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Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:27
par Mélinda Warren
Meurtri et humilié pendant de nombreuses années, Kamiye était en train de se libérer. Le désir sexuel était le marteau-piqueur dont le jeune Furry avait besoin pour percer les couches de son embrigadement. Et les fissures qui se provoquaient dans le mur que ses anciens geôliers avaient bâti pour lui l’amenait naturellement à se lâcher. Il goûtait à ce frisson délectable de la liberté, de la puissance sexuelle… Lui, le jeune homme humilié, faible et frêle, se retrouvait à besogner une femme, à baiser sa Maîtresse, une vampire qui plus est ! Tout cela faisait trop pour lui, et expliquait sans aucun doute ses réactions. Il se laissait aller, et se remit à la gifler, la fessant. Mélinda frémit. Il allait devoir raffermir sa poigne, tout comme il allait devoir renforcer son endurance ! Mais cela viendrait avec le temps, au fur et à mesure qu’il réaliserait que Mélinda n’était pas en porcelaine, et que, malgré son corps frêle, sa Maîtresse était plutôt du style endurante ! Il fessa encore, semblant gagner de l’énergie, marquant le cul de sa Maîtresse de ses doigts, faisant rougir sa croupe !

« Haaaa… Oooh, Ka-Kamiye, hummm… Pe-Petit rebelle, co-… Comment oses-tu me frapper… Hmmm… Moi qui sa ta Maîtresse ?! »

Elle voulait qu’il se sente excité par ça, par l’idée de franchir les barrières. Comme quand un enfant avait le droit de dire des jurons et qu’il ressentait un plaisir indicible à le faire. C’était dans la nature de l’Homme ; dès qu’une règle était mise, on aimait la transgresser, pour le simple plaisir de le faire, pour se convaincre qu’on était une personne capable de faire ses propres choix. Kamiye était en train de découvrir ça, et  chaque fessée sur la croupe de Mélinda était comme un élan supplémentaire. Cela pouvait sembler paradoxal, mais Mélinda aimait l’idée que ses esclaves se sentent libres. C’est ce qu’elle avait dit à Kamiye, après tout : elle voulait des personnes qui acceptent librement de lui obéir.

Mélinda gémit encore, se tortillant sur place, et l’entendit dire qu’il allait jouir. Elle releva la tête, crispant ses doigts sur le lit, et la hocha de haut en bas.

« O-Oui, Ka-Kamiye, viens… Jouissons ensemble, jouis en moi ! »

Elle aussi approchait de l’orgasme. Chacune des fessées de Kamiye l’avait fait gémir et se cambrer sur place, ce qui fit qu’elle approchait maintenant, elle aussi, du point de rupture…

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:27
par Kamiye Goupile
Elle l’avait appelé « Petit rebelle ». Et c’était la première fois que ça lui faisait plaisir. D’ordinaire, il aurait tremblé de peur des pieds à la tête. Sa tête aurait enclenché un terrible processus d’auto torture. Son imagination travaillant à créer un scénario toujours pire que le précédent. Mais aujourd’hui, se faire traiter de « Petit rebelle » avait donné naissance à une bouffée très excitante. Claquer les fesses de sa Maîtresse l’excitait à un point rarement égalé de toute sa vie. De toute façon, il n’avait jamais ressenti l’impression d’être aussi vivant que depuis qu’il avait rencontré Mélinda.

Alors il lui claquait les fesses. Encore et encore. Il adorait peindre de rouge ces petites fesses blanches. Ca aussi ça l’excitait. Et… ça faisait naître d’autres idées. Est-ce qu’il pourrait inflige pareil traitement à une autre femme ou femelle un jour prochain ? Claquer une autre paire de fesses était plus que multiplier des conquêtes. Soudainement, ça signifiait qu’il pourrait exister dans les yeux de plus d’une personne. Et ça semblait incroyable de pouvoir se lier à plusieurs femmes, lui qui avait toujours (sur)vécu à l’écart de tout et de tous.

Dans un dernier puissant mouvement de rein, Kamiye éjacula en elle. Comme elle le lui avait ordonné. Ca aussi ça avait une saveur de tabou. Répandre son sperme dans une femme avec la possibilité d’ennuis. Car, en vivant avec les bruits de couloir, donner naissance à un bâtard était toujours une source d’ennuis. Les enfants légitimes devant quant à eux récolter le poids de responsabilité et d’un jeu politique tout sauf amusant, selon Kamiye.

Il sentait des mots venir. Et il ne voulait pas raconter n’importe quoi et briser une double jouissance. Alors, dans ce qui avait été son dernier puissant mouvement de rein, il s’aplatit sur sa Maîtresse. L’entraînant dans un mouvement pour qu’elle se retrouve complètement allongée sur le ventre. Mais ce n’était pas tout. Ce n’était pas le plus important. Répondant à une pulsion animale et à une autre de ne pas gâcher le moment : Kamiye planta ses pseudo-crocs dans le cou de sa nouvelle Maîtresse. Ca semblait être à la fois une très bonne idée et un nouveau tabou complètement interdit.

*Je sens son sang dans ma bouche… Mais qu’est-ce que j’ai fait ?! *

Qui plus est, et même si sa verge était encore en elle, elle perdait en vigueur. Avec la fin de l’action venait la réflexion. Kamiye pouvait imaginer la scène. Soudainement, son petit corps maigre étendu sur celui de sa puissante Maîtresse lui paraissait lamentable. Il commençait à sentir la panique arrivée. Elle était encore loin. Mais la marée était endurante et patiente. Elle remonterait.

Alors, pour faire quelque chose, et pour se faire pardonner : il arrêta déjà de la mordre. Puis il commença à laper la blessure. Et à chaque fois qu’il sentait son ancienne litanie revenir (à savoir celle de dire « Je suis désolé… ») : il lapait à nouveau.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:27
par Mélinda Warren
Kamiye se lâchait ! Les digues avaient sauté, et il libérait en lui toute cette frustration accumulée pendant des mois. Il alla jusqu’à la mordre ! Cela préfigurait sans doute ce qu’il souhaitait être. Un simple humain n’aurait pas pu lui faire grand mal, mais Kamiye était un hybride, un furry… Ses dents pouvaient donc se montrer plus tranchantes que celles d’un humain, ce qui fit qu’il put percer la peau de Mélinda, ; lui arrachant de nouveaux cris. Il grognait contre elle, comme une bête sauvage, et donnait de nouvelles gifles, matraquant son cul, semblant aimer cette sensation… Peut-être le bruit de ses doigts résonnant sur la croupe de sa Maîtresse, ou le tableau global, ce sentiment exquis de puissance, de domination… Elle ignorait toutefois si le goût de son sang lui plairait autant qu’à elle. Il n’était pas un vampire, après tout ! Mais il redécouvrait cette partie de sa personnalité qui avait été enfermée pendant son dressage, cette partie reptilienne et sauvage qui se libérait sous le désir sexuel. C’était presque comme si un second Kamiye avait émergé, une personnalité plus sauvage, plus dominante, qu’il plaisait à Mélinda d’expérimenter.

Les deux amants continuaient à sauvagement faire l’amour, jusqu’à ce que Kamiye ne jouisse encore… Et, cette fois, les parois internes de Mélinda se contractèrent. Elle crispa ses doigts sur le lit, et se mit à jouir à son tour, poussant un long soupir.

« Haaaa… !! »

Une vague jouissive l’envahit, et elle se relâcha avec force, jouissant généreusement. Mélinda s’abandonna avec délectation à cet orgasme bienvenu, et sourit joyeusement ensuite. La vague les traversa tous les deux, et elle sentit le foutre de Kamiye la remplir. Le jeune homme se mit à jouir compulsivement, et sembla ensuite reprendre ses esprits. Mélinda s’affala sur le lit, lui tournant le dos en respirant longuement, sa peau s’illuminant sous les gouttes de sueur. Elle se retourna, et lui sourit, avant de le voir se lover contre elle, venant lécher son cou. Mélinda posa sa main sur la nuque de Kamiye, et caressa le bas du dos de l’homme avec l’autre, venant naturellement descendre jusqu’à l’une de ses fesses, qu’elle pressa entre ses doigts.

« Tu es moins soumis que tu aimes le montrer, mon Kamiye… Tu as mordu ta Maîtresse jusqu’à me faire saigner ! Hm… Un vrai petit vampire en devenir… »

Elle soupira encore, et l’embrassa sur les lèvres.

« Est-ce que tu as aimé, dis-moi ? Baisé ta Maîtresse comme ça ? Me frapper les fesses ? Te sentir fort, puissant, me faire jouir… Dis-moi si tu as aimé, et ne t’avise pas de me mentir ! »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:27
par Kamiye Goupile
Oui, si elle le lui ordonnait, il recevrait la morsure pour devenir un vampire. Pas parce qu’il voulait boire du sang, être immortel ou autre. Pour lui ressembler. Pour avoir un lien supplémentaire avec elle. Pour ne plus être seul. Pour être avec elle plus longtemps.

« Je devrai vous mentir. Ce que j’ai fait. Ce que j’ai pensé. Non… ça ne devrait pas sortir de la bouche d’un esclave. »

Mais, petit pas après petit pas, Mélinda avait fait tombé des cadenas qui emprisonnaient Kamiye dans une prison de « devoir faire ça », « devoir vivre comme ça », « devoir répondre ce genre de réponses ». Alors il prit son courage à deux mains et répondit en toute franchise.

« L’animal en moi a adoré vous prendre. J’ai aimé que vous soyez mienne. J’ai voulu vous possédez vous. Et d’autres femelles. Il n’y avait plus rien d’autre dans ma tête que le plaisir et le relâchement. Il n’y avait plus de Maîtresse et d’esclave. »

Au fur et à mesure qu’il parlait, Kamiye perdait de sa superbe. Cet homme qui l’avait baisé de toutes ses forces. Cet homme qui avait pris l’initiative de la retourner pour la prendre comme une femelle sans visage. Cet homme qui avait mordu jusqu’au sang. Cet homme disparaissait et faisait revenir l’esclave avec sa litanie de « Je suis désolé… »

« Mais maintenant que c’est terminé, je m’en veux terriblement. Ce que j’ai fait. Ce que j’ai voulu. Je le regrette tellement, ce n’est pas bien. Le sexe fait perdre la tête et impose des idées. Le genre qui paraissent bien pendant l’action. Je… je suis désolé. »

Il n’y avait plus le temps de lui parler. Là où il avait mordu, le sang s’était accumulé et s’apprêtait à tomber. Si le corps immaculé de sa Maîtresse se retrouvait rayé de lignes rouges… Non ! Il ne pouvait pas la salir ainsi. Alors il retourna laper la blessure de sa langue tremblante.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:27
par Mélinda Warren
Maintenant que son sang-froid lui revenait, Kamiye commençait à regretter. C’était naturel, ce mouvement de balancier, cette montagne russe. Elle sourit en le laissant parler, constatant toutefois qu’il semblait bien plus à l’aise. Il la léchait frénétiquement, comme un refuge, craignant son courroux. Elle, elle le laissait faire, car sa langue de furry était délicieusement râpeuse, frottant sensuellement sur sa peau. Sa main malaxait encore l’une des délicieuses fesses de Kamiye. Elle se promit qu’elle le sodomiserait tôt ou tard, car, après tout, si Kamiye avait été doté d’un aussi joli petit cul, c’était bien pour qu’il serve !

Ce dernier avait présenté ses excuses, et la vampire se racla la gorge. Elle attendit un peu, et serra les cheveux de Kamiye. Elle lui fit relever la tête, et l’embrassa ensuite. Il était toujours aussi nerveux, ce qui, comme souvent, amusait la vampire.

« Tu es sérieux, mon joli ? Tu crois que j’ai peur du sang ? Dois-je te rappeler que je suis une vampire, Kamiye ? Une vampire ! »

Elle disait ça comme sur le ton de l’évidence même. Mélinda savait surtout que Kamiye avait peur de sa réaction après ce qu’il avait fait. Elle lui sourit donc, et, quand il tenta de retourner la lécher, elle l’en empêcha en le retournant. Ses jambes s’enroulèrent en effet autour de son bassin, et elle s’en servit pour le faire basculer sous elle. Mélinda se retrouva ainsi à le dominer, et l’observa silencieusement, frissonnant lentement. Elle caressa doucement son torse, posant ses deux mains sur sa peau parfaitement glabre.

« Je sais que tu as aimé ça, Kamiye… Tu as aimé baiser ta Maîtresse bien fort. Il n’y a pas de mal à l’admettre. Je te l’ai dit, je crois, je ne veux que ton bien. Cette passion qui t’a emporté, elle est comme un feu que tu dois apprendre à maîtriser, ou il te consumera. Mais ne t’excuse pas d’avoir succombé, et ne crains pas de m’avoir vexé… Je t’ai provoqué, tu sais. Je voulais voir si tu étais totalement brisé, et s’il n’y avait pas un moyen de faire ressortir en toi cet animal furieux. »

Tout en parlant, elle se pencha vers lui, déplaçant l’une de ses mains pour caresser ses lèvres de son pouce.

« Tu as fait exactement ce que je voulais… Ta Maîtresse t’a fait découvrir un plaisir immense, et c’est ce plaisir qui t’amènera à rester près de moi. Tu comprends ? C’est ce que je te dis depuis le début, je veux que tu te soumettes volontairement à moi. Je ne veux pas que tu aies peur de moi, mais que tu aies peur de me quitter. »

De son visage, elle glissa jusqu’à sa poitrine, traçant des cercles à l’emplacement de son cœur :

« Je veux ton cœur. Je veux ton adoration, je veux que tu me vénères. Je veux voir tes yeux s’illuminer et brûler de désir en pensant à moi, je veux que tu souilles tes draps la nuit en m’imaginant contre toi… Je veux que tu associes ce plaisir immense que tu as ressenti à moi, et que ta vie te semble fade et inutile si je ne suis pas dedans. Voilà ce que je veux, Kamiye… Que tu sois à moi, ma délicieuse petite poupée que je façonnerai pour tirer le meilleur de toi. »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:28
par Kamiye Goupile
« Je… »

C’était tellement dur de parler de soi. De ses envies. Etre égoïste et être l’attention n’étaient pas du tout quelque chose de « normal » pour Kamiye. Mais il n’avait pas le choix. A partir de maintenant, il faudrait qu’il parle de lui. Parce que c’était ce que sa nouvelle Maîtresse lui demandait.

« C’est déjà le cas. Je veux dire. Je ne veux pas que vous me laissiez tout seul. Je veux vous suivre partout dans votre manoir. Je veux manger avec vous. Je veux dormir avec vous. Je ne veux pas être tout seul dans ce grand endroit. »

Il ne serait pas tout seul. Il savait déjà que Mélinda possédait de nombreuses esclaves. Il en avait déjà rencontré. D’ailleurs, repenser à toutes ces femmes faisaient revenir des idées. A ce moment, il détourna le regard pour ne plus être dans celui de sa nouvelle Maîtresse. Elle ne devait pas savoir quelles pensées impures le traversaient. A moins que… si, c’était ce qu’elle lui demandait. Alors il essaya de la regarder à nouveau.

« Il n’y a pas qu’un animal en toi. Je veux dire, je veux aussi être ce fabriquant de lingeries. Et… je crois que je voudrais être les deux. Je veux dire… je sais qu’il y a les deux en moi. Ah, comment dire ? C’est tellement compliqué de parler de moi… »

C’était presque aussi difficile que de faire des efforts pour être endurant et donner du plaisir à sa nouvelle Maîtresse. Mais il avait bien réussi à faire jouir sa Maîtresse. Oui, elle l’avait aidé avec sa magie. Alors, elle pouvait bien aussi l’aider pour la conversation, oui ?

« Je voudrais créer de la lingerie pour vous. Mais je voudrais aussi en créer pour les autres dames. Je veux dire, chacune a un physique différent. Chacune a un besoin différent. Et je crois que ce sera formidable de créer une pièce unique à chaque fois pour révéler leur beauté. Mais il y a aussi l’animal en moi. Qui veut prendre possession. Qui veut… euh… »

Il devint tout rouge subitement. Mais il fit un effort pour dire le mot qui paraissait tabou.

« Qui veut les baiser. Qui veut les mordre. Qui veut aussi laper leur sang parce que je ne suis pas méchant. Je crois que je veux les posséder à la fois en les habillant et en les prenant. AAAaaahhh ! J’ai trop honte ! Je n’aurai jamais du dire ça. Je suis désolé. Je ne suis qu’un stupide esclave ! Stupide ! Je ne devrais pas avoir de pareilles pensées. Je devrais être puni ! Emprisonné ! Je suis tellement désolé… Je ne sais pas pourquoi j’ai dit tout ça. Je ne devrais pas dire tout ça. Je suis désolé… »

Kamiye se remettait à trembler de honte. Ses yeux s’embuaient de larmes. C’était une terrible épreuve pour lui de se mettre face au miroir de qui il était vraiment et de ce qu’il voulait vraiment.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:28
par Mélinda Warren
Son beau Kamiye était confus. Tandis qu’il parlait, et qu’il avait du mal à croiser le regard de sa Maîtresse, celle-ci s’amusait à embrasser et à lécher sa peau, à hauteur de sa nuque, ou de ses épaules. Elle aimait sentir cette belle peau douce et fraîche. Après avoir joui, Kamiye s’excusait moins, mais avait du mal à parler. Mélinda choisit prudemment de ne rien dire, consciente qu’il avait besoin de se battre avec lui-même. Il lui avoua avoir envie d’elle, de suivre partout sa Maîtresse, car il ne voulait pas se sentir seul. Cela, Mélinda ne pouvait pas le lui reprocher, car c’était après tout le but de sa stratégie… Qu’il soit dépendant d’elle, qu’il ressente un sentiment confus, proche de l’amour, sans y être totalement… Comme une sorte de vénération, ou d’adulation. Cela passait nécessairement par le sentiment amoureux, qu’elle éduquerait et façonnerait ensuite pour convertir le phénomène amoureux en sentiment d’adulation. Tout cela prendrait le temps qu’il faudrait, Mélinda était patiente, mais, à l’entendre ainsi se confier, elle savait qu’elle était sur la bonne voie.

Continuant à chaudement l’embrasser, elle remonta finalement jusqu’à ses lèvres, et lui sourit ensuite.

« Tu te poses beaucoup de questions, mon petit Kamiye, alors que tout est tellement si simple… Ta Maîtresse est une vampire, mon chéri, tu comprends ce que ça veut dire ? Je suis une femme raffinée, une femme de bon goût, quelqu’un qui porte de jolis costumes et qui fait partie de la haute société… Et, pour autant, j’adore me masser dans le stupre, me faire baiser comme la dernière des chiennes. Comprends-tu cela ? Non, tu ne peux le comprendre, car cela ne s’explique pas rationnellement. »

Mélinda se redressa lentement, et s’assit à califourchon sur lui, puis attrapa ses mains, les serrant dans chacune des siennes.

« Tu ne feras pas que de la couture, mon mignon, tu assisteras aussi à des cours. Il faut travailler ta culture personnelle, et sans doute t’enseigner la philosophie, vu les questions existentielles que tu te poses. Pour eszsayer de te l’expliquer, tout être humain ressent ce que tu ressens. Il y a en nous deux êtres, deux pulsions qui se repoussent mutuellement. On résume ça grossièrement en invoquant une figure de la religion taoïste : le yin et le yang, l’expression de la dualité, et l’idée que toute force se nopuirrit de sa forcer opposée. En des termes plus savants, on parle de la pulsion de Thanatos et de la pulsion d’Eros. Chaque humain a en lui une pulsion de mort et une pulsion de vie. Une pulsion qui nous pousse à la citoyenneté, à la rationalité, à la tranquillité, mais qui, toute seule, rendrait la vie fade et désespérément morne. Une vie rigide, sans passion, ennuyeuse. Alors, il y a cette autre pulsion, cette pulsion primaire de joie, de sauvagerie, cette excitation enfantine et sauvage, le plaisir transgressif à l’idée de violer les règles. Comment expliquer autrement le plaisir sauvage que tu as eu à me dominer tout à l’heure ? À me faire l’amour sauvagement en me mordant ? On les appelle aussi ‘‘ça’’ et ‘‘sur-moi’’ en psychologie. »

Mélinda se remua encore un peu, et s’assit sur Kamiye, écartant ses jambes. Ses pieds se retrouvèrent à droite et à gauche de sa tête.

« Dis-toi que ton esprit est composé de deux parties, une partie consciente, celle que tu es en ce moment. Ce que tu penses, à l’instant précis, ce à quoi tu réfléchis, c’est toi, ta partie consciente. Mais il y a une autre partie de ton esprit, une partie inconsciente, qui est la somme de tout ce que tu as ressenti, de tout ce qui t’a façonné et construit, de ce que tes parents t’ont génétiquement apporté à ce que ton éducation t’a forgé. Toutes ces connaissances deviennent l’incarnation des pulsions dont je te parlais. Le sur-moi, c’est cette voix de la Raison qui veille sur toi, c’est ce petit ange qui te dit de me dire que tu es désolé d’être un mauvais esclave, car c’est tout ce que tu as appris. C’est aussi cette voix de la raison qui te donnera envie d’étudier et de te faire tes exercices quand tu apprendras à tailler des vêtements, à lire ou à compter. Mais tu as aussi le ça, cette  pulsion sauvage qui te dira d’aller faire la fête… Cet animal en toi, comme tu le dis si bien. Ce ça a été brimé en toi, il a été enfermé, on t’a ordonné de taire la petite voix qui te donne du plaisir. C’est une forme de castration. Mais, quand on est dans un rapport sexuel, le sur-moi s’efface totalement. C’est le meilleur moyen de faire ressortir ce désir qui brûlait en toi. »

Elle se racla la gorge, puis se déplaça encore, et retourna embrasser Kamiye, s’allongeant de nouveau contre lui.

« Bref, tu n’as pas à être désolé, car tu as fait ce que je voulais. Je ne veux pas de loques humaines, Kamiye, je veux que mes protégés soient libres et épanouis. Alors, il est contradictoire d’être esclave et libre… Mais la contradiction, c’est le propre de l’homme. Moi aussi, j’ai mon sur-moi et mon ça »

Mélinda l’embrassa encore.

« Ces deux voix, ce conflit intérieur… Il est notre lot à tous, Kamiye, et il en sera toujours ainsi, car aucune de ces deux voix ne peut l’emporter sur l’autre. Toute ta vie, tu devras jouer avec ces deux voix, et choisir laquelle suivre. Mais tu n’as pas à t’inquiéter, car ta Maîtresse est là pour te guider. »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:28
par Kamiye Goupile
Non, Kamiye était très loin de tout comprendre. Comment une vampire en robe de soirée pouvait être également cette pute au cul ouvert. Comment lui pouvait être ce futur couturier de luxe et aussi cet animal qui enchaînerait d’autres femelles. Tout cela n’avait aucun sens. C’était même aberrant. Impossible. Des comportements à éradiquer pour que tout le monde puisse cohabiter ? Peut-être… il était tellement paumé le Kamiye de sa Maîtresse.

Ca ? Sur-moi ? Ne pas choisir d’être l’un ou l’autre ? D’être les deux à la fois ? Mais pas complètement à la fois ? Alors comment choisir lequel être et quand ? Non, décidément, Kamiye ne comprenait rien… Pire, ça le terrorisait tout ça. C’était trop compliqué. C’était… non, il ne devait pas le penser. Trop tard, il y avait déjà pensé. Mais il ne devait surtout pas le dire ! Que c’était plus simple d’être esclave. Avant Mélinda…

Bien entendu, comme la leçon lui était donnée, il n’arrivait pas à se concentrer sur les baisers. Encore moins à pouvoir les redonner. Alors il réfléchissait. Il tournait en rond tout seul dans sa tête. Ca surchauffait au-dedans. Il FALLAIT qu’il trouve une solution. Quelque chose. N’importe quoi.

« Non… Je n’y arriverais pas… C’est impossible… Je suis désolé. Je ne peux pas avoir ces deux Kamiye en moi. De toute façon, vous ne serez pas toujours là pour me guider. Je sais que vous m’abandonnerez. Que vous devrez faire des choses importantes. Ailleurs. Sans moi. C’est… trop compliqué… je suis désolé… »

Il savait qu’il reprenait sa mauvaise habitude. Il recommençait à s’excuser à tort et à travers. Mais c’était plus fort que lui. Comment pouvait-il lutter contre lui-même ? Alors qu’il y en avait deux, maintenant, des lui-même en lui. Il ne savait même pas contre quel Kamiye il luttait maintenant.

*Trouve quelque chose. Trouver quelque chose à dire. Trouve une solution. Un début de solution au moins. Réfléchis ! Essaie de te calmer. Réfléchis !! Bon… deux Kamiye… Il faut qu’il y en ait qu’un seul. Comment faire pour qu’il n’y en ait qu’un seul ? Mais il doit y avoir les deux. Ma Maîtresse veut les deux. Qu’elle choisisse pour moi ! Mais elle ne sera pas toujours là. ABANDONNEUSE ! Alors… *

Une fulgurance. L’image de bandeaux de yeux en dentelles. Ce n’était pas ça qu’il voulait. Mais il avait une idée. Sa tête arrivait à réfléchir. Il allait pouvoir se faire pardonner un peu de ses trop nombreux « désolé » en proposant une solution à sa portée.

« Des masques ! Il me faut des masques. Deux. Un masque pour le Kamiye qui doit réfléchir et apprendre à l’école. Un masque pour le Kamiye qui peut régresser à l’état d’animal. Oui, je veux ça. Enfin… pas que j’impose quelque chose mais… et puis vous ne serez pas tout le temps là… et même si vous êtes pas là, vous pourrez toujours dire à une des femelles, enfin une de vos esclaves, quel masque je dois mettre. Je saurai ainsi comment me comporter avec les autres sans me prendre la tête comme maintenant… »

Il aurait voulu s’enfuir. Regarder ailleurs. Eviter cette situation. Mais il ne pouvait pas. Sa Maîtresse était allongée sur lui. Et ses lèvres cherchaient les siennes. Son regard recherchait le sien. Impossible de lui échapper. De toute façon, s’il avait pu, il ne la laisserait jamais partir loin de lui.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:29
par Mélinda Warren
Sur le coup, les explications de Mélinda ne firent que rendre Kamiye encore plus perplexe. Elle avait toutefois bon espoir que, en y repensant par la suite, il en admettrait la justesse, la logique qui se dissimulait derrière. Tout cela mettrait du temps à se faire, Mélinda ne pouvait pas espérer résoudre en une galipette les conflits internes qui ravageaient Kamiye. Elle se redressa finalement un peu, tandis qu’il évoqua l’idée de masques. Tout se mélangeait dans sa tête, car il ne pouvait accepter le principe d’être contradictoire.

« Les êtres humains ne sont pas faits que de logique pure, Kamiye. Nous sommes avant tout gouvernés par notre passion et par nos désirs… Et nos désirs en eux-mêmes sont souvent contradictoires. Le conflit interne, c’est notre lot à tous. Mais je ne te ferai pas porter de masques, j’ai une autre idée. »

Mélinda déplaça sa main, et caressa le torse de Kamiye, ainsi que son collier.

« Je te ferai porter un pendentif violet… Quand le Kamiye-Animal se manifestera, tu appuieras sur le collier, et la pierre précieuse violette sur le pendentif s’illuminera. Mais, en temps normal, tu seras… Kamiye-Esclave. Est-ce que cela te va comme ça ? »

Kamiye-Esclave et Kamiye-Animal… L’esclave qui retrouvait sa liberté sauvage en laissant parler la partie reptilienne, animale, de son cerveau. Un éternel classique. Elle devrait sans doute lui faire lire Docteur Jekyll et Mister Hyde, une œuvre de littérature terrienne qui, dans son titre même, résumait la dualité de tout être humain. En tout cas, elle savait qu’elle allait devoir coupler à ces séances d’apprentissage des sessions chez l’une des psychologues du harem. Mélinda disposait en effet de ses propres spécialistes. L’éducation de Kamiye allait se faire sur le long terme. Il allait falloir qu’il admette qui il était, que Kamiye-Animal et Kamiye-Esclave n’étaient pas deux personnalités différentes, mais une seule et même personne. Cela nécessitait un travail d’introspection, qu’il réfléchisse sur lui-même.

Néanmoins, Mélinda tenait encore à préciser certaines choses :

« Je ne t’abandonnerai jamais, Kamiye. Il pourra arriver que nous ne voyions pas pendant plusieurs jours, mais tu seras toujours là, et je serai toujours là. Je suis ta Maîtresse, et je le resterai jusqu’à ta mort, et même au-delà. Tes enfants me verront eux aussi comme leur Maîtresse. Jamais je ne te répudierai, et je renoncerai à toi que si tu ne veux vraiment plus de moi. »

Cela aussi était nécessaire… Qu’elle le délaisse, qu’elle joue sur sa jalousie et sur sa frustration. Les hommes étaient facilement dominateurs et territoriaux, il fallait donc leur faire comprendre que, même si leur Maîtresse les aimait profondément, elle ne leur appartenait pas. C’était un jeu d’équilibriste assez dangereux.

« Ceci étant posé, sache que les nouveaux arrivants n’ont pas droit à une chambre pour eux. Il faut d’abord que tu t’acclimates avec les autres habitants, que tu comprennes ce que cela signifie de faire partie de ma grande famille. Tu apprendras qu’ici, on est heureux, mais il y a aussi de la discipline. Tous mes pensionnaires ont des roulements. En tant que tel, tu devras t’occuper de faire le nettoyage des chambres, le repassage des vêtements, ou la préparation en cuisine… Selon les roulements, tu seras affecté à différents services, et tu devras bien sûr étudier très sérieusement. Et, bien sûr, nous incorporerons dans ton cursus de nombreuses heures de couture. Fais preuve de tout ton talent, mon chéri, et tu seras affecté à la couture à temps complet. »

Elle lui caressa ensuite la joue.

« Et tu auras aussi droit à des entretiens avec l’une de mes psychologues. Tes anciens maîtres t’ont mal élevé, ils t’ont brimé, humilié, et torturé… Cela, il faut t’en guérir aussi, mon chéri, et je m’y emploierai. Je ferai de toi un esclave épanoui, heureux, et, quand le choix te sera proposé entre me servir ou retrouver ta liberté, tu choisiras de me servir. »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:29
par Kamiye Goupile
Il y avait tant de choses qui encombraient sa petite tête. Jamais un de ses propriétaires passés ne lui avaient autant parlé. Jamais la liste des tâches ou de l’énoncé de la punition à subir n’avaient pris tant de temps. Et c’était toujours des conversations où il restait passif. Là, il devait se concentrer. Il devait être actif. Ecouter, mais aussi comprendre. Réfléchir. Il y avait tant qu’il avait envie de fuir tout ça… mais il y avait ce regard qui l’empêchait de baisser les yeux. Et cette caresse sur sa joue était plus puissante qu’une paire de menottes.

« Je… »

Par où commencer ? Elle lui en avait tant dit. Il ferma les yeux et se concentra. Il fit de son mieux pour revenir dans le temps et se souvenir de la première chose qu’il voulait lui demander. Inconsciemment, sa main se porta à son collier. Et il se souvint.

« Le pendentif. Je… je veux bien. Mais… »

Un Kamiye-Animal et un Kamiye-Esclave. Il était ébranlé par cette division de sa personnalité. Mais il y avait aussi de l’excitation (sexuelle) et de la curiosité (intellectuelle). Presque de la nostalgie à retourner à une liste de tâches d’esclave standard. Mais ce n’était pas de ça qu’il voulait parler.

« Si c’est moi qui appuie sur le pendentif… que le pendentif, qui je suis sure sera un magnifique bijou, s’illumine… alors, euh… »

Les belles choses étaient décidément dans son ADN. Le pendentif devenant un bijou précieux comme l’était la lingerie qu’il se prédestinait à coudre.

« Est-ce que je pourrais, devrais aussi le faire s’illuminer si vous n’êtes pas là et qu’il y a d’autres femelles que vous autour de moi ?... »

En soit, ça revenait à demander s’il avait le droit de pouvoir relâcher l’animal et être en rut dans d’autres esclaves. Ce qui était complètement tabou ! Ne devait-il pas être exclusif, fidèle et loyal à la seule et unique Mélinda Warren ? Mais elle voulait qu’il embrasse sa part animal. Et cette dernière lui avait déjà montré des images où il n’y avait pas elle, ou pas qu’elle dans ses visions.

« Et, euh… si je dois partager ma chambre. Parce que faire les tâches demandées, je comprends et je les accepte. J’ai fait ça toute ma vie. Mais… cette chambre. Je serai avec d’autres garçons ou des femelles ? »

Le Kamiye-Animal était posé sur son épaule avec les crocs à découverts et de la bave de plaisir anticipé dégoulinant.

Puis il se frotta l’arrière de la tête, gêné.

« Je veux bien voir une psychologue mais… c’est que je ne sais pas ce que c’est. Ca… ça fera mal ? »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:29
par Mélinda Warren
Deux Kamiye ! Oh, comme tout cela devait être compliqué pour lui ! Kamiye était plutôt habitué à suivre, à obéir sans réfléchir. Elle le sortait des sentiers battus, alors il était normal que cela le fasse paniquer. Il lui posa des questions, et elle sourit, en caressant encore les joues du jeune homme, puis en déposant un bref baiser sur ses lèvres.

« Ma foi, je serai bien cruelle d’interdire un aussi joli kitsune pour les autres pensionnaires de cette demeure. Bien sûr que tu pourras leur faire l’amour. »

Ce dédoublement de personnalité était en soi purement fictif, ce n’était qu’une suggestion de Mélinda pour permettre au mieux à Kamiye d’accepter de ressentir des désirs contradictoires.

« C’est un dortoir commun, tu seras avec des garçons et des filles. Tu auras droit à une chambre individuelle quand tu te seras bien intégré, et que tu n’auras plus peur de la nouveauté. Tu comprends, on reçoit beaucoup de jeunes gens qui ne savent même pas faire un lit, ou manger à table. Donc, il faut bien t’immerger au milieu d’autres personnes pour qu’on sache ce qu’il faut t’apprendre ou pas. »

Une logique infaillible, un véritable culte de la personnalité… Toutes ces personnes qui s’accumulaient pour respecter cette petite femme. Il y avait de quoi en être bluffé. Mais, après tout, Kamiye devait lui aussi commencer à le sentir, à chaque caresse et à chaque baiser de Mélinda. Ce frisson d’excitation, cette sensation de respect et de bonheur. Être avec elle, avec sa Maîtresse, c’était bien, tout simplement, c’était tout ce dont il avait besoin, tout ce qu’il souhaitait. Il l’interrogea ensuite sur la psychologue, et Mélinda gloussa brièvement.

« Non, ce ne sera pas douloureux… Enfin, pas au sens où tu l’entends. Il s’agit juste… De parler. Je le fais, moi aussi. Donc, tu n’as rien à craindre. Il s’agit de parler, de mettre les mots sur ce que tu ressens, pour que tu te comprennes mieux. Tu es perturbé, mon cher Kamiye, et c’est normal. Pour la première fois de ta vie, tu reprends le contrôle de toi-même, et tu ne sais pas comment faire, car personne ne t’a jamais formé en ce sens. Mais moi, je vais le faire. Je ferai de toi le plus heureux des hommes, et, quand tu auras compris ce que cela signifie, tu auras le choix entre rester mon petit soumis, ou retrouver ta liberté, explorer le monde… Puis prendre conscience qu’il n’y a qu’avec moi que tu peux être toi-même, sans cacher ce que tu veux vraiment. »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:29
par Kamiye Goupile
Kitsune. C’était un joli mot pour désigner l’hybride bâtard qu’il était. Fruit du croisement de l’amour, certes. Mais de deux races différentes. C’était aussi perturbant de recevoir l’autorisation d’avoir des rapports sexuels avec d’autres femmes alors qu’il n’avait que Mélinda en tête. Mais il se sentait aussi soulagée de savoir que, s’il n’avait d’autres que de céder, il avait reçu l’autorisation officielle de pouvoir le faire.

Par contre, il tapa un peu du pied et se renfrogna. Ce qui ne devait le rendre que plus « chou » aux yeux de sa nouvelle Maîtresse. Mais il prit son mal en patience et attendit que sa Maîtresse ait fini de parler. S’il pouvait s’autoriser à se « rebeller » un petit peu. Il ne pouvait pas accepter de manquer de respect en lui coupant la parole. Alors il attendit aussi sagacement et aussi à l’écoute que possible. Malgré le mécontentement au sujet des tâches ménagères et de l’incompréhension à parler à une inconnue de ce qu’il ne comprenait pas lui-même. Sans compter cette petite rebellion interne à vouloir clamer qu’une fois libre, il adorerait alors l’aventure et ne reviendrait plus jamais !... alors qu’à cet instant, il ne souhaitait qu’une chose : que Mélinda n’aille jamais plus loin que la portée de son regard. Terrible petite boule de contradictions, ahlala.

« Je me doute que je ne dois pas penser comme ça. Que, euh, je ne devrai pas avoir cette « fierté d’esclave » mais… je n’ai pas envie de mentir. Et si je dois parler à une psychologue de ce que je ressens, je préfère le faire avec quelqu’un qui n’est pas une inconnue. Alors, euh… et bien, je n’aime pas ça. Que vous me disiez que je ne sais pas faire des tâches ménagères. Je suis très bon à ça. »

Ca commençait à ressembler à un caprice d’enfant. Kamiye croisa même les bras sur son torse mal nourri. Un jour, peut-être, avec beaucoup de musculation et de confiance en soi, il pourrait impressionner. Mais aujourd’hui et pour les mois à venir, c’était une cause perdue.

« Par contre, je pourrais leur apprendre ce que je sais. »

Il l’avait dit pour ne pas dire que des choses négatives. Pour se faire bien voir auprès de sa Maîtresse. Oui, il savait que ça ressemblait à une stratégie de « léche-bottes ». Mais il savait avoir en lui cette folie qui le ferait accepter n’importe quoi pour ces beaux yeux qui ne le quittaient plus.

« Enfin, si ils veulent bien de moi. S’ils ne s’amusent pas à mes dépens… et, euh… voilà. Et puis, voilà. Je ne sais pas trop quoi dire d’autre pour cette psychologue. Ca ne m’inspire pas confiance. Je n’ai pas très envie de le faire. Mais je vais le faire. Parce que j’ai déjà dit que je le ferai. Et parce que vous aussi vous le faites. »

Ce n’était pas aujourd’hui que Mélinda aurait une « vraie » conversation avec Kamiye. Le rapport de Dominant/dominé était indiscutable. Il faudrait de très nombreuses semaines de cours avant d’avoir une version de Kamiye plus intellectuelle.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:30
par Mélinda Warren
Bien sûr, la petite mine renfrognée de Kamiye ne le rendait qu’encore plus adorable ! Voir ses joues rougir, ses sourcils se froncer… Mélinda était sous le charme ! Kamiye commençait néanmoins à s’enhardir. La psychologue ? Il n’était finalement plus trop tenté ! C’était une inconnue, après tout… Mais, comme Mélinda le faisait, il estima que, lui aussi, finalement, il pouvait faire un peu d’effort. Mélinda le laissa donc parler, et se rallongea contre lui. Elle caressa avec ses doigts le haut de son torse, puis s’amusa à tracer des cercles avec son ongle, glissant sur sa peau, ce qui devait le faire frémir.

« Encore une fois, la psychologue n’est pas obligatoire, mais on peut te programmer une session… Pour l’essai. Pour voir si tu aimes. »

Mélinda l’embrassa ensuite dans le creux du cou.

« Tu participeras aux tâches ménagères… Je ne voulais pas te vexer, je disais ça de manière générique. Le dortoir commun sert surtout à te familiariser avec les autres. Tu fais partie d’une grande famille, maintenant, même si tu ne le sais pas encore. Dans cette famille, je suis à la fois ton amante, ta Maîtresse, et ta maman. »

Elle l’embrassa sur les lèvres, goûtant à sa délicieuse bouche pendant quelques instants. Mélinda savait y faire. Elle frottait sa jambe contre son sexe. Kamiye venait de jouir, mais, avec Mélinda, le désir ne s’éteignait jamais.

« Même quand tu t’énerves, tu es trop mignon, mon petit Kamiye… Les filles vont t’adorer. »

Mélinda lui sourit à nouveau, et l’embrassa une nouvelle fois, plus longuement. Sa main était descendue sur sa verge, qu’elle se mit à caresser, pour durcir à nouveau son sexe.

« J’ai encore envie de te faire l’amour, mon chéri… Qu’est-ce que tu aurais envie de me faire, là ? Ou que je te fasse ? »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:30
par Kamiye Goupile
Kamiye commençait à penser à sa vie sas Mélinda. Non, plutôt, dans l’environnement de Mélinda sans elle. Ca devenait une réalité qu’il pouvait accepter. Etre chez elle était aussi être un peu avec elle, oui ? Prendre du temps pour apprendre aux autres comment laver un sol était aussi lui rendre service à elle, oui ? Et puis, poser ses yeux sur une demoiselle, allumer son futur collier pour la prévenir qu’il était Kamiye-animal, c’était aussi s’accepter et devenir un meilleur Kamiye pour sa Mélinda, toujours oui ?

Puis tout devint confus. Mélinda l’embrassait. Au début, il croyait qu’elle n’avait pas fait attention à frotter sa jambe contre son sexe. Alors il s’était senti un peu honteux de durcir légèrement. Après tout,  il profitait de sa présence intime : une chance ! Mais voilà que le message était soudain clair. Sa main enserrant son sexe. Ses mots décrivant son envie de sexe. Kamiye était pris au dépourvu.

« Euh… »

Il s’imaginait devoir lui dire au revoir. Il avait presque accepté cette situation. Devoir rencontrer cette psychologue. Il lui aurait surement parlé en long, en large et en travers de sa nouvelle relation avec leur Maîtresse à tous. Ou pour rencontrer ses compagnons de dortoirs. Ou peut-être passer un peu de temps avec la blanchisseuse. Il ne connaissait qu’elle, vraiment à peu près, qui soit rattachée à ce qu’il voulait coudre. Alors retomber dans le sexe ? Ce n’est pas que ça lui faisait déplaisir. Seulement, il pensait vraiment qu’elle allait lui dire qu’elle avait passé trop de temps avec lui et qu’elle devait retourner à ses affaires importantes.

« Je ferai tout ce que vous voudrez. Je… je n’ai pas de plan compliqué en tête. Je croyais même que j’allais devoir vous quitter. Parce que vous êtes quelqu’un d’important qui s’occupe d’un simple esclave tout cassé. Alors… »

Soudain, il eut une image. Ses joues rougirent. Son regard se détourna. Mais comment lui mentir ?

« Je… peut-être qu’il faudrait le faire à trois ? Je veux dire… il semblerait que le sexe soit… un moyen d’apprentissage ? Alors peut-être que… vu que vous allez devoir m’abando- partir pour aller faire des choses plus importantes que moi… peut-être que… peut-être qu’introduire une nouvelle femelle serait une bonne idée ? »

Kamiye voulut toucher son cou. Mais il n’avait pas encore son collier. Il ne le réalisa pas. Mais son inconscience avait déjà accepté le fait qu’il pouvait embrasser ses besoins primaires ainsi.

« Je veux dire… une nouvelle femelle qui pourrait… comment dire ?... Avec qui je pourrais rester quand vous ne serez plus là ? Quelqu’un que je connaitrais qui pourra m’aider à… je ne sais pas. A faire des choses sans vous. Je suis désolé. Je ne suis pas sur que ce soit la réponse que vous attendiez. »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:30
par Mélinda Warren
Avec Mélinda, le sexe n’était jamais très loin, surtout avec un aussi beau morceau que Kamiye. Et puis, ils avaient beaucoup parlé, et Mélinda avait conscience qu’elle l’avait épuisé. Elle bouleversait l’ordre établi, le rôle qu’il pensait avoir. Mélinda savait comment les choses marchaient, elle savait qu’un esclave avait une cage autour de lui, qu’elle soit physique ou métaphysique. Elle avait sorti Kamiye de sa prison, mais elle ne l’avait pas sorti de sa cage… Leur petite discussion avait été une brèche salutaire, mais Mélinda savait qu’il faudrait continuer dans ce sens. La relation qu’elle souhaitait avec Kamiye n’était pas celle d’un esclavagiste qui considérerait ses esclaves comme de simples marchandises, mais celle d’une Maîtresse faisant de ses protégés ses soumis. La nuance était subtile, mais elle était bien présente. Entre ses délicieuses griffes, Kamiye s’épanouirait, il se soumettrait à elle comme uon se soumettait à sa mère ou à la personne qu’on aimait. Kamiye était en train de découvrir cela, alors Mélinda allait l’aider.

Elle se redressa lentement, et finit à califourchon sur le jeune homme. Confus, Kamiye indiqua qu’une autre femme pourrait sans doute les rejoindre. Cela fit sourire la vampire, qui se repencha un peu sur lui, posant ses mains sur son torse.

« Tu veux déjà que je te partage, mon chéri ? Enfin, puisque tu es gourmand… »

Il n’y avait pas de téléphone portable à Mijak, mais Mélinda disposait de ses pensées, et de sa maîtrise dans la magie. Elle avait appris quelques tours avec Vanilli. Mélinda ferma les yeux tout en se concentrant, et les rouvrit ensuite. Elle sourit encore à Kamiye.

« Au fait, Kamiye, je passe tout mon temps à réparer des esclaves tout cassés. Tu es important, Kamiye. Pour moi, tu l’es. Sans toi et les autres, je ne serai rien. Et, réciproquement, vous ne seriez rien sans moi. »

On toqua finalement à la porte. Celle-ci s’ouvrit ensuite, et Kamiye put voir l’adolescente qui l’avait introduit ici, la belle Irène.

« Vous… Vous m’avez mandé, Maîtresse ?
Notre cher Kamiye a envie d’un plan à trois, expliqua Mélinda. Il me semblait donc logique de t’inviter… »

Irène cligna des yeux, rougit légèrement, puis fit une courbette, et se rapprocha ensuite du lit. Mélinda tourna sa tête vers elle, et l’embrassa sur les lèvres, puis Irène se pencha vers Kamiye, et l’embrassa à son tour.

« Je… C’est un grand honneur, Maîtresse… »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:30
par Kamiye Goupile
Quand Mélinda avait parlé d’un plan à trois, les yeux de Kamiye s’étaient ouverts tout grand et tout rond à l’adresse de la maid. Ca allait se faire aussi simplement que ça ?!

« Je… »

Il n’eut pas le temps d’expliquer le fond de sa pensée. Les lèvres d’Irène venaient de se coller aux siennes. C’était… différent. Mais c’était tout aussi agréable que les baisers de sa Maîtresse. Ceux de la maid étaient plus… timides ? Quelque chose dans le genre.

« Je- ! je ne pensais pas que… enfin, je voulais d-dire que… »

Il n’arrivait plus à réfléchir et faire des phrases compréhensibles. Il se sentait comme un petit animal pris au piège. Un piège qu’il avait demandé. Ses joues rougirent. Sa verge se durcit. Pas parce qu’il était un prédateur sexuel. Parce qu’il n’y avait pas d’autre moyen que de réagir positivement à ce genre de plan.

Alors, pour éviter toute dissonance mentale, sa main vint tâter inconsciemment son cou. Il devait activer son collier. Il devait avertir Irène qu’il fallait qu’il passe en mode Kamiye-animal. Il ne pouvait pas faire autrement, de toute façon.

« Je v-voulais faire connaissance avec une femelle. Av-vec une femelle avec qui je pourrais devenir amie. On peut devenir am-mie en étant esclave ? Mais je ne sais pas si je veux vraiment avoir du… du… s-sexe. »

Si son esprit trouvait ça incongru. S’il était trop gentil et trop brisé pour s’éclater à l’idée d’avoir deux femmes dans son lit. Son corps, lui, savait ce qu’il voulait. Cet instinct primitif de mâle dominateur, qui devait normalement être enfoui sous le conditionnement de la société, et plus particulièrement de ses anciens Maîtres. Cet instinct primitif le faisait bander. Alors qu’il avait déjà joui plusieurs fois avec sa Maîtresse.

« Je m-m’appelle Kamiye. Je… »

Il essayait de toucher sans cesse son collier inexistant. Il fallait qu’elle comprenne que ça s’allume. Il fallait qu’elle lui dise qu’elle était d’accord.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:31
par Mélinda Warren
Kamiye était surpris. Celle-là, il ne l’avait pas vu venir ! Mais c’était aussi un peu le rôle de Mélinda que de le surprendre ! Kamiye se reposait trop sur ses acquis, et elle le voyait régulièrement serrer une zone invisible devant son cou. Elle comprit de quoi il s’agissait, mais elle ne répondit pas tout de suite. Irène l’embrassa avec envie, et ses lèvres étaient très douces, elles aussi. La jeune maid savait comment embrasser, et Kamiye ne savait plus où donner de la tête.

« Oui, mais on ne dit pas ‘‘femelle’’, Kamiye… Moi, je suis une fille ! »

Il fallait tout lui apprendre ! Mélinda se pencha un peu, et se redressa alors.

« Irène ne fait pas que ramener sa présence, Kamiye… Elle m’amène aussi ton collier. »

Mélinda récupéra le collier. C’était un beau collier, en cuir, élégant, avec une pierre précieuse en forme de cœur sur le devant. Dans la reliure, à hauteur de la nuque, sur une plaque en or, on avait brodé le prénom et le nom de Kamiye. Mélinda invita Kamiye à se relever, et elle se glissa dans son dos. Elle écarta ses cheveux, et lui mit le collier. Elle le referma à l’arrière, et on put entendre un petit cliquetis. Elle enfonça une clef dans la serrure du collier, et verrouilla ce dernier, puis referma le cache de la serrure, et remit les cheveux de Kamiye.

Une fois ceci fait, Mélinda déposa la petite clef. Tous les colliers avaient la même serrure, et la clef des colliers se trouvait dans un petit coffret qui appartenait à Mélinda. Elle enlaça ensuite Kamiye par l’arrière, se lovant contre son dos, et l’embrassa dans le creux du cou.

« Voilà, mon chéri… Tu as ton collier, tu es officiellement mon esclave… »

Irène avait un collier similaire, et elle se rapprocha de Kamiye, puis l’embrassa encore sur les lèvres, avant de le câliner à son tour.

« On peut être amis, Kamiye… Mais ici, ça implique d’avoir des rapports sexuels. Est-ce que cela te dérange ? Parce que je crois que lui, ça ne le dérange pas… » fit-elle en descendant sa main pour le masturber.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:31
par Kamiye Goupile
Son cœur battait vite. Très vite, même !

« Lui ? M-mais, il n’y a que… que moi. »

Avec un temps de retard, il comprenait très bien qu’Irène parlait de son sexe dur. Comment pouvait-il déjà être en érection. Certes, il était faible par rapport à la chair. Et là, il était pris en sandwich par sa Maîtresse et par une femelle avec une très belle poitrine. Non, une fille. Il devait lui faire plaisir et se force à dire fille.

« Je je veux des amies. Mais… »

Sa main remontait à son cou. Voilà, maintenant il avait son collier. Il allait pouvoir dire à la femelle (la fille !) qu’il devait d’abord se transformer en Kamiye-animal. Et puis, il faudrait lui demander si elle était consentante. Et… mais d’abord, il devait trouver comment faire illuminer le joyau-cœur.

« J-je ne peux p-pas. Je ne suis pas Ka-Kamiye-animal. »

Il aurait voulu se tourner pour supplier du regard sa Maîtresse de l’aider. Mais il était happé par le regard d’Irène. Est-ce que toutes les filles du manoir avait ce je-ne-sais-quoi-d’innocent ? Et puis, quand il parvenait à ne plus la regarder dans les yeux, son regard descendait sur ses lèvres douces. Elle embrassait différemment. Mais il avait bien aimé ces baisers-là aussi ! Et… sa poitrine. Sa Maîtresse en avait une de petite fille. Attention, il l’aimait cette petite poitrine. Mais Irène ? C’était carrément autre chose. Ça lui donnait envie de téter !

« Je ne peux pas avoir de rap-rapport sexuel. Je ne suis pas le b-bon Kamiye. Il faut que je… »

Il se sentait mal. Il voulait être puni. Recevoir des coups de fouet par exemple. Ce n’était pas bien d’être en érection comme ça. Il devrait avoir plus de retenue. Bon, c’était à cause (grâce ?) à la magie rose de sa Maîtresse qu’il pouvait être si endurant. A moins que ce fut sa jeunesse ? Il ne savait pas. Il savait qu’il avait les joues toutes rouges. Les yeux recouverts d’un voile de désir. Et le sexe fièrement dressé, avide de nouvelles conquêtes.

Et toujours sa main retournait à son collier. C’était contre-intuitif. Mais maintenant qu’il était enfermé, il pouvait commencer à goûter à la liberté. Pour cela, il fallait qu’il s’annonce. Que son « cœur » brille. Etait-il normal, sain ? De mélanger cœur et sexe ? Même si le cœur mis en évidence était avant tout la gemme et non l’organe amoureux.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:31
par Mélinda Warren
Kamiye était confus. Au moins, il ne s’excusait plus à chaque phrase ! Mélinda venait de lui mettre son collier, et se tenait dans son dos. Elle sentait le sang de Kamiye bouillonner en lui, elle sentait ses palpitations cardiaques, elle sentait sa soif et son désir, qui menaçaient d’exploser à chaque instant. Il n’avait d’yeux que pour Irène, la belle Irène aux gros seins. Mélinda pouvait deviner son regard qui oscillait, et elle sentait contre sa main la verge de Kamiye durcir. Mélinda avait en effet posé sa main sur son sexe, à la base, remuant dessus. Elle commença à le masturber, le sentant se tortiller devant elle. Kamiye bredouillait des mots absurdes, se référant à cette distinction chimérique qu’il avait souhaité construire. Pour Mélinda, il était temps de tout balayer. Kamiye était piégé, coincé. Impossible de fuir, alors il se contentait de baragouiner tout ce qu’il pouvait, sous le regard amusé et envieux d’IOrène, qui, elle, louchait sans vergogne sur son torse androgyne et imberbe et sur sa belle verge qui se redressait furieusement.

« Tu es sûr que tu ne peux pas avoir de rapport sexuel, mon chéri ? Moi, je crois que tu devrais arrêter de faire parler cet organe-ci… »

Elle posa son doigt sur la bouche de Kamiye, puis déplaça ensuite sa main pour toucher la pointe de son sexe :

« …Et laisser parler celui-ci. »

Irène s’agenouilla alors, et Mélinda écarta sa main, pour laisser Irène attraper la verge de Kamiye. Elle put ainsi le prendre en bouche, et commença à le sucer avec talent. Mélinda embrassait Kamiye dans le creux du cou,  léchant sa peau, tout en remontant ses mains pour caresser le torse du homme, et titiller ses tétons.

« Laisse-toi faire, Kamiye… N’aie pas peur de ce que tu es, savoure… Pose tes mains sur la tête d’Irène, caresse ses cheveux, et dis-moi ce que tu aimerais lui faire pendant qu’elle s’occupe de toi… »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:31
par Kamiye Goupile
C’était de trop pour un bleu de la Luxure tel que lui. On lui proposait non pas un adversaire mais deux adversaires d’un niveau supérieur à la sien. Non, ces deux femmes n’étaient pas des adversaires mais des femmes qui voulaient son bien. Et il n’y avait aucune raison de transposer cette situation à un champ lexical de jeu vidéo. C’était anachronique et sans intérêt. Par contre, se situer dans une hiérarchie du culte de la Luxure ? Ca se pouvait être un intéressant développement pour plus tard…

« Je… je… j’ai l’impression que vous me dites d’être Kamiye-animal. J’ai l’imp-pression que vous me l’autorisez sans me le d-dire clairement. C’est… c’est perturbant pour moi. »

Parler alors qu’il se faisait branler était difficile. Sentir le parfum de sa Maîtresse tout en ne la voyant pas parce qu’elle était dans son dos était une autre sorte d’épreuve. Mais tout fonctionnait à merveille pour sensibiliser son corps. Il était très réceptif à tous les types d’attouchements.

« J’ai, j’ai peur de jouir. Vite. Je… je ne devrais pas faire ça. Cette femelle n’est pas un doudou. Ni un animal de compagnie. Je ne vais pas lui caresser les cheveux. Je ne la connais pas. »

Ce qu’il disait était absurde. Et il savait qu’il avait à nouveau fait l’erreur de parler d’Irène en tant que femelle et non fille. Mais derrière tous ce charabia de perplexité, Kamiye commençait déjà à révéler ce que son inconscient souhaitait. Sans le réaliser, il obéissait déjà à la demande de sa Maîtresse.

« J-je ne peux pas dire ce qui me passe par la tête. Ce… ce n’est pas bien. »

Mais il avait son collier, oui ? Et la maid lui avait dit de parler avec son sexe, oui ? Et sa Maîtresse l’avait bien invité à profiter de cette situation extraordinaire, encore oui ? Alors il ferma les yeux et déglutit péniblement. Mais fermer les yeux était une erreur. Son sens tactile devenait plus puissant. Et c’était plongé dans son imaginaire. Alors il ouvrit les yeux. Et sans réfléchir, parla avec une honnêteté instinctive.

« Je voudrais lui enserrer le cou avec un collier. Pour qu’elle soit mienne. Avec une chaîne. Non, pas une chaîne. C’est froid et sauvage. Mais une laisse en cuir, peut-être. C’est sa tenue qui m’évoque ça. Cette femelle doit servir. Je veux qu’elle me serve. Et je veux aussi la dévêtir. Bien sur, pour la voir nue. Mais pas seulement. Je veux la dévêtir pour pouvoir la vêtir selon mes goûts. Comme je l’ai fait pour vous, ma Maîtresse. Et… et… »

Trop tard. Il en avait trop dit. La honte, la culpabilité et d’autres sentiments passaient en force. Tout comme l’anxiété à sentir le plaisir monter trop vite. Il ne voulait pas décevoir Irène. Il ne voulait pas être un éjaculateur précoce. Mais… c’était aussi lui faire comprendre via son corps qu’il réagissait très bien à sa beauté et sa technique, non ?