Re: Gantz-V [Balthazar Noël]
Posté : 05 avr. 2025 12:01
Elle courait, fuyant un mal indicible. Elle entendait un souffle rauque dans son dos, elle devinait la présence du tueur, qui la traquait impitoyablement. Elle était dans un hôtel, et les cadavres s’accumulaient autour d’elle. Les agents de sécurité avaient été massacrés, le personnel n’avait rien pu faire. Les clients de l’hôtel s’étaient naturellement accumulés vers les portes de sortie, mais le tueur avait anticipé cela, et avait bloqué l’accès. Il avait fait feu depuis une mezzanine, à l’aide d’une mitrailleuse lourde. Les corps étaient tombés par dizaines. Reika avait réussi à s’échapper, et, depuis plusieurs heures, les victimes s’enchaînaient. Hommes, femmes, enfants… Elle avait vu des cadavres de jeunes enfants, et même d’un nourrisson. Ce type était un monstre ! Les agents de sécurité avaient eu beau lui tirer dessus, il avait répliqué, semblant doté d’un véritable arsenal. Elle avait vu sous ses yeux un agent de sécurité finir éparpillé en plusieurs morceaux quand les chevrotines d’un fusil à pompe lui avaient arraché une jambe et la moitié d’un bras. C’était une vision d’horreur.
Reika se réfugia dans une chambre, et la verrouilla derrière elle en renversant un meuble. Elle entendit ensuite des coups forts contre la porte.
« Lâchez-moi ! Au secours !! »
Personne n’allait lui répondre. Derrière, elle entendait le souffle rauque du tueur, qui se mit à attaquer la porte avec une hache. La porte trembla, tandis que, à chaque coup de hache, des lambeaux de la porte s’envolaient. Puis la hache apparut, avec, derrière elle, le visage fgroid et neutre du tueur, un homme noir dissimulé sous une capuche et de grosses lunettes noires.
« Non ! Nooon !! »
Reika courut vers le balcon. Elle était plusieurs étages au-dessus du sol. Elle regarda encore derrière elle. Le tueur glissait le canon de son arme à travers le trou qu’il avait pratiqué dans la porte. Reika prit alors la décision de sauter dans le vide…
- - - - - - - -
« Ah ! »
Reika ouvrit brusquement les yeux et sentit contre elle le torse de Balthazar. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, la respiration accélérée, son cœur battant furieusement la chamade.
« B-Balthazar… ? »
Elle croisa son regard, et l’embrassa brusquement, comme pour se convaincre que tout ça était réel.
« Sovereign m’a enfermé dans une vision horrible… Des cauchemars sans fin… »
Anzu n’avait pas encore émergé, mais Reika constata qu’ils étaient à l’intérieur de Sovereign, et que cet être était un amalgame de pensées, qui se mit à générer autour d’eux des cauchemars. Reika trembla et sentit toutes ses forces l’abandonner quand la silhouette noirâtre du tueur apparut près d’eux. Si elle ne pouvait parler, la vision de terreur absolue dans ses yeux ne devrait pas échapper à Balthazar, tandis que le tueur s’approchait, muni d’une lourde hache…
Reika se réfugia dans une chambre, et la verrouilla derrière elle en renversant un meuble. Elle entendit ensuite des coups forts contre la porte.
« Lâchez-moi ! Au secours !! »
Personne n’allait lui répondre. Derrière, elle entendait le souffle rauque du tueur, qui se mit à attaquer la porte avec une hache. La porte trembla, tandis que, à chaque coup de hache, des lambeaux de la porte s’envolaient. Puis la hache apparut, avec, derrière elle, le visage fgroid et neutre du tueur, un homme noir dissimulé sous une capuche et de grosses lunettes noires.
« Non ! Nooon !! »
Reika courut vers le balcon. Elle était plusieurs étages au-dessus du sol. Elle regarda encore derrière elle. Le tueur glissait le canon de son arme à travers le trou qu’il avait pratiqué dans la porte. Reika prit alors la décision de sauter dans le vide…
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« Ah ! »
Reika ouvrit brusquement les yeux et sentit contre elle le torse de Balthazar. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, la respiration accélérée, son cœur battant furieusement la chamade.
« B-Balthazar… ? »
Elle croisa son regard, et l’embrassa brusquement, comme pour se convaincre que tout ça était réel.
« Sovereign m’a enfermé dans une vision horrible… Des cauchemars sans fin… »
Anzu n’avait pas encore émergé, mais Reika constata qu’ils étaient à l’intérieur de Sovereign, et que cet être était un amalgame de pensées, qui se mit à générer autour d’eux des cauchemars. Reika trembla et sentit toutes ses forces l’abandonner quand la silhouette noirâtre du tueur apparut près d’eux. Si elle ne pouvait parler, la vision de terreur absolue dans ses yeux ne devrait pas échapper à Balthazar, tandis que le tueur s’approchait, muni d’une lourde hache…