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Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Posté : 09 avr. 2025 19:37
par Gine
Alors que la Saïyajin s'apprêtait à s'habiller juste après avoir expédié ses ablutions, elle sentit posé sur sa personne un regard plus insistant que les autres. C'était Kamiye qui la fixait. Dans son regard brillait une lueur d'intérêt pour ce qu'elle tenait entre les mains, à savoir son collant noir et étanche. Gine ne l'avait pas encore enfilé, détail qui la fit cogiter un tout petit instant. L'hybride avec lequel elle avait partagé un très agréable moment était redevenu le garçon fragile qu'elle avait découvert dans les cachots.

- Peur ?

N'était-ce pas normal ? Sans l'influence de Courroux, Kamiye devait faire face à sa propre vulnérabilité. Et au-delà de celle-ci, il décelait aussi son impuissance. Comment lui, l'ancien esclave encore prisonnier intérieurement, pourrait protéger cette femme aimante qui s'était entichée de lui ?
Ses affaires rassemblées, Gine, toujours nue, se rapprocha du tourmenté.

- Je te comprends, Kamiye. Tu es différent des autres. Surtout de Spartacus, ton plus grand opposé.

- Hé ! J'ai entendu, grommela l'intéressé. Non contente de gâcher la fête, Tu te permets de me balancer une remarque ?

Guère intimidée par le spécimen, la femme à queue de singe l'ignora et poursuivit avec le sourire :

- Tu sais, je ne t'en veux pas de m'avoir assimilé à cette pauvre fille. Courroux, qui semble vivre en toi, l'aimait bien. Et je crois que moi aussi, je m'y suis attachée à lui, en apprenant à mieux le connaître.

Sans quoi elle n'aurait sans doute jamais accepté que Presque Courroux puisse jouir de son corps. La brute seule n'était parvenue à la convaincre : l'esprit de Kamiye avait également joué un rôle primordial dans ce rapprochement aussi physique qu'émotionnel.

- Tu n'as pas à t'excuser, Kamiye. Au contraire, je préfère quand tu t'ouvres à moi plutôt que le contraire.

L'ombre massive du guerrier-lion s'éleva dans le dos de Gine. Son air grognon invitait à croire qu'il n'avait pas digéré qu'on l'ignore, lui, le mâle alpha dans tout son orgueil.

- Vous n'avez pas bientôt fini de roucouler ? Et où sont-ils, nos putains d'ennemis ?

- Plus très loin, se contenta de répliquer la Saïyajin d'un air agacé. Tu seras donc bien gentil de me laisser finir avant qu'ils n'arrivent, espèce de malappris !

- Tu ne manques pas de culot, femelle !

Allait-il lever la main sur elle ? Non. En revanche, Gine s'aperçut qu'elle lui avait donné la gaule, à ce rustre.

- Ton effronterie fait dresser ma queue.

Elle eut un mouvement de tête dédaigneux avant de le chasser d'un geste de la main.

- Eh bien, je te souhaite bon courage pour la faire retomber !

Spartacus resta là un moment à la toiser de ses petits yeux de fauve. Gine parvenait autant à lui plaire qu'à l'énerver. Il avait bien envie de la prendre - là, tout de suite ! - mais l'homme à demi bête n'était pas totalement dénué de bon sens ; une menace invisible mais imminente se rapprochait de sa meute.

- Ne te crois pas tirée d'affaire, grogna-t-il. Nous reprendrons cette conversation bien assez tôt.

Une fois qu'il se serait débarrassé de leurs poursuivants ?
Spartacus leva son museau, humant l'air. Il dévoila un triangle de crocs qui ne lui donnait guère un air accommodant. Au-delà du parfum de la flore, de la poussière et des êtres vivants alentour, Il avait littéralement senti la menace.
D'un regard en coin, Gine le vit, d'un pas lourd, se remettre en branle.
Ouf ! Il commençait à me peser, celui-là.
De nouveau, elle s'intéressa à son amant. Sa main droite vint lui caresser la tête entre les deux oreilles là où son autre main, plus bas, se serra.

- Ensemble, nous allons te reconstruire, le rassura-t-elle, débordante de confiance. Nous pouvons y arriver avec le temps qu'il faut et les efforts qui vont avec. Pour le moment, tout ce que tu as à faire c'est d'y croire autant que moi, j'y crois. D'accord ?

Une scène touchante que le cri d'exclamation de Xeki interrompit, arrachant de ce fait à Gine un sursaut.

- Qu'est-ce qui lui prend ?

Au loin, la neko était en train de se transformer ! Elle avait vraisemblablement ingurgité quelques gouttes de la fameuse potion qui avait rendu Spartacus plus rustre qu'il ne l'était déjà.

- Bon sang ! (Elle regarda Kamiye.) Tiens ! Enfile ça sans discuter.

En désespoir de cause, elle lui tendait son collant sombre.

- Tu ne possèdes rien alors que moi, il me reste mon armure.

Dont elle s'empressa de s'équiper.
Une nouvelle bataille était sur le point de commencer, avec sans doute Spartacus pour fer de lance !

Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Posté : 11 avr. 2025 08:40
par Kamiye Goupile
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L’homme du nom de Qamar soupire avant de parler. Toute cette situation semble l’ennuyer profondément. A un point tel qu’on en viendrait à douter de la raison faisant qu’il appartient à une micro unité. Si petite qu’elle doit contenir une efficace puissance.

Qamar : « Mademoiselle. Ne voulez-vous pas tourner chemin ? Je n’ai aucun grief contre vous. Vous ne faites pas partie de notre mission à ce que je sache ? Et je dois vous avouer que je préfèrerais ne pas déployer plus d’efforts que nécessaire. »

Il avait une belle façon de parler. Il était aisé d’imaginer Qatar dans un palais oriental, siégeant au côté d’un empereur fortuné et puissant. Les deux assistants à un spectacle de danseuses de ventre. Au lieu de ça, ce qui ressemblait à un noble se retrouvait en plein milieu du désert. En plein milieu d’une descente vers un monde caché dans une crevasse humide.

Easifat Ramlia : « Tu recommences… Cessons ce jeu. »

Les grains de sable qui avaient remonté le chemin que les Désertiens et par exemple la fille aux cheveux roux, ces grains de sable s’élevèrent d’un seul coup par magie ! Il y eut d’abord une première attaque qui utilise les grains comme des projectiles. Tous ces minuscules ennemis inertes qui fouettèrent la peau ! Puis vint la seconde attaque. Toujours d’Easifat Ramlia. L’objectif étant d’enfermer son ennemi dans un sarcophage de sable mortuaire…
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Cette grande menace ! Kamiye était intimidé par Spartacus. S’il n’avait pas été cet ancien esclave qui avait fraternisé avec lui, peut-être que ses jambes auraient tremblotées ? Ou pire, il se serait pissé dessus devant les yeux de celle qui désirait l’aimer.

Mais Spartacus parlait mal à Gine… Les petits poings de Kamiye se serrèrent. Il était si faible. Il ne pouvait pas la protéger. Sans compter qu’elle n’avait pas besoin de lui pour la protéger de quoi que ce soit… Il était faible. Inutile. Et pourtant, pourtant il désirait la protéger. Ce n’était donc pas une légende ? Tous les mâles avaient cette envie de protéger écrite en eux ?

Spartacus se cassa avec son mélange troublant d’érection, de goût amer de défaite et d’une colère naissante pour de nouveaux ennemis. Quant à Gine, elle lui caressa dans cette zone sensible entre les deux oreilles. Sans le vouloir, elle désamorça un processus. Car pendant un bref instant, Kamiye réalisa qu’il pouvait peut-être convoquer Courroux. Qui ou quoi qu’il fusse.

« D’accord. »

Mais les paroles de Gine le renvoyèrent à sa position de faible. Elle l’aimait bien ainsi. Elle voulait le reconstruire. Elle voulait passer du temps avec lui. Alors, pourquoi chercher à devenir fort ? Il n’aurait plus d’intérêt à ses yeux…

« Ah ! Je- oui d’accord. »

Et il enfila le collant noir. Qui dissimulait tout. Mais qui en montrait également énormément. Même si Kamiye n’était pas monté comme un cheval, il était évident qu’on pouvait mesure les proportions de son sexe. Un organe qui se trouvait entre l’état de mollesse et d’érection. Pourquoi ? A cause d’un fétichisme dont Gine lui avait ordonné de s’affubler.
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Qatil : « Nous sommes repérés… »

Le doigt de l’assassin pointa vers l’imposant Spartacus. Ce dernier était retourné au côté de Simsy. Sans rien lui demander, il s’était frotté contre son dos. Une de ses puissantes mains lui avait malaxé un sein tandis que l’autre était allé la doigter. Puis il avait juré ! Cette poupée qui lui plaisait tant. Il n’avait pas le temps de jouer avec elle ! Alors, par frustration, il lui mordilla le cou. Il avait soif de sang… Mais il ne devait pas faire couler celle de son amante. Ce devait être celui de ses ennemis.

Ces ennemis qu’il flairait.

Spartacus : « MAIS CES LACHES SE PLANQUENT ! »

Qatil et Dhahab avaient encore du chemin à descendre pour atteindre le bas de la crevasse et tous les esclaves qui se rassemblaient en hâte. Ni l’assassin, ni celui qu’on surnommait parfais sobrement « l’or » ne cherchèrent à les rejoindre. Dissimulés, ils avaient décidé d’attendre.

Dhahab : « Ce devrait être facile. Il n’y a pas trace d’organisation. Pas de leader. Et encore moins de décisions prises pour s’enfuir vers un chemin. Ils ont tout à décider. »

L’assassin se retourna vers le chemin qu’ils avaient tous deux descendus. Le reste de leur groupe était plus haut. Et quelqu’un les avait suivis. Ce n’était pas une faculté de l’ordre du pouvoir. A cause d’un entraînement qui avait débuté alors qu’il ne savait pas encore parfaitement marcher, Qatil avait affûté ses sens humains de sorte à survivre à toutes les attaques. Les pires. Les perfides. Les traîtresses.

Et donc ? D’abord s’occuper de cet ennemi qui les suivaient. Que les faibles esclaves essaient de s’organiser pendant ce temps… Une tâche vouée à l’échec.

Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Posté : 11 avr. 2025 10:52
par Nausica
Messe ! Je me suis faite repérer ! Pas le choix, je dois me montrer. Bon, au moins l'homme à l'armure dorée est poli et limite on peut se parler entre nobles. Enfin, je faisais partie de la noblesse, mais mon abruti de père m'a déjà rejetée parce que j'utilise de la magie, donc bon. Je fais un sourire poli et allais faire une révérence… mais l'homme à la tenue de sable n'est vraiment pas noble et veut déjà m'attaquer. Ouhlà ! Alors d'un geste je fais apparaître une armure de mage, et j'ai bien fait car les grains de sable m'attaquent et percutent mon armure de mage.

Puis le sable s'assemble pour essayer de m'enfermer… mais ils font face à une armure qui fait tampon entre mon corps et les sables attaquants. Ca entrave mes mouvements, mais j'ai autre chose qui pourrait briser ce bouclier : ma magie d'aspersion d'acide. Je peux l'utiliser de manière infinie, j'en profite. Alors de tout mon armure j'asperge l'acide sur le sable qui se dissout rapidement tellement chaque grain est justement minuscule.

Image "Dommage, on aurait pu se parler entre nobles… mais on dirait que le garde est trop pressé de se débarrasser de l'invitée à la fête !"

Je dis ça en sortant mon pistolet avant de viser et de tirer sur le torse de l'homme à la tenue de sable qui a essayé de m'enfermer. Il a peut-être le temps de se protéger avec le sable, mais une balle de pistolet va plus vite que le sable dans une tempête, alors même sans le tuer, je pourrais le faire saigner. J'ai hâte de savoir ce qu'il nous réserve après, s'il est encore en capacité de se battre. Alors que l'homme en armure, je le regarde en rangeant mon pistolet dans mon holster, au cas où, avant de prendre mon épée, le tendant à l'homme.

Image "Du coup, qu'est-ce que vous faisiez, Sire ? Vous n'avez pas l'air de venir offrir un cadeau de luxe à des esclaves."

Je sais pas encore à quoi m'attendre, mais je peux toujours électriser mes armes pour que son armure dorée se retourne contre lui, à moins qu'il ait un isolant entre ça et sa peau. En tout cas, j'ai entendu qu'ils parlaient d'esclaves, mais ils ont pas l'air là pour les aider à se libérer. Je veux savoir ce que ça vaut.

De son côté, Elwynn continue de suivre autant l'assassin que l'or, avec une discrétion bien plus marquée que celle de sa Maîtresse. Elle a son pistolet en main, mais dans le holster, se tenant prête à le sortir et à tirer au moindre coup de feu qu'elle entend. Cependant, Elwynn remarque que l'homme encapuchonné regarde dans sa direction. Elle s'est faite repérer, Elwynn le sent. Mais elle n'agit pas tant qu'elle n'entend pas de… ah le coup de feu a retenti de ses oreilles affinées par sa formation en tant qu'esclave. Alors Elwynn sort de sa cachette en sortant son pistolet et tire sur l'homme… mais avant même qu'elle ne cligne des yeux, l'homme sort sa dague et percute la balle avec. Elwynn est intérieurement surprise, mais elle ne laisse rien transparaître. Qatil a été formé pour faire face aux pistoleros. C'est impossible qu'il ne puisse parer une bille de plomb qui dépasse la vitesse du son autrement. Il regarde Elwynn, qui est toujours froide. Elle est seule… ou du moins elle est séparée de la rousse… sa Maîtresse, en voyant le collier d'esclave autour du cou. Elwynn n'a pas peur de Qatil comme de Dhahab, malgré le fait qu'à eux deux, ils peuvent dépasser l'elfe. S'il faut mourir pour sa Maîtresse, elle le fait.

Sa Maîtresse ne lui a pas dit de ranger son pistolet, alors à la place, elle continue de tirer sur les deux hommes successivement, au niveau du torse pour avoir plus de chance de les toucher, et en soi chaque balle est bien visée. C'est juste dommage qu'elle ne connaisse que la base. D'un côté, Qatil n'a pas de peine à parer les tirs avec sa dague, alors qu'il s'approche de l'elfe à grands pas, et de l'autre Dhahab parvient à ralentir suffisamment les balles pour que ça ne fasse qu'une simple pichenette sur son armure. Aucun des deux n'est vulnérable aux balles de pistolet contrairement à la majorité.

Alors, par simple réflexe, Elwynn sort sa propre dague pour parer celle de Qatil. Quitte à mourir pour sa Maîtresse, autant qu'elle lutte contre des ennemis, même quand ces ennemis sont plus forts qu'elle.

Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Posté : 11 avr. 2025 11:27
par Qaye Nakhsole
Beaucoup de choses me dépassent, alors que je remarque Xeki qui s'est complètement changée. Je regarde la fiole et essaie de m'en approcher, mais Xeki me barre la route avec sa patte, m'arrêtant.

Image "Non, Dame Qaye ! J'en suis la gardienne, et je ne veux pas vous mettre en danger."
Image "Mais c'est quoi, ça ?! D'où tu as trouvé ça ?!"
Image "Un érudit me l'a confiée, et il m'a dit que c'est pas plus de cinq goutte par bouche, au risque de faire exploser le cœur du buveur. Zumarr, viens et ouvre la bouche."

Je commence alors à comprendre ce que Xeki veut en venir. Alors j'allais crier quand j'entends un bruit aussi assourdissant que court. Qu'est-ce que c'est que ça ?! Je regarde alors dans cette direction, et on dirait qu'une elfe est venue tirer sur deux personnes qui semblent vouloir notre peau. Je regarde à nouveau nos frères et soeurs, reprends mon masque et commence à crier fort pour qu'on m'entende malgré tout.

Image "Frères et sœurs !!!! Venez tous !!!!"

Nos frères et sœurs qui ont perdu leur sang froid avant d'entendre ma voix s'approchent alors de nous trois, y compris Simsy qui est frustrée du fait que Spartacus n'a pas pu continuer de profiter d'elle. Zumarr se met à crier de douleur avant qu'il ne se mette à se transformer en une véritable bête musclée. Il reprend son souffle.

Image "Whaouh ! Si on n'a pas plus de chance de s'en sortir avec ça !"
Image "Profitons de la diversion, frères et sœurs, et approchez vous de moi ! On n'a pas beaucoup de temps !"

Alors, ils s'approchent alors que de mon côté, je reprends mon short ainsi que mon épée avec son fourreau. Je sais à quoi ressemblent actuellement nos ennemis, alors on se prépare à se battre. Après avoir pris mes affaires, je vois certains de nos frères et sœurs se transformer, alors que les bruits de tonnerre ont déjà terminé de retentir.

Image "On n'a pas d'autre choix que de se battre ! Une fois que vous êtes transformés, reprenez vos armes ! Si possible, reprenez vos vêtements ! Je veux qu'on soit les plus préparés possible lorsque leur attention se dirigent à nouveau vers nous !"

Cette fois, je prends mon rôle de Présidente en mains, car il le faut pour mettre toutes nos chances de notre côté. Spartacus n'a pas besoin d'ordre, c'est lui le chef d'une partie de nos défunts frères, alors il peut en profiter pour y aller de lui-même. Je m'adresse alors à Gine, qui a eu le temps de mettre son armure.

Image "Gine, si tu veux aider notre amie elfe dans la diversion, fais-toi plaisir. On a besoin de temps pour se préparer."

Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Posté : 17 avr. 2025 19:21
par Gine
Kamiye ne rechigna point à enfiler ce que la Saïyajin lui avait gentiment remis. Il n'était dès lors plus tout à fait nu. Même si Gine arrivait quand même à visualiser la forme de ce que l'ancien esclave portait entre ses jambes depuis sa naissance.
C'est un petit peu embarrassant mais toujours mieux que rien.
Soudain retentit une détonation !
Gine tourna aussitôt la tête avant d'entendre Qaye émettre un cri de ralliement. Elle comprit que cela valait pour tout le monde.

- Allons-y !

Kamiye à ses côtés, ils suivirent le mouvement et assistèrent à une scène quelque peu... inquiétante ?
Sous l'influence de la potion de l'érudit, quelques esclaves, dont Zumarr, s'étaient transformés en de sacrés bestiaux.

- Je ne suis pas sûre qu'il soit très prudent de...

Spartacus, qui avait été ralenti par la présence de Simsy, l'interrompit d'une pression sur l'épaule.

- Qu'ils boivent donc et deviennent des bêtes s'ils en ont les burnes assez grosses ! (Il eut un sourire de prédateur.) Nous boufferons beaucoup plus facilement nos ennemis.

Gine n'avait rien contre chasser ceux qui leur voulaient du mal, mais ripailler sur leurs restes...
Elle secoua la tête.

- Je me contenterai de frapper l'ennemi.

- Dommage pour toi ! Je suis sûr que tu aurais fait une putain de belle bête.

La Saïyajin, qui savait plus ou moins à quoi s'attendre rien qu'avec sa détestable transformation en Oozaru, ne partageait pas du tout cet avis.
De nouveaux coups de feu retentirent. Ce fut plus qu'assez pour convaincre les évadés de vider presque la totalité de la fiole que "gardait" Xeki.
Au milieu de tout ce barouf, la cheffe de cette dernière, Qaye Nakshole, donna carte blanche à Gine.

- Une amie "elfe" ?

Guère originaire de Terra, la Saïyajin ignorait tout des spécificités de cette race. Elle ne savait pas non plus comment la neko pouvait accorder aussi facilement sa confiance à une étrangère sortie de nulle part qui avait plusieurs fois fait feu sur des individus qui ne les avaient pas encore attaqué. Cette situation suintait la confusion, mettant la pugiliste à queue de singe mal à l'aise.

- Plutôt que de combattre à l'aveuglette, il serait plus sage de préparer notre retraite, non ?

- NON, gronda Spartacus qui avait suffisamment rongé son frein comme ça. Tu veux fuir ?! Moi, je préfère foncer dans le tas !

Et c'est ce qu'il fit maintenant qu'il avait obtenu un visuel sur ses proies. Ces sales types habillés en jaune et noir ne lui revenaient pas. Son instinct lui hurlait de les attaquer avant que l'inverse ne se produise ! Là où Gine était plus mitigée sur ses intentions, l'homme-lion, lui, refusait d'hésiter sous prétexte que les trouble-fêtes n'en étaient peut-être pas.
La première soupira avant de lever les yeux vers les hauteurs. Là où se jouait un autre affrontement avec cette autre moitié de présences qu'elle avait hasardement détectées tout à l'heure.
Tout va trop vite.
Kamiye ne l'avait pas quittée. Il se tenait là, à ses côtés, aussi réservé qu'au premier jour de leur rencontre.
C'est surtout à lui qu'elle s'intéressait, oui. Lui qu'elle souhaitait encore et toujours protégé malgré sa puissante "double personnalité".
Elle serra les poings... mais relâcha aussitôt cette pression pour venir plutôt prendre son visage entre ses mains.

- Tu n'es pas le seul à avoir peur, Kamiye. Moi aussi, je n'aime pas te voir combattre et risquer ta vie sur le front. Malheureusement, il y a des situations comme celle-ci où l'on ne peut pas tous s'en sortir indemne.

Elle lui sourit. Un sourire triste, mais résolu malgré tout.

- Puis-je compter sur toi pour nous trouver une issue de secours en compagnie de Qaye ?

Celle-ci était-elle d'accord avec cette stratégie ? Elle était parfaitement en droit de refuser.

- Contrairement à notre grande brute à crinière, je n'ai pas spécialement envie de me battre contre des inconnus. Ce qui m'intéresse avant toute chose, c'est de les faire parler.

Ces hommes obéissaient-ils vraiment à leurs poursuivants du château ?
Gine trouvait incompréhensible qu'un groupe aussi restreint soit parvenu à les pister alors qu'un lac en pleine forêt les avait avalés pour les jeter au beau milieu de nulle part. Il n'empêche que leur intrusion concordait plus ou moins avec la prédiction de l'érudit. Celle qui prévoyait que le Roi Rouge finirait pas leur mettre la main dessus une fois qu'ils auraient quitté l'oasis.
Si ces hommes sont bien les envoyés de ce sale type, il y a fort à parier qu'il parvienne lui aussi par nous retrouver.
En ce sens, le temps jouait contre la troupe.

Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Posté : 25 avr. 2025 20:46
par Kamiye Goupile
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La balle transperce le corps d’Easifat Ramlia.

Easifat Ramlia : « Mais-… »

Ses mains se posent sur sa poitrine qui fait couler un jet de sang sans interruption. Il y a un regard d’incompréhension entre lui et Qamar.

Easifat Ramlia : « C’est-… »

Bien entendu qu’il ne parviendra pas à donner une réplique pleine de compréhension. La mort est sans pitié. Elle ne laisse pas le temps de laisser une dernière lettre. Et c’est ainsi qu’Easifat Ramlia décède… Car peu importe la puissance d’un être, s’il est pris par surprise, la puissance est aux abonnés absents.

Qamar : « Easifat… »

D’un pas sans hâte, presque nonchalant, Qamar a rejoint son ancien compagnon et lui a tenu le poing. Son regard dans l’autre jusqu’à ce que l’étincelle de vie laisse place à une sorte de flou mortuaire.

Qamar : « Vous êtes une noble, madame ? »

Il se relève comme s’il n’y avait pas de menace. Toutefois, il lève les mains en signe universelle de paix.

Qamar : « Ne m’appelez pas Sire, Qamar suffira. Nous allons tous aux toilettes de la même façon. Que nous soyons pauvres ou riches. Jeunes ou vieux. Hommes ou femmes. Et pour être tout à fait honnête, notre mission est de tuer chacun de ces esclaves. Le Roi Rouge nous a payé. Nous nous exécutons. Bien entendu, nous sommes des mercenaires. Une contre-mission peut donc avoir lieu s’il y a une récompense juteuse à la clé. »

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Qatil : « Stupide femme. »

Il y a une froideur dans l’intonation de l’Assassin alors qu’il pare l’arme de son ennemie et tente de trancher dans la suite du mouvement sa gorge. Mais le coup ne porte pas.

Qatil : « Tu vas mourir. C’est inévitable. Cesse de lutter. »

Derrière l’Assassin, l’Or continue de creuser l’écart. Il semble faire confiance à son collègue. Qatil l’Assassin met la pression à l’esclave au pistolet tandis que l’autre, après un dernier regard, poursuit sa descente à la rencontre des esclaves en débâcle.

L’Assassin assène des coups de dague simples, oui, mais d’une précision chirurgicale. Et plus le temps passe, plus il apprend le rythme de l’esclave. Plus il laisse des sillons ensanglantés dans sa peau.

La pression change soudainement lorsque la dague vient tremper dans un fourreau. Une goutte perle au bout de la lame lorsqu’elle est présentée à nouveau face à l’esclave.

Qatil : « A partir de maintenant, la moindre blessure te sera fatale. »

Du poison, bien évidemment.
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Kamiye vint entrelacer ses doigts dans ceux de Gine quand il entend le nouveau Spartacus parler qu’elle ferait « une putain de belle bête ». Il n’aima pas ça. Mais il était dans son corps anorexique. Dépourvu de muscules. Et surtout, avec zéro réflexe guerrier. En un seul mot : faible.

*Mais je suis là pour Gine. *

Et sans rien dire, il communiqua cet état d’esprit de l’intensité de son regard.

C’’était au tour de Gine d’agir vis-à-vis de lui. Elle lui tint son androgyne visage entre ses mains capables de presser un crâne à un point tel qu’il pouvait imploser comme un fruit trop mûr… Mais il n’avait pas peur. Et il l’écouta religieusement.

« Je n’ai pas envie que tu t’en ailles. »

Il était impossible pour lui de parler plus longuement sans que sa voix tremble et devienne incompréhensible. Au contraire du puissant Spartacus qui des yeux cherchait sa Simsy.

Spartacus : « T’as toujours été un faible, Kamiye. Mais je sais pas pourquoi, je t’ai toujours bien aimé. Je t’ai protégé plein de fois. Même des fois où tu t’es jamais rendu compte de rien. Tu sais que c’est une espèce de miracle que tu aies survécu ? Bref ! Aujourd’hui, j’a atteint mon plein potentiel. Et il est hors de question, encore moins qu’avant ! Que je laisse des connards inconnus me priver de ma liberté. Alors je vais les latter. Je vais les bouffer ! Et je reviendrais pour te foutre un coup de pied au cul et te muscle. »

Spartacus se rapprocha de Kamiye. Sa présence était intimidante. S’il avait été un ennemi, Kamiye uarait bien été capable de perdre conscience face à une telle pression…

Spartacus : « Je vais te muscler. Ce corps-ci. Pas l’autre, là. Je vais faire de toi un vrai bonhomme. Un guerrier ! Il faut que tu le sois. Ce n’est pas à la femme d’entretenir son bonhomme, tu m’entends !? »

Du plat de la man, il tapa sur son torse. Mais Kamiye ne tint pas le choc à ce coup pourtant ralenti. Il tomba cul par terre le premier. Puis il se frotta la zone endolorie, un œil clos, l’autre se relevant vers Spartacus.

*Je suis faible… Gine devrait m’abandonner… *

Mais il ne trouva pas la « force » de le dire à haute voix.