The Multiversity

De base, Pleione aimait beaucoup acheter de la lingerie. Mais acheter de la lingerie avec Yuko, c’était bien mieux. Déjà parce que sa chérie allait pouvoir lui choisir de jolies petites culottes et qu’elle allait les essayer devant elle, et vice-versa, mais aussi parce que tout ce qu’elles allaient acheter maintenant allait sûrement être porté dans leur chambre pour faire les vilaines filles ensemble. Et elle en ronronnait déjà d’impatience.

Les demoiselles entrèrent ensemble dans la boutique. Cette dernière n’était pas très grande, mais il y avait malgré tout un large choix de soutiens-gorges et de petites culottes, dans toutes sortes de coloris, formes et tailles. Au milieu des allées, il y avait plusieurs mannequins qui portaient des ensembles, certains très sobres, d’autres bien plus osés. Dès que la cloche de la porte sonna, la gérante du magasin vint à leur rencontre.

« Bonjour mesdemoiselles, et bienvenue à La Rose d’Eté. Je suis Mélissa, la propriétaire et la seule employée. Je peux vous aider ? »

Mélissa, une jeune femme de 28 ans, était née et avait grandie à Lumen. Après avoir fini ses études en vente et gestion commerciale, elle avait décidé de lancer son propre commerce : une boutique de lingerie. Tout le monde dans son entourage lui avait dit qu’elle allait droit au désastre, mais elle avait refusé de renoncer. Pour elle, la lingerie était l’élément le plus important de l’habillage d’une femme, l’élément qui permettait à toute femme, quelles que soient proportions, d’être belle et confiante. C’était une passionnée, et ça se voyait dans la façon dont elle traitait ses clients. Que ce soit une femme adulte, une adolescente ou un conjoint désireux de trouver un cadeau, elle assurait. Ses affaires n’étaient pas florissantes, mais elle arrivait à se dégager un revenu, et elle savait que le succès viendrait tôt ou tard.

« Bonjour. Ma fiancée et moi, nous voudrions nous trouver de jolies choses. »

« Très bien. Ce serait pour quel usage ? Lingerie du quotidien, événement particulier ou cocooning à la maison ? »

« Ce serait pour... des moments intimes. »

« Ah je vois. Faire monter la température sous la couette. Pas de problème, je suis sûre qu’on va vous trouver ce qu’il faut. Commençons avec vous, mademoiselle la neko. »

« C’est Pleione. »

Mélissa emmena Pleione et Yuko dans la partie du magasin où elle avait rassemblé toutes ses pièces les plus sexy. Lingerie noire, dentelle, tissu semi-transparent, culottes fendues, strings sexy... il y avait là de quoi faire leur bonheur.

« Voilà tout ce que j’ai en lingerie vraiment orientée intime. Est-ce que vous permettez que je vous donne un petit conseil ? »

« Bien sûr. »

« Depuis que j’ai ouvert la boutique, j’entraîne mon regard pour voir immédiatement quel genre de lingerie mettrait mes clientes en valeur. Vous deux, vous avez à peu près la même morphologie, donc mon conseil est valable pour vous deux.
Pour votre poitrine, je pense que vous devriez prendre un soutien-gorge qui galberait vos seins en les rapprochant et en les haussant. Ça vous donnerait un décolleté plus apparent. Et pour vos fesses, même si je suis prête à parier que vous adorez mettre des strings, je vous recommanderais plutôt le tanga. Ça met les fesses en valeur et ça ajoute une pointe de mystère.
Je vous laisse regarder, je reste à votre disposition si besoin. »

« D’accord, merci. »

Mélissa connaissait son sujet. Pleione était admirative de l’analyse rapide et précise qu’elle avait pu fournir en voyant les jeunes filles encore habillées. Mais suivre aveuglément ses conseils n’était pas amusant. La neko était avant tout ici pour que sa chérie lui choisisse de belles choses pour habiller ses petits seins d’amour et son petit cul de vilaine fille, avant d’en faire de même avec elle.

« Je te laisse choisir en premier mon amour. Trouve-moi de belles petites culottes à glisser sur mes petites fesses. »

Tandis que Pleione frémissait d’impatience en regardant Yuko choisir des culottes, Mélissa revint très vite vers ses clientes avec un mannequin qu’elle avait sorti de sa réserve. Un mannequin vêtu d’une lingerie des plus séduisantes, un ensemble noir avec des bordures en dentelle et des tissages plus ou moins épais qui rendaient la peau visible sous la lingerie à certains endroits. L’ensemble se composait d’un soutien-gorge, d’un tanga à nouer sur les côtés avec des ficelles, d’un porte-jarretelles et de bas qui arrivaient à mi-cuisse.

« Normalement je ne devais pas commencer à le vendre tout de suite, mais quand je vous ai vu, je me suis dit qu’il vous irait à ravir. Ca c’est la version avec tanga, mais j’ai aussi la version avec string si vous préférez. »

La neko se sentait toute chose en regardant ce mannequin. Que ce soit en imaginant sa fiancée le porter, où en s’imaginant ce qu’elle lui ferait si elle le portait. Surtout vu l’attirance que sa chérie avait pour les porte-jarretelles. La vendeuse venait de leur faire un beau cadeau. Elle se colla près de sa chérie, sa bouche tout près de son oreille.

« Mmrraaww... qu’en dis-tu mon amour ? Ça te plaît ? Tu veux que je l’essaye ? »

De leur côté, Antares et Yuka étaient parties pour une visite du siège de l’empire financier des Lilianstar. De l’extérieur, le bâtiment était impressionnant, on se serait cru devant la maison d’un noble. Avec sa chérie agrippée à son bras, lui promettant des massages des épaules après ses dures journées de travail, la neko ne pouvait s’empêcher de sourire.

« Allons-y, j’ai hâte de te faire découvrir. »

La visite allait être longue si elles voulaient tout voir, mais elles n’étaient pas pressées. Et de toute façon, la neko ne pensait pas tout faire en une seule fois. Elles entrèrent avec leurs gardes du corps dans le bâtiment, et déjà, à cet instant, on pouvait voir l’ampleur de la puissance économique du marché bâti par la famille Lilianstar. L’intérieur était à la mesure de la façade : des décorations, du mobilier de luxe, un sol verni dans lequel on pouvait se voir, des lustres en cristal... tout transpirait l’argent et la réussite. Mais ce qu’on pouvait aussi noter, c’était l’impressionnant dispositif de sécurité. Que ce soit à l’entrée, dans les alentours ou à l’intérieur du bâtiment, il y avait des gardes armés partout et des protections magiques invisibles. Autant d’argent qui circulait, ça attirait forcément les convoitises, alors il fallait se montrer extrêmement prudent.

« Incroyable pas vrai ? Et pourtant, notre guilde est vraiment insignifiante par rapport aux géants de Lumen et de Mijak. On est vraiment au milieu de la chaîne alimentaire : assez gros pour que les petits poissons n’essaient pas de venir nous croquer, mais assez petits pour que les requins nous ignorent. Et on le doit en partie à toute la mise en scène. En affichant notre richesse et nos moyens de défense, on se fait plus gros qu’on est, comme les chats qui gonflent leur fourrure pour intimider. Ne le répète à personne surtout. »

A l’entrée, le groupe se fit entièrement fouiller par les gardes, question de sécurité. Une employée reconnut Antares et courut chercher son responsable. Ce dernier avait été prévenu par Edward que sa fille aînée et sa fiancée allaient venir visiter le siège, mais comme il avait aussi du travail à faire de son côté, il avait chargé une employée de venir le prévenir dès que leurs invitées arriveraient. Le temps que le groupe ait passé les contrôles de sécurité, le responsable, un hybride lapin aux cheveux grisonnants avec de grosses lunettes et un costume bien taillé, les attendait en souriant.

« Soyez les bienvenues mesdemoiselles. Je suis Gérard Dornebulle, responsable du département des audits financiers de la guilde Lilianstar pour toute la région Sud-Est de Lumen, et c’est moi qui vous accompagnerai pour cette visite. »

« Merci pour l’accueil Gérard. Je vous suis très reconnaissant de nous accorder un peu de votre temps pour nous faire visiter. »

« C’est un plaisir voyons. Vous et votre sœur êtes les héritières de tout ceci, il est normal que nous nous tenions à votre disposition. »

« Bien, ne perdons pas plus de temps. Nous vous suivons M. Dornebulle. »

« Je vous en prie, appelez-moi Gérard. »

La démarche de Gérard n’était pas totalement désintéressée. En se montrant dès à présent à Antares et Yuka, il espérait que la future patronne se souviendrait de lui lors qu’elle hériterait de tout ceci. Non pas qu’il était inquiet pour son poste, mais il espérait déjà se placer en tête de liste pour une future promotion. Malheureusement pour lui, les jeunes fiancées n’avaient d’yeux que l’une pour l’autre, et la neko parlait beaucoup pour présenter l’histoire de ce lieu à sa chérie.

« Il y a 200 ans, Jacob Lilianstar a abandonné la vie dans sa tribu d’hybrides sauvages pour venir ici et lancer son commerce. Il a commencé par un petit atelier de prêteur sur gages, mais au fur et à mesure, sa réputation et son dur labeur lui ont permis de décoller. Très vite il s’est mis à monter dans les échelons sociaux, de plus gros clients vinrent lui demander de l’argent pour se financer, et aujourd’hui... voilà où on en est.
La dernière fois que j’ai vérifié, la guilde voyait passer plus de 100 000 pièces d’or par mois. »

« Ca c’est seulement si on prend en compte la partie qui concerne les prêts et les crédits. Tous services confondus, on est plus sur quelque chose comme... 200 à 250 000. »

« Ouah, impressionnant. Merci Gérard. D’ailleurs vous allez pouvoir nous éclairer. Quand est-ce que la guilde à faire autre chose que des prêts ? »

« Eh bien, je ne sais pas trop pour les autres services, mais je sais que nous avons commencé à faire des audits financiers il y a environ une cinquantaine d’années. A l’époque, c’était votre grand-père, M. Coltrane, qui dirigeait la guilde. Nous avions eu quelques mauvaises expériences avec des clients, et il a décidé qu’il était temps que nous soyons capables de juger l’avenir d’un commerce par nous-même, et pas juste par la vision que nous en donnait les clients. Il a engagé trois comptables, dont je faisais partie, et nous nous consacrions uniquement aux audits. Aujourd’hui le service compte une dizaine de personnes, et c’est moi qui les supervise. »

Un employé de longue date donc. Antares caressa la tête de Yuka et elles se sourirent.

« Tu imagines ma chérie ? Un jour, tout ceci sera à nous. Tu pourras venir travailler avec moi si tu veux, je suis sûre que tu pourras bien m’aider. »

Sa chérie avait étudié pour reprendre le commerce de sa famille, elle était sans aucun doute qualifiée pour travailler ici.

Bref, même si leur programme ne s’annonçait pas aussi charnel que celui de leurs sœurs, toutes les quatre étaient parties pour passer un bon moment.

Pour Yuko, cette petite sortie allait leur permettre de pouvoir se câliner bien comme il faut, car avec tout cela, il était difficile de donner à sa chérie sa dose de câlin, elle devait se contenter que de petites choses ici et là. Certes, ce ne sera pas l'occasion de lui faire l'amour à nouveau, mais elles trouveront bien des façons de s'amuser ensemble. Dans cette boutique plutôt bien fournie, la vendeuse et la gérante venaient les accueillir, offrant par la même occasion une petite touchent d'histoire sur cette boutique, son ambition, ect. Rien d'important, mais Yuko n'allait pas lui briser sa motivation et si elle avait de jolies choses en stock, pour sûr qu'elle aura deux fidèles clientes ! Elle faisait son job, cherchant de quoi convenir aux attentes de Pleoine, même si cela pourrait aussi aller à Yuko, mais après, la différence serait au niveau des couleurs ou du tissu, chacun ses goûts après tout. Le temps que Melissa trouve de quoi convenir à Pleione, cette dernière lui demandait de lui trouver quelque chose de son côté. Difficile à dire mais elle attrapait sa neko par les hanches, la blottissaNt contre elle, la regardant dans les yeux.

« Oh mais si je dois choisir, je privatiserais cette boutique pour que tu essaies chaque petite culotte une par une et dieu sait que ce sera très long ! »

Mais pas le temps de se lancer dans un début d'aventure, Melissa avait déjà ce qu'il fallait pour elle, proposant à Pleione un très bel ensemble qui ne manquait pas d'attirer son regard en imaginant sa petite chatte. Il était parfait, le porte-jarretelles en plus, c'était bien une pièce de haut rang ! À un détail près, si c'était pour sa fiancée... la couleur. Pleione avait le droit de porter du noir, mais cet ensemble, sur elle... ça aurait son charme, évidemment mais il faut savoir la mettre en valeur.

« Est-ce que par hasard, vous auriez la même, mais en rouge ? »

Yuko aimait porter du rouge et du noir en général. Elle se voyait bien dedans. Mais Pleione, dans cette petite chose en rouge... Elle sera redoutable ! Retournant près de son amour, de sa petite oreille pointue, elle lui souffla quelques mots.

« Mais oui, en attendant, je veux te voir la porter... comme ça après... je porterais une chose qui a déjà moulé ton sublime corps... »

Le temps que Mélissa part chercher cela ou une chose similaire, elle avait repris son accolade, cette fois, ses mains empoignaient ses adorables petites fesses si parfaites ! Elle en profitait pour lui voler un petit baiser par la même occasion, la serrant toujours plus contre elle. Son corps contre le sien, son cul entre ses mains, c'était si parfait !

« Tu imagines... si on la paie... et qu'on reste enfermer ici... tu pourrais enfiler tant de petites culottes... en renifler pleiiiiiins... et je te baiserais sur un matelas de petites culottes, kuhuhu ! »

Oui, Yuko jetait de l'huile sur le feu, mais c'est aussi ce qu'elle voulait. Elle ne voulait pas le faire vraiment, mais elle voulait pousser sa petite chatte d'amour à imaginer tout cela et à en rêver tout éveillée.

« Tes parents sont adorables, mais ils m'empêchent de te câliner comme il faut alors, je suis bien obligé de me rattraper loin de leurs regards, ma chérie. Mais tu sais quoi, on enfilera ses petites choses ensemble... Il faut bien qu'on vérifier que tout soit parfait, de A à Z... »

De l'enfilage donc jusqu'à, peut-être l'orgasme... Si ça arrivait, que ça plaise ou non, elles prendraient les articles, un minimum de tenue !
Du côté de leurs sœurs, tout était nettement moins sexy, c'était le cas de le dire, mais comme Yuka le disait si bien, elle ferra bientôt partie de la famille donc autant en apprendre plus sur ce côté de sa nouvelle famille. Yuka restait aux côtés de sa fiancée, observant tout cela sans lui lâcher la main une seule seconde. Quelque part, c'était une partie historique des Lilianstar qu'elle visitait ! Côté Karistal, ce n'était en rien si glorieux... Les coups bas ont toujours été toléré à Mijak en absence de preuve et le premier Karistal à s'illustrer avait réussie à détourner l'argent d'un noble, gagnant son argent, ses terres, ses biens et ses titres. Par la suite, les Karistal ne se sont pas si fait remarqué dans l'histoire, prenant juste du grade dans la noblesse, ce ne fut qu'avec leur père que le commerce d'esclave à vue le jour. Enfin, une partie avait commencer avec leur grand-père, mais ce n'était qu'avec leur père que les Karistal furent renommé en qualité de marchandise !

Quand les choses sérieuses commencement, ce fut quand le fameux guide arriva que là, la visite pouvait commencer. Ce dernier expliquait en chemin certaines choses, parfois argumenter ou questionné par Antares. Ainsi Yuka pouvait en apprendre plus sur les Lilianstar, leur univers si différent du leur. Certes, tout était question d'argent au final, mais ce n'était pas si similaire. La grande neko blonde s'y voyait déjà, avec Yuka à ses côtés pour l'y aider. Ce n'était pas totalement faux ni impossible.

« Dans un premier temps, oui, je pourrais venir t'aider pour ça, en espérant que je ne fasse pas de bêtise. »

Dit-elle en plaisantant. Mais sérieusement oui, mieux ne vaut pas se tromper. Yuka pourrait bien lui donner un petit coup de main ici afin de la soutenir et l'aider, mais elle se voyait bien plus loin dans le futur, venant plutôt rendre une visite à sa femme ici, avec ses chatons pour que maman Antares puisse décompresser. La demoiselle voulait bien aider sa fiancée, mais elle se voyait vraiment dans le rôle de mère au foyer, à élever leurs chatons et aider sa femme à décompresser après une dure journée de travail. Mais pour la suite, Yuka posa une question au guide afin de participer aussi.

« Avez-vous de nouvelles idées en interne comme en externe afin de mieux travailler, plus rapidement et/ou efficacement, j'entends, ou bien de nouveaux services pour attirer plus de clients ? »

Après tout, qui sait si après cela, Yuka pourrait donner une idée qui pourrait permettre de gagner quelques points auprès de son futur beau-papa ? Ce serait une bonne chose, mais peut-être que le moment, non ? Il faudrait que Yuka connaisse bien en détail tout ce qui se faisait ici afin de mieux aider. Tout cela se fera sûrement doucement, mais sûrement. Pour le moment, elle était avec sa neko, c'est tout ce qui était réellement important pour elle.

L’ensemble que Mélissa avait sorti de sa réserve était une merveille pour Pleione, mais Yuko aurait préféré l’avoir en rouge. Selon elle, ça allait mieux à sa chérie.

« Je vais aller vérifier. Pendant ce temps essayez celui-ci, voir s’il vous convient. »

Le temps que Mélissa aille chercher, la neko se retrouva avec sa bien-aimée collée à elle, sa bouche tout près de son oreille, lui intimant d’essayer cet ensemble, et qu’elle l’essaierait juste après elle. Elle en profita pour lui voler un petit baiser par la même occasion, la serrant toujours plus contre elle.

« Mmhh... ma Yuko d’amour... »

Elle pouvait sentir les mains de la demoiselle sur ses fesses, les empoignant avec amour, et elle jeta encore de l’huile sur le feu en lui faisant imaginer une nuit d’amour enfermées dans ce magasin. Essayer toutes ces petites culottes, les renifler, se faire baiser sur un matelas de culottes... c’était l’extase pour elle.

« Mmmrrraaawww... ne me fais pas mouiller... je vais en mettre sur la lingerie de la boutique. »

Honnêtement c’était le dernier de ses soucis, mais elle avait quand même du respect pour les belles choses mises en vente ici, il fallait en prendre soin. Elle écouta sa fiancée se plaindre du fait que ses parents l’empêchaient de la câliner autant qu’elle le voulait, comme quoi elle était obligée de se rattraper loin de leurs regards.

« Je te comprends ma chérie. Mais ne t’en fais pas... ce soir, ce sera juste toi... moi... ggrroouu... et nos achats. »

Pas de doute, la nuit allait être agitée. Pleione prit l’ensemble noir et se rendit dans l’une des cabines d’essayage de la boutique.

« Défense de me regarder avant que je sois habillée, compris ? »

La neko ne s’attendait pas vraiment à ce que Yuko vienne la regarder se changer, mais elle pouvait toujours la surprendre. En attendant, une fois dans la cabine, elle retira sa robe et réalisa que ce qu’elle redoutait était arrivé. Sa chérie l’avait trop excité, sa culotte était mouillée. Pour ne pas abimer le tissu, elle décida d’enfiler le bas de l’ensemble par-dessus sa propre culotte, seul le soutien-gorge et les collants touchaient directement sa peau.

Il lui fallut quelques minutes pour bien tout enfiler et attacher, mais une fois vêtue, elle ouvrit le rideau et se montra à sa fiancée.

« Alors... qu’est-ce que tu en penses ? »

Pour s’être vue dans le miroir de la cabine, Pleione savait déjà qu’elle était ravissante, mais elle était curieuse de voir la réaction de Yuko. De son côté, Mélissa revint avec le même ensemble mais en rouge vif, ainsi qu’un un autre ensemble qu’elle destinait plutôt à Yuko cette fois. L’ensemble était plus raffiné, moins déshabillé, mais tout aussi plaisant à regarder que le premier. Un soutien-gorge et une culotte avec des volants et des petits nœuds roses, des bas remontant jusqu’au-dessus des genoux, et des jarretières pour les bras et une des deux cuisses.

« Voilà, je l’ai trouvé en rouge. Par contre je n’en ai plus qu’un. Du coup je vous ai aussi pris quelque chose qui, à mon avis, devrait vous plaire. Là, on joue plus sur la sublimation du physique, avec un effet réhaussant au niveau de la poitrine et raffermissant au niveau de la taille. Et les jarretières ajoutent une petite touche d'originalité. »

Après son speech, la vendeuse posa les yeux sur Pleione, et elle rougit légèrement. La neko était vraiment attirant vêtue ainsi. Restant professionnelle, elle l’observa sous toutes les coutures.

« Très joli. Je savais que cet ensemble vous mettrait en valeur. J’en connais une qui a de la chance. »

« Oh oui... et moi aussi j’ai beaucoup de chance. »

La Lilianstar embrassa rapidement sa fiancée, elle ne voulait pas se montrer trop affective devant des inconnus.

« Allez ma chérie, c’est à toi de l’essayer maintenant. »

De son côté, Antares continuait la visite avec Yuka et Gérard. La fiancée de la neko était bien sûr prête à venir travailler avec sa femme, mais elle se voyait plutôt dans un rôle de mère au foyer, à prendre soin de leur maison et de leurs enfants. Jasmine avait emprunté le même chemin après son mariage avec Edward, laissant derrière elle sa carrière de mannequin pour se consacrer pleinement à sa famille. Mais contrairement à Yuka, elle n’avait pas été formé à la gestion d’une entreprise, donc elle n’avait pas eu beaucoup d’options. Et la neko voyait bien que sa chérie s’intéressait puisqu’elle posait des questions ?

« Hélas notre évolution n’est plus aussi bonne depuis quelques années. Notre croissance est bonne, mais nous manquons d’idées novatrices. Et en un sens, nous y sommes pour quelque chose. »

« Comment ça ? Que voulez-vous dire ? »

« Oh... eh bien je... enfin je ne voulais pas... »

« Du calme Gérard, je n’ai pas l’intention de vous prendre au piège. Si vous avez quelque chose à dire, dites-le. »

« Je ne voudrais pas manquer de respect à votre famille mademoiselle... mais j’ai le sentiment que c’est la réputation des Lilianstar qui est en faute. »

« Vraiment ? Mais comment est-ce possible ? C’est notre réputation qui nous amène des clients. »

« Justement. Certains clients ne s’adressent à nous que parce qu’ils nous connaissent de réputation. Très peu d’entre eux ont vraiment pris la peine de se renseigner sur nos services et notre façon de travailler avant de nous demander un prêt. Et s’il y a des déconvenues, les clients nous quittent en restant sur une mauvaise image. »

« Je vois. Donc nous devons leur prouver que nous sommes réellement efficaces dans ce que nous faisons, et pas juste laisser notre nom faire le travail à notre place. »

Malheureusement, les services de prêt et d’investissement ne laissaient pas beaucoup de visibilité au grand public, et puisque les clients devaient rembourser l’argent emprunté, cela laissait toujours une connotation négative dans leur esprit. A la façon dont elle cogitait, on sentait qu’Antares se préparait déjà à prendre la place de son père. Mais Yuka était avec elle, elle ne voulait penser qu’à elle pour le moment.

« Si le problème est toujours présent quand je prendrai la relève, je m’y intéresserai. Mais pour l’instant, j’aimerais juste finir la visite tranquillement avec ma fiancée. »

« Bien sûr. Excusez-moi, je ne voulais pas vous déranger avec ces histoires. »

« Mais non. Au contraire, je préfère savoir dans quel état est l’entreprise avant d’en prendre les rênes. Et j’apprécie votre franchise. »

La visite du petit couple continua jusque dans les bureaux du service d’audit financier, dirigé par Gérard. Antares et Yuka purent s’asseoir et faire une petite pause avant de reprendre la visite.

« J’espère que tu ne t’ennuies pas mon amour, et que tu découvres des choses intéressantes. »

Elle murmura la suite près de son oreille.

« Si tu veux qu’on s’isole un moment, j’ai vu des bureaux vides en passant. On pourra jouer à la patronne et la secrétaire. »

Du côté de Yuko, l'ambiance devenait très vite chaude ! La petite tenue trouvée pour sa chérie avait de quoi l'aguicher même si pour elle, Pleione se devait de porter cette petite chose, mais en rouge ! Là, elle serait redoutable ! Pleione allait heureusement se changer sans elle sinon, on savait déjà comment tout cela irait se terminer. Mais en attendant, la vendeuse ne tardait pas à revenir avec la même tenue que ce que la neko était en train de porter, mais en rouge, voilà qui était parfait ! Mais elle avait aussi trouvé quelque chose pour Yuko, de similaire et différent. Mais la Karistal fut vite absorbée par Pleione qui lui montrait donc de quoi elle avait l'air dans cet ensemble. Et oui, elle était très belle et très sexy. Dire qu'en rouge, ce sera mieux ! Difficile de se dire que ce sera mieux que ça et pourtant, elle en était sûre !

« Tu es parfaite, mon amour ! Si tu savais combien il m'en coûte de devoir patienter... »

Yuko se fichait de dire cela devant cette demoiselle, elle travaillait ici, elle devait bien savoir que des couples venaient et s'aguichaient mutuellement. Pleione voulait déjà voir Yuko dedans, dans ce nouvel ensemble que la vendeuse avait apporté. Soit.

« Je vous fais confiance pour voir si ma petite amie va m'adorer dedans. Quant à toi... » elle se rapprocha d'elle, venant susurrer une chose près de son oreille velue. « n'oublie que ce soir, je suis toute à toi. »

Eh oui, c'était ce qui était prévu, pour ce soir, Pleione pourra décider de la soirée de A à Z. Jouer les dominatrices ou rien changer à leurs habitudes, sauf qu'elle pourrait décider de la marche à suivre de sa petite amie. C'était à elle de voir ce qu'elle voudrait faire ? Yuko allait donc se changer, ignorant si la vendeuse allait encore leur chercher de nouvelles choses ou non, pour le moment, Yuko jouait la carte de la patience, prenant tout son temps avant de sortir sa tête, une fois qu'elle était prête. Son regard tout comme son sourire étaient sans équivoque, elle voulait faire grimper la température chez sa fiancée.

« Prête ? »

Une fois que ce fut le cas, elle tira le rideau, se donnant un air de pin-up en se présentant devant sa chérie, de même que la vendeuse. Elle devait bien regarder pour donner son avis après tout. Elle n'oubliait pas de tourner pour qu'elle en prenne plein les yeux, mais comme pour elle, pas question de toucher avant ce soir !

« Je me trouve plutôt bien dedans. Mais l'important, c'est que toi, tu me trouves sexy. C'est ça, le plus important, kuhuhu... »

Dieu sait qu'elle mourrait d'envie de se blottir contre son amour et de ronronner avec elle, mais... décidément, Lumen était du genre à lui mettre des bâtons dans les roues pour devoir attendre encore un peu de temps pour s'amuser ensemble ! Ce n'était que partie remise, à trop attendre, ce soir, ça allait être torride !
Au moins, du côté de leurs sœurs, il était difficile de se sentir soudainement d'humeur torride alors qu'elles visitaient les locaux des Lilianstar. Yuka y apprenait des choses, tout comme Antares, mais améliorer tout ce qui était ici, régler certains détails, ça attendra que la demoiselle soit à sa tête. Yuka l'aidera comme elle pourras mais évidemment, c'était à sa fiancée de choisir, de trancher et faire des choix. Yuka pourrait bien avoir de bonnes idées pour la suite, comme de très mauvaises, ce sera à elle de trancher et de choisir. Même si, naturellement, Yuka ne ferait rien pour faire du mal à sa famille, mais bon, on n'était pas à l'abri d'une mauvaise idée par exemple. C'est sûr que la visite était loin d'être la plus amusante, mais au moins, Yuka apprenait des choses et c'était ce qu'elle voulait pour se sentir doucement, devenir une Lilianstar !

Même si Antares lui fit une proposition intéressante, elle pourrait bien y succomber, mais elle faisait des efforts pour rester sérieuse malgré tout.

« Mmmh, ne me tente pas, vilaine chatte. » dit-elle doucement avant de reprendre d'une voix normale. « Ne t'en fais pas, j'apprends des choses et c'est tout ce dont j'ai besoin de cette visite. Mieux comprendre ce qui t'attend pour être plus apte à pouvoir t'aider le moment venue. Je ferais une bien piètre épouse si je ne saurais te donner une ou deux idées ou conseils le jour où tu en aurais besoin. »

Yuka gardait la main de sa dulcinée dans la sienne, tout en se rapprochant. Se blottissant contre son bras pendant que sa queue venait se frotter à la sienne, cherchant à s'enrouler avec elle.

« Excusez-moi, est-ce que par hasard, il existe une salle avec des souvenirs de tout ce qui s'est fait ici ? Par exemple le premier contrat, une photo de la première expansion du commerce, ce genre de choses ? Cela me permettrait d'y voir un peu plus clairement l'évolution. »

Des choses importantes, mais aussi des détails qui ont plus une valeur sentimentale. Elle avait bien parlé d'un premier contrat, pourquoi pas la première pièce gagnée ou la première plume utilisée ? Cela pouvait être amusant et ça pourrait varier un peu la visite, non ?

Yuko était excitée par la vue, et Pleione était excitée par Yuko. Sa chérie lui rappela encore une fois, au creux de son oreille, que pour leur prochaine nuit, c’était elle qui serait aux commandes.

« Mmrraaww... non je n’oublie pas. Et j’ai hâte de voir ce que tu porteras. »

Une fois sa robe remise, la neko laissa la place à sa fiancée, pour qu’elle puisse à son tour essayer l’ensemble. Quand elle finit par sortir sa tête d’entre les rideaux, la neko lui accorda toute son attention, et ne put retenir ses ronrons quand elle se montra.

« Ggrroouu... Yuko, tu es splendide. »

Que ce soit de face ou de dos, cette lingerie lui allait magnifiquement bien. Elle devait prendre sur elle pour ne pas lui sauter au cou et la couvrir de baisers tout en la caressant. Elle était bien plus que sexy, elle était le désir fait femme.

« C’est vrai que ça vous va bien. Et effectivement, le noir fait plus ressortir votre peau claire et votre chevelure blonde. Ca vous va mieux qu’à votre fiancée. Mais je suis sûre que le rouge vous ira tout aussi bien mademoiselle. »

« J’espère. En tout cas, tu es magnifique mon amour. Tu veux essayer l’autre aussi ? »

A l’entrée, le bruit de la clochette au-dessus de la porte d’entrée annonça l’arrivée de nouveaux clients.

« Excusez-moi, je dois aller accueillir les clients. Mais continuez vos essayages, je reste à votre disposition autant que possible. »

Une fois Mélissa partie, Pleione et Yuko se retrouvèrent seules. Evidemment, la neko ne put laisser passer cette chance de profiter d’être en tête à tête avec sa fiancée.

« Je te propose d’essayer l’autre ensemble qu’elle t’a rapporté, pendant ce temps je vais essayer le modèle rouge du premier ensemble. Ensuite, je te rejoindrai dans ta cabine d’essayage. »

Après un rapide baiser sur la joue et un souffle dans son oreille, Pleione quitta Yuko pour aller se changer. Evidemment, elle garda sa culotte par-dessus le tanga, toujours aussi excitée par la vue de sa chérie en petite tenue. Cette fois, elle mit moins de temps pour s’habiller, et une fois la lingerie enfilée, elle guetta les environs de sa cabine pour être sûre qu’il n’y avait personne d’autre, et sortit.

« Yuko chérie, je vais entrer. »

La neko savait déjà que sa fiancée serait magnifique, et elle savait aussi que l’ensemble qu’elle portait lui allait comme un gant. Ce qu’elle ne savait pas, en revanche, c’était quel comportement les deux jeunes filles allaient avoir une fois seules dans la cabine. Une main aux fesses, ça arrive si vite quand on est si dévêtue.

De son côté, Antares venait de proposer une petite parenthèse amoureuse à Yuka à l’abri des regards, mais la jeune fille préférait se concentrer sur la visite, et sur ce qu’elle pouvait apprendre pour pouvoir l’aider une fois mariée avec elle. Leurs queues s’enroulaient discrètement dans leur dos, à l’abri des regards, et la Karistal demanda s’il existait quelque part des souvenirs de la croissance de l’entreprise. Gérard se mit à sourire.

« Suivez-moi. »

L’hybride les amena jusqu’à une pièce en forme de grand hall, dans lequel on pouvait voir des photos encadrées, des documents encadrés, des portraits et des même des bustes en marbre. L’éclairage était assuré par une magnifique coupole de verre au milieu du plafond, qui renvoyait intelligemment la lumière pour assurer un éclairage maximal.

« Bienvenue dans le musée du souvenir. C’est ici que nous gardons les traces de la croissance de notre guilde. Toute cette pièce est là pour rappeler à votre famille, ainsi qu’à tous ceux qui travaillent pour cette guilde, que cet empire s’est bâti sur la sueur du travail et sur notre volonté d’aller toujours plus loin. C’est Osilia Lilianstar, l’une de vos ancêtres, petite-fille de Jacob, qui l’a fait construire et y a mis ses premières pièces.
Ici, vous avez les photos des grands événements de notre guilde. L’ouverture de nouvelles agences, l’agrandissement du siège, les passations de direction... Les meilleurs moments de notre guilde en somme.
Ici, vous avez les portraits de tous nos dirigeants depuis la directrice Osilia. Et bientôt, votre portait y sera aussi. Nos dirigeants les plus émérites ont aussi droit à leur buste en marbre. A ce jour, seuls cinq d’entre eux ont eu droit à cet honneur. Il y a d’abord eu Jacob, le fondateur, dont le buste a été réalisé après sa mort par Osilia, qui a eu aussi le sien, en tant que première femme à diriger la guilde et créatrice de ce musée, et le dernier en date est votre arrière-grand-père, Maximillien Lilianstar, qui a habilement déjoué une tentative de prise de contrôle orchestrée par une guilde rivale avant de s’emparer de cette dernière. Un vrai coup de maître.
Et enfin, ici, vous avez les accords les plus marquants pour notre évolution. Les contrats qui ont nous ont beaucoup rapporté ou qui ont amélioré notre notoriété. »

Antares marcha main dans la main avec Yuka, l’accompagnant jusqu’au coin des tableaux et des bustes.

« Tu imagines ? Bientôt il y aura un portrait de moi accroché à ce mur. J’espère qu’on aura déjà eu notre premier bébé, que le peintre puisse m’immortaliser en tant que jeune maman. Pour le buste... on verra comment on se débrouillera. En tout cas, je suis sûre qu’il y aura des photos de nous et des documents signés de notre main dans ce musée. »

L’amour donnant des ailes à Antares, et elle était persuadée qu’avec le soutien de Yuka, elle gagnerait sa place dans le musée du souvenir en plus de son portrait.

« Alors ma chérie, ça correspond à ce que tu voulais voir ? »

Il était évident que Yuko n'attendait qu'une seule seconde de liberté pour aller rejoindre sa dulcinée et lui montrer son amour. Elle n'allait pas lui faire l'amour même s'il ne fallait pas trop tenter le diable... Elle en serait vraiment capable et à dire vrai, amener Pleione à l'orgasme en lui bloquant la bouche, tout en étant si près d'elle pour observer la moindre de ses réactions, cela la tentait bien. Même beaucoup. Mais pour le moment, elles se contemplaient, presque innocemment alors que la vendeuse lui donnait de nouveaux compliments. Elle était bien gentille, mais pour elle, seule l'avis de sa neko comptait, le reste n'était qu'optionnel. Quant à essayer le second, il était moins sexy que le premier, mais elle allait quand même le faire, après tout, une fois porté, cela serait peut-être différent. La chance était cependant de leurs côtés, car la vendeuse allait être occupée avec de nouveaux clients, leur laissant ainsi le champ libre pendant quelques minutes, courtes ou longue, c'était encore à deviner.

« Faisons comme ça, alors. »

Dit-elle à sa fiancée, les grands esprits s'étant rencontré. Yuko se changea aussi vite qu'elle le put, ne prenant même pas le temps de s'observer dans ce nouvel ensemble, elle voulait être prête lors de l'arrivée de sa neko. Ce fut simple, dés qu'elle était là, que sa petite main s'apprêtait à tirer le rideau pour s'y glisser, elle l'attrapait par la main, la tirant à elle, sentant son corps chaud contre le sien. Elle ronronnait à retrouver un bon de bonheur ainsi. La saisissant par les hanches, elle la gardait contre elle, son long sourire était celui qu'elle abordait quand la maîtresse débordait de confiance.

« Mmmmmrrrrraaaw ! Je me demande quelle tête elle fera quand elle verra au moment de payer que ses sous-vêtements ont de petites traces humides ? »

Son sourire s'étira un peu plus, laissant entrevoir ses dents alors qu'elle se pencha plus sur elle pour l'embrasser doucement, tandis que ses mains la serrait plus encore contre elle, glissant doucement plus bas, jusqu'à sentir deux belles bosses bien ferme qu'elle pressait entre ses mains. Elle prolongeait le baiser aussi long qu'elle le pouvait, faisant durer ce plaisir pur et simple, sentant sa douce contre elle, ce tendre baiser, son odeur, la sensation du tissu sur son corps, tout était parfait.

« Mmmmmh, tu as de la chance, ma chérie... J'aurais pu apporter de quoi te tringler contre le mur de cette cabine... Et tu aurais tant miauler... J'en regrette presque de ne pas en avoir apporté, kuhuhu ! »

Si elle aurait pris de quoi s'équiper pour devenir une futa, pour sûr que Pleione y serait passer ! Elle ne pouvait pas l'aguicher comme ça et s'en sortir en toute impunité. Surtout que sa chérie avait fait une erreur. Cela en était pas vraiment une, mais Yuko se devait bien de la punir après tout. Ses mains pressaient ses petites fesses, de façon un peu plus forte alors que ses sourcils se fronçaient.

« Pourquoi est-ce que je sens moins tes petites fesses sous mes mains ? Est-ce que tu aurais osé garder ta petite culotte d'origine ?! Tu vas me faire le plaisir de retirer ça de suite et de me la donner ! Vilaine petite chatte ! »

Oh oui, Yuko comptait bien profiter de cette situation...
Dans une situation bien plus chaste, les deux nekos blondes se baladaient et Yuka apprenaient tant de choses. Évidemment que l'idée de jouer avec Antares était tentante, mais Yuka voulait faire bonne figure pour le moment et tant qu'elle le pouvait, calmer ses ardeurs. Suite à sa demande, elles furent amenées dans ce qui était le musée du siège, il y avait plus ou moins tout ce que Yuka avait demander. Des souvenirs liée à ce commerce, mais aussi des bustes ou des peintures des différents dirigeant de la famille Lilianstar. Yuka venait même d'entendre le nom d'une des aînées d'Antares, Osilia, qui résonnait en elle. Il y avait de tout et c'était très intéressant. Sa fiancée venait même imaginer que bientôt, elle aussi sera immortalisé ici, peut-être même avec leur bébé ? Ce serait possible, ça dépendra de deux choses. Quand Yuka tombera enceinte et quand Antares sera celle en haut de cette pyramide. Oui, elle imaginait bien un joli tableau les représentant, elles et leur bébé chat.

« Oui, tout cela me plaît. Et tu sais quoi ? Je crois que j'aime bien ce prénom, Osilia... »

Dit-elle en caressant doucement son ventre. Rien n'indiquait qu'elle était enceinte, mais rien n'indiquait le contraire non plus vu leurs derniers jours remplit d'amour. Elle allait par réflexe se blottir sur elle, sa tête heurta forcément sa voluptueuse poitrine sur laquelle elle se reposait en ronronnant doucement. Elles n'étaient pas forcées d'appelle leur premier enfant comme ça – si c'était une fille – mais tôt ou tard, il est possible qu'une nouvelle Osilia Lilianstar voit le jour en ce monde.

« Mmmmmh, je veux que tu sois une des meilleures Lilianstar de ce musée... Je t'aiderais comme je pourrais. Ici ou à la maison, je ferais tout pour que ma femme soit la meilleure. »

Elle serait la neko contre elle, Yuka aurait pu rester ainsi pendant des heures, mais elles n'allaient pas rester debout à cette place pendant des heures. Pour en revenir à ce musée, chaque grand nom avait une histoire, rien que son grand-père, c'était incroyable la façon dont il avait déjoué les pièges sur sa route, venant même renvoyer la balle à son ennemi au final. C'était grandiose ! Mais pour le moment, Yuka était juste heureuse d'avoir pu rencontre Antares et que leur amour soit si beau, si calme et si présent – pour le moment en tout cas, viendra un moment où elles devront se séparer pour tout préparer de leurs côtés.

Dès que Pleione s’apprêta à ouvrir le rideau pour entrer dans la cabine, la main de Yuko attrapa la sienne et la tira vers elle, plaquant son corps contre le sien. La neko sentait que sa chérie la tenait par les hanches, et tout à coup, voir son essayage ne semblait plus si important.

« Mmmrrraaawww… tu veux faire ça ici ? Alors qu’il y a d’autres clientes dans le magasin ? Oouuhh… tu es vraiment insatiable mon amour. »

La neko avait gardé sa culotte par-dessus celle qu’elle avait enfilé justement pour éviter de la salir, mais devant l’audace de sa fiancée, qui l’embrassait fougueusement tout en pressant ses petites fesses à pleines mains, cela semblait bien futile. Elle parlait même de la tringler contre le mur de la cabine si elle avait les outils nécessaires.

« Ggrroouu… là c’est sûr qu’on nous aurait surpris. »

Mais ça n’aurait pas été pour lui déplaire. Se faire dévisager par Mélissa et ses clientes tandis qu’elle prenait son pied avec le chibre de sa chérie enfoncée profondément en elle… l’idée la faisait mouiller d’excitation. Heureusement qu’elle avait sa deuxième culotte.

Sauf que malheureusement, cette deuxième culotte mit Yuko de mauvaise humeur. Selon elle, cela l’empêchait de bien sentir les fesses de sa chérie sous ses doigts. Elle lui ordonna donc de la retirer et de la lui donner.

« Mais maîtresse… mmmyyyuuu… si j’enlève cette culotte… je vais salir celle de la boutique… avec ma mouille de vilaine chatte. Ce n’est pas très gentil pour Mélissa. »

Mais elle ne pouvait pas aller à l’encontre sa maîtresse, qui savait exactement comment la faire obéir. Dans un miaulement à la fois plaintif et excité, elle détacha ses jarretelles et retira ses deux culottes pour donner la sienne à la Karistal et remettre l’autre avant de renfiler ses jarretelles.

« Voilà maîtresse. Nnnyyyaaa… qu’est-ce que vous allez faire… de ma culotte ? »

Evidemment, en bonne fétichiste, l’imagination de Pleione commença à s’emballer. Elle se mit à imaginer Yuko se caresser avec sa culotte, ou bien venir la masturber et ne lui donner du plaisir que pour mieux la frustrer ensuite. Elle pourrait aussi lui remplir la bouche avec. Et même si c’était complètement irréaliste, elle s’imagina sa maîtresse sortir de la cabine pour aller demander à Mélissa si elle avait une culotte dans le même genre pour cette petite salope de neko.

Tellement de choix… mmmyyyuuu…

Et évidemment, comme elle s’y attendait, la Lilianstar se mit à mouiller. Plus le choix, elle devait acheter l’ensemble qu’elle portait. Mais elle pouvait quand même faire en sorte que sa fiancée soit dans le même état qu’elle.

De son côté, Antares était dans un cadre bien plus sage, visitant le musée du souvenir de la guilde avec Yuka. Cette dernière, captivée par tout ce qu’elle vit, se dit que le prénom Osilia pourrait être un joli prénom pour l’une de leurs filles. Quand elle vint se blottir contre elle, la neko l’accueillit avec plaisir, caressant sa jolie petite tête qui se reposait sur sa poitrine.

« Si tu veux que je sois l’une des plus grandes Lilianstar de ce musée, il faudra que je travaille très dur. Ce qui veut dire que j’aurais moins de temps pour toi et nos enfants. C’est vraiment ce que tu veux ? »

Antares se moquait bien d’avoir son buste dans le musée, elle voulait juste maintenir la guilde à flots en faisant honneur à son héritage. Le plus important pour elle, c’était la famille qu’elle allait construire avec Yuka.

« Nous poursuivons notre visite ? »

« Dans une minute Gérard. J’aimerais m’entretenir un moment avec ma femme. Nous revenons vite. »

Antares conduisit Yuka aux toilettes, le seul endroit proche où elles pouvaient avoir de l’intimité. Une fois toutes les deux dans une cabine, elle l’embrassa doucement, caressant sa tête et son dos.

« Je sais que tu as dit que tu n’avais pas besoin d’une pause, mais quand je t’ai entendu parler de notre future Osilia… mmrraaww… j’ai ressenti un frisson. Et maintenant j’ai envie d’être un peu… oohh… coquine. »

La neko ne comptait pas se lancer dans un marathon de sexe avec sa chérie, elle voulait juste s’amuser un peu avec elle. Alors elle retira sa culotte et la donna à sa fiancée.

« Je te confie ceci. Je compte sur toi pour en prendre soin. Tu me la rendras plus tard. »

Se promener les fesses nues sous sa robe n’était pas grand-chose, mais cela suffisait pour calmer un tant soit peu la Lilianstar. Elle gardait le plus gros de son excitation pour plus tard, une fois qu’elles seraient seules et qu’elles pourraient s’en donner à cœur joie. En attendant, elles retournèrent rejoindre le groupe.

« Nous vous suivons Gérard. »

Pour la suite du programme, Gérard emmena les fiancées dans le département des prêts, d’où venait la plupart des revenus de la guilde Lilianstar. C’était sans aucun doute ici qu’il y avait le plus de choses à voir et à apprendre.

Yuko avait beau être amoureuse et douce avec sa neko, elle n'en restait pas moins une maîtresse du genre dominante alors elle se devait de le lui rappeler de temps à autre. Alors même si sa chérie était des plus sexy comme ça, il y avait ce détail qui jurait avec sa magnifique petite tenue. Une culotte en dessous ? C'était hors de question ! Si Ai, l'esclave spécialisé en lingerie de Mélinda serait là, elle serait choquée par une telle idée ! Mais pour le moment, elle ne se sentait pas d'humeur à la punir, juste rectifiée le tir, sans détacher ses yeux de sa chérie qui venait retirer sa petite culotte en remettant comme il faut sa lingerie à même sa peau, bien collée à sa petite chatte humide. Yuko la prit doucement en main alors que Pleione se demandait ce qui allait se passer. Elle la renifla doucement, abordant un léger sourire de soulagement.

« ça, tu le saura bien assez tôt. Mais sent plutôt ta culotte, tu ne trouve pas qu'elle sent très bon ? »

Elle ne lui laissait pas le choix, elle lui collait la partie humide sous ses narines, se délectant toujours plus du visage de sa chérie qui devait sûrement s'imaginer bien des choses. Yuko avait tant de possibilités sous la main. Laisser sa petite culotte ici pour qu'une inconnue la trouve plus tard ? Oui, mais ce ne serait pas amusant de ne pas savoir qui. L'exhiber à Mélissa en trouvant une raison plus ou moins logique, juste pour humilier sa petite chatte en chaleur ? Cela se pouvait. Elle pourrait bien partir dans quelque chose de plus classique comme se toucher avec ou s'en servir de bâillon, mais autant profiter de l'endroit pour trouver de quoi varier un peu.

« Je pourrais demander à Melissa de venir pour lui faire renifler à elle aussi ta petite culotte ? Elle nous dira comme ça, si elle trouve que ça sent bon pour elle aussi ou bien si ça pue la chatte en chaleur, non ? Ou bien, elle pourrait venir pour avoir un second avis sur ce que tu portes. Maintenant, que c'est bien mis sur toi, elle pourrait nous dire si ça moule bien ta chatte ou pas assez, hum ? »

Elle lui susurrait tout ça l'oreille, tenant sa culotte près de son nez, la laissant respirer quand même pendant que sa seconde main continuait de malaxer son délicieux petit cul d'amour. Yuko aimait tellement montrer qui commandait dans leur couple, imposer ses choix, ses idées à Pleione et surtout, la mettre en position de faiblesse. Elle avait grandi en apprenant à devenir une maîtresse en vue de son métier, finalement, elle a changé de voie, mais ça lui servait toujours.

« Je pourrais même venir lui demander de te punir... tu souilles sa marchandise avec tes envies de petite salope, c'est pas très gentil, ça, ma petite pute... »

Yuko se blottissait de plus en plus contre elle, la laissant contre le mur alors qu'elle venait lui mordre doucement son oreille... Il était évident que Pleione ne quitteraient pas cette cabine sans un orgasme, peut-être que Yuko aussi, mais là, elle était la proie et la Karistal la prédatrice, elle était acculée, rien qu'à elle. Elle ronronnait doucement, mais ce n'était pas le doux ronronnement qu'elle avait en s'approchant d'une bonne nuit de sommeil après avoir jouer, c'était celui qui arrivait juste avant. Celui où elle savait que sa neko allait lui servir de jouet pour un certain nombre d'heures. Sauf que là, elles n'avaient pas plusieurs heures devant elles.

Naturellement, Yuka voulait profiter au plus possible de la mère de ses enfants quand elles seront ensemble, mais elle voulait aussi faire d'elle une grande Lilianstar dont le nom sera connu bien des générations après. Même si oui, le plus important pour Yuka était de vivre avec sa femme et ses enfants le plus longtemps possible, ensemble. Cependant, Antares demanda une pause pour s'isoler un peu avec Yuka, elle savait très bien ce que ce genre de chose pouvait vouloir dire. Gardant sa main dans la sienne, elles se retrouvaient dans les toilettes pour un peu d'intimité où elle l'embrassait délicatement. Évidemment, Yuka en faisait de même, très en demande de ce genre de choses. Oui, elle avait refusé la première fois, préférant s'imprégniez de cette histoire de famille dont elle fera bientôt partie, mais acculée, elle ne crachait pas dans la soupe et profiterait de ce moment d'amour en ronronnant doucement.

« Mmmmrrrraw.... oui, j'aime tellement quand tu te montre comme ça. »

Mais Antares ne lui donnerait pas grand-chose en dehors de sa petite culotte, mais c'était déjà beaucoup. Ayant le morceau de tissu chaud entre ses mains, sa température corporelle fit un sacré bond en avant, soudainement excitée par ce qu'elle tenait en mains. Hélas, Antares ne fit que lui confier cela, sans aller plus loin. Elle avait tellement envie de se montrer coquine, mais quelque part, cette culotte encore chaude sera l'huile qui imbibera la mèche et quand elle explosera... Cela fera très mal ! Elle la renifla une fois, respirant cette délicieuse odeur avant de la garder précieusement dans sa petite culotte. De toute façon, la petite bosse se voyait pas sous sa robe. Se cramponnant à sa fiancée, elle n'allait pas la lâcher d'une semelle à présent tant l'excitation grimpait doucement en elle. Elle lui agrippait le bras de sorte à l'attirer à elle pour lui dire quelque chose à l'oreille.

« La prochaine pause, ce sera de ta faute ! »

Et cette prochaine pause, ce ne sera pas pour juste retirer sa culotte à son tour. De toute façon, maintenant, qu'elle imaginait Antares se balader les fesses à l'air, rien que cela suffisait à l'exciter doucement. Qu'allait-il se passer du coup ? Yuka fera semblant de perdre quelque chose pour se glisser sous sa robe ? Non, pas tant qu'elles ne seront pas seules, elle sera bien inspirée au fil de cette visite ou lors du moment où elles pourront en profiter ensemble. Une chose est sûre. Antares n'allait pas récupérer sa petite culotte dans le même état, elle sera sûrement bien plus humide.

L’imagination fertile de Pleione lui faisait déjà imaginer le meilleur comme le pire. Yuko commença gentiment en plaquant la partie humide de sa culotte sous ses narines, l’obligeant à en renifler le doux parfum. Puis elle lui susurra à l’oreille qu’elle pourrait faire venir Mélissa dans la cabine, histoire qu’elle renifle cette culotte elle aussi et qu’elle juge si ça sentait bon ou si l’odeur de chatte en chaleur était vraiment trop forte ? Ou elle pourrait venir la regarder dans la version rouge de l’ensemble, histoire d’avoir un deuxième avis et de dire si cela moulait assez bien son entrejambe.

« Oooouuuhhh... »

L’humiliation, l’exhibitionnisme, la lingerie... il y avait tout ce qui faisait fantasmer Pleione. Mais Yuko, qui lui malaxait le cul, poussa le vice encore plus loin en disant qu’elle pourrait demander à Mélissa de punir cette petite salope qui souillait sa lingerie. La neko se sentit devenir fébrile.

« Mmmrrraaawww... oui...fais-là venir. Vous me punirez ensemble. Nnnyyyaaa... Je suis une sale traînée dégoûtante... je dois être sévèrement punie. »

Pleione adorait se sentir comme une proie acculée entre les griffes de Yuko, qui faisait grimper son excitation rien qu’en lui parlant. Et être plaquée contre le mur accentuait ce sentiment. Elle savait maintenant qu’elle ne quitterait pas cette cabine sans jouir au moins une fois, restait à voir comment. Elle ne savait pas si sa fiancée aurait vraiment le courage de faire venir Mélissa dans la cabine pour qu’elles fassent des choses toutes les trois, mais l’idée ne manquait pas d’intérêt. Elle ne savait pas si Mélissa était assez ouverte d’esprit pour accepter de faire l’amour avec des clientes qu’elle venait de rencontrer, ce serait assez étonnant, mais qui sait... Et même avec ça, serait-elle dans les mêmes fantasmes que le jeune couple ?

Pour encourager Yuko à se montrer audacieuse avec elle, Pleione posa une de ses mains sur son derrière, le pressant et le malaxant. Elle sentait la douceur de sa peau et du tissu de sa nouvelle culotte sous ses doigts, et elle ne se privait pas de caresser ce bon petit cul qu’elle aimait tant.

« Mmmrrraaawww... vous voulez jouir aussi maîtresse ? Ma petite langue de salope serait parfaite... mmyyuu... entre vos cuisses. »

De son côté, Antares venait d’allumer la mèche du désir chez Yuka en lui donnant sa petite culotte. Elle ne voulait pas aller plus loin pour l’instant, ne voulant pas faire perdre du temps à Gérard, mais sa chérie lui fit bien comprendre que leur prochaine pause ne serait pas aussi sage. Avec elle agrippée à son bras, elles continuèrent leur visite en se rendant au service des prêts.

« Le service des prêts a été le premier service de la guilde. Aujourd’hui, il représente sa plus importante source de revenus. Chaque jour, des dizaines d’experts travaillent à trouver des clients, que ce soient des commerces ou des particuliers, et à gérer les prêts en cours. C’est notre service le plus prestigieux, seuls les meilleurs y travaillent. »

La neko avait beau connaître cet endroit depuis longtemps, elle était toujours émerveillée par le travail que fournissaient tous les employés de la guilde pour que cette dernière tourne comme une horloge. Et le service des prêts était comme une petite horloge dans la grande.

« Le prêt sur gages a été la première activité de la guilde quand Jacob l’a créée. Au fil du temps, nous sommes passés au prêt bancaire, moins contraignant et plus rentable, et nos méthodes de gestion n’ont fait que s’améliorer. Chaque nouveau maître de la guilde a contribué à rendre ce service plus efficace. Par exemple, mon père a revu nos calendriers de paiement pour que nous puissions collecter les intérêts des prêts plus rapidement sans rajouter de pression sur les clients. »

Antares savait qu’une fois qu’elle prendrait la tête de la guilde, elle devrait elle aussi améliorer le service des prêts. Mais après que tous ses ancêtres aient rendu ce service meilleur, restait-il encore des choses à améliorer ?

« C’est ici que j’aurai le plus besoin de toi mon amour. »

Yuko ne manquait pas d'imagination pour exciter sa dulcinée, mais en même temps, elle commençait à bien la connaître à force. Ce n'est pas pour rien que la petite chatte était sa promise ! Elle réunissait tant que chose qui la faisait vibrer de plaisir. Elle avait exposé bien des idées pour mieux lui faire imaginer tout ce qui était possible et en soi, faire venir Mélissa était tentant, mais hélas, de un, il y avait une autre cliente dans sa boutique et de deux, qui sait si la jeune femme serait assez tenté par la chose ? Ce n'est pas comme si elles se connaissaient vraiment et puis bon, elle pourrait bien réagir de façon négative, même en avouant qu'elles achèterons la lingerie souillée. Non, pour le moment, elle allait se contenter d'être à deux, pour faire venir du monde, autant attendre d'être au harem, au moins là-bas, il n'y aura pas de refus. De plus, sa petite Pleione était en train de lui tripoter le cul, une bien vilaine petite chatte, mais aussi, une gentille chatte ! Elle pensait à elle. Quel dilemme que d'être entre deux chaises...

« Bieeeeeen... je vois que tu penses à moi d'abord... C'est bien, salope, tu mérites une récompense... Alors viens me lécher la chatte, je promets de pas te pisser dessus, pourtant, qu'est-ce que tu mériterais ceci, kuhuhu ! »

En tant que neko, Yuko aimait marquer son territoire, surtout sur ses favorites ! Luna y a déjà eu droit, Only aussi, et d'autres jolies petites chattes. Mais une chose à la fois. De plus, ici, en plein magasin, à Lumen, qui plus est, il faudrait que Pleione aime en boire pour qu'elle puisse supposer l'idée possible. Elle aimait se soulager sur ses esclaves, mais de là à les voir boire... ce n'était pas forcément ce qu'elle recherchait, même si elle acceptait quand elles leur proposaient. Yuko fit donc glisser le corps de sa neko entre ses cuisses, elle lui ouvrait doucement la porte, montrant sa belle vulve bien épilée et toute douce. Elle n'avait plus qu'à faire parler son talent lingual pour prouver sa fidélité et sa perversion.

« Fait comme bon te semble, petite pute, mais sache que je veux te jouir dessus. »

Pas forcement dans sa bouche donc, mais bon, il fallait lui laisser le temps de faire ça par elle-même. Yuko n'allait pas juste rester là et profiter de ce délicieux service, de cette petite langue râpeuse entre ses cuisses, elle voulait aussi tenter une nouvelle chose. Non pas que ce soit une chose qu'elle voulait essayer depuis longtemps, mais vu la situation, ça pouvait se faire. Quoi donc ? De caresser elle aussi la fente de sa chérie, mais avec son pied. Elle comprenait que des gens puissent trouver cela excitant, chacun son fétiche, mais elle n'a jamais été attiré par cette pratique, sur un sexe féminin comme masculin, même en présence du plus beau des pieds, bof... Mais ne sait-on jamais, que sa chérie apprécie le geste. Puis au moins, elle aussi ressentait un peu de plaisir en étant ainsi soulagé.

« Kuhuhu, tu aimes ? Tu aimes que je me serve de mon pied sur une belle petite salope telle que toi ? Kuhuhu... penses-tu mériter mieux ? »

Yuko lui offrirait tout ce que son amour méritait, mais il était bon parfois de rappeler qui était la personne la plus haute et la plus basse ! Oui, ça aussi, c'était de l'amour, un amour que seules ses deux-là pouvaient comprendre.
Antares avait allumé la mèche chez Yuka et cette dernière était toute fébrile, accrochée à son bras en sentant sa douce petite culotte dans la sienne. Si chaude, si douce, elle ignorait quand et comment elle allait lui rendre, mais peu de chance qu'elle soit si immaculée ! Elles continuaient toutefois la visite, leur montrant ainsi là où était centré le service des prêts, autrefois sur gage, maintenant bancaire. Alors, oui, il sera difficile dans l'immédiat d'améliorer cela, mais qui sait de quoi demain était fait ? Nouvelle monnaie, nouvelles lois, il y a tant de possibilités qui pourraient tout changer d'un côté comme de l'autre, en négatif comme un positif ! Il suffisait parfois d'une étincelle pour que tout explose. Yuka tentait de garder la tête froide, mais savoir sa neko qui se baladait les fesses à l'air sous sa robe, de savoir qu'à chaque pas, le tissu lui caressait les fesses. Elle savait que sa petite culotte se sentait déjà un peu plus humide.

« Je ferrais tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider, chérie. Que ce soit avec de nouveau idées, ou simplement en t'offrant un câlin pour te soutenir. »

Toujours accrochée à son bras, elle se blottissait contre son elle de façon assez chaste, plus mignon qu'indécent, mais elle savait que sous leur robe, le feu les consumaient doucement. Ce n'était pas encore l'heure de leur pause, mais ça se rapprochait tout doucement.

« Excusez-moi, j'aurais une question. Je sais que dans ce genre d'endroit, on met surtout en avant les réussites, mais l'entreprise à t-elle connue des échecs ? On apprend de ses erreurs, ce serait idiot de se cacher les yeux et de faire les mêmes à l'avenir. »

Mauvais placement, mauvais coup de pub ou idée, il faut savoir regarder en arrière pour ne pas faire les mêmes erreurs. Et puis parlé un peu de ce genre de chose évitait à Yuka de s'exciter trop vite. Quand viendra la pause... ce sera grandiose ! Mais pour l'heure, Yuka se renseignait sur tout ça afin de mieux s'imprégner de l'histoire des Lilianstar, car elle se sera une bientôt et rien que cette perspective laissait imaginer tout un tas de choses... très coquine... Du mariage à la grossesse, il y avait tant, tant de choses à vivres ensemble...

Même excitée comme une puce, Pleione n’oubliait pas d’être une bonne servante. Plutôt que de rechercher son propre plaisir, elle proposa à Yuko de venir lui faire un cunni. Il fallait bien qu’elle lui fasse mouiller sa culotte après tout. La jeune fille accepta, en précisant qu’elle aurait vraiment voulu pouvoir lui pisser dessus.

« Mmmrrraaawww... »

La neko se mit à genoux devant sa maîtresse, la regarda écarter sa culotte et lui dégager le passage vers l’intérieur de sa chatte, avec pour seule consigne qu’elle voulait jouir sur son visage.

« Bien maîtresse. »

Pleione posa sa bouche sur la vulve de Yuko pour y donner quelques baisers, histoire de bien la chauffer, puis elle commença à lécher. Sa langue s’attaqua d’abord à l’extérieur, passant sur toute la surface de ces belles lèvres intimes bien lisses, puis elle se glissa à l’intérieur. Sentir ces parois chaudes et humides tout autour de sa langue, la mouille qui coulait dans sa bouche et sur son visage, entendre les gémissements de plaisir de son amante, c’était le pied. Mais ce n’était pas fini, puisque sa fiancée lui offrit aussi un petit plaisir en venant caresser son entrejambe avec son pied.

« Aaahhh... maîtresse... votre pied est bien trop bon... pour une sale traînée dégoutante... ooouuuhhh... comme moi. »

C’était la première fois que Yuko utilisait son pied sur son sexe. C’était une drôle de sensation, mais pas désagréable. Pleione se demanda surtout ce que sa maîtresse sentait sous son pied en le frottant sur sa culotte, et qu’est-ce qu’elles ressentiraient si la neko avait un chibre. Elle laissa vite ces pensées de côté pour de nouveau se concentrer sur son travail et donner à sa chérie un délicieux cunni. Sa langue agile alternait entre l’intérieur de son sexe et sa vulve, donnant des grandes lapées avec sa langue râpeuse, tandis que ses mains prenaient appui sur ses fesses pour pouvoir aller lécher profondément.

Quand Yuko approcha de l’orgasme, Pleione accéléra le rythme en s’attaquant à son clitoris, le léchant et l’aspirant entre ses lèvres. Quand l’humaine-neko finit par jouir, elle ouvrit grand la bouche et se reçut sa mouille sur le visage et dans la bouche. De son côté, elle n’avait pas joui des caresses du pied de sa maîtresse, mais elle avait tellement mouillée que sa culotte n’était plus vendable. Désormais elle n’avait plus d’autre choix que de l’acheter. Mais heureusement, sa chérie était dans la même situation.

Pleione se releva et embrassa Yuko, se plaquant contre son corps chaud et frémissant. Cette petite gâterie avait attisé son propre appétit, elle voulait aussi jouir désormais, et savait comment exciter sa fiancée pour lui donner envie de lui faire des choses.

« Ooouuuhhh... maîtresse adorée... si vous aviez eu votre chibre entre les jambes... mmmrrraaawww... je l’aurais pompé avec un tel délice. Mon petit visage de salope... aaahhh... aurait été recouvert... de traces blanches. »

De son côté, Antares continuait sa visite avec Yuka. Elles découvraient le service des prêts bancaires, l’endroit le plus important de la guilde, et la neko se projetait déjà un peu dans l’avenir. L’argent qui venait de ce service allait nourrir sa famille, habiller ses enfants, payer les salaires des employés... Et pourtant, il suffisait de la moindre loi monétaire un peu dure pour que les taux d’intérêts s’envolent et que la crise frappe. Ses ancêtres avaient fait de leur mieux pour s’y préparer, mais qui sait de quoi serait fait demain ? En tout cas, elle était sûre d’avoir à ses côtés une femme aimante. D’ailleurs, cette dernière s’interrogea sur les possibles échecs de la compagnie, et surtout sur la façon dont l’entreprise avait su en tirer des enseignements.

« Bien sûr, nous avons eu notre lot d’échecs. Aucune guilde ou organisation de n’importe quelle sorte ne peut dire qu’elle n’a jamais échoué. Mais honnêtement, il y en a trop pour que je puisse tous les citer. Il y a des traces écrites dans les archives au sous-sol. »

« L’un de nos échecs les plus retentissants a été le scandale de Tarrust. Vous en avez entendu parler Gérard ? »

« Bien sûr mademoiselle. Comme la plupart de nos employés. »

Antares vit qu’elle avait piqué la curiosité de Yuka.

« Diego Tarrust était un éleveur de bétail. Il a demandé un prêt à la guilde pour développer son activité. Il avait déjà un revenu stable, la guilde n’a donc vu aucun inconvénient à lui faire ce prêt. Les remboursements arrivaient en temps et en heure, tout semblait bien se passer, mais un beau jour, c’est la garde luméenne qui a débarqué. Il s’est avéré que Diego Tarrust utilisait son activité d’éleveur de bétail comme façade pour dissimuler un trafic d’esclaves, et que notre argent lui avait servi à agrandir ce trafic. Il a évidemment été arrêté, mais comme notre guilde avait participé en lui fournissant de l’argent, il a fallu faire des pieds et des mains pour convaincre la famille royale que nous n’étions pas au courant. Finalement, nous nous en sommes sortis sans trop de casse, mais notre image a été durement touchée. Après ce sombre épisode, nous avons durci nos conditions d’obtention de prêt et nos procédures de vérification, mais même aujourd’hui, certaines personnes nous reprochent encore notre participation. »

Ce n’était que l’une des histoires sordides de la guilde que connaissait Antares, mais elle ne voulait pas toutes les raconter à Yuka. Le but de cette visite était de lui présenter la guilde, mais inutile d’appuyer sur ses mauvais côtés.

« Avant que nous continuions notre visite, puis-je vous proposer un passage par notre salle de pause ? Nous pourrons y prendre un petit casse-croûte avant de continuer. »

« Très bonne idée Gérard. Ca te dit une pause mon amour ? »

Et pendant que Gérard et les gardes du corps prendraient leur pause autour d’un café et de biscuits, elles, elles pourraient prendre une pause plus crapuleuse à l’abri des regards indiscrets.

Yuko se fichait bien de mouiller la marchandise, elles allaient les acheter de toute façon alors bon, quelle différence cela pouvait faire ? Elle maintenait la tête de la neko entre ses cuisses pour qu'elle puisse bien lécher sa vulve, tenant sur une jambe en laissant son pied lui caresser sa petite fente. Certes, elle usait surtout de son gros orteil, mais elle ne devait pas négliger sa chérie qui devait se régaler. Elle aimait l'entendre ronronner et gémir en s'occupant d'elle, c'était la preuve qu'elle prenait plaisir à exécuter ses plans au moins. Dans le cas inverse, Yuko en aurait été aussi ravie ! Pendant que son pied s'occupait à lui faire du bien, la neko trouvait ça même trop pour la salope qu'elle était, ce qui fit glousser Yuko qui maintenait un peu plus son visage contre elle.

« Kuhuhu ! Je suis d'accord avec toi, mais si je m'occupe pas de toi, tu vas être ingérable. »

Pleione tenait juste là son rôle à cœur, mais Yuko ne pouvait pas la contredire. Cela faisait partie du jeu. Maintenant son visage contre son entrejambe, Yuko venait parfois la maintenir de force en remuant son bassin pour mieux sentir sa langue remuer en elle. Mais les efforts de sa petite chatte venaient à payer, après s'être attaqué avec plus de passion à son bonbon d'amour, Yuko lui jouissait dessus, aspergeant son visage et sa petite gueule bien ouverte. Elle avait une belle bouille de petite salope comme ça... c'est pour ça qu'elle aimait tant cette neko aussi. Elle se redressa pour mieux se blottir contre sa maîtresse qui ne perdait pas une seule seconde pour empoigner ce délicieux petit cul qui la charmait tant ! Le goût de l'interdit ? Il était si tentant. Chaude comme elle était, elle cherchait à la chauffer encore plus, cela se voyait bien qu'elle avait elle aussi envie de jouir. Mais Yuko avait envie de jeter encore un peu d'huile sur le feu.

« Vu comment tu es habillée, si j'aurais eu une bite, crois-moi, t'aurais eu mal au cul. Je t'aurais défoncé ton alléchant petit fion contre le mur et peu importe que tu hurles dans la boutique, que Mélissa ou les autorités se pointe. Rien ni personne n'aurait pu déloger ma bite de ton cul, je l'aurais rempli.... Mrrrrraaawww... Plus le mariage approche... Et plus j'ai cette idée qui me susurre à l'oreille... Crois-moi que le soir où tu seras ma femme... n'espère pas me faire attendre encore un peu car te déflorer le cul sera ma priorité absolue ! Avant même de te déshabiller, avant même de te dire, je t'aime ou n'importe quelle niaiserie... Ton cul sera à moi ! »

Pendant son petit discours, ses mains avaient tant pétris ce cul si parfait, on savait que Yuko tiendrait parole, mais face à ses mots, à son regard, à son intonation, on sentait qu'elle ne mentait pas et que oui, heureusement elle n'avait pas eu de chibre. Elle se serait retenue dans ce cas... mais quel calvaire. Elle la sentait fébrile, toujours plus excitée et doucement, elle glissait le long de son corps pour se retrouver face à son minou inondée.

« Allez ma petite pute en chaleur... Rends-moi la pareille et viens me jouir dessus, ma salope ! »

Yuko y enfonçait deux doigts pour la doigter et se régaler de ce délicieux bruit humide que cela produisait alors qu'elle venait attaquer son petit bonbon d'amour avec ses lèvres, sa langue et si elle insistait, sa langue !

De leurs côtés, les deux nekos blondes continuaient leur petite visite en toute simplicité. Yuka s'était un peu intéressé aux échecs de la firme, car toute entreprise à ses hauts et ses bas, pas forcément un scandale, mais des choses qui venait diminuer les revenues, ternir une image, ce genre de choses. Et bien que l'entreprise avait bien des choses par le passé, sa fiancée parlait surtout d'une affaire qu'elle ne tardait pas à lui détailler. Un « éleveur » qui demandait un prêt, mais ce ne fut en rien pour son bétail, ou du moins, pas le bétail habituel, car il y avait derrière une facette de vente d'esclave. C'est sûr que pour eux, ce n'était pas très bien vu...

« Au moins, c'est là où je pourrais t'aider. Je ne dis pas que je saurais reconnaître les vendeurs d'esclave à coup sûr, mais j'ai grandi avec. »

Elle était destinée à ça, elle a vu d'autres marchands d'esclaves donc elle en savait un peu plus à ce sujet. Le guide proposa une pause, et ce mot fit vibrer la neko, car il allait être temps. Sa main se serrait un peu plus dans celle de sa fiancée qui savait bien que leur pause ne serait pas la même que pour le guide. Ensemble elles allèrent donc en salle de pause, mais Yuka resta accrochée à sa fiancée qui, quand elle s'éclipsa, en fit donc de même et dés que la voie était libre, se collait à elle, ouvrant sa bouche pour en tirer la langue en posant son menton sur sa poitrine.

« Haaaaaaan ! Chérie... je tant envie de me cacher sous ta robe... de te lécher ou même te servir de coussin. Sentir tes fesses m'écraser le visage... Mrrrrrrraw... »

Peu importe tant que ça se passait sous sa robe. Antares avait certes une poitrine que Yuka adorait, mais là, la savoir se baladant les fesses à l'air depuis tout à l'heure n'a fait que nourrir son envie pour jouer avec cette partie de son corps.

« Je me sens si chaaaaaude... Aide-moi, mon amour... »

Pour sûr, la culotte d'Antares n'allait pas être rendue toute propre...

Après avoir joui dans la bouche de Pleione, Yuko était encore plus excitée. Elle lui répéta encore une fois sa promesse de lui prendre sa virginité anale dès la première seconde de leur mariage. Elle faisait presque craindre à la neko ce qui aurait pu arriver dans cette cabine si elle avait été membrée. Mais sa crainte disparut vite quand elle la vit glisser le long de son corps jusqu’à mettre son visage face à son minou inondé.

« Mmmrrraaawww... bien maîtresse. »

Pleione sentit les doigts de Yuko s’enfoncer en elle tandis que sa bouche s’activait sur son clitoris. Elle dût mettre une main devant sa bouche pour ne pas miauler trop fort.

« Nnnyyyaaa... ooohhh... »

Faire l’amour avec sa fiancée n’était pas juste une expérience agréable pour le corps, son esprit aussi était sans cesse stimulé. Entre deux coups de langue sur son clitoris, elle lui parlait de soumission, de lingerie et d’humiliation publique pour la chauffer encore plus. C’était une maîtresse redoutable, et la neko ne pouvait que prendre son pied avec elle.

« Mmmyyyuuu... maîtresse... ça vient... ooouuuiii ! »

Pleione était tellement excitée qu’il ne fallut pas longtemps pour qu’elle jouisse sous les assauts digitaux et buccaux de Yuko. Sa mouille gicla dans la bouche et sur le visage de sa chérie, qui se fit un plaisir d’avaler ce qu’elle put. Après ça, la neko était pantelante, le souffle lourd et les jambes tremblantes, mais quand sa fiancée revint la prendre dans ses bras, elle put s’appuyer sur elle.

« Gggrrrooouuu... maîtresse... je peux poser mes mains... sur votre derrière ? »

C’était un peu injuste que la Karistal soit la seule à pouvoir sentir la douceur et le moelleux d’une paire de fesses sous ses doigts, mais la Lilianstar était la soumise, elle ne pouvait pas toucher au corps de sa maîtresse sans sa permission.

« Il serait peut-être temps... qu’on aille payer nos achats non ? On va finir... mmrraaww... par attirer l’attention.
A moins que vous ne pensiez... aaahhh... que mon petit cul de traînée... a besoin de plus de culottes. »

Quand elle disait culottes, Pleione parlait juste du sous-vêtement dans un sens général. Elle espérait bien que Yuko lui imposerait de ne rien porter de plus couvrant qu’un tanga. Et après en avoir fini ici, elle pensait aller visiter les boutiques de prêt-à-porter. Depuis qu’elle avait vu sa chérie en pantalon, elle s’était dit qu’elle aimerait bien en avoir un aussi. Un qui mettrait en valeur ses jolies petites fesses.

De son côté, Antares venait de terminer la visite du service des prêts avec Yuka, et elles avaient droit à une petite pause. Elles en profitèrent pour aller s’isoler dans un bureau vide proche de la salle de pause. Dès que la voie fut libre, ses lèvres retrouvèrent celles de sa fiancée, entourant son corps avec ses bras pour la garder près d’elle. La Karistal avait très envie de venir se cacher sous sa robe, peu importe ce qu’elle voudrait lui faire. Mais en voyant comment elle ronronnait en s’imaginant servir de coussin à sa chérie, cette dernière se mit à sourire.

« Mmmrrraaawww... dans ce cas... je sais quoi faire de toi. »

Antares ordonna à Yuka de s’allonger sur le sol, puis elle releva sa robe pour lui montrer ses jolies fesses nues, puis elle descendit, lentement, lui laissant bien le temps de réaliser ce qui allait se passer, jusqu’à finir par s’asseoir sur son visage.

« Aaahhh... après avoir beaucoup marché... rien de tel que faire une pause... avec un coussin confortable... pour mon petit derrière. Et toi mon cher coussin... ggrroouu... tu apprécies mon derrière ? »

Antares se sentait vraiment dominante dans cette position. En plus, comme elle avait les fesses nues, elle pouvait sentir la moindre caresse ou stimulation de Yuka sur sa peau. Son souffle, sa bouche, ses doigts... un rien la faisait frémir. Et pendant que sa soumise s’occupait de son cul, elle s’intéressa à son entrejambe. Une fois sa robe relevée, elle alla récupérer sa culotte dans la sienne, et évidemment, elle était mouillée. Ce qui lui donna une bonne occasion d’affirmer sa domination sur sa belle.

« Oh mais regarde-moi ça. A cause de ta petite chatte de perverse... oouuhh... ma culotte est mouillée. Je t’avais pourtant demandé d’en prendre soin. »

Elle essayait de prendre un ton offusqué, mais elle ne pouvait pas retenir ses ronronnements d’excitation. Elle glissa ses doigts sous l’élastique de la culotte de sa soumise et la fit lentement glisser le long de ses jambes jusqu’à la lui enlever. Elle l’amena à son visage et la renifla en faisant beaucoup de bruit pour que sa propriétaire comprenne bien ce qui se passait.

« Pour la peine, je te confisque ta culotte. Je te la rendrai une fois que tu auras été punie en bonne et due forme. »

En attendant, Antares se mit à frotter son bassin contre le visage de Yuka. Lui confisquer sa culotte l’avait bien excitée, et maintenant elle voulait jouir. Elle sentait son minou frotter contre son visage, parfois elle recevait une léchouille, mais dans l’ensemble, c’était le sentiment de domination qui lui donnait le plus de plaisir. Dans sa tête, elle s’imaginait déjà en train de punir la Karistal, de lui donner toute l’humiliation et la douleur qu’elle voudrait, de la regarder jouir et en réclamer toujours plus. Ce sera si bon...

« Oui... ooouuuhhh... ça c’est ma petite cochonne à moi... NNNYYYAAA ! »

Antares sentit sa mouille jaillir quand elle atteignit l’orgasme, maculant le visage de Yuka. Jouir la calma un bon coup, mais elle n’en avait pas encore fini. Sa chérie aussi avait besoin de se soulager. Elle la laissa se relever et se mettre à genoux face à elle.

« Mmyyuu... tu as bien mérité de jouir, vilaine fille. Mais d’abord... je veux que tu me donnes des idées pour te punir d’avoir mouillée ma culotte. Si tu m’inspires... tu auras l’honneur de recevoir ma langue... entre tes cuisses. »

Ronronnante de plaisir, elle se trouvait entre les cuisses de sa neko, léchant sa vulve mais surtout son petit bonbon d'amour qu'elle léchait, mordillait, tout ça pour mieux la sentir frémir contre elle. Ce n'est pas parce qu'elle était dominante qu'elle devait juste rester là à sentir son esclave lui faire du bien, surtout qu'elle venait de jouir. Être dominante lui laissait le choix de choisir la suite. Et là, elle voulait la faire jouir. Cette jolie petite chatte en chaleur, elle se régalait à la voir frémir de la sorte, le fait que c'était Yuko qui décidait quand elle devait jouir, cette sensation, quelque part, d'avoir le choix entre « la vie et la mort » était délicieux. Yuko utilisait surtout trois de ses sens pour cette petite séance... Le toucher, évidemment, le goût aussi, car son liquide intime était tant savoureux et l'ouïe surtout. Entendre sa neko couiner, ronronner et gémir, tout en se masquant sa bouche, mais insuffisant. Pour son plus grand plaisir.

« Vas-y... jouis, salope ! »

Yuko n'attendait que ça, son orgasme pour se délecter de cette savoureuse cyprine ! Quand ce moment arriva, cela coulait autant sur son visage que dans sa bouche, un goût unique dont la jeune femme ne pourrait se lasser. C'était si délicieux en même temps. Après ce délicieux final, elle se redressa pour faire face à son amour qui voulait elle aussi profiter de son cul. Le sourire hautain, elle gloussa en lui mordillant une de ses petites oreilles.

« Soit. Tu as bien mérité une récompense, ma délicieuse salope. »

L'occasion d'un petit câlin plus calme en général, avant que sa chérie ne demande à quitter cette cabine et régler leurs achats. Oui, il ne fallait pas trop abuser des bonnes choses, ce soir, ce sera l'occasion de vraiment en profiter même si d'ici là, elles pourraient sûrement s'amuser encore un peu, en cachette.

« Tu as raison, on va y aller. Si tu veux prendre autre chose, fait donc, mais ne me le montre pas, je veux garder un peu de surprise. Cependant... quand Melissa verra l'état de ses sous-vêtements trempée, tu lui diras que c'est de ta faute, kuhuhu ! »

Yuko était sadique et voulait en profiter, mettre Pleione dans l'embarras, c'était plaisant. La torture morale était plus une spécialité de sa sœur, elle, c'était la torture physique ! Mais ça ne voulait pas dire qu'elle détestait, juste que sa sœur était plus forte dans ce genre de petits jeux. Yuko venait donc se recouvrir le corps à nouveau sauf peut-être sa petite culotte... Elle lui avait confisqué, retirant les achats, afin de ne rien essayer de voler. Au moment de passer en caisse, Yuko allait quand même placer un message subtil à la jolie vendeuse qui avait un drôle de visage en voyant sa lingerie souiller.

« La prochaine fois, nous aurions peut-être besoin d'un troisième avis lors de l'essayage. Cependant, nous nous ferons une joie de repasser à l'avenir, pour le plaisir de voire vos nouvelles créations. »

Yuko avait un harem à gérer, des pièces unique et nouvelle, ça pouvait que rendre le harem meilleur encore !
Yuka avait eut envie d'être sage, mais les choses ont quelque peu changé en cours de route et à présent, elle était très excitée ! Par chance, sa fiancée était sur la même longueur d'onde et puis, c'était elle qui avait allumé la mèche. Elle lui fit donc sacrément plaisir quand elle lui demanda de prendre place sur le sol et de voir ce divin cul venir doucement s'écraser sur son visage ! Une sensation douce, chaude et moelleuse écrasait son visage. L'air manquait un tout petit peu, mais en remuant son cul, elle arrivait à en obtenir. Elle ronronnait de plaisir en la sentant l'écraser et rien que pour ça, elle était aux anges ! Yuka gardait ses mains sur les cuisses de sa neko qui l'écrasait avec amour. Elle pouvait balader les mains sur son corps si elle en avait envie, de toute façon, pour le moment, elle ne pouvait rêver mieux. Yuka n'a jamais été attiré par l'étouffement sexuel, mais avec un cul pareil, elle voudrait bien essayer !

« Mmmmrrrrrrrrrr... »

Difficile de parler et de plus, que pourrait-elle dire ? Elle était aux anges ! Antares en profita pour récupérer sa petite culotte qui était souillée de sa cyprine, mais là encore, c'était la faute de sa maîtresse qui la chauffait tant. Elle l'entendait, renifler sa petite culotte à elle, ce qui ajoutait une dose de plus à son excitation. Yuka continua de lécher tout ce qui passait près de sa langue que ce soit son intimité ou sa rondelle, peu importe, elle était de toute façon ravie de pouvoir lécher la peau de sa neko chérie. Elle tremblait d'excitation alors qu'Antares n'avait pas grand-chose à faire si ce n'est savourer son traitement. Si l'envie lui prenait, elle pourrait faire cela très longtemps, quitte à supporter la chaleur même, elle sera toujours aussi heureuse de la lécher tout en servant de coussin à sa fiancée. Mais à force de sortir sa langue, elle obtint gain de cause avec son orgasme, ce qui la libéra – presque malheureusement – de sa position. Elle vint de mettre à genoux face à elle, encore fébrile tandis qu'Antares lui proposait de la faire jouir, mais que si, elle l'inspirait pour une future punition, c'est à coup de langue qu'elle viendrait la faire jouir ! Ça, c'était injuste... Elle en était tout excitée, difficile de trouver une bonne idée en sachant cela !

« Nyaaaaaaaa.... euh.... »

La bonne idée ne vint pas de suite, car elle était omnibulé par les mots punition, langue et surtout la vue de sa maîtresse. Elle l'imagination bien la lécher pendant qu'Antares lui écrasait la tête entre ses cuisses... Bien des idées venaient l'empêcher de se concentrer, mais peut-être que parmi ses idées, il y avait une bonne punition ? Autant les sortirs de sa tête.

« Vous pourrez, huuuum... me violer la bouche avec votre grosse queue ? Ou encore poser vos délicieuses couilles sur mes yeux ou mon front, avec votre belle bite tendue inatégnable pour ma petite langue de sale pute en chaleur ? Huuummmmmrrrrrraaaaw... Vous pourrez me priver de mouvement et me faire un strip-tease ? Me pisser dessus par la même occasion... Ou me doter d'une belle bite en me laissant sur le point de jouir et... me laisser là, avec l'envie de me vider, qui ne viens pas ? Ou user d'une potion qui bloquerait mon orgasme ? Elle sera là, sur le point de sortir, mais comme bloquer... là... ce serait affreux... »

Les jumelles avaient déjà usé de ça sur des esclaves ou entre elles. À force, ça pouvait devenir une torture, mais à petite dose, se retenir de deux ou trois orgasmes, qui était là, sur le point de sortir, mais bloquer, c'était frustrant. En femme comme futa, ça fonctionnait dans les deux cas. Yuka faisait toujours face à Antares, la langue pendante, la bave coulant doucement, elle était en chaleur et voulait jouir, mais sans l'intervention de sa maîtresse, difficile à dire...

Avec l’autorisation de Yuko, Pleione put venir faire ses pattes de velours sur son beau derrière. Les deux amoureuses étaient décidément complètement folles des fesses de l’autre, et la neko s’amusa longuement à caresser et malaxer ce délicieux petit cul entre ses doigts. Sentir la douceur de sa peau et de la lingerie qui lui couvrait les fesses la faisait ronronner, s’imaginant le moment où cette belle culotte finirait contre son nez, où que sa maîtresse l’utiliserait pour la bâillonner.

« Gggrrrooouuu... »

Yuko était d’accord pour dire qu’il était temps pour les filles de quitter la boutique, mais elle l’autorisa à prendre autre chose si elle le voulait, à condition de ne pas le lui montrer. Et si Melissa demandait des explications quant à l’état de la lingerie, elle devrait dire que tout était de sa faute.

« Hhhmmm... bien maîtresse. »

Sa fiancée était sadique, mais la neko aimait ça. Elle savait qu’il allait être très gênant de faire face à Melissa dans cette situation, mais ce n’était pas pour lui déplaire. Peut-être que cela inciterait la vendeuse à la punir.

Une fois rhabillée, Pleione sortit avec ses achats, mais avant de passer en caisse avec Yuko, elle remarqua un ensemble rose à pois noirs composé d’un soutien-gorge avec des volants sur les bonnets et un string. Il y avait aussi une ceinture accompagnée d’un porte-jarretelles, mais quand elle vit l’ensemble, elle se dit que c’était de trop. Elle prit juste le soutien-gorge et la culotte, puis rejoignit sa chérie en caisse.

« Ne regarde pas. »

Melissa emballa cet ensemble en premier pour que la neko puisse garder la surprise pour sa chérie, puis elle passa aux ensembles choisies par les filles.

« Du coup vous ne prenez que ces deux ensembles ? »

« Oui, pour cette fois. Mais si ces ensembles ont l’effet espéré, vous nous reverrez. »

La Lilianstar vit l’expression de Melissa changer quand elle réalisa dans quel état étaient les culottes. Il faut dire que les filles avaient particulièrement mouillé. Elle se dépêcha de parler avant qu’elle ne commence à poser des questions.

« Je... je suis désolée pour... l’état de la lingerie. Je crains que notre essayage n’ait été un peu trop... mmyyuu... passionné. »

Melissa regarda le couple avec un regard surpris, mais bienveillant.

« Puisque vous les prenez, ça m’est égal. Mais je vous conseille quand même de bien les laver avant de les remettre. »

« Bien sûr. Et... merci pour votre compréhension. »

« Oh ce n’est rien. Vous êtes jeunes, fiancées, vous voulez prendre du bon temps. Par contre, je dois dire que vous êtes drôlement discrètes. Je suis passée devant votre cabine tout à l’heure, je n’ai rien entendu. »

Melissa n’insista pas trop parce qu’elle voyait bien que Pleione était toute rouge. Yuko lui répéta leur envie de revenir la voir un jour prochain pour découvrir ses nouvelles créations, et peut-être avoir un troisième avis lors de l’essayage.

« Merci, mais rien de ce que vous voyez ici n’est de ma création. J’ai des fournisseurs un peu partout dans Lumen. Surtout des petits créateurs que j’aide à lancer. »

En plus de leurs achats, Melissa glissa une carte de visite dans leurs sacs de courses.

« Pour ce qui est du troisième avis... lisez ce que j’ai écrit au dos de la carte.
Merci de votre visite et à bientôt. »

Pleione et Yuko quittèrent La Rose d’Eté avec leur nouvelle lingerie, et une fois un peu éloignée du magasin, la neko prit la carte de visite, curieuse de voir ce que Melissa avait bien pu écrire dessus.

Chère Pleione,
Depuis que je tiens cette boutique, j’ai vu passer plusieurs types de clientes. Et au fur et à mesure, j’ai appris à les reconnaître. Et j’ai vu tout de suite que tu étais une fétichiste. Pour toi, les culottes ne sont pas juste de belles pièces de lingerie qui couvrent le corps des femmes, ce sont des objets de plaisir. J’ai bien vu que tu étais toute chose pendant que ta fiancée choisissait ce qu’elle allait te faire essayer. Du coup, je vais me permettre d’être directe.
Quand je t’ai vu dans cet ensemble noir, j’ai eu envie de te prendre dans mes bras, d’enfouir ton joli visage dans ma poitrine tout en te couvrant de caresses, puis de jouer avec tes jolies fesses. Les masser, les embrasser, les lécher.
Je frissonne rien qu’à m’imaginer ton corps nu contre le mien, t’entendre miauler de plaisir dans mes oreilles, et mouiller en jouant avec les culottes de mon magasin.
Si ça te tente, tu peux venir me voir au magasin quand tu veux avec cette carte. Je Même si ça ne te dit rien, je serais ravie de te garder comme cliente. Je te ferai des prix avantageux sur la lingerie.

A la prochaine,
Mélissa

Après avoir lu cette carte, Pleione resta sans voix. Apparemment, elle avait bien tapé dans l’œil de Melissa, et maintenant cette dernière lui proposait de revenir la voir pour plus que de la vente de lingerie. Elle ne savait pas trop comment réagir à ça, mais elle se demandait aussi comment allait réagir Yuko.

De son côté, Antares s’offrait une petite pause coquine avec Yuka. Après avoir joui en écrasant son cul contre le visage de sa fiancée et lui avoir confisqué sa culotte, elle lui offrit de la faire jouir à son tour si elle donnait une bonne idée de punition pour plus tard. Sa chérie lui proposa de lui violer la bouche avec sa grosse queue, de lui poser ses couilles sur le nez ou le front pour rendre son chibre inaccessible, lui pisser dessus, la priver de mouvement ou l’empêcher de jouir.

« Hhhmmm... ces idées sont bien mais... j’ai l’impression de toujours te faire les mêmes choses. »

Elle prit quelques secondes pour réfléchir. Il était clair qu’elle devait encore s’améliorer en tant que maîtresse si elle ne voulait pas rapidement tomber dans la monotonie. Mais là tout de suite, elle n’avait pas vraiment de meilleures idées que celles que sa fiancée lui avait déjà proposées. Elle décida donc de faire un mix entre ces idées.

« Voilà ce qu’on va faire. La prochaine fois que je voudrai aller faire pipi, je prendrai une pilule futa, et c’est ta bouche qui me servira d’urinoir. Je compte sur toi. »

Après ça, elle attrapa les genoux de l’humaine-neko et les écarta l’un de l’autre pour ouvrir la voie vers son entrejambe, qu’elle embrassa doucement.

« Après ça, il faudra vite qu’on aille rejoindre Gérard. Mais en attendant... profite de ce cadeau de ta maîtresse. »

Antares commença à lécher le minou de Yuka, qui était déjà bien mouillé. A chaque coup de langue, elle ramassait sa cyprine et l’avalait avec plaisir. De temps en temps, elle appuyait sur son bouton d’amour avec le bout de sa langue pour la faire frémir encore plus, et ses mains caressaient ses jambes et son ventre.

« Nnyyaa... miaule pour moi... ma petite cochonne. »

Il ne fallut que quelques minutes à Antares pour faire jouir Yuka, vu le degré d’excitation dans lequel elle était déjà. Sa mouille lui gicla au visage, et elle en ramassa une partie avec sa langue pour l’avaler, puis elle mit le reste sur ses doigts avant de les enfoncer dans la bouche de sa soumise.

« Suce mes doigts ma salope. Suce-les et nettoie-les... comme s’il s’agissait de mon chibre. »

Mettre ses doigts dans la bouche de Yuka était une des positions dans laquelle Antares se sentait le plus dominante. Pourtant ça n’avait rien d’exceptionnel, mais elle aimait beaucoup ça. Une fois ses doigts et son visage propres, elle renfila sa culotte et mit celle de sa fiancée dans son décolleté.

« Je te la rendrai plus tard. Pour l’instant, allons retrouver les autres avant qu’ils se demandent ce qu’on fait. »

Les filles avaient fini avec leurs achats donc à présent, elles pouvaient passer à autre chose, à commencer par payer. Yuko se régala, une main dans le dos de sa chérie en la caressant, allant parfois plus bas, sans dépasser sa queue. La voir rougir de gêne face à la vendeuse était exquis. Ça lui donnait envie de la gêner, plus encore ! La vendeuse ne le prit pas mal, acceptant leurs petits jeux du moment qu'elles achètent ce qu'elles ont souillé. Et puis son regard avait bien sû cerner le jeune couple même si elle n'insistait pas trop là-dessus, comme quand elle précisa n'avoir rien entendu en passant à côté de leur cabine. Yuko gloussa. Elle aurait pu rajouter un petit commentaire à ce sujet, mais elle préférait se taire pour le moment. La jeune femme les remercia de leurs visites avant de leur laisser une petite carte qu'elles examinaient une fois sorties, un peu plus loin. Yuko aurait pu se montrer jalouse, mais elle n'en avait pas besoin, elle lisait la carte silencieusement avant de glousser à nouveau.

« Quelle petite pute en chaleur tu es, ma chérie... tu peux pas t'empêcher d'exciter les autres, hein ? A cause de toi, je crois qu'on va devoir inviter cette pauvre Mélissa à notre mariage ou chez nous. »

Il faut bien que cette jolie demoiselle trouve son bonheur auprès de Pleione. Mais pour obtenir Pleione, il faudrait passer par sa maîtresse. Yuko se voyait déjà avec deux jolies salopes à ses pieds, baisant Pleione, écraser sur la jeune vendeuse en chaleur. Une belle perspective à l'horizon. Une chance qu'elles soient en pleine rue, elle se contentait de lui murmurer ça dans sa petite oreille velue en se blottissant contre elle. Comme quoi, ça n'aurait pas été une bêtise de vouloir l'inviter dans la cabine, mais elles verront ça une prochaine fois. Yuko ignorait où elles pourraient encore aller après avoir visité cette jolie boutique pleine de jolie choses, Pleione aurait peut-être envie d'aller ailleurs, mais la Karistal avait une autre idée en tête qui pourrait bien la calmer ou au pire, la chauffer bien plus encore.

« Tiens, et si nous faisons un petit tour ici ? Au moins, on ne dépensera pas d'argent là-dedans. »

Cette boutique, c'était une boutique avec tout pleins de petites choses pour bébé, surtout des vêtements ?Le message était-il assez subtil comme ça ? Jusqu'à preuve du contraire, sa neko n'était pas enceinte, mais voir et imaginer de jolis bébé neko là-dedans pourrait être adorable. Là au moins, elles n'iront pas se caresser entre deux rayons, au mieux, elles fantasmerons sur un futur sûrement proche ? Entrant dans la boutique, le petit son de cloche annonçait leur arrivée alors qu'une femme souriante leur fit un petit signe de tête. Une douce odeur agréable leur titillait les narines alors que les étagères avaient toutes sortes de body, de pyjama, de petites tenue robe pour l'été, de petits bonnet pour les jours froids, de quoi rêver.

« Imaginons que notre petite Alicia commence à grandir en toi, dés ce soir... elle arriverait à sortir à quelle période de l'année ? Il faut prévoir ça tôt, nooooon ? »

Dit-elle langoureusement. Oui, il y avait le mariage avant et si elle tombait enceinte, ça leur laissait plus que neuf mois pour se préparer, mais qui sait de quoi demain était fait après tout ?
Concernant Yuka, elle s'était réjoui de se sentir écraser par les magnifiques fesses de sa neko, mais pour la suite, elle imaginait bien des choses qui l'excitaient et pourraient la punir aussi, mais elle n'était pas en état de bien y penser en sachant ce qui risquait de se passer ensuite. Y avait de l'idée, mais ce n'était pas encore ça qui faisait réagir sa maîtresse en se disant qu'elle était là, la punition la plus adaptée à Yuka ! Mais bon, cela pouvait aussi forcer sa maîtresse à trouver ce qui la faisait vibrer, à elle comme à Yuka. Devenir maîtresse n'était pas une chose facile, car il fallait s'adapter à l'esclave, si l'esclave aime se faire pisser dessus, le menacer de ça n'était pas la meilleure des idées. Mais cela allait un peu entraîner la belle neko dans son nouveau rôle, il fallait qu'elle se forme aussi un peu elle-même après tout. Elle trouva un compromis en mélangeant certaines idées, ce qui faisait qu'elle irait se servir d'elle comme de toilette la prochaine fois qu'elle aura une queue. Yuka frémis à cette idée alors qu'Antares se rapprochait de son entrecuisse pour pouvoir laper sa rivière intime.

« Nyyyyyaaaaaan ! »

Antares n'avait pas besoin de demander, elle l'aurait fait ! Elle se faisait lécher le minou, miaulant de plaisir en ronronnant, savourant ses coups de langue sur sa zone intime jusqu'à l'orgasme où elle se fit une joie de jouir ! Elles auraient été en intimité, elle aurait pu aussi libérer sa vessie, pour mieux attisé son envie de punition sur elle, mais elle n'allait pas s'y risquer ici, ça pourrait lui arrivé sur la robe et bonjour les odeurs. Aspergeant son visage, Yuka venait lui nettoyer les doigts, les suçant avec envie, se faisant pénétrer la bouche de force par ses doigts sur lesquelles elle bavait d'excitation dessus.

« Mrrrraaaaawww ! Haaaa ouiiii ! »

Yuka s'en réjouissait déjà, espérant que leur prochaine vraie pause sera aussi excitante que ce qu'elle lui avait promis. Une fois terminé, Antares confisqua sa culotte qu'elle mit bien au chaud entre ses seins, rendant Yuka jalouse de sa propre culotte. C'était à son tour de se balader les fesses à l'air donc, non pas que ça la dérange, elle s'agrippait encore à son bras, ronronnant de plaisir, plus heureuse que jamais.

« Mmmmrrrraaaa ! Je t'aime, ma maîtresse. »

Yuka était prête à la suivre à nouveau partout en se remplissant de la culture des Lilianstar, sa nouvelle famille.

Pleione était encore surprise après avoir lu la carte de Mélissa, mais Yuko semblait préférer prendre la situation avec bonne humeur. Elle semblait décidée à se rapprocher de Mélissa maintenant qu’elle savait que sa fiancée lui avait tapée dans l’œil.

« Je... on peut en parler plus tard s’il-te-plaît ? »

Bien que flattée, la neko ne savait pas comment réagir ? Devait-elle accepter les avances de cette vendeuse ? Elle avait déjà couché avec d’autres filles que sa fiancée, mais pour la plupart, c’étaient des filles de harem. Là, il s’agissait d’une personne qui lui avait en quelque sorte déclaré sa flamme. Elle était confuse et indécise, partagée entre son envie et sa raison. Heureusement, sa chérie savait comment l’aider à penser à autre chose, et elle l’entraîna dans une boutique d’articles pour bébé. Il y avait surtout des vêtements, mais aussi des biberons, des tétines, des doudous, des couches... bref, tout ce dont de futures mamans pourraient avoir besoin.

Une douce odeur régnait dans la boutique. Une odeur de tendresse et de bonheur. Partout où elle posait les yeux, Pleione voyait des petites choses mignonnes. Des bodys, des pyjamas, des petites robes d’été et des petits manteaux pour l’hiver. Elle souriait sans même s’en rendre compte. Yuko décida de pousser le jeu un peu plus loin en lui demandant d’imaginer que leur petite Alicia grandissait déjà en elle.

« Eh bien voyons... on est au printemps, alors elle arriverait l’hiver prochain. Il lui faudrait des vêtements chauds. »

Elle se dirigea vers les rayons où se trouvaient les vêtements d’hiver pour filles et prit un body rose en laine.

« Quelque chose comme ça par exemple. Oh non attends, elle va avoir froid aux jambes. Plutôt quelque chose comme ça. »

Elle attrapa un pyjama complet blanc avec le dessin d’un ourson blanc dessus.

« Il lui faudrait aussi des chaussettes. Des bien épaisses, comme celles-là. Et une tenue chaude pour sortir. Un manteau, un bonnet, une écharpe... »

Pleione se rendit compte que Yuko riait doucement en la regardant. Ce n’était qu’un jeu, mais la neko l’avait pris avec tellement de sérieux que sa fiancée en était émue. En réalisant qu’elle était en train de faire ses courses comme si elle attendait vraiment un bébé pour l’hiver prochain, elle se mit à rire elle aussi.

« Il faut croire que j’ai vraiment envie qu’on ait un bébé le plus vite possible. »

Pleione embrassa Yuko sur la joue. Après avoir rangé tous les vêtements qu’elle avait sortis, elle emmena sa chérie avec elle vers le rayon des vêtements d’été.

« J’ai choisi ses vêtements pour l’hiver, tu vas choisir ses vêtements pour l’été, avec au moins une tenue pour qu’on puisse l’emmener barboter à la mer avec nous. »

Est-ce que sa future femme allait autant se prendre au jeu qu’elle ?

De leur côté, Antares et Yuka venaient de finir leur pause coquine, et Antares avait confisqué la culotte de Yuka, qui marchait désormais les fesses à l’air sous sa robe. Mais ça n’avait pas l’air de la déranger, elle marchait joyeusement aux côtés de sa fiancée, accrochée à son bras, miaulant son amour pour elle. Il était temps pour elles de retrouver Gérard pour la suite de leur visite.

« Ah, vous voilà mesdemoiselles. »

« Désolée Gérard, j’ai voulu montrer un bureau à Yuka, et on a pas vu le temps passer. »

« Ca ne fait rien. Nous poursuivons la visite ? »

Après leur petite pause, les fiancées restaient plus proches l’une de l’autre. Antares était contente d’avoir Yuka collée à son bras, elle aurait volontiers passée une main sous sa robe pour caresser ses fesses nues s’il n’y avait pas d’autres personnes avec elles. Elles suivirent Gérard jusqu’au prochain service qu’il voulait leur montrer.

« Bienvenue dans notre service de formation. C’est ici que nos employés apprennent de nouvelles compétences pour s’améliorer dans leur domaine d’activité. Aujourd’hui c’est formation en comptabilité. Ils apprennent de nouvelles techniques pour passer moins de temps sur leurs colonnes de chiffres. »

Voir tous ces employés travailler impressionnait Antares. C’était eux la vraie force de cette guilde. Elle, elle était juste le visage et la voix qui devait les inspirer jour après jour pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Mais cela lui refit aussi penser à son enfance, quand elle et sa sœur recevaient leurs leçons des professeurs que leurs parents engageaient.

« Dis Yuka-chu... tu es allée à l’école quand tu étais petite, ou tes parents engageaient des professeurs particuliers ? »

Bien que cela ne la dérangeait pas, l'amour, ce n'était pas juste du sexe, car après tout, le sexe pouvait mener à une vie de famille, avec un joli bébé. Pleione n'était pas enceinte – et si c'était le cas, cela serait involontaire de sa part – mais rien ne leur interdisait de déjà voir ce que ce futur bébé, cette petite Alicia si leur goût ne change pas entre temps, pourrait bien porter ? Son amour de neko supposait que si elle était enceinte, elle arriverait en hiver, prévoyant donc de jolies petites choses pour envelopper ce petit corps fragile qui sera le fruit de leur amour. Elle prévoyait tout, pour la maison, comme pour sortir, elle imaginait bien sa chérie en parfaite maman. Oui, en la regardant piocher des vêtements ici et là, elle la voyait bien avec un ventre rond, à déjà prévoir ce que leur petit bébé ira porter pour rester au chaud. Yuko gloussait, se rapprochant d'elle, posant ses mains sur ses hanches, se blottissant contre elle, pas de ventre avec un bébé entre elles pour le moment, pas de baiser non plus, c'était juste une envie de prouver son amour, sans forcément user de ses lèvres.

« Tu es bien la bonne personne que j'ai choisie, pour fonder notre famille... Tu seras une parfaite maman. »

Même si Pleione venait lui baiser la joue, elle lui renvoya la pareille en voulant que Yuko choisisse des choses pour l'été. Donc, elle sera déjà un peu plus grande. Prenant la main de son amour, elle l'amena ailleurs, trouvant le coin des tissus plus fin, des petites choses pour l'été. Il y avait un joli petit maillot de bain bleu, à motif de petit canard jaune, accompagné d'une petite jupe au niveau de la taille.

« Ceci sera sûrement parfaite pour elle. Elle pourra barboter en toute sécurité et s'amuser à nous éclabousser, qui sait ? »

Yuko montrait un joli petit chapeau blanc pour couvrir sa tête et ses petites oreilles, il était assez classique, un joli tournesol fictif venait décorer le petit chapeau. Avec ça, leur bébé sera prête pour sortir avec ses mamans en plein été. Pour ce qui était de la vie de tous les jours, elle trouva une belle petite robe rose pastel, des petits froufrou sur les pans de la petite robe et des bretelles pour l'accrocher à leur bébé. Pas de motif sur la robe, mais la boutique proposait d'y broder le nom du bébé sur la robe au niveau de la poitrine. Pourquoi pas. Mais leur bébé n'était pas encore là, mais c'était bon à savoir. Avec cela, il fallait de jolies petites chaussures, assez classique, mais ça avait son charme, l'un avec l'autre.

« Y a pas à dire, là-dedans, elle va nous voler la vedette, cette petite chipie ! »

En dehors de la famille, elle voyait déjà le harem se jeter sur leur princesse à chaque fois qu'elle sera avec ses mamans. Faut bien dire que quand elle viendra au monde, elle sera un peu la mascotte du harem. Au moins, ce bébé ne manquera pas d'amour, c'est le moins que l'on puisse dire !

« Dis-moi ma chérie, tu as pensé à un deuxième prénom ? J'ai une sœur jumelle, il n'est pas impossible que notre bébé n'arrive pas seul. »

Une sœur jumelle ? Un frère jumeau ? Possible. Pour Yuko, il était sûr qu'elle voudrait nommer leur première fille, Alicia, en l'honneur de leur grande sœur, Alice Korvander, après, pour le reste, elle n'était pas encore sûre de rien, du second prénom féminin qu'elle aimait tout comme un prénom masculin ? Elles avaient une chance sur deux d'avoir un petit garçon après tout.

Même si Yuka avait les fesses à l'air sous sa robe, elle restait heureuse et collée au bras de sa fiancée, se fichant bien de ce détail. Ce n'est pas comme si cet endroit était bourré de courant d'air après tout. Toutes les deux poursuivaient leur route et continuant la visite guidé, arrivant dans un endroit où étaient formé divers employés, ici, pour la comptabilité. Tant mieux si en plus, ce job formait les jeunes et améliorait les compétences des autres, de quoi rester au top ! Mais Antares venait à se poser une question sur l'enfance de Yuka, concernant son éducation, quel fut son chemin ? Noble, elle aurait pu aller dans de grandes écoles à Mijak, sans aucun souci, mais ce ne fut pas le cas.

« Père nous a assigné divers professeurs particuliers afin d'aiguiser nos compétences, ne pas se reposer sur une seule façon de faire, diversifier les façons de faire et apprendre certaines matières auprès des meilleurs. Mais je pense aussi qu'il craignait que d'autres enfants nous blessent, même involontairement en nous amusant. Et puis en grandissant, je pense qu'il préférait éviter que des garçons nous tournent autour, nuhuhu. »

Setzer avait toujours été un papa gâteau, il ne s'en cachait pas et bien que pour lui, ses jumelles seront toujours deux petites tête blondes en robe qui courait dans le manoir, il savait bien qu'en prenant de l'âge, des garçons auraient de mauvaises pensées en les regardant. Au moins, avec les Lilianstar, il était un peu rassuré de voir deux filles fréquentées ses jumelles, même s'il savait bien où menait l'amour, il prenait ça plus facilement en sachant que ses filles étaient avec deux autres filles.

« Dans un sens, on n'a peut-être pas été en présence des autres enfants, mais on a eu une enfance classique. On fréquentait aussi d'autres enfants nobles pour nous amuser. La princesse de Mijak est après tout, notre meilleure amie. Tu verras, que ce soit à notre mariage ou avant, je te la présenterais, elle est très gentille. Et puis, elle adore les hybrides ! Pas forcément les nekos, mais bon, avec nous, elle n'avait pas trop le choix. »

Oui, Amy adorait offrir des câlins aux hybrides, surtout quand ils étaient couverts de poils ! Elle fréquentait beaucoup leur harem et celui de Mélinda, mais quand elle s'enfermait dans une chambre pour câliner quelqu'un, c'était vraiment pour le câliner et savourer son épaisse fourrure sur sa peau. Certes, elle était bien différente une fois la nuit tombé mais ça, ce n'était qu'un détail.

Pleione s’était laissée prendre au jeu, maintenant elle était curieuse de voir Yuko y jouer aussi. Sa fiancée la prit par la main et la guida jusqu’au coin des vêtements d’été pour fille. Elle commença par prendre un joli petit maillot de bain bleu, à motif de petit canard jaune, accompagné d'une petite jupe au niveau de la taille. Avec ça elle pourrait barboter avec ses mamans et s’amuser à les éclabousser. Elle choisit aussi un petit chapeau pour lui couvrir la tête.

« Oui... je m’imagine très bien la scène. Toi et moi en maillot, à l’entrée de la mer, jouant avec notre petite princesse assise dans l’eau, qui fera gigoter ses petits bras et nous éclaboussera en riant. »

Quelle belle vision de l’avenir. Après la tenue de plage, Yuko alla chercher la tenue de tous les jours. Elle choisit une belle petite robe rose pastel, avec des froufrous sur les pans et des bretelles pour l'accrocher. Pas de motif sur la robe, mais la boutique proposait d'y broder le nom du bébé au niveau de la poitrine. Et pour terminer, des petites chaussures assez classiques qui s’accordaient plutôt bien avec la robe.

« Avec une tenue pareille, c’est sûre que notre bébé sera la préférée du harem. »

La neko s’imaginait déjà les employés du harem et leurs enfants se masser autour de leur bébé. Elle deviendrait la mascotte du harem en quelque sorte. Au moins elle ne manquerait pas d’attention.

Après ça, Yuko souleva une question : si elles avaient des jumeaux, comment appeler le deuxième enfant ?

« Si Alicia a un jumeau, j’aimerais lui donner un nom ressemblant un peu au sien. Quelque chose comme... Alexandre si c’est un garçon, et Alexandra si c’est une fille.
Et même si je sais qu’on ne peut pas choisir... j’espère que notre premier bébé sera une petite fille ou des sœurs jumelles. Attention, j’aimerai notre bébé de la même façon si c’est un garçon ou une fille, mais... je voudrais vraiment avoir une jolie petite princesse pour commencer. Lui faire porter de belles robes, la coiffer, la pomponner... ce sera génial. »

Pleione s’imaginait plus facilement maman quand elle voyait son premier enfant être une fille plutôt qu’un garçon, même si elle savait qu’elle aimerait autant un petit prince qu’une petite princesse.

« Et toi, tu as une préférence ? »

Elle pensait que sa chérie voulait la même chose qu’elle, mais qui sait.

La vendeuse qui leur avait souri à leur arrivée vint à leur rencontre.

« Mesdemoiselles, je peux vous aider ? J’ai cru entendre que vous attendiez un bébé pour l’hiver prochain. Nous faisons des promotions sur les chaussettes en ce moment : 3 paires pour le prix de 2. »

« C’est gentil merci, mais... à vrai dire, nous n’attendons pas encore de bébé. On voulait juste s’imaginer les achats qu’on ferait si c’était le cas. »

« Oh c’est trop mignon. Je suis sûre que vous ferez de super mamans. »

« Hé hé... merci. »

« Si je peux vous renseigner, surtout n’hésitez pas. »

« En fait je me posais une question. Votre boutique vend des vêtements, mais pas de sous-vêtements. Pourquoi ? »

« Notre boutique vend uniquement des articles pour bébé. C’est pour ça que vous pourrez y trouver des couches, mais pas de slips ou de culottes. Ces articles sont pour les jeunes enfants. »

« Ah je vois. Merci. »

Pleione était un peu déçue, elle n’allait pas pouvoir choisir de mignonnes petites culottes pour Alicia. Mais ensuite, elle se dit que c’était peut-être mieux. Comme ça, elle pourrait emmener sa princesse choisir sa première culotte de grande fille, comme une sorte de récompense pour la féliciter d’avoir réussi à se passer des couches.

D’abord je m’imagine avoir un bébé l’hiver prochain, et maintenant je m’imagine avoir une fille qui va bientôt aller à l’école. Yuko a raison, je me prends vraiment au jeu.

La neko était tout sourire en s’imaginant tenir Alicia dans ses bras après l’avoir mise au monde, la voir grandir, devenir une petite fille, puis une ado, puis une femme... Elle avait tellement hâte.

La vendeuse se tourna vers Yuko.

« Et vous mademoiselle, il vous fallait un renseignement ? Je vois que vous avez beaucoup regardé les maillots de bain et les robes d’été. »

De leur côté, Antares et Yuka poursuivaient leur visite et discutaient tranquillement, s’intéressant plus au passé qu’à l’avenir pour le coup. Yuka expliqua à Antares que son père leur avait assigné plusieurs professeurs particuliers pour aiguiser leurs compétences dans divers domaines et les rendre polyvalentes. Mais elle pensait aussi qu’il craignait que d’autres enfants ne les blessent accidentellement, ou pire encore, que des garçons se mettent à leur tourner autour s’il les laissait aller à l’école.

« Un papa très protecteur donc. »

Il devait être rassuré de voir que ses filles s’étaient fiancées avec d’autres filles, même si ces dernières allaient quand même emmener ses filles loin de lui. Tout du moins pour Antares.

Bien que n’ayant pas fréquenté beaucoup d’autres enfants, Yuka assura que sa sœur et elle avaient eu une enfance ordinaire, fréquentant d’autres enfants nobles, notamment la princesse de Mijak, qu’elle comptait bien lui présenter à leur mariage.

« Ce sera un plaisir de la connaître. »

Lumen et Mijak étaient peut-être en guerre, mais ces affaires passaient bien au-dessus de la tête de la neko pour l’instant.

Après avoir vu le service de formation, le reste de la visite fut assez rapide. Les services restants étaient assez anecdotiques, et de toute façon, Gérard devait retourner travailler. Une fois de retour à l’accueil, il les salua donc respectueusement.

« Et voilà mesdemoiselles, notre visite est terminée. En réalité il y aurait bien d’autres choses à voir, mais je suis attendu pour une réunion. En plus, votre père sera sûrement plus apte que moi à vous parler de ce que vous n’avez pas encore vu, mademoiselle Antares. »

« Encore merci pour votre temps, Gérard. Passez une bonne journée. »

Antares se retrouva donc seule avec Yuka, si on oubliait les gardes du corps.

« Et voilà ma chérie. On a vu le plus gros de la guilde. On pourrait continuer pour vraiment tout voir, mais je ne voudrais pas qu’on en fasse trop d’un coup. »

Depuis le début, sa fiancée lui répétait qu’elle était ravie de découvrir la guilde, mais pour sa part, elle avait envie de faire des activités moins sérieuses.

« Qu’est-ce que tu dirais qu’on aille trouver un café et qu’on s’installe en terrasse pour profiter du beau temps d’aujourd’hui ? »

Dans leur petit jeu, les amoureuses imaginaient bien comment sera leur petite Alicia, combien elle ferait le bonheur de ses deux mamans qui feront tout pour rendre la petite neko heureuse, autant qu'elles. C'est sûr que ce bébé ne manquera de rien, l'amour de ses mamans, de ses grand-parents, de ses tantes, et de tout un tas de femmes prêtes à faire plaisir à la petite princesse. Mais avant d'en arrivée là, Yuko se disait bien que les filles du harem en feront autant avec la future maman, surtout à l'approche de son accouchement. Elle imaginait bien sa neko être entouré par une escorte d'esclave la dirigeant avec précaution vers un fauteuil ou autre. Une vraie reine dans le harem ! Sa reine. Concernant les prénoms, elle avait ses idées, restant sur une chose que les gens faisaient globalement avec les jumeaux, des noms similaires. Mais face à ses quelques doutes, elle lui baisa le bout du nez en gloussant, la serrant un peu plus contre elle. Pas d'idée sexuelle, juste rassurer sa bien-aimée.

« Ne t'inquiète pas, je sais que tu aimeras notre bébé, même si c'est un petit garçon. Mais tu te doutes bien que si je veux une petite Alicia, je veux moi aussi avoir une petite fille pour commencer. Elle sera notre petite princesse d'amour. Elle dormira entre nous, parfois, entouré par ses mamans qui la protégeront des mauvais rêves. »

Yuko et Pleione, c'étaient beaucoup de sexe, du SM, mais aussi beaucoup d'amour plein de douceur et de tendresse dans ce genre de maman. Non pas qu'une fois maman, toutes leurs envies qui laissent des marques et des cris allait disparaître, mais pour le moment, elles n'avaient pas de bébés, juste la liberté de tout réaliser. La vendeuse ne tardait pas à venir à elles, supposant avoir à faire à deux futures mamans, quoi de plus logique ici, mais non, elles fantasmaient juste à cette idée. Elle répondit à la question de Pleione, avant de savoir si Yuko n'en avait pas une aussi, comme elle regardait tout à l'heure le coin été de leur collection. Elle avait l'oeil, mais hélas, pour le moment, elle n'était pas une vraie cliente même si elle remettra sûrement les pieds ici tôt ou tard ? Yuko se mit dans le dos de sa chérie, la ceinturant doucement en posant sa tête sur son épaule.

« Non, ma question était similaire à celle de ma femme, sauf que j'aurais aimé savoir si vous auriez de quoi habillée la future maman, mais donc, non. On viendra cependant vous revoir quand notre choupette sera prête à sortir. Pour le moment, on l'imagine, c'est tout. »

Yuko caressait le ventre de sa neko en disant tout cela. Quand elle sera enceinte, elle devra s'attendre à faire face à des assauts plein de câlin de la part de Yuko. Non pas que ce soit dangereux ou dérangeant, mais Yuko ne sera sûrement pas la seule au harem à vouloir cela. Mais Yuko n'allait pas la laisser repartir sans rien d'autre, elle lui laissait cependant une petite porte de sortie pour avoir plus de chance que de revoir les deux jeunes femmes.

« Au-delà de broder des noms, est-ce que vous faite du sur-mesure, des créations originales ou non ? »

Cela pouvait toujours être un petit plus. Même sans création originale, ça n'allait pas les empêcher de revenir, mais autant avoir le maximum d'information avant l'arrivée du bébé.

Côté des autres amoureuses, la situation était aussi détendue et la visite touchait à sa fin, sa chérie lui proposant même d'aller se détendre et prendre un café en terrasse. Une chose à laquelle Yuka n'était pas contre, car oui, après tout, elle n'était pas obligée de tout apprendre en un jour. Et puis, elle aura le reste de sa vie pour mieux en apprendre sur les Lilianstar et leur entreprise.

« Tu as raison, allons nous détendre un peu maintenant. »

Joyeuse et souriante, elle suivait sa douce dans les rues de Lumen, jusqu'à trouver un petit café que devait sûrement aimer sa neko. Peu importe en réalité, du moment qu'elle restait avec sa fiancée, le reste n'était que des détails. Une fois arrivées, elles s'y installèrent et Yuka commanda un thé vert, elle était plus thé que café, même si elle n'avait rien contre cette boisson noire, du moment qu'elle était bien sucrée. Mais attendant leur commande, Yuka ne tarda pas à faire une première demande avec un grand sourire.

« Est-ce que je peux venir sur tes cuisses ? J'ai envie de me détendre, blottie contre toi, nufufu~... »

Elle se moquait du regard des gens, c'était une demoiselle amoureuse de sa fiancée neko, seule l'avis de sa future moitié importait, le reste ne comptait pas à ses yeux. Et puis le fait de se balader sans culotte l'excitait un peu, la faute à Antares donc, qu'elle assume un peu, même si rien ne l'obligeait à accepter sa demande. Mais avoir ses petites fesses sur ses cuisses, quand même... Même si l'absence de culotte ne changeait pas grand-chose comme elle avait sa robe, le cerveau sait aller au-delà de ce genre de choses parfois et pouvait faire toute la différence.

« Après tout, cette petite visite a été agréable, j'ai appris beaucoup de choses, mais il me manquait une chose, certes, difficilement réalisable en pleine visite, mais importante... Rester contre toi. »

Lui tenir la main, c'était la moindre des choses pendant leur petite escapade dans l’entreprise familiale.

« C'est mon devoir de future épouse de veiller à que tu ailles bien, mais ta petite chatte à elle aussi besoin de gros câlin auprès de sa maîtresse. »

Antares avait bien réussi son coup en plantant la graine de l'envie en elle. Sans cette petite sortie en terrasse, elle serait sûrement en train de lui proposer bien pire qu'un câlin sur ses cuisses.