The Multiversity

Lust marchait lentement, dans cette ville qui était sienne. Elle était redoutable, et, face à elle, il était difficile de se retenir. Cette femme était un appel au désir, une Déesse irrésistible. Face à elle, Shykarka avait bien du mal à se retenir, et Alice Korvander était également subjuguée. Elle était envoûtée par Lust, et avait perdu de son piquant, tant la présence de la Déesse l’enivrait. Voilà qui expliquait au moins comment Alice avait réussi à dompter Shykarka… Ou peut-être pas ? Difficile à dire, en tout cas. Dans l’état actuel des choses, Lust se retourna vers Shykarka, quand celle-ci constata vouloir un culte, craignant que cela n’entraîne un conflit à terme sur son île.

Lust sourit doucement en retour. Son culte était très influent à Mijak, où elle était une Déesse reconnue et appréciée. Ainsi, à Sylvandell, un temple pour Lust allait également s’ouvrir, ce qui était un exploit, car les Sylvandins avaient plutôt tendance à honorer uniquement leur religion, et à rejeter les autres cultes. Alice embrassa encore la main de Lust, agenouillée à côté d’elle, et Lust sourit brièvement.

« Tu veux dire que tu te fais obéir par la peur et par la colère ? Les Dieux ne sont pas des tyrans, Shykarka, les tiens doivent te vénérer, et te voir comme une sorte de parent, un parent que l’on doit certes craindre, mais également aimer. »

Alice se releva alors doucement. Elle était encore confuse, et se blottit contre Lust, quid escendit sa main pour palper ses fesses, et laissa la tête blonde l’embrasser dans le creux du cou, reniflant son odeur divine. Pour Alice, elle ressentait une fragrance exquise, quelque chose de divin. C’était comme dans ce roman qu’Alice avait pu lire chez Mélinda, « Le Parfum », où un parfumier français à l’époque de l’Ancien Régime, Jean-Baptiste Grenouille, parvenait à créer un parfum si puissant que, quand les gens l’inhalaient, ils ressentaient une irrépressible envie de faire l’amour. Ce parfum, c’était celui de Lust, et elle aurait pu rendre les gens fous rien qu’à la renifler. Quelle force, quelle aura !

Shykarka elle-même était en train de flancher, et Lust sourit doucement.

« Réfléchis-y, Shykarka… Nous pouvons toujours envisager une alliance intime, conjugale. »

En disant cela, sa main caressa le ventre de Shykarka, son doigt glissant autour de son nombril, et elle lui sourit, avant de l’embrasser. Un baiser exquis, terrible. Lust rompit le baiser, et embrassa alors Alice, déclenchant chez la jeune femme un orgasme. Sa langue s’enfonça dans la bouche d’Alice, qui couina doucement, mais sembla alors sortir de sa torpeur.

« Voilà qui va mieux, Alice… Ne t’en fais pas, tous les humains qui viennent ici, et qui ont la chance de me voir, se transforment en zombies décérébrés…
-  Je…
-  Tu vas conduire Shykarka à un endroit très précis… »

Elle lui murmura l’adresse dans le creux de l’oreille, et l’embrassa sur la joue. Alice rougit, et hocha la tête. Lust comptait revenir ensuite, mais les laissa seules. Alice se pinça alors les lèvres, et sourit à Shykarka.

« Suivez-moi, Déesse… »

Même Ayano sembla retrouver ses esprits ensuite, et se releva lentement.

« Hm… Cet endroit est très puissant, Déesse Shykarka. C’est une dimension parallèle, le temps ne s’y écoule pas de la même manière, et chaque temple de Lust abrite un Portail qui permet de rejoindre ce monde érotique. »

Alice avait repris sa marche, et le groupe rejoignit d’élégantes rues pavées, évoquant la Londres victorienne. Plusieurs tramways passaient même, aux vitres embuées, des mains apparaissant parfois. Alice, elle, se dirigea vers un immeuble, et ouvrit une porte. À l’intérieur, il y avait un couloir avec un escalier, et elle grimpa à l’étage. Tout semblait normal… Mais Alice se dirigea vers une porte, et ouvrit celle-ci. Elles entrèrent ainsi dans un appartement avec un grand lit central en forme de cœur rouge.

Des spots s’allumèrent pour éclairer le lit, et Alice fit signe à Shykarka de s’allonger dessus.

« La Déesse Lust a senti ce que tu voulais, Déesse Shykarka… »

Quand Shykarka se positionna, elle attendit un peu, avant d’entendre des espèces de grouillements. Des bruits émanaient du plafond où des yeux violets ne tardèrent pas à apparaître à plusieurs endroits. Des filaments de bave tombèrent alors sur le lit, et, émergeant de l’obscurité, de multiples tentacules noirâtres approchèrent alors, similaires à ceux qu’Alice avait généré dans la chambre de Sylvandell. Lentement, ceux-ci descendaient, bien décidés à procurer à Shykarka un plaisir exquis et inoubliable…

La vision de Shykarka du rôle d’une déesse se heurta à celle de Lust. Pour elle, une déesse devait être vénérée par affection et non par peur, elle devait agir comme une sorte de parent qu’il fallait d’abord aimer avant de craindre.

« Je ne doute pas… que mes fidèles m’aiment. Mais je ne sais pas… hhhmmm… si leur amour… est plus fort… que leur crainte. »

La déesse lubrique laissa entendre que leurs cultes pourraient s’allier dans une sorte d’union conjugale, et elle ponctua sa proposition avec un délicieux baiser. La dragonne se sentit proche de jouir quand ses lèvres entrèrent en contact avec celles de son hôte, elle ne put éviter l’orgasme que grâce à sa nature divine. En revanche, Alice n’était qu’une humaine, et elle jouit dès qu’elle fut embrassée. Peu de temps après, elle sortit de sa torpeur rose et la déesse aux cheveux rouges lui ordonna de conduire leur invitée à un endroit très précis.

« Vous partez Lust ? »

En effet, Lust laissa le petit groupe derrière elle, mais elle promit de revenir très vite. Shykarka suivit donc Alice et Ayano, toutes deux ayant récupéré leurs esprits. La magicienne lui expliqua que cet endroit était la source d’un grand pouvoir, même le temps se distordait dans cette dimension. Et si elle acceptait qu’un temple de Lust soit bâti chez elle, alors elle pourrait venir ici dès qu’elle le voudrait.

« Je… je dois y réfléchir. »

La déesse nourrissait des inquiétudes à l’idée qu’un autre culte se développe en parallèle du sien, mais peut-être qu’un culte encourageant l’amour et la résolution des conflits par le sexe pourrait apporter de bonnes choses à Rosteria.

Shykarka suivit Alice et Ayano à travers les rues pavées jusqu’à un immeuble. A l’intérieur, toutes les portes se ressemblaient, mais Alice semblait savoir exactement où elle allait. Elle ouvrit une porte et le groupe entra dans une pièce où trônait un grand lit central en forme de cœur rouge. La déesse fut invitée à s’y allonger, comme quoi Lust aurait senti ce qu’elle voulait.

« Euh… d’accord. »

La dragonne, qui n’avait pas de raison de se méfier, alla se positionner. Une fois allongée, elle entendit des espèces de grouillements humides au-dessus d’elle avant de voir des yeux violets s’allumer. Des filaments de bave coulèrent sur le lit et des tentacules descendirent du plafond, les mêmes tentacules qui avaient permis à la princesse de la soumettre un peu plus tôt. Elle les regarda descendre lentement vers elle sans bouger. Une partie d’elle lui disait de s’enfuir le plus loin possible avant qu’elle ne soit à nouveau piégée dans l’étreinte de sa propre lubricité, mais plus elle observait ces tentacules gluants qui s’approchaient d’elle, plus elle se rappelait du plaisir qu’elle avait ressenti grâce à eux, et elle finit par se laisser attraper.

« Aaahhh… »

Les tentacules s’enroulèrent autour de ses bras et de ses jambes, d’autres se glissèrent le long de son corps pour venir entourer sa poitrine et ses hanches, d’autres approchèrent de sa vulve et de son anus, et un dernier vint caresser ses lèvres. Elle pouvait déjà sentir leur bave visqueuse se répandre sur sa peau et diffuser leur magie rose à travers tout son corps.

« Hhhmmm… ooouuuiii… »

Mais le vrai plaisir commença lorsqu’un tentacule vint caresser sa vulve. Au début, elle crut que c’était en prévision de la pénétrer, mais ensuite elle sentit la magie œuvrer sur cette zone intime, et la verge qu’elle avait fait disparaître réapparut.

« Kkyyaahh ! »

Le tentacule qui tournait autour de sa bouche profita de ce couinement pour entrer, et la dragonne se retrouva à devoir le sucer. Elle sentit également les tentacules près de son bassin entrer dans sa chatte et son cul et entourer sa queue pour la masturber.

« Hhhmmm… hhhmmm ! »

Le plaisir gagnait à nouveau Shykarka, qui savait qu’elle allait bientôt être à nouveau le jouet des tentacules. Mais elle était curieuse de voir ce qu’Alice et Ayano allaient faire.

En voyant cet amas tentaculaire, un courant de panique traversa le corps de la puissante Déesse, mais les tentacules se rapprochèrent encore. Alice, de son côté, s’était lentement déplacée. Elle semblait avoir retrouvé de son autorité, comme si l’influence lointaine de Lust la libérait. Tandis que les tentacules s’enroulaient autour des jambes et des bras de la Déesse draconique, Alice vint lui expliquer l’origine du monstre, caressant d’une main un tentacule, qui alla en retour se frotter chaleureusement contre elle, glissant sur sa joue.

« Ces tentacules qui sont sortis de mon corps appartiennent à la créature qui habite ici. C’est un monstre spécifique au Monde de Lust. La marque des succubes est le lien magique qui lui a permis de sortir partiellement de ce monde en utilisant mon corps comme vaisseau. Quand je suis arrivée dans ce monde pour la première fois, Lust m’a présenté à ce monstre. Il m’a baisé pendant des jours, me nourrissant avec sa bave, et avait planté des œufs dans mon corps, qui ont créé d’autres tentacules qu’il a absorbé à lui-même. »

Le tentacule se frottant à elle remonta encore, s’enlaçant autour du ventre d’Alice, se pressant doucement, comme s’il reconnaissait son odeur. Difficile de dire jusqu’à quel point Shykarka l’écoutait, car ses bras et ses jambes venaient d’être immobilisées. D’autres tentacules s’enroulèrent autour de ses seins, un autre s’approcha de ses lèvres, se frottant dessus. Ceux sur ses seins se mirent à serrer, vibrant doucement, tandis que la pointe des tentacules s’ouvrit sur une bouche d’où de petites langues rosâtres émergèrent. Ils titillèrent les tétons de Shykarka, avant de se crisper dessus, arrachant à la Déesse des soupirs.

La main d’Alice caressa alors son ventre.

« Il te baisera jusqu’à ce qu’il puisse t’enfanter, c’est comme ça. »

Un tentacule en forme de seringue se rapprocha ensuite, et se planta dans le bassin de Shykarka, près de ses lèvres intimes. Elle couina alors, tandis que son corps se déformait, faisant rejaillir sa belle verge. Un mandrin bien dressé et assoiffé, qui se mit à pointer vers les hauteurs, manifestement impatient qu’on daigne s’occuper de lui. Alice se mordilla les lèvres en contemplant cette belle queue dressée. Le monstre tentaculaire ne songeait qu’à Shykarka, continuant à grouiller sur elle, vibrant lentement. Ils étaient chauds, bouillonnants, et continuaient à glisser sur le corps de la jeune femme.

Alice s’en mordillait encore les lèvres, et l’un des tentacules vint masturber Shykarka, se crispant sur sa verge, et laissa s’approcher un autre tentacule, qui s’ouvrit. Le tentacule s’écarta, formant plusieurs pétales faisant office de bouches. Le tentacule avala ensuite le mandrin de Shykarka, et se referma ensuite sur sa queue. À l’intérieur du tentacule, un mucus gluant ondulait sur la queue de Shykarka, et les parois chaudes du tentacule se refermèrent sur sa queue, venant pomper goulûment son dard, appuyant dessus, amenant Shykarka à se tortiller encore. Impossible de lutter, tandis qu’elle gémissait, et que le tentacule devant sa bouche s’enfonçait en elle.

Les autres tentacules relevèrent doucement le buste de Shykarka, tandis qu’Alice vit le monstre se rapprocher. Les longs tentacules se raccourcirent, traînant le corps de la créature, un corps indescriptible, un amas de tentacules avec une grosse tête évoquant un genre de poulpe solide.

Le monstre était somme toute plutôt petit, même s’il pouvait générer des tentacules. Son corps replet et gluant se posa sur le ventre de Shykarka, ses tentacules caressant sa peau, continuant à pomper chaudement son dard. Alice, à proximité, se pencha vers la créature, qui faisait remuer les membres de Shykarka, tout en enfonçant son tentacule phallique dans sa bouche. La Princesse l’embrassa sur le crâne, soupirant contre lui, et sentit un autre tentacule se rapprocher d’elle. Les tentacules vibraient doucement, chaudement, et le monstre libérait avec ses sucs gluants de redoutables phéromones.

Ayano se trouvait de l’autre côté, et embrassait également respectueux le monstre.

« C’est un habitant de ce monde, Shykarka… Conçu par le fruit de la luxure, il ne vit que pour ça. Et nous sommes deux de ses amantes, et tu es une Déesse. Il est tout excité… »

Shykarka allait vite comprendre combien la luxure pouvait vous faire perdre la raison, tandis que les tentacules s’enfonçaient langoureusement dans sa bouche et dans son fondement, tout en continuant à palper ses seins…

Shykarka vivait à nouveau la délicieuse sensation de se faire prendre par des tentacules, mais cette fois ils ne sortaient pas du corps d’Alice, ils venaient directement de la créature à laquelle ils appartenaient. Elle sentait ces appendices gluants s’enrouler autour de ses bras, de ses jambes, et de toutes ses zones un tant soit peu sensibles. Elle se faisait caresser les seins, pomper la verge et pénétrer par la chatte et le cul. La dragonne vit la princesse approcher et sentit sa main délicate sur son ventre. Elle lui expliqua que ce monstre était une créature propre au monde de Lust et qu’elle avait déjà pu expérimenter le sexe avec lui. Elle s’était faite prendre pendant des jours, nourrie par sa bave, jusqu’à ce qu’elle finisse avec des œufs dans le corps qui ont donné à d’autres tentacules. Et c’était la même chose qui attendait la dragonne.

Hein ? Moi, enfanter ?

Shykarka se serait bien débattue pour protester si la bave remplie de magie rose de ce monstre ne l’assommait pas complètement. Maintenant qu’elle était dans son étreinte, elle ne voulait plus en sortir. Les tentacules appuyaient parfaitement sur ses centres du plaisir, ils diffusaient leur magie enivrante partout dans son corps et elle n’avait même pas besoin de bouger. C’était tellement bon, elle aurait pu rester ainsi pendant des jours. Tout à coup, elle sentit plusieurs tentacules entourer son buste pour le relever doucement, et la créature commença à approcher. Cette dernière n’avait pas de corps à proprement parler, la dragonne arriva juste à distinguer ce qui ressemblait à une tête au milieu d’un amas de tentacules grouillants.

Une chose si petite… me procure un tel plaisir ?

En voyant le pouvoir dont ce monstre disposait, Shykarka s’imaginait qu’il s’agissait d’une créature colossale. Le monstre posa sa tête sur son ventre et ses tentacules raffermirent leur prise sur son corps. La dragonne sentait que son esprit s’embrumait peu à peu tandis que le plaisir la gagnait, et Alice et Ayano ne comptaient pas rester gentiment assises à la regarder se faire prendre. Elles se mirent de part et d’autre de son corps et embrassèrent la tête de la créature. Cette dernière approcha deux tentacules de leur corps, et la dragonne sentit très bien les puissantes phéromones qu’il libérait avec ses sucs gluants. Elle avait envie de baiser les deux femmes en même temps rien qu’en sentant ce merveilleux parfum.

Enveloppée dans l’étreinte visqueuse des tentacules, Shykarka se laissait prendre sans résister le moins du monde. Ce monstre savait ce qu’elle voulait et lui donnait de bon cœur, pourquoi essayer de lutter ? Elle avait même droit à un beau spectacle avec Alice et Ayano qui commençaient elles aussi à se laisser entourer par les tentacules. A mesure que la bave gluante diffusait la magie rose dans son corps, la dragonne commençait à voir apparaître des images devant elle. Il y avait des souvenirs de ses plus beaux coïts, de ses amants les plus passionnés, mais aussi des fantasmes. Elle se mit à imaginer Rosteria accueillant le culte de Lust en plus du culte de Shykarka. Résoudre des conflits par le sexe, organiser des orgies rituelles, faire venir ces monstres tentaculaires sur l’île des dragons… Soit cela déclencherait une vague de joie et de luxure qui rendrait tout le monde plus heureux, soit ce serait la porte ouverte au chaos. Mais peut-être qu’une longue séance de baise tentaculaire aiderait la déesse à voir ce qui serait le mieux pour son fidèles

Alice soupirait longuement devant cette scène. La créature tentaculaire était incapable de parler, mais elle s’exprimait à travers le plaisir et le désir. Alice était subjuguée, elle aussi, et voyait bien que Shykarka ne protestait plus. Elle aurait pu s’énerver à l’idée d’être ainsi prise par cette créature, mais elle se contentait surtout de subir. Les tentacules s’enroulaient sensuellement sur son corps. Le culte de Lust, à sa manière, était un culte cherchant à véhiculer la paix et l’amour. La guerre n’attirait pas Lust, qui préférait que les hommes consacrent leur énergie à se faire l’amour. Dans les tentacules du monstre, Shykarka devait toutefois connaître un morceau de Paradis. Les tentacules étaient chauds, collants, ils se serraient à son corps, ils se mouvaient en elle et sur elle. Les tentacules s’enfonçaient dans sa chatte, dans son fondement, et dans sa bouche, soit les trois en même temps. Shykarka ouvrait régulièrement les yeux, et pouvait voir qu’Alice et Ayano étaient également prises dans les tentacules. Le monstre en produisait d’autres, et, bien que son corps soit petit, il semblait pouvoir multiplier les tentacules. Sa tête se redressa doucement, s’avançant sur le corps de Shykarka, et généra deux autres tentacules en forme de bouche qui se posèrent sur chacun des seins de la femme, et les suçota, des langues jaillissant de l’intérieur pour s’enrouler sur les tétons.

Les phéromones aidant, cette dernière sombrait encore, les fantasmes remontant en elle. Alice et Ayano succombaient doucement également, chacune ayant un tentacule autour de sa taille, mais la créature se concentrait principalement sur Shykarka. Son tentacule s’enfonçait dans la bouche de la jeune femme, diffusant une sorte de mucus qui lui permettait d’enfoncer son tentacule profondément dans la bouche de la jeune femme.

Et, alors que Shykarka devait lutter contre ce sentiment d’écrasement, Alice se glissa près de sa tête. Elle atterrit derrière, le tentacule s’étirant pour la suivre. Ayano, elle, continuait à embrasser le crâne du monstre, qui en était si ravi que ses multiples tentacules se mettaient à vibrer. Aussi incroyable que ce puisse être, le monstre était en train de ronronner, d’exprimer son plaisir, et Alice déposa un chaste baiser sur le front de Shykarka.

« Laissez-vous aller, Grande Déesse… Vous lui donnerez des enfants, mais pas en accouchant vous-mêmes. Il se nourrit de notre cyprine, et la sécrète en lui, et il peut aussi générer d’autres tentacules. »

Le monstre se régalait, et offrait à Shykarka un plaisir exquis, presque insoutenable. Sa verge, sa chatte, son cul, et sa bouche… Sa gorge se déformait sous le passage du tentacule, et même ses mains accueillaient les pointes de plusieurs tentacules, afin de les masturber tendrement. C’était une scène exquise, et les orgasmes n’allaient pas tarder à s’enchaîner.

« Ici, le temps est illimité, Grande Déesse, profitez de lui… Lui se focalise exclusivement sur vous, en tout cas. »

Tout le corps de Shykarka était assailli par les tentacules et par les phéromones du monstre.

Et cela risquait bien de durer plusieurs heures…

Shykarka s’était abandonnée à l’étreinte des tentacules qui entouraient son corps. Le monstre qui les contrôlait semblait savoir exactement comment la caresser pour qu’elle soit complètement ivre de plaisir, sans compter que la bave visqueuse qu’il répandait sur sa peau grâce aux tentacules contenait de la magie rose. La dragonne avait le sentiment que la réalité s’éloignait peu à peu d’elle, la seule chose qui lui permettait encore de s’y raccrocher était la présence d’Alice et d’Ayano. Pendant que la sorcière embrassait la tête de la créature qui ronronnait, la princesse baisait le front de la dragonne en lui disant de se laisser aller, que sa cyprine allait nourrir le monstre et lui permettre de créer de nouveaux tentacules.

« Hhhmmm... »

Au fond, Shykarka se fichait bien de savoir comment elle allait enfanter pour cette créature, elle était juste heureuse de se faire prendre par tous les orifices tout en se faisant sucer les tétons et la bite et en masturbant des tentacules qui glissaient dans ses mains. Elle était complètement soumise à la volonté de ce monstre, alors il pouvait bien planter des œufs en elle si ça lui chantait. A en croire les dires d’Alice, le temps était illimité ici, et la créature se focalisait exclusivement sur elle, alors elle en avait probablement pour des heures.

La magie rose et les phéromones commencèrent à agir sur l’esprit de la dragonne. Plus elle se faisait prendre par les tentacules, plus elle se sentait fatiguée, comme enveloppée dans un cocon de douceur qui lui donnait sommeil. Elle finit par fermer les yeux, et elle commença à voir des images apparaître devant ses yeux. Ses fantasmes prenaient vie sous formes de visions, un bon moyen de lui faire apprécier encore plus sa séance de baise tentaculaire.

Shykarka n’avait pas beaucoup de fantasmes, mais il y en avait un qu’elle aimait beaucoup : tout ce qui se rapportait au sexe dans l’eau. A Rosteria, le lac de Hersoming, son pays réservé, attirait de nombreux curieux. La dragonne se revit en train d’observer des femmes nues se baignant dans le lac en attendant de faire une apparition, ou bien se baigner elle-même nue dans le lac en attendant de voir ses des visiteurs auraient le courage de venir la rejoindre. Elle se revit en train de baiser des femmes dans le lac ou bien de se faire prendre par des hommes, d’épier les petits malins qui croyaient qu’elle ne les voyait pas et de répandre de la semence et de la cyprine dans l’eau. Toutes ces images l’excitaient tellement, elle avait l’impression de revivre ces souvenirs comme si elle y était. La magie de la créature avait une très forte emprise sur elle. Un souvenir en particulier lui fit vivre une délicieuse expérience.

Alors qu’elle dormait tranquillement dans son palais, Shykarka sentit la présence de plusieurs individus qui s’approchaient du lac. Elle était allée jeter un coup d’œil, histoire de voir s’il y avait matière à passer du bon temps, et elle n’avait pas été déçue. Un groupe de jeunes femmes Ryu étaient venues s’offrir un petit bain dans le lac sacré, et elles en profitaient dans le plus simple appareil. La déesse n’avait pas fait son apparition tout de suite, elle était restée un bon moment cachée derrière un rocher, à observer les corps magnifiques et totalement dénudés de ces demoiselles. Au début, elle pensait ne rester qu’une ou deux minutes en retrait, mais ensuite, les femmes avaient entamé les préliminaires. Très vite, leur baignade se transforma en partie de sexe, et la dragonne ne put vite plus détacher son regard de la vue. Elle prenait un vrai plaisir à les mâter de loin comme une grosse perverse, à les regarder se toucher, se caresser, s’embrasser, couiner et gémir. Elle les laissa jouer ensemble pendant un long moment, presque vingt minutes, avant d’arriver. Et vu comme elle était excitée, les Ryu ont passé un moment qu’elles ne sont pas prêtes d’oublier.

Alors qu’elle était plongée dans ses fantasmes, Shykarka sentit soudain son rêve disparaître peu à peu. Elle se réveilla doucement de son enchaînement de fantasmes pour revenir à la réalité. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit le monstre toujours posé sur son ventre, ainsi qu’Alice et Ayano qui profitaient de ses tentacules, mais elle eut la surprise de voir aussi son hôte, la déesse Lust, qui la regardait droit dans les yeux avec son regard envouteur.

« Lust ? C’est... vraiment toi ? »

Combien de temps s’était écoulé ? Et combien de fois avait-elle joui ? Était-elle seulement bien réveillé ou n’était-ce qu’un autre rêve ?

Ici, le temps était relatif. Alice l’avait expliqué à Shykarka. Ce monde ne se situait sur aucune carte de Terra. C’était un univers-de-poche, une pocket dimension que Lust avait conçue avec sa propre magie. C’était la preuve de sa puissance. Alice ignorait, comme bien des gens, la nature réelle de Lust. On l’appelait aussi Aphrodite, mais même cette appellation-ci ne correspondait qu’à une facette de sa personnalité. Car elle était aussi, à la base, la puissante Déesse Ishtar, une Déesse mésopotamienne vénérée chez d’anciennes civilisations terrestres, comme les Babyloniens ou les Akkadiens. Pendant plusieurs millénaires, Ishtar a été une Déesse centrale, et, aujourd’hui encore, les historiens discutaient et débattaient sur ce qu’Ishtar était réellement, et sur ce qu’elle représentait. Lust était donc une Déesse tout à fait particulière, ce dont Alice n’avait que vaguement conscience. Face à ce monstre tentaculaire chaud, elle voyait Shykarka disparaître. Finalement, un tentacule s’enroula autour de la tête de Shykarka, à l’emplacement de ses yeux, et elle se pinça les lèvres en souriant.

*Fais de jolis rêves, Shykarka…*

Comme ça, elle allait rêver, oui, car le mucus gélatineux que le monstre relâchait de ses tentacules allait directement être inhalé par Shykarka. Même une divinité ne pouvait résister à ce suc, qui allait lui faire rêver tous ses fantasmes. Pourtant, elle serait toujours bien là, consciente, recevant du plaisir. Le monstre tentacule était niché sur elle, et fourrait ses tentacules sur elle, s’exprimant par ce biais. Les tentacules vibraient chaudement, source d’excitation sans commune mesure.

Quant à Ayano, elle observait également cela avec fascination, et rougit quand un tentacule supplémentaire se glissa entre ses cuisses, et remonta jusqu’à son intimité. Ce fut également le cas pour Alice, qui poussa un gémissement, avant de sentir le tentacule la pénétrer. Elle gémit longuement, et laissa le monstre jouer avec elles, sans pour autant les immobiliser totalement. Comme ça, elles pouvaient continuer à le caresser et à l’embrasser. Son corps était baveux, gélatineux, sa peau n’ayant rien à voir avec celle de Melendil ou de Mélinda, mais Alice adorait ça malgré tout. Elle mouillait contre ce tentacule, et gémit doucement, ses doigts rejoignant parfois ceux d’Ayano, contribuant à donner du bien à cette créature.

« Hmmm…
-  Haaa… C’est… C’est si bon, hmmm… Oohhh… »

Les deux femmes se laissaient aller, au fur et à mesure que le temps passait. Shykarka elle-même flottait, et, le temps qu’elle revienne à elle, elle avait déjà joui à de nombreuses reprises. Le monstre avait également joui en elle, mais, ensuite, il absorbait ce mélange de sperme et de cyprine pour le ramener en lui. De cette manière, les « bébés » de Shykarka accouchaient dans son corps, générant ainsi des tentacules supplémentaires.

Le tentacule se retira du visage de Shykarka, qui revint doucement à elle. Sa bouche fut libérée du tentacule, et elle put voir une silhouette qui se rapprochait. C’était bien elle, la Déesse Lust, belle et magnifique, ayant troqué sa robe pour une chemise blanche largement ouverte avec des sous-vêtements en dentelle et des collants. Elle sourit donc, et sa main caressa son visage, tandis qu’elle s’assit à côté de Shykarka.

« Bien sûr que c’est moi… Tu es une invitée de marque, Shykarka, je devais m’assurer que tu te plaises ici… »

Elle restait à côté d’elle, et observa ensuite le monstre. Un tentacule se releva pour caresser tendrement la joue de Lust. Sa main alla le caresser sur le visage, et les tentacules du poulpe vibrèrent à nouveau furieusement, comme pour exprimer son bonheur. Après tout, sa Déesse et génitrice était là. Lust se pencha vers Shykarka, et l’embrassa à nouveau sur les lèvres, ce baiser irrésistible capable de déclencher des orgasmes.

« J’espère que mon sens de l’hospitalité te sied, Shykarka… »

On disait qu’un baiser de Lust pouvait faire perdre la raison aux simples mortels. Elle était la Déesse des succubes, et, après tout, on disait d’une succube qu’elle était un trésor aux mortels interdits. C’est dire que les lèvres de Lust pouvaient vous faire perdre la raison. Un baiser transformait l’homme raisonnable en un sauvage passionné, un autre transformait la plus hétérosexuelle des femmes en une lesbienne en chaleur. La Déesse de la Luxure embrassa donc Shykarka, et la dragonne se sentit fondre à ce contact, qui évoquait ses plus intenses fantasmes. Mais Shykarka n’était pas une simple humaine, elle était une Déesse, et, même si le monstre tentaculaire l’avait affaibli, elle était encore suffisamment lucide pour réagir, pour conserver son esprit. Lust rompit donc le baiser en souriant doucement, observant sa belle partenaire. Alice et Ayano étaient toujours là, et elle fit signe à Alice de s’approcher. Délaissant la créature, et comme subjuguée par la Déesse, Alice la rejoignit, et se lova contre elle. Une main sur ses cheveux, Lust la laissa se blottir contre son corps, reniflant sa délicieuse odeur, mouillant à cette simple idée.

« Tout le monde veut toujours rester ici, Shykarka, tu sais… C’est mon paradis à moi. »

En sentant le plaisir de Shykarka, le monstre reprit son office, et retourna la pénétrer. Un autre tentacule phallique retourna s’enfoncer dans la bouche de la dragonne, et Lust sourit lentement, laissant Alice venir téter l’un de ses seins. Elle serra sa main sur ses cheveux, et généra du bon lait divin pour la Princesse. Celle-ci gémit lentement, se pressant contre son corps, soupirant longuement. Avec son autre main, elle caressa encore la tête du monstre.

« Je ne saurais trop te dire, en réalité… Ce monde a été créé par moi, mais il suit maintenant ses propres règles. Je ne pourrais même pas le supprimer, si je le voulais. Cette créature est issue de ce monde, c’est un concentré de fantasmes. Je ne suis pas sûre de me faire comprendre, surtout dans ton état, mais… La Création toute entière est liée. J’ai conçu l’architecte globale de ce monde, c’est vrai, mais il est nourri par les fantasmes et par les pensées perverses des gens. Des gens comme toi, comme ma belle Alice, comme Ayano… Ce monstre est né ici, tout simplement. Il a grandi dans les forêts, et se nourrit de sexe. »

Difficile d’expliquer à Shykarka le fonctionnement de base du Multivers, et l’idée que chaque dimension s’inspirait les unes des autres, ainsi que chaque plan astral avec les autres. Les fantasmes et les pensées perverses des humains influaient sur ce monde, ce qui expliquait son apparence très variée. Quant à ce monstre…

« Pour le reste… Les tentacules représentent un fantasme humain latent, inconscient, qui s’exprime au Japon, mais qu’on retrouve partout ailleurs. Je ne saurais pas vraiment t’expliquer pourquoi cela fascine autant les humains. »

Depuis des siècles, le Japon éprouvait une certaine fascination pour le sexe avec des créatures monstrueuses, ce qu’illustrait une estampe érotique de Hokusai datant de 1814, Le Rêve de la femme du pêcheur. Une image qui ressemblait assez à ce que Shykarka vivait en ce moment. Alice se redressa alors, et partagea avec Lust un baiser, ce qui l’acheva. Elle eut un délicieux orgasme contre le corps de la Déesse, qui prolongea volontiers le baiser.

Après cela, Lust observa encore Shykarka, le monstre continuant à la baiser longuement, sans relâche.

« On s’y perdrait volontiers, hein ? C’est ça, le pouvoir terrible du sexe… Une aliénation totale, Shykarka… Un pouvoir terrible, une prison de bonheur qui vous étreint progressivement… Et là, dans le contact chaud et collant des tentacules, on ne peut que fondre… »

Sa voix se faisait sensuelle, charmante, prenante, envoûtante…

Shykarka se perdait dans un océan de luxure. Lust venait d’arriver et sa créature tentaculaire continuait de lui donner du plaisir à un point qu’elle n’arrivait plus à penser à autre chose. Elle voulait comprendre comment une telle merveille avait pu voir le jour, mais Lust ne put lui apporter beaucoup d’informations. Elle lui expliqua qu’elle était la créatrice de ce monde mais qu’elle n’en contrôlait pas le fonctionnement. Les fantasmes et les désirs de tous les univers de la Création se réunissaient dans cette dimension et prenaient ensuite différentes formes. Le monstre qui donnait tant de plaisir à la dragonne était né de cette façon, ainsi que les autres créatures et les autres lieux qui rendaient cette dimension si incroyable. Les fantasmes de Shykarka, d’Alice, d’Ayano, de tous les autres êtres du Multivers, prenaient vie ici.

« Hhhmmm ! »

Dans son état, Shykarka ne prêta pas attention à tout ce que Lust lui expliqua, elle préférait se laisser porter par les décharges de plaisir qui noyaient son corps. De temps en temps, elle jetait un coup d’œil en direction d’Alice, pendue au sein de la déesse, tétant son bon lait qui devait sûrement être bourré d’aphrodisiaque. La femme aux cheveux rouges se régalait de voir ses trois invitées s’aliéner dans la luxure, se laisser étreindre dans cette prison de bonheur, et dans le cas de la dragonne, dans l’étreinte chaude et collante des tentacules.

« Hhhmmm !! »

Rien qu’en entendant Lust parler, Shykarka se sentait en train de décoller. Sa voix était si sensuelle, si envoûtante, c’était comme si elle faisait l’amour à ses oreilles. La dragonne sentait l’emprise de la déesse s’étendre peu à peu sur elle, comme si elle était en train de quitter son corps. La créature lui couvrit à nouveau les yeux avec ses tentacules, et elle se mit à nouveau à avoir des visions. Sauf que cette fois, le monstre prenait des images de ses relations sexuelles passées pour définir ce qu’elle aimait et lui créer un souvenir tout neuf.

Quand Shykarka ouvrit les yeux, elle était au milieu d’un lac, assise dans un lit en forme de coquillage. Autour d’elle s’étendait une forêt avec des arbres verdoyants, les rayons du Soleil passaient au travers de la végétation et éclairaient les eaux azures du lac en créant de magnifiques reflets. C’était un cadre enchanteur. Soudain, la déesse vit quelque chose sortir de l’eau. Une naïade, une beauté féminine au corps plantureux, vêtue de perles et de coquillages. Sa beauté subjugua la dragonne, qui resta bouchée bée en la regardant approcher. La naïade prit ses mains dans les siennes et elle l’amena doucement avec elle dans le lac. Elles se baignèrent ensemble pendant un petit moment, la dragonne sentit son corps être revigoré par ce petit bain des plus agréables, puis la naïade commença à la caresser. Les deux femmes partagèrent un baiser et commencèrent à faire l’amour dans le lac. Shykarka sentit chaque fibre de son être vibrer tandis que la créature du lac lui donnait du plaisir, l’eau elle-même semblait caresser sa peau pour la faire couiner. Après qu’elle ait joui une première fois, la naïade commença à se déshabiller et elle attrapa la dragonne par la taille pour l’immerger complètement sous l’eau. Peau contre peau, elles partagèrent un délicieux baiser et elles s’enfoncèrent au fond du lac. La déesse se sentit sombrer, de plus en plus profondément, jusqu’à ne plus vouloir repartir. Elle était au chaud entre les bras de la naïade, comme enveloppée dans un écrin de coton. Elle savourait ce baiser et voulait qu’il continue, encore et encore...

Peu de temps après, la créature tentaculaire libéra le visage de Shykarka. Elle avait joui plusieurs fois dans la réalité. Elle ouvrit les yeux. Ses pupilles étaient violettes (voir en bas à droite).

« Aaahhh... déesse Lust... comment puis-je vous servir ? »

Son esprit avait finalement succombé.

Alice était comme ailleurs. Lust était une Déesse redoutable, et, depuis le jour où Alice avait fait la connaissance du clan Magoa, elle avait eu la chance de la croiser. Sa séance avec elle avait été inoubliable, et elle avait clairement eu le sentiment qu’elle aurait pu coucher avec elle sans jamais s’arrêter, quitte à en mourir par la suite. Lust était tout simplement magnifique, et, là, suspendue à son sein, Alice goûtait à son délicieux lait, ce qui l’amena à jouir. Lust appréciait cela, bien sûr, et maintint ensuite la jeune femme contre elle, tout en regardant Shykarka. Son invitée divine tressautait sur place, subjuguée par les visions qui l’envahissaient. Alice devait bien admettre que ce spectacle était visuellement exquis, l’amenant à se pincer les lèvres. Oh ! Quelle beauté ! Voir tous ces tentacules onduler sur le corps somptueux de Shykarka, ce corps anguleux et musclé… Alice se sentait encore frémir, rêvant d’être à sa place… Tout en étant aussi particulièrement ravie de sentir le corps divin de Lust contre elle.

Toute confuse, Shykarka avait succombé. Ses yeux violets en étaient le signe, ainsi que la marque qui venait de pousser sur son ventre, ce qu’on appelait « marque des succubes », mais qui était en réalité la marque de Lust. Délaissant alors doucement Alice, Lust se rapprocha de Shykarka, et s’assit sur le rebord du lit, à côté d’elle, puis caressa d’une main son visage. Son pouce glissa sur ses lèvres, et elle l’enfonça alors dans sa bouche, sentant le plaisir affluer dans le corps de Lust, ainsi que les désirs profonds de la dragonne.

Lust lui sourit doucement.

« Ma belle Shykarka… »

La Déesse soupira doucement, et se pencha alors vers Shykarka, l’embrassant à nouveau. Ses lèvres étaient magnifiques, et ses doigts caressèrent son corps, avant de se poser sur sa marque. Celle-ci s’illumina alors, et Shykarka remua encore.

« Même les divinités ne résistent pas à ce pouvoir, Shykarka… Mais ne t’inquiète pas, tu retrouveras ta liberté… Pour l’heure, sache que tu es enceinte. »

La Déesse de la Luxure posa donc sa main sur son ventre.

« Et ce sera un gros tentacule… Mais j’ai bien peur que tu doives rester la proie de ma créature pendant encore quelques heures, le temps qu’elle récupère son bébé. Alors, savoure… Car être sous mon emprise est une situation incroyable. Tu sens ce pouvoir qui remue en toi ? C’est ce qu’Alice a ressenti, tout à l’heure… Mais il faut être l’une de mes prêtresses pour pouvoir contrôler cela… »

La Déesse de la Luxure esquissa un nouveau sourire, tandis qu’Alice s’assit à son tour sur le lit, à côté de Lust, et embrassa également Shykarka. Et les yeux d’Alice brillaient également de manière violette, la marque de Lust s’illuminant aussi sur son ventre…

Des heures consécutives de sexe tentaculaire et de visions érotiques avaient fini par briser l’esprit de Shykarka. Même une déesse ne pouvait pas résister éternellement au pouvoir érotique de Lust. Sa marque était apparue sur son ventre et ses pupilles avaient viré au rose. La déesse aux cheveux rouges alla s’asseoir près d’elle, caressa son visage et lui mit son pouce dans la bouche. La dragonne le suça avec gourmandise, se régalant du goût de sa peau.

« Déesse... je m’abandonne à vous... avec bonheur. »

Lust lui expliqua qu’elle était enceinte et qu’elle allait donner naissance à un gros tentacule. Mais en attendant, elle devait rester entre les tentacules de la créature le temps qu’elle récupère son bébé.

« Aaahhh... ce sera un plaisir... de me faire baiser... par cette merveilleuse... créature. »

La déesse avait raison, être sous son emprise était une expérience merveilleuse. Shykarka se régalait en sentant tout son corps dans l’étreinte chaude des tentacules tout en étant comme enveloppée dans une douce chaleur ininterrompue. Elle était au paradis. Alice vint s’asseoir à côté d’elle sur le lit. Ses yeux brillaient eux aussi d’un éclat rose, et la marque de Lust était apparue sur son ventre. Les deux femmes partagèrent un baiser, et la dragonne fourra sa langue dans la bouche de la princesse. Elle était tellement excitée, la moindre caresse la faisait frissonner des pieds à la tête.

« Hhhmmm... Alice... tes baisers... sont merveilleux. »

Shykarka ne pouvait pas bouger tant qu’elle était piégée dans l’étreinte du monstre, alors elle se contenta de regarder Alice. La princesse caressait son corps là où la peau était exposée, elle continuait de l’embrasser et elle savourait son corps. La dragonne couinait et soupirait de plaisir tandis qu’elle sentait les tentacules de la créature s’agiter sur elle et en elle. Elle sentait que quelque chose bougeait dans son utérus, quelque chose qui voulait sortir. Les tentacules qui lui pénétraient dans la chatte se glissaient de plus en plus profondément en elle pour atteindre le bébé tentacule qui grandissait en elle. C’était une incroyable sensation.

« Aaahhh... oouuuiii... encore... ENCOOORRREEE ! »

Shykarka prenait tellement son pied, elle avait l’impression de jouir en permanence. Elle aurait voulu rester ainsi pour toujours.

Shykarka allait jouir en donnant naissance à son « bébé ». C’était une magnifique manière de donner la vie, selon Lust. Difficilement applicable avec des bébés standards, humains, elle se justifiait avec le Monstre, qui allait « chercher » en elle le bébé. L’image pouvait être affreuse, mais, en réalité, le Monstre ne faisait que tendre un tentacule pour happer celui qui poussait dans le ventre de Shykarka. La main de Lust glissait dessus, sentant un placenta qui se formait dans son ventre.

« Viens voir, Alice… »

Agissant comme une sorte d’élève, Alice caressa également le ventre de Shykarka, sentant parfois le tentacule remuer en elle. L’image pouvait paraître affreuse… Et, à vrai dire, elle l’était par certains aspects, mais l’atmosphère de luxure qui dominait ici empêchait Alice de véritablement s’en rendre compte. Et Lust affirmait aussi que ce genre de naissances aidait aussi pour les véritables naissances.

« Je le sens, ma Déesse…
-  Shykarka est une Déesse, alors ce tentacule sera plus énergique que celui qui avait émergé de ton propre ventre… Le placenta est en train de transmettre au tentacule les fluides sexuels que Shykarka produit, et que le géniteur implante en elle avec ses tentacules. On pourrait croire que c’est douloureux, mais Shykarka réagit comme toi. »

Alice ne put que rougir en voyant le regard évasif de Shykarka, son sourire béat, ainsi que les glyphes se formant sur son corps, notamment ce joli cœur violet, qui pulsait furieusement contre ses doigts.

« Je… J’étais vraiment comme ça ?
-  Le bonheur est une prison bien plus redoutable que la souffrance, Alice… Même Shykarka s’y laisse piéger, et elle pourrait rester dans cet état extatique pendant longtemps. Bien plus que toi, en réalité, car son corps divin n’est pas soumis aux mêmes limites que le tien… »

C’était presque une leçon d’anatomie sexuelle dans le Monde de Lust. Alice se pinçait les lèvres, tandis que Shykarka remuait faiblement, son corps ballotté par les tentacules. Cette vue était hypnotique, celle d’un corps emprisonné par des tentacules, de jambes remuant lentement, comme pour essayer vainement de s’arracher à cette lente et solide pression. Alice soupira encore, et continua à palper le corps de Shykarka, jusqu’à sentir un tentacule revenir s’appuyer sur son ventre, à l’emplacement du placenta. Il serra dessus, et Shykarka se mit à soupirer doucement.

Lust se pencha vers elle, et l’embrassa à nouveau sur les lèvres, ce qui déclencha un nouvel orgasme. Shykarka n’arrivait plus à lutter, et Alice se pinça les lèvres. Lust savait que la tête blonde n’avait jamais connu sa mère, et qu’elle vivait en elle ce manque affectif, qui l’amenait à apprécier les femmes fortes, autoritaires, qui la commandaient, et la guidaient ainsi. Et une Déesse comme Lust tapait justement dans ce manquement.

« Le tentacule grossit… Il va vouloir sortir, et tu vas devoir pousser, Shykarka… Mais rassure-toi, ce sera bien moins douloureux que de donner naissance à un bébé humanoïde. De fait, le tentacule émet aussi des pulsions de magie rose, des spores qui vont directement attaquer ton clitoris. Tu vas pousser en jouissant. C’est une sensation absolument unique au monde, un condensé de bonheur pur. »

La Déesse de la Luxure sourit encore, tandis que plusieurs tentacules remuaient dans le corps de Shykarka, titillant son col de l’utérus, le dilatant progressivement, s’enfonçant à l’intérieur. Les tentacules étaient donc plutôt petits, et Shykarka sentit alors la vague remonter en elle. Le verrou était en train de sauter, laissant s’écouler le liquide amniotique. Les eaux de grossesse étaient ici très aphrodisiaques, des eaux rosâtres qui firent rougir Alice, tandis que Shykarka se mit à pousser.

L’accouchement était en train d’avoir lieu, et le Monstre s’attaqua vigoureusement au corps de Shykarka. Avec le tentacule autour de son ventre, il serrait, relâchait la tension, puis serrait encore, tendant les muscles. Peu à peu, le tentacule de Shykarka sortait, un tentacule rose vif qui se colla à d’autres tentacules. Shykarka ne tarda pas à hurler, autant de douleur que de plaisir. Déesse, elle générait elle-même de la magie rose sans le réaliser, ses flux magiques perturbés, et hurla encore, chaque secousse déclenchant des spasmes magiques qui titillèrent les tentacules. Alice se sentit encore jouir, et gémit, agenouillée à côté de Shykarka.

« Vas-y, Shykarka… Pousse, pousse encore ! »

Shykarka pouvait sentir le tentacule grandir et s’agiter dans son ventre. La créature tentaculaire continuait de la baiser délicieusement tout en s’occupant de guider le nouveau tentacule vers la sortie. A chaque fois que la déesse pensait à résister, une vague intense de plaisir la gagnait et elle perdait l’envie de lutter. Quand Lust l’embrassa, elle eut un autre orgasme détonant, ce qui nourrit encore plus la chose qui grandissait en elle. Elle lui expliqua qu’il allait bientôt falloir qu’elle pousse, mais que ce ne serait pas douloureux comme un accouchement humanoïde. Le tentacule allait diffuser des pulsions de magie rose en elle, et chaque orgasme l’aiderait à expulser le tentacule.

« Aaahhh... d’accord... aaahhh ! »

Soudain, elle sentit le verrou sauter et son liquide amniotique couler. La croissance du tentacule n’avait pas pris longtemps, quelques heures tout au plus, mais Shykarka sentait pourtant que la chose qui bougeait en elle était impressionnante par sa taille. Quand l’accouchement commença, elle suivit les instructions de Lust et poussa. Elle ressentit une vive douleur cisailler son corps, et pensa alors que la déesse lui avait menti à propos des sensations de la mise au monde pour ne pas l’alarmer, mais ensuite elle perçut une pulsion de magie et eut un orgasme. Sa mouille gicla et le tentacule qu’elle couvait avança vers la sortie.

« Ooohhh... mon dieu... AAARRRGGGHHH ! »

Les minutes qui suivirent furent un incroyable mélange de douleur et de plaisir. Shykarka avait beau être une déesse, elle n’avait encore jamais ressenti quelque chose de semblable. Le monstre tentaculaire tendait les muscles de son abdomen tout en titillant son utérus pour aider son nouveau tentacule à sortir, elle enchaînait orgasme sur orgasme et elle générait elle-même de la magie rose sans le réaliser. Autour d’elle, Alice et Ayano jouissaient rien qu’en regardant le spectacle, et Lust semblait très satisfaite du déroulé de la naissance. La dragonne hurlait à la fois de douleur et de joie, n’arrivant pas à croire ce qui lui arrivait. Même immobilisée par les tentacules, elle arrivait quand même à se tortiller sur place, et chaque secousse de son corps déclenchait des spasmes magiques qui titillaient les tentacules.

« Putaaaiiinnn... encooorrre... je deviens folle... c’est trop bon... AAAHHH !!! »

Finalement, après plusieurs minutes de travail et un énième orgasme, Shykarka poussa une dernière fois et le tentacule rose émergea finalement d’elle. Ce dernier alla se greffer au corps de la créature, et la dragonne put enfin souffler. Même pour un être aussi puissant qu’elle, une telle expérience avait de quoi rendre fou. Elle ferma les yeux pour se reposer pendant quelques instants, mais même là, elle continuait de voir du sexe. Des images, des visions, de vieux souvenirs... son esprit ne pouvait se soustraire à la luxure.

Quand Shykarka ouvrit les yeux, elle vit les marques qui recouvraient son corps. Elle avait l’impression que ces symboles l’enveloppaient d’une douce chaleur, un sentiment vraiment agréable. Elle posa son regard rose sur la déesse des lieux.

« Alors Lust... que fait-on maintenant ? »

L’accouchement avait lieu. Dans la douleur et le plaisir, comme tout accouchement. Shykarka n’échappait pas à ces règles ancestrales, et hurla en poussant, avant de se mettre à jouir, enchaînant les orgasmes, tandis que le tentacule en elle poussait, se dépêchant de sortir, attiré par les tentacules du géniteur. Le Monstre l’attirait, pompant dans le corps de la puissante femme draconique, et le tentacule finit par sortir, dans un ultime hurlement. Shykarka eut un énième orgasme, et tout comme Alice. Le Monstre récupéra le tentacule, qui se souda à son corps, se liant à sa chair… Et le corps de Shykarka fut enfin libéré des tentacules. Lust la regarda en souriant, tandis que la Déesse reprenait lentement ses esprits.

« Et bien… C’est Alice qui t’a guidé ici, alors… Enfin, sache qu’Alice s’était endormie après avoir donné naissance à son petit bébé, mais toi, tu es une Déesse. »

Reprenant lentement ses esprits, la Princesse de Sylvandell se rapprocha d’elles, avançant à quatre pattes. Elle reprenait doucement ses esprits, elle aussi. Lust lui caressa à nouveau le visage.

« Si tu veux me rejoindre, Shykarka, je serai au Temple, au centre de cette ville. Tu es évidemment la bienvenue pour que nous puissions envisager notre éventuel rapprochement. »

Lust se redressa lentement, et déposa un baiser sur les lèvres de Shykarka, puis sur Alice, qui frémit doucement. Ses deux baisers firent s’illuminer les marques roses sur leur abdomen, ce cœur violet de désir qui signifiait qu’elles étaient proches de Lust. La Déesse les délaissa ensuite, leur laissant le temps de reprendre ses esprits.

« Ce… C’était incroyable ! » finit par dire Ayano.

Alice ne put qu’acquiescer, et remit ses cheveux à leur place. Shykarka finit par se redresser, et le trio sortit de l’appartement. Le Monstre tentaculaire les laissa sortir, et le trio se retrouva dans une rue. Alice huma l’air frais des lieux, et regarda Shykarka, consciente que celle-ci voulait se rendre au Temple.

Elles s’aventurèrent donc à nouveau dans la ville, et ne tardèrent pas à rejoindre une place centrale située devant le Temple. C’était un véritable temple olympien, avec des colonnes en marbre, et, à gauche et à droite, des chapelles évoquant des édifices chrétiens. Surtout, sur la place centrale, il y avait de grandes fontaines avec des statues avec des fontaines. Des hommes et des femmes faisaient l’amour à l’intérieur, des Futanaris comme des hommes normaux, succombant tous au plaisir charnel.

Alice grimpa les marches du perron pour rentrer dans le temple. Une orgie continuelle avait lieu dans l’atrium. Des couples s’adonnaient sur des banquettes et sur des coussins au plaisir charnel. Le sexe était ici omniprésent, et très incitatif.

« Que voulez-vous faire, Déesse Shykarka ? La marque de Lust brûle encore sur vous… Ceci signifie que vous pouvez devenir hermaphrodite en le souhaitant. Nous pouvons rejoindre le trône de la Déesse Lust… Ou passer un peu de bon temps ici. »

Le choix lui appartenait…

Shykarka venait juste de donner naissance à un tentacule, et ç’avait été une expérience qui l’avait faite trembler jusqu’au fond de ses entrailles. Elle reprenait lentement ses esprits, de même qu’Alice et Ayano, et Lust l’embrassa avant de lui dire qu’elle l’attendrait dans son temple, au centre de la ville. Une fois la déesse locale partie, la dragonne se sentit comme libérée d’un poids, comme si la seule présence de cette femme avait une emprise sur son esprit. Les deux femmes humaine se relevèrent ensuite, constatant enfin à quel point l’expérience avait été intense pour elles.

« Oui... même moi, je me suis sentie... noyée... devant tant de puissance. »

Après s’être recoiffée et avoir retrouvé ses esprits, Shykarka suivit Alice et Ayano hors du bâtiment pour retrouver la lumière du jour. La dragonne savoura la douce odeur de l’air frais et marcha avec les deux jeunes femmes en direction du Temple. Elles ne tardèrent pas à rejoindre une place centrale proche de l’édifice, où se trouvaient de grandes fontaines dans lesquelles hommes et femmes s’envoyaient joyeusement en l’air. Ce spectacle lui rappela sa vision de sexe avec une naïade, et la marque de Lust sur son ventre brilla. Chaque fois qu’elle représentait à la créature tentaculaire, elle mouillait sur place.

Shykarka grimpa les marches du perron avec Alice et Ayano pour entrer dans le temple. Une orgie avait lieu dans l’atrium, des couples baisaient sur des banquettes et des coussins, honorant leur glorieuse déesse en se donnant pleinement au plaisir charnel. Si ce n’était que l’entrée, alors il y avait fort à parier que la suite allait être encore plus incroyable. La princesse lui demanda si elle voulait rejoindre le trône de Lust immédiatement ou si elle voulait prendre un peu de bon temps ici.

« Hhmm... bonne question ma chérie. »

La déesse laissa l’ambiance des lieux la gagner, et elle posa ses mains sur les fesses des jeunes femmes pour les peloter pendant qu’elle réfléchissait.

« Y’a pas à dire, vous avez vraiment des culs bien moelleux. »

Elle aurait voulu aller retrouver Lust tout de suite pour discuter sérieusement de la possibilité d’installer un temple semblable à celui-ci sur Rosteria, mais pourquoi vouloir se presser ? Elle préféra profiter de la bonne ambiance qui régnait ici.

« Suivez-moi mes chéries, on va aller jouer. »

Shykarka alla s’installer sur une banquette et écarta les jambes en grand. Grâce à la marque de Lust encore sur son corps, elle n’eut qu’à se concentrer un peu et sa verge jaillit aussitôt. La chaleur monta presque immédiatement en elle, signe que la magie rose avait encore de l’effet sur elle.

« Aaahhh... allez les filles... montrez-moi comme vous êtes douées... avec vos bouches. »

La dragonne s’installa confortablement pour pouvoir profiter au mieux de cette double fellation offerte par deux humaines ayant encore le feu aux fesses après leur rencontre avec Lust. Mais alors qu’elle savourait tranquillement l’action de leurs jolies bouches gourmandes, une idée apparut tout à coup dans sa tête.

« Hhhmmm... dites les filles... ooohhh... il n’y aurait pas... un endroit... où je pourrais... ooouuuiii... me laver... dans le coin ? »

Après tout ce qu’elle venait de faire, il aurait été honteux qu’elle se présente devant son hôte sans faire un brin de toilette.

Pendant que Shykarka se faisait combler par Alice avec une bonne fellation, Ayano répondait à ses questions. Il y avait effectivement un endroit dans le palais où elle pourrait se laver, et probablement baiser quelques coquines dans un bain chaud. Elle l’invita ensuite à lever les yeux au ciel, et la dragonne vit une étonnante sphère en cuivre de plusieurs mètres de diamètre. Cette sphère marquait l’emplacement du trône de la déesse Lust, là où elle pouvait voir tout son monde et où elle baisait sans interruption.

« Hhhmmm... ça doit être... impressionnant. »

Mais en attendant, Shykarka avait deux bouches à nourrir. Alice se régalait déjà, mais Ayano était encore en manque. Elle demanda à la déesse de se faire pousser une deuxième verge qu’elle pourrait sucer pendant que la princesse était à l’œuvre. La dragonne sourit devant l’appétit de ses amantes, et ferma les yeux avant de se concentrer. Faire sortir une verge était facile, mais une deuxième... Il fallait d’abord faire un effort d’imagination pour se représenter la chose, et ensuite invoquer la magie rose pour créer une transformation qui était encore plus invraisemblable qu’un sexe masculin sur le corps d’une femme.

« Aaahhh... allez... ooohhh... »

Heureusement, Shykarka était aidée par la marque des succubes et la magie rose omniprésente dans le monde de Lust. En quelques instants, elle parvint à se rajouter une verge à côté de celle qu’elle avait déjà. Ayano se lécha les babines devant avant de commencer à la pomper avec autant de gourmandise qu’Alice.

« Oouuaahh... ooouuuiii... oh que c’est bon ! »

La dragonne posa ses mains sur les têtes de ses amantes pour les caresser et leur faire avaler ses phallus aussi profondément que possible. Les humaines semblaient avoir un très gros appétit, et leur maîtresse se régalait à se faire pomper de la sorte.

« Oui... ooohhh... ooouuuiii ! »

Il ne fallut pas longtemps avant que Shykarka ne cède face au talent de ces deux merveilleuses bouches affamées. Ses verges crachèrent leur semence chaude et poisseuse, et son corps se détendit complètement. Cet orgasme lui fit un bien fou, et elle fit ensuite s’asseoir les deux femmes sur ses genoux pour les embrasser. Elle commença par Alice, fourrant sa langue dans sa bouche, la tenant par les hanches, pendant que son autre main tripotait le beau petit cul d’Ayano, malaxant et pinçant sa chair pour la faire gémir. Et quand elle se mit à embrasser Ayano, elle en fit de même avec Alice.

« Hhhmmm... »

Après ces baisers, la dragonne libéra les humaines pour qu’elles se remettent à genoux devant elle pour leur faire jouer à un petit jeu.

« Mes chéries... aaahhh... vous avez toutes les deux... de belles bouches de suceuses. Mais laquelle de vous deux... hhhmmm... est la meilleure... à pomper des queues ? »

Shykarka fit disparaître sa deuxième verge et présenta celle qui restait devant le visage des deux femmes.

« Vous allez me sucer... chacune votre tour. Celle qui... aaahhh... me fera jouir... le plus vite... se fera bien sauter. Alors... hhhmmm... qui veut commencer ? »

Ici, la perversion était le maître mot. Ici, le plaisir était total. Il n’y avait pas d’enfants dans le Monde Érotique de Lust, il n’y avait que le plaisir sexuel, que le sexe, encore et encore, jusqu’à satiété absolue… Shykarka était en train de réaliser ça, et Ayano et Alice étaient maintenant totalement délurées. Dès qu’on goûtait au fruit défendu dans le Monde Érotique, on s’y abandonnait complètement. Chez Alice, tous les verrous psychiques avaient sauté, elle était désormais totalement libre, et elle pompait avec appétit le dard de Shykarka, avant que celle-ci ne se concentre. Ayano sentit la magie rose suinter dans le corps de la puissante dragonne, et une deuxième verge poussa à côté de la première, se dressant également, un espace séparant ses deux verges. Deux beaux phallus, et les deux femmes s’y attaquèrent, presque simultanément, en gémissant langoureusement.

« Hmmmm…
-  Hnnnnn… »

Les solides mains de Shykarka caressaient les cheveux des deux beautés. Tout en mastiquant ses verges avec leurs bouches, elles se caressaient mutuellement. La main d’Alice serra celle d’Ayano pendant un certain temps, puis Ayano déplaça sa main pour palper ses fesses, pinçant le cul de la Princesse, qui en fit de même, glissant ensuite leurs doigts dans leurs fentes intimes mutuelles. Alice gémissait longuement, enfonçant la trique bien profondément dans sa bouche, sentant la queue de Shykarka taper contre sa gorge. Étant situé dans un environnement spécial, elle ne sentit aucun mouvement de régurgitation venant de sa gorge, et continua ainsi, multipliant les gorges profondes, reniflant la magnifique odeur du chibre de Shykarka, la puissance de sa verge, la puissance de ce corps exquis et musclé.

Shykarka continuait à la laisser agir, tout comme Ayano, qui pompait son dard avec un grand appétit. Oh, comme elles aimaient ça ! Cette magnifique fellation, ces queues solides et tendues… Shykarka finit par jouir énergiquement, en gémissant tendrement, et s’abandonna dans leurs bouches. Alice avala cela avec appétit, et se redressa ensuite. Toute excitée, elle vit que Shykarka reprenait une seule verge, tout en les invitant à s’installer sur ses cuisses.

Elle rougit quand la main de Shykarka palpa son cul, pinçant ses fesses sans ménagement.

« Han, Maîtresse ! » gémit-elle.

Elle alla l’embrasser avec amour, se pressant fiévreusement contre elle. Son corps se blottit contre le sien, et, quand Ayako alla l’embrasser, Alice embrassa Shykarka dans le creux du cou, sa main se posant sur ses seins. Ayano avait posé son autre main sur l’autre sein, et elles se pressèrent ainsi contre elles, jusqu’à ce que Shykarka leur décrète la suite du programme… À savoir un concours de succions sur sa queue unique, qui se redressait en tapant contre leurs cuisses respectives.

« Ohhh… Vous nous baiserez où, Maîtresse ? Ici ? Parce que, en vous suçant ainsi, nous avons été bien excitées ! »

Alice acquiesça, et s’attaqua la première à cette verge. Pendant ce temps, Ayano restait sur son corps, et l’embrassa longuement, pinçant ses seins, tout en distillant quelques insanités dans le creux de son oreille :

« J’ai tellement envie que vous nous baisiez, Maîtresse… J’ai découvert ce monde grâce à ma formatrice magique, Dame Samara. J’y ai passé des mois, et seulement quelques jours s’étaient écoulés sur Terra. Des mois à me faire baiser dans tous les sens. C’est un Paradis de luxure ici, Déesse Shykarka, un Paradis pour vos puissantes queues, pour que vous baisiez encore et encore… Car, à chaque fois, le désir revient. C’est un monde dont on espère ne jamais devoir s’échapper, Déesse… Vous n’êtes pas d’accord ? »

Après avoir proposée son petit jeu, Shykarka garda Ayano sur ses genoux pendant qu’Alice faisait démonstration de son talent en la suçant. La magicienne royale était très excitée, tout comme la princesse, et elle voulait savoir où la dragonne comptait les emmener pour les baiser.

« Eh bien... aaahhh... je pourrais vous baiser... dans les thermes, histoire de combiner... ooohhh... l’utile à l’agréable. Ou sinon... ooouuuiii... je vous prendrai ici... pour que tout le monde... aagghh... puisse regarder. »

Si les demoiselles avaient un penchant pour l’exhibitionnisme, elles pourraient apprécier de se faire sauter devant tout ce monde. Mais pour l’instant, celle qui prenait le plus son pied, c’était bien la déesse, qui caressait la tête d’Alice pendant qu’elle lui faisait sa gâterie.

« Ooouuuiii... Alice... c’est très bien. »

Ayano raconta à Shykarka comment elle avait découvert ce monde grâce à sa formatrice en magie. Elle y avait passé des mois à se faire baiser dans tous les sens et à découvrir toutes les choses merveilleuses que renfermait cette dimension. C’était un paradis de luxure, et il était difficile de résister à l’envie d’y rester pour toujours.

« Hhhmmm... oui Ayano... cet endroit... aaahhh... est merveilleux. J’aimerais pouvoir... y rester... pour toujours. »

Malheureusement, au-delà de cette dimension fabuleuse, il y avait une île remplie d’hybrides qui comptait sur leur déesse pour les guider. Cependant, plus Shykarka passait de temps dans la dimension de Lust, plus elle se disait que ce culte pourrait faire du bien chez elle. Apaiser les instincts les plus primaires des hybrides dragons en les faisant baiser comme des fous était un bon moyen d’éviter une autre guerre entre les différents peuples. Mais si le culte de Lust prenait trop d’importance, ils pourraient finir par se détourner d’elle. Le jeu en valait-il la chandelle ? Ce serait une question qu’elle aurait le temps de se poser plus tard. Pour l’instant, elle savourait pleinement la fellation d’Alice et le corps d’Ayano.

« Aaahhh... toi aussi... tu dois rester... bien excitée. »

Shykarka massait la poitrine et pelotait le cul de la magicienne pour la garder bien chaude, et parce qu’elle aimait la voir couiner et tressaillir entre ses bras. Même si elle ne gagnait pas son jeu, elle compatit quand même la faire grimper aux rideaux plus tard. Et quand la princesse parvint à la faire jouir, ce fut un soulagement pour la dragonne.

« Hhhmmm... ooouuuiii ! »

Shykarka jouit avec bonheur dans la bouche d’Alice, elle la regarda tout avaler avec gourmandise et nettoyer sa bite avant de lui faire signe de se relever et de venir s’installer sur ses genoux.

« A ton tour... Ayano. »

La princesse avait mis environ cinq minutes à lui faire atteindre le septième ciel avec sa jolie bouche, est-ce que sa magicienne personnelle pourrait faire mieux ? Et pendant ce temps, la déesse allait avoir l’occasion de jouer un peu avec le corps de la belle blonde.