai revenant une nouvelle fois sur le sujet Mélinda. Cette fille semblait avoir une trop grosse influence sur son amie à son gout et cette nouvelle tentative de les rapprochait ne lui plaisait pas vraiment.

-Décidément tu y tien à Mélinda. Tu sais bien que je n’ai absolument pas confiance en elle. Il hors de question qu’elle soit au courant de se que je suis capable. Puis le secret de cette bague je l’ai déjà éclairé.

Elle lui expliqua comment en suivant la lueur accompagnée par une Elfe nommé Tinath, elle était arrivée à Edoras et apprendre que la bague était un cadeau d’une des anciennes reines de d’Edoras à l’une de ses nombreuses amantes. La piste lui indiqua qu’elle était la descendante d’une certaine Eryna au service direct de la famille royale Nuxienne, la famille Ivory. Les possibilités d’avoir plus de piste le bas était grande, mais c’était un endroit qu’elle ne connaissait pas et cette Eryna était que sa grande mère, il restait encore un troue de générations avant d’avoir une piste sûre sur ses vrais parents.

-Voilà tu en sais autant que moi sur mon passé. Tu es la première amie à qui j’en parle. Je compte sur toi, pour ne pas le partager avec n’importe qui.

Même si au final en dehors de Mélinda, il y avait peu de monde qu’elles connaissaient toutes les deux qui comprendrait cette histoire.

-Ma cousine Hinata Kaguya, m’a dit qu’elle verrait ce qu’elle peut faire pour que je rencontre l’actuel descendance Ivory. Peut être que dans des registre il y a une trace de mes parent qui était censé protéger sa famille.

Mélinda exerçait une grande influence sur Alice, en effet. Il aurait été vain de le nier, et totalement absurde. C’était grâce à elle qu’Alice connaissait la Terre, et qu’elle avait pu prendre confiance en elle. Enfin, il n’y avait pas que Mélinda qui avait compté, mais, indéniablement, elle avait eu son rôle. En fait, Mélinda était sa meilleure amie. Elle savait que bien des gens se méfiaient d’elle, et Alice, qui avait appris à la connaître, savait qu’on pouvait lui faire totalement confiance. Mais Nanami semblait encore avoir du mal, sans qu’Alice ne comprenne trop pourquoi.

*Elle et Mélinda n’ont pas de passif, pourtant... J’ai le sentiment qu’il y a quelque chose qui agace Nanami avec Mélinda.*

Tout cela intriguait beaucoup Alice ! Certes, elle aurait pu être davantage surprise en apprenant que Nanami était initialement originaire de Terra, mais... Eh bien, comme elle-même voyageait entre les dimensions, ça ne la surprenait pas tant que ça. En tout cas, Nanami lui expliqua avoir déjà mené des recherches, notamment auprès d’une elfe, Tinath.

« Tinath ? Tinath Lastrim ?! »

Alice, qui connaissait Tinuviel, avait entendu parler, une fois, de sa fille, mais n’avait encore jamais eu l’honneur de la rencontrer. Tinuviel avait beaucoup de filles, après tout ! Alice était amusée de voir à quel point le monde pouvait être petit ! Nanami avait donc mené des recherches, et avait découvert qu’elle était proche d’Hinata Kaguya, et que sa famille descendait d’une certaine Eryna, proche des Ivory.

« D’accord... Lumen, c’est assez loin d’ici, tu sais. Enfin... Edoras l’est tout autant. Je n’ai encore jamais eu la chance de rencontrer Elena Ivory, mais on dit que la Reine de Lumen est une personne très sage, et Hinata Kaguya est l’une de ses amies. Si Hinata te soutient, je suis convaincue que tu trouveras des informations là-bas ! »

Malheureusement, tout ça était un peu trop éloigné pour elle. Alice n’avait qu’une influence limitée à Mijak. À Lumen, elle n’était rien, et, pour le coup, elle se retint de proposer encore l’aide de Mélinda, qui disposait d’un établissement à Lumen, et donc d’un moyen rapide d’y aller.

*Inutile de lui en parler, ça l’agacerait...*

Alice se pinça donc les lèvres, et sourit légèrement.

« C’est quand même fou... Voir à quel point le monde est petit. Je trouve ça... Plutôt amusant. Donc, c’est quoi tes projets ? Rejoindre Lumen, je suppose ? Ou peut-être que tu attends que la Reine Kaguya t’obtienne une entrevue avec la Reine de Lumen ? »

La Princesse s’était déjà rendue à Edoras, une fois, car elle avait été invitée au mariage de la Reine. Elle avait trouvé ce pays très beau, et très apaisant, avec un peuple très chaleureux. C’était volontiers un endroit où elle aimerait retourner, si jamais l’occasion se présentait.

Nanami venais de résumé ses découvertes sur son passé depuis son arrivé dans se monde. Elle fut surprise de savoir qu’Alice connaissait Tinath, la mère de cette dernière était vraiment si connut ? Après il lui semble l’avoir entendu dire qu’elle était une grange magicienne. Elle lui avait demandé par télépathie si ça magie si particulière lui disait quelque chose.

-Oui c’est ça il me semble. Une Elfe métis d’une succube. Une sacrée rencontre se coté succube…

Si elle était vraiment que moitié succube, après ce qu’elle lui avait fait subir sexuellement, elle n’osait pas imaginer avec une succube pur, même si ça lui faisait envie aussi.
Alice connaissait aussi Hinata, entre personnalité politique c’était pas si surprenant surtout pour un mariage. Nanami allait quand même mettre du temps à s’habitué qu’ici Alice avait bien plus d’influence qu’elle et bien qu’elle sur Terre en plus.

Mais c’était quand même surprenant qu’Alice connaisse le peu de monde qu’elle avait déjà croisé dans ce monde. Il manquerait plus qu’elle connaisse Tryzox, mais le zombi vivait dans une contré bien trop éloigné et ce n’était surement pas le genre de relation que devait avoir une princesse.
Alice lui demanda se qu’elle prévoyait pour la suite. Bien sûr Nana ne comptait pas en rester là c’était évident.

-J’attends qu’Hinata organise la rencontre. Sans son aide, je doute qu’une étrangère venue d’un autre monde rencontre si facilement une reine, même s’il ne m’a même pas fallut cinq minutes pour me retrouver avec la princesse ici.

A moins que cette Ivorys soit aussi une camarade de cours, il y avait peu de chance que ça marche aussi bien. N’empêche c’était toujours aussi impressionnant comme situation.

-En attendant je fais du tourisme. C’est ma cousine qui m’as conseillé de venir ici, du coup j’ai bien fait.

« Eh bien, Sylvandell est bien plus petit que Lumen. Tu sais, la capitale de mon royaume a moins d’habitants que Yoake... »

Alice savait rester modeste. On ne rencontrait pas la Princesse héritière de Sylvandell comme on pouvait s’entretenir avec la Reine de Lumen. La Princesse rajouta toutefois ensuite, en se retournant vers Nanami, un sourire malicieux sur les lèvres :

« Et le fait de faire l’amour avec une Princesse aide aussi beaucoup à éviter les formalités protocolaires... »

Ça, c’était un atout non négligeable ! Alice plaisantait donc, et sauta du cheval. Il était parfois difficile de se faire à cette double identité, à se dire que, sur Terre, elle était une simple lycéenne, comme tout le monde, et ici, sur Terra, une Princesse. C’était la même chose pour Nanami, simple lycéenne, et, en même temps, une aventurière et une guerrière. Comme quoi, la vie réservait parfois bien des surprises. Alice pouvait donc tout à fait comprendre l’étonnement que Nanami pouvait ressentir, et elle espérait sincèrement qu’elle arriverait à retrouver sa famille, et à avoir cette entrevue avec la Reine de Lumen.

On disait que la Reine était une souveraine très particulière, qu’elle avait passé toute son enfance dans un monastère religieux, ce qui l’avait rendu plus sensible aux petites causes, pour le dire ainsi.

« Tu sais, je ne suis pas sûre que les brochures touristiques à Sylvandell impliquent de passer plusieurs heures dans le lit de la Princesse... » poursuivit Alice, taquine.

Elle enchaîna à nouveau, en regardant Nanami, et en rabattant de la main plusieurs mèches de cheveux derrière ses oreilles :

« Quelle est la suite du programme... Maîtresse ? »

Nanami c’était un peu calmé et même soulagé d’un pois. Le fait d’avoir parler à Alice de son pouvoir et de sa quête lui avait fait du bien. Même si leur amitié n’était si vieille que ça, Alice était l’une de ses amies qui lui faisait du bien et pas que sexuellement. Elle en était consciente, la blonde lui permettait de sombrer moins vite dans la folie qui son pouvoir cherchait à la faire tomber. Un jour peut-être qu’elle lui avouera tout, peut être qu’elle lui parlera même de sa plus grande peur et tentation.

Après se petit moment de sérieux et confiance, Alice chercha à détendre l’atmosphère laissant ressortir l’une de ses natures les plus surprenante.

-Une princesse bien perverse.

Nanami souriait, c’était un point qu’elle appréciait chez elle, un point qui avait très tôt changer l’image qu’elle avait d’elle.

-Tu es surement l’une des personnes les plus perverse que je connais. Enfin, tu ne bas pas une certaine prof à nous. Je t’en ai déjà parlé ?

Elle se mis à rire en repensant à leur prof de math. Là encore quelqu’un d’on elle n’aurais pas soupçonné la perversité. Nanami en avait avec ses deux là changer son regard sur les gens en général. Mais elle ne souvenait plus si elle avait parlé de cette relation particulière avec leur prof. Sa pourrais être marrant de faire participer Alice à leur petite séance, surtout qu’Alice était pas mal en dominatrice tout à l’heure.

-Pour la suite ? Et si tu me faisais visiter ? Montre-moi les endroits qui te plaise ou que tu juges intéressant. Surtout qu’il n’est pas encore Minuit, il te reste encore un peu de temps pour me « convaincre ». Ma petite princesse soumise.

Voilà un surnom qui lui plaisait, mais qu’elle ne pourrait surement pas utiliser n’importe où. En tout cas cette journée avec Alice, n’avait pas finit de la surprendre, comme d’habitude.

Une princesse bien perverse… Alice rougit légèrement devant cette remarque, tout en souriant en retour, et se pinça même délicatement les lèvres. Elle ne put nier que ce propos stimula en elle un léger frisson, comme un doucereux coup de fouet qui remonta dans tout son corps. Elle, une « perverse »… Qui aurait jadis pu le croire ? Elle, si fragile, si sensible, si timide… À croire que cette image d’elle-même n’est plus qu’un souvenir lointain ! Alice, en tout cas, appréciait beaucoup la compagnie de la jeune Japonaise, et lui sourit donc en retour.

Elle allait répondre quand Nanami la fit encore plus encore rougir, allant jusqu’à dire qu’elle était « l’une des personnes les plus perverses » qu’elle connaissait.

*Hey ho, ‘faut quand même pas pousser !* songea-t-elle intérieurement.

Néanmoins, Nanami lui parla alors d’une « certaine prof’ », ce qui ne manqua pas d’interpeller Alice. Elle aussi connaissait « certaines profs’ » très particulières, et se demanda si Nanami ne faisait pas référence à elles. Ichtora-senseï, Isley-senseï…

« Hmmm… Je crois que tu ne  m’en as jamais parlé, Nanami, mais je serais ravie d’en savoir plus… »

Alice n’allait pas nier les évidences. Après avoir rencontré Cirillia, Tinuviel, et, surtout, Mélinda, il était évident qu’elle n’était plus une jeune femme chaste. Disons plutôt qu’elle n’était pas effrayée par le sexe, et ne le voyait pas avec le tabou des jeunes enfants. La jeune tête blonde se rapprocha alors de Nanami, en lui souriant, et, pendant que Nanami lui demandait de continuer la visite guidée, Alice l’embrassa tendrement, plaquant ses lèvres aux siennes, frottant son corps contre le sien, joignant ensuite ses mains contre les siennes.

Un baiser plein de tendresse et d’affection.

« Je ne dis pas ça comme une excuse, Nanami, mais un sang très particulier bouillonne dans mes veines… Enfin, je vais te montrer… »

L’endroit n’était d’ailleurs pas très éloigné. Après ce baiser, Alice grimpa sur son cheval, et laissa Nanami la rejoindre, puis le duo s’ébroua, et s’avança à travers les hauteurs.

« Nous longeons le Territoire des Dragons, Nanami. C’est un endroit dangereux, interdit aux humains. En ce qui te concerne, tu n’as rien à craindre, car je suis avec toi… Mais, si tu venais sans moi, je ne donnerai pas cher de ta peau. »

Les dragons étaient loin d‘être des créatures soumises et vulnérables, et pouvaient même se montrer particulièrement dangereux, pour peu qu’on les sous-estime. Alice s’avançait à travers plusieurs canyons, filant dans des chemins escarpés surmontés par des montagnes et des monticules.

Tout en s’avançant, Alice pouvait parfois voir des sentiers détournés menant à des forêts, mais poursuivit sa route, jusqu’à rejoindre un petit sentier qui descendait, étroit et sinueux, et qui les conduisit jusqu’à une très grande clairière, avec un grand lac… Et une étonnante structure en son centre.

« Nous y voilà, Nanami… L’endroit le plus secret de Sylvandell… Le Sanctuaire des Dragons ! » s’exclama fièrement la Princesse.

On pouvait sentir un élan vibrer dans sa voix. Elle se pinça doucement les lèvres.

« C’est ici que chaque Korvander pratique un rituel sacré, Nanami…  Quand nous sortons de la minorité, nous nous rendons sur l’autel, et le Patriarche, le Roi des Dragons de Sylvandell, nous bénit en nous soufflant dessus. Le sang des Dragons bouillonne désormais dans mes veines… C’est ce qui explique ma fougue naturelle » rajouta-t-elle avec malice.

Une véritable aura de magie, de puissance, semblait se dégager  de ce lieu solennel. Alice tourna légèrement la tête vers Nanami.

« Tu veux aller voir à l’intérieur ? »