The Multiversity

Alice aurait pu disserter longtemps avec Ishtar sur la politique discriminatoire menée par Inferis. Si elle comprenait l’historique et les raisons de ce traitement destructeur vis-à-vis du sexe masculin, elle ne le partageait pas... Tout comme elle ne partageait pas non plus la politique uatéenne en la matière. Qu’on donne à ces politiques les raisons idéologiques qu’on veuille, en réalité, il ne s’agissait toujours que d’une seule chose : stigmatiser une partie de la population en raison de critères arbitraires ne reposant sur aucune donnée rationnelle ou objective. L’Histoire avait maintes fois démontré les catastrophes que de telles politiques pouvaient mener, et, même sans aller jusqu’à envisager les pires scénarios, elle n’était pas convaincue que le rôle d’un État était de désigner l’ennemi. Ces thèses avaient fait florès sur Terre pendant les années 19360’s, étant notamment soutenues par des auteurs comme Carl Schmitt, et avaient servi de justification idéologique à l’avènement des mouvements fascistes et nazis. Sans aller jusqu’à dire qu’Inferis était un État fasciste, Alice trouvait néanmoins assez malsain de reposer une politique sur la haine de l’autre... Mais elle conservait ses réflexions pour elle-même, n’ayant guère envie de perturber les réjouissances. Theorem et Ishtar restaient ses amis (des amis un peu atypiques, mais, après tout, sa meilleure amie était une vampire esclavagiste perverse qui adorait la sodomiser et la faire couiner), et elle avait bien compris que cette cérémonie était importante pour eux. Elle était donc heureuse, et l’était d’autant plus que, si cela permettait à Theorem de souffrir moins, elle n’en serait que d’autant plus ravie. Quoi qu’on en dise, la Princesse restait une fleur bleue.

Elle suivit donc le duo dans les toilettes, où le sexe érigé de Theorem ne tarda pas à s’engouffrer dans le cul d’Ishtar. La scène était assez cocasse. Ishtar était bien loin des critères de beauté uatéens, qui misaient tout sur des corps sveltes et fins. Elle tenait davantage de la beauté mijakienne, une femme forte, massive, musclée... Mais sûrement pas laide. Le contraste était saisissant entre ce corps d’ébène massif et le corps fin et délicat de Theorem, qui semblait disparaître contre le corps de la dragonne.

*J’espère au moins qu’elle ne va pas l’étouffer...*

Une inquiétude bien vaine, mais, au moins, les deux amants avaient l’air de prendre leur pied. Alors qu’Alice se faisait cette réflexion, elle entendit du bruit à côté d’elle, et tourna la tête. Une Terranide-requin venait d’arriver. Elle avait un magnifique uniforme militaire noir en latex, et se doigta sous les yeux d’Alice, tout en commentant le spectacle qui avait lieu devant elle. Alice, elle, rougit un peu en voyant les grandes dents pointues et triangulaires de Natasha. Elle avait vraiment de grandes dents, et la Princesse déglutit.

« O-Oui, ils sont... Très mignons... »

Pour toute réponse, un sourire moqueur éclaira les lèvres de Natasha.

Une main claqua soudain sur les fesses d’Alice, la faisant sursauter, puis Mélinda vint se nicher contre son épaule.

« Et bien voilà... Notre beau Theorem peut enfin se servir de sa queue... »

C’était presque comme une sorte d’happy end à cette profonde histoire lubrique et perverse.

L’attrait pour les toilettes était une autre chose qui avait intrigué Mélinda chez Theorem. Oh, bien sûr, au harem, on rencontrait parfois quantité de gens avec des fantasmes bizarres. Mijak, sur ce point, pratiquait une grande liberté sexuelle. La vampire savait que bien des harems pratiquaient sans vergogne les déviances sexuelles les plus horribles, et que certains n’étaient rien de plus que des hôtels de torture, un peu comme dans ce film d’horreur terrien qu’elle avait une fois vu au manoir, Hostel. Ilo y avait toujours eu, en Theorem, une sorte de double facette : un esclave très docile et très doux d’un côté, mais aussi un sacré pervers de l’autre. Difficile d’expliquer comment sa psyché s’était construite pour arriver à ça, mais, quand on avait cet élément en tête, on comprenait mieux, au goût de Mélinda, pourquoi un homme si doux et si timide s’était rapproché d’une femme aussi cruelle et perverse. Mélinda connaissait les rumeurs circulant sur Ishtar, et, si elle savait qu’elles étaient forcément toutes exagérées... Et bien, on ne fait pas de fumée sans feu. Et puis, il suffisait de voir Natasha et ses dents, tranchantes comme des rasoirs, pour se dire que le cannibalisme sexuel ne devait pas être si exagéré que ça à Inferis.

*Il est clair qu’il y a des régions du monde où il faut être né du côté du beau sexe...*

Silencieuse, Mélinda avait regardé Theorem prendre Ishtar, dans un moment plein d’intimité et de voyeurisme. C’était dans une cabine de toilette, soit un moment intime, et, pourtant, la porte était grande ouverte, et on ne se gênait pas pour regarder. Un autre des paradoxes infernois, une autre des choses que Mélinda aimait... Car, honnêtement, les paradoxes, la vampire les connaissait, pour avoir tendance à les pratiquer. Non, elle ne jugeait pas Theorem et Ishtar pour le couple bizarroïde qu’ils formaient. Sincèrement, elle préférait un couple tordu et pervers à un classique couple amoureux ; c’était d’un chiant mortel ! Ici, il y avait l’avantage qu’on était toujours surpris, et qu’on pouvait laisser parler notre imaginaire. Et ça, ça n’avait pas de prix.

Ishtar et Theorem venaient de jouir, et Ishtar rappela alors au public que Theorem était son esclave. Une étrange piqûre de rappel, car ce n’était pas comme si Mélinda avait cherché à lui piquer. Elle se dit juste que cette phrase était avant tout destinée à Theorem. Alice leva les mains devant elle, et précisa rapidement :

« Je n’ai jamais prétendu le contraire, Ishtar ! »

En souriant, Mélinda se contenta de tapoter les fesses d’Alice. Avec sa petite guêpière en latex (c’était la seule façon que Mélinda avait de l’appeler), elle était vraiment fascinante. Une tenue à la fois élégante, perverse, et indéniablement sexy. Alice était une amatrice de robes et de corsets doux, mais Mélinda ne s’y trompait pas à deux fois ; le latex lui allait comme un gant. La Princesse était juste un peu trop timide pour oser en enfiler... Alors, il fallait juste savoir la convaincre.

La vampire sortit de ses réflexions quand Ishtar proposa aux trois personnes d’utiliser Theorem comme une sorte de toilette... De payer pour ses services. C’était étrange sur le principe, mais, là encore, Mélinda comprit que l’idée était juste d’utiliser Theorem comme un objet, avant de s’en servir comme une personne... Toujours cette histoire de dénigrement et de soumission. Les sommes demandées étaient exprimées au sens de la monnaie infernoise, mais elles étaient ridicules. C’était limite si Mélinda n’aurait pas payé plus d’argent pour acheter une baguette de pain !

Alice rougit, en refusant d’un bloc, dans sa tête, d’uriner à nouveau sur lui. C’était trop dégradant !

« Vous êtes ses anciennes Maîtresses, non ? À vous de commencer ! intervint soudain Natasha.
-  Et, si on respecte l’ordre chronologique, Alice, c’est à toi d’y aller..., susurra Mélinda dans le creux de son oreille.
-  Mais...
-  Allez, ne nous fais pas attendre ! »

Mélinda la poussa alors, et Alice se retrouva à côté de Theorem. Elle se pinça nerveusement les lèvres, regardant Ishtar à la dérobée, les joues légèrement rouges. La Princesse n’avait pas l’habitude de baiser dans les toilettes ! Toutefois, elle était intelligente, et se rappelait très bien du moment où elle avait mis un gode sur la tête de Theorem (elle avait vraiment fait ça ?!), et où Ishtar lui avait dit qu’elle ne voulait pas qu’un homme la lèche ici. Bien sûr, c’était faux, mais Alice se demanda si ça n’allait pas servir les intérêts d’Ishtar...

Dans sa main, Mélinda lui avait glissé plusieurs pièces de 10 cuivres à chaque fois, et, après quelques réflexions, elle en donna une à Ishtar, puis se retourna vers Theorem.

« Bien... Maintenant que tu es enfin devenu un... Un Femboi... »

Elle avait trébuché, car elle ne savait pas s’il fallait dire ‘‘Femboi’’ au masculin ou au féminin... Probablement les deux, vu le caractère limitrophe de ce genre sexuel. Elle reprit néanmoins bien vite :

« ...Tu as mérité de lécher mon sexe... Alors, applique-toi, Theorem ! Tu... Tu peux me lécher à travers la culotte, ou... Euh... Sans... Mais tu dois me faire jouir ! »

En soi, ce ne serait pas la première fois qu’il lui ferait un cunni’. Quand il s’était retrouvé à Sylvandell, il lui en faisait beaucoup. En même temps, il fallait bien dire que, dans un Château où le Roi était un homme bourru et massif, voir sous les yeux un homme aussi soumis et efféminé que Theorem lui donnait systématiquement envie de lui fracasser son crâne avec son marteau. En conséquence, à cette époque, Theorem avait surtout été avec Alice, et cette attirance se retrouvait maintenant. Car, même si Theorem aimait Ishtar, et était marié avec elle, Mélinda, elle, était convaincue que l’avis de la Princesse comptait encore aux yeux de l’Inu.

Mais, bien sûr, elle pouvait se tromper.

Alice avait dit à Theorem qu’il pouvait lécher son sexe avec ou sans la culotte, mais Ishtar interpréta ça comme un autre moyen de rabrouer Theorem. Est-ce qu’Alice entendit les murmures d’Ishtar ? La cabine était petite, et on entendait donc plus facilement ce qu’on disait, mais... Après tout, elle n’allait pas contredire l’éducation d’Ishtar. Elle regarda la femme-dragon brièvement, comme pour s’assurer que c’était bon, puis elle se rapprocha de Theorem. Elle tournait le dos à Mélinda et à Natasha, et se tenait au-dessus de Theorem, jambes écartées, comme si elle s’apprêtait à uriner... Et l’homme entreprit alors de lécher sa culotte.

« Hummm... »

Silencieusement, l’homme s’appliquait, ne léchant que la culotte, se refusant à lécher sa peau... Et Alice était déjà bien excitée, ce qui fit qu’elle ne tarda pas à gémir et à soupirer, l’une de ses mains venant caresser les cheveux de Theorem, se glissant contre lui, serrant ses cheveux.

« Oh, mais tu peux lécher ma peau, Theorem... Hummm... »

Ce n’était probablement pas ce qu’Ishtar avait en tête, mais Alice n’aimait pas l’idée qu’on la prenne pour une espèce de Princesse autoritaire refusant qu’on la touche. Wygliff l’avait longuement pénétré, et, si la Princesse avait hérité un peu des goûts fétichistes de son amie Mélinda, elle était aussi une femme aimant les rapports sexuels classiques. Elle l’avait bien montré avec Wygliff, et elle ne voulait pas que Theorem se méprenne sur elle. Après tout, elle n’était pas la poupée d’Ishtar. Elle caressait donc les cheveux de l’homme, tout en mouillant, sa cyprine glissant le long de ses cuisses pour tomber sur le visage de Theorem.

« Aaaaahhh... Theorem, mon beau Theorem, hummmm... »

Tandis qu’Alice se faisait ainsi lécher, Mélinda, elle, se retourna vers Natasha, et vers son esclave. Un autre homme transformé en femme, dans la plus pure tradition infernoise. La vampire esquissa un léger sourire, et oublia pendant un temps le spectacle de Theorem léchant la culotte d’Alice, pour observer les deux individus. Natasha avait visiblement beaucoup mordu l’esclave, et Natasha lui montra son sexe, invitant la vampire à mordre. Cette dernière, pour seule réponse, fléchit les genoux, son visage se retrouvant à hauteur du bassin de l’homme (ou de la femme ?).

« Hum... Je dois admettre que c’est... Très tentant. Une vampire ne refuse jamais l’occasion de mordre quelqu’un,  Natasha... »

Elle approcha ses lèvres de son sexe, le lécha avec la langue, puis observa les multiples traces de morsure... Elle continua à le lécher, puis le masturba ensuite. Plus l’homme serait excité, et plus le sang circulerait par ici... Autrement dit, plus il serait excité, et mieux le mordre serait bon. Elle s’appliqua donc à le masturber.

« N’hésitez pas à le sodomiser, Natasha... Plus le sang ira vite dans ses veines, et plus ce sera bon pour moi... »

Et ça, c’était important !

Theorem la léchait bien, c’était indéniable. Chacun de ses coups de langue sur sa culotte illustrait tout le talent dont il était capable. Déjà, à l’époque de Sylvandell, Alice avait noté que Theorem aimait beaucoup le sexe oral. Ishtar avait amplifié cette attirance en jouant sur sa privation et sa longue frustration sexuelle. Le résultat pouvait maintenant se faire sentir. Il la léchait parfaitement, avec une précision chirurgicale, veillant scrupuleusement à ne pas toucher sa peau, et ce malgré les recommandations d’Alice. Une telle soumission était assez incroyable, mais guère surprenante, dans un endroit pareil. Quand elle était encore enfermée à Sylvandell, elle recevait régulièrement des contes et des légendes, toutes plus horribles les unes que les autres, sur Inferis. On parlait de femmes-cannibales, cruelles et meurtrières, qui émasculaient les hommes, et avaient, dans leurs maisons, des collections entières de pénis flottant dans des bocaux, recouverts de formol. De tels récits avaient effrayé Alice à l’époque, et, entre-temps, elle avait grandi, et avait fait des recherches plus sérieuses sur Inferis que les contes et racontars issus des auberges. Ce qu’elle voyait était vaguement conforme à ce qu’elle avait entendu parler ; Inferis était juste moins monstrueuse que ce qu’Alice pensait, même si elle savait que le fait qu’elle ait une poitrine et pas de zob’ soit l’une des raisons pour lesquelles les Infernoises étaient si aimables avec elle.

Néanmoins, Alice se complaisait dans son rôle, évitant de porter un jugement trop hâtif, car Ishtar l’aimait bien, et parce qu’elle n’avait pas à juger un autre État, dans la mesure où la situation actuelle d’un État dépendait d’un passé ayant influence la société et les valeurs communes de cette société. Inferis tournait bien, et constituait un partenaire commercial possible pour l’Empire de Mijak, ce qui était la chose la plus intéressante à noter. Et la langue de Theorem, elle, continuait à remuer entre ses cuisses, faisant couler sa mouille. Les doigts de la Princesse se crispaient sur les cheveux de Theorem, ses soupirs remplissaient l’air, et elle finit par jouir, déversant sa mouille contre la bouche de Theorem dans de longs soupirs.

« Aaaaahhh... Ouuiiii... Haaaaannnn... !! »

Sa mouille éclaboussa contre la culotte en latex, puis tomba le long de ses cuisses. On put clairement la voir jouir, car tout son corps sembla s’affaisser et se détendre au moment de l’orgasme. Tout son corps en frissonnait, et elle sourit lentement, épanouie, tout en voyant Ishtar venir joue avec les fesses de Theorem. Nerveuse, Alice fit un petit pas en arrière, avant d’entendre Theorem lui demander si elle avait aimé ça. Elle se contenta d’un joli sourire en penchant la tête sur le côté.

« Oh et bien, oui, évidemment.. Tu es toujours aussi doué avec ta langue, Theorem, c’était très agréable ! »

Entre-temps, Ishtar lui offrit sa récompense en le prenant avec sa grosse verge noire, ce qui fit rougir Alice. Elle-même avait déjà eu droit à la verge d’Ishtar dans son cul Cette femme était un vrai taureau quand elle vous prenait, vous faisant hurler comme une folle. Ses bras solides qui vous maintenaient, et sa verge, impériale, qui venait défoncer joyeusement votre cul. Alice se souvenait de cette souffrance, de déchirement anal... Et elle rougit quand Ishtar vint à proposer de faire le « petit train ». Elle avait redressé Theorem, et sa main tenait la queue de son soumis. Alice se pinça les lèvres, en comprenant qu’(elle devrait présenter ses fesses à Theorem... Bien entendu, ça ne la dérangeait pas, mais elle se demandait juste comment elle allait bien pouvoir faire pour s’agencer dans l’espace restreint de cette cabine.

La femme tira sur sa culotte, la faisant tomber sur le sol, et se rapprocha un peu.

« Et bien... J’en serais ravie, mais... Euh... Dans quelle position dois-je me mettre ? »

Est-ce qu’elle devait se retourner ? Mais... Comment est-ce que Theorem pourrait la prendre ainsi ? Alice était un peu confuse, tout en étant aussi excitée à l’idée de coucher avec lui. Elle aimait bien Theorem, ce n’était pas un secret, et faire l’amour avec lui était donc très agréable.

Pendant ce temps, Mélinda, elle, sentit les choses évoluer. Natasha ne resta pas longtemps inactive. Tout en sodomisant son soumis, elle planta ses crocs dans son cou, faisant couler du sang sur sa tunique, ce qui fit frémir Mélinda. Voir ce sang couler, c’était pour elle du gâchis. Inutile de vouloir lécher ce sang, en allant au contact de l’air, ou du latex, il avait été infecté par d’autres particules, perdant automatiquement un peu de sa saveur. L’esclave de la femme-requin se tortillait, confirmant la cruauté ambiante au sein d’Inferis envers les hommes. Rien de bien surprenant pour Mélinda, qui l’avait déjà vu dans la manière dont Ishtar traitait Theorem... Il y avait de l’amour, oui, mais aussi, et c’était indéniable, un fond de cruauté.

*Diantre...*

Silencieuse, elle observa ce spectacle en clignant des yeux, et finit par attraper le poignet de l’esclave. À sa manière, elle allait l’aider. En buvant son sang, elle atténuerait le fonctionnement de son système nerveux, et, partant de là, de la douleur. Elle planta donc ses crocs, puis les retira, et suça, aspirant son sang...

Ce qui était toujours bon pour elle.

Alice avait beau se faire prendre par Theorem, elle comprit rapidement que c’était surtout Ishtar qui était en train de donner un rythme à leur trio, à leur « petit train sodomite ». Une curieuse scène, mais très agréable pour Alice. La queue de Theorem était effectivement bien moins large que celle d’Ishtar, mais ce membre n’en était pas moins agréable. Alice soupirait longuement de plaisir en le sentant s’enfoncer en elle, repartant ensuite en arrière, puis encore en avant, la chair claquant entre leurs corps. L’esclave donnait de solides coups de reins, mais était aussi motivé par les solides coups de reins d’Ishtar. Alice savait que cette femme était terriblement musclée, pour avoir goûté à son calibre durant cette fête. Depuis combien de temps est-ce qu’elle était dans ce navire, à se faire ainsi sodomiser, à sucer, et à baiser sans arrêt ? C’était comme si une autre Alice avait remplacé la délicate Princesse, une Alice sauvage, délurée et perverse, infatigable, se vautrant dans le sexe et la luxure. La Princesse se faisait donc plaisir, à se faire ainsi sodomiser.

« Haaannnn... Haaaa... Hummmm... Haaaaa, Theorem... Encore... Hummm... Plus fort, mon beau, plus fort, haaaaa... »

Les délicieux soupirs d’Alice emplissaient la pièce, arrivant jusqu’aux oreilles de Mélinda. Elle s’était gorgée du sang du soumis, épuisant un peu ce dernier, qui fut congédié. Mélinda lécha ses lèvres, et se retourna, observant brièvement le spectacle de cette double sodomie dans les toilettes. Maintenant que le sang brûlait dans ses veines, la vampire était très excitée, son cœur bondissant nerveusement dans sa poitrine. Oh, ça allait être intense ! Une séance de sexe sauvage, de baise torride et magnifique. Elle avait maintenant soif, soif de sexe, car le surplus de sang faisait trembler tout son corps.

C’est à cet instant que Cassandra lui fit une bien alléchante proposition, même si, sur le coup, elle surprit un peu Mélinda. Sodomiser Ishtar ? La dragonne semblait être en pleine activité... Mais pourquoi pas, après tout ? Ishtar ne jurait que par les sodomies ou les fellations, pour d’obscures raisons (Mélinda n’était pas non plus contre les bons vieux coïts à l’ancienne, mais elle avait bien remarqué qu’Ishtar s’y refusait). En soi, défoncer le cul d’Ishtar ne risquait guère de déranger Mélinda, mais elle n’avait pas envie que cette dernière se vexe, ou ne voit comme ça comme une perturbation. Autrement dit, Mélinda pesa le pour et le contre, ce qui dut bien lui prendre deux ou trois secondes, avant d’émettre un sourire coquin quand Cassandra proposa alors de la prendre, lui demandant de choisir entre devant ou... Derrière.

« Et bien... Pour rester dans l’esprit, je dirais que votre piston devra défoncer mon petit cul... »

Mélinda ne doutait nullement de la vigueur de Cassandra, ou de la taille de sa verge. C’était une Terranide-requin, après tout ! La vampire se mordilla donc les lèvres, puis observa à nouveau le trio de sodomites, qui allait bientôt devenir un étrange quintet. Elle se rapprocha donc, dans sa séduisante tenue, des toilettes, avant de retirer son haut, seul moyen de faire pointer sa verge. Son long corset tomba sur le sol, et, nue, ne portant juste que de courts gants noirs, et ses longs collants, elle s’avança. Une verge jaillit entre ses cuisses, la faisant soupirer de plaisir, et elle se glissa dans le dos d’Ishtar, observant ce corps puissant, salivant sur ce sang vigoureux qui palpait dans les veines de la femme. Elle voyait ce corps puissant remuer d’avant en arrière, ses muscles noirs en sueur, le spectacle de ce corps massif faisant trembler deux corps. Quelle force ! Quelle énergie ! Les Terranides-dragons étaient vraiment des forces de la nature !

La vampire se pinça les lèvres, puis se rapprocha alors.

« Je viens m’occuper de votre princier fessier, noble Ishtar... »

Mélinda se rapprocha donc, son sexe venant caresser les fesses de la femme, puis elle le guida, et fila assez facilement dans la croupe de la femme. Ishtar entretenait régulièrement son anus, après tout, ce qui el rendait très malléable, et très facile à prendre.

« Haaaaa... !! »

C’est donc avec un plaisir certain que Mélinda rejoignit cette chaîne de queues et de culs transpercés.

Le train de sodomies se termina dans des jouissances multiples et des cris tout autant prononcés. Alice dut s’appuyer contre le mur, car, se trouvant en bout de rangée, tous les coups de reins des cellules de cette chaîne lui filaient dans le fion. Elle jouit donc avec plaisir, mais contre le mur, où elle se retourna ensuite, épuisée. Ishtar complimentait Theorem sur le fait d’avoir enfin couché avec la Princesse de Sylvandell, et cette dernière se contenta de sourire. Épuisée, elle écarta quelques mèches de cheveux de son visage, tandis que les différents protagonistes reprenaient leur souffle. Ishtar se retourna ensuite vers Mélinda, et lui demanda de rester, arguant que ses responsabilités au harem étaient moins lourdes que celles de Samara et d’Alice.

« Je serais moins catégorique que vous là-dessus, Ishtar... » commença Mélinda avec un sourire amusé.

Certes, Samara avait toujours un agenda très chargé, mais, en ce qui concernait Alice, n’étant pour l’heure que la Princesse héritière du trône, elle n’avait, techniquement parlant, aucune responsabilité. Dans les faits, Alice se retrouvait souvent à présider les séances de doléances du peuple, car elle était un peu plus calme que son père, et un peu plus instruite sur les notions de justice, d’équité, et sur les tâches qui incombaient au seigneur médiéval. Toutefois, elle pouvait tout à fait se faire substituer lors des doléances, et, en réalité, le planning d’Alice était relativement cool. Ceci étant dit, Mélinda savait que, contrairement à elle, la tête blonde était un peu plus émotive. Elle était juste plus jeune, et voyait donc tout avec le regard d’une Sylvandine, ce qui l’amenait à avoir quelques interrogations auprès des mœurs infernoises qui auraient pu déplaire à la dragonne.

Quant à Mélinda, elle était la tête pensante du harem, et, si elle pouvait se faire substituer, ce n’était jamais simple, et elle devait prévenir... Et ce serait encore plus vrai dans les semaines à venir, quand la vampire serait mariée, et aurait ainsi la possibilité de créer un clan. Ledit clan, pour l’heure, se résumait juste à des élucubrations et à des morceaux de papiers, mais les statuts commençaient à prendre forme. Le cabinet juridique de la vampire y travaillait d’arrache-pied, en étudiant la législation fiscale mijakienne, et la jurisprudence de la Cour Impériale.

La vampire hocha donc la tête, et reprit :

« ...Mais je me verrais mal refuser une invitation de la part d’une femme aussi... Énergique que vous. »

Elle lui sourit donc, puis se rapprocha d’Alice, pour quelques baisers. Alice allait faire route avec Samara.

Mélinda lui remit un papier, à présenter au harem, afin d’expliquer à ses protégées pourquoi elle ne serait pas là. Elle aurait pu le remettre par pigeon voyageur, mais elle préférait que ce soit Alice qui le porte en personne, car ce serait aussi pour elle l’occasion de se détendre un peu. Samara, quant à elle, n’opposa pas de refus à l’idée de revenir au sein de la capitale. Elle assura à Ishtar tous les sentiments respectueux de l’Empire à l’égard d’Inferis, et assura à cette dernière que, si sa flotte avait besoin de ports d’amarrage, Mijak serait ravi d’en fournir. Cette question était notamment l’une de celles qui avait le plus occupé Samara. Inferis étant une nation volcanique, elle n’était pas proche des côtes. Or, quand on avait une flotte, il fallait bien des ports pour l’entretenir, que ce soit pour le ravitaillement en eau, en denrées, en matières premières, ou pour les réparations.

Samara assura aussi que Mijak était toujours disposée à faire des relations commerciales privilégiées. Après le conflit ayant opposé Inferis à Mijak, l’Empire avait reconnu accepter verser un tribut, au titre des réparations de guerre. Une acceptation de principe, car les modalités de versement restaient encore à déterminer. Mijak ne roulait pas sur l’or comme Lumen, et verser un capital brut n’encourageait pas le Conseil Impérial, qui préférait plutôt opter pour une baisse des taxes et droits de douanes entre Mijak et Inferis. Des détails dont Samara n’avait pas parler directement à Ishtar, mais qui étaient aussi l’une des principales raisons pour lesquelles le Conseil Impérial avait envoyé leur diplomate.

Les deux femmes repartirent donc avec leurs affaires, et quelques embrassades. Alice salua ainsi le fameux Wygliff, ainsi que Theorem, puis le duo partit, avec la suite, Mélinda restant seule sur le pont du « Czarina Tiamat ». Ses cheveux voletaient au vent, et le soleil commençait à se coucher.

« Bien... Est-ce que je dispose d’une cabine, ou est-ce que je dois partager la vôtre, Ishtar ? »

Après les folles heures de son séjour ici, Mélinda vit un changement assez différent au sein du « Czarina Tiamat ». L’ambiance n’était plus cette chaude ambiance lourde en perversion, mais une ambiance professionnelle et rythmée, où l’odeur de produits de nettoyage remplaça celle des aphrodisiaques et de la sueur. Tout l’équipage nettoyait, et Mélinda suivit Theorem et Ishtar. On lui avait promis une cabine, et elle n’était pas contre l’idée de s’y reposer. La vampire hocha lentement la tête. Finalement, le trio se retrouva sur le pont du navire. La flotte mouillait toujours dans la baie d’Harbor, une belle baie. La ville était magnifique vue d’ici, avec le soleil qui commençait à se coucher, et quid ardait de ses multiples rayons les hautes tours de la ville. On mouillait à quai, et un navire se rapprocha, ressemblant à une sorte de vaisseau-tortue improbable, le « Kurokuta ». Tandis qu’il se rapprochait, Theorem se pencha vers l’avant, ce qui permit à Mélinda de voir sa culotte... Mais elle ne fit aucun commentaire, restant à côté d’Ishtar, le vent remuant légèrement ses cheveux.

Ishtar lui expliqua que son objectif était d’avoir une flotte autonome, avec des vaisseaux-villes comme le « Kurokuta », abritant des fermes, des cultures... Inferis étant coupée des mers, ce choix semblait plutôt logique pour Mélinda, car, même si une flotte avait toujours besoin de se rattacher à un port d’amarrage, l’idée, quand on avait un État enclavé, était de dépendre le moins possible des autres États. Il n’y avait pas besoin d’être une experte en stratégie militaire pour le comprendre. Ishtar lui avait expliqué tout ça en pianotant sur une tablette, et Mélinda, elle, se disait que les choses évoluaient.

*Mais pourquoi est-ce qu’elle me montre tout ça ? Je ne suis pas Samara, je ne suis que tenancière d’un bordel... Pour le moment, en tout cas.*

Est-ce qu’Ishtar savait que Mélinda comptait former un clan ? Sur le coup, Mélinda avait pensé qu’elle voulait juste la conserver pour lui faire l’amour, parce que Mélinda avait été une femme importante dans la vie de Theorem... Son ancienne grande Maîtresse, et la femme ayant permis à Theorem de retrouver Ishtar. Mais, visiblement, Ishtar avait d’autres projets... Theorem parlait avec Oaren, puis se retourna alors vers Mélinda, et lui demanda si elle voulait voir l’intérieur du vaisseau.

Cette dernière esquissa un léger sourire, et hocha la tête.

« Et bien, je ne suis pas contre une visite de ton navire, Theorem... Je dois admettre que tu as bien évolué depuis ton séjour dans mon harem. »

Tout en disant ça, elle venait de se rapprocher de lui, et caressa ses joues, dans un geste apaisant, de douceur et de tendresse, tout en lui souriant gentiment. Theorem, dirigeant un navire, Theorem Amiral... Dire qu’il avait léché ses pieds pendant des heures il y a quelques années... Elle esquissa un léger sourire, frotta son nez contre le sien, puis s’écarta un peu de lui.

« Je te suis, mon beau... »

Mélinda se demandait vraiment comment ce gros navire pouvait naviguer, car elle était incapable de voir le pont de pilotage... La technologie uatéenne et ses dérivés faisait des merveilles. Elle accepta donc l’invitation de Theorem, et se retrouva seul avec lui, déambulant dans les corridors du Kurokuta. Ils avancèrent dans de beaux couloirs en bois, parfaitement lubrifiés et bien entretenus. Ce navire, finalement, n’était rien de plus qu’une sorte d’immense grenier. Il y avait des usines, des forges, des ateliers, ainsi que des fermes, notamment des porcheries. Difficile de faire pousser du blé sur un navire, et l’élevage semblait être la meilleure solution. Or, les procs faisaient partie des animaux d’élevage s’adaptant le mieux à un environnement clos. Tout ce qu’il fallait, c’était avoir des animaux n’ayant pas besoin d’herbe à brouter. Cependant, Theorem ne fit pas un tour complet, car il choisit de filer dans ses quartiers. La vampire se contentait de le suivre, un peu perturbée de ne plus avoir Ishtar derrière elle. C’était perturbant, car c’était la première fois qu’elle était véritablement seule avec Theorem, sans sa nouvelle Maîtresse à côté d’elles.

Ils arrivèrent ainsi dans les quartiers de Theorem, une petite pièce étroite. Mélinda lui sourit.

« Optons pour la tasse de thé... »

Passer de la tasse de thé après toutes leurs heures de baise, c’était un sacré changement. Heureusement que Mélinda était petite, car le plafond n’était pas très élevé. Elle s’assit face à l’homme, en continuant à regarder autour d’elle. Theorem avait bien changé... Mais avait-il vraiment changé ? Est-ce que ses nouvelles responsabilités faisaient qu’il avait tiré un trait sur son passé ? La vampire avait déjà la réponse à cette question, quand elle avait vu de quelle façon Ishtar maltraitait son brave Theorem. Infernis était un royaume très particulier... À Mijak, un tel vice-amiral aurait été décapité depuis longtemps par son lieutenant. Et, de fait, un officier impérial ne pouvait pas être esclave, car il devait se consacrer exclusivement, ou presque, à sa fonction militaire.

La tasse arriva, et Mélinda, un peu hagard, n’osait pas trop parler. Pour elle, ça faisait beaucoup à assimiler, car elle avait encore tête l’image de cet esclave sur qui elle avait pu se défouler, en lui labourant le cul tout en lui faisant boire par intraveineuse de l’urine. Pour ça, une autre femme la prenait, avec un gode-ceinture relié à des tubes, qui eux-mêmes filaient vers une sorte de poche de plastique remplie d’urine, et, tandis qu’ils se faisaient baiser, l’urine filait. Le changement était perceptible, et il troublait légitimement la vampire, qui se pinçait les lèvres en le regardant... Lorsque le jeune homme finit par aborder ce à quoi elle pensait, signe que lui-même devait également y penser :

« Nous nous retrouvons tous les deux après un si long moment... Je me sens aussitôt nostalgique du harem et de mes fonctions là-bas. Mais depuis que j'ai été rachetée, j'ai fait pas mal de chemin... J'espère que vous êtes fière du parcours qui m'a amené ici. C'était ça où finir comme prostitué. Mais même esclave, je peux être Vice-Amiral. Ce n'est pas si mal. »

Elle hocha la tête en souriant.

« Tu sais, quand j’annonce aux autres que l’un de mes anciens esclaves est devenu un Vice-amiral, on aura du mal à me croire... Moi-même, je n’y aurais pas cru, si je ne t’avais pas vu, Theorem. Comment pourrais-je ne pas être fière de toi ? »

Elle se pencha alors vers lui, et lui caressa les cheveux, en continuant à sourire.

« Mais, pour être tout à fait honnête, même maintenant, alors que ton grade militaire surclasse ce que je suis, tu restes toujours, à mes yeux, ce petit esclave qui me suçait la queue sous mon bureau pendant des heures, et dans lequel je pouvais pisser sans avoir à quitter mon bureau... »

C’était un peu comme une mère disant à son enfant que, même s’il devait devenir un jour un Roi, elle le verrait toujours comme le bébé à qui elle avait dû changer les couches-culottes. Elle perçut alors un changement dans sa circulation sanguine, et sourit alors, révélant ses dents pointues. Penchée vers lui, sa main descendit pour caresser son sexe.

« J’ai vu ta petite culotte quand tu t’es penchée sur le bastingage tout à l’heure, Theorem... Et tu sais que tu n’as jamais rien pu masquer à ta Maîtresse, surtout en ce qui concerne le sexe. Alors, dis-moi tout... Pourquoi m’as-tu amené dans tes quartiers ? Pour me faire le tour du propriétaire... Ou parce que, même malgré tes nouvelles responsabilités et ton statut, tu te languis du temps où j’étais ta Maîtresse, et où tu étais ma belle petite salope ? »

Pour appuyer ses mots, sa main glissa contre son sexe, bloqué dans sa cage de chasteté.... Et un doux sourire ornait alors son visage, tandis que les yeux de la vampire pétillaient de malice.

Mélinda avait envie de jouer... Theorem aussi, même si le pudique esclave se refusait à le dire à haute voix, probablement par peur de tromper sa Maîtresse. La vampire allait peut-être au-delà de ses prérogatives... Mais, honnêtement, il aurait fallu qu’Ishtar soit la plus grande des écervelées pour croire que Mélinda, perverse jusqu’au bout des ongles, et ancienne Maîtresse de Theorem, ne chercherait pas à profiter de son ancien esclave. Theorem avoua qu’il avait voulu lui présenter le bateau, ce qui fit sourire Mélinda, révélant toutes ses dents cristallines, ses beaux yeux verts plantés dans le sien. À qui voulait-il faire croire ce mensonge ? La main de Mélinda se posa sur son menton, et sa bouche s’approcha de la sienne.

« Je ne suis pas née de la dernière pluie, Theorem... »

La vampire l’embrassa chaudement, tendrement. Elle n’était pas idiote, non, et elle savait très bien que, si Theorem avait voulu lui faire visiter le vaisseau-tortue, il aurait commencé par les soutes, les quartiers de l’équipage, plutôt que de se ruer dans sa cabine... Mélinda l’embrassa donc, pendant quelques secondes, puis écarta ses lèvres, conservant néanmoins, sur son visage, un sourire amusé, puis s’approcha du futon.

« Déshabille-toi, et couche-toi dessus... Nous allons jouer ensemble, et, concernant Ishtar, tu n’as pas à t’en faire. Comme tu as toujours ta cage, tu ne pourras pas la tromper... »

En revanche, il n’allait pas pouvoir jouir, mais, de ce que Mélinda avait compris, Theorem était habitué à la frustration. Elle le laissa donc s’allonger, tout en fouillant le mobilier, et trouva rapidement ce qu’elle cherchait dans le garde-meubles. Theorem et elle faisaient à peu près la même taille, et, venant d’un mobilier infernois, on pouvait s’attendre à trouver du latex un peu partout. Se déshabillant rapidement, Mélinda enfila rapidement une nouvelle tenue,n après avoir mis sur ses bras et sur ses jambes du lubrifiant, pour faciliter le glissement du latex. Elle mit donc les gants, les longues bottes à talons avec des jarretelles, le corset arrivant sous ses seins, ainsi qu’une sorte de curieux haut, puis se retourna vers Theorem en refermant la porte du placard, non sans s’être observée devant le miroir.

« Alors, comment trouves-tu ton ancienne Maîtresse, Theorem ? »

Cette nouvelle tenue, sans le bandeau et les godes, lui allait à ravir, et elle rejoignit le futon, puis sourit à Theorem, et posa ses pieds sur ses épaules.

« Tu te rappelles quand je te pissais dessus ? Tu as toujours été si pervers, mon beau Theorem... Une délicieuse carpette... »

Debout sur lui, elle commença alors doucement à se masturber, glissant ses doigts sous sa culotte, en remuant deux. On pouvait les voir remuer sous la culotte, et sa mouille ne tarda pas à filer, venant tomber sur le visage du brave Theorem, coincé sur le futon... Et Mélinda ne faisait que commencer !

Debout au-dessus de lui, elle devait probablement faire mal à ses épaules, car, avec sa tenue, il y avait des talons aiguilles, qui s’enfonçaient dans la chair de l’homme... Mais Mélinda était bien placée pour savoir que Theorem appréciait beaucoup la douleur, et que cette souffrance n’allait nullement le restreindre. Elle allait, au contraire, l’exciter encore plus, et elle pouvait sentir son érection. Nu, à l’exception de sa cage, l’esclave se masturbait. Savoir qu’il était un Amiral ne donnait qu’encore plus envie à Mélinda de le faire souffrir... Sexuellement parlant, bien entendu. Délicatement, elle se masturbait donc, et, peu à peu, sa mouille filait le long de sa culotte, tombant sur le visage de Theorem, ou glissant le long de ses cuisses. Ce dernier lui posa alors une question qui la fit sourire.

« Mon beau Theorem... Tu veux que je te confie un secret ? Même malgré tout l’or qu’Ishtar m’a proposé, ce n’est pas ça qui a achevé de me convaincre de te vendre... Oh, je ne dis pas que cette montagne d’or ne m’a pas été utile, loin de là, mais tu sais combien je tiens à mes esclaves, n’est-ce pas ? »

C’était peu de le dire. Contrairement à bien des esclavagistes professionnels, qui formaient des esclaves dans le but de les revendre, Mélinda, elle, les gardait, et il était rarissime qu’elle en vende. Theorem, de fait, était son premier esclave vendu depuis... De nombreuses années.

« Si j’ai accepté... Hummm... C’est parce que je savais que tu aimais Ishtar... Et qu’elle t’aimait aussi... Un amour sincère et intense. Qui suis-je pour m’y opposer ? Ce faisant, mon beau... Tu as tourné une page de ton existence, haaaan... Inferis se dote d’une armée navale, et... Hummm... Tu comprends, nous ne pourrons plus jouer ainsi, toi et moi... »

Mélinda avait de plus en plus chaud. Dans sa tête, elle repensait à toutes les humiliations que Theorem avait subi, les sodomies, les coups de fouet, les fellations, l’urinoir vivant... S’il y avait encore eu quelque chose de noble à sauver en lui avant de rencontrer Mélinda, elle s’était assurée de laisser les fantasmes les plus déviants et les plus pervers de Theorem s’exprimer. Elle n’avait pas été sa première Maîtresse, et, même avant Alice, Theorem avait déjà été un esclave à de maintes reprises. Maintenant, la boucle était bouclée, mais il ne pourrait prétendre être un Amiral si, parallèlement, il continuait à se faire pisser dessus.

Les aiguilles s’enfonçaient dans sa chair quand Mélinda appuyait dessus, et sa mouille continuait à couler, tandis que les mots continuaient à tomber :

« Je ne peux pas me mettre... Entre toi et tes obligations militaires, ou envers tes sentiments avec Ishtar. Je suis une figure de ton passé, Theorem... Tout comme l’est Alice. C’est notre dernière fois, Theorem... Je ne suis plus ta Maîtresse, et toi, tu n’es plus mon esclave, haaa... Alors, profite bien de la mouille que je t’offre, haaaan... Goûte-là bien, Theorem, car... Ce sera la dernière fois que tes lèvres pourront se poser sur mon corps, ou que tu pourras caresser mes fesses... »