The Multiversity

Ow, ça, c’était vache... Mélinda voyait Ishtar s’amuser en torturant Theorem avec son hamburger. Certes, il fallait que l’homme reste maigre, mais... Et bien, à voir son regard suppliant, la vampire espérait qu’il n’avait pas trop faim. Mélinda, sur ce point, était relativement compatissante, car elle avait déjà connu les soifs de sang. Quand ça vous tenaillait dans le ventre, c’était horrible... Mais Ishtar, elle, semblait s’en amuser, et finit par écarter le brave Theorem, en lui disant qu’il allait avoir droit à quelque chose... Un « entraînement » qui intrigua Mélinda. Ishtar avait une imagination débordante, la vampire lui reconnaissait ça, et elle récupéra son burger en se levant.

« Je vous suis... »

Elle se dépêcha de finir son hamburger, puis vit Theorem partir rapidement... Et, avant de sortir du bureau, Ishtar alla offrir l’un de ces baisers sauvages et pleins de passion à la femme, faisant frémir Mélinda, qui se retrouva serrée entre les agréables et puissants bras de la femme, à subir ses puissants baisers. Comme à chaque fois, la force d’Ishtar était telle qu’elle en soulevait un peu Mélinda, la décollant du sol. Le baiser se rompit le temps d’une respiration, puis elles s’embrassèrent encore, la main de Mélinda posée sur la nuque de la femme.

Diable ! Ishtar était une femme pleine d'énergie, féroce et puissante. Mélinda était toujours surprise de constater que c’était bien la même femme qui, il y a quelques heures à peine, lui avait déclaré un amour vibrant et romantique... Car, avouons-le franchement, elle n’avait pas spécialement le profil d’une femme romantique. La surprise était de taille, et Mélinda ne la comprenait qu’en appliquant cela à son propre cas. Qui aurait cru, en effet, qu’elle-même, avec tous ses esclaves, et avec tant d’amantes, se marierait un jour ? Les gens pouvaient se montrer surprenants, et ceci valait tout autant pour Mélinda que pour Ishtar.

« Hmmm... »

Le baiser se rompit, et Mélinda retourna sur le sol, puis elle vit Ishtar lui dévoiler son opulente poitrine, en lui expliquant qu’il y avait du lait dedans. La vampire se mit donc à sourire, et caressa les seins de la vampire avec ses mains, les remuant un peu.

« Et bien... Après avoir si bien mangé, il faut bien que je me désaltère un peu... »

En souriant donc, Mélinda vint prendre l’un des seins en bouche, après avoir pincé le téton, puis elle se mit à sucer ce dernier.

Et le délicieux lait de la dragonne déferla en elle, Mélinda pompant ce sein en fermant les yeux...

C’était effectivement une chance qu’Alice ne soit pas là pour voir ça. Contorsionné sur une chaise de torture, Theorem subissait un véritable lavage de cerveau, du genre à faire froid dans le dos. Mélinda le voyait se contorsionner dans tous les sens, alors que le casque planté sur sa tête était en train de faire griller ses neurones, et que des substances modifiaient sa texture musculaire. Un entraînement accéléré, voilà ce que c’était… Du moins, selon la manière dont on regardait les choses. Pour Mélinda, il s’agissait davantage d’une espèce d’acte de barbarie infligée par une technologie pro-uatéenne. Le corps de Theorem se contorsionnait, de la bave coulait de sa bouche, de l’urine tomba sur le sol, et même le Slime le composant avait l’air de souffrir. La vampire, fort heureusement, avait le dos tourné face à Ishtar, et n’avait, fort heureusement, pas affaire à une vampire. Car, si Mélinda sentait l’excitation sexuelle d’Ishtar, non seulement à travers son érection, qui caressait ses cuisses, mais aussi à travers son sang, elle prenait aussi conscience de toute la cruauté d’Ishtar… Une cruauté qui s’exprimait au quotidien, qu’elle avait déjà vue, mais qui, ici, semblait atteindre un stade supérieur, si tant est qu’on puisse quantifier et hiérarchiser la cruauté.

Elle lui expliqua que Theorem ne se souvenait de rien… Mais, vu la manière dont il avait réagi quand elle avait annoncé cet « entraînement », Mélinda avait des doutes. Et puis, quand bien même… Si de tels souvenirs étaient effacés, c’était bien parce qu’il devait en souffrir, non ? Sur les écrans devant elle, Mélinda voyait des informations défiler à toute allure. Tout ça, à peu de choses près, lui rappelaient ce roman de Zola, « La Bête Humaine », dans lequel un train, métaphore de la technologie moderne, devenait fou, et devenait impossible à arrêter. La technologie uatéenne permettait ce genre de choses, et Inferis aussi.

*Du lavage de cerveaux… Elle est en train de le lobotomiser…*

Magnifique ? Ce n’était clairement pas le mot que Mélinda emploierait. Et, au-delà du traitement infligé à Theorem… Est-ce que Mélinda ne risquait pas de subir la même chose, elle ? Ou Vanillia, si elle l’amenait ici ? Comment pouvait-on infliger ça à un homme qu’on prétendait aimer ? La vampire, bien sûr, avait exercé son lot d’actes vicieux, pervers, et sadiques, mais… Là, pour elle, c’était d’un tout autre niveau, comme une sorte de cauchemar technologique, qui lui rappelait pourquoi elle se méfiait des ordinateurs et des machines.

Ainsi, et pendant toute la durée de cet « entraînement », elle resta sans voix, légèrement blême, ce qui, fort heureusement, ne se remarquait pas avec son teint pâle.

*Ai-je vraiment bien fait de remettre Theorem à Ishtar ?*

Cette question la traversa, et elle s’humecta les lèvres, avant de tourner la tête.

« Tu le tortures, Ishtar… Ce… Ce n’est pas comme ça qu’il faudrait… Ce n’est même pas de l’entraînement, c’est… C’est du bourrage de crâne. »

Elle regarda autour d’elle, cherchant comment arrêter cette machine, mais en étant bien incapable de trouver comment faire. Ce n’est pas comme s’il y avait un gros bouton rouge clignotant qui lui indiquerait où mettre fin à ce calvaire. Ses doigts se mirent donc à pianoter sur des touches et des boutons ici et là, tandis qu’elle pestait intérieurement.

*Raah, fichues machines de merde !!*

La technologie était quelque chose qui effrayait Mélinda. On pouvait même dire qu’elle était technophobe, en ce sens que, si elle n’était pas, en soi, hostile aux nouvelles technologies, elle voyait surtout leurs abus. Elle était une Mijakienne, à la base, originaire d’un pays où les téléphones n’existaient pas, et où la magie s’était imposée face à la technologie. La réalité virtuelle, ça la dépassait, et, tout ce qu’elle voyait, c’était un corps qui se tendait dans tous les sens. Une panique s’était emparée d’elle, justifiée par l’incompréhension, ce qui amena Ishtar à serrer les mains de Mélinda, l’empêchant ainsi de trafiquer la machine, et lui expliqua que ce n’était pas ça, et qu’elle interprétait mal les choses. Clignant des yeux, Mélinda vit ainsi d’autres jauges, indiquant que les réactions physiques de Theorem signifiaient, non pas qu’il souffrait, mais qu’il était traversé par toute une série de sensations.

Surprise, la vampire cligna des yeux, et, sans rien dire, observa un peu mieux les minuteurs. C’était… C’était comme si l’esprit de Theorem se dupliquait, et qu’il vivait, en simultané, une série de rêves. Dans l’un, il affrontait des soldats en armures, usant de sa rapidité et de son agilité pour les terrasser. Elle le vit ainsi éviter un coup dans le dos en pivotant sur place, puis vit sa dague filer, ou se planter dans la carotide de l’homme, dans un espace entre son armure et son heaume. Il se battait dans un décor montagneux et enneigé, et un chevalier à cheval le chargea ensuite, amenant Theorem à esquiver son épée d’une roulade, avant de jouer avec un homme costaud manipulant une hache. La hache siffla au-dessus de sa tête, et il fléchit les genoux, puis planta sa lame dans le ventre de l’homme, faisant vomir ses intestins, avant de se retourner vers le cheval, et d’user de sa redoutable agilité pour sauter par-dessus le cheval, en prenant appui sur un cadavre. Son pied frappa le cavalier à la tête, le désarçonnant, et les deux tombèrent ensemble, le cavalier dans un hurlement moribond quand la lame de Theorem transperça sa gorge, répandant son sang sur la poudreuse…

…Sur un autre écran, il se battait avec des armes plus modernes, puisqu’il tenait un fusil dans la main, et était visiblement dans une zone de guerre navale, comme si la flotte infernoise était attaquée par des pirates. Il canardait sur le pont, s’abritant derrière des caisses, avant de répliquer, usant de sa rapidité pour glisser sur le sol, et prendre ses ennemis à découvert…

…Sur un autre, encore, il était en plein orgie avec de multiples Infernoises, qui lui pissaient dessus, l’humiliaient…

…Sur un autre, il faisait l’amour, ou se faisait enculer…

Et ce spectacle se répétait, encore et encore. Une série de simulations.

Mélinda vit tout ça en clignant des yeux, et se pinça les lèvres, avant de se retourner.

« Je… Désolée… Je n’avais pas compris ce que tu faisais… »

Elle se sentait penaude, ce qui était rare. Ishtar, sur ce point, avait réussi un sacré coup ! Mais, aussi fière et prétentieuse soit-elle, Mélinda n’était pas arrogante, et elle n’allait pas nier l’évidence quand elle l’avait sous le nez.

« Je… J’ai peur de la technologie… C’est quelque chose que je ne comprends pas… »

Elle se retourna ensuite, et, se pinça les lèvres.

« Tu me jures qu’il ne souffre pas ? »

On lui assura.

Mélinda soupira encore, puis ferma les yeux, et se retourna vers Ishtar.

« Désolée d’avoir douté de toi… Je te dois un gage, Ishtar. »

Un gage pour se faire pardonner…

Elle reconnaissait son erreur en la matière, même si elle trouvait toujours le spectacle… Impressionnant. La réalité virtuelle… C’était clairement quelque chose qui la dépassait. Elle avait même entendu parler d’opérations chirurgicales qui avaient lieu sur un patient, ce dernier étant éveillé, mais ne ressentant pas la douleur, car plongé dans un monde de réalité virtuelle. C’était incroyable ! La technologie… Mélinda en était évidemment nerveuse, mais Ishtar avait su la rassurer, et lui proposer un gage, c’était, pour Mélinda, un moyen de s’en sortir. Ishtar, en retour, lui caressa les fesses, puis les deux femmes sortirent,. Le gage ne serait pas pour tout de suite, mais ce n’était pas grave. La vampire n’avait qu’une seule parole, et elle suivit ensuite Ishtar, comme une sorte de curieux couple, dans les couloirs de la colonie minière.

« Ta colonie est très impressionnante, Ishtar… »

De ce point de vue-là, Mélinda ne regrettait pas d’avoir fait des affaires avec elle. Ishtar était une femme qui mélangeait sexe et travail, mais avec un succès phénoménal. Inferis avait tenu tête à Mijak, contraignant les Impériaux à revoir leur copie, à offrir aux Infernois d’importantes indemnités de guerre, ainsi qu’une relation commerciale privilégiée. Ishtar avait maintenant sa propre flotte, et un premier port d’amarrage. Mélinda se demandait souvent jusqu’où l’ambition d’Ishtar irait. Désirerait-elle construire un Empire ? Partir en guerre ? Elle était une dragonne, et les dragons n’avaient pas la réputation d’être des créatures sympathiques et pacifistes.

Elles retournèrent finalement dans la salle du trône, tandis qu’Ishtar lui expliquait les fondations d’Inferis, fondé par un clan de dragons, les Naviento. La vampire, qui avait eu le temps de se renseigner sur Inferis, écouta silencieusement en hochant la tête, tout en voyant, par la suite, de multiples opérateurs, dans cette salle du trône qui ressemblait à une salle de contrôle dans un film américain. Mélinda finit sur les cuisses d’Ishtar, et sourit en sentant son érection, puis tourna la tête, et &acquiesça, une lueur malicieuse dans le regard.

« Oui… Tu sais bien que je veux toujours le faire avec toi. »

Cependant, en voyant tout ce public, qui levait régulièrement la tête vers elles, une idée venait de germer dans son esprit.

« Mais je veux notre public… Dis-leur de tous se déshabiller, et de se mettre en arc de cercle devant nous. Je les veux à poil, avec le sexe au garde-à-vous… Et je les interdis de se masturber. S’il y en a qui se touchent la queue, ils seront… Punis. En revanche, ceux qui arriveront à tenir auront le droit de coucher avec moi. Je ferais même une orgie avec eux. »

L’avantage d’être ici, en compagnie d’Ishtar, c’est que Mélinda pouvait laisser parler toute sa perversion… Ce que, à bien réfléchir, elle faisait déjà volontiers chez elle.

Alors, pourquoi se priver ici ?

Mélinda constata rapidement que cet auditoire était très diversifié, mais était manifestement centré autour de l’hermaphrodisme. La plupart des hommes ici avaient en effet un physique féminin, à tel point que, sur certains, Mélinda se demanda si elle avait affaire à des hommes ou à des femmes... Mais tout ça était très infernois. La virilité masculine n’avait pas cours dans le royaume d’Ishtar, où le beau sexe avait la part du lion. La vampire avait imposé ses conditions, et les opérateurs se mirent donc en position, silencieusement. Ils étaient les esclaves d’Ishtar avant d’être des opérateurs, et, ce faisant, la condition posée par la vampire ne serait pas si difficile que ça à remplir. En attendant, elle sentit la grosse verge d’Ishtar caresser ses fesses.

L’heure du rodéo approchait, et elle s’en mordilla brièvement les lèvres. Elle entendait se mettre à quatre pattes, avant de se rappeler combien Ishtar était puissante, ce qui fit que cette dernière la maintint contre elle en la soulevant, avant de la pénétrer, Mélinda venant ainsi s’empaler, pour ainsi dire, sur sa verge. Les deux femmes étaient debout, et Mélinda poussa un long cri de plaisir et de douleur en sentant cette lance de chair s’enfoncer en elle.

« HAAAAAAA... !! »

En usant de ses puissants bras, et de ses solides muscles, Ishtar soulevait et abaissait le corps de la femme, pilonnant ainsi son cul. Cependant, si Mélinda avait juste demandé aux esclaves de les observer, Ishtar alla plus loin, et l’un d’entre eux se rapprocha, venant lécher les testicules de la femme en s’agenouillant devant Mélinda, voyant les bourses de sa Maîtresse dragonique sous le bassin dégoulinant de Mélinda. Sa mouille tombait sur la tête de l’incube, et, les jambes bien écartées, Mélinda haletait et couinait, peinant à retenir sa salive. Comme toujours, Ishtar était à la hauteur de sa brutale réputation. Sa sodomie était violente, douloureuse, et la femme faisait preuve de toute sa passion et de toute son énergie pour prendre au mieux la belle vampire.

Mélinda couinait et gémissait, et vit ensuite le kobold et le baphomet s’approcher, même si son regard s’attarda surtout sur le corps écailleux et anguleux du kobold. S’agenouillant devant elles, ils entreprirent de retirer ses bottes, laissant apparaître ses pieds, recouverts par un collant noir en latex.

Elle sentit les langues des esclaves sur elle, et continuait à haleter et à gémir, en mouillant encore.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaann... !! »

L’orgasme approchait !

Après cette sodomie, Mélinda avait droit à un cadeau, consistant en pouvoir coucher avec ses deux amants qui frottaient ses queues contre ses cuisses : le Kobold, et le Baphomet. Pour autant qu’elle s’en rappelle, à Inferis, Alice avait couché avec un Kobold, et elle en conservait un très bon souvenir. En conséquence, il y avait donc lieu de suivre  les goûts d’Alice, et Mélinda caressa les deux mâles, dévoués et soumis. Malgré leur côté efféminé, ils avaient de superbes verges, et elle pouvait lire le désir dans leurs yeux. Toutefois, quand Ishtar exprima le souhait qu’un esclave vienne lui lécher le cul, Mélinda se tourna vers le Bapjomet, et lui ordonna d’aller satisfaire sa Maîtresse, avant de regarder le Kobold.

« Tu es un joli reptile, mon mignon...
-  Me-Merci, Maî... Maîtresse... »

Le Kobold était encore assez jeune pour son âge. Il avait été sauvage avant d’être capturé par les soldates d’Ishtar, et avait subi un parfait dressage, qui faisait de lui un parfait esclave. Intelligent, il travaillait comme opérateur à Nachtheim, et sa dévotion faisait de lui un excellent amant. Il tremblait légèrement devant la vampire, et cette dernière vint légèrement caresser son sexe.

« Tu aimes voir Ishtar défoncer le cul des petites fiottes comme toi, hein ? »

Elle serra alors sa queue, la coinçant entre ses doigts, et le Kobold se mit à gémir délicieusement. Avec sa force naturelle, il aurait pu repousser Mélinda, et probablement la blesser grièvement avec sa queue, mais il se contenta de couiner, tellement bien dressé que l’idée même de se défendre ne lui traversa même pas l’esprit. Mélinda ne put donc que sourire, et sa main caressa la tendre joue du Kobold, après avoir maltraité sa queue, puis elle le poussa, l’amenant à se coucher sur le sol.

Son cul ayant été bien maltraité, elle s’approcha du sexe de l’homme, et, en souriant, posa ses hanches sur lui, et s’empala joyeusement sur sa queue, griffant son torse, écailleux et tendre, glabre et parfait. Hum !! Le corps de Mélinda se mit à se dandiner, de haut en bas, glissant contre cette queue parfaite, s’empalant joyeusement et furieusement dessus.

« Haaaaaaaaaa... O-Ooouuuui, hmmm... !! »

Mélinda se mordillait joyeusement les lèvres, savourant la présence de cette grosse queue en elle.

Ça, oui, c’était magnifique !

Le Kobold se tortillait sous son corps, et ses mains griffues s’appuyaient contre ses cuisses, griffant joyeusement sa peau, faisant soupirer longuement Mélinda. La vampire poussait de terribles hurlements, qui remontaient dans sa gorge, et elle dansait sur cet homme. Le Kobold était un homme endurci et talentueux, l’un des superbes esclaves d’Ishtar, et ce fut don avec plaisir que Mélinda eut un orgasme contre lui. Elle resta ensuite là, installée sur lui, caressant son torse nu avec ses doigts, en lui souriant. Depuis combien d’heures faisait-elle l’amour avec Ishtar ? Oh, elle en avait perdu le compte ! Tout ne cessait de s’enchaîner et de se précipiter ici, et, après avoir joui avec le Kobold, elle suivit Ishtar, se retrouvant, avec elle, dans une chambre.

Là, les deux femmes entreprirent de se reposer un peu, le corps de Mélinda se lovant contre celui d’Ishtar. La Dragonne noire ne tarda pas, ensuite, à lui admettre qu’elle avait un plan concernant Theorem.

*Le rendre... Gay ?!*

Naturellement, Mélinda put sentir la surprise se dessiner sur son visage à cette idée. Quelle idée curieuse, en vérité ! Ishtar était une femme, alors, rendre Theorem homosexuel, n’était-ce pas, en quelque sorte, mettre fin à leur relation ? Difficile de dire jusqu’à quel point elle était sérieuse, mais, visiblement, l’idée lui traversait bien l’esprit.

« Et bien... Je... Je dois admettre que je ne m’attendais pas à une telle demande, Ishtar, mais... »

Un léger sourire vint ensuite éclairer ses lèvres.

« Je pense avoir le candidat idéal pour ça... »

Maintenant un peu de suspens, Mélinda appela un domestique, et lui demanda d’aller lui chercher son frère.

Bran Warren.

Entre-temps, Mélinda caressa de la main le sexe d’Ishtar, le masturbant légèrement, tout en lui parlant :

« Bran est mon grand-frère, il est très dévoué, et fera tout ce que je lui ordonnerais... Y compris amener Theorem à ne plus pouvoir se passer du sexe entre hommes. »

Elle sourit à Ishtar une nouvelle fois, et l’embrassa tendrement. À ses yeux, Bran était tout simplement l’homme parfait, car il était docile et obéissant. Elle entendit alors du bruit, et la porte s’ouvrit sur... Bran ! Son frère arriva, portant un pantalon en cuir noir. Torse nu, il se mit devant la porte, jambes écartées, mains jointes devant lui.

« Vous m’avez fait mander, Maîtresse ? »

Mélinda lui sourit en se retournant dans le lit, de manière à pouvoir lui faire face.

« Oui, mon Bran d’amour... Mais, avant, il faut que je sache si ton corps convient à Ishtar pour ce qu’elle a prévu. »

Bran fronça légèrement les sourcils, avant d’attendre, tout simplement, le verdict.

Il ne fallait pas se fier aux apparences. Sous sa soumission servile, Bran était un véritable tueur. Le garde du corps de Mélinda, un esclave parfait. Pour en faire un homme aussi docile, elle avait dû le torturer pendant des années, le briser en mille morceaux, avant de le reconfectionner. Grâce à Bran, elle avait expurgé sa haine envers les Warren, car elle l’avait tellement fait souffrir que, au bout d’un moment, elle ne voyait plus l’intérêt de le faire souffrir davantage. Bran, son grand-frère, était celui qui l’avait trahi, celui qui l’avait fait souffrir, qui l’avait violé quand elle n’était encore qu’une enfant, par une sorte de complexe œdipien. Bran, quand il était alors un jeune homme, en voulait énormément à Mélinda d’avoir provoqué la mort de leur mère en venant au monde, mais, comme Mélinda ressemblait énormément à sa mère, il l’avait à la fois aimé parce qu’elle lui rappelait sa mère, et haï pour ça. Bran avait maintenant été dressé, et il aimait profondément sa sœur, n’obéissant plus qu’à elle. C’était, en un sens, un véritable psychopathe, qui pouvait tuer dans le même intervalle une personne avec laquelle il venait de faire l’amour, et ce juste parce que sa sœur le lui avait autorisé. Ainsi fonctionnait Bran.

Ishtar put ainsi remarquer que sa musculature n’était pas fausse, mais qu’elle était le fruit de longues années d’entraînement. Le brave homme resta silencieux, et laissa la femme l’habiller.

« Je promets d’accomplir vos volontés, Madame. »

Bran, aussi respectueux soit-il, ne donnait du « Maîtresse » qu’à sa sœur. Il se retrouva donc avec un étrange pantalon noir en cuir, ouvert à hauteur du sexe, dévoilant ce dernier, ainsi que ses fesses, un harnais en cuir le faisant ressembler à une espèce de militaire, et, pour conclure, de longs gants noirs en latex. Il enfila tout ça, avant de laisser la femme caresser ses fesses. Comme on pouvait s’y attendre, Bran était un sodomite convaincu, car sa petite sœur avait déjà eu l’occasion à bien des reprises, d’explorer son cul très ferme.

Ishtar, toutefois, n’avait guère envie de tester la marchandise outre mesure. Semblant ravie par le candidat de Mélinda, elle lui expliqua davantage sa mission, et l’homme la regarda. Malgré son érection, il était très calme, pesé, son flux sanguin stable… Il y avait quelque chose de surréaliste à le voir ainsi, et il hocha lentement la tête.

« Comme vous voulez.
-  Ne déçois pas Ishtar, Bran, elle est une amie de marque, je ne veux pas que tu fasses honte à notre famille.
-  Je mourrais plutôt que de vous faire subir un tel affront, Maîtresse. »

Il s’inclina respectueusement, et Mélinda sourit, puis lui tapota la tête. Elle sortit ensuite en compagnie d’Ishtar, et Bran se redressa lentement… Et, avant que Theorem n’arrive, il renifla un peu le lit, comme pour s’imprégner de l’odeur de sa Maîtresse. Bran ouvrit ensuite le placard, et contempla tous les outils mis à sa disposition, avant de se déplacer, pour observer un fouet, et finit par attraper une cravache, la tirant entre ses mains.

Theorem entra ensuite…

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Allongée dans un nouveau lit, et nichée contre Ishtar, Mélinda se mordillait les lèvres en voyant, depuis un écran plat immense, la retransmission en direct de l’évènement, filmée depuis une caméra cachée dissimulée sur le plafond.

« Tu vas voir, tu ne seras pas déçue, ma chérie… »

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Theorem s’exprima le premier, tandis que Bran, silencieux, tirait sur la cravache. Il ne dit rien suite à la salutation de Theorem, le fixant d’un air sombre, puis la cravache fusa, et frappa Theorem au ventre.

« De quel droit oses-tu me parler ainsi, petite merde ? »

La cravache fut abandonnée au profit d’une gifle à la joue, qui claqua sèchement dans la pièce, et envoya Theorem au sol. Avant même que ce dernier ne puisse faire quoi que ce soit, le pied de Bran se posa sur sa tête, et écrasa l’homme sur le sol.

« Tu t’adresseras à ton Maître ne étant à genoux, car c’est là la place qui sied aux sales fiottes comme toi ! Me suis-je bien fait comprendre ? Tu es tout juste bon à lécher mes pompes et à manger ma merde, ne t’avise surtout pas de te considérer comme mon égal ! »

Bran avait une voix très grave, très forte, et il appuya un peu plus sur la tête de l’homme.

« Excuse-toi ! Dis que la petite merde que tu es est désolé, et ne recommencera plus à manquer de respect à son Maître ! Allez ! »

On avait dit à Bran de traiter Theorem comme un sous-homme, d’en faire une parfaite lopette, quelqu’un qui n’apprécierait que les hommes. Bran appliquait les directives données. L’homme était très obéissant, particulièrement docile aux ordres venant de sa sœur. Elle seule disposait sur lui d’une telle autorité. Le puissant homme ne ressentait aucune émotion particulière dans le fait de frapper Theorem ou de faire autre chose. Pour lui, tout était un peu la même chose, car, fondamentalement, seul importait que sa Maîtresse soit heureuse par ses actions. De plus, Bran savait toute l’importance que Mélinda vouait à son amitié avec Ishtar, alors il considérait qu’il était de son rôle de maintenir cette situation, de rendre sa sœur fière de lui. Il avait frappé Theorem en le brutalisant un peu parce qu’il estimait que c’était la meilleure façon de l’humilier et de le soumettre. De simples mots ne seraient jamais assez puissants, sa Maîtresse le lui avait montré. Pour le soumettre, elle avait dû longuement le torturer. Les coups étaient nécessaires, même si Bran ne comptait pas endommager Theorem. Il avait cru comprendre qu’il était précieux aux yeux de cette Ishtar.

Bran s’assit sur un fauteuil, et Theorem lui proposa une fellation. Il est vrai que l’homme avait une superbe érection. En un sens, battre Theorem était peut-être aussi un moyen inconscient d’écumer sa frustration. Il avait senti l’odeur du sexe sur sa Maîtresse, et, au-delà de ça, il savait qu’elle baisait avec Ishtar depuis des heures, voire des jours, sans que lui ne puisse rien faire. En un sens, Bran était assez similaire à Theorem. Comme lui, il était un soumis disposant d’une force herculéenne. Si Mélinda avait voulu le féminiser, il aurait tout à fait pu ressembler à Theorem... Mais là s’arrêtait sa sympathie et sa compassion. Il était un esclave, Theorem était un esclave, et, peu importe leurs motivations, ils se devaient d’obéir à leurs Maîtresses.

Theorem fit donc cette proposition, et Bran hocha la tête.

« Tu peux me trouver dur, mais il faut que tu acceptes une réalité très simple. Tu es une fiotte, Theorem. Tu étais peut-être un grand chevalier avant, un puissant guerrier, mais, maintenant, tu n’es rien de plus qu’une pédale. Viens me sucer la queue, petite merde. »

Les mots, Bran savait les manipuler et les manier, tout comme sa sœur. Theorme fila entre ses cuisses.

« Ne suce pas tout de suite, savoure cette queue... Embrasse-là, lèche mes testicules, regarde ce que c’est, et convaincs-toi qu’il n’y a pas chez les Futanaris qu’on peut trouver de grosses queues bien juteuses. »

Bran se tut pendant quelques secondes, et caressa les cheveux de Theorem, griffant légèrement ces derniers, mais sans le faire saigner.

« Ishtar ne baisera jamais avec toi, Theorem... Elle te trouve... Non-attirant. Mais moi, j’aime bien les petites pédales. Alors... Voilà ce que tu es destiné à devenir, ce qu’Ishtar veut que tu sois. Une pédale pour les hommes. »

« Là... Oui... Tu sens à quel point ma queue est grosse ? Je connais la taille de la tienne... Quand nous servions la même Maîtresse, je la voyais pendant que ma Maîtresse t’enculait, ou que tu lui servais de vide-couilles. »

S’attaquer à la taille du sexe, c’était généralement un coup bas, mais, pour Bran, ça lui était indifférent. Il faisait ce qu’Ishtar lui avait demandé. Theorem léchait son sexe, le reniflant, s’attaquant à ses testicules, puis à la verge, avant de finir par le prendre en bouche. L’une des mains de Bran s’abattit sur sa tête, caressant ses longs cheveux.

« Hmmm... Tu étais peut-être hétérosexuel, ou bi’ avant... Mais Ishtar a changé ça en toi. Regarde-toi... Tu tiens plus de la fille que du garçon. Un homme, ça aime enfoncer sa queue, jouir dans le corps des filles... Toi ? Haaa... Tu ne sais que sucer, et tu as un cul parfait, fait pour te faire enculer... Tu as beau être un homme, tes goûts sexuels sont féminins. »

Bran soupira encore, tout en sentant sa queue continuer à se faire pomper par son amant. Theorem lui était soumis, et Bran continuait à caresser sa tête.

« À quand remonte la dernière fois que tu as enfoncé ta queue dans quelque chose ? Merde, tu es doué, mon petit pédé... Suce, suce encore... »

Il fallait reconnaître que l’homme lui offrait une superbe fellation, trahissant toute son expérience de la chose. Rien de surprenant là-dedans, c’est ce qu’il était devenu : un soumis masculin. Bran le laissait donc faire, en soupirant lentement. Il était là, assis à la place du Maître, regardant Theorem, laissant passer le temps. Inutile de trop parler, il ne souhaitait pas noyer son soumis sous un flot de paroles, mais lui laisser le temps de réfléchir, de comprendre qui il était, et ce qu’il faisait en ce moment.

Bran soupira donc, et sourit lentement.

« En te voyant comme ça, avec tes longs cheveux doux et tes couinements de salope... J’ai l’impression de voir une fille entre mes cuisses. Vas-y, ma petite pute... Continue... Et tu auras droit à ta récompense. »

Du jet de foutre dans la bouche !