The Multiversity

Toutes les religions se méfiaient de la vie éternelle, et enseignaient aux croyants l’alchimie entre la vie et la mort. L’idée était que la mort soit l’occasion de juger la vie passée. Alors, ceux qui ne pouvaient mourir dérogeaient à cette règle. Koriand’r était donc curieuse, et Grayle lui confirma qu’il n’était pas le seul, qu’il vivait depuis longtemps. Il se rapprocha d’elle, invitant Starfire à le tutoyer. Elle l’écouta, silencieuse. Tamaran était une planète magnifique, oui… Du moins, c’est le souvenir que Koriand’r en avait. Mais elle n’avait plus le droit d’aller sur sa propre planète, alors elle ne savait pas à quoi Tamaran pouvait ressembler maintenant. La Citadelle contrôlait sa planète depuis des années, et avait sans doute pu la défigurer à loisir en en pillant les ressources. Koriand’r s’efforça de penser à autre chose, à des sentiments plus joyeux, notamment quand son partenaire se rapprocha d’elle. Il lui avoua avoir rencontré de nombreuses personnes au cours de sa longue existence, des « dizaines de milliers ».  Il la complimenta alors, et elle sourit doucement, se penchant vers lui. Il prit le risque de caresser ses cheveux, et elle frémit doucement, entrouvrant les lèvres en se rapprochant encore.

« Les plaisirs de la vie… Tu les ressens toujours, donc ? J’ai vu comment tu as mangé le fruit, oui… Et j’ai très envie de me faire une idée de l’étendue de ton désir. »

Le moins qu’on puisse dire est que Koriand’r n’était pas du genre à traîner autour du pot. Sa main se posa sur le torse de Grayle, et remonta, caressant sa joue. Elle croisa son regard, ses yeux de braise croisant ceux de Grayle. Sulfureuse, la Princesse en exil se rapprocha encore, et l’embrassa sur les lèvres. Elle frémit doucement à ce contact, et avança sa main, agrippant la nuque de Grayle. Ses doigts se serrèrent sur ses cheveux, et elle prolongea le baiser avec appétit, se serrant contre lui.

« Hmmm… »

Soupirant encore, elle se rapprocha de lui, jusqu’à le repousser dans le dossier de son fauteuil. La jeune femme se mit à califourchon sur lui, ce qui était l’occasion de se souvenir que Starfire était plutôt grande. Quand elle se redressa, sa poitrine opulente se retrouva ainsi à hauteur du visage de GRAYLE.

« Nous allons vérifier tes assertions, mon cher Grayle… Certaines choses ne peuvent mentir, tu sais. »

Et elle se pencha encore pour l’embrasser, un baiser qu’elle voulait plus passionné, et plus sulfureux, en n’hésitant pas à y donner de sa langue !

Ce moment, il en avait rêvé, littéralement et figurativement. Koriand'r au dessus de lui, cette chevelure de feu, cette peau mandarine, lui rappelait son rêve, rêve qu'il avait eu peu après son arrivée dans la station, et son réveil, le sexe entre les mains de Rosalind... tiens, qu'était-elle devenue, la scientifique perverse ? Il oublia cette pensée en sentant les lèvres de la rousse contre les siennes. Elle était fougueuse, affamée, étouffante presque. Puissante. Il le sentait, dans les mouvement de sa langue, le mouvement de ses cuisses, ses mains contre son visage. Puissante, assez pour le broyer. C'était encore plus excitant. Assise sur lui, il se rendait réellement compte de leur différence de taille. Elle lui mettait facilement 10 centimètres, le dominant aisément.

Ses mains hésitèrent un bref instant, avant de se saisir, presque vulgairement, de sa croupe, s’enfonçant dans la "peau" de cette combinaison moulante, alors que sa langue venait presser, caresser, enlacer celle de l'alien. Le bas-ventre du pérégrin réagit immédiatement, et, malgré la combinaison, la princesse pouvait sentir sa chaleur, sa raideur, et sa puissance. Le pérégrin, écrasé contre le fauteuil, gémissait presque de douleur, sa verge déformant grossièrement la combinaison, comme si elle allait la percer.

C'est lui qui mit fin au baiser, pour reprendre son souffle. Un mince filet de salive réunissait leurs lèvres. C'est lui qui prit l'initiative du baiser suivant, continuant de palper la croupe de la belle. Ses mains remontèrent le long de la combinaison, cherchant à tâton la fermeture éclair de cette dernière. La matière, qui faisait penser au latex, épousait les formes de la princesse et avait une texture parfaitement lisse et douce, qui était un vrai délice à parcourir. Ses doigts s’enfonçaient le long de la raie fessière de la rousse... mais il voulait plus. Il voulait la voir nue, ou au moins, à moitié. Une main se perdit dans la crinière de Koriand'r, et il la tira vers lui, chuchotant à son oreille.

- J'espère que tu n'as aucune obligation sur la passerelle dans les heures à venir... et une très bonne insonorisation.

Il lécha doucement son oreille, avant de mordiller le lobe. Ses doigts avaient trouvé la petite fermeture éclair, et la combinaison s'ouvrit lentement dans le dos de la princesse, s'arrêtant juste au-dessus de sa croupe. La combinaison s'ouvrit comme une fleur, dévoilant la poitrine opulente de Koriand'r. Il avait déjà louché sur cette dernière, plusieurs fois, discrètement, lorsqu'ils étaient en danger. Mais là, il n'y en avait aucun. Ils étaient ronds, pleins, fermes. Grayle, l'immortel, était redevenu un enfant, regardant Koriand'r avec une adoration sincère. Il repoussa légèrement la rousse, ses lèvres venant happer un sein, têtant, léchant, puis mordillant un mamelon. Il soupirait fort, et pressa son visage entre les deux rouges collines, soupirant d'aise, venant pétrir la poitrine entre ses mains, presque trop petites pour la contenir.

- Koriand'r, j'ai passé la moitié de mon temps dans cette station à poil, bourré de produits aphrodisiaques et d'adrénaline et à te voir gigoter nue dans tous les sens...

Il passa sous silence le moment où une délicieuse formienne l'avait branlé.

- ... tu n'a aucune idée d'à quel point j'ai envie de toi... gronda t-il, mâle.

Là, comme ça, Starfire était accomplie. Le sexe, le désir sexuel… Sur Tamaran, le sexe n’était pas aussi tabou que chez les Terriens. On l’interdisait aux enfants, mais on ne le rebutait pas. Il n’y avait pas de notion de péché originel sur Tamaran, et la Déesse Xhal enseignait aux Tamaranéens l’harmonie corporelle et spirituelle. De la même manière, les relations tamaranéennes étaient très polyamoureuses. Starfire n’avait jamais eu l’occasion de participer à ces orgies, mais elle en avait entendu parler… Et, ayant été bannie de Tamaran, elle n’avait pas eu l’occasion de les faire. Mais cela ne changeait rien au fait que son côté sensuel et érotique n’était pas qu’une simple apparence physique. Grayle pouvait le constater. Koriand’r semblait chaude, bouillonnante, son corps massif et voluptueux se pressant contre le sien.

« Hum ! »

Elle gémit de plaisir en sentant ses doigts presser son délicieux cul, malaxant sa chair. Sa combinaison spatiale était étanche et lourde, mais aussi très moulante. C’était l’une des tenues les plus chastes que Koriand’r portait, elle était pensée pour ses ajouts nanotechnologiques et pour lui permettre de gérer au mieux le Starfire. Elle gigota un peu, sentant une agréable tension contre Grayle, entre ses cuisses. Oh ! Oui, cela lui parlait bien, cette vigueur, cette érection qui se réveillait !

Kory’ soupira ensuite quand la main de Grayle réussit à se saisir de la fine fermeture Éclair dans son dos. Elle était dissimulée sous une doublure, pour renforcer le côté moulant et complet de la combinaison. En sentant la fermeture glisser sur sa peau, le long de sa colonne vertébrale, la jeune et belle alien soupira avec plaisir.

« Oh oui… Ne t’en fais pas, Grayle, personne ne viendra nous déranger avant que j’en ai fini avec toi… »

La fermeture glissa lentement sur sa douce peau chaude. Elle descendit jusqu’au doux renflement de ses fesses, et, toujours aussi talentueux et assoiffé, Grayle observa avec délectation les généreux seins de Starfire. Toujours à califourchon sur lui, la femme se hissa un peu. À moitié nue, elle avait libéré grâce à son amant son torse, et s’exhibait nue sans aucune difficulté.

« Non, en effet, je n’en ai aucune idée… Enfin, un peu quand même, vu cette tension que je sens entre tes cuisses. Mais… Hmmm… Je crois que le mieux est que tu me le montres, mon beau, non ? » termina-t-elle, sur un ton qui se voulait coquin, une lueur d’amusement semblant perpétuellement brûler dans l’iris flamboyant de ses yeux.

La voix pleine de désir de Koriand'r aurait fait se dresser le plus impotent des hommes. Pour Grayle, d'ordinaire vigoureux et aisé à faire tourner en bourrique, l'effet que la belle lui faisait était plus que conséquent. Elle pouvait s'en assurer, alors que l'homme ouvrit la bouche pour gober un mamelon dressé, sa langue chaude pressant contre le téton, tournant autour tel un serpent, avant que les dents s'enfoncent doucement dans la chair. Il tira le sein vers lui, pour ensuite le lâcher et s'émerveiller de le voir rebondir ainsi. Il était tel un enfant, revenant lécher la poitrine de l'alien, la couvrant de milles attentions.

- Oh, je me souviens le regard que tu lui avais lancé, lorsqu'on s'est rencontré... souffle t-il d'un air presque moqueur. Il se redresse sur le canapé, tenant Koriand'r par les hanches.

- T'es vraiment sexy comme ca... c'est presque frustrant de devoir te l'enlever pour accéder au reste de ton corps... dit-il en caressant le latex, qui était encore présent sur les cuisses voluptueuses de la belle, qu'il embrassa encore, lèvres contre lèvres, savourant le souffle chaud de Koriand'r contre le sien. D'un geste fluide, il souleva doucement la rousse, qui était.. surprenamment lourde. Il la renversa légèrement sur le côté, et elle se retrouva coincée contre le canapé, Grayle sur ses genoux. Il appuya sur un bouton du col de sa propre combinaison, qui cessa de "coller" à son corps, et il l'ouvrit alors, comme une chemise, dévoilant son torse.

Il était tiraillé entre deux envies. Celle de libérer son sexe douloureux, que sa partenaire avait réclamé, et de venir honorer la princesse. Il était l'invité, après tout, et quel terrible invité ne rendrait pas hommage à une femme de sang royal, à genoux devant elle, à dévorer son intimité. Il opta pour un compromis. Il repoussa la belle au fond du canapé, avant de se lever.

- On ne bouge pas, princesse dit-il d'un voix douce, mais autoritaire. Lentement, ses mains descendirent vers le bas de sa combinaison -contrairement à celle de Koriand'r, elle n'était faite d'une seule pièce- et fit passer ses pouces dessous. Lentement, il fit descendre la matière de quasi-latex, exposant le manche de son sexe, centimètre par centimètre, avant que, sous la pression et libéré, la verge épaisse ne se redresse d'un coup, libérée, tapant contre le ventre de Grayle, le gland dépassant largement le nombril. Le membre, déjà décalotté et au gland presque carmin et brillant, pulsait comme s'il s'agissait d'un être indépendant. Des veines épaisses sinueuses parcouraient sa large surface, comme des serpents enroulés autour d'une branche. La princesse, plus que voir, pouvant sentir le sexe en question, dont l'odeur musquée et brute venaient d'envahir la pièce. Il se contenta de sourire devant le regard appréciateur de Koriand'r...

Ses mains vinrent chercher les hanches de la belle, alors qu'il se mettait à genoux devant elle, baissant un peu plus sa combinaison, révélant l'intimité de Koriand'r.

- Mais avant que tu puisse y goûter, laisses moi te remercier pour ton accueil...

Et, sans attendre la moindre autorisation ou refus, le visage de Grayle plongea entre les cuisses de Koriand'r, bien décidé à lui montrer que sa langue n'avait rien à envier à sa verge. Lappant les lèvres de haut en bas, il souffla doucement sur son bouton de plaisir, avant de le lécher goulûment, sans la moindre retenue, résolu à lui faire perdre toute attitude régalienne..

Le désir était là. Koriand’r le sentait. Elle sentait cette vague qui remontait en elle, cette vague qui perturbait sa respiration, agréable et bienvenue. Les humains n’étaient pas la seule race du Cosmos à apprécier le sexe, et, vu leur pudeur naturelle, Koriand’r se disait assez souvent qu’ils devaient même moins l’apprécier que sa propre race. Les Tamaranéens étaient connus pour être beaux, forts, et pour vivre dans une planète harmonique et euphorique. Le sexe n’avait de fait jamais été un tabou pour Koriand’r, même si, du fait de son exil de sa propre planète, elle n’avait jamais pu le faire là-bas. Un jour, elle fera l’amour sur Tamaran, elle participera à ces grandes orgies où elle ne pouvait aller enfant, quand ses parents s’enfermaient avec leurs convives dans une aile de leur palais interdite au public. De « Princesse », Koriand’r n’en avait surtout que le nom et l’apparence. Elle n’avait jamais régné sur Tamaran, et, si elle prenait le risque de s’y poser, cela déclencherait une guerre avec la Citadelle. Pour le bien de son peuple, elle était condamnée à l’exil.

Face à elle, Grayle finit par inverser les rôles. Il la repoussa, et elle se retrouva engoncée contre le canapé. Soupirant, elle le vit se déshabiller, appuyant sur un bouton qui permit de « dégonfler » sa combinaison. Ces combinaisons s’adaptaient à la morphologie de leur porteur, mais on pouvait aussi les remettre à une taille très large, pour les retirer. C’est ce qu’il fit, et se déshabilla lentement. Il lui ordonna de ne pas bouger, mais elle se mordilla quand même les lèvres, observant le beau torse glabre et musclé de l’homme, puis sa verge, ce membre qu’elle avait déjà eu l’occasion de croiser lors de leur folle aventure. Une belle queue veineuse qui se dressa, vit turgescent assoiffé de reproduire ce que la Nature avait de plus sacrée et de plus précieux en terme d’union charnelle. Une telle vue ne pouvait que stimuler la jeune femme à la peau de feu.

« Tu sais comment parler aux femmes, Grayle… »

Un léger sourire orna ses délicates lèvres. Koriand’r était doucement échaudée, ses sens furieusement aiguisés par tout ce qui se passait. Et,  bien décidé à la motiver, à la stimuler, il négligea l’usage de sa verge au profit d’un autre organe. Soupirant lentement, elle le vit s’approcher , glissant sa tête entre ses cuisses. Un frisson traversa le corps de Koriand’r quand les lèvres de son partenaire se rapprochèrent des siennes… Ou, plutôt, de ses lèvres intimes, de cette zone sensible et doucereuse où il alla se fourrer. Elle gémit à ce contact magnifique, à cette langue assoiffée. Sa main se serra sur les cheveux de Grayle, et elle soupira lentement, clignant des yeux en sentant l’organe lingual titiller son antre.

« Haaa… »

Elle aimait ça, évidemment. Un tel spectacle ne pouvait que stimuler quiconque se trouvait à la place de Grayle. Déjà magnifique en temps normal, la Tamarannéenne semblait gagner encore en beauté tandis que le désir sexuel se manifestait visuellement sur son corps…

Y avait-il de position plus naturelle que se mettre à genoux devant la royauté ? Sentant les cuisses galbées de la princesse contre son visage, et ses doigts parcourant ses cheveux, Grayle était un serviteur dévoué autant qu'un prédateur affamé. Koriand'r n'était pas qu'un délice pour les yeux : elle l'était aussi pour sa bouche. Ses lèvres, sa langue, s'infiltraient, caressaient, accablaient le jardin intime de la Rousse sans la moindre modération. Un vrai régal pour le mâle, qui guettait chaque mouvement, chaque frisson, chaque réflexe, chaque gémissement de la belle, adaptant ses assauts à ses réactions, tel un assaillant déterminé à prendre à revers les défenses d'une forteresse.

A chaque inspiration, l'odeur de la Tamarannéenne emplissait ses narines et vrillait son cerveau de désir. Plus que la goûter avec sa langue, il avait envie de la mordre, de la manger, tant elle était délicieuse, alors que ses formes semblaient gagner en opulence.

Soudainement, elle enfonce son visage contre son intimité dégoulinante, avec un peu plus de force. Il proteste. Ses mains, qui étaient remontées jusqu'au ventre et la poitrine de la belle, redescendirent au niveau des cuisses, et il releva les jambes de la Princesse. Elle est souple, et se retrouve ainsi, complètement exposée, les genoux au niveau de sa tête, ses seins épais compressés, encore plus beaux. Il la dévore, comme un chien, pendant de longues minutes, chaque cri de Koriand'r sonnant comme un encouragement.

- Ah... j'en peux plus...

Il se relève, la regardant avec des yeux presque injectés de sang, le bas de son visage complètement souillé par la mouille de la Princesse. Cette dernière, ainsi sur le canapé, lascive, vulnérable, dont les courbes féminines soulignent avec harmonie la musculature témoignant de son inhumaine force, est un vrai appel au sexe. Et Grayle compte bien y répondre.

Sans sommation, il s'enfonce en elle, l'écrasant entre lui et le canapé. Le vit humain, inhumainement large à cause de la frustration accumulée ainsi que des drogues injectées à son réveil et l'influence subtile de la Formienne qu'il a croisé auparavant, coulisse au sein de la Tamarannéenne avec une facilité presque insultante, et un baisser fougueux n'étouffe pas leurs cris unis, alors que les entrailles de la femme se retrouvent déformées et écartées par cet intrus brûlant.

Il ne se retire qu'après une bonne demi-minute, luttant pour garder le contrôle de ses gestes, un mince filet de salive reliant leurs lèvres, tandis qu'une main vient se saisir avec envie d'un des deux seins offert, le pétrissant presque agressivement.

Et puis, un coup de boutoir, franc, puissant, viril.

Le premier d'une longue série...

Agenouillé devant elle, Grayle se livrait à une révérence très intime. Sa langue jouait en elle, s’enfonçant dans sa chatte sucrée, titillant ce bourgeon pour en faire sortir le nectar. Et le nectar, justement, venait. Il s’accompagnait des soupirs langoureux de la Princesse, tandis que son corps semblait irradier d’une lueur brillante. Starfire pouvait générer un halo d’énergie autour d’elle. Cet halo pouvait devenir un halo enflammé, mais, ici, l’énergie qu’elle produisait était à une intensité très faible, indolore. Aucun risque de brûler quoi que ce soit, mais cela amplifiait sa beauté en la faisant ressembler à une sorte de minuscule étoile, brillant de mille feux. Sa cyprine délicieuse venait s’enfoncer dans la bouche de Grayle. La mouille de Starfire était un bien précieux, a fortiori pour les humains. Les Tamarannéens étaient un peuple réputé pour leurs mœurs sexuelles très souples. Une race aussi belle ne pouvait que fonctionner en concordance avec cette beauté. Tout comme le croisement de salives leur permettait d’apprendre les idiomes d’autres races, leurs fluides sexuels n’avaient rien à envier aux incubes ou aux succubes ; ces fluides aphrodisiaques avaient un côté irrésistible et très agréable. Grayle pouvait le sentir, et sa verge continuait à durcir, à se gonfler. Il déplaça ses mains pour écarter les cuisses de Koriand’r, et, après un certain temps, se releva. La tension entre ses cuisses devenait trop lourde, et, en le voyant se relever, Koriand’r frémit en voyant son membre, un mandrin durci qui pointait impatiemment vers elle.

« Oh… »

L’heure n’était plus vraiment aux mots, et Grayle se contenta sommairement d’avouer ses limites. Il n’en pouvait plus. Koriand’r sourit alors, et écarta un peu plus les jambes. Son sexe se dévoilait, sans barrière, sans défense… Il n’y avait plus qu’à s’y enfoncer, et, en digne conquérant qu’il était, Grayle le fit. Koriand’r frémit à ce contact, et se mordilla les lèvres, sentant comme un éclair la traverser. Sa tête partit en arrière, et ses muscles se crispèrent pendant quelques secondes, avant de se détendre. Elle releva sa main, et agrippa la nuque de Grayle, venant serrer sa peau, et se pencha vers lui, venant l’embrasser. Il commençait à remuer en elle, la prenant sur le canapé, mais dans une position assez peu pratique. Et puis, elle était quand même une Princesse !

Koriand’r releva donc ses jambes, et les enroula autour de la taille de Grayle, puis le renversa. Inversant les rôles, elle l’amena à s’asseoir sur le canapé, et elle, grande et élancée, s’installa à califourchon sur lui, ses genoux s’enfonçant à droite et à gauche de lui dans le canapé. Il avait ainsi accès, soit à ses lèvres, soit à ses seins, selon la manière dont Koriand’r s’enfonçait contre le canapé. Ses deux mains se posèrent sur le dossier du canapé, et elle commença sa danse, de haut en bas, soupirant contre cette verge, berçant les oreilles de Grayle de ses gémissements, voire de ses légers cris.

« Haaaa… Ca-Caresse-moi, Grayle… Fesse-moi… C’est si bon, bordel ! »

Un nouveau baiser vorace accueillit cette saillie, sa langue s’enfonçant dans sa bouche. La chose était dite, et elle se pressa contre lui, femme passionnelle emplie de désirs…

Les yeux de Grayle était à deux doigts de rouler dans leurs orbites lorsqu'un baiser carnassier scellait ses lèvres. La princesse, autrefois digne, décidée et puissante, s'était transformée en une démone avide de luxure, et qui était-il pour lui refuser quoi que ce soit ? Illuminée par un halo surnaturel, ses cheveux semblant presque flotter dans les airs, elle était irrésistible, divine presque. Elle lui aurait ordonné de se jeter dans le sas qu'il l'aurait fait sans l'ombre d'une hésitation. Ses deux mains se posèrent avec autorité sur ses flancs, accompagnant la folle chevauchée de sa compagne, dont il sentait les entrailles s'écarter à chaque fois qu'il s'empalait en elle. Le canapé grinçait doucement, accompagné du claquement des chairs, et du bruit spongieux de leurs fluides, qui souillaient déjà leurs bassins et le cuir sur lequel ils se déchaînaient.

- Tout ce que tu veux Koriand'r !

Une main glissa le long de la peau orangée, venant de saisir d'un sein, au début avec douceur, puis avec hargne, les doigts s’enfonçant dans la peau, titillant un mamelon, pétrissant la poitrine généreuse et bondissante de la belle, donc les cris étaient accompagnés des grognements du jeune homme. Il la couvrait de baisers épars, sur la bouche, la gorge, la poitrine, ne voyant pas grand chose, sa vue obscurcie par le corps parfait de Koriand'r ou sa crinière. Son autre main, agrippée aux fesses de la femme, s'écarta lentement, avant de claquer avec force la croupe de la belle. La main écartée se resserra prestement, griffant doucement la peau devenue blanche sous l'impact.

Un coup de bassin, peut-être plus fort ou plus rapide que les autres, arracha un léger cri à Grayle, dont les dents s'enfoncèrent sans faire de mal dans la peau de la belle. Son caractère changea, et il essaya de l'attirer un peu plus contre lui, de la serrer dans ses bras, écrasant sa poitrine contre son torse. Ses bras se croisèrent dans le dos de la femme, finissant agrippées à ses fesses rougies par plusieurs fessées consécutives. Le mâle, qui avait laissé à la femelle le loisir d'imposer son rythme, commençait à le lui disputer, ses coups de bassin devenant plus violents, plus rapides, plus hargneux, alors que le plaisir montait en lui à toute vitesse. Sa vitalité naturelle, mélangée aux drogues injectées auparavant, puis aux fluides formiens et à ceux de la Tamarannéenne avaient créés un cocktail explosif auquel l'hôte ne pouvait plus résister.

- Oh bor....

Ses souffles devinrent un râle, primal, alors qu'il céda, et se mit à jouir, une fois, deux fois, trois, encore et encore, sans interruption, au sein de Starfire, continuant de la prendre avec force, comme si sa vie en dépendait. Il était devenu un volcan, dont la semence fertile et brûlante semblait inépuisable, se déversant avec une générosité hors de ce monde, alors que sa langue et ses doigts laissaient leur marque sur le corps de la princesse, dont il se mit à mordre doucement l'oreille.

Dans l’atmosphère légèrement psychédélique de cette pièce aux couleurs bariolées, une pièce qu’on aurait cru échapper de ces films délurées des années 1960 sur la science-fiction, avec cette ambiance d’art moderne, Starfire dansait sur le corps de Grayle. Avec délectation, la grande femme pouvait sentir son épaisse verge remuer en elle. C’était elle qui dominait la chose. Il n’y avait là aucune particularité quelconque, c’était juste un heureux concours des circonstances. À Tamaran, il n’y avait pas de lutte des sexes. Contrairement aux Terriens, les Tamaranéens n’avaient pas grandi en ayant un sexe qui s’opposait à un autre… Ou, en tout cas, ils avaient depuis longtemps dépassé ce stade. Koriand’r ne se rappelait qu’avec nostalgie de sa planète, ce monde où elle n’avait pas le droit de revenir sans déclencher une guerre. Alors, à défaut de pouvoir y retourner, elle vivait une grande vie d’aventurière. Elle pouvait en tout cas se féliciter d’avoir rencontré un amant comme Grayle… Une rencontre certes improbable, mais diablement satisfaisante malgré tout !

« Hmmm… »

S’empalant sur lui, elle suivait le même mouvement. Une main appuyée en soutien sur son épaule, elle frissonnait en sentant les mains de Grayle explorer ses fesses, les palpant avec appétit. Il la laissait jouer, et elle remuait de manière à sentir cette verge s’enfoncer en elle jusqu’à la garde. Oh ! Quel contact agréable ! Tremblant doucement sur place, Kory prenait clairement son pied, son dos s’enflammant au fur et à mesure que le plaisir croissait. Ce feu était toutefois un concentré d’énergie, indolore pour Grayle, si ce n’est pour le stimuler encore. Les lourds seins tendus de Koriand’r remuaient contre le torse de l’homme, et elle se pencha encore vers lui, l’embrassant goulûment, avec appétit. Sa bouche se plaqua à la sienne, et elle soupira encore, enfonçant sa langue dans la sienne.

Mouillant joyeusement, elle continuait à danser sur son vit, à le sentir en elle… Cette fusion, cette union charnelle des corps… Oh, comme elle aimait ça ! Dansant sur lui, elle s’unissait à son corps, soupirant et gémissant, couinant aussi. C’était bon… Bon et douloureux ! Un mélange unique des genres, des sensations contradictoires qui se regroupaient ensemble. Un même plaisir unique et savoureux, que Koriand’r goûtait à pleine joie. Ce plaisir s’exprimait chez elle de manière liquide.

« Oh… G-Grayle… ! »

Starfire soupira encore, et, en atteignant son propre orgasme, tout son corps s’enflamma. Elle sembla exploser sur place, devenant pendant quelques instants, lors de l’orgasme, une femme évanescente, entourée d’un halo blanc et éblouissant. Son cri de plaisir sembla mourir dans tout le vaisseau, et elle reprit ensuite ses esprits, s’écrasant contre le corps de son partenaire.

« Haaaa… Grayle, tu es… Hmmm… Très endurant. »

Clignant des yeux, elle se redressa un peu, caressant le torse de l’homme, sentant toujours sa verge en elle.

« Si tu veux continuer… J’ai une chambre avec un lit. »

En ce qui la concernait, elle, elle avait très envie de continuer !

Il l'avait regardé avec adoration, muet de stupeur, alors qu'elle s'était littéralement enflammée. La femme était devenue un ange recouverte de lumière, brûlante sans brûler, son cri de plaisir devenant une surnaturelle plainte se répercutant en écho. Alors qu'elle se coulait contre lui, il regardait le plafond d'un air vide. Il avait vu un miracle. Non, Koriand'r n'était pas qu'une princesse... elle était une déesse. Etait-il vraiment digne d'elle, de la toucher, de partager son même espace ? Il caressa son dos d'un air absent, encore KO, sentant sa semence remuer en elle. Elle l'invita à continuer, dans sa chambre.

Comment refuser ? Avec un "Oui!" empressé, presque enfantin, il accepta. Il l'embrassa sur la joue, tout heureux. Ils quittèrent le canapé, se retrouvant l'un en face de l'autre. Il n'avait jamais remarqué quelle était plus grande que lui... etait-ce depuis son incandescence ?

- Vers où se trouve ta chambre ?

Alors qu'elle énoncait un début de réponse, il se pencha en avant, passant ses bras autour de sa taille, et la souleva par dessus son épaule, tel un pillard emmenant une pauvre captive comme butin. Il poussa un rire triomphal, un peu écrasé lorsqu'il se rendit compte que Koriand'r, aux muscles plus denses que les siens, était aussi plus lourde qu'elle n'avait l'air.

- Guide moi !

Et ils s'en allèrent ainsi, nus comme Adam et Eve, gambadant à travers les couloirs du vaisseaux en riant. Heureusement pour la Princesse, ses quartiers n'étaient pas loin, et ils ne croisèrent personne dans les couloirs. Toujours sur l'épaule de Grayle, elle ouvrit sa propre porte du pied, tapant habilement le mot de passe du bout des doigts. Au centre de la chambre reposait un lit rond, massif, suffisamment pour accueillir plus de deux personnes. Le style de la chambre était épuré, blanc aux reflets bleus, mais Grayle ne s'attarda pas sur la décoration. A peine arrivé, il lança Starfire sur le lit, poussant un "youhou" triomphal lorsqu'elle rebondit au milieu.

Droit comme la justice et nu comme au premier jour, il se tenait devant elle, essuyant la sueur sur son front. Il la regardait les yeux brillant, et sembla sur le point de prononcer un one-liner viril, avant de s'immobiliser.

Koriand'r était là, nue, allongée sur son lit, ses cheveux roux en auréole au dessus de son visage. Elle le fixait, les yeux verts brillants, ses seins exposés, son intimité -dégoulinante de fluides- offerte, ses interminables jambes fuselées luisantes.

Pourquoi perdre son temps en bavardages ? Il sauta la rejoindre, l'embrassant avec envie, pétrissant un de ses seins, léchant sa gorge, affamé, une vrai bête en chaleur. Son membre était toujours aussi dur, nervé de veines et palpitant follement. Il n'avait plus la patience de tout à l'heure, et, écartant les belles gambettes de la déesse, s'enfonça en elle dans un râle de plaisir, son corps contracté par l'effort, alors qu'il s’enfonçait en elle et l’enfonçait contre son matelas, il chuchota d'une voix rauque à son oreille.

- Je ferais tout ce que tu veux Koriand'r... je te suivrais jusqu'aux confins de la galaxie s'il le faut...

Une promesse peut-être impossible à tenir et même insensée... mais qui venait tout droit du coeur !

Voyager à l’intérieur du Starfire, c’était comme retrouver ces vieux films kitsch des années 1960 ou 1970 sur les vaisseaux spatiaux, montrant des couloirs aux couleurs vives, de grandes pièces tapageuses et tape-à-l’œil. Ce n’était pas l’ambiance pâte-à-modeler du vaisseau de Barbarella, mais une ambiance assez vive. On trouvait les classiques fauteuils en forme d’œufs. Joueur, Grayle souleva Starfire comme un sac de patate, et s’aventura dans le couloir. Les quartiers de Koriand’r s’articulaient autour d’un grand couloir central avec plusieurs portes latérale, et un patio central où on pouvait trouver une fontaine avec un discobole, symbolisant l’élan. Des tableaux ornaient les murs, et elle remua des jambes, en désignant la porte.

« Grayle, vous êtes fou ! »

Cette manie des humains de soulever leurs partenaires était toujours très surprenante ! Ils rejoignirent une salle d’attente menant à la chambre de Koriand’r, une pièce avec un éclairage tamisé, d’ambiance. Il se rapprocha de la porte, verrouillée par un digicode, et autorisa Koriand’r à rapprocher son pied. Ses orteils pianotèrent dessus, et l’appareil détecta surtout l’ADN de la capitaine pour déverrouiller la serrure. Grayle rentra alors dans la pièce, et jeta Starfire sur son lit, un grand lit en forme de cercle, qui pouvait pivoter sur place, et même vibrait. Koriand’r rebondit dessus, et atterrit en plein milieu. Face à elle, son fidèle soldat était au garde-à-vous, sa verge bien dressée, et, tandis qu’il bondissait sur le lit, et lui volait un baiser énergique, la musique de Starfire se mit en marche.

Koriand’r l’embrassa avec énergie, serrant sa main sur sa nuque, son autre main sur son épaule, tandis que les Beatles se mirent à fredonner l’air rêveur de « Yellow Submarine ».

« Hmmm… »

Elle gémit quand Grayle la pénétra. Le halo énergétique qui avait entouré Koriand’r lors de son orgasme avait décru, laissant encore scintiller son interminable rivière de cheveux orangés. Elle l’embrassa encore, griffant le dos de Grayle, relevant ses jambes pour les enrouler autour de sa taille, appuyant sur son bassin. Enivré par le désir, Grayle lui annonça être prêt à faire tout ce qu’elle voulait, à la suivre jusqu’aux confins de la galaxie. Elle grogna en réponse, léchant et mordillant le lobe de l’oreille de Grayle, se pressant contre lui, le sentant s’enfoncer, s’unir à elle.

« Noté… Hmmmm… Putain, ce que c’est bon ! Baise-moi, Grayle, BAISE-MOI ! »

Pour l’heure, c’était tout ce qu’elle voulait… Tout ce dont elle avait besoin !

Le refrain musical était entêtant. Curieux comme un chiot, Grayle avait bien trop souvent l'habitude de se laisser capter par le premier son parasite venu, et il devait luter contre ne pas prendre la princesse en rythme avec la musique. Il poussa un soupir de plaisir, se coulant un peu plus contre l'alien, son visage dans son cou, son torse écrasant sa lourde poitrine. Sa verge, dopée par les produits formiens qui étaient encore en lui, coulissait avec aisance tout au fond de la chatte royale, l'écartant à son extrême limite.

Pendant un instant, il ferma les yeux, profitant de ce moment avec de l'inscrire pour l'éternité dans sa mémoire. Dans cette chambre, contre Koriand'r, entre ses bras, et ses jambes, il se sentait sain et sauf, à l'abri de tous les soucis de l'univers. Les lèvres de Starfire sur son oreille le firent frissonner, sa langue le fit gémie, ses dents le firent grogner. Son corps convulsait presque de plaisir, et il ne put lâcher que trois pauvres mots.

" A tes ordres. "

Agrippant à ses épaules, il poussa du bassin aussi fort que possible, gonflant imperceptiblement le bas-ventre de la belle, l'écrasant contre le matelas, jusqu'à lui briser la colonne vertébrale. Ainsi collé contre elle, il se mit à la marteler avec fureur, grognant comme un animal sauvage, expulsant de l'air chaud juste contre l'oreille de la princesse, sa propre vision obscurcie par la crinière rousse de la femme.

L'homme était devenu bête, abandonnant toute prétention de civilisation et de tendresse, mâle bourrinant sa femelle avec une vigueur animale. Le bruit étouffé de leurs chairs se percutant l'un l'autre noyait la musique d'ambiance, s'harmonisant dans une douce symphonie avec leurs râles et leurs cris mêlés. Plusieurs minutes passèrent, éprouvant autant leurs corps que le lit, avant que Grayle ne change de position. Il se redresse, non sans rouler une pelle presque étouffante à la belle.

Redressé sur ses genoux, il saisit les jambes de la rousse, profitant de la souplesse de cette dernière pour les relever jusqu'à ce que les bras se Koriand'r se retrouvent, sans être coincés, entre ses propres jambes et le lit, exposant l'intimité dégoulinante de Koriand'r aux quatre vents.

Mais pas pour longtemps. Grayle revint en elle, toujours aussi brûlant et dur. Ses mains lâchèrent les jambes de la femme pour saisir brutalement ses deux seins généreux, la pelotant avec force, enfonçant ses doigts dans la chair, tirant sur les mamelons, vers le haut, le bas, vers l'arrière, avant de compresser la poitrine contre la cage thoracique. Il se pencha sur elle et revint l'embrasser, Ce genre de position aurait été difficile à tenir longtemps pour un autre que lui. Mais l'immortel était inépuisable et, pendant de longues minutes, Koriand'r n'eut d'autre choix que de subir les assauts effrénés de son amant.

Encore et encore, toujours plus impériaux, plus sauvage, plus puissant, le jeune homme dévoué à la quasi-déesse revenait à la charge, partageant avec elle son souffle, sa salive et sa sueur. Ses râles devinrent de longs soupirs alors qu'il se vidait en elle, dans une éjaculation encore plus généreuse que la précédente, au point que la semence brûlante et odorante ne déborde, coulant le long des fesses de la rousse, salissant ses draps. Il ne ralentit aucunement, bien au contraire. Comme possédé, il reparti de plus belle à l'attaque, bien décidé de répondre aux souhaits de la capitaine...

Bercée par la douce musique des Beatles (Starfire aimait beaucoup ce type de musique !), les deux amants se livraient à leur propre danse. Placé face au corps nu et magnifique de Starfire, confronté à la beauté légendaire des Tamarannéens, Grayle ne pouvait que succomber, et il sentait peu à peu la vague l’emporter, lui faisant perdre toute retenue. Sous lui, la jeune femme ne pouvait qu’apprécier cela. Elle frissonnait sur place, puis, quand elle sentit son membre en elle, une pointe explosa en elle. Une douleur exquise, la sensation d’être complète, de combler un manque profond. Tout son corps en trembla, et elle soupira ensuite, s’étalant sur le lit, son visage se crispant dans des grimaces sensuelles. Sa mains ‘agrippa à la nuque de l’homme, et elle enfonça nerveusement ses ongles contre sa peau, presque sans le réaliser, en bandant ses muscles. Son autre main s’appuya sur son torse, et elle le laissa s’étaler sur lui. Une prise en missionnaire, position classique, mais ô combien jouissive !

« G-Grayle… ! »

Elle ne pouvait que soupirer son nom, sentant sa grosse verge en elle. Un mandrin assoiffé qui partit à l’assaut de son corps, des tréfonds de sa chair. Oh, comme elle aimait ça ! Dans un monde idéal, Starfire n’aurait vécu que de ça, de ces moments où elle faisait l’amour, où elle s’unissait avec un être. Elle voyait le visage crispé et motivé de Grayle, ses traits durcis par l’effort qu’il mettait en lui.

Concentré, Grayle attrapa les jambes de Kory, et ralentit provisoirement le rythme, préférant mettre à l’épreuve l’élasticité et la résistance du corps de la jeune femme. Attrapant ses cuisses, il les souleva, redressant le corps de Starfire, avant de la relâcher, et de revenir à l’assaut, plus sauvage et plus passionné encore !

« Grayle… !! »

Il grognait, haletait, soupirait, plus animal qu’homme, sa passion l’emportant totalement sur sa raison. Quelle énergie incroyable ! Starfire était sous le charme, elle était comblée, et elle le sentait remuer encore en elle, sa verge s’enfonçant dans sa chatte trempée et luisante. Coups de reins sur coups de reins, c’était la rythmique des deux amants endiablés.

Emportée par cet élan, Kory le sentit se relâcher, et perçut son orgasme. Elle-même soupirait longuement, dans une sorte d’état second, ses bras serrés sur son corps. Elle attaquait à nouveau sa nuque avec une main, l’autre allant caresser le bas de son dos, n’hésitant pas à se crisper sur son cul serré. Et elle le serra fortement en se sentant elle-même jouir, en sentant un délicieux voile l’envahir.

« Haaaaa… !! »

L’orgasme de Starfire était comme une explosion de couleurs. Les flammes d’énergie qui jaillissaient de son corps gagnaient en intensité, devenant multicolores, puis tendant vers un blanc immaculé et soyeux à l’orgasme.

Une véritable explosion de vie, une fontaine de jouvence qui prenait forme entre les cuisses de la jeune femme, qui s’abandonna elle aussi avec délice à ce plaisir ultime…

A chaque geste, Grayle sentait une partie de son être s'évanouir. Il perdait peu à peu conscience, ne devenant plus qu'une boule de sensations et d'émotions, sans la moindre pensée autre que satisfaire la femme qui se trouvait sous lui, la femme dont il était actuellement fou amoureux. L'odeur puissante et étouffante de leurs semences mélangées ne l'affectait même pas. Sa jouissance l'avait foudroyé, et il s'était affalé contre elle, la tête entre ses seins opulents.

C'est à ce moment qu'il se réveilla. La femme devint déesse, sa peau orange brillante comme la pleine lune. Incandescente, car c'était là le mot, sa vision s'imprima à jamais dans l'esprit de Grayle. Voir cet être supérieur se tordre de plaisir, briller, brûler, exploser de vie -au point qu'il se remit à jouir instantanément en elle- était un moment incroyable.

De communion, presque.

Alors que les flammes se dissipaient et que Koriand'r semblait reprendre ses esprits, Grayle ne put s'empêcher d'ouvrir sa bouche.

- Woah...

Il s’avança et embrasse doucement ses lèvres, ses joues, son front, sa gorge, encore et encore, venant la serrer contre lui. Plus bas, sa pénétration était devenue souple, mesurée, presque câline, sa verge disproportionnément gonflée à cause des fluides formiens continuant de remodeler les entrailles de l'alien.

- Je crois que je suis redevenu croyant dit-il avec un sérieux contrastant avec son sourire. Ses mains parcouraient avidement le corps de Starfire, ses yeux bleus, généralement beaux, mais si pathétiquement normaux par rapport aux billes vertes de Starfire, la fixant avec une ferveur quasi religieuse. Il remonta une main dans ses cheveux et, se redressant au dessus d'elle, l'embrassa avec passion, capturant sa lèvre supérieure entre les siennes, sa langue avide venant s'introduire avec force. Mais le baiser était langoureux et doux. Il continuait de la câliner, comme un jeune amant calme, doux et attentionné, contrastant avec son attitude quasi-barbare d'il y a quelques instants, trahie par la quantité absurde de semence qui recouvrait leurs cuisses et reins respectifs. Clairement, les draps étaient foutus.

- Dis, Koriand'r, j'ai une question.

Il l'embrassa une nouvelle fois.

- Je sais que je suis juste un invité, et t'es la chef et tout, mais... je peux rester avec toi, cette nuit ? Je crois qu'après toutes ces aventures, j'avais oublié le plaisir d'avoir quelqu'un contre soi. Et pas juste pour le sexe hahaha ! Mais là...

Il se coula contre elle, et ferma les yeux, soupirant un peu.

- Là, avec toi, entre tes bras... je suis bien.

Un orgasme… Un vol au nirvana, un instant d’éternité éphémère où toutes les sensations fusionnaient, où Starfire avait le sentiment d’être complète. Elle atteignait un état de béatitude profonde, une sorte de délivrance de ses sens. Un moment magnifique, dont la fugacité en était la richesse. Starfire redescendit ensuite, retrouvant ses sens. Les orgasmes étaient chez Tamaran de véritables feux d’artifices, des arcs-en-ciel. Les rayonnements solaires que les Tamarrannéens captaient et qui produisaient ce rayonnement explosaient lors de l’orgasme. Cependant, chez Starfire, le phénomène était encore plus impressionnant, car les expériences qu’elle avait subi avaient justement eu pour but d’amplifier ce rayonnement, et la manière dont ses cellules captaient et stockaient l’énergie solaire. Le spectacle était donc visuellement marquant chez Koriand’r, mais évidemment indolore.

Elle sourit à Grayle, tout en se retrouvant en union du lotus, assise contre lui. Il s’était relevé, et ils partagèrent ensemble un tendre et sensuel baiser. Il alla capter sa lèvre supérieure, tirant dessus avec envie. Elle y répondit avec la même passion. Sa main se serra sur les cheveux du beau brun, ce voyageur multiversel dont elle ignorait s’il continuerait à la suivre ou pas. Elle lui sourit ensuite quand il demanda l’autorisation de pouvoir dormir ici, avec elle.

« Hum… Tu m’en demandes beaucoup, tu sais… Je suis une Princesse, tu sais. En exil, certes, mais… Toi, tu n’es qu’un roturier… »

Starfire prenait son temps. Elle jouait avec lui, et faisait mine de réfléchir, suçotant l’un de ses doigts… Puis, elle le posa sur le nez de Grayle.

« Ma seule condition, mon cher Grayle, c’est que tu ne piques pas toute la couverture ! Je vous connais, vous, les hommes, vous vous roulez dans la couverture, et moi, je me retrouve à grelotter en pleine nuit ! »

Celle-là, Grayle ne l’avait sans doute pas vue venir ! Starfire posa ses mains sur ses épaules, et elle le renversa, le couchant sur le lit. Elle le suivit ensuite, et se lova contre lui.

« J’ai dormi contre des torses de femmes et d’hommes, mais j’aime bien celui des hommes, il est plat et agréable, c’est parfait pour une tête comme la mienne… » fit-elle, en apposant sa tête sur sa poitrine.

Elle se releva ensuite, s’allongeant plus longuement contre lui. Grayle était grand, mais elle aussi. Elle faisait 193 centimètres, et elle lui sourit, allongée contre lui, frottant son nez sur le sien.

« Mais en avons-nous fini pour autant ? »

Nez contre nez, il sourit, lui volant un rapide baiser alors qu'elle se collait contre lui. Un proverbe disait que ce qui est petit est mignon, mais pour Grayle, que Koriand'r fasse
presque une tête de plus que lui était un atout. Il y avait quelque chose de spécial dans le fait de coucher avec une femme plus grande et forte que lui, et aussi capable de lui casser la gueule. De quoi le motiver à ne pas voler les couvertures...

- Oh, excuuuuuuusez moi, Princesse ! dit-il en rigolant. Je ne ferais aucune promesse. De toute façon... dit-il en la serrant un peu fort contre lui. Avec moi, tu n'auras pas besoin de couvertures...

L'un contre l'autre, ils s'embrassèrent. Il commençait à connaître ses lèvres et sa langue, mais ne s'en lassait toujours pas, sa salive coulant généreusement sur leurs mentons. D'un geste, sa jambe gauche vient se faufiler entre ceux de Koriand'r, faisant pression contre son intimité, avant de remuer sa jambe de haut en bas, doucement.

- Tu sais, quand j'ai été téléporté dans cet univers et examiné par les scientifiques de la station, j'ai fait un rêve... dit-il en continuant de l'embrasser. Il tira la langue pour lui lécher la joue, comme un animal affectueux le ferait. Une main vint saisir un sein avec envie, pétrissant la chair avec force. Il vint lécher son oreille, sa vision couverte des cheveux de feu de l'alien. D'une impulsion, il se glissa derrière elle, plaquant la princesse contre le lit, et sous lui. Sa verge dure et brûlante trainait contre la peau martyrisée de la belle, laissant derrière elle leurs fluides mélangés.

Grayle se coula contre le corps de Starfire, toujours derrière elle, chuchotant comme sur le ton de la confidence. Son bassin, taquin et curieux, glissait contre la royale croupe de sa partenaire.

- J'ai rêvé de toi. Je ne t'avais même pas rencontré, et pourtant, tu étais là. Avec tes beaux yeux verts, ta peau ambrée, et tes cheveux carmins... dit-il, ses doigts caressant la nuque et les cheveux de Starfire dans un même mouvement. Il s'appuya contre le lit, afin de se relever, son sexe faisait de doux allez-retours entre les fesses de Koriand'r, sans la moindre subtilité concernant ses intentions.

Doucement, avec précaution, il souleva le bassin de Koriand'r, faisant glisser un oreiller sous son ventre. Les mains de l'homme agrippèrent fermement sa taille, alors qu'il faisait nonchalamment glisser son pénis contre son mont de Vénus, continuant de la faire languir.

- Tu me chuchotais de venir te trouver... me disant que tu aurais besoin de mon aide... dis moi, ma chère...

Avec expertise, il se positionna derrière elle et, d'un seul coup, s’enfonça en elle, la pression éjectant dans un bruit crasseux plusieurs coulées de sperme qui reposaient préalablement en elle.

- En quoi.

Il se retira, avant de revenir de plus belle, presque brutalement, sa verge pulsante et grossière, encore affectée par les fluides formiens, déformant les entrailles de la pauvre femme, bien qu'il sentit moins de résistance de sa part, comme si son anatomie s'était déjà habituée à lui.

- As-tu.

Un autre coup, suivi d'une claque vibrante contre les fesses couleur pêche de Starfire. Il vint caresser la zone fessée du bout des ongles.

- Besoin.

Il manque de sortir complètement d'elle, ne laissant que le bout du gland en elle, avant de revenir la remplir entièrement, ses testicules cognant contre son intimité.

- De moi ?

Solidement agrippé à sa taille, Grayle revint à l'assaut, bien décidé à gagner sa place au sein du vaisseau...

Pour un humain, Grayle faisait preuve d’une endurance exceptionnelle. Elle s’attendait à dormir contre lui, mais il la surprit, en repartant à l’assaut de son corps. Est-ce que c’était elle qui le motivait à ce point ? Sur Tamaran, le sexe n’était pas aussi tabou que dans d’autres planètes, comme la Terre. Kory devait bien admettre que cet humain lui plaisait. Ce n’était pas que pour sa capacité à ne jamais mourir définitivement (qui était quand même bien pratique). Paradoxalement, elle en savait encore assez peu sur lui. D’où lui venait vraiment son pouvoir ? Qui était-il ? Était-il comme l’un de ces héros vagabonds de romans, voyageant de planète en planète, laissant derrière son passage une femme aimante et possiblement enceinte ? Un héros solitaire, ou quelqu’un en recherche d’un but, d’un équipage ? Elle avait beaucoup d’interrogations sur lui, mais elle avait vu son courage, sa bravoure, et cela lui plaisait. Koriand’r avait été vendue comme esclave en raison de la lâcheté de son peuple. Les Tamaranéens n’étaient pas des guerriers, ils résolvaient les litiges en écartant leurs cuisses, et en considérant que tout problème pouvait se résoudre par une séance de sexe. Mais, avec les forces de la Citadelle, les choses avaient été différentes. Plutôt que de se battre, ils avaient vendu Koriand’r, elle était devenue un cobaye des scientifiques fous de la Citadelle. Alors, quand on disait des femmes qu’elles aimaient les hommes braves et courageux, c’était souvent cliché, mais, chez Starfire, cela avait une véritable connotation.

Enfin, pour l’heure, Grayle la retourna encore. Elle s’étala sur son grand lit, et le sentit dans son dos. Elle sentit sa verge caresser ses cuisses, une verge trempée et sale, avec cette odeur désagréable, loin des doux parfums de Kory’, mais qui lui semblait pourtant en ce moment exquise, bien plus marquante que n’importe lequel de ses effluves. Il la prit par l’arrière, et elle serra le rebord du lit avec ses mains, soupirant en sentant sa verge en elle, tandis qu’il lui demandait, entre plusieurs coups de reins ravageurs, de quoi elle avait besoin. En quoi avait-elle besoin de lui. Plusieurs réponses pouvaient venir à l’esprit de Kory, mais, comme elle se faisait pilonner en ce moment, et que son sexe s’humidifiait, salissant le lit, répondre n’était pas aussi simple que ça.

« J’ai besoin de.. Hmmm… De ta queue… De ta force ! Montre-moi ta puissance, baise-moi ! »

Dans un recoin de son esprit, elle avait bien conscience que cette réponse ne faisait pas grand-sens, mais elle n’était pas en état de réfléchir. Elle sentait cette verge en elle, répondant à un besoin physiologique, primaire. Sa peau irradiait encore, semblant devenir à chaque fois plus lumineuse quand elle approchait de l’orgasme, comme si l’adrénaline dans ses veines faisait s’intensifier ses cellules d’énergie. Grayle n’avait pour autant rien à craindre, si ce n’est profiter du spectacle, et de cette impression tenante et curieuse de remplir une étoile miniature, une étoile dotée d’une grosse paire de seins, de jambes interminables, et d’une silhouette de rêve. Elle ne croyait pas vraiment qu’il avait pu rêver d’elle, mais… Pourquoi pas ? Personne ne savait vraiment à quoi correspondait les rêves, et on avait tous fait un rêve prémonitoire au moins une fois dans sa vie. Kory’ ne croyait pas à la destinée, car quelle destinée aurait pu vouloir qu’elle soit abandonnée par ses parents et asservie ? Mais… Elle aimait cette idée, l’idée qu’elle et lui puissent être liés, d’une certaine manière.

« Hmmm… Je ne te laisserai pas partir, G-Grayle… Je te veux ! A-Alors, montre-moi que… Que t-toi aussi, tu me v-veux… ! »

« J’ai besoin de.. Hmmm… De ta queue… De ta force ! Montre-moi ta puissance, baise-moi ! »

Comment ne pas tomber sous le charme ? Loin derrière les sourires, la diplomatie, la séduction, l'amour, l'amitié ou tout autre intellectualisation des sentiments et des désirs, Grayle restait un mâle. Et il n'y avait rien de plus grisant pour un homme d'entendre une femme le réclamer, demander d'être prise, possédée, vaincue. Paradoxe où celui qui domine est en réalité celui qui obéit, il agrippa à sa chair, continuant ses mouvements du bassin, si simples et primitifs maos ô combien délicieux, sentant autour de sa verge l'intimité de la femme, l'heroine, la déesse, conscient du plaisir qu'elle ressentait, et d'autant plus fier d'en être la cause. A chaque coup suivant le bruit mat de leurs chairs, le cri de la rousse, le lit remuant, le plaisir l'envahissant, secouant son être de bout en bout.

Il cru halluciner lorsqu'elle se remit à briller et à s'embraser. Une partie de lui-même fut soulagée que Koriand'r ne pouvait pas le voir. A genoux derrière elle, concentré sur la seule tâche qui en valait la peine, les yeux ronds et hallucinés, il n'était guère séduisant. Ses yeux bleus étaient fixés sur le corps délicieux, presque aveuglant de la femme. Il voulait la voir briller, encore plus. Alors, il accéléra. prenant appui sur son pied droit afin d'avoir encore plus de force, plus d'amplitude, forçant sa Princesse à se cambrer d'autant plus, sa croupe pilonnée tendue vers le ciel.

- Han... ha... putain...

A chaque juron, chaque injure, un autre coup de rein, dévastateur. Sa poigne franche devint puissante, presque agressive, s'enfonçant dans la peau lumineuse. La chaleur dégagée par Koriand'r était telle qu'il se sentait fondre, dégoulinant de sueur, puant encore plus. La sensation était tellement délicieuse qu'il jouit une autre fois, son foutre emplissant presque instantanément. Il ne s'arrêtait pas pour autant, et pendant un moment, quelque choqe débloqua chez l'immortel, dont le cerveau n'était tout simplement pas équipé pour supporter autant d'informations à la fois. Le plaisir, la vision de Koriand'r en pleine supernova, leurs odeurs, les sons, un déluge de sensation qui écrasa temporairement le reste de conscience qu'il avait.

- JE TE VEUX.

Il avait rugi, presque hurlé. Il ferma les yeux, secoué par un autre orgasme. Au prix d'un effort surhumain, il se releva, désormais accroupi, courbé vers l'avant comme un barbare. Si son amante avait encore le visage contre le lit, ses seins battaient legèrement l'air, et sa chatte était complètement exposée, à la merci du mâle qui la prenait comme si sa vie en dépendait.

- Tu es... arh... je... suis à toi...

Après un long moment, à bout de force, il s'effondra vers sur elle. Ses lèvres et sa langue vinrent gouter à sa peau, à sa sueur, ses mains cherchant à s'accaparer chaque centimètre carré de son corps divin. Coït et calins s'enchainèrent doucement, avant, qu'épuisés, il ne finissent par s'endormir l'un contre l'autre, repus et heureux.



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Une personne, toutefois, n'avait rien perdu de leurs ébats...

La scientifique Rosalind Fries, qui avait été isolée dans une chambre après leur échappée du vaisseau, n'avait pas pu s'empêcher d'envoyer un "moucheron", un de ces minis-drones impossibles à repérer à l'oeil nu, pour espionner Koriand'r, plus par fascination et hostilité, mais aussi par inquiétude de l'effet des fluides formiens sur Grayle. Son drone caché dans un recoin de la pièce et au plafond, avait tout enregistré. Et si, au début, la jeune femme avait essayé de prendre des notes, elle s'était bien vite elle aussi abandonné au plaisir, jambes écartées, jupe relevée, se doigtant au rythme de la folle fornication de la Reine et de l'Immortel, rêvant tour à tour d'être prise par lui, puis d'être seule saillant la belle alien. Épuisée mais néanmoins frustrée, elle se jura de tenter quelque chose...

Grayle la besognait avec force. L’amant savait y faire, et l’énergie débonnaire dont Starfire faisait preuve ne pouvait que l’exalter. La sensation devait être unique : Starfire s’illuminait sous le désir sexuel, sous l’imminence de son orgasme. C’était comme faire l’amour à une étoile, une étoile à dimension humaine. Elle soupirait longuement, laissant l’homme la prendre. Il s’écarta un peu, pour gagner plus d’espace, et la poussa dans ses derniers retranchements. Le corps massif et voluptueux de Starfire se tortillait sur le lit. Sa main caressait le visage de l’homme, glissant contre sa joue, contre ses cheveux.

« G-Grayle… »

Il grogna encore, et hurla même. Il était au sommet de la vague, et déferla en elle. Koriand’r jouit également, inondant la verge de Grayle, s’unissant à lui, ne pensant à rien, à rien d’autre que son amant, qui s’écrasa contre elle, et qu’elle enlaça ensuite. Son énergie explosa lors de son orgasme, comme une supernovæ, et éteignit toutes les lumières de la pièce, les ramenant dans une chaude et envoûtante obscurité. Elle maintenait Grayle contre elle, enlacé à elle, sa verge expulsant encore quelques filaments de son foutre chaud. Il continuait à la remplir, sans se douter des conséquences potentielles que cela entraînerait. Une main sur ses cheveux, elle le sentait en sueur. Elle aussi l’était. Elle respirait lourdement, et caressa ses cheveux, l’empêchant de trop se retirer.

« Là, ouii… Grayle… »

Starfire laissa également le sommeil l’attraper. Elle ne se doutait pas encore qu’elle était observée, et sommeilla donc.

Le drone du docteur Rosalind Fries avait grillé pendant l’orgasme éruptif de Starfire. Il émettait toutefois encore, mais sa créatrice constata vite qu’elle ne pouvait plus le ramener. Bien qu’il soit peu probable qu’on l’identifie, elle ne pouvait pas exclure la possibilité que, quand les deux amants se réveilleraient, ils verraient ce petit drone étalé devant leur lit. Elle hésita donc, pesant le pour et le contre. Le Starfire était en mode de repos, il n’y avait personne pour la surprendre. Les rares membres du personnel qui ne dormaient pas se trouvaient au pont de commandement, et somnolaient en cas d’intempéries. Après avoir hésité, le docteur Fries se releva donc. En sous-vêtements blancs, elle ne portait qu’une simple veste, et sortit de sa chambre.

La chambre de Starfire n’était pas très éloignée. Elle put donc la rejoindre sans trop de problème, et l’entrouvrit. Elle soupira lentement en constatant qu’ils dormaient toujours sans s’être glissés dans les couvertures. Elle se pinça les lèvres en les obnservant, et se pencha pour récupérer son drone. Tout allait bien, et elle était alors convaincue que rien de problématique ne lui arriverait… Mais, quand elle releva la tête, elle sursauta en voyant les yeux ouverts de Starfire, qui la dévisageaient. Rosalind rougit.

« J’ai toujours eu le sommeil léger, docteur Fries… Un héritage de mon passé comme prisonnière, je suppose. Que venez-vous faire ici ?
-  Je… Euh… »

Le regard de Starfire détailla ses jambes, et elle perçut surtout les tâches humides sur sa culotte.

« Oh… Je vois… Vous êtes une scientifique bien curieuse, docteur Fries ! »

La jeune femme rougit encore, sans savoir quoi dire. Starfire déplaça alors Grayle, le couchant lentement sur elle, mais sur le dos. Sa main caressa son sexe.

« Il bande encore à moitié, tu sais…
-  Je… »

Starfire continua à le masturber. Grayle soupira dans son sommeil, et Starfire le maintint contre lui avec son autre main, sa tête s’appuyant sur ses seins.

« Ne t’inquiète pas, je le maintiens endormie avec mon énergie, glissa-t-elle, ce qui était un fieffé mensonge. Est-ce que tu arriveras à le faire jouir dans ta bouche sans qu’il ne se réveille ? Je suis curieuse de voir de quoi tu es capable, ma chère… »

Rosalind déglutit, observant ce membre veineux grossir entre les doigts de Starfire… Et se rapprocha lentement.

Grayle était au paradis. Après de longues et épuisantes étreintes avec la plus belle femme de la galaxie, il profitait d'un repos bien mérité, allongé contre elle, s'imprégnant de son odeur. Les yeux fermés, la bouche en demi-sourire, il semblait presque innocent, tout droit sorti de ces tableaux de la renaissance peignant damoiseaux et pucelles nus comme des êtres purs et chastes. Autant dans les bras de Starfire que dans ceux de Morphée, il ne réagit même pas lorsqu'elle le repoussa légèrement. Il poussa un simple soupir, cette fois étendu sur le dos, son visage plaqué contre un des seins de l'alien.

La seule partie de Grayle qui eu une quelconque réaction, ce fut sa verge. Le membre de l'immortel se durcit à toute vitesse, se dressant en à peine quelques instants, si épais que la main de Koriand'r ne pouvait l'empoigner complètement. La veine principale palpitait avec force, et était teintée d'une inquiétante couleur mauve, tout comme de nombreuses autres veines. Le jeune homme propriétaire du monstre de chair palpitant poussa un doux grognement.

Rosalynd, elle, avait les yeux tellement fixés sur la bite dressée qu'elle louchait presque. L'odeur de sexe qui en émanait était presque irrésistible. Et pour cause...

- Il a été touché par les Formiens... expliqua Rosalynd d'une voix rauque et lourde de désir. Elle avait si chaud que des gouttes de sueur perlait de son front, alors qu'elle s'approchait lentement du couple, avançant à genou sur le lit, exposant son décolleté à Koriand'r.

- C'est... dangereux. Pour nous... regardez... ces veines... dit-elle en touchant l'une d'entre elles avec son index, la parcourant lentement, caressant ceux de Koriand'r. C'est la preuve de son infection... l'effet sur les femelles comme nous est... dévastateur... il faudrait... l'isoler...

Mais Rosalind elle-même ne semblait pas écouter ses mises en garde. Son souffle caressant le gland gonflé et brillant.

- S'il n'est pas traité, il sera insatiable... et nous... serons dépendantes... mmmmh sa phrase se transforma en gémissement lorsque ses lèvres et sa langues se posèrent sur le gland, avant de prendre le sexe en bouche. Elle poussa un gémissement de soulagement. D'abord lents, ses mouvements se firent assurés et régulier, ponctués de bruits d'aspiration, alors que les fluides déjà présents sur le membre étaient aspirés, sucés, avalés par la scientifique, dont les yeux étaient presque révulsés. De son autre main, elle se touchait, sans la moindre gêne, introduisant deux de ses doigts entre ses lèvres intimes, mimant une pénétration vaginale qu'elle désirait tant. La scientifique avait perdue toute contenance, sucant l'homme avec avidité, le visage rouge de honte et de désir, fixés sur le corps de Starfire tout en évitant son regard.

- Hm... hm...

Grayle bougeait. Le mâle poussa un soupir, avant de prononcer une phrase incompréhensible, dans sa propre langue. Il rêvait, de toute évidence. Son visage remua contre le sein de Starfire. Son nez percuta le mamelon, puis ses lèvres et, par réflexe, le jeune homme ouvrit sa bouche et goba le bout du sein avec avidité, aspirant et sucant ce dernier par pur réflexe. Il ouvrit les yeux un instant, mais son regard resta vide, et il les referma, ronronnant contre Starfire, continuant de la têter avec force, tout en se cambrant, réagissant clairement à la fellation administrée par la brune. Cette dernière reprit son soufle, léchant la verge, ses yeux exorbités.

- La semence formienne.... ah... il ne faut pas y toucher... nous... ah, c'est trop bon...

La pauvre femme était complètement dominée. Starfire allait-elle écouter ses avertissements ?