Alma plaisante. Elle ne se trouve pas trente-six pieds sous terre. Bien sur qu’elle s’en veut pour son erreur. Mais pas au point de faire une connerie monumentale. Alors elle plaisante. Une façon de dire à Verena qu’elle va bien. Et ce de manière malicieuse. Mais voilà déjà que les traits de la super espionne se trouble. Le regard d’acier de la cyborg est présent. Toujours avec cette petite étincelle troublante. Comme si la lumière de Giana essayait de s’extirper d’un profond, si profond puits de ténèbres.
Ses doigts se trouvent déjà autour du petit téton dressé. Il est impressionnant de constater, à chaque fois, à quel point le pouvoir de la super espionne est extraordinaire. Un instant avant, Alma faisait face à Verena et plaisantait. Pire, elle s’autoflagellait tout en se projetant sur une plage. Et là, elle est de nouveau avec Giana. Son attention pleinement focalisée sur le corps nouvellement désirable de sa petite Giana. Cette chose brisée comme elle. Ce n’est pas un point commun glorieux, mais Alma se sent plus proche de Giana qu’avant.
Les Couleurs se mélangent sur la palette qu’est son corps et son esprit. Comment Verena parvient-elle à faire ça ? A moins que ne soit le Rouge qui guide et permette aux autres Ordres de suivre la bonne marche à suivre ? Toujours est-il que lors de « l’expérience n°2 » (Alma n’est pas la même étant donné qu’elle se trouve avec Giana. La façon de parler, de penser est toujours différente par rapport à notre interlocutrice. Porter des masques est une expression qui s’y rapporte). Donc, une digression plus tard, toujours est-il que lors de l’expérience numéro deux, Alma est en phase et ressent beaucoup plus d’informations. Presque comme si elle scannait. Le Rouge la guide. Le Vert vient en renfort et se fait intermédiaire avec les implants organiques. Quant au Gris, il pourrait réussir à communiquer avec les circuits intégrés. Mais pas aujourd’hui. Pas avec une maîtrise non aboutie. Mais Alma Prime le pourrait assurément.
Quelle incroyable sensation lorsque ses dents viennent mordiller le téton de Giana ! Connectée à Giana, elle récupère une partie de sa jouissance. Sa main gauche vient alors prudemment effleurer le deuxième téton. Attention ! Non, voilà. Elle influe sur le taux de drogue naturel du bonheur. Un pic de plaisir qui vient saturer le bon déroulement du calcul de l’esprit de la machine. Et très vite Alma vient mordiller l’autre téton. Plonger le corps de Giana dans la confusion. S’occuper de ses deux tétons comme s’il n’y en avait qu’un. Perturber le système pour gagner peu à peu du territoire. Subrepticement, l’esprit d’Alma s’égare. Cette façon de ne plus savoir quelle main est sur quelle partie de son corps. Quel délice cela était d’avoir les yeux bandés et de se faire caresser par quatre mains… Encore plus rapidement que cette pensée, l’idée d’un harem personnel passe et s’en va. Ce n’est pas le moment pour un tel concept.
« Toi qui portes tant de métal en toi, je suis presque étonnée de ne pas voir de petits piercings dans tes petits tétons si adorables. Frôler l’extrémité du bijou te ferait connaître assurément d’autres plaisir. Non, chut, ne me dis rien. Tu m’obligerais à venir embrasser tes lèvres chastes. »
Bonne ou mauvaise idée ? Cette zone érogène que sont les tétons de Giana : est-ce Alma qui les idéalise ? Ou est-ce vraiment un point faible chez Giana ? Giana l’humaine qui lutte contre la progression du cyborg en elle. Ne verrait-elle pas les piercings comme une nouvelle victoire de la machine ? Au lieu de l’acceptation et la progression de son désir humain ? Intéressante question, n’est-il pas ?
« Je n’irai pas plus loin que tes tétons, Giana. Je vais prendre tellement soin d’eux que tu vas jouir encore et encore. Jusqu’à ce que tu ne puisses plus les compter. » (parce que la machine sera saturée du plaisir organique) « Je n’arrêterais que lorsque tu me supplieras. Ou quand tu tomberas dans ce que j’appelle un coma sexuel. Oh oui, j’aimerai tellement te voir chavirer de bonheur. A moins que… à moins que tu ne veuilles me rendre la pareille ? »
En prenant beaucoup de précautions, Alma avance sans toucher la peau hyper-sensible et si blanche immaculée. Sa main vient glisser sous son sein pour bien mettre en évidence son propre téton.
« Tu vois ? Le mien aussi est excité et tout dur ? Du bout de ta langue, mouille-le. Et peut-être que du bout de tes doigts, tu pourras venir t’assurer que je mouille ailleurs. Si tu en as le courage, bien entendu. »