Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]
Posté : 09 avr. 2025 19:37
Alors que la Saïyajin s'apprêtait à s'habiller juste après avoir expédié ses ablutions, elle sentit posé sur sa personne un regard plus insistant que les autres. C'était Kamiye qui la fixait. Dans son regard brillait une lueur d'intérêt pour ce qu'elle tenait entre les mains, à savoir son collant noir et étanche. Gine ne l'avait pas encore enfilé, détail qui la fit cogiter un tout petit instant. L'hybride avec lequel elle avait partagé un très agréable moment était redevenu le garçon fragile qu'elle avait découvert dans les cachots.
- Peur ?
N'était-ce pas normal ? Sans l'influence de Courroux, Kamiye devait faire face à sa propre vulnérabilité. Et au-delà de celle-ci, il décelait aussi son impuissance. Comment lui, l'ancien esclave encore prisonnier intérieurement, pourrait protéger cette femme aimante qui s'était entichée de lui ?
Ses affaires rassemblées, Gine, toujours nue, se rapprocha du tourmenté.
- Je te comprends, Kamiye. Tu es différent des autres. Surtout de Spartacus, ton plus grand opposé.
- Hé ! J'ai entendu, grommela l'intéressé. Non contente de gâcher la fête, Tu te permets de me balancer une remarque ?
Guère intimidée par le spécimen, la femme à queue de singe l'ignora et poursuivit avec le sourire :
- Tu sais, je ne t'en veux pas de m'avoir assimilé à cette pauvre fille. Courroux, qui semble vivre en toi, l'aimait bien. Et je crois que moi aussi, je m'y suis attachée à lui, en apprenant à mieux le connaître.
Sans quoi elle n'aurait sans doute jamais accepté que Presque Courroux puisse jouir de son corps. La brute seule n'était parvenue à la convaincre : l'esprit de Kamiye avait également joué un rôle primordial dans ce rapprochement aussi physique qu'émotionnel.
- Tu n'as pas à t'excuser, Kamiye. Au contraire, je préfère quand tu t'ouvres à moi plutôt que le contraire.
L'ombre massive du guerrier-lion s'éleva dans le dos de Gine. Son air grognon invitait à croire qu'il n'avait pas digéré qu'on l'ignore, lui, le mâle alpha dans tout son orgueil.
- Vous n'avez pas bientôt fini de roucouler ? Et où sont-ils, nos putains d'ennemis ?
- Plus très loin, se contenta de répliquer la Saïyajin d'un air agacé. Tu seras donc bien gentil de me laisser finir avant qu'ils n'arrivent, espèce de malappris !
- Tu ne manques pas de culot, femelle !
Allait-il lever la main sur elle ? Non. En revanche, Gine s'aperçut qu'elle lui avait donné la gaule, à ce rustre.
- Ton effronterie fait dresser ma queue.
Elle eut un mouvement de tête dédaigneux avant de le chasser d'un geste de la main.
- Eh bien, je te souhaite bon courage pour la faire retomber !
Spartacus resta là un moment à la toiser de ses petits yeux de fauve. Gine parvenait autant à lui plaire qu'à l'énerver. Il avait bien envie de la prendre - là, tout de suite ! - mais l'homme à demi bête n'était pas totalement dénué de bon sens ; une menace invisible mais imminente se rapprochait de sa meute.
- Ne te crois pas tirée d'affaire, grogna-t-il. Nous reprendrons cette conversation bien assez tôt.
Une fois qu'il se serait débarrassé de leurs poursuivants ?
Spartacus leva son museau, humant l'air. Il dévoila un triangle de crocs qui ne lui donnait guère un air accommodant. Au-delà du parfum de la flore, de la poussière et des êtres vivants alentour, Il avait littéralement senti la menace.
D'un regard en coin, Gine le vit, d'un pas lourd, se remettre en branle.
Ouf ! Il commençait à me peser, celui-là.
De nouveau, elle s'intéressa à son amant. Sa main droite vint lui caresser la tête entre les deux oreilles là où son autre main, plus bas, se serra.
- Ensemble, nous allons te reconstruire, le rassura-t-elle, débordante de confiance. Nous pouvons y arriver avec le temps qu'il faut et les efforts qui vont avec. Pour le moment, tout ce que tu as à faire c'est d'y croire autant que moi, j'y crois. D'accord ?
Une scène touchante que le cri d'exclamation de Xeki interrompit, arrachant de ce fait à Gine un sursaut.
- Qu'est-ce qui lui prend ?
Au loin, la neko était en train de se transformer ! Elle avait vraisemblablement ingurgité quelques gouttes de la fameuse potion qui avait rendu Spartacus plus rustre qu'il ne l'était déjà.
- Bon sang ! (Elle regarda Kamiye.) Tiens ! Enfile ça sans discuter.
En désespoir de cause, elle lui tendait son collant sombre.
- Tu ne possèdes rien alors que moi, il me reste mon armure.
Dont elle s'empressa de s'équiper.
Une nouvelle bataille était sur le point de commencer, avec sans doute Spartacus pour fer de lance !
- Peur ?
N'était-ce pas normal ? Sans l'influence de Courroux, Kamiye devait faire face à sa propre vulnérabilité. Et au-delà de celle-ci, il décelait aussi son impuissance. Comment lui, l'ancien esclave encore prisonnier intérieurement, pourrait protéger cette femme aimante qui s'était entichée de lui ?
Ses affaires rassemblées, Gine, toujours nue, se rapprocha du tourmenté.
- Je te comprends, Kamiye. Tu es différent des autres. Surtout de Spartacus, ton plus grand opposé.
- Hé ! J'ai entendu, grommela l'intéressé. Non contente de gâcher la fête, Tu te permets de me balancer une remarque ?
Guère intimidée par le spécimen, la femme à queue de singe l'ignora et poursuivit avec le sourire :
- Tu sais, je ne t'en veux pas de m'avoir assimilé à cette pauvre fille. Courroux, qui semble vivre en toi, l'aimait bien. Et je crois que moi aussi, je m'y suis attachée à lui, en apprenant à mieux le connaître.
Sans quoi elle n'aurait sans doute jamais accepté que Presque Courroux puisse jouir de son corps. La brute seule n'était parvenue à la convaincre : l'esprit de Kamiye avait également joué un rôle primordial dans ce rapprochement aussi physique qu'émotionnel.
- Tu n'as pas à t'excuser, Kamiye. Au contraire, je préfère quand tu t'ouvres à moi plutôt que le contraire.
L'ombre massive du guerrier-lion s'éleva dans le dos de Gine. Son air grognon invitait à croire qu'il n'avait pas digéré qu'on l'ignore, lui, le mâle alpha dans tout son orgueil.
- Vous n'avez pas bientôt fini de roucouler ? Et où sont-ils, nos putains d'ennemis ?
- Plus très loin, se contenta de répliquer la Saïyajin d'un air agacé. Tu seras donc bien gentil de me laisser finir avant qu'ils n'arrivent, espèce de malappris !
- Tu ne manques pas de culot, femelle !
Allait-il lever la main sur elle ? Non. En revanche, Gine s'aperçut qu'elle lui avait donné la gaule, à ce rustre.
- Ton effronterie fait dresser ma queue.
Elle eut un mouvement de tête dédaigneux avant de le chasser d'un geste de la main.
- Eh bien, je te souhaite bon courage pour la faire retomber !
Spartacus resta là un moment à la toiser de ses petits yeux de fauve. Gine parvenait autant à lui plaire qu'à l'énerver. Il avait bien envie de la prendre - là, tout de suite ! - mais l'homme à demi bête n'était pas totalement dénué de bon sens ; une menace invisible mais imminente se rapprochait de sa meute.
- Ne te crois pas tirée d'affaire, grogna-t-il. Nous reprendrons cette conversation bien assez tôt.
Une fois qu'il se serait débarrassé de leurs poursuivants ?
Spartacus leva son museau, humant l'air. Il dévoila un triangle de crocs qui ne lui donnait guère un air accommodant. Au-delà du parfum de la flore, de la poussière et des êtres vivants alentour, Il avait littéralement senti la menace.
D'un regard en coin, Gine le vit, d'un pas lourd, se remettre en branle.
Ouf ! Il commençait à me peser, celui-là.
De nouveau, elle s'intéressa à son amant. Sa main droite vint lui caresser la tête entre les deux oreilles là où son autre main, plus bas, se serra.
- Ensemble, nous allons te reconstruire, le rassura-t-elle, débordante de confiance. Nous pouvons y arriver avec le temps qu'il faut et les efforts qui vont avec. Pour le moment, tout ce que tu as à faire c'est d'y croire autant que moi, j'y crois. D'accord ?
Une scène touchante que le cri d'exclamation de Xeki interrompit, arrachant de ce fait à Gine un sursaut.
- Qu'est-ce qui lui prend ?
Au loin, la neko était en train de se transformer ! Elle avait vraisemblablement ingurgité quelques gouttes de la fameuse potion qui avait rendu Spartacus plus rustre qu'il ne l'était déjà.
- Bon sang ! (Elle regarda Kamiye.) Tiens ! Enfile ça sans discuter.
En désespoir de cause, elle lui tendait son collant sombre.
- Tu ne possèdes rien alors que moi, il me reste mon armure.
Dont elle s'empressa de s'équiper.
Une nouvelle bataille était sur le point de commencer, avec sans doute Spartacus pour fer de lance !