The Multiversity

Les Jumelles s’amusèrent quand Sélipa réclama de cesser.

« Est-ce là tout ce dont les Saïyen sont capables ? ironisa l’une d’entre elles.
-  Nous te pensions… Plus endurante !
-  Forte avec les amantes faibles comme Désirée, mais faible dès que l’on t’amène à côtoyer des formes supérieures ! »

Elles l’humiliaient autant qu’elles la provoquaient. Les Jumelles avaient bien compris que la rage de Sélipa était une émotion très forte chez elle, le moteur de son organisme. La provoquer ainsi, c’était finalement une manière comme une autre de la motiver, tandis que, inlassablement, les Jumelles continuaient à la pilonner méthodiquement. Leurs soupirs langoureux emplissaient la pièce, tandis que les tentacules remuaient sur le corps de Sélipa, s’enroulant autour de sa peau, venant fouetter ses fesses. Les Jumelles la besognaient furieusement, prenant tous ses trous, mais elles utilisaient aussi leur télépathie commune pour relier le désir de Sélipa à elles. Tout ça était tout simplement vertigineux, et Sélipa commençait naturellement à se sentir défaillir. Elle en avait les yeux qui se révulsaient, tandis que la Jumelle occupée à la sodomiser, et qui était au-dessus d’elle, commença à se pencher en avant. Elle déploya sa longue langue pour l’enrouler autour du sein de sa sœur, et pressa le téton, faisant jaillir un lait aphrodisiaque.

Pour Sélipa, c’était un spectacle irrésistible, et indescriptible, une véritable osmose sensorielle, une symphonie des corps et des esprits. Les Trois Jumelles la baisaient passionnément, avec une ferveur intense et longue. La séance s’étirait, durait longuement, tandis que, inlassablement, les Jumelles continuaient à remuer en elle, encore et encore. Leurs verges roses et épaisses s’enfonçaient, et Sélipa commença à orgasmer, à plusieurs reprises. Elle ne pouvait pas se retenir, tout simplement.

« Laisse-toi aller, ma belle, succombe à ce plaisir naturel…
-  Nous savons tout de toi… »

La Jumelle au-dessus d’elle se pencha alors vers elle. Sélipa put sentir son souffle contre sa nuque, et sa langue fila, s’enroulant autour de la verge de sa sœur, la comprimant. Derrière elles, la Jumelle occupée à pénétrer la chatte de Sélipa enfonçait sa langue dans le fondement de sa sœur. Sélipa put sentir des mains se crisper sur ses seins, les malmenant, les pinçant, tandis que les tentacules s’enroulaient sur elle. Partout, des soupirs, des gémissements… Un spectacle irrésistible, assurément !

Quand les Jumelles finirent enfin par jouir, ce fut une véritable explosion sensorielle dans le corps de Sélipa, sans doute l’orgasme le plus intensif de sa vie. Elles jouirent longuement, la remplissant de partout. Leur sperme était délicieux, il n’avait rien à voir avec le goût poisseux et gluant d’un sperme humain. Celui-ci était fort, aphrodisiaque. Quand elles se retirèrent de concert du corps de Sélipa, celle-ci s’écroula sur la table, sonnée… Ou pas ?

Non, tu ne cauchemardes absolument pas : en plus de te défoncer par tous les trous, ces trois-là se foutent copieusement de ta tronche !
Plus... endurante ?
Ces gardes ne te laissent même pas le temps de respirer. Elles ont enchaîné les figures avec une aisance redoutable. Ta bouche, ton cul et ta chatte sont en feu alors que ton cerveau, accablé par ces décharges suffocantes, menace de disjoncter à tout moment.
Forte avec... les faibles ?
Elle font référence à Désirée. Son image te revient en tête. Il est vrai que c'était rudement moins pénible de la remplir, celle-là. Bon, elle s'est montrée insatiable, tout de même, il faut bien l'avouer ! Cela dit, votre coït a été des plus instructif.
Ces pétasses ? Des... formes supérieures ?!
Tes muscles se contractent. Ces trois salopes ne se sentent plus pisser parce qu'elles sont en train de te prendre en sandwich ? Bordel ! Tu n'es peut-être pas en mesure de t'arracher à ces foutus tentacules mais tu n'en demeures pas moins une guerrière accomplie. Alors que ces chiennes te montent dessus et te jutent à la gueule, d'accord ; mais qu'elles profitent de ton épuisement pour te tourner en ridicule...
Les saletés ! Saletés, saletés, saletés ! Trois putains de saletés !
Tu n'as d'autre choix que de résister à leurs assauts. Pour leur donner tort, oui ! Par orgueil. Pour leur prouver que tu n'es pas une misérable mijaurée fabriquée à partir d'un putain de petit pot en porcelaine dans lequel une myriade de petites frappes auraient juté et que ton espèce de brutasse n'est autre que la plus puissante de toutes les races de cet univers à la con !
Du regard, tu fusilles la jumelle qui te baise la gorge. Elle a sans doute dû te sentir te resserrer autour de son manche humide.
Va te faire foutre, avec ton... putain de plaisir... à la mord moi le nœud !
C'est un affrontement sur le long terme. Elles cherchent à te faire craquer, et elles ont bien failli y arriver ! Si seulement elles avaient fermé leur gueule, hein ? Tu es susceptible, et dans ce cas là, ce n'est pas un défaut mais bel et bien une qualité - une force de caractère complètement assumée.
Vous avez lu ma vie, foutues voyeuses, mais vous ne savez pas ce que je pourrais devenir !
Leur putain de pire cauchemar ? Ouais, ça sonne plutôt bien à tes oreilles.
Bien mieux que les bruits répétés des impacts contre ton cul ferme et musclé. Ou celui que produit ta gorge à force de pilonnage. Dans le processus, tu as continué à produire de la salive en quantité. Tu en aurais jamais gaspillé autant en parlant. La table, sous ton menton, en est devenue toute gluante. Tu n'as décidément aucune envie de finir noyée là-dedans. Ce serait vraiment la pire et la dernière des hontes que tu pourrais assumer.
Une grimace barre tes traits lorsque la poigne de la jumelle qui t'encule sans ménagement se referme sur tes seins.
Un de ces jours, je te boufferai les tiens !
La rage. Cette colère renouvelée qui te protège de la folie. Bizarrement, elle ne t'a jamais procuré autant de bien ! Tu le dois autant qu'à toi qu'à ces jumelles énergiques et parfaitement synchrones. En parlant de ça, les trois relâchent la pression. Tes orifices se gonflent de leur nectar exotique. Celui qui te passe sur la langue pour rejoindre directement ton estomac n'a pas un goût de sperme. Même s'il te fait toujours autant délirer, le produit corporel s'avère des plus fameux. Dans tous les cas, tu ne peux pas le rejeter. Tu l'engloutis alors, le braquemart toujours fiché dans le fin fond de ton gosier encombré.
Lorsque les jumelles se retirent, tu te mets à vaciller. Les tentacules t'empêchent de basculer sur le côté. Du coup, tu te mets à osciller d'avant en arrière... avant d'opter pour l'arrière. Ton cul remarquablement souillé bute contre la table ; le superflus de foutre jaillit de tes trous distendus et se répand dessus. C'est toujours plus décent que de suffoquer bouche la première dans tes propres sucs, non ?
...non ? Allo ? Tu es encore là ?
L'espace d'un instant, tu as l'air ailleurs. Assise sur tes talons, ton regard vague fixe un plafond que tu ne voies pas.
Il te faut secouer la tête pour recouvrer tes esprits.
Tu tousses un peu - c'est à dire : "moins que tout à l'heure".

- Vous savez quoi... ?

L'esquisse d'un sourire salace frôle tes lèvres parfumées. Tes prunelles mauves descendent sur celle qui t'as prise par la bouche.
Une de tes mains se lève...

- Je... j'vous emmerde.

C'est le majeur joliment dressé que tu t'effondres sur place.

« Hmmm… Elle a quand même pu lancer une dernière bravade avant de s’écrouler.
- Impressionnante… Mais c’est sa colère qui la motive, la redéployer dans la ville pourrait être dangereux.
- Oh, je pense qu’elle va se radoucir au contact de Désirée… »
Sélipa se réveilla dans un lit. C’était le lit de Désirée, et elle n’était pas dedans. La première voix qu’elle entendit émana d’une radio qui se situait dans la chambre :

« …Une température idéale pour se promener au parc. Mais peut-être préféreriez-vous le parc d’attractions ? Les musées sont également climatisées. Rien de particulier à signaler dans notre bonne ville. Les personnes qui ne se sont pas encore recensées pour la campagne de procréation doivent se rendre au plus proche poste de police pour s’inscrire au programme. La Directrice du Programme de Procréation tient à rappeler que votre employeuse ne peut s’opposer à ce que vous accomplissiez votre devoir citoyen, et que, si vous deviez être empêchée, il faut immédiatement le signaler. Nous sommes sur BRW, et je vous souhaite un bon réveil avec un peu de musique ! »

Sur ce, « Under the Moon » déferla à travers la radio. Désirée apparut ensuite, toute nue, et amenait un plateau-repas. Un chocolat chaud, du pain frais, du beurre, et un couteau.

« Bonjour, Maîtresse ! Vous étiez si belle en train de dormir que je n’ai pas osé vous réveiller… Vous aviez l’air très fatigué. »

C’était presque à croire que cette nuit folle avait été un rêve… Si ce n’est que Sélipa pouvait le sentir dans son corps. Désirée posa donc le plateau repas sur Sélipa, puis s’assit sur le lit, en lui souriant. Elle caressa alors son ventre.

« J’ai fait un test de grossesse ce matin, Maîtresse… Et le test est formel, vous m’avez mise enceinte. »

Désirée dit cela en rougissant furieusement.

Un contact moelleux. Une sensation en totale opposition avec celle de cette table sur laquelle tu t'es faite troncher dans tous les sens. Tu remues dans ton sommeil, tournant plusieurs fois de suite la tête de façon erratique, grognant contre ces trois salopes qui ont su abuser de toi jusqu'au bout.
...Jusqu'au bout ?
Tes yeux s'ouvrent brusquement. Tu te redresses dans une grande inspiration paniquée... pour mieux retomber sur le matelas, avec un gémissement de douleur plus qu'éloquent. Tes doigts tremblants tâtent ton corps dénudé. Tu n'as vraisemblablement rien perdu en chemin.
J'ai survécu... mais ce n'était pas un rêve.
Ni un putain de cauchemar.
Il faut dire que tu as mal partout - et pas qu'à la surface. Ton corps est raide. Tes nerfs te font souffrir. Tu as l'impression qu'on a labouré autant ta gorge que ton cul. Une impression qui n'en est certainement pas une : dans ton esprit, l'image des trois jumelles reste bien ancrée. Si le goût de leur intimité s'est évaporé de tes lèvres et que ton corps en a été purgé, tu n'en restes pas moins souillée sur un plan mental.
Tu grimaces en entendant cette foutue radio raconter ses conneries sur la Procréation.
Si je ne tombe pas enceinte avec tout ce que j'ai pris... quel enfer !
Pourtant, tu es bel et bien retombée dans ce petit coin de paradis qui t'as fait baisser ta garde : la chambre de Désirée.
Celle-ci t'apparait, magnifiquement nue et toujours aussi serviable avec son plateau-repas dans les mains, au moment où une musique prend le relais à la radio.

- Ah. Bonjour...

Tu dois sans doute être méconnaissable, avec cette tronche de déterrée. Tes prunelles mauves s'accrochent au corps voluptueux de celle qui rêve de devenir ton esclave. Tu n'as même pas la force de t'énerver, même pas l'énergie de lui en vouloir. Cette fille mène une vie insouciante, et quelque chose te dit qu'elle n'y est pour rien dans ton enlèv-...
Tu redresses soudain la tête.

- Quoi ?!

Bordel ! Vous n'avez vraiment pas trainé.
Mais as-tu bien entendu ?

- Je t'ai mise enceinte ?

Est-ce vraiment étonnant ? Il faut dire que vous avez bien insisté, hier ! Tout comme toi avec les jumelles, Désirée a eu le droit à son sirop.
Tu clignes des yeux, comme abrutie par cette nouvelle abrupte.

- Mais alors... ça veut dire que tu...

Qu'elle sera tienne ? C'est ce que tu espères ? Vraiment ?
Les sourcils froncés, tu te mets à réfléchir intensément.
Pourquoi as-tu été redéposée dans cette chambre ? Que manigancent les trois jumelles et leur supérieure à chair chitineuse ? Que va-t-il se passer, à présent ? Elles savent que tu es ici ! Elles pourraient bien finir par te retrouver et...
Tu lèves une main tremblante devant ton visage blême.

- ...?

Plus qu'une simple appréhension, serait-ce de la peur que tu éprouves ? Toi, Sélipa l'Insoumise, tu serais effrayée ?
Merde ! C'est quoi, ce cirque ?
Tu as besoin de reprendre des forces. Te remettre sur pied au plus vite ! Ton regard se tourne vers le plateau-repas. Lèvres pincées, tu t'en empares. Une partie de toi refuse de rudoyer la belle Désirée. Cette femme est devenue importante à tes yeux. A tel point qu'elle a développé une immunité à ta violence.

- Merci, souffles-tu. Pour la bouffe. Et pour ton accueil...

Pour tout, en fait !
Elle est ton rayon de soleil dans cet univers souterrain. Sans sa présence, tu serais peut-être devenue folle, qui sait ?
Tes partenaires du dernier soir, très certainement.

La belle Désirée ne put que rougir et pouffer en voyant le regard de sa Maîtresse défaillir quand elle lui annonça l’heureuse nouvelle. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’une Type-2 soit aussi surprise. Pour elle, sa Maîtresse avait déjà dû mettre enceinte des centaines de femmes ! mais elle semblait sincèrement surprise, et heureuse. Désirée avait bien vu qu’elle avait le sommeil lourd, et qu’elle avait grogné quand elle-même s’était réveillée, peinant à sortir du lit. Désirée l’avait donc laissé dormir, tout en préparant le petit-déjeuner.

« Oh, c’est plutôt à moi de vous remercier, Maîtresse ! Maintenant que je porte votre bébé, je vais sûrement pouvoir vous rejoindre dans votre quartier ! »

Cette perspective remplissait Désirée de joie.

« (b]Je vous laisse bien sûr vous préparer, Maîtresse, mais il faut aller au commissariat. Une fois qu’elles auront constaté que je porte votre bébé, et que vous acceptez que je sois votre esclave, je pourrais emménager avec vous ![/b] »

Quitter ce modeste appartement pour rejoindre une villa, et pouvoir éduquer son propre enfant, voilà qui ne pouvait que plaire à Désirée ! Elle laissa donc sa Maîtresse se préparer. Le repas était somme toute assez bon, signe que les habitantes de cette planète n’étaient pas mal nourries. À aucun moment, Désirée ne manifesta le moindre signe indiquant qu’elle était au courant de ce qui s’était passé cette nuit.

Sélipa put prendre une douche, profiter le cas échéant des services de Désirée, puis, une fois qu’elle fut prête, les deux femmes sortirent. Désirée ne ferma pas à clef son appartement, qui ne présentait d’ailleurs aucune serrure. Qui aurait songé à voler quoi que ce soit ici ? Sélipa put rapidement constater que l’immeuble était solidement réglé, car, quand elles sortirent, de nombreuses autres femmes sortirent, rejoignant la rue. Il y avait du transport en commun, et Désirée jugea plus rapide de prendre le tramway.

Il n’y avait que des femmes, aucun homme, et aucun enfant, ni même femme âgée. Les rues étaient propres, grandes, dans une espèce de rétrofuturisme évoquant la Terre des années 1920’s avec des drones qui flottaient dans les airs, diffusant des publicités sur la contraception, ou sur la nécessité d’apports de sexe journalier. De fait, le tramway comprenait des fauteuils disposant de fonctions vibrantes et de vibromasseurs intégrés qu’on pouvait déployer.

Les murs des immeubles étaient organiques, avec des visages gravés dessus qui formaient comme des bouches. Le tramway s’arrêta finalement, et Désirée, tenant la main de sa Maîtresse, en descendit.

Elles se rapprochèrent du poste de police, un autre bâtiment organique et tentaculaire. Elles marchèrent dans une cour avec des tentacules sur le sol, qui s’écartaient à leur passage. Il fallait bien regarder la paroi pour voir que des Xénomorphes s’y trouvaient, gardiens silencieux et impassibles. La porte était une grande bouche avec un perron en forme de langue chaude, vivante, organique.

Le commissariat n’avait rien de froid, il était entièrement organique, avec un sol chitineux, chaud. Tout le bâtiment semblait de fait vivant. Il y avait un guichet avec une magnifique policière portant un uniforme terriblement moulant en latex qui les salua. Elle préleva leurs empreintes, parlant d’une voix sensuelle, et se renseigna sur un ordinateur bourdonnant, qui ne tarda pas alors, sans doute à la grande surprise de Sélipa, à afficher une fiche la correspondant, avec une adresse.

« Je note que vous n’avez aucun domestique… Vous souhaitez peut-être faire de Désirée une esclave ? »

C’était un autre fait notable : personne ici n’avait de nom de famille.

Te rejoindre dans ton quartier... Aïe !
La pauvre Désirée ne sait pas à quoi s'attendre.
Tes possessions en ce monde se résument à... rien.
C'est comme si cette femme délicieuse et innocente avait été enfantée par une SDF. Une SDF assez spéciale, équipée pour la guerre et taillée physiquement pour le combat.
Un soupçon de honte colore tes joues.
Oseras-tu lui annoncer la cruelle et triste vérité ?
Au moins une chose est sûre : je vais finir au fin fond des enfers, un de ces jours.
Ta femme se retire gentiment, le but de la manœuvre étant de te laisser te préparer. Tu lorgnes sur le plateau repas qu'elle t'a préparé. Hors de question d'en laisser une miette ! Tu dévores le tout avec un appétit monstrueux. Puis vient le moment de te lever et de te rhabiller.
Ma garde-robe étant ce qu'elle est...
Ta combinaison, ton armure et ton scouter. Contrairement à Désirée, tu ne ressens pas le besoin de prendre une douche. Il y a fort à parier que les jumelles qui se sont occupées de toi la veille au soir ont pris soin de ton hygiène après s'être fait bien plaisir sur ton dos. Si ton absence se faite remarquer dans la salle de bain, elle permet au moins à Désirée de souffler comme elle le mérite.
Mes foutues tortionnaires auront su se rendre utile, d'une certaine manière...
Une pensée acide ! Tu as une dent contre ces maudites femelles monstrueusement membrées. Une haine froide qui couvre ta peur d'avoir un jour à les retrouver sur cette table, aux côtés de leur Reine...
Je vais devoir me montrer très prudente.
Vous voilà prêtes ! Vous sortez de l'appartement en claquant simplement la porte derrière vous. Visiblement, Désirée ne craignait pas de se faire cambrioler. Dehors, les habitantes sont également de sortie. Elles sont réglées comme Désirée. Tu grimpes dans un tramway avec elle. Autour de vous, toujours des femmes. Que des femmes ! Et des splendides, en plus.
Avec une telle population, rien d'étonnant à ce que ça veuille procréer dans tous les sens.
Les publicités font, comme d'habitude, circuler une tonne de messages en rapport avec le sexe et la reproduction. Des drones participent à cette importante transmission. Et comme si cela ne suffisait pas, tu remarques que les fauteuils sont dotés de diverses d'options obscènes.
Tout un confort pour la gente féminine ! Cette société, c'est vraiment quelque chose...
Tout est propre et bien agencé. En fait, rien ne dépasse. Rien n'est étrange sauf peut-être... les immeubles. Leurs murs étaient organiques. Un détail pour le moins perturbant. En passant à côté, tu redoutes quelque peu l'émergence de tentacules ou de langues avides de se refermer sur l'usurpatrice que tu es. Par chance, en plus d'être accompagnée tu n'as pas quitté ton moyen de locomotion qui t'assure une certaine protection, à la manière d'un abri amovible.
Il ne serait pas bon que je me batte ici.
Oh, tu as bien changé, dis donc ! L'ancienne Sélipa - la dangereuse solitaire - n'aurait jamais contracté cette appréhension.
Est-ce une évolution ou, au contraire, une régression ?
On ne gagne pas une guerre en un jour.
Le vaisseau s'arrête. Les portes s'ouvrent. Vous sortez, Désirée et toi, main dans la main. Un couple assez étrange, malgré cet environnement lugubre dans lequel vous évoluez. Devant vous se dresse le commissariat. En levant les yeux dessus, tu retiens une grimace.
Des foutus tentacules ! Il y en a partout...
Impossible de les éviter !
Vous vous avancez. Aucun appendice ne cherche à vous cueillir en chemin.
Tes yeux détaillent de ces créatures noires, au crâne allongé, que tu as combattu à la surface, le jour d'avant. Elles sont comme incrustées dans les murs et n'en bougent pas.
Un pas de travers et je suis bonne pour une interminable bataille.
Tu te tiens à carreau, faisant mine de n'avoir absolument rien remarqué d'inhabituel. Dans tes cauchemars les plus fous, tout ceci pourrait bien faire partie de ton nouveau quotidien.
Du grand délire.
Tu secoues la tête.
Qu'est-ce que je fais là, déjà ?
Comme il est ironique de constater que c'est l'esclave qui guide sa courageuse maîtresse !
Vous pénétrez dans une... gueule avec une langue organique qui fait office de perron. Malgré tes bottes, tu sens la chaleur qui se dégage de cette surface. Autant que la prochaine, à l'intérieur du bâtiment, qui ressemble confusément à la chair des xénomorphes.
Ne sois pas étonnée, Sélipa. C'est normal.
La guichetière-policière s'avère être aussi humaine que les autres. Et c'est un vrai canon ! La moindre de ses formes est mise en valeur par son uniforme noir et blanc.
En voici une qui pourrait être intéressante à combattre.
A l'aide d'un appareil, elle prélève vos empreintes. D'abord celles de Désirée puis les tiennes...
C'est le moment de vérité.
Ton autre main se serre. Tes gants blancs émettent un légèrement froissement.
L'ordinateur se met en branle. La recherche s'effectue et...
Affirmatif ! Il s'avère que tu possèdes bien un logement.

- Hein ?

Tu n'as pas de bonne à tout faire. Personne ne réside dans ta piaule.
Pas même moi.
Tu te grattes la tête, à la fois un peu gênée et soucieuse.
Les possibilités ne sont pas nombreuses. Et la plus probable, c'est que quelqu'un cherche à m'amadouer.
Foutues jumelles. Foutue Reine !
Tout ce cirque ressemble à une adoption en douce...
Je suis quoi, au juste ? Leur familier ?
Tu regardes la policière.
Tu ne peux décemment pas garder le silence plus longtemps.

- Oui. Désirée sera, à compter de ce jour, mon esclave. Pour le reste, je verrai plus tard.

Pas de temps à perdre.
Sur ce coup-là, tu vas devoir assurer en la jouant fine !
En bonne actrice, tu glisses un chaleureux sourire à ta nouvelle propriété. Tu n'as pas besoin de faire semblant pour que cette expression paraisse authentique.

- J'ai hâte de te faire visiter, lui dis-tu, et de t'honorer dans chacune des pièces. J'espère que tu as de l'énergie à revendre, ma jolie !

Pour bien marquer le coup, tu lui mets une petite fessée. Pas trop forte - tu as conscience de ta force.
Est-ce vraiment de la comédie ?

Bettany était une policière. À ce titre, elle servait naturellement la Nuée, et servait plutôt comme fonctionnaire afin d’aider les habitantes de la ville. De fait, elle n’avait même pas d’arme à feu. L’objet qu’elle portait, et qui ressemblait à une arme, lui servait juste à identifier les citoyennes, et à les ramener chez elles. Elles pouvaient parfois être fatiguées, désorientées, ou subir le contrecoup de certains stimulants. Il n’y avait même pas de prison ici. Qui chercherait à commettre des crimes, des infractions ? La violence était pour ainsi dire inconnue à ce monde parfait, cette utopie où chacune pouvait vivre en paix sans craindre la moindre agression sexuelle. Bettany observait lentement Sélipa, détaillant ses formes. Son dossier était conforme, mais il était surprenant qu’une Type-2 n’ait encore aucune esclave. Bettany invita le duo à la suivre, et elles s’avancèrent vers un bureau.

En chemin, Désirée se mordilla les lèvres, et attrapa la main de Sélipa, rougissant en lui souriant, fière et heureuse. Elle avait été choisie ! Elle allait pouvoir rejoindre une maison ! Elle caressa naturellement son ventre avec son autre main, heureuse de pouvoir enfin éduquer son propre enfant.

« C’est le plus beau jour de ma vie, Maîtresse… Vous auriez pu me condamner à mort pour vous avoir heurté, et vous me choisissez pour être votre esclave…. Je ne vous remercierai jamais assez… »

Désirée sentait un surplus d’émotions en elle, et retenait ses larmes. Le trio monta à un étage, s’avançant sur un sol toujours chitineux. Elles rejoignirent un couloir ressemblant à un boyau. De grandes fenêtres donnaient sur de curieux bureaux où Sélipa pouvait assister à des scènes sexuelles assez spéciales. Dans une pièce, une superbe blonde se faisait prendre en levrette par une créature indescriptible assez grande, qui étirait ses pattes chitineuses sur son corps, des tentacules s’enroulant autour de son ventre. Un spectacle similaire avait lieu dans une autre pièce, où une autre femme à la beauté picturale se faisait pénétrer par une créature extraterrestre. La créature étirait sur le corps luisant et bronzé de la femme des tentacules gluants, l’étranglant sensuellement, forniquant à même le sol. Des scènes aussi dérangeantes, perturbantes, qu’étrangement excitantes, stimulant des parties inconscientes du cerveau.

Le trio rejoignit une porte sphérique qui s’ouvrit depuis le centre, les conduisant dans un autre couloir ressemblant à un boyau. Les murs étaient noirs, organiques, ressemblant à ces ruches de Xénomorphes sortant de films de science-fiction. On aurait pu croire que les motifs sur les murs étaient vivants. De l’autre côté, une pièce assez grande, avec des tentacules et des femmes qui gémissaient sur le plafond. On pouvait voir les tentacules descendre pour attraper ces femmes, qui travaillaient derrière de gros ordinateurs bourdonnants, pour les suspendre au plafond, et les pénétrer langoureusement. Bettany ouvrit une porte sur la gauche, allant dans un bureau un peu tranquille.

« Okay, je vais procéder aux formalités, et t’enregistrer officiellement comme étant l’esclave de ta Maîtresse, Désirée. »

Ravie, l’intéressée fit un grand sourire. Bettany sortit son pistolet, et cibla l’œil de Désirée, puis celui de Sélipa, et rentra ensuite les informations.

« Voilà… Désormais, si jamais Désirée s’égare, il suffira de prévenir la police, et, comme je viens de créer un lien entre vous deux, nous la retrouverons instantanément. »

Pas de formulaire, tout était en ligne. Un mélange de technologie baroque caractérisait cette zone, une sorte de curieux rétrofuturisme qui semblait bien fonctionner.

« Puis-je me permettre de vous raccompagner chez vous, Madame Sélipa ? Votre voiture se trouve à votre maison, et il est inconvenant qu’une Type-2 emprunte les transports communs… »

La policière vous invite à les suivre. Tu ne vois pas l'intérêt d'aller à l'encontre de ses désirs, accompagnée bien sûr de Désirée. L'esclave élue t'exprime sa reconnaissance - éternelle ? - non sans spécifier que sa vie aurait pu, par ta simple parole, lui être ôtée en un tournemain. En tant que Type-2, il se trouve que tu en as les droits.
Tu secoues la tête.

- C'est vrai que ça m'a énervé sur le coup. Mais tu as su te rattraper et, mieux encore, me prouver que tu es loin d'être inutile. En somme, tu mérites ta place - bien au chaud à mes côtés.

Et dans ton lit, surtout. Tu aurais presque envie de la prendre, là, tout de suite contre un mur. Comme vous l'avez fait dans la salle de bain de son appartement. Sauf que tu ne te vois pas la tringler tout en marchant à travers ces couloirs obscurs et bizarrement organiques. Cette matière noire et chitineuse semble prendre une grande place au cœur de cette société. Tout comme les monstres, qui se font grandement plaisir sur le dos des habitantes. Ceux-là n'ont pas de limite et semblent pouvoir baiser n'importe quelle femelle à n'importe quelle occasion.
Quelle serait ma réaction si l'une de ces horreurs venait à s'en prendre à ma nouvelle esclave ?
Ton crédo est simple : les faibles n'ont que ce qu'ils méritent.
Mais en ce qui concerne tes possessions, la donne n'est pas la même.
Je défendrai ce qui m'appartient. C'est ainsi que je vois les choses.
Pour l'heure, il n'y a qu'une seule personne qui te relie à ce monde : cette délicieuse jeune femme que tu as engrossée en une nuit.
Votre progression continue à travers les gorges lugubres. D'autres femmes, installées derrières de bruyants écrans, se faisaient soulever par des tentacules fixés au plafond et prendre comme du bétail. Que des bombes de sexe qui en retirent un certain plaisir, constates-tu.
Ces abominations ont du goût. Même si j'ai l'impression qu'elles baisent tout ce qui passe à proximité.
Vous pénétrez dans un autre bureau. Pas de monstre ni aucun tentacule en vue.
On a beau te considérer comme faisant partie de ce monde, tu n'en demeures pas moins vigilante par rapport à ton environnement dominé par les Xénos.
Je ne me ferai pas baiser deux fois. Il n'en est pas question.
Tu préfères l'inverse. C'est plus agréable.
La policière, armée de son "pistolet", scanne la rétine de ta protégée avant de faire de même avec la tienne. Tu te contractes légèrement - sans doute par crainte de voir un projectile en sortir. Mais l'opération se passe bien. Aucune de vous deux n'a été blessée. Ce ne sont que des formalités... ou presque : avec ces données dans le système, tu peux désormais utiliser le réseau policier pour retrouver ton esclave.
Ils ne font pas semblant avec les titres de propriété.
Vous voici donc liées.
De façon officielle, alors que tout s'est construit autour d'un accident et d'un mensonge. Où est le sens, dans tout ça ? La vie ne peut pas être aussi simple. Et même si je me suis fait défoncer par ce trio de salopes, je n'ai pas l'impression d'avoir payé un trop lourd tribut.
Tu dois donc t'attendre à pire.
Mais de la part de qui ? De la Reine en personne ? Pourras-tu t'endormir sur tes deux oreilles, un jour ?
Le doute te taraude l'esprit.
La proposition de la policière tombe à point nommé.
Vous raccompagner à ton domicile que tu ne saurais pas le situer sur une carte ? Et comment !

- J'accepte.

Réponse rapide. Ton regard - tout aussi vif - détaille la silhouette gainée de la fonctionnaire. Tu te demandes vaguement quel genre de surprise cette femme pourrait de réserver en chemin. Pensée que tu n'ébruites pas, même si tu te doutes bien qu'elle ne dérangerait sûrement pas ta Désirée.

- Vous m'avez l'air d'avoir pas mal de temps devant vous, officière, fais-tu avec un petit sourire de connivence. Inutile de tourner autour du pot : vous nous convoyez jusqu'à destination, je vous invite à pénétrer dans ma maison pour profiter un peu de notre hospitalité. (Tu lèves la main de façon prévenante, pour couper court à toute forme de protestation.) Que vous pensiez juste faire votre devoir ou non, peu importe ! Les échanges de bons procédés, ça me connait.

Toutes ces visions de donzelles butinées par des monstres auraient-elles éveillé ton excitation ?
Possible. Tu n'es pas une oie blanche, après tout.

Sélipa annonça clairement à Bettany qu’elle avait l’intention de s’occuper d’elle intimement. La policière rougit doucement. Elle n’avait aucune possibilité de refuser, ni aucune envie de le faire. Les Type-02 faisaient partie des meilleures citoyennes de leur société, et les policières étaient en-dessous des Type-02. Sélipa aurait à vrai dire pu la prendre sur ce bureau que Bettany aurait été ravie. Elle se mordilla donc les lèvres, sentant un frisson de plaisir sur son corps. Désirée était elle aussi excitée, elle flottait même sur un petit nuage. Elle essayait depuis tant de temps d’obtenir un contrat de soumission avec une Type-02 ! Il y avait des castings, des concours, même des émissions de téléréalité. La concurrence était toutefois rude, les Pondeuses étaient nombreuses. Désirée avait enfin accompli son objectif, et ce de la façon la plus inattendue ! Une Type-02 qui était venue en toute discrétion dans la ville, comme c’était inhabituel ! Perdue dans ses pensées, elle caressait régulièrement son ventre, heureuse à l’idée d’être enceinte, d’avoir une fille qui allait grandir dans son ventre.

Bettany acquiesça donc à la proposition de Sélipa, en souriant sensuellement.

« Ma foi, ce sera avec plaisir. Nous sommes là pour servir, après tout. »

La policière les guida vers le parking. Il se situait à l’extérieur de ce bâtiment très particulier. Le long de la façade arrière, on pouvait voir cette texture gélatineuse et organique qui filait, avec des tentacules, des excroissances chitineuses, et des colonnes semblant recouvertes de corail avec des champignons massifs qui avaient poussé ici et là. Bettany démarra rapidement, et roula à travers la ville, rejoignant de grands boulevards aérés. Pas de tags, pas de toxicos, pas de criminels, la ville dégageait un sentiment de sécurité et de confort qui était très impressionnant. Cette utopie semblait bien trop parfaite pour être réaliste. Désirée posa sa tête sur l’épaule de Sélipa, et lui sourit doucement.

« Maîtresse, je suis tellement heureuse… »

Elle se répétait un peu, mais Désirée n’était plus vraiment en état de réfléchir. Elle se contentait de répéter ce qui lui semblait être le plus important. La voiture se rapprocha finalement d’un grand pont menant à un mur gigantesque. Il y avait de l’eau en-dessous, une grande plage, mais un mur immense entourait toute la ville, formant une frontière qui semblait impossible à franchir. Une muraille immense, blanche, dont on ne voyait même pas le sommet. Les véhicules qui passaient filaient par un grand poste de contrôle. Un scanner illumina la voiture, tandis qu’on pouvait voir des soldates en armure métalliques et chitineuses. Elles laissèrent passer la voiture de Bettany, qui fila à travers un long tunnel.

« Je n’ai encore jamais été au-delà du Mur… » avoua Désirée.

La voiture finit par sortir du tunnel…

…Et les amena devant un paysage futuriste et médiéval, avec de grandes structures au sommet de montagnes longeant la mer, ressemblant à des forteresses modernes. Les routes de circulation filaient sur les remparts, préservant la nature. Faute de ville, on avait droit à une série de petits villages balnéaires, filant en descente vers la mer, qui s’étalait au loin…

Une âme de plus dans ton escarcelle ? Tu te prends pour une diablesse fornicatrice, ou quoi ?
La policière ne refuse pas tes avances : elle se montre même très ouverte à ton invitation.
Servir c'est votre raison de vivre, hein ? Les femmes de cette planète sont vraiment bien dressées ! Ce serait con de ne pas en profiter.
Si les monstres se font plaisir sur le dos de ces bombes sexuelles, alors pourquoi pas toi ?
Oui : tu jalouses (un peu) ces foutus Xénos ! Mais tu les admires aussi, d'un certain côté...
Cette société souterraine ne s'est pas construite en un jour.
La Reine et ses pièces maitresses ne manquent décidément pas de cervelle. Tu aurais tort de penser le contraire, bien qu'il puisse t'arriver de sous-estimer des adversaires de taille par moments...
Sont-ce vraiment mes ennemies ?
Avec tout ce luxe qu'elles ne rechignent pas à t'offrir, il y a tout de même de quoi se poser des questions !
Bettany vous guide jusqu'au parking. Impossible de passer à côté de la décoration lugubre, organique, qui garnit les murs et colonnes à l'image d'une nature pervertie.
Pourquoi à chaque fois que je me mets à penser du bien de mon environnement, mes yeux finissent toujours par se poser sur ces machins dégueulasses qui ne m'inspirent aucune confiance ?
Tu ne peux t'empêcher de garder un œil sur les tentacules. Ils ressemblent à ceux qui t'ont immobilisée sur cette table alors que les trois salopes étaient en train de te...
Ça suffit !
Vous rentrez dans le véhicule de police. La conductrice démarre. Tu ne te soucies pas de l'itinéraire emprunté ; Betanny est plus au courant que tu ne l'es. Désirée laisse tomber sa tête contre ton épaule, attirant ton attention du même coup. Son sourire et ses douces paroles te font du bien au moral. Tu lui passes une main attendrissante dans les cheveux.
Elle se disait heureuse ? Bien !

- Tu n'as pas fini de l'être, ma belle. Ton bonheur est aussi le mien.

Pendant un instant, tu songes à la prendre sur cette banquette. Mais non : tu te contentes d'un simple baiser sur le front et de quelques caresses sur la tête. Dehors, le panorama a changé. L'interminable succession de bâtiments a fini par laisser place à un mur gigantesque d'un blanc qui détonait avec tout le reste. Tes yeux mauves repèrent le poste de contrôle que vous vous apprêtez à traverser. Des soldates bizarrement accoutrées - on eût dit des machines croisées avec des monstres chitineux ? - surveillaient les passages.
Bonjour l'ambiance.
Celles-là, tu n'as aucune envie de te les farcir...
Il n'y eut néanmoins pas de problème. Personne pour vous interdire de pénétrer dans ce tunnel, avec les autres voitures scannées.
Ah ! Il semblerait que les connaissances de Désirée s'arrêtent ici.
De quoi vous mettre sur un pied d'égalité.
Nullement inquiète, tu souris à cette idée.

- Il y a une première fois à tout.

Le tunnel s'ouvre alors sur un paysage à couper le souffle. Un environnement verdoyant ! Vallonné, boisé, agrémenté de quelques monts et de plusieurs chaînes de remparts sophistiqués. La route que vous empruntez serpente sur l'un de ceux-là, si bien que rien ne semble pouvoir perturber la nature alentour. Bon, il y a tout de même quelques maisons au beau milieu de ce cadre bucolique et balnéaire - la mer s'étirait, un peu à l'écart de tout ce relief quand elle n'en faisait pas carrément partie.
Un spectacle étonnant ! Même pour toi qui en aura vu, des civilisations, au cours de ta précédente vie.
Intéressant... Sommes-nous toujours sous terre, avec tous ces nuages au-dessus de la tête ?
Ce n'est pas le genre de question que tu peux te permettre de poser à voix haute.
Ton domicile est censé se trouver quelque part dans la région, non ?
Tu tournes ton regard vers Désirée.

- J'ose espérer que ton chez toi ne va pas trop te manquer ?

Oooh ! On choisit ce moment délectable pour fanfaronner, la Type-2 ?
Oui, tu as raison : profites-en bien pendant que tu le peux encore.

Comme Sélipa le soupçonnait, elles avaient atteint la surface de cette planète. Une sorte de havre vert et paradisiaque au milieu d’une planète entièrement terramorphée. Un endroit qu’on ne voyait pas forcément beaucoup depuis le ciel. C’était un paradis similaire aux villes souterraines de ce monde, qui disposaient d’un ciel artificiel. On ne les voyait pas, mais d’énormes montagnes entouraient cette vaste vallée paradisiaque. Sélipa pouvait le sentir en arrivant, l’air ici était pur. Les Type-2 vivaient heureuses, assurément. Désirée sentait son cœur battre furieusement la chamade tandis que la voiture filait sur le rempart. Aucune voiture ne foulait le sol, afin de préserver la nature. La voiture s’arrêta à une tour, et le trio put sortir. Elles furent accueillies au sein de la tour par deux superbes beautés dans des tenues courtes : Christiane, une plantureuse blonde, et Rachel, une brune somptueuse. Désirée sentit son cœur battre doucement la chamade. Elles s’embrassèrent pour se saluer, et Brittany expliqua rapidement la raison de leur présence.

« Nous sommes au courant, nous sommes là pour vous accueillir. »

Rachel sourit en regardant Sélipa, puis Désirée.

« C’est la première fois que vous venez à la vallée de Sunsea, Maîtresse Sélipa.
- Comment ça ? s’étonna Désirée.
- Oh, suis-je bête, tu es son esclave, n’est-ce pas ? Tu viens de l’un des centres urbains… Tu dois savoir qu’il existe plusieurs sites pour accueillir les Maîtresses. Maîtresse Sélipa a changé d’affectation pendant qu’elle était en ta compagnie. »

Désirée acquiesça. Le groupe emprunta un ascenseur qui se trouvait à côté de la grande pièce où la voiture de police était arrêtée. Elles empruntèrent un ascenseur transparent, permettant de voir la vallée d’Haven. Elles virent également une nuée de Mutalisks voler au-dessus de la vallée, les mêmes créatures que Sélipa avait affronté en venant ici.

« La vallée de Sunsea est un endroit reposant. On se déplace à l’aide de gyropodes qui flottent au-dessus de l’herbe. Il faut conserver une qualité pure, et éviter la pollution des centres urbains. Cela va te changer, Désirée. »

Celle-ci hocha la tête. Tout ça semblait un peu irréel pour elle. L’ascenseur les déposa ensuite au sol.

« Il y a un village côtier au centre pour récupérer les provisions dont vous avez besoin, ou pour participer à des activités. C’est aussi là que vous trouverez la clinique et le centre administratif. »

Elles avaient rejoint un autre hangar ouvert donnant sur une forêt. Les gyropodes se trouvaient là. Christiane et Rachel grimpèrent sur leurs gyropodes, et Désirée emprunta le sien.

« On vous fait visiter, ou vous préférez commencer par aller chez vous ? »

Christiane désigna alors le scouter de Sélipa :

« Nous avons intégré les plans de la vallée dans votre scouter, Maîtresse Sélipa. Vous pouvez ainsi activer le guidage satellite pour rejoindre les différentes parties de la vallée. »

Centre balnéaire, aquarium souterrain, plages, camp de sport en pleine forêt… Sans compter les petites îles alentour... Soit un véritable paradis !

Après quelques minutes de route, votre véhicule s'immobilise au pied d'une tour. L'officière quitte son poste de conduite. Tu quittes la voiture en compagnie de Désirée. Vous avancez vers le bâtiment où deux autres femmes vous attendent. Sans surprise, elles sont toutes les deux magnifiques ; muscles, formes, beauté faciale : absolument tout est fait pour ravir les yeux. Ta Désirée s'avance pour les saluer à la manière excitante des autochtones.
Vous apprenez de leur bouche qu'elles avaient déjà pris connaissance de votre arrivée.
Une discussion à priori mondaine s'engage alors.
Peu désireuse de te trahir, tu hoches simplement la tête.
Désirée n'en demeure pas moins surprise d'apprendre que c'est la première fois que tu poses un pied dans la valle de Sunsea.
Jusqu'où serais-je prête à aller pour entretenir ce grand mensonge qu'est ma vie ?
Tu l'ignores ; ici, c'est un peu comme si tu te redécouvrais.
Quoi qu'il en soit, l'une des deux femmes te sauve la mise avec l'excuse d'un changement d'affectation. Grâce à son intervention, tu apprends également qu'il existe d'autres endroits de ce genre sur cette planète.
Comme c'est intéressant...
Ton esprit de conquérante entre en jeu. Une habitude d'ex mercenaire de l'espace à la solde d'un salaud à cornes.
Qu'est-ce qui t'interdirais de retomber dans tes douloureux travers ?
Un coup d'œil du coté du ventre de Désirée.
Cette vie qui se développer en elle ?
Tu lèves ton regard sur vos accompagnatrices.

- Continuons.

Vous empruntez un ascenseur qui vous offre pleine vue sur la vallée. Dans le ciel, c'est une nuée de ces immondes créatures volatiles que tu as pulvérisées la veille qui se comportent en drones.
Mes poings en ont conservé un crasseux souvenir.
Aujourd'hui, elles ne semblent pas être un danger pour toi ni pour personne.
Pendant le transport, une de vos guides vous met en valeur la tranquillité de ce lieu, le moyen de transport utilisé - des grypododes - et la préservation d'un air saint.
On est loin, très loin, de tout ce que j'ai vu sur cette autre partie de la surface, où le ciel est rose et les monstres sont légion.
L'ascenseur s'immobilise. Vous en sortez en toute quiétude.
Nouvelles informations en la substance d'un village côtier à proximité où il est possible d'y récupérer de quoi se sustenter et de s'y divertir. Sans oublier la sacro-sainte clinique, bien sûr ! Et son fidèle centre administratif...
Définitivement pas mon rayon.
Sans commentaire, donc.
Devant vous se profile un hangar. A l'intérieur ? Les fameux gyropodes. Tout le monde grimpe sur l'une de ces machines. Tu les regardes faire avant de te décider à faire de même. On dirait bien que tu vas devoir apprendre à le conduire sur le fil.
On te laisse le choix : poursuivre la visite ou filer directement chez vous ?
Tes prunelles roses évaluent le port de Désirée.
Elle a l'air suffisamment en forme pour continuer cette aventure.
Au moment où tu t'apprêtes à répondre, une de tes charmantes guide t'explique que ton scouter a fait l'objet d'une mise à jour te permettant de te localiser grâce à un satellite.
Tu tournes ton regard sur ta grosse oreillette avant de zieuter le vaste ciel.
Mon scouter n'a pas de secret pour ce peuple alors que je n'ai croisé personne en possédant un. Leur technologie a vraiment de quoi surprendre.
Montée sur ton gyropode, tu coules un regard à la ronde.

- Merci pour les infos. Je m'en servirai à l'occasion. (Tu souris en coin.) Poursuivons la visite, les filles. Nous ne sommes pas pressées, et vous m'avez toutes les deux l'air d'être très athlétiques. Que diriez-vous de nous faire participer à vos activités sportives ? J'ai bien envie de voir de quoi vous êtes capables.

Et de les pousser dans leurs derniers retranchements ?
Tu as un faible pour les beautés musclées. Il serait dommage de passer à côté d'une occasion de faire plus ample connaissance.

Les regards lascifs de Sélipa n’avaient nullement échappé aux deux hôtesses. Rachel et Christiane étaient de plantureuses jeunes femmes, qui servaient à Sunsea, un paradis privilégié réservé à des femmes élitistes. Rachel et Christiane étaient à ce titre deux Type-1, bénéficiant d’une formidable expérience sexuelle, d’une grande beauté, et de certaines capacités génétiques offertes par leur Reine. Ces capacités étaient évidemment toutes liées au sexe, et cela leur permit de constater que, d’une part, Sélipa ne disposait pas de telles améliorations, et que, d’autre part, elle appréciait leur compagnie. Rachel et Christiane auraient pu se poser des questions quant à cela, mais elles ne remettraient jamais en cause la volonté de leur Maîtresse.

Sélipa souhaita donc rester avec elles, ce qui ne put que les faire sourire.

« Soit ! Profitons-en pour aller au village, alors, c’est le lieu central de cette région ! »

Les gyropodes avançaient normalement, sans trop d’à-coups. Les quatre femmes longèrent la côte, voyant plusieurs plages avec de nombreuses femmes et des enfants. Désirée regardait cela avec adoration, tout en constatant qu’il y avait des plages spécifiques avec des panneaux : « PLAGE FAMILIALE » ou « PLAGE SEXUELLE ». Des appellations plutôt claires et non sujettes à interprétation.

Désirée put voir le village côtier, au loin. Des hélicoptères roses s’envolaient parfois pour filer vers l’océan, et elle vit également de grands yachts luxueux.

« Qu’est-ce que c’est que ça ?
- Nous pouvons voyager vers les autres régions pour les Type-1. Mais il y a aussi au centre une plateforme de jeu, le Saucer Ocean.
- Ce sont les hélicoptères qui s’y rendent. »

Désirée acquiesça, consciente qu’elle avait encore plein de choses à comprendre sur cette ville. Elle se sentait toutefois extrêmement émue, car elle allait pouvoir disposer de sa propre famille.

Le groupe rejoignit donc le village.

« Il n’y a pas de système d’argent, mais des tickets de couleur différente, bronze, argent et or. Ces tickets vous permettent d’obtenir des aménagements pour votre maison, ou d’assister à des loisirs.
- Comment obtient-on ces tickets ?
- En travaillant, ma belle, en participant à la communauté. Ta Maîtresse perçoit par exemple un ticket en or si elle enfante une personne. »

Des catalogues existaient, et les tickets étaient versés automatiquement, laissant entendre que, derrière le côté paradisiaque de cette région, il existait une surveillance massive.

Direction le village, soit le lieu central de la région. Un incontournable que tu te dois impérativement de visiter si jamais tu comptes réellement passer un petit bout de temps dans cet environnement bucolique. Il est bon à savoir que sur ta planète d'origine, la végétation n'est pas ce qu'il y a de plus répandu. La terre y est sèche, fort peu fertile, et ce qui se rapproche le plus des plantes tient davantage du champignon géant. En comparaison, cet endroit relève donc du paradis.
Toujours est-il que sans me battre ou m'entraîner, je risque vite de m'emmerder.
Bon, tu peux toujours remplacer certaines séances par des exercices plus torrides avec Désirée, voire avec ces deux nymphes sportives qui te guident en toute quiétude. Il est dit qu'en tant que Type-2, tu as la permission de profiter allégrement de tous les culs de Type-1 qui ont le malheur - ou le bonheur ? - de croiser ta route.
Chaque chose en son temps.
Tu te dois tout de même de faire attention de ne pas en abuser... au risque de baisser ta garde et de te retrouver à nouveau "conviée" à la table glacée des jumelles Xénos et de leur impitoyable Reine, cette dernière n'ayant point manqué de te faire part de son intention de t'engrosser.
Je n'oublie pas. Je n'oublie rien. Si ce paysage est beau, ce qui se dissimule derrière n'en est rien.
En avançant sur vos gyropodes que tu juges ni trop lents ni trop rapides, vous dépassez des plages agrémentées de panneaux renseignant sur l'emploi de chacune. "Familiale" pour les baignades et jeux innocents, "Sexuelle" pour les pratiques disons plus... transparentes et salissantes.
Tes yeux se lèvent pour suivre le vol d'hélicoptères roses.
Ici, tu dois bien être la seule à pouvoir voler sans avoir besoin d'utiliser ce genre d'appareil.
Désirée, bien pratique comme compagne curieuse, pose les questions à ta place. Tu enregistres toutes les réponses qui te paraissent essentielles à votre nouveau quotidien. L'existence de cette "plateforme de jeu", dite le "Saucer Ocean", te laisse perplexe.

- Vous nous en expliquerez les règles, interviens-tu alors que ta Désirée se perd en contemplation. Je penserai à vous réquisitionner spécialement pour cette occasion.

"Réquisitionner". Ça te fait plaisir d'employer ce mot avec ces deux hôtesses qui pourraient tout aussi bien te lécher les pieds sans rechigner si tu le leur demandais, là, tout de suite. Mais tu t'en gardes pour des raisons purement pratiques.
Le village vous est tout ouvert, à présent.
Et son système économique, expliquaient Rachel et Christiane, repose sur un système d'échange de tickets - bronze, argent et or - contre des biens et un accès aux différents loisirs.
Pour en obtenir un de première catégorie ? Tu n'as d'autre choix que de remplir le tiroir d'une autochtone.
Tu échanges un regard avec Désirée.
Ils ont rapidement été mis au courant de notre liaison alors que nous l'avons fait chez elle. Ce qui signifie que nous ne sommes à l'abri nulle part. Que l'on nous observe en permanence et que si jamais je me rebiffe, nos surveillants auront vite fait d'intervenir.
Les tentacules noirs. Les Xénomorphes en armure. Les officiers à l'image de Bettany. Les horreurs volantes.
Les forces en présence sont certainement encore plus nombreuses et consistantes que tu ne l'imagines.
Tu as beau être une Saïyajin, tu es parfaitement consciente que tes chances de victoire sont plus importantes en la jouant fine plutôt qu'en te frayant un chemin par la force de tes poings.

- J'imagine qu'il va falloir que je travaille dur alors, dis-tu avec un petit sourire amusé. Un Type-2 qui passerait son temps à se dorer la pilule, ce n'est pas bon pour les affaires. Et je ne peux pas me permettre de me contenter du ventre de Désirée. J'ai beau avoir fait d'elle ma première propriété, je tiens à ce qu'elle puisse avoir ses moments à elle. Pour se détendre, pour récupérer, pour faire ce qui lui chante - dans la mesure du raisonnable.

Tu ne vas pas la tenir en laisse non plus ! Désirée aura des devoirs en tant que mère. Tu espères qu'elle s'occupera de votre progéniture - ce qui n'est pas encore gagné. Elle aura aussi fort à faire avec votre maison tandis que de ton côté...
Il serait bon - pour ne pas dire impératif - que je me familiarise avec cette magie procréative. Sans elle, impossible de remplir ma fonction.
Vous êtes descendues des gyropodes.
Ton regard se braque sur les deux hôtesses.
Tout compte fait, pourquoi ne pas prendre un peu d'avance avec elles ?
Nous sommes constamment observées. Le meilleur moyen de ne pas me faire remarquer reste de me plier gentiment aux mœurs de ce peuple.
Tu t'approches de Rachel et de Christiane. Blonde comme brune ont droit à une belle main aux fesses.

- Après mûre réflexion, j'ai décidé de faire de vous mes deux prochaines conquêtes. (Tu les regardes tour à tour.) Christiane, tu seras la deuxième - juste derrière Désirée. Simplement parce que j'aime beaucoup la couleur de tes cheveux. Rachel, en ce qui te concerne, j'apprécie tout particulièrement la beauté de tes traits. Tes lèvres et tes yeux de biche te confèrent un très léger avantage sur ta collègue. Crois-moi : c'est vraiment de peu qu'elle te pique la place. (Tu souris vicieusement en leur tâtant l'arrière-train.) Vous êtes toutes les deux très bien foutues. Difficile de vous départager à partir de la qualité de votre musculature.

Pendant le trajet, tu n'as vraisemblablement pas fait qu'étudier le paysage.
Tu retires les mains pour te mettre à déambuler autour des heureuses élues.

- Ce classement est néanmoins provisoire, précises-tu en levant un doigt ganté. Etant donné que - pour le moment - il ne repose que sur l'apparence, j'ai pour idée de vous soumettre à une épreuve impliquant vos compétences respectives. (Petit blanc de suspens.) Nous allons forniquer toutes les trois. Ce sera un deux contre un au cours duquel je prendrai soin de vous évaluer. Désirée aura droit d'intervenir, mais seulement auprès de vous deux - au gré de ses envies.

Les mains sur les hanches, tu les observes avec autorité.

- En tant qu'hôtesses, je vous laisse vous concerter quant à notre lieu de débauche. Ici ou ailleurs, le choix vous appartient pour peu que vous soyez capables de vous mettre d'accord sur cet unique point.

Après, elles auraient droit de se contredire, de se mettre des bâtons dans les roues, de recourir à tous les stratagèmes possibles tant que cela ne te portasse pas un quelconque préjudice.

- Des questions, mes Type-1 ?

Un paradis sous haute surveillance. Sélipa prenait peu à peu conscience que personne, ici, n’avait de jardin secret. Pourquoi cacher quoi que ce soit ? Sélipa allait devoir se faire à cet environnement si spécial, et à des nuits tout aussi torrides. En attendant, les gyropodes avaient permis de rejoindre le village central, Costa del Sol. Un endroit paradisiaque, en bord de mer, avec une eau azure, transparente, des petites rues piétonnes fourmillant de marchands, de restaurants… Et un solide port militaire qui se trouvait en amont.

Sélipa signala à Christiane et à Rachel qu’elle les adoptait. Les deux femmes sourirent, tandis que Sélipa suggéra un threesome pour évaluer leurs rangs. Avec son scouter, Sélipa pouvait toutefois voir leur « Niveau Sexuel ». Ce niveau était calculé en fonction des expériences sexuelles des femmes, de leur nombre d’enfants viables, de leurs relations durables… Désirée avait un NS évalué à 154, tandis que Christiane avait un NS évalué à 854, et Rachel un NS de 831. De la même manière, le scouter mentionnait la catégorie des femmes : « TYPE-1 » ou « TYPE-2 ». En examinant les Type-2, aucune n’avait un NS inférieur à 1 000.

Les deux femmes sourirent donc.

« Vous savez, Maîtresse Sélipa, pour rejoindre les régions des Type-2, il faut avoir un NS de 800 au moins. À partir du niveau 1 000, on peut prétendre à être une Type-2. »

Les deux femmes se rapprochèrent alors, et caressèrent le corps musclé de Sélipa. Christiane l’embrassa alors. Un baiser soutenu, trahissant la personnalité plus sportive de la jeune femme que Rachel. Néanmoins, le baiser de Rachel fut également très appuyé. Elles caressèrent également le corps de Sélipa dans la foulée, palpant ses fesses.

« Tu es sûre de pouvoir tenir avec nous deux, Sélipa ? sourit Christiane. Tu ne préférerais pas sentir ma grosse trique t’enfanter ?
- Ne la provoque pas comme ça, Christiane, c’est notre supérieure ! »

Christiane gloussa alors, et s’écarta un peu.

« Je ne sais pas, il y a bien des Type-2 qui aiment que je les sodomise… Cela serait-il votre cas, Maîtresse ? »

Pendant que vous palabrez, la lunette colorée de ton scouter s'anime, affichant des chiffres dont le sens ne tarde pas à t'être dévoilé.
Niveau Sexuel ?
D'où sort cette fonction de calcul ? Pas plus tard que tout à l'heure, ton appareil a subi une mise à jour. Cette dernière semble bien plus complète que tu ne le pensais. Naturellement, tu fais mine de rien tout en jetant un coup d'œil discret à l'expérience de tes trois compagnes.
Christiane est donc la plus avancée du lot. Rachel n'est pas loin derrière tandis que Désirée... eh bien... n'a vraisemblablement pas eu autant d'occasions que ses deux-là de briller.
Cet aperçu ne change pas grand chose à ton ressenti, la dernière du trio restant un très bon coup à tes yeux.
De ton côté, tu as de plus en plus l'impression d'avoir usurpé ta position...
Je me demande à combien s'élève mon NS ?
Pensée fugace tandis que tes guides te chérissent de leurs caresses. Christiane t'embrasse fougueusement, aussitôt suivie par une Rachel qui n'en démord pas ; entre ces deux nymphes, la compétition est déjà lancée !
La première émet alors une audacieuse proposition : celle de te coller son vit entre les cuisses ou, au gré de tes préférences, directement dans le fondement.
Tu fronces les sourcils.
Rachel, elle, est définitivement plus tempérée et prudente que sa collègue culottée.

- Non.

Le ton employé ne laisse planer aucun doute quant à ta décision.
J'ai déjà donné avec les trois blafardes. Pas question que je me fasse enculer une seconde fois ! Ici, c'est MOI qui domine.
Tu émets un rire jaune.

- Les règles du jeu ne changent pas. J'ai décidé de vous fourrer toutes les deux - un point c'est tout.

La magie de Désirée ne t'a pas tout à fait quitter. En fait, elle s'est, en douce, ancrée en toi ! Il ne te fallut donc qu'une seule pensée obscène pour qu'une belle verge te pousse entre les jambes. La lanière rose de ton maillot écartée par sa vigueur, elle pointait déjà le bout de son dard rosé.
Tu poses une main autoritaire sur la tête blonde de Christiane.

- Puisque des deux tu es celle qui manque le moins de souffle, c'est toi qui vas me sucer.

Quant à Rachel, tu raffermis ta poigne sur sa fesse avant d'enfourner ta langue entre ses lèvres savoureuses. Un second baiser avec cette dernière, mais pas n'importe lequel : il se veut mouillé et durable - destiné à la faire trépigner sur place.
C'est sur un claquement de langue érotique qu'il s'achève.

- Tu passeras derrière ta copine. Et à ce moment-là, nous verrons bien laquelle de vos deux langues aura droit de s'introduire dans l'intimité de ma Désirée pendant que je culbuterai la moins douée de mes guides.

Une Type-2 comme on les aime ?

Sélipa allait devoir se faire violence pour s’imposer face aux deux femmes qui l’accompagnaient. Si Désirée lui était servile, Christiane et Rachel, par leur NS élevé, s’avéraient être des amantes redoutables. Elles pouvaient aussi bien être des soumises que des dominantes. Le fait d’avoir attribué à Sélipa ces deux femmes ne relevait sans doute pas du hasard. Des deux, Christiane était d’ailleurs la plus dominante du duo. Sélipa souhaitait toutefois leur rappeler qu’elle était digne d’être une Type-2, et qu’elle était après tout une Saïyen. Elle se concentra donc un peu, et parvint très naturellement à déployer de nouveau sa verge. Sa tunique rose s’en retrouva déformée, son membre viril venant former une épaisse bosse.

La Saïyen donna ensuite ses instructions aux deux femmes. Elles avaient rejoint l’une des plages de Costa del Sol, une plage hédoniste où il était fréquent de voir des femmes faire l’amour. Sur une serviette, une femme en pénétrait ainsi une autre, la prenant lentement et puissamment. Le long de la plage, d’autres couples faisaient l’amour. Les trois femmes n’allaient donc pas jurer dans le décor.

Quand Sélipa ordonna à Christiane de la sucer, l’intéressée frémit, puis fléchit les genoux, se retrouvant ainsi rapidement face au puissant mandrin de sa partenaire et Maîtresse.

« À-À vos ordres, Maîtresse… »

Sélipa en profita pour embrasser Rachel, qui soupira contre elle, et répondit avec envie à son baiser, se pressant contre elle.

« Hmmm… Vos lèvres sont délicieuses, Maîtresse… »

Souriant doucement, Rachel ne comptait toutefois pas rester inactive. Tandis que Christiane était occupée à gober le membre de Sélipa avec amour, elle s’agenouilla derrière sa Maîtresse.

« Laissez-moi vous faire plaisir aussi, Maîtresse…
- Hmmm… Hmmm… »

Gémissant doucement, Christiane se concentrait sur son office. Elle n’était pas une accompagnatrice de luxe pour rien. Elle fourra la queue de Sélipa au fond de sa bouche, et suça donc, en creusant ses joues, et en aspirant l’air, bien décidée à voir le si joli visage de sa Maîtresse se fendre sous l’effet du plaisir…

La réflexion de Rachel suscite chez toi une hilarité contenue. D'une main ferme, tu claques son joli cul de sportive. Il y a matière à tamponner, là-dedans ! Avec cette pensée qui te traverse l'esprit, nul doute que la divine Christiane, occupée à te prodiguer une fellation, doit sentir en ce moment même ton chibre grossir entre ses lèvres gourmandes.

- Les vôtres me donnent une furieuse envie de les bouffer aussi, avoues-tu en te pourléchant les tiennes.

Rachel te glisse entre les doigts afin de venir s'agenouiller dans ton dos. Ta queue se singe vient lui chatouiller le visage, la joue, notamment, avant de s'enrouler autour de son cou - sans toutefois serrer trop fort.

- Prends garde à ce que tu entreprends de faire, ma brune...

Ta phrase se voit entrecoupée par un gémissement. Christiane met du cœur à l'ouvrage. Son audace t'incite à lui caresser les cheveux de ta main gantée. Tes yeux mauves, provisoirement fermés par le plaisir soutiré, glissent de nouveau par-dessus ton épaule d'athlète pour se poser sur le visage de Rachel.

- ...Oh, et puis merde ! Divertis moi comme tu l'entends~

Tu ne pourras pas toujours les brider, ces deux-là. Autant, de temps en temps, donner un peu de leste à leur laisse.
Tu baisses les yeux sur Christiane. Son objectif te semble clair : à te sucer avec autant de force, elle aspire vraiment à te vider les bourses. Ses joues creuses rehaussent sa beauté de salope blonde. Tes appuis, pourtant solides et affirmés, tremblent l'espace d'un délicieux instant. Des spasmes comme celui-ci, ces satanées Type-2 vont t'en donner beaucoup.
Derrière ta respiration chaude et loure, tu ne cherches aucunement à dissimuler ton désir.

- Pour avoir appris à sucer comme ça, tu as dû en avaler au kilomètre, soupires-tu.

Maintenant que tu la sais capable de supporter une chevauchée orale, tu ne t'en prives pas ; saisissant sa tête des deux mains, tu alignes de formidables coups de boutoir entre ses lèvres pleines. Sa gorge de pute te branle le jonc qui, comme pris dans un étau, t'arrache une bien maigre douleur à côté du plaisir récolté. En la besognant ainsi, tu souffles naturellement plus fort. Ton membre dessine une généreuse courbe en boomerang qui lui chatouille la trachée, son cou se gonflant et se dégonflant au fur et à mesure du passage.

Rachel et Christiane avaient déjà démontré à Sélipa qu’elles n’étaient pas aussi soumises que Désirée. Elles savaient comment agir, et elles répondaient à la soif de sexe de Sélipa. La Saïyen finit par se laisser convaincre. Debout entre les deux femmes, Sélipa commençait visiblement à doucement apprécier l’ambiance de luxure et de volupté qui régnait ici. Elles faisaient l’amour en pleine place publique, sans que personne ne s’en offusque. Les femmes qui passaient gloussaient ou louchaient sur la queue de singe de Sélipa. On aurait pu croire que la ville serait dans un état de dépravation absolue, telle la Sodome de la Bible, mais Costa del Sol semblait au contraire bien entretenu. La ville était propre, paisible, et d’autres couples forniquaient en public. Ainsi, contre le parapet de la place, surplombant la plage, une femme en besognait une autre. La plage elle-même abritait son lot de transats où des femmes en suçaient joyeusement d’autres. Elles étaient après tout sur la plage réservée aux adultes, le sexe était donc de mise.

Sélipa pouvait cependant noter que, contrairement à la ville où elle était originaire, ici, il y avait des enfants. Des fillettes se déplaçaient avec leurs mères. Aucune n’osait bien sûr les toucher. Elles disposaient également chacune de lentilles spécifiques qui floutaient les appareils génitaux. Elles étaient immergées au plaisir sexuel, mais de manière nuancées. Sélipa en apprendrait naturellement plus par la suite, mais, pour l’heure, elle devait supporter les assauts des deux femmes.

Christiane s’attaqua à son membre, qu’elle se mit à sucer avec appétit. Devant la réflexion de Sélipa, Christiane sourit et releva la tête, libérant brièvement la solide queue de la Saïyen de sa bouche.

« Vous n’avez pas idée, Maîtresse… Exploitez les données de votre scouter. »

Sélipa pouvait ainsi constater que ce monde était un mélange redoutable entre l’utopie de Aldous Huxley et la dystopie de Orwell : un bonheur constant sous une surveillance totale. En effet, en manipulant le scouter, elle verrait les statistiques sexuelles de Christiane. Chaque fellation, chaque pénétration, chaque orgasme… Tout était numéroté, et référencé. Sélipa découvrirait bientôt l’étendue de cette surveillance à laquelle toutes ces femmes consentaient librement… Et comment le leur reprocher ? On comblait tous leurs désirs, et elles vivaient sous un bonheur constant. Derrière Sélipa, Rachel partit à l’assaut, léchant son fondement. Elle sentait la queue de singe de la Saïyen s’enrouler autour de son cou, pressant dessus, ce qui la fit doucement gémir. Rachel s’appliquait avec passion, tout en déplaçant ses mains pour caresser les hanches de Sélipa, ou pour malaxer ses testicules, qu’elle caressait et pressait très légèrement, avant de les gratter. Christiane, de son côté, malaxait les fesses de Sélipa, les écartant pour faciliter l’insertion de la langue de Rachel en elle.

Christiane supportait plutôt bien cette longue gorge profonde, respirant par le nez, offrant à Sélipa une fellation unique et particulièrement intense… Si intense qu’elle ne dût même pas remarquer que Désirée s’était volatilisée…

Même si tu trouves quelque peu dérangeant la présence d'enfants à proximité, tu n'es pas du tout en position de t'en plaindre. Tes compagnes travaillent beaucoup trop bien pour cela, monopolisant brillamment ton attention lubrique. Même ainsi affairée sur ta queue, Christiane trouve l'occasion de te conseiller, notamment en redirigeant tes pensées vers ton scouter.
Qu'est-ce qu'ils ont encore traficoté avec ?
Tu lèves une main à ton oreille équipée.
L'appareil a sans doute dû subir une importante mise à jour à ton insu, car ce n'est plus seulement le niveau de puissance qu'il affiche. Y figurent aussi les statistiques sexuelles de celles qu'il analyse, ainsi que les différents types de prestations menées à terme. Tu remarques sans peine que le palmarès de Rachel dépasse l'entendement humain.
Cette chienne est redoutable - et je comprends mieux pourquoi.
De ce côté-là, elle est sans doute plus aguerrie que toi. Rachel, qui se plait tant à se faire étrangler par ta queue de singe alors qu'elle te bouffe généreusement le fondement, doit sans doute se situer dans la même tranche de prix.

- Les chiffres ne mentent pas, hein ?

Tu souris avant d'émettre un profond soupir d'aise. Tes mains ont retrouvé la chevelure de la suceuse en chef. Sa bouche et sa trachée gourmandes supportent admirablement bien les douloureux va-et-vient que tu y alignes sans vergogne. La langue intrusive de Rachel accélère le processus, te faisant jouir abondamment dans cette gueule de salope émérite !

- Aaah !... Putain que ça me les vide~

Un chouïa sadique, tu laisses ta verge écrémée marmiter dans son tunnel humide avant de doucement te reculer. Ta queue de singe se dénoue, venant caresser le visage de celle qui a su parfaitement s'adapter au roulement de tes hanches.

- Reprends ton souffle, Christiane, lui dis-tu en te tournant vers Rachel, que tu invites à se relever. Fais-moi confiance : tu en auras très vite besoin.

Tu ne perds pas de temps et puis, de toute manière, elles ne sont pas en sucre. Sans douceur, tu pousses la brune entre les omoplates ! Ce n'est que le haut de sa silhouette athlétique qui bascule vers l'avant, tes doigts ayant trouvé un point d'accroche au niveau de ses hanches fertiles.

- Beau travail avec ta langue. Maintenant, tu mérites que je t'encule.

Un juste retour des choses !
La salive de Christiane a fait plus que lubrifier ton vit. Il ne te reste donc qu'à écarter la fine lanière de la culotte bleue de sa comparse avant de te plonger pleinement dans ses chaudes entrailles. Tu te fais l'insigne honneur de les marteler d'entrée de jeu.
Décidément, ces deux putains ont le don de te raidir le manche en un minuscule petit quart de tour !