The Multiversity

Charlie avait bien conscience de la difficulté de la mission qui lui incombait. Elle aurait pu refuser la faveur de sa Déesse, mais Charlie avait accepté. La patronne aimait bien les défis, et qu’une jeune femme comme Sya, si belle et si douce, puisse avoir à ce point peur du sexe faible, voilà qui lui faisait horreur ! Guérir Sya était pour elle une sorte de devoir moral, de mission sacrée qu’elle entendait bien mener avec brio ! Alors, elle lui remplissait la bouche, tout comme Samara. La démone allait sûrement devoir passer ici plus de temps que prévu. Elle avait initialement prévu de simplement déposer Sya avant de revenir plus tard, mais le lien qui s’était formé entre Sya et Samara était trop précieux pour le gaspiller. La Déesse tenait beaucoup à Sya, et elle le démontrait en ce moment, en offrant à Sya ce séjour exceptionnel au sein de la Fut-Corp. Prise sur la table à manger, Sya avait largement de quoi être comblée ! Les F-Girls et le personnel les observaient, car il était rare que Tante Charlie descende comme ça, et couche avec une femme qui était encore, pour beaucoup, une inconnue. On pouvait néanmoins faire confiance à Peach pour diffuser la nouvelle !

Usant instinctivement de sa magie rose, Sya empêchait ses amantes de trop s’éloigner. Samara n’était pas surprise. C’était le réflexe de survie de Sya. Elle n’avait pas envie qu’on s’éloigne d’elle, elle avait au contraire besoin qu’on la protège, qu’on veille sur elle. Charlie allait donc y veiller, avec son talent usuel, avec son énergie incroyable et sa passion sexuelle à tout rompre. Elle prenait la bouche de Sya avec force, serrant sa main sur ses cheveux, sentant comme une force qui la repoussait quand elle se retirait, l’amenant ainsi à devoir retourner plus rapidement en elle.

« Oh… Tu es vraiment affamée, ma chérie ! Un grand manque d’affection ! »

Charlie s’en amusait, et la main de Samara claqua les fesses de Sya. Elle la fessait avec délice, soupirant encore en elle.

« Ouuii, Sya a très envie que nous la nourrissions… Je la connais bien, hmmm…
-  Oooh… Petite cochonne ! »

La F-Girl sourit malicieusement, et poursuivit son office, sentant les doigts de Sya caresser ses lourds testicules. Elle continuait à la besogner, la table remuant sur place, d’avant en arrière, et les deux femmes finirent par jouir intensivement en elle. Elles crachèrent d’épais filaments de sperme, remplissant la bouche et la chatte de l’Ange, lui offrant avec bonheur leur jus d’amour…

Sya était prête à changer, après une énième demande de sa déesse, elle voulait son bonheur, qu'elle soit fière d'elle, mais elle avait quand même besoin de sa maman à ses côtés, au moins au début, une soirée, une journée ou deux, elle ne savait pas combien de temps avant de lui lâcher la main, mais après ce réveil quelque peu brutal pour elle, elle ne voulait pas voir sa mère démoniaque disparaître si facilement. Elle était donc prise par cette dernière, sa délicieuse verge rouge glissait comme toujours en elle, avec aisance ou difficulté selon leurs humeurs, mais étant donné qu'elle ne voulait en rien freiner Samara, là, elle la pénétrait sans difficulté. Sa main pourrait s'y loger presque aussi facilement. Sentir son corps chaud glisser contre le sien était toujours un réel plaisir pour l'ange qui profitait pleinement de cela, autant que possible, tout en avalant l'énorme queue de sa tata Charlie. Une queue si grosse, des couilles aussi douces que grosses, elle adorait ça, car même si cela ne voulait rien dire – Ai en étant la preuve - de grosses couilles, ça voulait dire beaucoup de foutre, que ce soit à avaler ou à étaler sur soi-même. Elle était si bien entourée, elle sentait des regards aussi, même si certains étaient de garçons, c'était celui des femmes qu'elle appréciait. Quand bien même cela ne la dérangerait pas que de belles futas se rajoutent, là, elle préférait un petit comité intime.

« Mmmmmh~ »

Son corps se dandinait lentement sous les yeux de sa mère qui en profitait, tant de la vue que de son corps, suçant aussi Charlie, levant les yeux vers elle. Les bruits qu'elle produisait étaient une douce mélodie de bruits érotique digne des oreilles de leur déesse, bavant quelque peu pour elle. Elle suçait sa queue, ses joues se creusant pour l'aspirer avec passion, comme si trouver sa respiration n'était pas un souci. En effet. Prêtresse de la luxure, il lui était arrivé de coucher avec des sirènes et donc, de modifier sa façon de respirer, via des branchies ou autres petit tour magique. Aussi profonde soit sa gorge, aussi longue soit sa queue, elle ne manquera pas de souffle. Sya allait elle-même avaler sa bite, son nez s'écrasant contre Charlie, humant son odeur intime et érotique. Oui, l'odeur de l'effort, du sexe ! C'était délicieux pour elle. Elle n'était plus Sya, elle n'était qu'un sex-toy pour ses deux belles femmes. Mais un sex-toy qui irait quand même réclamer quelques câlins quand elle en aura l'occasion. Pour le moment, elle avait aussi hâte de jouir que de récolter leur délicieuse semence aussi épaisse que crémeuse.

Samara ne partirait pas. Elle ne le pouvait pas, et elle ne le devait pas. Qu’elle le veuille ou non, elle était désormais la mère adoptive de Sya, un rôle simplement amusant au début, un jeu de rôle sexuel qui avait, peu à pris, pris une tournure véridique. Maintenant, Samara était la mère adoptive de Sya, un statut officiel, que les deux femmes admettaient très aisément. Sya avait en Samara une indéfectible confiance, et, pour l’initier à la bisexualité, il allait falloir le soutien de Samara. Évidemment, ce soutien n’était pas totalement désintéressé, car l’Archimage se doutait bien que Lust lui en serait reconnaissante. Avoir les faveurs d’une Déesse était toujours un atout considérable. Pour l’heure, Samara pilonnait avec amour le corps de Sya, s’enfonçant dans sa chatte. Les deux femmes la prenaient longuement, ce qui n’était pas en soi exceptionnel. Au réfectoire, les repas pouvaient volontiers s’étirer, car les séances de sexe étaient fréquentes. Sya, avec son corps de parfaite petite poupée, ses ailes translucides, et sa peau d’une douceur infinie, ne pouvait que plaire aux gens. Samara était impatiente de la partager, de célébrer la guérison de Sya par une énorme orgie ici.

« Haaaa… »

Les deux femmes jouirent donc, et Sya en fit de même, se relâchant avec amour. Elles soupirèrent longuement, inondant sa bouche du haut et sa bouche du bas, venant copieusement la remplir. Samara ferma les yeux pendant la durée de son orgasme, et Charlie crispa sa main sur les cheveux de Sya, balançant d’épais chapelets de foutre. Elle jouit longuement, sa puissante queue expulsant de gros filaments de foutre, remplissant les lèvres de Sya. Elle commença par jouir au fond de sa bouche, directement dans sa gorge, avant de se reculer lentement, jouissant ainsi pendant une minute, balançant de multiples chapelets. Un orgasme merveilleux, à n’en pas douter, qui fit longuement soupirer Samara, tandis que Charlie arborait sur ses lèvres un franc sourire.

Samara alla s’asseoir sur le banc, sa verge se libérant de la chatte de Sya, et elle soupira encore, laissant l’Ange reprendre ses esprits.

« Montre-moi comment tu avales bien tout, ma Sya d’amour… Montre à Maman combien tu es heureuse… »

La démone sourit lentement, curieuse de voir Sya avaler tout ce sperme juteux, qui lui remplissait la bouche…

Prise entre les deux femmes, Sya était ravie de pouvoir supporter tant d'amour ! Le sexe pouvait se faire sans un amour réel – comme celui qu'avait Sya avec ses deux épouses nekos – mais il y avait un minimum d'amour et là, c'était l'amour de sa maman qui lui remplissait la chatte. Cette même verge rouge et puissante qui l'avait tant pilonné, leur donnant deux merveilleux bébés pendant leur séjour à Novac mais qui avait cette fois un but plus « noble » en quelque sorte. Sya n'était pas convaincu par ses actions, ce n'était pas toujours très clair pour elle. Certes, vaincre sa peur plairait à sa déesse, mais... Elle n'arrivait pas encore à voir où elle, pouvait aller ? Mis à part assouvir sa domination sur les hommes et ne plus les craindre, elle voyait mal le côté plaisir. Plaisir de dominé, certes, mais Sya avait beau pouvoir jouer les deux rôles, c'était en soumise qu'elle se plaisait le plus, avec sa déesse, avec Mélinda, avec Samara. Même ses copines esclaves avaient parfois l'occasion de s'essayer en maîtresse avec elle. Même en tant que prêtresse de la luxure, elle était l'une des plus douces dans ce domaine. Non pas que cela fasse d'elle une mauvaise prêtresse, attention.

Elle supportait tout, même leur puissant orgasme. Samara remplissait sa petite chatte, la couvrant de bonheur et Charlie en faisait de même avec sa bouche, plus longuement. Elle se régalait, littéralement, avalant ce délicieux foutre, chaque gorgée était savoureux. Sous les yeux de sa mère et de sa tata, elle avalait tout, libérant enfin sa bouche, l'ouvrant en grand pour montrer qu'elle était une grande fille qui avait bien travaillé.

« Sya a tout avalé le foutre de tata, Maman. »

Dit-elle en s'approchant d'elle, tenant Charlie par la main, avant de grimper de nouveau sur les cuisses de la démone. Même si ce n'était pas le point fort de la démone, Sya était friande de câlin, surtout quand elle était vulnérable, comme ça.

« Est-ce que Maman veux que Sya fasse autre chose pour la rendre heureuse ? »

Affronter ses peurs, certes, mais il fallait y aller en douceur avec Sya, ne pas la brusquer et changer de vitesse trop vite. Elle avait besoin de sa maman à ses côtés, aujourd'hui plus que d'habitude. Elle baisa Samara sur les lèvres, un rapide baiser l'air de rien.

« Promis Maman, Sya va faire des efforts après, mais... Je veux encore un peu profiter de toi et de tata, tout contre moi. »

Sexe ou pas sexe ? La réponse semblait évidente, mais peut-être que rester sage lui convenait aussi... Pas avec elles qui avaient leur bite à l'air, non, Sya était une ange de la luxure... être nue et aussi excitante, c'était une offrande à Lust.

Samara sourit doucement en constatant que la petite Sya souhaitait encore profiter des deux femmes. C’était aussi un bon moyen pour elle d’éviter de se confronter à ces hommes qui l’effrayaient tant…  Samara n’était pas dupe, mais Charlie sourit doucement. Sa main caressa les cheveux de Sya, et elle acquiesça.

« Tu es vraiment en manque d’affection, ma belle Sya… »

Charlie n’était pas naïve non plus, mais elle ne voulait pas forcer la chose chez Sya. L’Ange était encore fragile, et elle attrapa la laisse de Sya, tirant dessus.

« Allons dans un salon, ce sera mieux… »

Les trois femmes remontèrent le hall, Sya avançant à quatre pattes, il y avait des alcôves à droite et à gauche. Charlie se déplaça lentement, rejoignant une porte parmi d’autres portes à travers les alcôves. Derrière, il y avait un salon, avec un canapé, une table, des fauteuils… La pièce était décorée de plantations, et servait de salon sexuel, ce qu’on pouvait voir à la présence de chaînes sur un mur, des brassards métalliques reliés à des chaînes métalliques.

Un corps était là. Un trap recouvert entièrement de latex, de la tête aux pieds, qu’on avait attaché là, avec un vibromasseur qui ronronnait dans ses fesses, relié à une plug tail. Samara put sentir Sya se raidir à cette personne, et Charlie lui sourit alors.

« Ne t’en fais pas, c’est un esclave… Il est là comme une sorte de décoration. C’est dans ces salons que les F-Girls ou les clients se détendent en attendant que leurs séances commencent. »

Sur un meuble, on avait mis à disposition des fouets, des vibromasseurs de taille différente, des cravaches, ou encore des tasers… Tout était bon pour torturer les jeunes soumis ainsi attachés. L’intéressé se mit d’ailleurs a couiner quand la main de Charlie caressa son ventre, une érection visible sous la combinaison en latex…

Charlie se retourna vers Sya, et se déplaça lentement. Samara enlaça alors Sya, l’embrassant sur le crâne, la verge de la démone se glissant contre les fesses de Sya.

« Nous allons te baiser toutes les deux, ma belle… Est-ce que ça te plaît ? Est-ce que tu en as envie ? »

Tout pour l'amour de sa maman, Sya était prête à tout pour lui faire plaisir et le simple fait d'essayer en étant ici, c'était une sacrée preuve déjà ! L'ange voulait réussir, lui faire plaisir, à Samara, à Lust aussi, mais il fallait y aller, petit pas par petit pas. Entre les deux belles femmes, elle était très heureuse, la luxure était ce qui la rendait la plus belle, à défaut d'avoir autant de câlin qu'elle le voudrait de la part de sa mère, le sexe, elle ne disait jamais non ! Voulant continuer ce petit jeu, elles quittèrent cet endroit pour aller ailleurs, tant pis pour la nourriture et puis de toute façon, Sya pouvait se nourrir de semence, une aptitude de prêtresse de la luxure. Elle les suivait gentiment, prenant leur main en sachant d'avance ce qui allait lui arrivée et de prime abord, le salon avait l'air agréable, même si elle remarquait bien vite une présence qui la dérangeait. On avait vite fait de la prévenir que ce n'était rien, mais elle ne pouvait être vraiment tranquille en sa présence même si elle devait bien faire des efforts de son côté, c'était pour ça qu'elle était ici après tout. Samara la câlinait en lui demandant une bien belle chose, l'ange restait souriante, levant son visage vers elle, ses mains posées sur ses siennes.

« Bien sûr, Maman. Sya est toujours heureuse de rendre Maman heureuse en vidant ses couilles. »

C'était presque mignon avec sa petite voix. Elle sentait la puissante verge de Samara prête à retourner en elle, elle espérait être prise en sandwich entre les deux femmes, c'était presque obligatoire vu les circonstances ! Comment ne pas envisager ça avec Maman Samara et Tata Charlie ? La douceur de sa peau, son odeur agréable, tout était une invitation chez l'ange de la luxure, autant y répondre donc.

Contrairement aux apparences, Sya n’était pas venue ici pour prendre des vacances. Elle avait même tout un programme à faire ! Mais, en attendant que la première session commence, il fallait bien l’occuper. Si la pmetite Ange se raidit un peu en voyant un homme, elle passa vite ce cap, et se retourna vers Samara, souriant doucement à l’idée de se faire prendre. Samara sourit doucement, mais pinça tout de même la joue de Sya.

« Tût-tût ! Une belle Ange ne devrait pas dire des mots aussi crus ! »

Samara s’en amusait, bien sûr. Charlie, de son côté, rejoignit le trap, et appuya sur un bouton à côté. Cela déclencha le vibromasseur dans le fondement du trap, tout en diffusant autour de sa verge des stimuli électriques. Le trap gémit à travers la cagoule, et Charlie attrapa son sexe à travers la combinaison, l’écrasant fortement, renforçant les gémissements et couinements de l’homme. Un sourire cruel et pervers orna ses lèvres. Elle aimait les torturer, et elle relâcha ensuite la pression, le trap couinant encore, ses soupirs disparaissant sous le gag-ball niché sur ses lèvres. Visiblement satisfaite, Charlie se retourna vers le duo. Samara avait déjà soulevé Sya, et les jambes de l’Ange s’enroulaient autour de sa taille.

Une main sur ses fesses, Samara avait posé l’autre sur sa nuque, et l’embrassait tendrement, de plus en plus énergiquement. Charlie heurta alors le dos de Sya, et posa ses mains sur les seins de l’Ange, les malaxant, pinçant les tétons.

« Ta première leçon commencera d’ici une vingtaine de minutes, cela nous laisse amplement le temps pour te baiser encore un peu, belle Ange… »

Charlie tira Sya, et l’embrassa à son tour, tandis que les verges des deux femmes se déployèrent, et s’enfoncèrent dans le corps de Sya… Une verge dans sa chatte, une autre se glissant dans son fondement, venant ainsi s’enfoncer sans difficulté en elle…

C'était une sacrée épreuve pour Sya, mais doucement, elle trouvait le courage pour y faire face, mais force est de constater que trop la bousculé n'était pas bon. La dernière tentative en avait résulté par cela, de gros câlins de sa maman et sa tata pour la réconforter. Elle n'allait pas s'en plaindre, mais là, c'était plus une nécessité qu'une envie gourmande. Samara prenait soin de sa petite ange et Sya aimait la voir si tendre avec elle, vu ce qu'elle faisait comme effort pour rester ici et se motiver, la tendresse était sûrement la meilleure option que de garder son tempérament de démone habituelle. Cela ne dérangeait pas sa fille, mais il est vrai que pour le moment, il fallait rester sur cette base. La démone la prenait, la pénétrant avec amour tandis qu'elle s'accrochait à elle, elle était toujours ravie de se coller à sa mère et de profiter de sa belle et solide queue rouge en elle. Elle l'observait avec de grands yeux plein d'amour, elle gémissait tendrement, laissant un petit bout de sa langue pendre hors de sa bouche, si jamais elle voulait venir l'embrasser ? Ce que Charlie ne tardait pas à faire, d'une autre façon. Son corps musclé frottait dans son dos, comme sa belle poitrine et sa longue queue qui n'eut aucun mal à trouver le chemin de son petit cul.

« Haaaan, oui, Sya veut se faire câliner~ »

Prise en sandwich entre elles, elle était à son aise, sentant leur délicieuse verge remuer dans ses orifices. Elle embrassait Charlie aussi tendrement que sa mère, mais elle préférait quand même retrouver les lèvres de sa mère. Sur ça, Charlie ne pouvait pas la vaincre, elle préférait sa maman, voilà tout. Incapable de se retirer de là – et surtout, elle n'en avait pas envie – elle était l'objet de leurs envies, elle aimait les voir si grandes et imposantes, coincée entre elles, qui lui offraient tant d'amour et de bonté. Cette luxure était délicieuse, même si la suite, elle ne pouvait que la redouter un peu, elle savourait chaque instant avec elles.

« Haaaa~ Maman.... Sya peut aussi, hmmm, avoir une bite ? »

Elle pouvait se la faire pousser elle-même, mais elle voulait son autorisation quand même. L'idée de jouir sur la peau bien rouge de sa mère, ça l'excitait. Quitte a nettoyé après, ce n'était pas un souci, mais jouir à trois, ou même avant si Samara la taquinait un peu trop. Elle voulait jouer et profiter de tout ça.

Si Sya aimait se faire câliner ainsi, elle allait être ravie ! Une petite Ange de Lust, ici… Charlie se l’accaparait, mais, assurément, toutes les F-Girls voudraient en profiter ! Et, qui sait, à la fin de sa séance ici, elle voudrait peut-être aussi s’amuser avec les F-Boys ? C’était en tout cas l’objectif final de Charlie, la possibilité d’une grande orgie conclusive avec Sya en plein milieu ! Pour l’heure, Samara et Charlie la prenaient ensemble, conjointement. La démone était assez redoutable, finalement. Charlie aurait cru qu’elle s’épuisait plus vite, mais Samara confirmait ce qu’il y avait à savoir sur l’endurance redoutable des démons.

*En même temps, quand on baise quelqu’un comme Sya, on a pas envie de s’endormir…*

Les deux verges s’enfonçaient donc en elle, conjointement, filant d’avant en arrière, s’enfonçant parfois simultanément jusqu’à la garde. Sya en avait alors le souffle coupé, ses muscles se crispant sur place. Ses jambes s’étaient enroulées autour de la taille de sa mère, et elle pouvait sentir les mains de Charlie malaxer ses seins, pinçant et tirant sur ses tétons. Sya soupirait, et ses gémissements suraigus étaient magnifiques. Elle avait une petite voix toute douce, et entendre cette petite voix proférer des insanités, voilà qui excitait toujours Samara ! Elle se penchait vers elle, l’embrassant avec appétit, tout en serrant ses mains sur ses délicieuses petites fesses. Elle les serrait entre ses doigts, malaxant la chair de Sya, tout en enfonçant sa langue reptilienne dans sa bouche.

Quand elle la retira, Sya demanda l’autorisation de sortir sa verge. Samara sourit, et donna un coup de reins supplémentaire, étouffant à moitié Sya. Quand les deux femmes s’enfonçaient en elle simultanément, elles compressaient le corps de Sya, l’empêchant de respirer.

« Tu as envie de salir… Ta Maman, hein ?
-  Cette petite Ange est une vraie catin… »

Samara soupira encore, et sourit.

« Tu devras me nettoyer ensuite, ma petite chienne… Hummm… »

Elle acquiesça donc, et sa langue reptilienne s’étira encore, formant comme un petit tentacule qui s’enroula autour du cou de Sya. Elle commença à l’étrangler, et, quand sa langue se retira, ce fut l’une des mains de Charlie qui la remplaça, se serrant sur son cou. Elle appuya dessus, ses muscles remuant dans le dos de Sya.

De toute évidence, Sya allait être en retard à son premier cours, mais elle aurait une bonne excuse à formuler !

Bien que ce soit le début, même pas la fin de cette première journée, Sya avait été quelque peu bousculée lors de leur premier essaie, une erreur de Samara et/ou de Charlie, elle ne blâmait pas vu les câlins qu'elle recevait maintenant, mais oui, avec l'ange, il fallait y aller doucement, petit pas, par petit pas. Sa mère la prenait par-devant, la baisant avec le même amour habituel et Charlie était dans son dos, se faisant plaisir avec son anus alors que Sya en profitait pleinement. La démone, la F-Girl, les deux n'y allaient pas de mainmorte, mais l'ange en voulait toujours plus, toujours aussi gourmande ! Sa mère acceptait, à condition qu'elle nettoie après son œuvre, une routine pour Sya même si cela arrivait à la démone de rester ainsi, le corps marqué de l'amour de sa fille. La démone l'étouffait juste un peu avec sa langue avant que Charlie ne la remplace, ce n'était pas ce qu'elle préférait, mais ce n'était pas désagréable non plus. Sya avait une préfère pour le très doux ou parfois le très hard, cela dépendait de ses humeurs, mais l'ambiance très douce était agréable pour les moments magiques et plein d'amour, le moments plus hard se faisait en orgie, gangbang, bref, quand elle en voulait pour son grade ! Les multiples pénétrations, les fist, les coups SM, c'est dans ses moments-là que Lust était fière de son ange qui remplissait à merveille son rôle.

Prise dans ce câlin plein de douceur, de sueur et d'amour, elle aimait se sentir écrasée par ses partenaires qui essayaient par tous les moyens de la compresser, et même sûrement jouir en même temps ? Si Samara ne tentait pas le coup, Sya le ferait, en général, un double orgasme, c'était meilleur, même si effectivement, parfois elle préférait enchaîner les orgasmes autour d'elle que tout recevoir d'un coup. Comme prévue, sa verge était fièrement tendue, frottant sur le ventre de sa mère, glissant sur la sueur et ses fins muscles, ce qui l'excitait, mais surtout, quand vint l'orgasme, elle se faisait doublement remplir d'amour, tandis que sa verge arrosait aussi le ventre de Samara.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan~ Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan~ »

Elle n'oubliait pas tata Charlie, mais Samara... c'était sa mère après tout. Entre les deux femmes, elle se régalait, sa bite avait zébré le corps de la démone dont elle irait nettoyer avec plaisir son corps avec sa petite langue. Elle l'avait léché de si nombreuses fois, elle n'était pas prête de s'en lasser, mais pour le moment, elle était toujours accrochée sur leur verge, la tête posée sur l'épaule de sa maman chérie. Elle l'avait léché de si nombreuses fois, elle n'était pas prête de s'en lasser, mais pour le moment, elle était toujours accrochée sur leur verge, la tête posée sur l'épaule de sa maman chérie.

« Merci, Maman. Merci, Tata Charlie. Sya est si heureuse avec vous deux... »

Mais elle devait aussi tenir ses promesses et maintenant qu'elle a eut ça, elle va devoir un peu « travailler » mais vu l'erreur précédente, Samara – au moins – allait devoir rester près d'elle pour le moment. Même si ce n'était qu'un F-boy, c'était déjà trop pour elle. Impossible de rester seule.

Sya venait de se faire prendre part la démone et par la F-Girl. Charlie pouvait comprendre pourquoi la Déesse aimait autant cette petite Ange… Elle était si adorable ! Charlie aurait bien eu envie de passer la journée à la baiser dans tous les sens. Cela ne serait pas inhabituel pour elle, Charlie décommandait souvent ses rendez-vous, tant elle était occupée à baiser avec force et longueur ses partenaires. Ce n’était pas Sya qui ferait exception, bien au contraire ! Mais, à toute chose, il fallait savoir raison garder ! Elle embrassa donc une dernière fois Sya sur les lèvres, laissant l’Angelotte reprendre ses esprits.

« Sya va devoir travailler un peu maintenant… Mais ne t’inquiète pas, mes filles reviendront vite jouer avec toi. »

Elle l’embrassa sur le front. Samara maintenait Sya contre elle, mère affectueuse et aimante.

« Je vais te guider, Sya… Cette fois, je ne te lâcherai pas. »

Toute cette débauche de sexe n’avait eu que pour but de faire oublier à Sya sa surprise de devoir se réveiller avec un homme à côté d’elle. Samara l’enlaça donc tendrement, bien décidée à lui montrer qu’elle pouvait compter sur elle, et que Samara ne comptait pas l’abandonner. Charlie les laissa ensuite, et, une fois Sya prête, Samara la guida vers son premier rendez-vous, en lui tenant la main. Tout d’un coup, Sya devenait plus nerveuse, craignant de voir des hommes. Elles rejoignirent un ascenseur qui les conduisit jusqu’à un étage de recherches. Elles rejoignirent un bureau, et furent accueillies par une ravissante jeune femme, qui travaillait au sein de la Fut-Corp, la psychiatre Aliona Tavish.

« Je t’en prie, Sya, installe-toi…
-  Puis-je l’accompagner ?
-  C’est préférable. »

Le bureau du professeur Tavish était très agréable, avec deux grands fauteuils rembourrés. Elle avait un grand bureau en acajou, une bibliothèque remplie de livres, et, dans une arrière-salle, un divan avec d’autres fauteuils. Et, accessoirement, le professeur Tavish portait un ensemble très moulant. Samara comprit que la femme avait un plug anal qui ronronnait doucement dans ses fesses. Elles étaient à la Fut-Corp, après tout, et cette entreprise entière était dédiée à la Déesse Lust ! Sans surprise, Sya choisit de s’asseoir sur les genoux de Samara.

« Je serai ta thérapeute pendant toute la durée de ton séjour ici, si tu le souhaites. Après ta crise de cette nuit, nous allons te prescrire des médicaments. Rien de très méchant, juste des calmants pour essayer d’éviter que tu ne te retrouves à nouveau dans cet état.
-  C’est en grande partie ma faute, docteur, j’ai fait une expérience qui s’est avérée… Peu concluante.
-  C’est ce que j’ai cru comprendre, mais peu importe, dans le fond. »

Aliona se pinça doucement les lèvres, signe de sa profonde réflexion, puis enchaîna :

« J’ai préparé quelques petits exercices… Pour cet après-midi. J’aimerai consacrer la séance de ce matin à te connaître un peu, ma chérie. Alors… Commençons par le début. Je m’appelle Aliona Tavish, je suis une scientifique uatéenne. J’ai un doctorat en psychologie et en thérapie génique. J’ai été engagée par la Fut-Corp, et mon travail consiste généralement à offrir un accompagnement psychologique aux personnes qui reçoivent le F-Gen, que ces personnes soient de sexe féminin ou de sexe masculin. Et toi ? Peux-tu me dire qui tu es, et ce que tu attends de moi ? Ou ce qui t’a amené à venir ici ? »

Samara déposa un baiser sur sa tête.

« Allez, Sya, sois une gentille fille, et réponds à la madame… »

Sya aimait passer du temps avec Samara, même si elle laissait surtout parlé son côté démoniaque, il faut bien avouer qu'elle aimait ses rares moments où sa mère se montrait plus douce et câline. C'est aussi cette rareté qui rendait ce genre de petit moment très appréciable. Maintenant qu'elle avait eu sa petite récompense, c'était à son tour de travailler, elle l'avait promis, même si elle ignorait concrètement ce qui l'attendait en guise d'exercice ? Il faut reconnaître que cela lui faisait un peu peur, elle avait donné sa parole, mais il ne fallait pas trop sauter d'étape non plus... Toujours avec sa mère, elle la suivait en la tenant par la main, un peu craintive de la suite, arrivant ensemble dans un grand bureau, elle fut un peu rassurée de voir qu'une femme se sentait là, aucun homme ne semblait être autour en tout cas. Sur les cuisses de Samara, elle gardait un œil sur la femme, mais restait surtout près de sa tête, la tête posée sur sa poitrine tandis que cette Aliona expliquait ce qui allait suivre.

Au moins, la présence de sa mère allait la rassurer. La démone la poussait un peu à parler, son regard observait la jolie femme plus en détail avant de doucement dérouler les réponses.

« Je suis Sya... Je suis ici pour faire plaisir à ma Déesse, et à ma maman aussi... Sya a peur des hommes... Sya doit changer, mais... mais c'est difficile. »

Résumé rapidement, c'était ça, mais évidemment, c'était bien plus que ça, mais au moins, il y avait les grandes lignes. Ce qu'elle avait vécu par le passé, ça l'avait marqué profondément, il est normal pour elle de trouver le réconfort là où elle l'avait toujours trouvé, avec les femmes. Même les plus autoritaires et les plus durs qu'elle a rencontrés au cours de sa vie étaient beaucoup plus douces que les brutes qu'elle a pu croiser jadis. Elle n'aimait pas ça, elle savait qu'elle allait devoir en dire plus, elle le fera, mais, pas d'elle-même, elle répondait doucement aux questions, c'est ce qu'il fallait. Après tout, Lust avait promis de lui faire un autre enfant si elle parvenait à vaincre ses démons, c'était une bonne motivation pour elle. Bien qu'elle soit entre deux femmes – séparées par un bureau quand même – aucune idée salace ne la traversait, malgré sa tête sur la poitrine de Samara, un des rares moments où elle ne pensait pas à la luxure.

Samara s’attendait à ce que ce soit difficile, et à ce que Sya se recroqueville comme une tortue dans sa coquille. Face à la première question de la thérapeute, la démone pouvait sentir la nervosité de sa petite Ange, et l’embrassa donc sur la tête, en la câlinant doucement. Puis, finalement, Sya finit par parler. Sa voix était bien moins assurée que quand elle se faisait besogner par Tata Charlie.

La doctoresse Tavish sourit doucement quand Sya expliqua qu’elle était là sur demande sa Déesse et de sa Maman pour changer, et lutter contre sa peur des hommes.

« Je vois… Tu es donc là contre ton gré, ma chérie. Tu dois savoir que ce type de thérapie nécessite deux préalables, deux points indispensables pour que nous ne soyons pas juste en train de perdre chacun notre temps. »

La Uatéenne se racla la gorge, avant de poursuivre :

« Pour commencer, tu dois avoir envie de guérir. Cela signifie donc que tu doives prendre conscience que tu as un problème, un malheur en toi qui t’empêche de vivre pleinement heureuse. C’est là le passage le plus compliqué de toute une thérapie, tout le reste n’est que fioritures. On aura beau faire autant d’exercices que possible, te prescrire autant de médicaments que possible, tant que tu ne souhaites pas fondamentalement guérir, tu ne seras pas guérie. »

Samara ne disait rien. Elle ne voulait pas perturber la chose.

« Tu sais, ce n’est pas à Uatis qu’on te jugera négativement pour ne pas aimer les hommes, c’est pour ça qu’ici, nous les féminisons. Mais toi, même la vue d’un homme féminisé déclenche une crise. Voilà pourquoi il était important que ta thérapie commence par cet entretien. »

La jeune femme se tut pendant encore quelques instants, et reprit :

« Qu’est-ce que tu penses de tout ça, toi ? Je veux dire… Estimes-tu utile qu’on tente de te guérir de ta phobie ? Indépendamment de ce que ta mère et ta Déesse veulent, penses-tu que c’est un blocage qui t’empêche de t’épanouir pleinement ? »

Vu le nombre de fois où Sya était obligée de sortir de telle ou telle soirée parce qu’il y avait des hommes, Samara aurait été tentée de répondre par la positive, mais la question était posée à Sya…

Ce n'était pas nouveau pour celles qui connaissaient Sya, elle n'aimait pas les hommes, en tout âge et tout lieux. Certes, elle était moins agacée par les bébés ou jeunes enfants mâles, ou même les animaux, monstres masculins, mais c'était ancré en elle, même féminisé, quand bien même cela ne se verrait pas, elle le sentait. Elle avait un sixième sens qui l'avertissait de cela. Selon la dame, elle devait avoir envie de guérir pour que cela fonctionne, mais en vérité, c'était pour faire plaisir à sa mère et Lust qu'elle était là, elle vivait bien sans les hommes. Si elle en avait la possibilité, elle aimerait un monde exclusivement féminin, ou les enfants étaient forcément femme ou futa. C'est peut-être pour lui faire plaisir que Lust a entrepris de faire ce monde avec sa cavalerie ou elles iront peupler ce dernier, un monde où Lust sera officiellement la seule déesse à régner. Face à la question, Sya avait déjà sa réponse, même si elle devra développer un peu plus sur ce que pensait sa mère.

« En soi, non. J'aime passer du temps avec Maman, Maîtresse et ma déesse. Seules les femmes m'aiment honnêtement et je le leur rends bien... Après... je sais qu'on me dit de pas venir certains soirs car je sais qu'elles organisent des soirées avec des hommes... »

En réalité, elle n'était pas vraiment agacée par cela, certes, elle jugeait que les hommes ne méritaient pas de passer du temps avec de pareilles personnes, mais ce n'était pas à elle de dicter sa loi pour elles. Idem, elle n'aimait pas sentir leur odeur sur elles, mais là encore, c'est un détail. Si sa mère était occupée par une soirée avec des hommes, elle savait bien aller voir sa déesse, une maîtresse ou simplement ses femmes et enfants, au moins là-bas, personne ne lui reproche cela.

« Je suis pas une déesse pour imposer ma loi et mes envies... mais j'aime pas savoir que je peux pas venir quand j'ai parfois envie de passer du temps avec elle. »

Peu importe que ce soit Lust, Samara, Mélinda ou une autre, comment on pouvait lui refuser quelque chose, elle qui était si douce et gentille. Certes, leur porte lui était toujours ouvertes, mais à choisir entre un, ou des hommes, ou bien Sya, la réponse devrait être des plus évidentes pourtant.

La misandrie était parfois chez certaines une forme d’humour, mais il pouvait aussi s’agir d’un trouble psychiatrique. Aliona Tavish avait beau travailler au sein de la Fut-Corp, et avoir donc son lot de séances où une F-Girl finissait par la baiser, elle n’en restait pas moins une psychiatre diplômée. Avec un mutagène comme le F-Gen, qui modifiait les propriétés physiques et psychologiques d’une personne, il était indispensable d’avoir une aile psychiatrique, pour évaluer l’impact du mutagène sur la santé psychique d’une personne. Aliona écouta donc. Elle avait bien compris que Sya n’était pas là de son plein gré, ce qui, en soi, était un premier obstacle… Et même le principal obstacle. Comment guérir un patient qui ne pensait pas vraiment être malade ? Le cerveau était une arme redoutable et traîtresse, qui pouvait vous convaincre que vous alliez bien afin de vous protéger.

« Je me dois d’être claire sur un point, Sya… Toute maladie mentale ne peut se guérir sans le consentement de la patiente à la guérison. De ce que j’ai lu de ton dossier, une première expérience infructueuse a eu lieu à Inferis. Même s’il est bien naturel que tu souhaites obéir à ta Déesse, la difficulté qu’il y a, de manière générale, à traiter les patients atteints de troubles psychiatriques, c’est qu’ils ne se considèrent pas vraiment comme malades. Souvent, ils viennent sur demande d’un membre de leur famille, ou sur injonction de soin de l’État. C’est le problème par exemple avec les addictions aux drogues. On ne parvient pas à soigner une personne droguée parce qu’elle finit toujours par se considérer qu’elle n’est pas en manque. C’est le cycle classique du trouble psychiatrique. Ce que les cliniques proposent, généralement, ce sont des sevrages. On bourre un patient de médicaments pour calmer ses nerfs, et ainsi le ramener à un état stable. Le patient se croit alors guéri, mais ne mène pas une vraie thérapie ensuite, et finit donc par dériver progressivement. »

Sa voix était douce. Samara l’écoutait sans trop quoi dire. La magie était son rayon d’action, son domaine de prédilection. Ici, tout son savoir était bien inutile ! Sa magie ne lui permettait pas de guérir ce genre de choses. Elle restait près de Sya, afin de la rassurer.

« Ton cas est spécial. C’est une phobie. La vue d’un homme déclenche en toi une peur irrationnelle. Il existe un traitement qui fonctionne plutôt bien pour les phobies classiques. »

Aliona se pencha vers ses documents, et sortit une pièce, qu’elle présenta à Sya. C’était un schéma qui présentait le fonctionnement d’une phobie en plusieurs étapes :


Aliona se racla la gorge, et reprit, en laissant à Sya le soin de regarder le schéma :

« Une phobie commence comme ça… »

Elle pointa son doigt sur : « Perception d’un danger dans une situation », et décrivit ensuite le mécanisme.

« Si on applique ça à ta situation, la vue d’un homme va déclencher chez toi une anxiété panique, qui va te paralyser et te bloquer. Cette peur logique va donc tout aussi logiquement t’amener à vouloir t’éloigner de la source de ta peur, soit, en l’occurrence, les hommes. Loin de cette phobie, tu vas te sentir mieux, et tu vas ainsi entraîner ta phobie en te persuadant que seul l’évitement de l’objet de ta peur est une bonne chose. Et, comme tu le vois, cette logique de l’évitement ne fait finalement qu’aggraver ta peur. »

Aliona se tut pendant quelques secondes, puis reprit :

« Le seul moyen de te guérir de cette phobie, c’est de casser ce cercle. Car, si j’ai bien compris ta situation, ce schéma s’applique bien à ton cas, non ? »

Régler les problèmes de Sya, ça n'allait pas être de la tarte, mais cette femme était là pour ça, c'était son métier. Est-ce qu'elle réussira ? Il était trop tôt pour le dire. L'ange restait près de sa mère démone, sa présence était plus rassurante pour elle tandis que la femme déballait son blabla de médecin. Elle avait sûrement raison, mais Sya était un peu à cran, craignant qu'à tout moment, elle ait droit à un exercice pratique, ce qui voudrait dire, avoir un homme près d'elle. Son petit speech ne l'avait pas emballé, elle n'avait pas trop saisi cette similitude aux drogues, tout ça... Au contraire, les hommes étaient loin d'être une drogue pour elle, c'était tout le contraire. Elle pouvait s'en passer à vie, sans aucun souci. Son petit schéma était quand même un poil plus clair, sans dire que c'était ça, c'était déjà plus ressemblant. Oui, si un homme l'approchait, s'en tenir loin était une solution pour elle, c'était assez logique. De là à renforcer son mal ? Peut-être, mais vue comme ça, elle dirait que non ? Dans sa tête, son mal était déjà au plus haut point donc, difficile de faire pire ? Toujours un peu muette et sage – alors qu'elle était en présence de deux belles femmes – Sya hochait simplement de la tête pour valider la phrase de la dame, elle avait toujours ce pressentiment qu'une mauvaise surprise allait lui tomber dessus bientôt... Peut-être, car tous ses « exercices » avaient plus ou moins fini de la sorte ? Elle restait sur les cuisses de sa mère, qu'elle soit un minimum réconforté quand même.

Samara avait rarement vu sa petite Sya être si muette. Elle se contenta de hocher la tête face aux questions du docteur Tavish, livide. Samara restait donc là, n’intervenant que peu. Elle savait que Sya était en train de paniquer. Mais le schéma du docteur était assez familier à Samara. Elle aussi, elle avait eu peur des hommes, mais sa phobie avait été moins longue que celle de Sya.

« Si je comprends bien ce schéma, docteur Tavish… Plus la phobie s’installe dans la durée, et plus elle est difficile à retirer ?
-  Difficile… Parfois impossible. Mais oui, le temps joue. Dans ton cas, Sya, il me semble que tu es assez âgée… Même si tu n’en as pas l’air. »

La démone resta silencieuse. Tout cela était-il voué à l’échec dès le début ? Ce n’était pas la volonté de la Déesse, qui souhaitait bel et bien guérir Sya, la soigner de son mal. Le docteur Tavish reprit ensuite :

« De ce que je sais, cette thérapie t’a été imposée par ta Déesse…
-  La Déesse a récemment appris l’existence de l’une de ses filles, que Sya connaît bien, Alice Korvander. Sya devait venir à son mariage, mais, quand elle a appris qu’Alice se mariait à un homme, Melendil, elle a été incapable de venir. »

Aphrodite n’était pas rancunière, mais elle avait mal pris l’absence de Sya. Pour elle, cela avait été le déclic, le signal nécessaire qu’elle devait agir. Sya aurait dû être là pour bénir ce mariage, mais elle n’avait pas rempli ses fonctions. Samara sentit la petite Ange se recroqueviller encore. Désobéir à un ordre de sa Déesse était quelque chose qui pouvait vous valoir de sévères sanctions. Sya pouvait compter sur le lien privilégié qu’elle avait avec Aphrodite, mais elle n’en avait pas moins manqué à ses obligations.

Le docteur Tavish acquiesça, et reprit :

« Dans ton cas, l’exposition au sujet de ta phobie est contreproductif. Enfin, sache qu’on traite maintenant très bien les phobies. Il n’y a donc aucune raison de ne pas te soigner. »

Le traitement était une « TCC », acronyme pour « thérapie cognitive et comportementale ».

« C’est une psychothérapie qui fonctionne par une thérapie centrale axée de médicaments à titre secondaire. Autrement dit, des échanges lors de sessions avec un thérapeute. Le concept est, par le biais de dialogues, d’échanges, d’identifier les biais cognitifs qui se font dans ton cerveau, de tirer sur le fil du mensonge pour trouver la réalité de ton malheur. »

Samara enchaîna alors :

« Par exemple, dans mon cas, ma phobie des hommes… Elle était liée aux sévices que le mage noir m’a fait subir et à mon sentiment d’impuissance. J’ai pris conscience que, en continuant à avoir peur, je continuais à faire en sorte que cet homme ait une emprise sur moi. C’est pour ça que je me suis forcé à faire l’amour à des hommes… Enfin, d’abord, j’ai commencé par les sodomiser, par exprimer mon pouvoir sur eux. Les androgynes de Mélinda ont été très utiles pour ça.
-  Oui, parfois, l’exposition au sujet objet de la peur suffit à dénouer le biais cognitif… Mais ton cas est plus poussé, Sya, et va nécessiter un traitement hors des sentiers battus. Voilà pourquoi, en plus de la thérapie ordinaire, il faudra sans doute envisager des séances d’hypnose, afin de faire parler ta souffrance… Mais bon, on verra ça après. »

Le docteur Tavish poursuivit :

« C’est moi qui te prescrirai des médicaments. Mais c’est la thérapeute qui décidera du programme, si tu en d’accord. Il est fort probable que ton traitement implique un volet sexuel, mais je ne pense pas que ça te dérangera… Notamment en cas d’hypnose. Nous pratiquons l’hypnose sexuelle. C’est plus efficace que l’hypnose par le rêve, qui est la méthode généralement employée. Mais ça, ce sera à la thérapeute de donner son aval. »

Cette femme parlait beaucoup... Ce n'était pas dans son habitude de participer à une discussion en étant encore habillée, même si pour le moment, on ne pouvait pas dire qu'elle parlait beaucoup, ça restait quand même centré sur elle. Sya écoutait, ce que la doctoresse avait à lui proposer comme solution, c'était à la fois envisageable et effrayant. Ressasser son passé, c'est clairement pas une chose qu'elle avait hâte de vivre, enfin, cette partie là. Elle pouvait parler longuement de son éducation pour devenir prêtresse en compagnie de la Cavalerie de Lust, à l'époque où ses cavalières étaient encore jeunes et où Sya vivait au milieux des pégases et des licornes. Ça, c'était de bon souvenirs. Elle pouvait aussi évoquer ses nuits d'amour auprès de Lust, quand elle était encore qu'une jeune prêtresse en formation, entre les doigts de Lust, elle était sa poupée qui avait peu d'endurance et de résistance en ce temps-là, où un simple baiser de Lust l'amenait aux portes du plaisir suprême. Mais revivre ce « genre » de souvenir... Elle n'avait pas hâte. Tavish continua, même sa mère venait parler un peu, de comment elle a guérie mais Sya redoutait toujours un peu tout ça... Elle était heureuse comme ça, elle n'avait pas besoin des hommes pour vivre. Elle avait deux femmes, des filles adorables qui grandissaient de jour en jour, des maîtresses et des amies un peu partout, pourquoi devrait-elle y inclure les hommes ? Si elle serait un peu extrémiste, elle dirait bien qu'il faudrait un monde que de femme et de futa mais, du moment qu'ils se tenaient loin d'elle, elle pouvait tolérer qu'ils soient sur le même monde qu'elle.

Mais oui, aussi incroyable que ce soit, Sya a désobéi à Lust. Elle qui acceptait n'importe quel ordre, du plus doux au plus dégradant, même quand ce n'était pas le genre d'activité favorite qu'elle pratiquait mais là, ce fut de trop. Assister au mariage d'une des filles de Lust, qui était donc possiblement une de ses maîtresses et donc aussi, une grande sœur de Lussya, elle disait oui ! C'était Alice en plus ! Mais d'assister à son mariage, avec un homme... Et le bénir ? Quand on sait ce que ça veut dire, elle ne pouvait pas... Elle aurait pu trouver la force de faire un effort pour juste y assister, pas longtemps ou de loin. Mais le bénir ? Non, là, c'était trop. Elle s'en voulait autant pour son amie que pour sa déesse, ça faisait un double coup de bâton pour elle. Mais même si Lust ne l'avait pas puni, elle se sentait mal, elle avait peur que cela soit à retardement et que quelque chose change. Lust n'était pas simplement sa déesse, c'était comme une mère pour elle, sa raison de vivre. L'ange amnésique qu'elle était avait eu cette nouvelle vie grâce à elle, au culte de Lust. Lui retirer sa déesse, c'était comme lui retirer le fait de savoir respirer, ça pourrait la tuer ! Toujours aux côtés de Samara, lui tenant la main, elle la serrait, elle ne voulait pas la voir disparaître pour une raison ou une autre et elle avait besoin d'elle, mais à chaque question, elle ne faisait que répondre par un signe de la tête. C'était par petits pas que Sya allait guérir, peut-être même qu'il lui faudra plus que ce petit séjour ?

Au-delà de la question de la phobie, le nœud du problème, c’était le traumatisme vécu par Sya. Samara la sentait se crisper sur place, se refermer progressivement. La peur des hommes de Sya était une conséquence de sa capture et de son viol collectif par des hommes à l’époque du Grand Conflit. L’ancienne ange qu’elle était avait été brisée, et reconstruite par Aphrodite. Elle était devenue une Ange de la Luxure, mais la vue d’hommes amenait irrémédiablement son esprit à se rappeler ce blocage. Tout cela, la Fut-Corp le savait, et le docteur Tavish avait déjà une petite idée du traitement à appliquer. Pour traiter le choc post-traumatique, les Uatéennes avaient développé un traitement spécifique, l’Intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires, ou EDMR. Vu le mutisme de Sya, c’était un traitement qu’elle recommanda, le signalant sur sa fiche de suivi.

« On va arrêter là, Sya, tu as été très courageuse. La prochaine étape sera le rendez-vous avec notre thérapeute, d’ici demain. En attendant, je vais te prescrire des anxiolytiques, ce sont des médicaments qui aident à lutter contre l’anxiété. »

Samara la remercia, puis sortit ensuite avec Sya. Si Sya était déstabilisée ici, c’était aussi le cas de Samara. À Uatis, la magie n’était pas fréquente, elle pouvait le sentir, et cette technologie futuriste était assez déplaisante pour elle. Toutefois, Samara avait elle aussi ses propres méthodes pour aider sa fille. Si Lust n’avait émis aucune sanction à l’encontre de Sya pour lui avoir désobéi en ne se rendant pas au mariage de l’une de ses filles, la Déesse voulait que cela change.

« Tu as été très courageuse, Sya. J’avais initialement prévu de te laisser ici pour vaquer à mes occupations, mais je pense que c’est préférable que je reste avec toi… Si tu le souhaites. »

Elles rejoignirent une petite aire au sein du vaste bâtiment. Elles furent rejointes par la servante de Samara, Kazuha, qui prit Sya dans ses bras.

« Si on sortait un peu ? Cet immeuble est étouffant.
- J’ai commencé à explorer un peu la ville, Maîtresse. Je pense que vous devriez modifier votre apparence, vous risqueriez de surprendre les Uatéennes. »

Samara soupira lentement. Quand on sortait de Terra, les peuplades étaient bien moins habituées au croisement des espèces.

« Il va sans doute aussi falloir des tenues plus appropriées. »

Kazuha avait fort heureusement trouvé de quoi faire. Samara et Sya rejoignirent donc leur chambre. Samara changea d’apparence, et s’observa sous sa nouvelle forme. Sya, de son côté, avait droit à une combinaison blanche et noire complète et moulante. Samara sourit en la voyant ainsi, et l’embrassa tendrement.

« Tu es magnifique, ma chérie… Maintenant, sortons. »

Une fois dehors, elles rejoignirent une terrasse où Samara offrit à Sya une glace vanille-fraise. Une activité somme toute plutôt simple. Il faisait beau dehors, et elle put constater que Uatis City était une ville immense, bruyante. Cela lui rappelait un peu la capitale de Mijak, en plus moderne.

« Comment tu te sens, ma chérie ? Tu sais, cette thérapie n’est pas obligatoire… Si tu souhaites l’interrompre, on peut le faire à tout moment. La Déesse a été formelle, ton bonheur est sa principale priorité. »

Sya n'aimait pas tout ça... tout ça faisait que faire remonter ce qu'elle s’efforçait d'enterrer, mais... même si pour le moment, cette idée la faisait vomir, elle voulait au moins essayer de changer, pour ses maîtresses, mais surtout sa déesse. Elle ne s'attendait pas vraiment à fricoter avec les hommes, mais au moins les supporter... voir bavarder avec. Ce serait déjà un exploit en soit pour elle. Le docteur lui donnait certains médicaments à prendre, mais la seule chose qu'elle retenait, c'était que la séance était finie. Une fois dehors, elle put se réfugier dans les bras de Kazuha. Une copine esclave, ça faisait plaisir, et même si rien ne valait les bras de sa mère, il était agréable de changer un peu en laissant Samara respirée. Cette dernière proposait une visite de la ville, sachant qu'elle avait un peu repérer les lieux pour sa maîtresse qui, selon son avis, devait changer un peu d'apparence. L'aspect humain de Samara faisait que, volontairement ou non, elle ressemblait un peu à Sya. En-tout-cas, le lien de « parenté » était plus visible là que sous sa forme de démone. Sya se contentait de changer de tenue, le genre de tenue qui devait certainement plaire à sa mère, et sûrement à Mélinda, si elle aurait été là.

« Toi aussi, tu es belle, Maman. »

Disant cela, Sya la serrait contre elle, sa tête posée près de sa poitrine, même si sa véritable forme était indétrônable, elle restait belle aussi comme ça. Uatis était une grande ville, Sya y était déjà venue quelques fois même si dans cette cité loin de la magie, l'image d'une ange qui réalise des souhaits de luxure, ça se faisait rare ! Ce qui était étrange quand on savait combien une actrice porno était presque l'équivalent de leur divinité ici tant cette femme parfaite avec son service trois pièces en faisait fantasmer plus d'une ! Sya connaissait cette Poison de vue, difficile de l'ignorer ici, même si elle n'était pas placardée sur tous les murs, on trouvait facilement une pub, un cliché d'elle ici ou là, faisant les gros titres ou non. Pratiquant une activité très classique, Sya aimait les choses bien sucrées et cette glace était parfaite pour elle ! Même si Samara évoquait de nouveau le sujet, lui offrant certes, une petite porte de sortie, Sya refusa en agitant sa tête et ses couettes.

« Non... je... je dois au moins réellement essayer... »

Lust, Samara, Mélinda et bien d'autres ne lui en voudraient sûrement pas, mais elle savait qu'elle passait à côté de certaines choses, qu'on l'empêchait de venir – pour son bien – quand elles participaient à certaines soirées, mais, au moins elle tentait de changer, c'était déjà un grand pas. C'est évident que ce soir, elles allaient dormir ensemble, sûrement même à trois, elles pourraient faire bien des choses, mais même si, éloigné des F-Corps et leurs idées, Sya allait doucement mieux, ce n'était pas encore ça. Elle était toujours plus proche de petite fille que prêtresse pour le moment. Et pour le prouver, elle venait tendre sa glace vers sa mère, lui proposant de la goûter. Elle en fera de même ensuite avec Kazuha, mais la priorité, et ça, Kazuha était d'accord, c'était leur maîtresse avant tout.