Hartley tremblait nerveusement sur la place. Dans un coin de sa tête, il craignait encore que tout cela ne soit une caméra cachée, mais, fondamentalement… Rien n’était dû au hasard, et cela faisait plusieurs semaines, si ce n’est des mois, qu’Hartley travaillait d’arrache-pied, dans le but d’être muté ici. Outre les conditions de travail exceptionnels, un salaire très élevé, et la possibilité de vivre dans une maison où l’employeur prenait tout en charge, Hartley avait aussi entendu parler de toutes les rumeurs sur Starr Island. Comptable de son état, il avait mené des études comptabilité sur l’île, et avait constaté que plusieurs départements de l’île n’apparaissaient pas dans les registres de comptabilité où ils devaient normalement apparaître. Oh, il ne soupçonnait pas sa patronne de faire de la fraude fiscale, mais de développer plusieurs registres de comptabilité, et d’avoir une comptabilité classifiée, ne transmettant que les résultats, mais pas les comptes d’exploitation. Hartley savait que Starr-sama était une grande mécène, qu’elle dépendait une bonne partie de sa fortune personnelle, et entretenait notamment une fondation internationale. Mais il soupçonnait aussi les rumeurs d’être vraies… Les rumeurs sur la perversion de sa patronne, sur des programmes expérimentaux de thérapie génique visant à féminiser les hommes, ou à masculiniser les femmes. Des programmes confidentiels, bien sûr, mais l’idée le tentait… Celle de pouvoir enfin vivre une vie de femme. C’était effectivement très difficile au Japon, pays encore très conservateur, pays où l’homosexualité était encore très mal vu, car se heurtant au conservatisme nippon sur les valeurs maritales, le mariage hétérosexuel, et la fondation d’une famille.
Plutôt que d’aller aux États-Unis, Hartley avait plutôt envisagé l’Europe, la France, celle-ci étant réputée pour être bien plus libre sur cette question. Puis, quand il avait appris que Starr-sama affichait publiquement son homosexualité, il avait préféré envisager de se rapprocher d’elle. La puissante femme d’affaires n’était pas une figure médiatique, mais elle n’hésitait pas à dire ce qu’elle pensait. Hartley était donc devant la femme de sa patronne, et commençait déjà à fortement l’apprécier. Une belle érection traversa le corps d’Hartley quand Helena-sama indiqua qu’elle allait le prendre bien fort, et demanda à Ruriko un strap-on.
Ruriko sourit doucement, et acquiesça, puis se déplaça. Tandis qu’elle allait chercher quelque chose, Hartley sentait sa queue la démanger encore, et se pinça les lèvres. Hartley venait pourtant de jouir entre les doigts experts de sa Maîtresse, mais sentit sa queue se redresser. Sans hésitation, elle lécha les doigts de sa Maîtresse, mordillant ses gants violets, et nettoya proprement avec sa langue chaque doigt, déposant ensuite des baisers sur chacun de ses doigts.
« Oh, Maîtresse… » souffla Hartley.
Il avait envie de l’interroger sur les profondeurs de l’île, sur les laboratoires secrets, mais avait surtout autre chose à dire :
« Je… J’ai toujours eu envie de rencontrer quelqu’un comme vous, Maîtresse… Avec mes sœurs, je faisais tout ce qu’elles m’ordonnaient, elles aimaient bien m’embêter, m’humilier, mais moi… J’adorais ça, leur obéir, les nettoyer. C’est elles… Elles qui s’amusaient de me voir en érection, de titiller mon sexe… »
Hartley avait, semble-t-il, évolué dans un milieu vaguement incestueux, même si, à la maturité, la famille s’était progressivement écartée. Mais Hartley avait été éduqué pour obéir aux femmes, et tout cela restait profondément ancré en lui.
Elle déglutit encore, avant que Ruriko ne revienne, et ne tende à Helena un strap-on très spécial. Véritable keiretsu, l’entreprise de Karen s’était spécialisée dans plusieurs domaines très variés, y compris le domaine sexuel. Ce strap-on était l’un de ses outils expérimentaux de pointe, et, quand Helena l’enfila, elle allait vite comprendre pourquoi. La verge rose se mit alors à pulser doucement, sous les yeux surpris d’Hartley, qui était agenouillée devant sa Maîtresse.
Ruriko gloussa alors.
« Ce strap-on a été conçu avec une matière très particulière… C’est du slime. »
Le gode présentait une taille modulable, mais pouvait aussi avoir des excroissances. Tandis qu’Hartley approchait son visage, et déposait plusieurs baisers sur ce gode, il sentit la texture de cette dernière durcir un peu, gonfler légèrement… Et, sous l’excitation, Helena put sentir une excroissance pousser vers l’arrière, une seconde verge qui s’enfonçait en elle. Ce sex toy avait été conçu en laboratoire, quand Helena avait reçu la visite d’une Slime, Mélona, et avait recueilli un peu de sa matière pour la reproduire et la synthétiser. Elle était incapable de concevoir une véritable Slime, mais avait pu concevoir des jouets de ce genre.
Hartley lécha et embrassa cette verge artificielle, sentant le corps de sa Maîtresse se crisper sur place, et releva les yeux vers elle.
« Je… C’est à vous de décider par où me prendre, Maîtresse, mais… Recevoir cette verge dans mon cul, ce… Ce serait un grand ho-Honneur… »
Hartley bafouillait encore un peu, mais sentait en tout cas sa verge l’élancer à nouveau furieusement.