The Multiversity

Lissandre passa donc à l’action. Elle, offrit à Reiko un baiser particulièrement intense. Sa salive était infectée par le slime de Mélona. Rien de bien choquant, car sa salive ressemblait toujours à de la salive, mais diffusa des aphrodisiaques. Reiko gémit doucement, se tortillant sur place. La jeune fille était vierge, et n’était visiblement pas insensible aux charmes de sa patronne. Le fait est que Mélona ne pouvait pas créer le désir. Elle ne pouvait que l’amplifier, et il était toujours possible, théoriquement, d’y résister. Toute confuse, Reiko gémit au début, tandis que Mélona se dévoua aussi à ce baiser, déplaçant les mains de Lissandre pour caresser la belle. Elle frotta ses hanches, et glissa même ses mains sous la minijupe de Reiko.

« Hmmmm… »

Que pouvait donc faire la petite Reiko contre ça ? Elle gémit quand les doigts gantés de Lissandre jouèrent avec les pans de sa culotte, mais Mélona ne lui retira pas encore son sous-vêtement. Elle voulait offrir ce joli cadeau à sa Maman… Le corps d’une magnifique vierge ! Et Lissandre ne se retenait plus, elle était lentement en train de succomber. Reiko lui répondit ensuite, surtout quand Lissandre fourra sa langue. Leurs langues jouèrent ensemble, Reiko lui répondant timidement. Et, quand la jeune fille rouvrit les yeux, ses pupilles se teintèrent d’une délicieuse lueur rosâtre, une lueur qui ne put qu’amuser Mélona.

Dans le corps de Lissandre, elle s’enflammait sur place, très excitée par la situation. Mélona la laissa se redresser après ce long baiser. Lissandre se mit à califourchon au-dessus de Reiko, puis s’écarta un peu, et malaxa ses propres seins.

« Ma… Madame… » glissa Reiko, d’une voix toute petite, minuscule, très effacée.

Ce spectacle exquis l’excitait fortement, et Reiko se redressa alors. Comme hypnotisée, elle s’agenouilla alors, et Mélona déplaça l’une des mains de Lissandre. Elle l’utilisa pour attraper les cheveux de Reiko, et fourra sa tête contre ses seins. Là, Reiko n’eut plus qu’à la suçoter. La jeune fille se serra contre son corps, et ne tarda pas à aspirer du bon lait maternel. Elle gémit doucement, les joues toutes rouges, et glissa ses mains sur les hanches de Lissandre, faisant crisser ce latex.

Mélona gloussa encore, sentant le plaisir affluer dans le corps de Lissandre,

« Il est temps que je te montre une autre de mes surprises, non ? Tiens bon, cela risque de secouer un peu ! »

Connaissant Mélona, ses surprises pouvaient être impressionnantes ! Lissandre sentit alors des picotements autour de son sexe. Ils s’accentuèrent, devenant une sorte de démangeaison qui l’amena à se dandiner sur place. Une douleur remonta en elle, ainsi qu’une hausse sensible de son plaisir. Tout son corps se mit à s’enflammer, gagnant quelques degrés… Puis, dans un cri, Lissandre fit jaillir de sa chatte une verge ! Un phallus recouvert de son latex rose jaillit alors, un parfait appareil trois-pièces qui heurta le corps de Reiko.

La jeune lycéenne écarquilla des yeux en se retirant, et fixa, interdite, ce membre palpitant. Oui ! Mélona venait de lui faire pousser une verge, et gloussa doucement à cette idée, s’amusant clairement comme une gamine qui jouerait avec sa poupée !

« Ma-Madame, qu’est-ce que… C’est une vraie ?! »

Mélona expliqua à Lissandre que c’était une verge slimesque, qui lui procurerait toutes les sensations d’une vraie queue, et pouvait cracher un sperme très spécial, un sperme slimesque ! Et sa queue était bien tendue, fièrement érigée, témoignant de sa furieuse excitation… Tandis que Reiko, elle, était très étrangement attirée par cette queue tendue…

« Si c’est une vraie ? C’est une bonne question, Reiko. »

Lissandre était autant étonnée sinon plus que la maid. Contrairement à elle, elle avait par contre déjà ressenti des choses. Ce cri. Cette douleur passagère. Ce plaisir s’installant dans son corps.

*Elle est vraiment très mignonne entourée de latex rose comme ça. J’ai envie de te faire un bisou pour te remercie de ce cadeau, ma Mélona à moi. *

Elle en fit un alors à Reiko. Un smack qui fit du bruit.

La main de Lissandre glissa alors contre son ventre pour explorer son nouveau membre. Elle adorait cette sensation de latex sous sa paume ! Elle adorait ressentir la chaleur de son nouveau sexe. Elle le sentait vivre. Elle le sentait dure !

*J’ai tellement envie de l’utiliser. J’ai envie de devenir bestiale et de prendre Reiko sans lui demander son avis ! Mais… ce ne serait pas juste pour elle. *

Bien que la maid était comme hypnotisé par son sexe de latex. Elle semblait se retenir de le toucher bien que l’envie scintillait dans ses yeux. La maid se sentait toujours maid envers sa patronne. Bien qu’ayant bu de son lait, elle n’était pas encore devenu la complice sexuelle de Lissandre. Il y avait toujours cette barrière de la hiérarchie qui était si forte au pays du Japon.

« Tu as envie de la toucher, n’est-ce pas ? »

Elle fit un clin d’œil et un sourire malicieux pour l’encourager. Sa main droite caressait son sexe. Ce n’était pas une masturbation. Vraiment juste la paume qui passait doucement, sensuellement sur la partie haute de son sexe. Tandis que son autre main, la gauche, caressait son téton tout dur et qui faisait un goutte à goutte de lait qui tombait sur les draps du lit.

*J’aimerai bien que Petite-Mélona nous rejoigne. Qu’elle se glisse sous le lit et fasse la surprise à Reiko au moment opportun ! Ou peut-être tout simplement qu’elle s’accroche à ma poitrine et me tête ? Je crois que ça me rendrait folle ! *

Lissandre restait donc passive pour le moment. Elle ne voulait pas brusquer Reiko. Elle voulait profiter de ce moment. Et elle devenait contenir ses pulsions. Est-ce que c’était contre ça que les hommes luttaient quand ils étaient excités ?

*Au fait, tu as dit que je pouvais cracher du sperme ? Ça veut dire que je peux mettre Reiko enceinte de notre bébé à toutes les deux ?!! *

Mélona offrait tellement de jolis cadeaux à sa Maman ! Elle lui avait offert deux esclaves, elle lui avait offert une Poupée-Mélona, elle lui avait aussi offert une petite-sœur avec Reiko… Et, maintenant, elle la dotait d’une verge ! Certes, Mélona ne pouvait pas lire dans l’esprit de Lissandre, mais elle avait fusionné avec elle, et constata vite, à ses battements nerveux et surexcités, à la manière dont son cœur remuait frénétiquement dans sa poitrine, que celle-ci était très excitée à l’idée d’être devenue une hermaphrodite… Une Futanari ! À dire vrai, pour Mélona, c’était assez simple. Contrairement aux humains, qui avaient deux sexes, les Slimes étaient unisexes. Mélona n’était après tout, grossièrement, qu’une flaque de magie. Elle pouvait tout à fait adopter un corps masculin, mais elle avait choisi de devenir une fille, en partie grâce à la Reine Noire, qui estimait que la magie rose collait davantage aux femmes qu’aux hommes. La Slime sourit donc intérieurement quand Lissandre embrassa Reiko.

Subjuguée, la jeune lycéenne regardait ce membre tendu, et Lissandre tripota doucement sa queue. Ce membre était bien plus intense qu’un vagin. C’était la même démangeaison, mais… Différente. Un feu différent, qui ne donnait pas envie de recevoir quelque chose en soi, mais de pénétrer quelqu’un d’autre.

« Oh, tu auras l’occasion de m’embrasser sous peu, ma chère Maman ! Je suis bien dans ton corps, mais j’ai aussi envie de profiter de ton corps ! »

Mélona envisageait de sortir, et avait d’ailleurs déjà commencé avec la Poupée Mélona. Elle pouvait après tout volontiers s’étirer, mais laisserait une partie d’elle-même dans ce corps. Lissandre confessa son envie de la baiser furieusement, d’enfoncer sa belle queue dans le corps de Reiko, et de la fourrer sauvagement. Mélona en gloussa encore, très amusée. Elle pouvait comprendre cela. Une verge, c’était un organe puissant, autoritaire, tyrannique, qui vous donnait envie d’agir avec bestialité, d’abandonner tout contrôle sur vous-même, et juste de vous laisser aller, de baiser sans se retenir.

Reiko, de son côté, était encore toute confuse. Elle avait entendu parler des rumeurs circulant autour d’un lycée de Yoake, le lycée Jinmu, mais elle était dans un autre lycée. On parlait toutefois des pilules roses spéciales du lycée, capables de transformer les femmes en hermaphrodites. Oh, Reiko n’y avait jamais vraiment cru, mais, maintenant qu’elle était placée face à ça, comment nier ce qu’elle voyait ? Quand Lissandre l’interrogea, Reiko hocha la tête, et se rapprocha alors. Les joues rouges, elle caressa doucement cette verge, et soupira. C’était un membre chaud dessous, qui palpita doucement. Elle sursauta au premier contact en sentant la queue de Lissandre se redresser légèrement.

Le latex slimesque formait une seconde couche agréable, un peu veineuse, qui s’ouvrait sur la pointe, s’écartant au fur et à mesure de la pénétration pour ne pas gêner la projection de sperme. Les doux et délicats doigts de Reiko glissèrent sur cette queue, tandis qu’elle chauffait intérieurement, sentant une forte chaleur croître en elle, entre ses jambes.

« Je… Ça va, Ma-madame ? Je…  C’est incroyable… Et… Hmmm… J’ai chaud, Madame… »

Quelle innocence ! Mélona sourit quand Lissandre demanda la présence de Poupée-Mélona. La poupée se déplaça alors, et cligna des yeux, puis bondit alors en avant. Le temps de se rapprocher, Lissandre s’interrogea sur la qualité de son sperme.

« Tu as vraiment un gros désir maternel, ma Maman ! Mais ce n’est hélas pas si simple… Le sperme d’une Futanari est loin d’être aussi fécond que celui d’un homme, et, de plus, c’est un sperme slimesque… Comme je te l’ai dit, il faudra que je te présente à ma Maîtresse pour améliorer notre compatibilité… »

Reiko, de son côté, approchait désormais son visage de son sexe, et embrassait délicatement ce membre… Avant de le renifler, frissonnant sous ce contact. Lissandre put alors sentir une petite silhouette bondir sur son épaule. De minuscules lèvres l’embrassèrent sur la joue. Poupée-Mélona venait d’arriver, et la salua de la main, avant de bondir à son tour, et glissa sur le corps de Lissandre, utilisant son sein comme un toboggan. Elle manqua ensuite tomber, mais s’agrippa d’une main à un téton de Lissandre, basculant dans le vide. Ses petites jambes remuèrent en l’air, avant qu’elle ne se rétablisse.

Elle se hissa un peu, et apposa ses lèvres sur le téton de Lissandre. L’une de ses mains se déplaça, et s’appuya sur le corps de la poupée, la maintenant en position, tandis que Mélona déplaça l’autre main de Lissandre pour caresser les cheveux de Reiko, et, surtout, l’empêcher de trop se reculer, afin qu’elle lèche et embrasse sa verge, et s’approprie ainsi ce membre…

Elle se sentait bien Lissandre. Son bras empêchait Poupée-Mélona, -son bébé- de tomber par terre. Elle avait eu envie de la gronder en sentant la décharge de douleur remonter dans son corps quand la petite main s’était rattrapée à son téton. Mais comment résister à une telle bouille ? Lissandre ne put pas. Sans compter que Poupée-Mélona embrassait désormais son téton. Le plaisir effaçait déjà le reste.

Mais il y avait plus. C’était plus qu’une situation de possible futur maman et envies maternelles. L’apparition de cette verge. La découverte de l’innocence de Reiko. La sensation de ses lèvres sur ce membre qu’elle n’aurait normalement jamais du pouvoir expérimenter. Tout était comme un rêve. C’était merveilleux. Ça lui tournait la tête et chaque nouveau mouvement des lèvres et de la langue inexpérimentée de Reiko déclenchait de nouvelles sensations.

*Je vais la remplir. Je vais tellement la remplir que je vais maximiser mes chances que la maid tombe enceinte de nous deux ! *

Elle brûlait d’un feu intérieur. Est-ce que c’était ça se sentir investie d’une quête ? C’était formidable !

*Je n’aurai de cesse de lui donner tout le sperme que nous pourrons lui fournir. Même si elle vient à s’endormir de fatigue. Je ne m’arrêterais pas avant de la sentir à ras bord. Et quand ça sera le cas ? *

Lissandre imaginait déjà la scène. Ses énormes seins s’aplatissant sur le lit. Sa tête s’approchant du minou exhalant une forte odeur. Son odeur. Comme une maman chat, elle laperait son petit jusqu’à ce qu’elle soit propre. Sa langue passerait sur la peau lisse et sans expérience de Reiko. Elle ferait briller l’épiderme sans poils de la maid.

*A la fin ? Je crois que je glisserais mon corps sur le sien. Mes énormes seins appuyant finalement sur les petits siens. Puis je lui collerais un dernier baiser sur ses lèvres avant de lui souhaiter un bon repos… avant la fois d’après : hi hi ! *

En attendant, elle fit comprendre à Reiko du mouvement de sa main de se retirer de sa verge de latex rose.

« Allonge-toi, innocente Reiko. Prends tes aises et ouvre tes cuisses. Je vais te faire découvrir un nouveau monde. Fais-moi confiance et détends-toi. »

Reiko avait un peu du mal à comprendre ce qui se passait. Pourquoi sa patronne avait une verge ? Elle avait pensé à une sorte de jouet, de curieux sex toy gonflable, mais, plus elle le léchait, et plus elle sentait ce membre réagir, se durcir, grossir, réagissant chaudement… Bien qu’innocente, il était déjà arrivé à Reiko de lire quelques doujins érotiques, et elle connaissait donc, sans jamais l’avoir expérimenté, le concept « d’érection ». Et c’était bien ce qu’elle voyait là ! Une érection ! Une belle érection ! C’était tout simplement incroyable ! Et elle vit ensuite cette espèce de petite poupée qui s’appuya sur le sein de sa patronne… Ou, plutôt, de sa Maîtresse… Et, avec tout ça, il y avait aussi cette terrible chaleur qui remontait en elle. Mais ce n’était pas une chaleur étouffante comme quand il faisait trop chaud, ou qu’elle était épuisée après ses séances de sport, non… C’était une chaleur « en-dedans ». Enfin, elle ne savait pas trop comment l’expliquer, mais ça venait de l’intérieur, de son bas-ventre, et ça la démangeait, comme une sorte d’irritation de son sexe. Elle avait du coup envie de se caresser. Reiko s’était déjà masturbée, bien sûr, mais jamais cette soif ne lui avait semblé aussi forte, aussi grande, aussi dévorante ! Elle ne pouvait tout simplement penser à rien d’autre qu’à cette soif, qu’à ce désir qui brûlait furieusement en elle.

Mélona se régalait de l’excitation mutuelle de sa « mère » et de celle qui allait sans doute être, au moins provisoirement, sa « petite-sœur ». N’ayant jamais eu de famille à proprement parler, Mélona inventait son propre concept familial ! Et, plus ses partenaires étaient excités, plus elle était puissante, un peu comme une sorte de succube se nourrissant du désir sexuel de ses proies. Mélona gloussait en sentant les fantasmes de Lissandre, tournés autour de l’idée de mettre Reiko en cloque, de la baiser furieusement.

« Tu as vraiment envie d’être Maman, Maman Lissandre… D’offrir toute une famille à Mélona ! »

L’idée était plaisante, mais le sperme de Mélona était le sperme d’une Slime, soit un sperme infécond. C’était un sperme magique, une sorte de contrefaçon du sperme naturel et biologique des hommes. Mais, comme Mélona l’avait expliqué à Lissandre, elle n’excluait pas de présenter sa Maman à sa Maîtresse ! Car la Reine Noire était très intelligente, puisqu’elle avait créé Mélona, et la perfectionnait régulièrement. Elle arriverait sûrement, Mélona l’espérait, à lui faire un sperme puissant et vif, quelque chose qui permettrait d’enfanter Maman Lissandre !

Entre-temps, Lissandre invita Reiko à se reculer. Celle-ci avait léché et embrassé sa queue, et, toute confuse, obtempéra.

« Je… Ce ne sera pas douloureux, hein ? »

Chibi-Mélona se redressa alors, et bondit sur l’épaule de Lissandre, comme une sorte de Iago sur l’épaule de son Jafar. Il ne fallait après tout pas déranger Lissandre, qui se rapprocha de la jeune femme, la dominant de toute sa hauteur. Mélona s’amusa alors, et déplaça délicatement la main de Lissandre, venant fourrer deux doigts gantés dans la bouche de Reiko. Celle-ci rougit, et commença à suçoter ses seins, les mordillant ensuite quand les doigts remuèrent en elle, heurtant ses dents, avant de se poser sur sa langue.

« Hmmm… » gémit doucement Reiko.

Elle lui offrait sa virginité, son corps parfait de jeune femme… Un cadeau extrêmement précieux !

« Si tu savais comme j’aime ça… Sentir des hymens se briser sous ma queue… Profite bien de ce moment, ma douce Maman, Reiko t’offre son trésor le plus précieux ! »

Mais il ne faisait aucun doute que, en définitive, les amantes allaient baiser comme des hyènes en furie !

Lissandre se pencha et colla un doux baiser sur les lèvres de Reiko.

« Ne t’inquiètes pas. Je serais gentille. Après tout, c’est une première fois pour moi aussi : hi hi ! »

Elle se releva et sentit à nouveau le poids de sa nouvelle poitrine. C’était excitant comme sensation ! En y réfléchissant rapidement, elle se dit pourtant qu’elle n’en voudrait pas dans la vie de tous les jours. Sa menue poitrine était bien plus pratique. En terme plus froid : bien plus fonctionnelle.

« Je vais y aller. Doucement. Tranquillement. Alors détends-toi et apprécie, me belle Reiko. »

Sur ce, elle lui sourit tendrement après lui avoir décoché un clin d’œil malicieux.

Sa verge de latex rose glissa sur son mont de Vénus. Elle fit des allers-retours sur ses lèvres intimes. Elle jouait avec Reiko. Mais elle apprenait également à se servir de son sexe de slime. Elle aussi devait s’habituer à cette nouvelle situation.

Le gland de latex rose commença à s’enfoncer dans le sexe fermé de la maid. Les jambes de Reiko cherchèrent à se refermer. Malgré son désir, son corps réagissait encore pour se défendre. Un réflexe involontaire. Alors Lissandre lui sourit de nouveau tendrement, posant ses mains sur les cuisses et les invitant à s’ouvrir. Ce qu’elle fit et c’est à ce moment que le sexe de latex rose glissa au-dedans. Surprise, Reiko laissa échapper une exclamation de surprise. Mais aussi de soulagement à l’idée que le plus dur était passé. Il n’y avait plus la crainte de l’inconnue maintenant.

« Voilà. Tu vois, j’y vais gentiment. Des mouvements lents pour commencer. Et dès que ça va mieux, j’augmente le rythme. J’augmente en vitesse et en intensité jusqu’à ce que tu cries de plaisir. Tu m’entends, Reiko ? Je veux t’entendre crier de toute cette joie que tu contiens dans ta petite poitrine. »

Déjà le rythme accélérait. Pas seulement parce que la maid se détendait. Mais parce que Lissandre était prise d’une sensation de conquérante. Avec cette hampe entre les jambes, elle avait envie d’aller à la bataille et de s’en servir sans réfléchir. Etait-ce parce que le sang de son cerveau remplissait sa verge de latex rose ?

*Je ne peux pas lui dire tout de suite. Mais je crois que nous n’allons pas lui prendre que sa virginité vaginale. Je crois que je vais aussi lui prendre sa bouche et son petit anus tout mignon. Qu’est-ce que tu en dis, ma petite fée Mélona ? *

Lissandre allait enfin ôter à Reiko sa virginité. Toute confuse, la lycéenne sentait son cœur battre follement la chamade. Mélona ne le répétait jamais assez, mais elle était incapable de créer le désir. Tout ce que sa magie pouvait faire, c’était l’amplifier, l’améliorer, le faire croître. Si Reiko tremblait d’excitation, c’était parce que, en son for intérieur, elle avait envie de sa patronne. Son corps exquis l’attirait, et, quand la verge de latex de Lissandre caressa son sexe, Reiko sursauta doucement. Elle se pinça les lèvres, et releva ses mains, les posant sur les épaules de sa patronne. Elle déglutit doucement, et releva ses jambes de poupées, les enroulant autour de la taille de Lissandre, qui approcha sa verge de son intimité.

Toujours vierge, Reiko gémit encore, rougissant furieusement, balbutiant sur place.

« Ma… Ma… Mada… Maîtresse… ! »

Reiko l’avait enfin avoué ! Elle admettait sa position face à Lissandre, et Mélona tremblait sur place. Dans le corps de Lissandre, elle ressentait toute l’excitation de cette dernière, qui se déplaça encore. Son membre tapa contre l’intimité de Reiko, qui se crispa sur place, et hurla en sentant une vague de douleur la transpercer. Cette épée de chair s’enfonça dans sa cavité chaude et assoiffée, et elle ferma les yeux en se mordillant les lèvres, serrant fortement ses muscles autour du corps de Lissandre, jusqu’à l’étouffer un peu.

Il fallut d’ailleurs que Lissandre intervienne pour que Reiko desserre sa prise, en soupirant à nouveau. La femme rose continua à la prendre, et perça son hymen. Reiko déglutit en sentant la pointe de douleur s’accroître, et poussa un mugissement silencieux, enfonçant ses ongles contre les épaules de sa Maîtresse, pour écarter ensuite doucement les jambes, laissant plutôt Lissandre les écarter. La femme recula, puis se renfonça en elle, arrachant à la jeune femme un soupir supplémentaire.

« Hmmm, je… Maî-Maîtresse, haaaa… !! »

Hurler n’avait jamais été dans les habitudes de Reiko, mais cette vague en elle était si forte, si explosive… Elle gémit encore, et se pinça les lèvres.

« Oh, Maîtresse, je… Hmmmm… Prenez-moi encore, ouuuii !! P-Plus fort, haaaa… Plus fort !! »

Mélona gloussait lentement, tout en entendant les pensées peu chastes de Lissandre. Dans son dos, et plus précisément à hauteur de ses fesses, un fin tentacule rose se redressa alors. Une légère pointe qui tournoya sur place… Avant de fouetter le cul de Lissandre, claquant contre son doux postérieur.

« Ma foi, je ne vois personne d’autre que toi pour faire ça, Maman ! » se réjouit Mélona dans la tête de Lissandre.

C’était une grande histoire d’amour qui était en train de s’établir entre Mélona et Lissandre !

Lissandre se pencha et posa un nouveau baiser.

« Voilà. C’est bien, Reiko. Je suis fière de toi. Tu vois que ce n’était pas si effrayant ? »

Elle souriait à la lycéenne. Ce sourire chaleureux qu’avait généralement les mamans pour leurs enfants. Mais quelle drôle d’apprentissage entre elles deux ! La différence d’âge n’était pas si grande et il semblait y avoir toute une génération qui les séparaient tout de même.

Lissandre exaltait. Entre le pénis de latex rose et les nouvelles sensations, les ongles qui s’étaient enfoncés dans sa combinaison sensitive et Poupée-Mélona qui commençait à lui fouetter les fesses. Les sensations venaient de partout et Lissandre n’avait pas l’opportunité de redescendre de son petit nuage. Elle ne voulait pas, de toute façon !

« Regarde-moi dans les yeux, ma Reiko. »

Et lentement, Lissandre pénétra de nouveau la lycéenne dans son con d’adulte. Doucement jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus aller plus loin. Stoppé par son ventre aux muscles tendus par l’effort. Puis elle commença des allers-retours. Et toujours ses yeux étaient dans ceux de la lycéenne. Elle aimait voir les expressions défiler dans le visage de Reiko. Les petites contractions de douleur ou de surprise. Sa bouche qui s’ouvrait quand le plaisir la piquait. La couleur de sa peau qui rougissait : c’était kawaii.

*Je me demande si ton tentacule, ma petite Poupée-Mélona, ne devrait pas aller se perdre du côté du fondement de notre lycéenne. Attention ! Je ne veux pas voir disparaitre ce tentacule. Plutôt dans le sens de la préparer. Et de lui faire perdre la tête : hi hi ! Je suis sur qu’elle va se demander si je n’ai pas un deuxième pénis qui a « pop-é ! ». Et c’est sur que je le lui ferais croire ! Hi hi ! *

« Dis-moi que tu travailleras toujours pour moi à présent. Dis-le-moi, s’il te plaît. »

Pendant qu’elle parlait, elle continuait toujours à lui donner du plaisir. Cette sensation de glissement du latex rose était vraiment quelque chose ! Une sensation compliquée à décrire, tout de même.

« Dis-moi que je suis unique. Dis-moi que je te fais voyager hors de ta zone de confort. Mais surtout, dis-moi que tu en veux plus. S’il te plaît, ma Reiko. Dis-moi tout ce que je veux entendre et plus encore. »

*Et quand tu m’auras donné ta permission, je regarderais tes beaux yeux s’ouvrir de surprise en me sentant pousser ta porte de derrière. Tu vas aimer ça, ma Reiko. J’en suis sur ! Hi hi ! *

La petite Reiko se tortillait sur place, sous le corps massif et agréable de Lissandre. Enfin, elle n’était pas grosse, loin s’en faut, mais cette sensation était tout de même étouffante, écrasante ! Pour Reiko, c’était un petit job d’étudiant, quelque chose qu’elle faisait en sous-main après ses heures de travail au lycée pour arrondir ses fins de mois. Au Japon, les étudiants travaillaient assez vite pour les habituer au travail. Reiko était très heureuse de son travail ici, car Dame Verrières était très gentille, elle ne l’embêtait pas, et Reiko pouvait même partir en avance assez souvent, tout en étant très bien payée. Mais elle n’aurait jamais imaginé que sa patronne puisse lui faire l’amour, même si elle l’avait secrètement désiré. Comme beaucoup d’humains, Reiko était assez paradoxale. Vierge, elle voulait préserver sa pureté, mais avait aussi de plus en plus envie de faire l’amour. Elle se touchait régulièrement en pensant aux garçons de sa classe, mais il lui arrivait aussi de penser à sa patronne. Reiko s’était découverte avec elle une passion pour le fétichisme, et, quand elle lavait ses combinaisons en latex, il lui arrivait souvent de les palper, de les renifler, ou de s’imaginer lécher pendant des heures les interminables jambes de Dame Verrières. Mais, de là à se retrouver ainsi, Reiko n’aurait jamais pu le deviner !

La verge en latex de sa désormais Maîtresse s’enfonçait en elle. C’était une texture très particulière, modifiée par le slime de Mélona pour faciliter les pénétrations. Ce soir, Reiko allait sûrement être en retard chez elle, et allait sans doute devoir prévenir ses parents ! Car, pour rien au monde, elle ne voulait que ça s’arrête. Une vague de plaisir inédite se déversait en elle, bien plus fort que toutes les fois où elle s’était secrètement et intimement caressée ! Ce plaisir inouï et exquis l’envahissait. Ses mains caressaient les épaules de Lissandre, s’appuyant dessus, et elle rouvrit les yeux, croisant le regard de Lissandre… Et vit alors ses pupilles se teindre provisoirement d’une couleur rosâtre. Le long de la combinaison de Lissandre, à hauteur de son pubis, Mélona était en train d’apposer sa marque, le signe que Lissandre était en train de devenir un réceptacle de magie rose, la « marque de Lust ». Une sorte de cœur rosâtre inversé qui renforçait ses performances sexuelles.

« Han Maî-Maîtresse… ! »

Elle entendit sa Maîtresse lui parler, doucement, de sa voix suave et sensuelle, tandis que son corps en latex se frottait contre le sien, l’étouffant lentement. Han, comme c’était bon !

« Je… Je travaillerai toujours pour vous, Maîtresse, haann… »

Reiko le glissa de sa petite voix, tandis qu’un second tentacule émergea sous la verge de Lissandre, et fila contre Reiko. Le léger tentacule de Mélona, à peine plus fin qu’un doigt, s’enfonça dans son fondement, et Reiko grimaça doucement en rougissant sous ce contact. Elle hoqueta lentement.

« Hihi, son cul est vraiment tout serré ! Je vais utiliser un peu de mon slime pour que ses parois anales se détendent plus facilement, mais, à mon humble avis, Maman Lissandre, tu vas devoir fourrer ta langue là-dedans ! »

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Mélona semblait vraiment prendre son pied en ce moment !

De son côté, la jeune adolescente gémissait encore. Parler devenait en réalité de plus en plus compliqué, car le plaisir la submergeait. Une vague forte qui l’envahissait totalement, l’amenant à gémir fortement. Elle approchait de l’orgasme, mais sa Maîtresse voulait encore qu’elle lui parle ! Reiko se concentra donc, crispant ses mains sur les épaules de sa patronne, et s’efforça de parler, de retrouver l’usage de sa langue… Ce qui, mine de rien, n’était pas si simple que ça !

Elle déglutit donc, avant de regarder encore sa Maîtresse dans les yeux, comme pour y retrouver un peu de force, et consentit à lui répondre :

« Vous êtes u-… Unique, Maîtresse, hmm… Vous m’emmenez… Si loin, haaaa… Je… J’ai souvent fantasmé sur vous, Maîtresse, mais… Hmmm… Jamais j-je n’aurai pu i-… Imaginer… Ç-Ça… Je… Haaaa… Ouiii, j’en veux p-plus… R-Rester ici a-avec vous tou-toute la nuit, hmmm… Que-Que… Que vous me fa… Fas… QUE VOUS ME BAISIEZ ! » hurla-t-elle, tandis que l’orgasme l’envahissait.

Ses dernières digues lâchèrent, et Reiko ferma à nouveau les yeux en laissant la petite mort l’envahir, et eut un superbe orgasme !

Lissandre afficha un grand sourire. Un étrange mélange entre la joie d’un enfant et la perversion d’une adulte.

*Hi hi hi ! Je viens de lui donner son premier orgasme. Et quelle façon de m’en demander plus ! Elle avait l’air si pure et elle emploie des mots si sauvages. Hmm… Ça me donne vraiment envie de la pénétrer encore et encore ! *

« Ca va mieux, ma douce Reiko ? »

Elle déposa un gentil baiser. Comme une maman qui donnerait un geste affectueux à sa fille. Puis, prise d’une pulsion, la langue de la bourgeoise française sortit et lècha les lèvres de l’étudiante. Elle déposa ensuite un autre baiser sur la joue et eut la même envie de lècher.

« Laisse-toi aller. Laisse-toi faire. Je ne cherche qu’à te donner du bien. »

Son index passa sur l’arête de son nez et finit par faire un petit tapotement sur le bout. Lissandre était vraiment ce mélange d’enfant et d’adulte réunis. Elle lui sourit une nouvelle fois pour ensuite glisser sur le lit. Ses mains caressèrent les jambes de l’étudiante. Une fois. Une seconde fois. A la seconde fois, ses mains passèrent en dessous les mollets et elle remonta ses mains vers les cuisses de Reiko. Ce qui entraîna une réaction : Reiko devait lever les jambes.

« Ma douce Reiko, est-ce que tu voudrais bien attraper tes jambes de tes mains ? »

Quand elle l’eut fait, Lissandre sourit de joie. Devant elle se trouvait les deux petits trous de l’étudiante. Le premier palpitait d’une vie nouvelle. La petite fente nue du moindre poil brillait d’une luxure nouvelle. Lissandre se pencha dessus et posa un baiser. Avant, encore une fois, de passer sa langue sur cette marque d’affection.

« Oh ! J’ai l’impression que ma douce Reiko est sensible de cet endroit. Tu aimes donc à ce point mes baisers et mes léchouilles ? C’est parfait ! Parce que je suis loin d’avoir terminé ! »

LIssandre se pencha à nouveau et passa son doigt dans la fente de ses fesses. Elle sentit alors frémir Reiko qui commençait à deviner ce que sa Maîtresse avait en tête. Lissandre fit glisser ses mains sur les deux fesses de l’étudiante pour les écarter gentiment d’un côté et de l’opposé. Le petit trou s’ouvrait faiblement. Mais il y avait une petite ouverture.

*Merci Mélona ! Je vais suivre ton conseil et travailler le terrain après ton tentacule. *

Elle se pencha et déposa un baiser sur la fesse gauche. Puis sur la fesse droite. Puis elle se rapprochait de plus en plus de son petit trou. Jusqu’à y laisser un baiser puis, comme elle l’avait fait depuis son visage jusqu’à son sexe : Lissandre commença à la lécher. Enfonçant sa langue dans son fondement. Se régalant des frissons qu’y parcourait le corps de l’étudiante.

Méloina savait que les humains étaient peu résistants, et qu’ils avaient une approche compliquée sur le sexe. Elle laissa donc Lissandre former Reiko, usant de la souplesse de son corps. Heureusement, Reiko était une gymnaste, elle travaillait beaucoup à ses étirements, ce qui fit que Lissandre put relever ses jambes sans trop de difficultés. Reiko tenta ensuite de les retenir, mais Mélona souffla une autre idée, et, avant que Lissandre n’aille lécher le petit trou de Reiko, elle reprit les commandes. Mélona attacha les chevilles de Reiko sur le rebord du lit, la maintenant ainsi dans une position exquise, et s’amusa ensuite à titiller le nez de Reiko avec un doigt de Lissandre. Les yeux de Reiko luisaient de désir, et elle en avait même du mal à trouver ses mots ! Son esprit était embrumé, partagé par bien des pensées peu chastes qu’elle n’avait pas l’habitude d’avoir ! Mélona paracheva ensuite son œuvre en attachant les poignets de Reiko.

Le spectacle final était saisissant ! Mélona s’en extasia à l’intérieur du corps de Lissandre.

« Tu vois, Maman, j’ai beau ne pas être humaine, je connais parfaitement le fonctionnement du corps humain ! Maintenant, tu as un accès direct sur le petit cul de Reiko, fais-toi plaisir ! »

Comment refuser l’engouement d’une telle créature ? Mélona était si heureuse, si joviale ! Oh, quelle femme parfaite ! Lissandre s’amusa donc, et lécha le petit trou de Reiko, qui se mit à gémir fortement. La jeune femme se tortilla sur place, gémissant sous ce contact, sous cette langue joueuse qui s’enfonça dans son fondement, titillant sa porte arrière. Lissandre pouvait sentir le plaisir croître en elle, et Reiko se surprit à mouiller encore.

La queue de Lissandre ne tarda pas à être active, car des tentacules jaillirent tout autour, jusqu’à former une main blanche, qui alla la masturber. La main jaillit juste au-dessus de son bassin, près de son nombril, et était à Mélona. La main blanche masturba sa queue tendrement, appuyant dessus, serrant et pressant, avant de recommencer, filant de haut en bas. La queue de Lissandre se mit à remuer avec appétit, durcissant rapidement.

« Nyaaaa, Maî-Maîtresse… !! »

Lissandre ne pouvait véritablement rien dire d’autre, et continuait à subir avec appétit les assauts de Mélona. Celle-ci continuait à s’étendre en elle, tandis que Reiko était de plus en plus fébrile, visiblement prête à se faire prendre.

« Son petit cul se dilate si bien… »

Un doigt se glissa en elle, puis un second, et Reiko se mordilla les lèvres, gémissant sur place.

« Elle est tout à fait mûre, maintenant ! À toi de voir si tu veux la prendre comme ça, ou à quatre pattes, ma chère Maman ! »

*A quatre pattes ? *

L’idée était tentante. Il y a une idée de puissance dans cette position. Un assaut parfaitement masculin et dominateur. Le problème, c’est que Lissandre ne verrait plus le visage de Reiko. Et elle voulait le voir. Voir les émotions qui passaient dessus. Le plaisir déformant ses traits. La luxure mouiller ses yeux.

*Non. Pas maintenant, en tout cas. Et puis, tu ne l’as pas attaché comme ça pour que je n’en profite pas un peu plus, hein ? Hi hi ! *

Lissandre quitta le fondement de Reiko pour venir la regarder dans les yeux. Pour elle aussi, c’était compliqué de parler. Elle subissait la masturbation de Melona et ça commençait à lui faire perdre la tête. Jouer avec la langue allait un temps ! Maintenant, il fallait passer à l’action !

« Douce Reiko, est-ce que tu la sens ? »

La verge slimesque glissait sur les frontières du fondement. Lissandre était encore joueuse. Pour toute réponse, Reiko lâcha un gémissement.

« Et là ? Ça va ? Ça ne te fait pas mal ? »

Doucement, Lissandre appuyait du bout de sa verge pour passer le trou serré. Bien que dilaté par les léchouilles, il n’en restait pas moins que c’était encore une Terra Incognita. Et Lissandre n’allait surement pas jouer les européens bourrins défonceurs de nouveau monde. Elle comptait rentrer en paix et avec beaucoup d’amour.

Une nouvelle fois, Reiko répondit par un gémissement. Ça allait bien.

« Oups ! Je suis parti ! »

A peine le bout rentré, Lissandre s’était retiré du fondement de Reiko. Elle jouait. Elle s’amusait comme une folle !

« Et me revoilà ! »

La verge slimesque rentra un peu plus vite, un peu plus loin. Les léchouilles fonctionnaient. Reiko se laissait faire et se dilatait. Petit à petit, Lissandre faisait son chemin. Puis, comme d’un seul coup, elle fut dedans ! Alors Reiko ne put retenir un cri. Il y avait de la surprise dans ce cri. Aussi de la douleur. Mais beaucoup de luxure également !

« Je suis dedans, ma douce Reiko ! Nous avons réussi toutes les deux ! »

Lissandre commença donc les mouvements d’aller-retour. C’était incroyable comme sensation ! C’était formidable d’avoir une verge !

*Je t’adore, ma Mélona ! Tu me rends folle avec tous tes pouvoirs magiques ! Tu es magnifique ! Je t’aime !! Hi hi ! *

Mélona avait pris soin de bien attacher Reiko. Celle-ci allait peut-être avoir des crampes ensuite ou des courbatures, mais il était acquis qu’elle n’allait pas regretter cette soirée ! En même temps, qui aurait pu regretter de faire l’amour avec Maman Lissandre ? Celle-ci tenait grâce à l’endurance magique de Mélona, qui avait rechargé ses batteries après la partie avec les deux gardes du corps. Et encore, Lissandre n’avait toujours pas véritablement couché avec Mélona, car la Slime n’avait fait que fusionner avec elle. Après Reiko, Mélona allait-elle être le plat de résistance de Lissandre ? Elle s’annonçait plutôt comme un délicieux dessert, vu la passion que Lissandre mettait à coucher avec Reiko. Elle allait la déflorer de partout, et le visage écarlate de Reiko témoignait de tout le désir qu’elle ressentait en ce moment, de son envie forte et sincère de se faire baiser. Mélona le lisait en elle, elle le voyait sur son visage, elle le sentait dans chaque partie de son corps. Reiko exhalait le sexe, et Lissandre titilla sa porte arrière avec sa verge slimesque.

Reiko gémit doucement en se tortillant faiblement sur place, faisant grincer les sangles, tandis que Lissandre la provoquait avec son membre, et s’enfonça progressivement. En sentant cette verge taper contre son fondement, Reiko écarquilla les yeux, et, même si Lissandre l’avait longuement préparé, il était impossible de ne pas avoir mal dans une sodomie… Et tout le but de la sodomie était justement d’avoir mal, d’expérimenter le plaisir suprême par la douleur.

« Haaaaaaaaaaaaann… !! »

Quand la queue de Lissandre s’enfonça enfin, Reiko poussa un long cri, qui était aussi un grand soupir. Un cri de douleur et un soupir de plaisir, tandis que la queue de Lissandre s’enfonça joyeusement, jusqu’à la garde. Les yeux de Reiko s’écarquillèrent et tout son corps se tendit furieusement, avant qu’elle ne se calme, et que Lissandre ne commence à remuer, tout en avouant son amour pour Mélona.

Comme à l’accoutumée, Lissandre entendit la Slime glousser, puis une seconde main blanche se forma dans son dos, à l’extrémité d’un tentacule en forme de bras. Deux bras venaient de pousser en bas de son dos, et l’un d’eux alla la gifler, frappant ses belles fesses, l’autre allant plutôt claquer le cul de Reiko, qui hoqueta sur place. La jeune lycéenne réaliserait sûrement ensuite les incohérences, mais Lissandre et Mélona auraient tout le temps de s’en expliquer ensuite.

« Et encore, je ne t’ai pas tout montré, Maman Lissandre… Mais sache bien que moi aussi, je t’aime ! »

Oui, Lissandre n’était pas encore au bout de ses surprises avec une Slime comme Mélona ! Mais, pour l’heure, la femme à la combinaison rose s’enfonçait dans le corps de Reiko, et pouvait voir le désir éclater sur le visage de la femme, qui mouillait frénétiquement, gémissant à chaque fessée. Mélona se faisait aussi plaisir, et modifiait encore la combinaison, générant des bosses internes. Lissandre put ainsi sentir des vibromasseurs se former le long de son vagin et de ses fesses, avant de s’enfoncer en elle, et de remuer simultanément.

« Toi aussi, tu dois prendre ton pied, ma petite maman adorée… Tu vas découvrir simultanément les joies du plaisir masculin et féminin, hihi ! Cette sensation est indescriptible ! »

Lissandre pouvait à la fois sentir le plaisir inné et féroce lié à la pénétration et le plaisir intime et violent lié au fait de se faire pénétrer. Quel pied !

C’était… indescriptible !

A chaque mouvement de bassin pour s’enfoncer dans le fondement de Reiko, Lissandre se faisait en même temps, et en rythme, prendre par Mélona et sa magie. Et pas seulement dans un endroit. Mais dans deux en même temps !

« Je vais devenir folle ! HAN ! »

Le pire –le mieux ?- étant que Mélona avait aussi invoqué une main qui lui donnait des fessées. Avec sa combinaison boostée au niveau des terminaisons nerveuses, Lissandre commençait sérieusement à prendre pied. Ce qu’elle ressentait, c’était forcément ce que ressentait les gourous et les illuminés qui prenaient des champignons hallucinogènes en plein désert à midi. Chaque coup de son bassin était en rythme avec les vibromasseurs magiques et les claques sur ses fesses. Ça la mettait en transe.

Une transe rose !

« Prends ça, Reiko ! Et prends ça, Lissandre ! HI HI ! »

Lissandre dut fermer les yeux. Trop d’informations pour son système humain. Elle ferma les yeux et se laissa emporter par le rythme. C’était aussi comme cette sensation d’euphorie quand on buvait un certain litre d’alcool. C’était agréable et on se sentait plus léger. Plus joyeux. Sauf que là, c’était mille fois ça. C’était ça mais en version sexuel. Et c’était autrement meilleur !

« Si tu savais ce que je prends, ma douce Reiko ! HAN ! Hmm ! Si tu savais, je suis sûre que tu voudrais être à ma place, Hi hi ! J’en perds la tête. J’en perds le contrôle de mon corps. Et pourtant, HAN !, je ne peux pas m’empêcher de te baiser. C’est vraiment trop bon ! HAN ! »

*Je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme, ma Mélona. C’est tellement bon. C’est tellement trop pour mon esprit. Je n’ai jamais ressenti tout ça. C’est… c’est… C’est indescriptible ! *

Lissandre y allait de plus en plus vite. Comme si elle savait que bientôt, elle n’allait plus pouvoir. Elle donnait de plus en plus de mouvements de hanche pour profiter du plaisir jusqu’au dernier mouvement. Car elle le sentait, elle allait bientôt s’écrouler dans les bras de sa douce Reiko.

Elle allait s’évanouir de plaisir !

Si on regardait Lissandre, on pourrait voir que ses yeux semblaient témoigner d’une sorte d’état délirant. Reiko le nota entre deux coups de reins. Sa Maîtresse n’avalait même plus sa salive, qui glissait sur sa combinaison, tandis qu’elle avait un sourire assez large sur les lèvres, ses yeux délirants se mettant à luire d’une intense lueur rose dans ses iris. Le spectacle était tout simplement exquis ! Reiko était également transportée, et, même si elle ne comprenait pas vraiment tout ce que sa Maîtresse disait, elle ne pouvait que savourer ! Cette sodomie intense et lourde la faisait hurler, tandis qu’elle avait totalement perdu l’esprit. Car les phéromones de Mélona influençaient Lissandre et Reiko. En ce moment, les deux femmes étaient sous son influence, et la Slime adorait ça, tout simplement !

Contrôlant la situation, la Slime faisait découvrir à Lissandre un cocktail de sensations explosives et jouissives ! La jeune Française ne comprenait plus rien, il y avait tout simplement trop de sensations pour que son cerveau puisse tout enregistrer ! Mélona la fessait, elle la sodomisait, elle la pénétrait, et, pendant ce temps, la verge de Lissandre s’enfonçait dans le cul de Reiko. Cela faisait trop, c’était un niveau de sexe bien trop intense, mais Mélna ne comptait pas reculer ! Oh non, pas maintenant ! C’était l’apothéose finale, comme à un feu d’artifice, le bouquet final !

« Oh, Maman Lissandre, tu es si heureuse ! C’est un régal de t’entendre gémir ainsi !! Laisse-toi bercer par tout cela, abandonne tout le reste, ne pense qu’à ce plaisir sauvage qui t’envahit ! »

Plus rien d’autre n’avait d’importance, le sexe dominait tout, s’emparait d’elle, de ses tripes. Lissandre ne pouvait pas lutter, la tâche était impossible. Tout son corps se tendait, se relâchait, et Mélona continuait encore à la gifler, sa main blanche fessant régulièrement son cul. Une autre main émergea, et frappa alternativement l’autre fesse de Lissandre. La Française couinait doucement, les coups rythmant ses ébats. Ceci étant dit, même si elle commençait à lâcher, Mélona n’hésitait pas à reprendre le contrôle du corps de Lissandre, donnant ainsi à la jeune femme l’impression d’être comme dans un corps fait entièrement de plaisir, un manège de sensations fortes. Mélona lui faisait découvrir un niveau supplémentaire de sexe, du sexe surnaturel. Après cela, tout le reste lui semblerait fade ! Quand on goûtait à un gâteau comme Mélona, on ne pouvait plus revenir ensuite. C’était comme conduire une Rolls et tenter ensuite de reprendre une Twingo, c’était impossible !

Lissandre se faisait donc prendre dans tous les sens, et Mélona approchait également de l’orgasme, tout comme Reiko.

« Haaaann… Hnnnn… Maî-MAÎTRESSE… !! HAAAAANN, MAÎTRESSE !! »

Les deux perverses étaient maintenant des nymphomanes, elles avaient perdu toute retenue, tout sens civique ! Leurs corps auraient déjà dû jouir depuis plusieurs minutes, mais la cruelle Mélona les en empêchait, jusqu’à… Jusqu’à ce que…

« Oh oui !! »

Ce fut une véritable explosion… Le bouquet final. Lissandre connut un double orgasme fulgurant, crachant mouille et sperme. Mélona la remplit également en jouissant dans son cul, et Reiko jouit également. Un quadruple orgasme qui fit chanceler Lissandre. Celle-ci s’effondra sur le lit, totalement sonnée… Et Mélona, de son côté, s’échappa alors de son corps. Elle reprit son apparence normale, et détacha Reiko, retirant ses liens, puis…

…Puis Mélona alla se coucher sur le corps de sa Maman, et dormit avec elle sur ses seins, Reiko se lovant également contre les deux femmes, ne cherchant même pas à comprendre ce qui se passait, car elle avait épuisé toutes ses forces.

Une agréable triple sieste, comme si Mélona semblait enfin rassasiée… Au moins provisoirement !

Elle ouvrit un œil.

*Pourquoi je souris autant ? *

Lissandre se sentait extrêmement bien. Rassasiée. Sereine. Comme si elle avait accompli un objectif de vie.

*Est-ce qu’ils se sentent comme ça les moines qui méditent tout en haut du Tibet ? *

Une étrange comparaison ? Peut-être. Mais LIssandre se sentait vraiment bien. Ses souvenirs restaient encore à l’arrière-plan de ses pensées et elle savourait encore, simplement et magnifiquement, les sensations qui la parcouraient. Surtout cette chaleur.

*Une chaleur humaine. Une chaleur humaine ? *

Elle se rendit compte qu’elle venait d’émerger d’une sieste. Pourquoi était-elle tombée de sommeil ? Pourquoi le visage de la maid était-elle à côté du sien ? Une autre de ses demandes extravagantes ? Dans ce cas, qui était l’autre personne ? Lissandre se retourne, déclenchant un gémissement mignon de Reiko qui dormait elle aussi.

« Oh ! »

Mélona. C’était Mélona qui dormait de l’autre côté d’elle.

Et tous les souvenirs revinrent d’un seul coup !

« Hmm… C’était trop bon. Hi hi ! »

Lissandre prit le temps d’observer la slime hors de son latex rose. Elle était vraiment jolie. Sa main commença à glisser sur la hanche de Mélona. Elle adorait cette sensation. Elle aimait cette slime d’amour !

Elle déposa alors un chaste bisou sur la joue de Mélona. Puis souffla à son oreille :

« C’est l’heure de se réveiller, amour de ma vie. Hi hi ! »

Quand Lissandre dormait, elle était… Très mignonne, comme à son habitude ! C’était Mélona, tout simplement. À vrai dire, une Slime n’avait pas vraiment besoin de dormir, mais Mélona utilisait le sommeil pour recharger ses batteries magiques. Plus qu’un sommeil, c’était une forme de méditation apaisante. Elle dormait comme un gros bébé, en sifflant lentement, sans jamais ronfler. Voir Mélona dormir était tout simplement magique. Elle dormait avec son habituelle robe rose, que Lissandre pouvait doucement écarter. La peau de Mélona ressemblait à une délicieuse peau de bébé, et elle dormait couchée sur le dos, les bras étalés au-dessus de sa tête, sa chevelure se répandant tout autour de sa magnifique bouille. Lissandre l’observa donc. Sa poitrine se soulevait et s’abaissait lentement. La petite sieste se terminait, et, dehors, il faisait désormais nuit. Les humains subissaient le contrecoup de la magie rose de Mélona. Si la magie rose offrait une forte endurance, ensuite, toutes les batteries étaient à plat, et le corps humain avait besoin de reprendre des forces. Avec Lissandre, c’était un peu différent, car, outre son endurance sexuelle, sa combinaison abritait aussi toujours du slime de Mélona. À ce stade, cette combinaison était même symbiotique. Lissandre allait progressivement constater toutes les fascinantes fonctionnalités de cette combinaison !

Quand elle déposa des baisers sur la joue de Mélona, celle-ci soupira doucement en entrouvrant les lèvres, exhalant un souffle rosâtre qui titilla les sens de Lissandre.

« Mmmm… »

Mais Mélona ne se réveillait pas encore. Le gros bébé dormait paisiblement, et, finalement, comme toutes les Princesses, seul un baiser sur ses lèvres la fit se réveiller. Quand Lissandre l’embrassa tendrement, Mélona émergea progressivement. Elle papillonna des yeux, et les ouvrit ensuite, ses beaux iris rosés se plantant sur ceux de Lissandre. Mélona lui sourit ensuite, et se lova contre elle, frottant ses jambes contre son corps.

« Maman Lissandre… Ton visage est vraiment le plus beau des réveils ! »

Mélona déclara ça en caressant le visage de Lissandre, et l’embrassa encore… Puis son ventre se mit alors à gargouiller furieusement. Elle sourit alors en se redressant, et constata que Reiko dormait encore très profondément. La Slime se pinça doucement les lèvres, et s’étira alors.

« Je suis pleinement rechargée, Maman Lissandre ! Mais, du coup, j’ai faim… »

Son estomac gargouilla encore, et elle posa ses deux mains dessus.

« Tu as encore des gâteaux pour moi ? Des sucreries ? Mon corps a essentiellement besoin de deux choses : du sexe, et du sucre. Enfin, j’aime aussi le sel, mais le sucre, c’est… Tellement exquis ! Ensuite, je compte bien te montrer à quel point je t’aime, ma Maman Lissandre… »

Elle alla tout de même se blottir contre elle, venant lui faire un câlin très innocent, tout en frottant son magnifique visage contre les beaux seins de Lissandre, des seins qui avaient retrouvé leur taille normale. Tout allait donc pour le mieux… Pour l’heure !

*Mon visage est le plus beau des réveils ? *

« Tu es trop chou, Mélona. »

Lissandre suivit le mouvement et se redressa à son tour. Elle s’assit en tailleur sur le lit et étira un sourire en entendant le ventre de la slime gargouiller.

*Faim ? Mais je croyais que le sexe était de la nourriture. Et avec tout ce qu’on a fait, oh puis zut ! Je m’en fiche ! *

« Je suis d’accord avec toi. Le sel est beaucoup moins appétissant que le sucre. Et, hum, je pense qu’il doit rester quelques gâteaux. Il y en avait beaucoup dans la pièce où on s’est rencontré. Mais tout ce qui est pain au chocolat et croissants a dû sécher. C’est triste… »

Les souvenirs revinrent. Repenser à la table recouverte de desserts avait fait repenser à la piscine. La piscine avait fait revenir les deux gardes du corps dans son esprit. Et tout ce qu’elles avaient faits avec eux deux. Etaient-ils réveillés ? Etaient-ils toujours en train de dormir ? Lissandre remarqua que, contrairement à sa douce Reiko, elle allait bien !

« J’ai une idée ! Et pourquoi ne pas descendre dans la cuisine et cuisiner quelque chose ? On pourrait faire des macarons de toutes les couleurs qu’on pourrait emporter… n’importe où, en fait. On pourrait les emporter là où tu veux me montrer à quel point tu m’aimes : Hi hi ! »

Les macarons étaient jolis et mignons mais il fallait avouer que Lissandre avait des envies bien plus… volumineuses. Et en parlant de taille, ses mains tâtèrent sa poitrine. Ses seins étaient revenus à leur taille normale. Ça lui fit bizarre sur le coup mais elle n’en fut pas plus triste que ça. Elle aimait bien sa menue poitrine et sa silhouette sportive.

« Mais j’aurai aussi envie d’un gros gâteau ! Ça doit être à cause de tout ce sport qu’on a fait toutes les deux : Hi hi ! »

Sa main glissa le long de sa combinaison moulante de latex rose. Vu que sa poitrine était revenue à sa taille normale, est-ce que ça signifiait que son système nerveux était revenu à des stimuli normaux ? Elle allait arrêter de frissonner rien qu’au passage d’une main ? Ses fesses n’étaient plus aussi sensibles sous les coups de fessée ? Et au niveau de son minou ? Elle l’avait retrouvé comme avant ? La baguette magique qui avait transformé Reiko d’adolescente à femme avait elle aussi disparue ?

Faim ! Mélona avait inhabituellement faim, et pencha la tête sur le côté quand Lissandre palpa ses seins, tout en indiquant qu’elle allait préparer des macarons, et un gros gâteau. À cette idée, les yeux de Mélona s’illuminèrent comme si une guirlande d’étoiles venait d’émerger, et elle bondit contre Lissandre, venant l’enlacer à nouveau.

« Nyu, Maman Lissandre est la meilleure ! Je t’aime, ma Maman ! »

Comment ne pas s’attacher à un tel élan d’amour sincère ? Mélona câlina innocemment Lissandre. Mélona semblait en tout cas ne plus lire les pensées de Lissandre, et la Slime observa un peu sa combinaison, se posant un doigt sur les lèvres.

« Hmmm… »

Quelque chose semblait la turlupiner, mais elle sortit très vite de sa transe, et bondit sur place, puis attrapa la main de Lissandre, et s’élança à toute allure vers la cuisine.

« Vite, vite, un gâteau, un gâteau ! »

Plus que jamais, le côté profondément enfantin de Mélona ressortait. Elle avait beau avoir un corps volumineux et parfaitement proportionné, elle continuait à raisonner comme une jeune enfant. Le contraste était saisissant ! Lissandre dut la guider à travers sa maison, jusqu’à ce que Mélona rejoigne la cuisine. C’était une très belle cuisine américaine, avec de multiples équipements électroménagers : micro-ondes, four à convection encastrée, un grand réfrigérateur américain capable de faire des glaçons… Tandis que Lissandre devait s’atteler aux fourneaux, Mélona ouvrit le frigo, et attrapa une cannette de jus d’orange, qu’elle avala rapidement, puis attrapa ensuite directement une bouteille, et généra avec son Slime une longue paille dont elle se servit pour sucer le contenu de la bouteille.

Elle fit cela tout en s’asseyant sur le comptoir, battant des pieds en l’air. Toute concentrée, elle suçotait longuement, comme si elle était un trou sans fond. Mais, après tout, elle n’avait pas besoin de respirer. Et, tandis qu’elle buvait, Lissandre put sentir sa combinaison… Vibrer brièvement. Un contact assez inattendu, et à vrai dire assez atypique. Mélona gloussa alors tout en reposant la bouteille de jus d’orange.

« C’est bien ce que je pensais… Ta combinaison, Maman Lissandre, n’est plus vraiment une combinaison. C’est du slime. Notre slime… Le fruit de notre union. Un peu comme un genre d’enfant, un symbiote. »

Mélona sourit encore.

« C’est aussi pour ça que j’ai faim… Je n’avais encore jamais fait ça, j’ai donné naissance à un petit… Un beau petit symbiote pour toi, ma Maman… »

La Slime pouvait le faire réagir, mais le symbiote était après tout encore très jeune. Elle se déplaça à nouveau, revenant vers Lissandre, et caressa ses jambes, avant de déposer un baiser dessus.

« Mais c’est encore un tout petit bébé, tu sais… Il faudra bien le nourrir. Du sucre et du sexe, ma Maman, pour que le symbiote grandisse, et t’offre de nouvelles capacités ! »

Qui oserait dire, maintenant, que Mélona n’était pas une femme admirable et magnifique ?

Conduire Mélona dans les couloirs de la maison apporta, étonnamment, beaucoup de joie à Lissandre. Jamais elle n’avait ressenti avant. Et pourtant, elle avait dû en subir des mioches et des gamins aux repas ennuyants de ses riches parents… Mais avec Mélona ? Avec Mélona, Lissandre renouait contact avec ses instincts maternels.

Pendant que Mélona récupérait du sucre via une bouteille de jus de fruit, Lissandre récupéra son tablier blanc à motifs de cœur rose et noua le nœud dans son dos. Elle récupéra un petit livre dans une armoire en hauteur et l’ouvrit à une page qui contenait la recette des « Macarons à la fraise Tagada ». Elle relut rapidement la recette puis s’attela à la tâche.

*On va commencer par préparer les coques des petits macarons. *

L’apprentie pâtissière mixa la poudre d’amande avec le sucre glace. Puis elle tamisa la poudre d’amande avec le sucre glace sur une plaque pour faire sécher ce mélange dans le four. Elle commençait à monter les blancs en neige ferme avec le sucre semoule quand elle expérimenta une « vibration » !

« Ah ! »

Elle avait laissé s’échapper une exclamation de surprise.

« Qu’est-ce que c’était ?! »

*Ma combinaison est devenue quoi ?... *

Lissandre était encore en train d’ingérer les nouvelles informations que Mélona venait caresser ses jambes. Si c’était un sous-entendu de nouveaux préliminaires, elle ne comprit pas. Par contre, ce baiser eut effet de déclic. Pour Lissandre, c’était le geste amoureux d’une maman envers son enfant.

« Han… »

Se retournant et proposant sa main pour que Mélona remonte à sa hauteur, Lissandre avec des petits cœurs dans les yeux demanda :

« C’est… notre bébé à toutes les deux ? »

*J’ai… un bébé ?! C’est… C’est… Formidable et en même effrayant. Et en même temps TROP COOL !! *

« Hum, je peux quand même enlever ma combinai-, enfin notre bébé quand j’irai prendre un bain ? Il ne sera pas triste ? »