The Multiversity

Alexandre la marquait de son emprise, de sa marque. Il la saillait généreusement,  sous le regard d’une bonne partie de son clan. Il ne la contrôlait sanguinement pas tant que ça, cherchant plutôt à l’éprouver qu’à vraiment s’assurer de la faire jouir… Car elle ne pouvait que jouir face à lui. Pour son malheur, le vampire était terriblement doué dans ce domaine, ne cessant de prouver à chaque instant qu’il avait reçu de dignes formations auprès des prêtresses de Lust. Car, au sein de l’Empire, la Déesse de la Luxure était une Déesse majoritaire, de sorte qu’Alexandre s’était rapproché de ce culte. Et le résultat final était là, une redoutable démonstration mettant Shad à rude épreuve… Mais, contre toute attente, celle-ci… Celle-ci résista. Surpris, Alexandre vit des flammes danser autour de Shad, et un anneau enflammé le força à se reculer. Shad se retourna alors, et Alexandre constata que son anneau se mit à s’illuminer d’une intense leur verte.

*Mais que signifie ?!*

Ils n’avaient pourtant rien relevé d’anormal sur ce médaillon ! Et celui-ci émettait une vive magie, tandis qu’une araignée spectrale se forma entre Alexandre et Shad, levant ses deux pattes avant, prête à bondir sur le vampire. La surprise était de taille, tandis que Shad lui avoua qu’elle abdiquait. L’araignée était prête à bondir, et les yeux d’Alexandre s’illuminèrent, virant au rouge, tandis que les membres du clan réagirent également, se mettant sur la défensive, une rangée de canines pointant dans le noir.

« Tu es décidément pleine de surprises, Shad… J’ignorai que ce médaillon était magique. »

Autant dire qu’elle allait le perdre aussi ! Mais, pour l’heure, le vampire voyait la Louve en feu, ses mots en contradiction avec ce qu’elle faisait. Elle indiquait abdiquer tout en étant prête à attaquer son Maître ! Le vampire gronda lentement, furieux qu’une simple okami ose ainsi lui tenir tête, et tourner en dérision ce qui aurait dû être une manifestation de puissance devant les membres de son clan. Non, il ne pouvait paraître faible ! Alexandre se déplaça alors, se rapprochant lentement de Shad, son membre toujours érigé. L’araignée se dressa sur ses pattes, prête à bondir…

…Et s’élança alors. Dans son bras gauche, Alexandre généra un bouclier magique, et intercepta l’araignée. Il y eut une vive explosion, mais Alexandre poussa un hurlement de surprise quand les crocs de l’araignée le mordirent sur le bras gauche. L’araignée se volatilisa, et Alexandre attaqua Shad avec son autre main, posant sa main sur sa gorge, et enfonça ses griffes dans son cou, faisant perler un peu de sang. Il la plaqua lourdement sur le sol, l’étouffant à moitié, ses yeux rouges luisant dans le noir.

« Petite salope, tu abdiques en tentant de me tuer ? Ah ! Nous n’avons pas le même sens de ce mot ! Voilà qui m’apprendra à vouloir négocier avec des sauvages ! »

Très clairement, Alexandre avait abandonné le ton doucereux et sensuel. Il se transformait en un redoutable vampire, témoignant de toute sa puissance vampirique. Et, à sa grande surprise, ses anticorps vampiriques semblaient avoir du mal à lutter contre le venin, qui engourdissant son bras gauche. Ses canines se plantèrent alors dans la nuque de Shad, et il serra furieusement, mordant violemment, répandant une onde de douleur dans le corps de Shad. Ce faisant, un afflux de sang afflua en lui, et il relâcha Shad. Sa bouche dégoulinant de sang, Alexandre utilisa ses griffes pour pratiquer une saignée sur son bras gauche, et trancha à vif, faisant suinter le sang.

Il avait tranché profondément, déclenchant une hémorragie. Une saignée violente et brutale, mais un moyen efficace de retirer le sang en lui. Alexandre se rapprocha encore de Shad, et tira sur ses cheveux. Elle pouvait évidemment se débattre, chercher à le griffer, mais la fureur du vampire semblait annihiler ses sensations de douleur, et il s’écrasa contre elle, retournant mordre dans son cou, avalant son sang, le sang de la Louve compensant ainsi le sang qu’il était en train de perdre. L’Étreinte avait perdu de son caractère sensuel pour devenir sauvage, violente, cruelle… L’Okami pourrait ainsi constater la nature ambivalente des vampires, des séducteurs calmes et posés, mais pouvant se transformer en des guerriers impitoyables, des tueurs assoiffés de sang ressemblant alors davantage à des monstres qu’à des humains.

Alexandre but plusieurs litres du sang de Shad, jusqu’à sentir son bras gauche se reformer, le sang affluant de nouveau. Pour Shad, le manque de sang l’amena peu à peu à divaguer, ses yeux devenant lourds, les sensations éloignées… Quand il se releva, elle aurait alors tout aussi bien pu être morte, mais elle était juste évanouie. Alexandre attrapa alors son médaillon, devenu inerte, et tira d’un coup sec dessus, puis le contempla lentement.

« Isolez ce talisman, nous allons le faire examiner. Et elle… Mettez-lui un collier avec de la dymérite, et mettez-là au cachot. Elle va comprendre ce que signifie l’autorité… Quelques jours au cachot la rendront peut-être plus raisonnable. »

Il observa encore son bras, et grogna lentement.

« Et allez me chercher un apothicaire, ce foutu poison est encore en moi… »

La Louve était déjà à bout de force avant même qu’il ne se décide à l’attaquer. Elle avait abdiqué, s’était évanouie et l’araignée spectrale s’était modélisée afin de la protéger, sentant le danger que représenter le vampire, elle l’avait donc attaqué. Quant à la Lycane, la douleur qui traversa son corps lors de la première morsure, lui fit reprendre connaissance l’espace de quelques instants. Ne cherchant nullement à se défendre, n’en ayant pas la force, elle resta les bras ballants dans le vide, sentant son sang passant de son corps à la bouche du vampire. Son regard se fit également de plus en plus vitreux, son corps devint plus froid et elle accueillit l’inconscience de nouveau quand il eut fini avec elle.

Quand elle reprit connaissance, l’Okami ne sut combien de temps elle été restée inconsciente.  Une odeur vive et désagréable lui parvint aux narines la faisant toussoter. Peu à peu sa vision devenait également plus claire, moins floue et elle put discerner sous elle un sol miteux, et en levant son regard une rangée de barreaux. Son esprit était encore confus et elle avait besoin de temps pour remettre ses idées en places mais il ne lui fallut guère bien longtemps pour comprendre où elle se trouvait. Cependant ce qu’elle ne comprenait pas c’était bien la raison qui l’avait rendu si peu endurante ! Ce n’était pas comme si elle ne partageait pas sa couche avec un incube ! Mais ce fut quand un violent haut de cœur la pris de court, la faisant régurgiter une bile acide qu’elle comprit :

« Je vais le tuer…Alastar je vais te tuer… »

Maugréa t’elle en s’éloignant de la flaque et en se laissant retomber sur le flanc, la respiration lente et lourde. Son ventre ne tarda pas à crier famine et face à sa ligne de mire, elle put apercevoir un guignon de pain, dur sans aucun doute. L’attrapant et se mettant difficilement assise, elle observa ce dernier avant de tirer la moue : la moisissure recouvrait une partie de l’aliment. Par chance, son estomac était assez solide pour le supporter et mieux ne valait pas faire la difficile ! Elle en prit donc une bouchée avant de laisser rouler le reste à même le sol, se recouchant de nouveau sur ce dernier, dos face aux barreaux, un profond soupir lui échappant.  Sa queue se levait et s’abaissait doucement, frappant le sol par à-coup. Voilà bien longtemps qu’elle ne fut pas dans une telle situation, et elle détestait cela ! Elle se sentait à la fois faible d’être privée de ses pouvoirs et faible car un être puisait également dans son énergie.

Et plus que tout, elle avait renoncé à sa liberté face au vampire. En songeant à cela, l’éclat de ses yeux se fit plus ternes, elle venait d’elle-même de renoncer à une chose qui lui tenait à cœur ! De toute manière pour l’heure, elle était bloquée ici et tout ce qu’elle pouvait faire était : attendre, tout simplement attendre.

Plusieurs jours passèrent après cette séance nocturne… Plusieurs jours où Shad passa l’essentiel de son temps à dormir. Elle avait perdu beaucoup de sang, et Alexandre lui en avait laissé juste assez pour l’épargner, elle, ainsi que le second pouls qui battait dans son corps. Avec cette anémie, il fut encore plus aisé pour les vampires de sentir cela. L’idée était surtout de montrer à Shad qu’Alexandre pouvait faire claquer la main quand on le provoquait, mais ce n’était que temporaire. Shad lui était trop précieuse pour la laisser moisir dans des cachots. Il chargea Peggy de veiller sur elle. Cette belle vampire était l’une des plus jeunes vampires du clan, une femme qu’Alexandre avait connu sur Terre, et rapidement possédé, alors même qu’elle était une jeune mariée. Il n’avait eu aucun scrupule à briser son mariage, et à la séduire progressivement. Peggy veillait donc sur Shad, qui, lors de quelques moments de conscience, put la voir… Avant de s’endormir à nouveau. Elle manquait de sang, et Peggy, en étudiant ses battements cardiaques, pouvait précisément savoir quand elle se réveillerait, et se débrouilla donc pour traiter Shad autant que possible pendant ses longues périodes de sommeil, ne laissant à son réveil qu’une nourriture infâme et sèche.

Quand Shad émergea enfin, Peggy le sentit, et prévint naturellement son Maître. Celle-ci fut déplacée, et se réveilla ensuite dans une autre pièce, une grande pièce froide aux murs nus avec des pierres apparentes, éclairée par une cheminée. C’était une salle d’interrogatoire, et des flammes brûlaient dans l’âtre de la cheminée. On avait attaché les poignets de Shad à des sangles reliées à des chaînes accrochées à une barre métallique, un treuil permettant de les abaisser. Ses chevilles étaient également retenues par des sangles, ses pieds posés à même le sol.

Ce fut une claque sur le cul de Shad qui réveilla celle-ci. Le temps qu’elle reprenne connaissance, elle pourrait voir que deux vampires lui faisaient face : Alexandre, bien sûr, mais aussi Lictolis.

« On peut dire que tu m’as surpris, Shad… À quoi rimait ce mur de feu et cette araignée ? Peu de toxines peuvent percer les défenses immunitaires d’un vampire, alors je dois à tout le moins te féliciter de m’avoir apporté une arme capable de déjouer nos précautions, et de m’avoir empoisonné. Tu ne m’as pas laissé d’autre choix que de me nourrir de ton sang pour pouvoir purger mon organisme. »

Qu’envisageait-il désormais ? Alexandre s’était assis sur une chaise, et se releva ensuite, avant de se rapprocher d’un tisonnier qui était planté dans la cheminée.

« Mais tout cela m’amène dans une situation difficile. Je pensais qu’en me montrant charitable, tu seras suffisamment civilisée pour éviter de m’agresser… Une erreur de ma part. Une erreur qui confirme que, quand on donne spontanément la main à de sous-races, elles tentent de vous avaler le bras. En ce sens, tu n’es guère différente de tous les êtres humains standard, à interpréter la gentillesse pour de la faiblesse et la clémence pour de la pitié. »

Alexandre attrapa le tisonnier. Une pierre fumante bouillonnait à l’extrémité, et il se rapprocha ensuite, tandis que Shad devrait peu à peu comprendre ce qui lui arriverait.

« Normalement, les esclavagistes mijakiens qui ne désirent pas vendre leurs esclaves les marquent au fer rouge pour signaler à n’importe qui que les esclaves sont leurs propriétés. Dois-je me résoudre à de telles pratiques barbares avec toi, Shad ? Est-ce là ce que tu veux ? »

On pouvait au moins retenir que sa fureur avait diminué, mais non moins sa colère. Il se tenait face à elle, et la pierre forgée rougeoyait encore dangereusement, chaude, bouillonnante, prête à être posée… Sauf qu’Alexandre ne le faisait pas encore, se contentant de lui parler, de l’interroger. Que prévoyait-il donc réellement ? L’homme était un spécialiste de la torture psychologique, il pouvait donc sembler surprenant de le voir s’abaisser à une punition aussi primitive et simpliste… Mais il ne comptait pas non plus laisser impunie cette situation.

Qu’allait-il donc se passer ? Pour l’heure, il attendait de voir la réaction de Shad face à cette menace…

La claque sur ses fesses sortie la Louve de sa torpeur. Mais face à elle il n’y avait pas qu’un mais deux vampires et elle doutait fortement que le second soit simplement là en tant que simple observateur. Par chance, elle avait pu récupérer de la perte de son sang et était donc en mesure de rester consciente, ainsi que de répondre aux diverses interrogations d’Alexandre. Et pendant qu’il parlait, elle le suivait du regard, comprenant rapidement le dessein qu’il avait avec ce tisonnier qui, à présent, se trouvait dangereusement près d’elle. Un frisson lui parcouru l’échine, la morsure du fer chauffé à blanc, elle l’avait déjà connu, elle savait pertinemment donc à quoi s’attendre. Pourtant il ne l’apposait pas contre sa peau, semblant attendre quelques réponses de la part de l’hybride.

« Je vous avait déjà fait part que le médaillon que je porte était spécial…Si l’araignée en son centre s’est activée et vous a attaqué, c’est qu’elle vous a considérer comme une menace. Quant à mes flammes, je n’ai pas d’excuses, je sais les contrôler et elles sont sortis inconsciemment, mon corps étant arrivé, étrangement, à sa limite…Du moins c’est ce que je pensais, jusqu’à comprendre ce qui m’arrivait. Mais vous avez déjà dû le comprendre également, n’est-ce pas, maître ? »

Que pouvait-elle dire d’autres ? C’était ce qui semblait être le plus logique. Bien évidemment, elle se doutait que ces explications ne suffiraient pas, qu’il penserait qu’elle l’avait fait sciemment, elle n’avait donc que sa parole pour se défendre. Son regard se reposa sur le tisonnier et son appendice caudal se mis à bouger nerveusement. Avec ses pouvoirs, la douleur aurait été inexistante mais là, elle savait pertinemment qu’elle allait le sentir passer. De plus, la Louve se remémora qu’avant de sombrer dans l’inconscience elle avait abdiqué, et une telle parole ne pouvait être détournée ! Bien évidemment, rien n’était gravé dans le marbre et rien ne disait qu’elle porterait éternellement cette marque sur son corps si elle venait à être posée. Après tout d’autres lui fut déjà retirées ! Elle détourna son regard :

« Allez-y, marquez-moi comme du bétail. Je vous ai dis que j’abdiquais, je ne peux revenir sur mes paroles et surtout je ne peux vous empêchez de le faire si vous le désirez… »

Avec ses différentes entraves ? Impossible ! Pourtant, malgré la résignation qui pouvait être lue dans son regard, il était également possible d’y déceler une certaine forme de fureur, une certaine preuve qu’elle était loin d’être complétement soumise. Malheureusement avec ses dernières paroles, la Louve savait très bien que pour l’heure, sa liberté risquait d’être un poil compromis. Elle soupira et…attendit simplement, attendant de voir ce que ces vampires lui réserveraient. Et surtout si elle allait devoir de nouveau connaître la morsure du fer chauffée à blanc contre sa peau nue.

Le temps sembla se suspendre au tisonnier de Dowell, qui se déplaça lentement. La pointe rougeoyait dangereusement, annonciatrice de terribles douleurs si le sceau de la souffrance venait à être posé sur le délicat corps de Shad. Elle donna ses explications, indiquant n’avoir pas voulu s’enflammer, et que la défense du talisman était automatique, liée au fait que le talisman avait considéré Dowell comme une menace potentielle. Alexandre resta silencieux, le temps de l’écouter parler, et se déplaça dans son dos.

« Je sens ton sang qui remue, qui témoigne de ta peur… Mais tu n’as pas assez peur à mon goût. J’en déduis que ce n’est pas la première fois que tu as été torturée par un esclavagiste, hein ? »

Il se lova dans son dos, la reniflant lentement. Qu’avait-il en tête ? C’était difficile à dire ! Sa verge ne tarda pas à flatter les fesses de Shad, tandis que Lictolis, adossé contre le mur, retira également sa chemise et dénoua son pantalon. L’homme était également beau, mais avec un corps un peu plus athlétique celui d’Alexandre. Le vampire promenait toujours son tisonnier, si proche des fesses de Shad, de son dos… Puis jeta alors le tisonnier au sol.

Est-ce qu’il s’arrêtait là  ? La réponse vint d’elle-même assez rapidement !

Lictolis ouvrit alors un placard. Un homme sortit alors. C’était Cahir ! Nu, le jeune homme s’effondra sur le sol, et Alexandre sentit alors le sang de Shad s’emballer. L’homme n’avait pas été violenté, mais Lictolis le maintint au sol.

« Tu tiens à lui, n’est-ce pas ? Et si je le marquais au fer rouge ? Je crois que tu ferais moins la fière si je le torturai… »

Alexandre se déplaça alors, tandis que Cahir se débattait faiblement.

« Arrêtez, espèce de taré !
-  Vous croyez que j’y trouve un quelconque plaisir, Cahir ? Si je voulais vous faire du mal, je vous remettrai entre les mains des autorités. Vous semblez vraiment ignorer tout de ce qui se passe au sein de l’Empire…
-  Shad, ne t’inquiète pas, tout se passera… »

La main de Lictolis serra la tête de Cahir, et tira sur ses cheveux, avant que Lictolis ne le relève. Cahir était affaibli, amaigri, et ne pouvait guère espérer se battre contre deux vampires. Ils l’avaient tiré du sommeil, traîné au sol, et ses genoux étaient légèrement écorchés. Alexandre ramena une chaise en bois, et la planta face à Shad, tandis que Lictolis força Cahir à s’asseoir dessus, et lui attacha les mains dans le dos.

Alexandre récupéra alors le tisonnier, et le posa sur une table, à côté de nombreux outils de torture. Il y avait de grosses pinces en acier qu’on utilisait pour arracher les ongles ou les dents, des couteaux, des marteaux, des haches… Plus que la torture physique, Alexandre appliquait une sorte de torture psychologique.

« Je t’accorde le bénéfice du doute, Shad… Ce talisman fonctionne selon sa propre volonté, et, compte tenu de l’état de peur dans lequel tu te trouvais, je peux concevoir qu’il ait tenté de m’attaquer. Mais cela ne change rien au fait que tu n’aies pas cru bon de me dire que tu avais un talisman magique sur toi. »

Pour autant, c’était aussi à lui de vérifier mieux, de sorte qu’il accordait un match nul à Shad.

« Je ne vais pas battre Cahir ce soir… Mais sache que je peux le faire. Je ne peux décemment pas battre une femme enceinte… Mais un homme, un guerrier, ça, j’ai moins de scrupule. »

Enceinte, oui… Car il n’y avait que comme ça qu’Alexandre arrivait à recoller les morceaux, à expliquer cette projection de flamme inconsciente, et cet écho sanguin qu’il ressentait en écoutant les battements cardiaques de la louve.

La vie battait en elle !

Oh non ce n’était guère la première fois que Shad subissait les tortures d’un esclavagiste ! Certes, elle avait moins peur que prévu mais cela ne l’empêchait pas de se demander ce que ces deux vampires lui réserveraient. Et tandis qu’elle s’attendait à une cession de viol, en les voyant tout deux se défaire de leurs vêtements, elle fut surprise de voir que Cahir était également présent ! Et en bien mauvaise posture qui plus est ! Son sang ne fit qu’un tour et un grognement lui échappa. Être torturée, ça elle pouvait l’endurer mais voir quelqu’un d’autre l’être à sa place…C’était particulièrement fourbe !

Son regard se posa d’instinct sur les différents objets de tortures présents sur une petite table, des objets qu’elle s’attendait à subir à l’unisson avec Cahir mais fut surpris, tout comme lui, par les dernières paroles du vampire. Ainsi donc, il confirmait ses doutes. Elle détourna la tête et le regard, sa queue fouettant le sol d’un air contrit, embarrassé. Cependant, elle reporta rapidement son attention sur Cahir et sur la menace qu’il pesait sur lui.

« Et pourquoi le torturer ? N’ai-je pas répondu à vos questions ? Vous menacez de lui faire du mal pour me soutirer des informations avant même de poser vos questions ! Dois-je vous rappeler que c’est vous qui ne m’aviez pas questionné sur l’aspect magique quand je vous l’ai mentionné lors de notre premier entretien ? »

Cette fois son regard était posé sur le vampire, son souffle était court et bien que la peur circule dans ses veines, l’Okami semblait vouloir protéger l’Apatride, comme une sorte d’instinct. Après tout l’une de ses transformations était liée à cela : A la protection d’autrui. Elle tira sur ses chaînes, frappant les dalles de son appendice caudal, envoyant un regard noir à Cahir dès que ce dernier avait la tempérance de lui dire que tout irait bien.

« Ne fait pas l’idiot Cahir ! Tu es affaibli et je sais très bien ce dont les vampires sont capables en guises de tortures ! »

Une façon très nette de confirmer à Dowell ses doutes à ce sujet. La Louve sembla néanmoins se calmer, inspirant et expirant doucement avant de reprendre :

« Je répondrais à vos questions, comme promis maître, tout comme j’ai promis de – elle marqua un temps d’arrêt – vous servir…Demandez moi les informations que vous voudrez je vous les fournirais.»

Alexandre resta silencieux, tandis que Cahir était attaché à une chaise. Lictolis avait une sacrée poigne, et même si Cahir tentait de se débattre, il constata bien vite que les liens étaient solides, impossibles à rompre. Ainsi attaché, Cahir était assez silencieux, tandis que Shad, placide, s’apprêtait à répondre aux questions qu’Alexandre comptait lui poser. Visiblement, elle savait déjà aussi être enceinte.

« J’ai beaucoup de questions à te poser, Shad, mais là n’est pas le point.
-  Si vous osez la toucher… ! »

Lictolis gifla sèchement Cahir, lui intimant le silence. L’apatride grogna encore, crachant un peu de sang sur le sol, jetant un regard noir sur Alexandre.

« Oh, je vais la toucher, mon brave Cahir ! Mais je ne vais pas lui faire de mal ! Tout cela n’est qu’une petite leçon… Car Shad n’est clairement pas une hybride comme les autres. Tu es une okami, une rebelle. Je pourrais te battre dix ans que tu voudrais encore me mordre. Et je concède que l’erreur sur le talisman vient de moi, même si tu aurais pu me le dire. C’est à croire que tu attendais le bon moment pour me poignarder, ce n’est pas très respectueux, ça…
-  Je vais nous sortir de là, Shad ! Ce sale porc ne posera plus ses mains sur toi ! »

Alexandre se mit à rire, tout en filant dans le dos de Shad à nouveau. Sa main se posa sur la gorge de la femme, et l’okami remua sur place, le corps de l’homme se frottant dans son dos, sa peau caressant la sienne Il pinça son sein, et lécha ensuite le cou de Shad.

« Nous parlerons ensuite, Shad… Pour l’heure, j’ai envie de voir jusqu’à quel point Cahir tient à toi… Le pauvre a l’air de se méprendre sur notre relation. J’ai amené Lictolis pour ça, nous allons te baiser sous ses yeux. Et… »

Pervers, Alexandre avait l’esprit suffisamment tordu pour proposer des jeux qui l’étaient tout autant.

« Cahir est un fier chevalier mijakien, non ? Sais-tu comment on vérifie la loyauté des chevaliers mijakiens quand on les charge de protéger des dames ? On les attache comme ça, et les femmes qu’ils doivent protéger se font baiser sous leurs nez. S’ils restent stoïques, ils sont jugés dignes de protéger la dame, et sont embauchés. Vu comment Cahir tient à toi, je suis sûr qu’il pourra résister… Et je dirai même que, s’il ne se montre pas excité, je le libérerai, car je ne peux décemment enfermer un chevalier mijakien… »

Était-ce encore l’un des jeux pervers d’Alexandre ? Cahir avait entendu parler de cette pratique, mais elle était assez désuète, car beaucoup d’aspirants trichaient préalablement en utilisant des élixirs particuliers, qui coupaient toute excitation sexuelle. Mais Cahir n'avait rien de tout ça en stock, et vit Alexandre embrasser le cou de Shad. Lictolis se rapprocha également, et caressa les épaules de Shad, descendant sur ses hanches, et pinça ses fesses, avant de se rendre vers son visage, venant lui voler un baiser.

Prise entre les deux hommes, Shad allait passer sous un peu un sacré quart d’heure… Mais qui, pour son malheur, risquait d’être très agréable !

« Cahir…N’a pas été embauché pour me protéger… »

Bien au contraire ! Ils étaient partenaires ! Bien sûr, la Louve pouvait comprendre que l’Apatride cherche à la protéger, fier chevalier qu’il était, mais elle ne voulait également pas que cela lui porte préjudice. Elle ne voulait pas qu’il se sente obligé de la protéger, surtout dans son état, surtout face à deux vampires qui eux avaient parfaitement leur plein potentiel. L’Okami frémis sous le coup de langue dans son cou, s’attendant presque à sentir les pointes des canines d’Alexandre contre sa peau. Attachée comme elle était, elle était à sa merci, ou plutôt à leur merci car Litolis semblait être également de la partie !

Elle ne put échapper ni se défaire du baiser qu’il lui vola, ouvrant et fermant simplement ses mains de frustration d’être ainsi prise au piège. Son regard se porta sur Cahir, un regard qui pouvait être traduit par un « résiste ». Car oui, l’Apatride se devait de résister ! Il était hors de question qu’il perde « cette bataille ». De plus, Cahir ne devait également pas lire de la peur dans le regard de l’hybride, ce dernier reflétait une multitude d’émotions mais point de peur. Mais les vampires, eux, au contraire pouvaient la sentir dans son rythme cardiaque pendant qu’elle-même sentait parfaitement leurs corps se frotter contre le sien, leurs mains l’explorant sans relâche. Ce n’était pas la menace d’être « baisée » qui la rendait anxieuse mais plus ce que ces deux vampires avaient réellement derrière la tête. Quels étaient donc leurs desseins ?

La Lycane tira d’instinct sur ses chaînes, la pointe de queue venant frapper le sol et faisant s’élever un peu de poussières. La frustration de ne pouvoir bouger, d’être littéralement prise au piège, elle alla même se demander un cours instant si le dispositif où elle était attachée pouvait se mouvoir afin de l’obliger à prendre d’autres positions. Aux vues de la situation actuelle, cela devait être fort probable, elle ne pouvait que se rassurer qu’en se disant qu’au moins si cela était le cas, ce ne serait pas pour lui briser un membre ou deux.

Mais elle n’était pas la seule qui subissait cette « torture » ! Cahir était toujours obligé d’observer, et surtout de rien ressentir, de rester stoïque ; pouvait-il seulement réussir ? La Louve frissonna une nouvelle fois face à un passage d’une langue contre son cou et ne put réprimer un gémissement quand sa poitrine fut prise d’assaut. Mais d’un côté, si les vampires venaient à lui intimer un ordre, elle serait bien contrainte de leur obéir, elle ne pourrait revenir sur ses paroles. Pour l’heure, ils étaient encore minutieux, patient, mais la Louve ne se faisait pas d’illusion, cela n’allait durer qu’un court instant.

C’était un jeu pervers ! Un jeu digne d’un vampire comme Alexandre ! Il aurait pu se contenter de les fouetter ou de les battre, mais il avait opté pour quelque chose plus subtil, moins douloureux… Mais peut-être plus humiliant. Cahir pouvait certes détourner le regard, mais cela ne changeait rien au soupir, ni aux gémissements. Shad indiqua qu’il n’était pas là pour la protéger, ce qui fit sourire Alexandre.

« Il faudra que tu lui fasses comprendre ça, alors… Quand nous sommes venus le récupérer, il était convaincu qu’on t’avait fait du mal. Il a même réussi à neutraliser deux de mes gardes avant que nous ne l’arrêtions. »

Cahir ne pouvait pas parler, car on lui avait mis un bâillon. Il se débattait lentement, tandis qu’Alexandre embrassa encore Shad. Ses baisers étaient magnifiques, comme toujours, chargés de son autorité naturelle. Dans le dos de Shad, Lictolis se frottait également contre elle, sa verge épaisse titillant ses fesses. Elle aurait beau se rebeller, se révolter contre ça, son corps viendrait à nouveau la trahir. Le sang du vampire circulait toujours dans ses veines, et, après tout, elle était l’amante régulière d’un incube, ce qui engendrait aussi quelques difficultés à rester chaste. Et, enfin, un bébé incube sommeillait en elle, ce qui influait aussi fortement sur sa libido.

Les lèvres d’Alexandre s’attaquèrent à ses seins, et il mordilla un téton, arrachant à Shad un nouveau soupir. Elle rougissait de plaisir, cherchant vainement à se débattre. La verge de Lictolis se déplaça encore, et l’homme s’agenouilla, venant lécher son fondement. Les vampires n’avaient aucune gêne en matière sexuelle, et, de fait, Alexandre suivit le mouvement. Il s’écarta un peu, et joua avec les liens qui retenaient Shad, afin de pouvoir écarter ses jambes. Lictolis cessa aussi de la lécher le temps de la préparer, et, une fois que Shad eut les jambes bien écartées, les deux hommes s’attaquèrent à ses parties intimes avec leurs langues.

« Je me dois d’exceller dans tous les domaines, Shad, y compris le sexe oral… Mais ne t’imagine pas que je vais uniquement me jouer de Cahir, ma belle… Moi et mon frère, nous allons te lécher, nous allons t’amener à la porte de l’orgasme, et te le refuser… Jusqu’à ce que tu nous implores de te baiser ! »

Alexandre mit ensuite sa menace à exécution, et ne tarda pas à titiller le bourgeon intime de Shad, atteignant son clitoris, sur lequel il appuya régulièrement avec sa langue, continuant à s’occuper d’elle avec une passion dévorante.

Avec ce qu’ils avaient vécus au château de Brennenburg, quoi de plus normal pour l’Apatride de réagir ainsi ? La Louve lui lança un regard quelque peu étonné, devant cependant avouer qu’elle ne s’y attendait pas. Mais elle n’eut guère le temps de plus réfléchir à cette question qu’un gémissement lui échappa tandis que ses seins furent pris d’assauts par les lèvres du vampire. Elle sentait également Lictolis contre son dos, se frottant toujours contre elle, sa queue passant entre ses fesses. Nul besoin d’être devin pour savoir ce qu’il avait en tête mais un hoquètement de surprise lui échappa quand elle sentit la langue du dit vampire s’immiscer dans son fondement. Ses joues s’empourprèrent plus et elle serra les chaînes qui la retenaient entre ses mains.

Bien évidemment, un vampire ce n’était pas assez ! En l’espace de quelques instants, l’hybride sentit ses jambes se faire écarter par le mécanisme qui la retenait, offrant ainsi un accès complet à son jardin intime duquel le maître des lieux ne tarda pas à aller s’abreuver, non sans avoir fait savoir à la Louve ses plans lubriques.

« C’est haa…de la triche ! »

L’Okami rougissait de plaisir, sentant ses deux muscles buccaux l’explorer, titillant ses zones sensibles, amenant son souffle à se faire plus court, son rythme cardiaque à s’accélérer, ses muscles à se tendre…Elle sentait l’orgasme qui arrivait mais qui lui était à chaque fois refusé, l’amenant à être de plus en plus réceptive, tandis que cette torture continuait encore et encore. Mais, là, elle n’avait rien pour les repousser et l’Okami sentait qu’elle ne pourrait tenir éternellement. Tout son corps lui faisait mal, réclamant qu’il la laisse atteindre le Nirvana. Mais pour cela, elle devait supplier…Une chose dont elle n’avait nullement l’habitude de faire. Elle résista donc, le plus longtemps possible, ne sachant pas si Cahir la fixait ou non. En cet instant, elle ne préférait pas croiser son regard, la position où elle se trouvait était déjà bien humiliante, mais elle allait devoir rajouter une petite dose d’humiliation à tout cela, car après plusieurs longues minutes de ce traitement, son endurance pris fin :

« Je… »

Elle se pinça les lèvres, manquant de soupirer de plaisir, sa queue venant frapper le sol, sous la hargne qui l’habitait. Mais elle ne pouvait plus résister ! « Leur » vie en dépendait !

« Je…n’en peux plus ! Prenez-moi, baisez moi maître ! »

Ses joues virèrent aux cramoisies. Bon sang, qu’elle détestait faire cela, qu’elle détestait supplier de la sorte ! Elle abaissa ses oreilles, son regard posé vers la tête située entre ses cuisses, tête dont elle pouvait sentir la langue s’activer avec une précision à en faire pâlir bien des hommes. Avaient-ils entendu sa demande ? Sa respiration continuait à être saccadée tandis que son corps était parcouru de frissons qui n’attendait que de pouvoir atteindre la fameuse délivrance.

Oui, Alexandre ne comptait pas la torturer physiquement, il n’envisageait pas de la fouetter, de la brûler au fer rouge en la marquant, ou de lui arracher les ongles… Le vampire aurait pu le faire, mais il savait que cela aurait été contreproductif, et, de plus, la femme était enceinte. Il n’allait tout de même pas mettre en danger le bébé ! Au lieu de ça, il allait jouer sur d’autres cordes qui, parfois, se révélaient tout aussi efficaces. Son sentiment de culpabilité, et sa frustration sexuelle. Parfois, il était bien plus efficace de laisser quelqu’un s’assoiffer que de le battre. Et, pour le malheur de Shad, Lictolis et Alexandre savaient y faire ! La langue d’Alexandre s’enfonçait avidement dans la chatte de sa partenaire, et l’okami se tortillait sur place. Pour ne rien arranger, Lictolis pétrissait ses fesses, et comprit rapidement ce qu’Alexandre avait également réalisé… Cette jeune femme aimait l’anal. Il sentit ses parois anales se dilater à un rythme qui ne pouvait que s’interpréter ici, et, ainsi, les deux hommes poursuivirent.

Les minutes s’écoulèrent, et Shad se débattit faiblement. Ses poignets étaient retenus par les chaînes, et ses jambes avaient été écartées pour faciliter l’accès des deux hommes. Alexandre se régala de son nectar, et, à l’aide du flux sanguin de Shad, sentait quand elle approchait de l’orgasme… Et il cessait alors de la lécher. Oh, il aurait pu utiliser sa magie sanguine pour bloquer l’afflux sanguin nécessaire à la petite mort, mais ça lui semblait plus amusant comme ça… Bien plus amusant. Et, peu à peu, il entendit enfin ce qu’il souhaitait.

Les soupirs, les gémissements intenses. La frustration.

Elle se développait furieusement dans le corps de Shad, elle remontait en elle, dans sa poitrine, comme un virus insidieux qui se répandrait dans chaque strate de son être. Impossible de repousser cette vague, impossible de lutter contre cette énergie brûlante qui calcinait sa chair. Elle brûlait de sexe, et Lictolis continuait, pinçant ses fesses, les malaxant, les écartant l’une de l’autre, sentant la queue caudale de Shad fouetter en l’air.

« Hmmm… Hmmm… »

Le refus d’orgasme était quelque chose de terriblement efficace. Shad se mit à rougir, consciente qu’elle allait devoir abandonner sa retenue pour que son Maître daigne enfin la libérer de cette torture. Elle continuait à mouiller, impatiemment. C’était des règles physiques. Son esprit se heurtait à son corps, et Alexandre sourit quand Shad commença enfin à devenir vulgaire. Il se releva alors, et frotta son nez contre sa joue. Elle tremblait nerveusement, et il la masturba alors, enfonçant ses doigts dans sa chatte, recueillant sa mouille. Le vampire en imbiba son pouce, et le fourra dans la bouche de Shad.

« Tu mouilles vraiment beaucoup, petite catin… À ce moment, je suis sûr que tu préférerais qu’on te fouette, non ? Les refus d’orgasme, c’est la spécialité des prêtres de Lust, ils obtiennent d’excellents résultats. Moi, je dois bien admettre que j’aime aussi les méthodes plus conventionnelles, mais, contre toi, j’ai senti que cela serait efficace. Je joue avec toi depuis… Allez, dix minutes, à tout casser ? Agrandissons à un quart d’heure. Imagine dans quel état si je te faisais subir ça pendant des heures. »

C’était un peu du bluff, car Alexandre n’en était pas vraiment capable. Il fallait à ce niveau une parfaite connaissance du désir humain, et il n’avait pas ce talent, puisqu’il jouait avec la magie sanguine pour adapter ses mouvements. Sa verge frottait désormais la chatte de Shad, et celle-ci put sentir les liens retenant ses jambes disparaître. Alexandre posa ses mains sur les fesses de Shad, et Lictolis, en se relevant, défit ensuite les liens retenant ses poignets. Ainsi libre, Shad était coincée entre les deux vampires, sentant leurs corps musclés contre elle, leurs verges flattant son corps.

« Mais je ne suis pas un Maître cruel, a fortiori quand mon esclave est enceinte… Enroule tes jambes autour de mon bassin, et laisse-moi te soulager… »

Sa merveilleuse récompense approchait : une double pénétration !

Oui, la Louve n’avait pas résisté bien longtemps à cette torture. La concernée tremblait de tout son corps, ses joues rosies par l’envie et la honte. Il fallait également dire que face à ses deux vampires et dans son état actuel, ses chances de résister était bien minces. Elle ne répondit pas à la provocation d’Alexandre, le fixant simplement, fronçant légèrement ses sourcils. Oh, elle pouvait paraître outrée, son corps lui, parlait pour elle et il était impossible de nier l’envie qui la parcourait. Elle aurait pu essayer de le frapper, à présent que ses mains étaient libres, mais elle n’en avait pas la force.

Au contraire même, elle posa ses mains contre les épaules d’Alexandre afin de se garantir un appui, une prise et enroula ses jambes, comme demandé, autours de son bassin. La suite ne mis pas longtemps à arriver, car la Louve sentit rapidement la verge du vampire entrer en elle. Elle poussa un long gémissement, venant poser sa tête contre le torse de son « tortionnaire », ses oreilles abaissées en arrière. Oh elle avait honte, elle se sentait sale, mais bon sang, qu’est-ce que cela pouvait faire du bien ! Et elle n’était pas au bout de ses peines ! Lictolis n’était également pas à oublier ! Et bien vite, la Louve put sentir son anus se dilater au passage d’une deuxième verge. Elle l’accueillit sans difficulté, démontrant ainsi que, oui, elle avait de l’expérience dans ce domaine.

« Haaa… »

Elle frémissait, tremblait, gémissait contre les deux vampires. Ses mains vinrent à s’agripper plus fermement contre les épaules de Dowell, ses griffes s’enfonçant légèrement dans la chair. La Lycane sentait parfaitement les deux corps masculins se frotter contre le sien et leurs membres virils aller et venir avec puissance en elle. Et son corps en redemandait ! Tremblant, faisant naître des soupirs ô combien révélateurs ! La pauvre se sentait honteuse, en rage contre elle-même et ne put retenir quelques larmes couler le long de ses joues. Oh non, elle n’était pas triste, loin de là ! Juste en colère, non pas contre les deux vampires mais contre elle-même, contre ce corps qui la trahissait. Mais bon sang, que c’était bon ! Elle releva son visage, croisant son regard avec celui d’Alexandre avant de le renfouir dans le creux de son cou et de pousser un gémissement plus audible tandis que les coups de reins prenaient plus d’ampleurs.

« Haa haaa ! »

Pauvre Cahir qui ne pouvait échapper à ces sons plus que caractéristiques ! La Louve vint également à resserrer son étreinte autours du bassin d’Alexandre, venant subitement le mordre au niveau du trapèze. Rien qui pourrait menacer sa vie, mais juste de quoi augmenter sa hargne, après tout, elle avait parfaitement compris que le sang et la douleur ne le gênait pas plus que cela, au contraire même, cela le galvanisait !  Pauvre petite Louve qui semble avoir trouvé son maître !

Avait-il bien manœuvré ? C’était difficile à dire. Alexandre avait hésité sur la conduite à tenir envers Shad. La battre ? La fouetter pour la corriger de son insolence ? Il avait très sérieusement songé, pendant un temps, à torturer Cahir sous ses yeux, mais il s’était dit que, vu son tempérament, la jeune femme ne l’aurait plus jamais respecté ou craint, mais juste haï. Il faisait donc ce qu’il aimait le faire au plus : amener sa partenaire à culpabiliser. Le spectacle était saisissant. Elle se faisait prendre par les deux hommes, griffait les épaules d’Alexandre, et n’osait même plus le regarder, baissant la tête en l’enfouissant contre son torse.

« Hmmm… Petite Louve rebelle… Tu n’oses même plus regarder ton Maître, hein, hmmm… »

Ses oreilles pointues s’étaient rabaissées, et Alexandre attrapa les cheveux de la femme, tirant sa tête en arrière, et l’embrassa alors. Les mains de Lictolis, fermes et puissantes, palpaient les seins de la femme. Ils tiraient sur les tétons de la jeune femme, et l’embrassa dans le creux du cou, mordillant sa peau. Les deux vampires musclés et nus se frottaient contre elle, deux solides guerriers. Si Alexandre était le maître du clan, et passait du temps à la paperasse, Lictolis, lui, était un vampire redoutable. Il contrôlait des mercenaires, et était un soldat. Il contrôlait donc au mieux son rythme sanguin, et les deux continuaient à la prendre avec appétit.

La jeune Louve gémissait fortement, griffant les épaules d’Alexandre, qui souriait légèrement.

« Hmmm… Ex-Excellente partenaire, Alexandre, grogna Lictolis. Son… Son corps est divin…
-  Et encore, tu n’as pas goûté à son sang… »

Il n’en fallait pas plus pour convaincre Lictolis. Sa bouche s’entrouvrit, et il planta ses crocs dans le creux du cou de Shad, venant avaler son sang. La Louve gémit à nouveau, et Alexandre sourit, reprenant ses coups de reins. Tandis que Lictolis avalait son sang, Alexandre se concentra, et retint l’orgasme de Shad, comme il savait si bien le faire. Pour Cahir, c’était un spectacle insoutenable, irrésistible. Shad se tortillait d’avant en arrière, tandis que ses amants la pénétraient encore…

…Et, soudain, Alexandre s’arrêta. Il cessa de remuer, et resta immobilisé dans son con, au plus profond d’elle, tout comme Lictolis. La bouche imbibée du sang de Shad, il libéra son cou, et lécha sa peau, pinçant ses seins. Alexandre, lui, pétrissait leurs fesses, leurs puissantes verges logées en elle. Si Shad s’attendait à devoir rester inactive, et à savourer cette double pénétration, c’était bien mal connaître le vampire !

« Vas-y, hmm… Supplie ton Maître de te faire jouir, Shad… Implore ma verge ! »

Cette fois, la morsure avait un aspect plus érotique, faisant trembler de plaisir la pauvre hybride ! Elle émit un gémissement en sentant les crocs de Lictolis perforer sa peau, venant s’abreuver de son sang. Allant même à pencher par « instinct » sa tête en arrière pour offrir plus facilement sa gorge au vampire. Et tout cela, toutes ses sensations, l’amenèrent peu à peu vers un orgasme…qui lui fut une nouvelle refusée ! La Louve était haletante, tremblante, gémissante, sensible aux moindres mouvements, à la moindre attention. Le passage de la langue de Lictolis contre son cou meurtri eut tôt fait de la faire gémir une nouvelle fois. Et le maître des lieux, toujours aussi sadique, qui l’obligeait à le supplier ! Enfonçant de plus en plus le couteau dans la plaie !

« … »

Elle avait relevé ses yeux vers lui, osant le regarder ! Une multitude d’expressions pouvaient être lus ; notamment une certaine forme de colère, liée au fait qu’il arrivait à jouer avec elle, à la faire culpabiliser, à la rabaisser à l’état commun des hybrides sur Terra : Celui de servir d’esclave sexuelle. Mais au pouvait aussi y lire l’envie, le désir…Le moindre spasmes de plaisir amenait la Lycane à sentir les verges logées en elle ; promesses muettes d’un fabuleux orgasme à venir. Il restait aussi Cahir ! Elle croisa un court instant son regard, ne pouvant s’empêcher de se demander s’il tiendrait, s’il avait su tenir. C’était comme si le temps était en suspend et la Louve savait que ses prochaines paroles seraient décisives. Au bon sang, qu’elle aurait aimé lui cracher à la figure, le mordre, le griffer ! Et pourtant, elle sentait qu’elle n’en avait pas la force, que son corps réclamait tout simplement la délivrance. Elle resserra donc son étreinte contre Alexandre ; sentant toujours la masse de Lictolis contre son dos, ses griffes venant créer des sillons dans le dos du vampire tandis qu’elle gémit d’une voix assez audible :

« M…mer…- elle se retint au dernier instant de jurer – faites-moi …haaa…jouir maître ! Prenez- moi, baisez-moi ! Faites moi vôtre ! »

La voix était suppliante et le rythme cardiaque de la Louve ne pouvaient mentir, elle était au bord de l’explosion ! Après cela, elle allait avoir du mal à se regarder en face, elle qui avait pour horreur de se sentir ainsi soumis. Mais comment résister face à deux vampires usant de la magie du sang et un petit incube qui grandissait dans son ventre et qui devait se réjouir de toute cette nourriture sexuelle qui lui était apportée ? Il ne restait plus qu’à espérer qu’au moins, l’Apatride s’en sorte mieux.

La petite Shad avait sans doute cru pouvoir s’en sortir facilement… C’était là bien mal connaître Alexandre, qui était décidé à la punir pour son impertinence, pour cette outrecuidance dont elle avait fait preuve tantôt en l’attaquant. C’était sa punition personnelle, une humiliation sexuelle où elle allait devoir renoncer à toute forme de bienséance, afin de se laisser pleinement aller. Alexandre pouvait la sentir hésiter, quelques ultimes poches de résistance sommeillant encore en elle. C’était admirable ! Un spectacle tout simplement exquis qui le fit joyeusement sourire. Son membre durci se frottait en elle, s’enfonçant dans sa chatte, tout comme Lictolis la prenait par le cul. Ils remuaient désormais extrêmement lentement, empêchant Shad de jouir, qui chercha alors ses mots. Si belle, si exquise, elle était en train de frémir sur place, et personne ne pourrait rien lui reprocher. Il ne battait pas une femme enceinte, mais il la torturait quand même un peu, sans douleur aucune pour son bébé. C’était finalement là la plus belle preuve qu’il avait le cœur sur la main ! Alexandre jouait avec elle, lentement, et elle faillit l’insulter, ses lèvres tremblant nerveusement sur place… Avant de finir par implorer son Maître.

Le vampire sourit alors, et attrapa les cheveux moites de Shad, croisant son regard, puis l’embrassa alors fougueusement. Elle se cramponna à ses lèvres, et il remua à nouveau, ne tardant pas à retrouver un rythme soutenu, tout comme Lictolis. La chair claquait furieusement contre la chair, provoquant une série de claquements et de bruits flasques. C’était obscène, indécent, et paradoxalement très excitant, surtout quand on l’accompagnait des soupirs et des cris de Shad.

« Là, là… Tu aimes, hein ? Tu aimes sentir MA GROSSE QUEUE EN TOI, hum ? Tu aimes ça, hein ? Quand on… Hmmm… QUAND ON TE BAISE COMME UNE SALOPE !! »

Maintenant qu’Alexandre l’avait bien frustré, il n’avait plus qu’à récolter les fruits. Il la provoquait, grognant contre elle, parlant d’une voix grave, la sentant mouiller sur sa queue. Son calme laissait place à une agressivité très masculine, une sorte de virilité sauvage et profonde.

« Vas-y, hurle ! HURLE !! »

Pour l’encourager, Lictolis pinçait ses tétons, et Alexandre griffait son cul, giflant ses fesses. Même alors qu’elle était sur le point de jouir, le vampire l’en empêchait encore, afin de caler l’orgasme de Shad sur les leurs. Il continuait donc, coulissant dans cette intimité très humide, très glissante, jusqu’à ce que les deux vampires ne viennent finalement jouir. Alors, vint enfin pour Shad la délivrance, un magnifique orgasme où le sperme du vampire se mélangea à sa cyprine, qui ruissela ensuite sur ses cuisses, tombant sur le sol, inondant l’intérieur et la partie extérieure du corps de la Louve.

« Hmm, bordel, là, oui… »

Ils s’abandonnèrent en elle, remplissant le corps de Shad, ce sperme chaud venant nourrir le petit incube qui était encore en état de larve en elle.

Quant à ce pauvre Cahir, un simple regard sur son corps nu et attaché suffisait à se convaincre qu’il n’avait pris aucune potion pour lutter contre sa libido… Sa belle verge se dressait joyeusement, assoiffée, et seule, si désespérément seule…

Il avait eu ce qu’il désirait, qu’elle le supplie. Et lorsqu’il vint à tirer ses cheveux et à l’embrasser avec la fougue, la Louve ne sut le repousser, répondant à son baiser en sentant, enfin, les deux vampires remuer à nouveau. Elle ignora les insultes, son esprit embrumé par le plaisir et simplement gardé conscient à l’aide des différentes marques de « tortures » sur son corps. Les deux vampires la gardaient éveillée, consciente de ce qui se passait. La pauvre hybride, gémissait et laissait de temps à autre entendre sa voix qu’elle ne pouvait plus ni retenir, ni étouffée. Elle se tenait à Alexandre, tremblante, suintante, gémissante et implorante ; son corps ne réclamant qu’une seule et unique chose : la délivrance. Mais cette dernière ne lui fut guère directement concédée et la Louve fut poussée jusqu’à ses derniers retranchements jusqu’enfin, l’orgasme tant attendu arrive. Elle sentit à la fois les queues des deux vampires tressauter et se déverser en elle, emplissant à la fois son con et son fondement d’épais filaments de spermes. Et pendant qu’elle avait atteint le point de non-retour, ses griffes s’étaient plantées dans la chair du vampire.

« Haa…haa…merde… »

Elle ne put retenir ce petit juron, sachant très bien ce qui venait de se passer. Elle aurait pu essayer à présent de se débattre, de chercher à s’éloigner de son tortionnaire, mais, la Louve n’en avait pas la force. Elle restait donc là, toujours soudée aux deux mâles, sentant leurs semences couler le long de ses fesses et entre ses cuisses. Sa respiration reprenait peu à peu une allure plus décente, moins saccadée et son cœur ralentissait également ses pulsations. De légers spasmes de plaisirs continuaient à la traverser et en tournant son regard vers Cahir, elle ne put qu’apercevoir que ce dernier avait échoué. Son sexe était parfaitement dressé, du liquide pré-séminal perlant à son sommet. Pouvait-elle lui en vouloir ? Elle-même n’avait su tenir ! Ses oreilles s’abaissèrent tandis qu’elle observait la triste réalité : ces vampires avaient eu gain de cause.

« Ca…hir… »

Il avait manqué de peu d’être libéré ! La jeune hybride soupira, n’ayant même pas la force de rétorquer quoi que ce soit à Alexandre.  Elle n’aimait pas ce qui lui arrivait, où tout cela allait la mener, mais elle n’avait pas la force de se rebeller pour l’heure. Tout ce qu’elle pouvait faire était de jouer le rôle de la bonne petite esclave. Malheureusement, le vampire la tenait en laisse, son sang mélangé au sien, il pouvait la rappeler à l’autre à tout instant, lui rappelant ainsi qui était son maître…

Shad venait de jouir, d’abdiquer. Elle avait été incapable de lutter contre ce désir envahissant qui l’avait traversé de part en part, ce qu’Alexandre pouvait volontiers comprendre. Les deux vampires s’étaient également unis à elle, répandant leur chaude semence dans son corps. Ce fut un spectacle magnifique, et Cahir ne put évidemment y résister, ce qui fit sourire Alexandre. Lictolis reprenait également ses esprits, et, tandis que Shad reprenait ses esprits, Alexandre se rapprocha de Cahir, et caressa ses cheveux. La tête baissée, l’apatride grogna.

« La fierté du guerrier… Mais ton sang parle à la place de tes mots, Cahir. Et, à dire vrai, je comprends tout à fait tes réactions. Comment rester neutre face à une aussi belle louve ? Face à l’expression pleine d’énergie de sa jouissance ? En réalité, je crois bien que j’aurai moi-même été vexé de ne pas te voir réagir… »

Pour seule réponse, Cahir grommela, et Alexandre tira alors sur ses cheveux légèrement trempés, l’amenant ainsi à voir Shad. Son autre main se posa sur son menton pour maintenir sa tête, et un sourire amusé traversa les lèvres du fieffé vampire. Sa manipulation était redoutable en ce sens qu’il était très difficile de lutter contre lui, et contre tout ce que Cahir devait ressentir en ce moment. Mais Shad n’en avait pas encore fini.

Le vampire sourit doucement.

« Tu vois, Shad… Ton fieffé chevalier a l’air de beaucoup t’apprécier… Plusieurs options sont maintenant possibles. »

Un raclement de gorge de Lictolis le ramena à la réalité. Il tenait dans ses mains une cage de chasteté, que la jeune Shad dut regarder avec surprise en se demandant à quoi cet outil correspondait, et quelle était sa fonction. Le fait est qu’elle n’était pas destinée à elle, mais à être portée par un homme. Cependant, Alexandre ramena une autre cage de chasteté, cette fois-ci destinée à Shad. Un sourire malicieux orna ses lèvres.

« Tu crois que je ne sais pas que tu me défies ? Que tu t’attendais à sortir d’ici ? Je suis vraiment déçu par ton attitude, Shad, mais je ne vais pas te battre… Ce serait trop simple, indigne de mon rang. Et puis, je ne voudrais pas menacer ton bébé. »

Cahir frissonna en apprenant que Shad était enceinte, et fronça les sourcils.

« Tu peux coucher avec Cahir… Ensuite, nous vous mettrons ces cages. Rassure-toi, elles ne t’empêcheront pas d’aller aux toilettes. Mais ce sera à toi de revenir vers moi pour que je te soulage… Et, après tout, je dois bien te protéger des tentations, non ? »

Il ironisait, bien sûr. En fait, il voulait la contrôler en jouant sur sa frustration sexuelle, car il avait ressenti en elle un fort appétit, un terrible désir sexuel. Le vampire était curieux d’en savoir plus sur son passé, et il sut en tout cas, vu la surprise de Cahir, qu’il n’était pas le père de l’enfant. Oui, le passé de Shad promettait d’être assez intéressant à écouter… Mais, pour l’heure, Alexandre voulait continuer à la former.

« Je vais t’offrir une nuit d’amour avec Cahir. Commence par le soulager sur sa chaise, et, après, s’il en a encore l’énergie, vous coucherez dans votre chambre. Alors, ne suis-je pas un Maître formidable ? »

La Lycane reprenait peu à peu ses forces ; fronçant légèrement ses sourcils quand elle vit la cage de chasteté. Son utilité ne lui était pas inconnue, car elle connaissait un autre hybride qui en portait une tout le temps : Theorem. Cependant, sur le coup, elle restait interrogative, pourquoi ? A quoi une cage de chasteté prévue pour un homme serait-il utile au vampire ? Elle faillit défaillir bien vite en voyant le vampire revenir avec une autre cage, cette fois plus destinée à la gente féminine et surtout en apprenant ce qu’il avait en tête. Il n’allait quand même pas oser ? Et si…il le pouvait, il avait tous les droits, tous les pouvoirs. La Louve émis un grognement sourd et détourna le visage ; voilà que maintenant il faisait semblant de se montrer magnanime ! Mais ce n’était nullement une proposition, l’Okami avait parfaitement entendu l’ordre qui lui fut donné.

« Si…Si vous l’êtes Maître… » railla t’elle dans sa barbe avant de se tourner vers Cahir.

Elle l’observa ; notant que lui aussi était épuisé et surtout que de nombreuses questions semblaient passer dans son esprit. La Louve se leva et s’approcha de lui, venant se mettre à genou face à l’Apatride, ses mains posées contre ses jambes. Son regard croisa une dernière fois celui d’Alexandre, bien évidemment, il allait observer ! Bien qu’elle ne semblait pas le montrer en apparence, son appendice caudal la trahissait : celui-ci s’agitait nerveusement. Cahir put également sentir les griffes de l’hybride entrer très légèrement dans sa peau. Son souffle venant frapper son vit assoiffé. Et enfin, après quelques secondes qui parurent interminables, elle donna un premier coup de langue dessus, sentant l’Apatride frissonner sous ce simple geste.

Levant son regard vers le sien, elle fit glisser son membre entre ses lèvres, faisant fit de la présence des deux vampires. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle avait des spectateurs ! Même si dans ce cas précis, le contexte était différent.  Malgré tout, Cahir pouvait lire dans le regard de l’hybride, une sorte d’appel à l’aide. Lui qui l’avait vu combattre au château Brennenburg savait qu’elle n’était pas faite pour être une simple esclave sexuelle…et ce maudit collier qui annulaient ses pouvoirs. L’hybride était une véritable louve en cage, une louve qui ne demandait qu’à retrouver sa liberté mais qui avait parfaitement conscience également que le vampire la tenait en laisse avec sa magie du sang.

Et puis, pouvait-elle laisser Cahir dans cet état ? Le pauvre, il fallait bien le soulager avant que ces horribles cages ne leur soit mise ! Par ailleurs, le petit être grandissant dans le ventre de l’Hybride réclamait encore un dernier repas ! La Louve le savait instinctivement, les prochains jours seront difficiles, très difficiles. Un fort appétit sexuel allait être de la partie. Pour l’heure, elle continuait son office, prenant entièrement Cahir entre ses lèvres, appuyant sa langue sur chaque parcelle de sa peau, ses yeux azurés fixant ses réactions et lui autorisant à se déverser quand bon lui semblerait…

C’était cruel et vil, mais cela amusait beaucoup le vampire ! Il allait effectivement lui mettre une cage de chasteté, comme s’il était conscient que cela marcherait. L’idée n’était évidemment pas de protéger Shad, mais bien de la frustrer, afin qu’elle revienne vers lui, et qu’elle implore son Maître de la prendre. Il ne pouvait, bien sûr, pas battre une femme enceinte, mais rien ne lui interdisait de jouer ainsi avec elle, de la pousser dans ses derniers retranchements. Alexandre était toutefois loin de se doter que ce projet serait d’autant plus efficace que le bébé de Shad n’était pas un bébé humain. Il émanait des fluides sexuels d’un incube, ce qui allait perturber davantage les hormones de Shad. Mais, pour l’heure, Alexandre s’amusait avec la situation.

Shad rejoignit Cahir, et s’agenouilla devant lui. L’homme grognait lentement, toujours attaché, mais ne regardait plus le vampire, fixant Shad.

« Je… Shad… »

Il peinait à parler, à se contrôler, et frémit quand elle commença à prendre son membre en bouche. La main d’Alexandre alla subitement se poser sur sa tête, et il flatta les cheveux de Shad, venant la grattouiller entre les oreilles.

« Inutile de le nier, Cahir, le corps ne ment pas… Tu aimes qu’elle te suce, et je peux te comprendre, elle est sacrément énergique dans ce qu’elle entreprend !
-  Hmmm… »

Après avoir flatté son membre, Shad l’honorait avec passion. La queue de Cahir s’enfonçait en elle, remontant joyeusement. C’était un membre épais et solide, qui gonflait joyeusement en elle. Avec appétit, Shad y goûtait, tandis que l’imperturbable vampire observait la scène. Il se déplaça alors, et se glissa dans le dos de Cahir, venant masser ses épaules. Bisexuel, le vampire n’allait pas se montrer inutilement cruel, et libéra les poignets de Cahir. Ce dernier pouvait alors repousser Shad, mais sa verge le démangeait furieusement. Il posa sa main sur la tête de Shad, et l’autre la rejoignit ensuite, venant caresser et gratter l’une de ses oreilles, partant de la base de l’oreille pour remonter.

« Shad, hmmm…
-  Je m’en voudrais de briser un si joli couple… »

À ce stade, Alexandre ne pouvait pas exclure que Cahir était le père de l’enfant, et c’était d’ailleurs ce qu’il pensait très sincèrement. Magnanime, il laissait donc Shad retrouver son amant, même s’il fallait souhaiter que Cahir ne soit pas trop possessif… Car il allait devoir beaucoup partager le corps de Shad !

La main contre sa tête et surtout, surtout les caresses contre ses oreilles eurent pour effet de faire gémir l’Hybride. Elle faisait complétement fie de ce qui se passait autours d’elle, ignorant purement et simplement le vampire, s’attelant plutôt à faire plaisir à Cahir. Et cette dévotion porta ses fruits, car il ne lui fallut pas attendre bien longtemps avant de sentir sa verge devenir plus dure, plus épaisse entre ses lèvres. Si Alexandre pensait qu’il était le père de l’enfant, autant lui laisser croire cela ! Mais la perspective d’avoir une cage de chasteté ne l’enchantait toujours pas, à qui cela pourrais donc faire plaisir ?

Finalement, l’apatride fut libéré et tandis qu’il aurait pu repousser Shad, il se contenta de poser ses mains derrière sa tête, gratouillant ses oreilles. Un message que la Louve reçu parfaitement car elle ne chercha pas à se déloger, le sexe de l’humain resta dans cet étui chaud et humide, et dans son intégralité car la Louve fini par le prendre entièrement en bouche. Les muscles de sa gorge se resserraient contre et elle se mis même à émettre un simili de ronronnement, rendant le tout encore plus exquis !

Son appendice caudale s’était levé et s’agitait dans les airs, en même temps que son regard azuré se plantait dans celui de l’Apatride. Un regard lourd de sens qui l’autorisait entre autres aussi bien à prendre le contrôle et à mener la danse qu’à se déverser en elle. Un regard également qui glissait vers le vampire, sans honte, une petite lueur lubrique dans le regard.  S’en était même à se demander si elle ne lui lançait pas une invitation à venir la prendre de nouveau ! Une invitation dont un petit être présent en elle était loin de ne pas y être lié ! La Louve gémissait, sentant sa cyprine coulait à nouveau entre ses cuisses, ces prochains mois risquaient d’être «sportif ! » et cette ceinture de chasteté….comment diable allait-elle pouvoir survivre ? Cela devrait être interdit de restreindre ainsi des personnes portant d’enfants d’incubes !

Mais avant cela, ils allaient bien encore apporter justement à manger à cet enfant non ? Elle était seule femme entourée de trois hommes, privée de ses pouvoirs et poussée à l’envie par sa progéniture qui grandissait en elle, pourquoi donc s’en priver ? Après…est ce que le vampire, ou les vampires ainsi que l’Apatride allait se la partager ? Difficile à dire, mais la Louve était curieuse et attendait avec presque impatience de voir où cela les mènerait. Un peu de plaisir avant des heures ou qui sait, des jours de calvaires ! Ce petit être en devenir réclamait son repas !