The Multiversity

Si Valeria avait investi rapidement le ventre de son élève, elle avait pris un peu plus de temps pour achever sa pénétration afin de bien profiter – et faire profiter – des sensations qu’elle procurait. Elle regarda Camille pendant toute « l’opération » et put se délecter du plaisir intense et sincère qu’elle y lut.

Après que Val eut soulevé l’une de ses jambes, la Comtesse enchaîna avec la seconde, sautant légèrement pour venir ceinturer les hanches du succube, son poids achevant ainsi de l’empaler totalement sur cette queue qui lui faisait tant de bien.

Les mains de Valeria agrippèrent ses fesses, la relevèrent comme un poids plume et la soutinrent efficacement tandis qu’elle la bloquait contre le mur et la prenait avec vigueur. Camille l’écouta en soupirant de plaisir, l’enlaça amoureusement et l’embrassa avec passion, passion que lui rendit Valeria avec autant d’intensité. Elle était terriblement excitée, autant par les circonstances que par le manque causé par ces deux mois d’absence. Elle ne l’aurait pas cru si on le lui avaitt dit, mais force était de constater que cette petite salope de Comtesse avait déjà réussi à insinuer en elle une petite dépendance !

« Oh… Jouissez autant que vous voulez en moi, Maîtresse… Il faut… Il faut bien nourrir notre bébé ! »

La note de fierté qu’il y avait dans sa voix fit frémir Valeria. Camille soupira derechef. Elle semblait terriblement affamée. La démone la savait très portée sur le sexe, mais ces réactions lui plaisaient beaucoup. Bien sûr, le fait d’avoir un rapport avec un succube exacerbait les sens et le désir. Le fait de porter l’enfant d’un succube aussi. Mais Camille semblait être encore un stade au-delà.

Elle se laissa doucement aller au plaisir qui l’envahissait. Valeria pouvait clairement lire qu’elle adorait ainsi se faire défoncer. Et comme déjà elle était près du plaisir, il n’en fallut pas plus. Quelques coups de reins supplémentaires lui suffirent pour atteindre une première fois le plaisir. Le sperme éclata dans l’utérus de Camille, le noya avec force, tandis que Valeria se pressait, tremblante de plaisir, dans l’étreinte de ses bras, mordant délicatement son épaule pour étouffer un gémissement qui sans ça aurait assurément attiré l’attention.

Le plus difficile, c’était de ne pas hurler. Parler trop fort, gémir trop fortement, ou même hurler, c’était tout simplement prendre le risque que d’autres les entendent. Et ça, Camille ne le voulait pas ! Si les convives découvraient qu’elle se faisait prendre par Valeria… Il n’y avait que dans les romans érotiques de bas étage que cela pourrait être bien pris ! Ici, au cœur de la réception mondaine, les deux femmes prenaient assurément énormément de risque… Mais, en même temps, cela ne manquait pas d’exciter Camille. Nymphomane à outrance, cette séance rapide contre le mur, dissimulée par un rideau, était tout ce qu’elle aimait ! Valeria la besognait avec force, le corps de Camille rebondissant contre le mur. Elle l’embrassa avec force, caressant sa peau. Tandis que les deux femmes se faisaient l’amour, d’autres personnes entrèrent dans le salon, discutant vivement. Camille gémit encore, se pinçant les lèvres, retenant ses gémissements pour ne pousser que de faibles soupirs.

« Ohhh… »

Les coups de reins se poursuivaient, et Valeria jouit silencieusement contre elle. Camille soupira, jouissant à son tour, son corps se crispant sur place. Elle la sentit s’abandonner en elle, et soupira longuement.

« Maî-Maîtresse… »

Camille la laissa jouir, et s’abandonna donc à ce plaisir ancestral. Elles nourrirent donc leur bébé, un nutriment très particulier… Mais fallait-il demander autre chose, pour un petit bébé démon ? Camille reposa ses pieds sur le sol, le corps en sueur, celui de Valeria toujours blotti contre le sien. Elle l’embrassa avec appétit, souriant tendrement. Valeria était toujours aussi magnifique, somptueuse.

« Vous êtes tellement belle, ma Maîtresse… Je vous aime tellement ! »

Et Camille ne put résister à l’envie de l’embrasser une nouvelle fois !

Camille adorait manifestement ce genre de situation. Se faire trousser comme la dernière des servantes dans une alcôve lors d’un grand banquet la faisait mouiller comme une pucelle. Pourtant, elle en avait vu bien d’autres ! Cette spontanéité plut beaucoup au succube, qui découvrait une facette de son amante qu’elle ne connaissait pas.

Val put ainsi se repaître du plaisir de Camille, un nectar intense et puissant, mâtiné d’essence démoniaque issue du rejeton qui poussait en son sein.

Très vite, la démone parvint au plaisir et se libéra dans l’utérus de la Comtesse, l’emplissant d’une semence épaisse qui fut rapidement absorbée par l’enfant à venir. L’orgasme fut long et intense car pour Val aussi, ce sentiment d’interdit était galvanisant. Elle sentit Camille jouir en même temps qu’elle.

Puis les pieds de la Comtesse glissèrent jusqu’au sol où ils reprirent appui. En sueur, les cheveux légèrement collants sur sa nuque, elle embrassa Valeria avec appétit.

« Vous êtes tellement belle, ma Maîtresse… Je vous aime tellement ! »

Et de l’embrasser à nouveau. Val s’abandonna à cette étreinte qui semblait s’ouvrir sur des sentiments plus vrais chez Camille. Le succube n’était pas surpris car les circonstances s’additionnaient pour favoriser cette éclosion de sentiments : lubricité intense de départ, invocation et rapports avec un succube, fécondation par un succube et donc progéniture démoniaque en son sein, mégalomanie, luxure ardente, promesse de pouvoir grâce à un rituel d’assujettissement…

Elle la regarda avec tendresse.

« Tu vas devenir quelqu’un d’immensément important. Pour bien des raisons, dont ma présence à tes côtés comme amante et mentor. Tu es belle, intelligente, lubrique à souhait, sans scrupules ni remords. Tout ce que j’adore. Nous allons faire de grandes choses ensemble. »

Elle l’embrassa sur la joue et laissa sa langue glisser jusqu’à son oreille pour y susurrer des mots doux et affreusement obscènes. Puis elle se retira de son ventre, laissant alors s’échapper une quantité affolante de semence gluante qui dégoulina sur les cuisses de Camille, macula ses bas.

« J’aimerais encore rencontrer quelques convives. Est-ce que tu penses que tu es encore capable de donner le change ? Ou doit-on rejoindre les soldats qui nous attendent ? A moins que tu ne te sentes d’aller inviter la Colonelle ? J’adorerais un plan à cinq dès ce soir, mais peut-être serait-ce trop rapide ? Qu’en penses-tu ? »

Camille et Valeria baisèrent avec force, mais sans prendre leur temps. C’était le principe d’un quickie, qu’elles firent donc. Camille jouit silencieusement, se sentant défaillir sur le coup, et elle dut s’appuyer contre le mur pour ne pas s’affaler sur le sol. Ce n’était qu’un prélude, un prélude pour une nuit de débauche qui s’annonçait. Camille reprenait peu à peu ses esprits, et les deux femmes s’embrassèrent avec appétit. Un baiser prononcé et savoureux, où la main de Camille se glissa sur les cheveux de la succube. Elle goûta avec appétit à ses lèvres, et Valeria, après ce baiser, lui demanda ce qu’elle souhaitait faire… Valeria avait envie de voir d’autres convives, mais Camille avait peut-être envie de rejoindre les deux amants qu’elles avaient laissé là-haut.

« Je peux me retenir aussi longtemps qu’il le faudra, Valeria… Même si tu m’excites fortement. »

Quoi de plus normal ? C’était une succube, après tout ! Le duo rejoignit donc à nouveau le salon principal, main dans la main. Personne ne semblait avoir noté qu’elles s’étaient envoyées en l’air, et, si la démarche de Camille fut un peu maladroite au début, la Comtesse se rétablit bien vite.

« Quelqu’un d’immensément importante, vous avez dit, Maîtresse ? Cela tombe bien, car j’ai beaucoup d’ambition… Bien plus que pour ce pays. »

Camille était pourtant une patriote, une femme qui vénérait la Führerin, mais elle savait aussi reconnaître quand les choses étaient compliquées. Elle n’en dit toutefois pas plus, pour le moment.

« Tiens, voilà Katrina… »

Elle était en conversation avec une autre aristocrate, belle et élancée, qui s’appelait Anastasia LeRoy. Celle-ci regardait Katrina avec le sourire, et, tandis que Valeria et Camille se rapprochaient, Camille lui fournit des indications à voix basse :

« Katrina et Anastasia sont des amies d’enfance… Et Katrina aurait sans doute voulu être bien plus, si Anastasia n’avait pas dû épouser un mari pour sauver sa famille de la ruine. Une Maîtresse comme vous va sûrement sentir la tension sexuelle sous-jacente entre elles… » gloussa doucement Camille.

Val sourit tendrement à Camille avant de voir si elle pouvait continuer la soirée ou si elle voulait la clôturer pour passer aux ébats qui les attendaient.

« Je peux me retenir aussi longtemps qu’il le faudra, Valeria… Même si tu m’excites fortement.
- Tu m’excites vraiment beaucoup, toi aussi… » répondit-elle, juste au cas où Camille ne l’aurait pas remarqué.

Elles retournèrent donc dans la salle, bras-dessus bras-dessous, Val parfaitement enfiévrée de sentir les effluves qui se dégageaient de Camille ainsi que son ravissement psychologique inratable du déroulement de la soirée. Car la Comtesse n’avait pas besoin de parler, tout résonnait si fort dans son esprit que Valeria pouvait le lire, même si cela dépassait quelque peu la strate primaire du « désir ».

Personne d’autre par contre ne sembla remarquer ce qui venait de se passer dans l’alcôve. Ou alors, ce fut tu. Leur retour fut discret, même si Camille semblait avoir un peu de mal à se remettre en route. Val nota avec une profonde satisfaction que la belle Comtesse laissait quelques traces de foutre dans son sillage. Dieux qu’elle adorait ça !

« Quelqu’un d’immensément importante, vous avez dit, Maîtresse ? Cela tombe bien, car j’ai beaucoup d’ambition… Bien plus que pour ce pays.
- Ah oui ? Moi qui te croyais tellement ancrée ici. C’est une excellente nouvelle que celle-là ma douce. On va pouvoir viser beaucoup plus loin alors. Décidément tu es pleine de très bonnes surprises…
- Tiens, voilà Katrina… »

La belle Colonelle était en grande conversation avec une autre notable. Une très jolie jeune femme, grande et racée. Anastasia LeRoy lui apprit Camille.

« Katrina et Anastasia sont des amies d’enfance… Et Katrina aurait sans doute voulu être bien plus, si Anastasia n’avait pas dû épouser un mari pour sauver sa famille de la ruine. Une Maîtresse comme vous va sûrement sentir la tension sexuelle sous-jacente entre elles… »

Les deux femmes arrivèrent à proximité et effectivement, les effluves de leur tension sexuelle emplissaient l’air, le saturaient même tant elles étaient puissantes. Valeria s’en délecta, regarda Camille en lui souriant et se passa la langue sur les lèvres, comme après un festin.

« En effet, c’est torride. Dans ces circonstances, il ne va pas être difficile de les amener à rejoindre notre petite sauterie… Ca tourne à l’orgie, j’adore cette aristocratie décadente. Je me sens… terriblement excitée et même si nos quatre amis appellent mon désir, seule une ici le retient véritablement, et c’est toi, ma divine élève… »

Elle reporta son attention sur le couple.

« Allez, présente-moi, que je puisse les obliger à céder à leurs pulsions en notre compagnie… Au fait, le mari est-il là ? »

Camille adorait la Führerin, bien sûr. Elle la vénérait, et ne pourrait jamais la trahir… Mais cela ne signifiait pas qu’elle envisageait de rester à Herzeleid. En fait, plus le temps passait, et plus elle était convaincue que l’État herzelois ne pourrait plus évoluer. Camille avait donc ouvert d’autres perspectives, ce qui semblait intéresser Valeria. La Comtesse sourit doucement en la regardant.

« Cela me semblait évident, pourtant… Si j’ai accepté qu’une étrangère démoniaque m’offre un bébé, alors que j’ai toujours refusé cela de la part des aristocrates herzelois, ce n’est pas sans raison. Je sais que votre influence ne se résume pas qu’à Herzeleid, Maîtresse, et je souhaite participer à ce que vous concevez. »

Et ce quel que puisse être ce plan, ou les ambitions réelles de sa Maîtresse… Mais, pour l’heure, celle-ci s’intéressait à Anastasia LeRoy et à Katrina. Elle percevait la tension sexuelle émanant de Katrina, et la frustration sexuelle d’une aristocrate qui n’était sans doute pas soulagée convenablement par son mari. Elle interrogea Camille à ce sujet. Celle-ci haussa les épaules, avant de regarder les convives.

« Oui, finit-elle par dire au bout d’un moment. Il est là, parmi les vieux décrépis… Leur couple bat de l’aile. Les LeRoy sont des propriétaires terriens influents, qui disposent de plusieurs gisements miniers de première importance. C’est avant tout pour en avoir la propriété que Ollivander a épousé Anastasia. »

Des mines que la famille natale d’Anastasia, les Forster, ne pouvaient plus exploiter, ce qui avait expliqué l’intérêt du mariage avec les LeRoy. La famille avait apporté des capitaux et du personnel, permettant de relancer les mines. Un marché convenable pour les deux familles, mais pas pour les deux personnes, qui ne s’aimaient guère. Camille se racla la gorge, et rejoignit le duo, se saluant, avant de leur présenter Valeria, laissant ensuite à cette dernière le soin d’agir en faisant parler son charme naturel et irrésistible…

« Cela me semblait évident, pourtant… Si j’ai accepté qu’une étrangère démoniaque m’offre un bébé, alors que j’ai toujours refusé cela de la part des aristocrates herzelois, ce n’est pas sans raison. Je sais que votre influence ne se résume pas qu’à Herzeleid, Maîtresse, et je souhaite participer à ce que vous concevez. »

C’était limpide. Herzeleid serait donc une base de départ pour des projets de plus grande envergure que Camille mènerait dans un but plus grand, établi par Valeria. Elle lui offrait une loyauté et une fidélité sans failles. Valeria pressa sa main dans la sienne, marquant son plaisir de se sentir ainsi épaulée.

Camille répondit ensuite à la question concernant le vieil époux de Madame LeRoy.

« Oui, il est là, parmi les vieux décrépis… Leur couple bat de l’aile. Les LeRoy sont des propriétaires terriens influents, qui disposent de plusieurs gisements miniers de première importance. C’est avant tout pour en avoir la propriété qu’Ollivander a épousé Anastasia.
- Donc, à la mort du vieux, elle hérite de tout l’argent et redevient autonome ? Dans ce cas, pourquoi est-il toujours vivant ? »

Elle sourit, se colla contre Camille pour lui souffler quelques mots dans le creux de l’oreille.

« On devrait peut-être l’inviter aussi à la petite sauterie ? hihi… »

Elles rejoignirent les deux magnifiques jeunes femmes. Camille présenta Val, qui prit la main d’Anastasia en un délicat salut. Cependant, ici, nulle subtilité ou mot d’esprit : elle laissa simplement son charme se répandre sur les deux femmes. Utilisant les informations perceptibles de leurs désirs, elle les accentua tandis qu’elles se perdaient dans une conversation de bon ton parfaitement aseptisée.

Des jeux de regard, de lèvres légèrement entrouvertes, de langues à peine perceptibles, de parfum, délicat ou plus brut, quelques impressions amenant les peaux à frissonner délicatement sous un effet de désir qui croissait lentement, quelques sous-entendus ou jeux de mots, sans parler du pouvoir dont elle pouvait faire usage si cela traînait trop à son goût, en une demi-heure, les deux femmes étaient au supplice.

« Est-ce une impression ou fait-il tout à coup terriblement ennuyeux par ici ? »

Les deux femmes acquiescèrent en choeur.

« Et si nous continuions cette soirée ailleurs mesdames ? »

Elles acquiescèrent rapidement alors que Val les avait libérées de toute emprise. Celle-ci n’était pas nécessaire. Val fit un signe discret à Camille et elles s’éclipsèrent à sa suite, la Comtesse connaissant très bien les lieux.

Camille était ambitieuse. Suffisamment ambitieuse pour savoir que Herzeleid était en soi un angle mort. La Comtesse avait des ambitions, mais elle parlerait en temps voulu à sa Maîtresse. Elle sentait bien qu’elle avait stimulé son intérêt. Camille et Valeria rejoignirent donc le duo, pensant à autre chose. Anastasia et Katrina étaient un couple contrarié. En d’autres circonstances, elles auraient pu être ensemble, mais les choses avaient évolué différemment. Camille leur sourit doucement.

« Madame LeRoy, c’est un plaisir…
-  Madame Lovegood… Je n’en pense pas moins. »

Les deux femmes se regardèrent brièvement, puis Valeria se mit à parler. Comme d’habitude, la démone avait un talent naturel pour se faire bien voir, et c’est ce qu’elle fit. Parlant d’une voix sensuelle et encourageante, elle sut rapidement stimuler les deux femmes. Le désir devenait de plus en plus palpable, tandis qu’elle interrogeait Anastasia de façon assez anodine, sur le sort de ses mines, sur l’économie locale… Des conversations qui n’avaient que pour effet de permettre à Valeria d’étirer son influence, son emprise sur les deux femmes. Petit à petit, les minutes défilaient, et les regards se faisaient plus lascifs, plus sensuels. Anastasia souriait lentement, tout comme Katrina, qui avait toutefois un peu plus de mal que son amie à masquer ses sentiments. On put ainsi la voir rougir lentement, et elle se tortillait sur place, ses joues prenant de belles couleurs. Valeria finit par proposer d’aller profiter de la soirée ailleurs, et cette invitation amena sur les lèvres d’Anastasia un léger sourire.

« Et que proposez-vous, ma chère Valeria ?
-  Contentez-vous de me suivre, mais je pense que vous aimerez le voyage… »

Sans un seul regard pour son mari, dont il semblait désormais évident que la relation entre eux était purement platonique, Anastasia suivit donc Camille. Celle-ci attrapa la main de Valeria, et lui fit un sourire entendu, puis elles rejoignirent l’escalier menant à la chambre où les attendaient Audec et Lyrev, les deux gardes chanceux qui avaient eu droit à l’envoûtement de la démone. Camille ouvrit la porte, et vit que des candélabres avaient été allumés sur les meubles, donnant à la grande pièce une atmosphère sensuelle et chaude. Un grand lit se trouvait ici, avec des baldaquins. Les deux amants étaient là, nus, et s’inclinèrent devant les femmes.

« Maîtresse Valeria…
-  Nous vous attendions. »

Visiblement, l’envoûtement de la démone avait très bien porté ses fruits. Camille lut la surprise dans les yeux d’Anastasia et de Katrina… Puis elles sourirent doucement.

Une magnifique orgie s’annonçait !

Il ne fallut pas déployer de grands efforts pour débaucher les deux jeunes femmes à cette soirée somme toute ennuyeuse. Une fois celles-ci suffisamment tombées sous la coupe de Valeria, la proposition de s’éloigner fut énoncée et acceptée. Et c’est sans aucun regret ni regard en arrière que les quatre femmes quittèrent la scène à la suite d’une Camille pleine d’assurance.

La Comtesse prit la main de Valeria et les deux femmes guidèrent leurs compères dans les couloirs jusqu’aux escaliers puis, enfin, les appartements préparés par les deux gardes.

Les lieux étaient baignés de la lumière tamisée de lourds candélabres sur les meubles. Richement décorés, les lieux étaient baignés dans une pénombre qui laissait place à de nombreux mystères et jeux d’ombre. Cette atmosphère offrait une proximité et une chaleur propices à la volupté et la sensualité.

Puis le regard découvrait un peu mieux les lieux, le grand lit à baldaquin.

Et enfin les deux amants, Audec et Lyrev, totalement nus.

« Maîtresse Valeria…
- Nous vous attendions. »

Comme Camille, Valeria remarqua la réaction surprise puis les sourires entendus de Katrina et Anastasia. Elle leur sourit en retour.

« Je vous remercie messieurs. Comme vous le voyez, nous avons amené des amies. Je vous demanderai d’être aux petits soins, bien entendu. »

Les deux hommes s’inclinèrent à nouveau.

« Mesdames, comme vous l’avez appris, je viens de Terra, là où la magie est courante. Je vous prie de bien vouloir accepter cette modeste manifestation comme un signe de bienvenue et d’hospitalité à votre égard. »

Valeria regarda autour d’elle, claqua des doigts. La température de la pièce grimpa de plusieurs crans. Une multitude de flammèches sans chaleur apparut tout autour de la pièce, ajoutant bien peu à la luminosité mais énormément à l’ambiance.

Elle sourit à ses hôtesses, claqua une nouvelle fois des doigts. La table se couvrit de mets et boissons raffinés afin d’accompagner les festivités qui allaient suivre.

Elle s’approcha de Camille, l’embrassa avec volupté et lascivité. Puis elle regarda à nouveau les femmes. Un troisième claquement de doigts les rendit toutes quatre aussi nues que les gardes.

« Je pense que tout y est ? »

Une chape de lascivité érotique tomba sur la pièce, augmentant d’un cran les libidos déjà bien exacerbées de six convives. Ce soir, la dépravation qu’allaient connaître les Herzeloises n’aurait de limites que celles de leurs consciences.

Le quatuor avait donc rejoint le duo, les deux soldats devenus des esclaves de Valeria. Leur envoûtement durait en tout cas longtemps ! Camille s’était presque attendue à les voir inertes. Soit sa Maîtresse était vraiment très puissante, soit ils étaient inconsciemment heureux d’être ses esclaves. Deux hypothèses qui pouvaient aussi se conjuguer et qui, dans tous les cas, plaisaient à Camille. Valeria déploya sa magie, et Camille le perçut. Mine de rien, elle commençait à bien connaître Valeria. Elle savait que son amante était curieuse de connaître ses plans, et Camille était impatiente de lui en dire plus… Surtout quand Valeria évoqua le fait qu’elle venait de Terra. Anastasia et Katrina se regardèrent brièvement, puis observèrent Valeria, et les deux hommes nus, avec de solides verges. Ils étaient tous les deux impatients de servir. Camille sourit à son tour, doucement. Elle était restée en arrière, et caressa distraitement son ventre, comme pour partager avec son futur enfant l’orgie qui allait venir.

Valeria fit signe à Camille de se rapprocher, et la Comtesse franchit l’espace, rejoignant sa Maîtresse, et l’embrassa avec appétit. Elle se lova contre elle, et la repoussa. Valeria s’assit sur le lit, Camille se tenant sur ses genoux, assise contre elle, l’embrassant encore. Quand Valeria rompit le baiser, Camille l’embrassa dans le creux du cou, sentant sa chatte chauffer doucement contre le corps de sa Maîtresse. Hum ! Camille se frottait encore, tandis qu’Anastasia et Katrian commencèrent à se déplacer. Anastasia défit son uniforme, et se rapprocha de Lyrev, qui déglutit doucement en la voyant.

« Co-Colonelle Lanschër… »

Lyrev déglutit lentement, et Anastasia le jaugea, avant de poser son pied sur son torse, et elle le coucha au sol. Katrina défit ensuite ses vêtements. Son épée tomba au sol, puis elle déboutonna sa veste, avant de sentir Anastasia se lover dans son dos. L’aristocrate embrassa Katrina dans le creux du cou, tout en déboutonnant sa ceinture, et en lui retirant sa veste. Dessous, Katrina portait une simple chemise, et son pantalon fut également défait.

« J’ai très envie de voir ces deux-là te baiser, Katrina… Tu crois pouvoir nous offrir un très beau spectacle ? »

Katrina sourit lentement, une lueur malicieuse dans les yeux. Elle embrassa avec appétit Anastasia.

« Nous avons notre honneur d’Herzeloises à défendre, ma chérie… »

Val regarda les deux jeunes femmes évoluer dans cet espace chaleureux et tamisé. Elle augmenta la température de quelques degrés, satura l’atmosphère de phéromones sexuelles. Leurs invitées ne pourraient plus reculer, non pas qu’elles en aient envie, charmées comme elles l’étaient déjà, mais leurs dernières barrières n’existaient plus vraiment à présent, si tant était qu’elles en avaient.

Elle regarda Camille et ce geste si sensuel qu’elle eut sur son ventre. Ce geste inconscient typique des femmes enceintes qui rendit le succube fou de désir. Elle fit un signe à la belle Comtesse qui s’approcha sensuellement. Elle ne pouvait pas faire autrement dans cette ambiance.

La main de Valeria se posa sur la sienne, sur son ventre.

« Ca me rend dingue, TU me rends dingue… Si je n’avais pas déjà fait le nécessaire, je le ferais sur-le-champ ! »

Elles s’embrassèrent alors que Camille se lovait contre elle, puis la Comtesse la repoussa. Val tomba assise sur le lit, en admiration devant la sculpturale future mère de son enfant qui n’attendit pas un instant pour s’asseoir sur ses genoux, une jambe de part et d’autre, agenouillée sur le lit, face à elle et l’embrasser à nouveau..

Val rompit le baiser après un moment, caressant le dos de Camille dont elle pouvait sentir la chaleur moite de l’entrejambe sur ses cuisses. La jeune femme n’attendit pas pour commencer à lui dévorer le cou. Elle se mit à onduler du bassin contre elle, éveillant plus fort encore son désir qui vint se dresser contre son entrejambe dégoulinant d’envies.

La colonelle venait de jeter négligemment sa veste sur le dossier d’une chaise rembourrée style empire et s’avança lentement vers Lyrev dont la splendide érection ne semblait pas pouvoir encore être magnifiée.

Quelque peu gêné par l’aura et le grade de la beauté androgyne, il bégaya tandis qu’elle le jaugeait. L’examen parut réussi, car elle le força à s’allonger de son pied botté. L’homme obéit et attendit au sol, esclave parfaitement consentant et obéissant.

Anastasia vint se lover dans le dos de Katrina et l’aida à se dévêtir tandis qu’Audec regardait la scène en se masturbant lentement. Elle fit tomber l’épée au sol. Le pantalon suivit, jusqu’à un certain point car les bottes le bloquaient. Elles suivirent néanmoins rapidement le reste au sol, Anastasia était habile et Katrina impatiente. Il ne restait plus sur ses épaules qu’une longue chemise blanche. Anastasia se mit en devoir de la dégrafer en l’embrassant dans la nuque.

« J’ai très envie de voir ces deux-là te baiser, Katrina… Tu crois pouvoir nous offrir un très beau spectacle ? »

Ah oui ? Intéressant…

La Colonelle sourit doucement avant d’embrasser son amante voracement.

« Nous avons notre honneur d’Herzeloises à défendre, ma chérie… »

La queue de Valeria glissa naturellement dans le ventre de Camille, trouva son chemin et alla se loger contre leur enfant à venir, profondément caché dans l’utérus de sa mère.

« Vas-y trésor… Baise-moi, vide-moi pendant que la Colonelle nous montre comment elle gère les deux soldats… »

Valeri les déplaça juste ce qu’il fallait pour que Camille puisse elle aussi se repaître du spectacle pendant leur rapport. D’un geste distrait, Valeria les débarrassa de leurs vêtements, laissant leurs peaux produire cette alchimie si parfaite qui les unissait.

Audec s’approcha de Katrina et se joignit au baiser des amantes avant de prendre la place d’Anastasia et doucement guider la Colonelle vers Lyrev, toujours allongé au sol, en train de se caresser et admirer les deux femmes.

Camille était une femme totalement désinhibée, qui n’avait pas peur de grand-chose, et sûrement pas du sexe… Au contraire, même ! Valeria aimait ça, et lui avoua qu’elle l’aurait à nouveau mise enceinte, si Camille ne l’était pas déjà. Sourire mielleux de l’intéressée, qui tourna sa tête vers Valeria.

« Rien ne vous empêche de reproduire le geste, Maîtresse… »

Elle pouvait sentir la verge tendue de Valeria. La succube aimait beaucoup la manière dont Camille agissait, et elle n’avait pas de quoi être déçue. La Comtesse était une sacrée perverse, une femme dévergondée qui n’avait aucune envie de masquer la manière dont elle fonctionnait. Camille sentit Valeria la déplacer, et elle se déplaça également. Initialement assise contre Valeria, elle se mit à quatre pattes, dans la posture qu’elle appréciait le plus, et qui permettait à Valeria de pouvoir la baiser avec force. Camille frémit en sentant la verge de sa Maîtresse caresser ses fesses, puis elle s’enfonça dans sa chatte trempée. Camille gémit, crispant ses mains sur le lit, et bascula en avant. La main de Valeria empoigna ses cheveux, redressant sa tête, et Camille gémit lentement, sentant avec force la verge de sa Maîtresse enfler en elle, pilonnant sa chatte, tout en faisant disparaître leurs vêtements.

« Han Maî-Maîtresse… ! En-ENCORE !! »

Camille ne demandait finalement rien de plus que de se faire baiser ! Et, devant elles, Lyrev et Audec avaient tous les deux finis couchés sur le sol, Anastasia et Katrina s’empalant respectivement sur chacun d’entre eux. Elles gémissaient lentement, également nues, chacune se tenant par la main. Le spectacle était magnifique, mais, à ce moment, Camille devait bien admettre qu’elle pensait surtout à la verge de sa Maîtresse, qui la prenait avec force, qui lui rappelait combien elle était sienne par-dessus tout le reste !

Camille sourit quand Valeria lui dit qu’elle lui aurait bien fait un enfant sur-le-champ si elle n’était déjà enceinte.

« Rien ne vous empêche de reproduire le geste, Maîtresse… »

Décidément, cette Comtesse était en tout point délicieuse ! Il était peu probable que le succube ne lui fasse pas plusieurs autres enfants à l’avenir. Une telle richesse chez une âme damnée, ‘était rare. Vraiment rare !

Elles jouèrent un peu, Camille sur Valeria, puis la Comtesse se déplaça de manière à se faire prendre en levrette. C’était clairement plus pratique pour voir ce que faisaient leurs compagnons, et permettait une pénétration bien plus optimale, ce qui n’allait pas déplaire à la belle Herzeloise, dont le ventre maculé de leurs précédents ébats dégoulinait aussi de plaisir anticipé.

Valeria joua sur ses fesses avec sa queue avant de finalement l’insérer entre ses lèvres accueillantes. Lentement, elle se fraya à  nouveau un chemin jusqu’à leur enfant à naître pendant que Camille descendait de plus en plus vers les draps.

Non non non, pas si vite…

Val l’attrapa par les cheveux et la força à se redresser, à se cambrer. Dieux que cette croupe était délicieuse !

Excité, le succube claqua les nobles fesses plusieurs fois, imprimant la marque de ses doigts sur la peau d’albâtre, tandis qu’il pilonnait ce ventre conquis avec emphase.

« Han Maî-Maîtresse… ! En-ENCORE !!
- A ton service, ma douce Comtesse… »

La queue muta légèrement, comme Camille pouvait s’y attendre à présent, enfla jusqu’au maximum de ses capacités à encaisser. Puis Valeria se mit à la baiser véritablement, dans des bruits humides et collants absolument obscènes, leurs peaux s’entrechoquant avec des bruits mats tandis que les fesses de Camille tremblaient et rebondissaient entre les claques et les coups de bassin.

Les deux femmes avaient pris une position identique, en amazone sur leur amant du soir, se tenant par la main tandis qu’elles ondulaient lentement sur les queues qui les transperçaient. Leur plaisir de participer ensemble à cette orgie était déjà visible et l’amour qui les unissait, si bien dissimulé lors de la réception, n’avait plus aucune frontière en ces lieux.

Valeria sourit, s’enfonça plus rudement en Camille, provoquant des ahans plus rauques et essoufflés chez son amante. Elle lui parla par télépathie.

Ce soir Camille, ce soir, nous recrutons ces deux femmes. Toi et moi. Nous allons en faire nos objets, nos sbires, nos extensions, nos esclaves consentantes et obéissantes. Nous aurons besoin d’aide pour la suite, quelle qu’elle soit, et ces deux-là seront des recrues de choix…

Valeria imposa une chape de stupre lancinante dans la pièce, une augmentation subtile de libido devant amener petit à petit à une dépendance.

Elle revint à Camille sur laquelle elle constata que ses paroles avaient eu un sacré effet !

Camille avait tenu des propos assez énigmatiques tantôt, sur ses ambitions. Elle avait indiqué à Valeria, mais sans s’en appesantir, qu’elle ne limiterait pas ses ambitions à Herzeleid. Ce qu’elle avait dit par là, Camille l’avouerait plus tard à sa Maîtresse. Pour l’heure, elle avait juste envie de se faire baiser par sa Maîtresse, et c’était ce à quoi elle avait droit ! Dans son dos, Valeria la prenait avec force, et, en soupirant longuement, Camille sentit la verge de sa Maîtresse durcir et enfler en elle, grossissant dans sa chatte pour remplir tout l’espace, lui arrachant de longs soupirs, ses cris s’étouffant en des miaulements ténus et étouffés. De longs soupirs silencieux, tandis qu’elle se tortillait sur place, sentant la vague l’emporter. Oh, Dieu, que sa queue était grosse ! Grosse, épaisse, bien forte, Camille prenait comme toujours son pied à se faire prendre ainsi ! Oh, comme elle aimait ça ! Le sexe intense, sauvage, débridé, le sexe sans limite, le sexe qui vous ramenait à votre statut de simple femelle bonne à besogner, qui vous faisait oublier tout le reste. Envolés, les plans de Camille ! Effacée, son ambition ! Seul comptait son plaisir immédiat, cette vague qui remuait dans le creux de ses reins, et qui explosait en elle. Camille se tortillait d’avant en arrière, gémissant et soupirant, sentant la main de Valeria empoigner ses cheveux pour lui redresser la tête quand elle basculait en avant.

La salive de la Comtesse coulait le long de son menton, celle-ci n’arrivant plus à la ravaler. La sueur glissait sur son corps parfait, embellissant ses formes. Valeria lui indiqua que ces deux femmes seraient désormais siennes, qu’elles feraient partie de leur clan. Elle entendit sa voix dans sa tête, et sentit ensuite sond ésir croître, ses tétons devenant plus douloureux.

« Maî-Maîtresse… »

Valeria avait raison de les choisir, bien sûr. Camille aurait même pu le lui dire, mais elle était trop excitée pour vouloir formuler ses pensées de manière cohérente. Elle se contentait donc de se faire baiser, encore et encore, ne souhaitant qu’une seule chose… Davantage !

Déjà complètement soumise, asservie à son désir et sa libido, Camille encaissait encore et encore et Valeria pouvait sentir l’ampleur de son plaisir. En cet instant, plus rien ne comptait que se faire baiser à mort, détruire la chatte et le cul, peu importait, son corps n’était qu’un vecteur pour son plaisir. Camille bavait sans discontinuer tandis que son ventre se faisait labourer sans pitié, réduit à sa plus simple utilité : la reproduction et le plaisir.

Valeria la guidait, la chevauchait avec maîtrise, l’amenant aux portes du plaisir, l’y faisant stagner un moment en équilibre précaire avant de la laisser basculer dans le rose et le bleu, la jouissance et l’abondance.

Et dans les méandres de son plaisir, Camille entendit les projets de Valeria pour leurs deux complices et amantes de ce soir. Les hommes étaient un bonus. Ils étaient déjà conquis, asservis. Leur psyché plus faible n’avait pas résisté au pouvoir du succube et ils feraient de parfaits esclaves sexuels et gardes du corps.

Valeria sentit l’approbation de Camille, que son corps saturé de plaisir empêchait de prononcer des phrases cohérentes et construites en cet instant.

« Maî-Maîtresse…
- C’est bien ce que je suis… »

Si la belle Comtesse savait l’effet que Valeria avait sur elle, elle n’était pas consciente de celui qu’elle avait sur le succube. Valeria avait côtoyé bien des partenaires, eu bien des élèves. Mais Camille s’érigeait comme l’un des partis avec le plus de potentiel qu’elle ait jamais eu. Rien que cela la séduisait fortement. Mais associer ces possibilités à un tel corps et une telle dépravation allait au-delà de ce que Val avait espéré et elle éprouvait envers son élève, future mère de son enfant, un attachement particulier.

Camille en voulait plus, encore plus. Valeria était d’humeur à faire des concessions. La Comtesse eut-elle été en train de lui administrer un footjob qu’elle aurait reçu encore plus. Mais en l’état, elle se ficha puissamment en elle et libéra sa semence une nouvelle fois en tirant sur ses cheveux, la bouche contre son oreille.

« Tu as raison. Tu seras aussi ma pondeuse. »

Une sensation de brûlure intense vrilla le bas-ventre de Camille. Un tatouage y brilla avant de s’éteindre.

« Tu es mienne. Par ce tatouage, je fais de ton ventre mon temple. Seule moi désormais pourrai te féconder. Il te protège de toute autre semence, mais te rend beaucoup plus vulnérable à la mienne. A moins que, sciemment, tu décides d’offrir un enfant à un autre amant. Ta volonté te permet de lever la protection. Mais ça doit être une démarche consciente. »

L’apposition de ce type de tatouage était une démarche consciente. La cible devait être d’accord. Ou sous contrôle. Pour Valeria, c’était un cadeau. Mais Camille pouvait ne pas le percevoir ainsi. Elle pouvait refuser, auquel cas la magie se dissiperait. Mais si elle acceptait, ce serait permanent. Seule Valeria pourrait la libérer.

Tout à son élève, Valeria ne faisait nullement attention à leurs compagnons en ce moment, concentrée tandis qu’elle usait de sa magie et se vidait en Camille avec la force d’un tsunami.

Valeria était comme possédée. Camille connaissait ça, elle avait déjà pu le sentir, notamment quand sa Maîtresse prenait sa forme démoniaque. Quand elle avait enfanté Camille, ça avait été la plus grande baise de toute sa vie ! Et, pourtant, Camille était bien loin d’être une femme chaste. Oh, elle aimait le sexe, passionnément et intensivement. La jeune Comtesse se tortillait sur place en sentant les coups de reins de sa Maîtresse dans son dos. Elle les sentait s’accentuer, tout comme elle sentait la verge de sa Maîtresse durcir et grossir encore, enflant dans sa chatte, lui coupant la respiration. Elle sentait la présence de sa Maîtresse tout autour d’elle, et Camille en perdait le contrôle. Valeria lui parla ensuite, l’encourageant, et lui indiqua qu’elle ferait d’elle sa « pondeuse ». Un sortilège magique qui se matérialisa sur son inmon, embellissant ce dernier. Elle ne pourrait désormais accoucher que de la part de sa Maîtresse. Son ventre devenait son temple.

« Haaa… »

Cette idée la fit jouir… Celle d’être sa pondeuse, de porter encore d’autres enfants ! C’était un lien fort, qui confirmait son interaction avec sa Maîtresse ! Elle sentit Valeria jouir puissamment en elle, comme si elle cherchait encore à l’enfanter… Ce qui était bien sûr superflu ! Son bébé se nourrissait de tous ces fluides, de toute cette énergie, de tout cet amour ! Ce fut un orgasme puissant, si long que Camille jouit à nouveau pendant la longue éjaculation de sa Maîtresse. Elle cracha encore sa semence, encore et encore, et Valeria s’abandonna puissamment, un orgasme si fort que tous les membres de la salle se mirent à jouir en même temps. C’était comme une explosion de stupre et de magie, de désir et de luxure ! Une bulle qui éclata avec force, Camille hurlant de plaisir en sentant sa Maîtresse se vider en elle à nouveau.

Quand Valeria sembla avoir terminé, le ventre de Camille s’était joyeusement arrondi, et elle s’effondra sur le lit, n’arrivant même plus à rester sur ses appuis.

« Maîtresse… Je vous aime, Maîtresse… » réussit-elle finalement à dire entre plusieurs soupirs.

Valeria défonçait Camille, lentement mais sûrement. Son aura devenait de plus en plus intense, prégnante. L’atmosphère dans la pièce s’en ressentait et cela avait une influence sur le comportement des participants à cette orgie improvisée.

Attentive aux désirs de son élève, Valeria l’emplissait à présent au maximum de ce qu’elle pouvait encaisser sans douleur. Camille n’avait plus le contrôle total depuis longtemps, mais commençait là à perdre le peu qui lui restait. Les mots de Valeria lui expliquant la suite qu’elle prévoyait pour elle, ainsi que le marquage de son corps comme sa propriété furent décisifs. A peine les mots entendus et la sensation reçue de la véracité de ces mots, la jeune Comtesse vrilla complètement.

Valeria se mit alors à s’enfoncer dans un con tellement détrempé et dégoulinant de cyprine qu’en deux coups de reins ses couilles et le haut de leurs cuisses étaient trempés.

« Haaa… »

Elle sentit la satisfaction de Camille, sa fierté de se faire ainsi élire. Quelque chose céda en elle, Valeria put le sentir. Des… sentiments ? Camille ressentait pour elle admiration, dévotion, désir, envie… mais désormais il y avait bien plus que ça, quelque chose de plein et entier qui engloba le tout et en fit une seule petite partie d’un tout bien plus grand.

Valeria ne pouvait lire ça, c’était hors de ses capacités de succube. Mais elle sentait que Camille avait clairement dépassé un stade dans leur relation. Une étape décisive même. Elle la sentit vouloir devenir encore plus sienne. Valeria jouit. Terriblement abondamment.

Pendant son orgasme, Camille s’abîma de nouveau dans un orgasme encore plus puissant. Leurs esprits se connectèrent le temps de ce plaisir et Valeria laissa ses sens s’abîmer dans ceux de la Comtesse, jouissant une seconde fois à l’unisson de son amante avec une profusion démentielle.

Le plaisir qu’en conçut Camille résonna en Valeria, qui laissa éclater un peu de son pouvoir autour d’elles, soufflant toutes les lumières dans la pièce et provoquant une panne momentanée de courant dans le bâtiment. Un cri animal s’échappa des gorges des quatre amants à leurs côtés, alors qu’une lame de fond de magie rose déclenchait chez chacun d’eux un orgasme et un plaisir qu’ils n’avaient jamais expérimenté jusqu’alors.

Valeria les laissa s’abîmer dans la stupéfaction de ce plaisir inédit et termina de se répandre en Camille, vidant ses bourses comme jamais avec elle. le courant se rétablit, toutes les bougies se rallumèrent en une fraction de seconde.

Quand elle se retira enfin, la Comtesse bascula sur le lit, incapable de se soutenir tant elle était en extase. Elle roula à moitié sur le dos, révélant un ventre arrondi par la quantité de semence reçue.

Elle la regarda en soupirant,  cherchant le souffle nécessaire pour énoncer ce qui sonna comme une évidence après coup.

« Maîtresse… Je vous aime, Maîtresse… »

Bien sûr ! Voilà ce qui vient de se passer ! C’est encore mieux qu’espéré !

Valeria lui sourit tendrement et lui répondit mentalement.

Maintenant tu es totalement mienne. Le rituel ne sera finalement plus qu’une formalité. Tu viens d’entrer dans mon amour et tu n’en ressortiras jamais, Comtesse Camille Lovegood.

Elle la noya sous une vague de sentiments amoureux intenses qui l’achevèrent en un instant, la faisant jouir comme elle ne l’avait jamais fait, complètement arquée sur le lit, secouée de spasmes si brutaux qu’on aurait pu croire qu’elle allait se blesser.

Valeria la laissa encaisser, sentit son esprit s’abîmer et se perdre dans les méandres d'un plaisir extatique. 

Non non non… A la fin de cette orgie, quand il ne restera plus que nous, je t’autoriserai à te laisser aller. Mais maintenant, nous avons deux femmes à corrompre ma douce élève.

Une nouvelle vague de magie rose enveloppa Camille, lui octroyant une énergie phénoménale. Camille se retrouva parfaitement éveillée, ultra boostée, le corps dégorgeant de foutre et de cyprine.

Valeria sourit.

Viens, maintenant, on va s’amuser un peu…

Elle se leva en entraînant Camille par la main et rejoignit les quatre amants encore un peu hagards. Elle posa une main sur la joue de Kat, diffusant en elle une impression d’infinie douceur et gonflant son désir d’autant.

Camille se sentait dans un état d’extase rare. Valeria l’acheva. Dieu ! Valeria jouit avec force, elle balança des litres de foutre dans sa chatte, jouissant une deuxième fois après avoir joui. Camille sentit donc la pause, puis la vague la remplir encore. Elle-même se trouvait dans un état second, une sorte de transe hypnotique où elle était en un état d’orgasme perpétuel. Elle s’affala sur le lit, son ventre joyeusement arrondi, se disant que, si elle n’était pas déjà enceinte, elle l’aurait sûrement été après une telle décharge ! Elle sentit une délicieuse vague l’envahir, Valeria se frottant à elle, son nez glissant sur sa joue. De sa main, Valeria décolla quelques mèches de cheveux soudés à sa peau par la sueur, et l’invita à se relever. Camille sentait le désir en elle, et, plus que jamais, elle était amoureuse de sa belle, de sa Maîtresse… Un amour inconditionnel et invétéré. Camille déglutit doucement en se redressant, sentant son ventre décroître au fur et à mesure que le sperme de Valeria s’écoulait hors de son ventre. Observant son pubis, elle frémit en sentant la présence d’un inmon. Camille releva la tête, puis vit la main tendue Valeria, et la saisit.

« Maîtresse… »

Elles regardèrent leurs quatre dévots. Ils avaient fini de faire l’amour, et se tenaient prostrés devant elles. Camille sourit, sentant l’énergie de sa Maîtresse en elle. Ses yeux virèrent au rouge, et elle n’eut qu’à se concentrer un peu pour déployer à son tour une belle verge. Sa verge trempée, recouverte d’un mélange de foutre et de mouille, heurta le visage d’Anastasia, qui huma ce membre en gémissant, le reniflant, s’imprégnant de sa puissance, de son odeur. Camille sourit à Valeria, et déplaça sa main pour caresser le dos de celle-ci, puis ses fesses. Camille se mordilla doucement les lèvres en sentant le délicieux cul de sa Maîtresse. Soumise et amoureuse, certes, mais perverse.

Camille regarda ensuite Anastasia et Katrina, et déplaça sa verge, la rapprochant des lèvres d’Anastasia :

« Suce-moi, ma belle… »

De son côté, Katrina avait très envie de faire subir la même chose à Valeria…

Valeria prit quelques instants pour cajoler Camille, lui prodiguer une attention empreinte d’un sentiment plus profond, plus tendre. Camille venait de basculer dans un amour inconditionnel et méritait bien de s’en voir récompensée. Désormais, la jeune Comtesse serait son extension, son âme damnée. Et son élève, bien entendu. sauf retournement de situation inattendu, la condition de succube lui tendait également les bras à sa mort, qui pourrait peut-être même survenir plus tôt que prévu si leurs ambitions devaient se réaliser. Avoir une Comtesse totalement assujettie était un merveilleux avantage. Avoir une Comtesse succube totalement soumise pouvait se révéler encore plus avantageux. Même si parfois la nature magique avait des limites qu’une nature humaine pouvait transcender.

Mais cette réflexion n’avait aucune place en ce moment et Valeria sourit à la délicieuse Comtesse alors qu’elles avançaient vers leurs dévots. L’adoration qu’elle pouvait lire dans son regard la rendait presqu’amoureuse elle aussi, sur le moment.

Camille se fit alors « pousser » une magnifique verge, sans aucun effort apparent. Gorgée de l’énergie de Valeria, c’était peu surprenant, mais le succube lui adressa un petit signe de tête approbateur devant la facilité qu’elle venait de démontrer alors que plus tôt dans la soirée elle avait semblé bien plus en difficulté.

Il n’y a pas d’erreur, c’est vraiment une recrue de tout premier ordre…

La main de Camille lui caressa le dos, les fesses. Son regard n’avait aucun secret pour elle : elle adorait son cul et le désirait. Val le lui offrirait bien volontiers encore une voire plusieurs fois avant la fin de la nuit…

Camille se présenta devant Anastasia et approcha sa verge de ses lèvres.

« Suce-moi, ma belle… »

Valeria s’approcha de Katarina dont le regard affamé lorgnait lui aussi sur une queue : la sienne. Elle sourit, caressa sa joue.

« Tu es sage. Tu mérites une récompense. Mais ne sois pas trop sage non plus » sourit-elle en lui adressant un clin d’œil.

Elle regarda les deux hommes.

« Vous deux, je veux vous voir bouffer le sperme de l’autre alors chacun de vous va offrir le cunni de sa vie à celle que l’autre vient d’arroser.
- Oui Maîtresse.
- Bien Maîtresse. »

Et les deux soldats d’obéir immédiatement.

Cette soirée s’avérait pleine de rebondissements, exactement comme elle les aimait. Elle renforça l’aura de luxure dans la pièce, augmenta la température. La sueur commença à perler sur les peaux humaines.

Elle tamisa les sources de lumière afin que la pénombre autour d’eux devienne un cocon dans lequel ils s’abîmeraient jusqu’à la plus totale dissolution de leur libre arbitre pour devenir esclaves de leurs sens et rien que de leurs sens… qui seraient bien entendu guidés par elle.

Sa queue glissa doucement dans la gorge de Katarina.

Camille sentait la luxure envahir les lieux. Fort heureusement, elle faisait souvent l’amour avec Maîtresse Valeria, ce qui faisait que son organisme s’y habituait plus facilement que les autres convives. Son inmon brillait joyeusement, et elle avait déployé sa verge, souriant doucement en s’observant. Camille ne pouvait pas encore se transformer en démone, et la chose ne serait pas si simple. Pouvait-elle aller jusqu’à faire ça ? Elle se rappelait encore de ce qu’elle avait ressenti quand Valeria avait pris sa forme démoniaque, et qu’elle l’avait méthodiquement baisé sous cette forme. Oui, elle se rappelait de ce sentiment grisant, exquis, cette souffrance inouïe, cette jouissance magnifique… Oh, comme elle avait aimé ça ! Elle fantasmait à l’idée de pouvoir, elle aussi, infliger de telles choses à d’autres personnes ! Comme la puissance était exquise ! Dès qu’on y touchait, on y prenait goût ! Mais Valeria était-elle prête à faire renoncer à Camille son humanité ? En tant qu’humaine, Camille avait aussi accès à des portes qui étaient fermées à des démons. Et Camille savait sa Maîtresse ambitieuse, trop ambitieuse pour se contenter de Herzeleid.

« Hmmm… »

Anastasia s’attaquait à sa verge, la pompant avec appétit. Camille posa ses deux mains sur sa tête, et serra ses doigts dessus, donnant des coups de reins. Ses joues rougissaient, et elle fit durcir sa queue, la gonflant et la grossissant. Anastasia écarquilla des yeux, sentant ce mandrin grossir en elle, l’étouffant. Elle essaya instinctivement de se retirer, mais Camille crispa ses mains sur sa tête, un sourire pervers sur les lèvres.

« Étouffe-toi sur ma queue, salope ! Suce-moi ! »

Quel pied ! Son pouvoir, sa domination… Ils s’exprimaient de la plus belle des manières à travers cette osmose qu’était le sexe ! C’était particulièrement jouissif. Le corps de Camille remuait d’avant en arrière, malmenant avec appétit les lèvres d’Anastasia, ainsi que le reste de son corps. Elle soupira encore, et continua son office, encore et encore !

« Maî-Maîtresse… Pourriez-vous le leur montrer ? Votre forme démoniaque, qu’ils voient votre puissance ! Et… Que vous puissiez me baiser à nouveau ! »

Valeria avait déjà eu l’occasion de constater combien Camille était une perverse nymphomane, alors cette demande ne devrait pas la surprendre outre mesure. Serait-elle encline à accepter ce souhait de sa fidèle dévote ? Ou y verrait-elle au contraire un caprice qui se devait d’être corrigé ?