The Multiversity

Dans l’absolu, elles s’en sortaient plutôt bien. Félicia et Aoki avaient après tout kidnappé une femme, elles l’avaient séquestré, violé, humilié, jusqu’à la faire basculer. Enfin, le plan initial de Félicia avait fonctionné. Pour cela, elle s’était fondée sur elle-même, sur les sentiments cachés qu’elle avait ressentis pour Spider-Man. Il avait juste fallu amener Aiko à l’admettre, à ce qu’elle comprenne que toute sa vie n’avait eu pour but que de se rapprocher d’Aoki. Elle avait été jusqu’à demander à devenir leur témoin de mariage, chose qu’Aoki avait accepté. Qui sait ? Si Aoki proposait qu’Aiko la viole, peut-être bien qu’elle pourra, elle aussi, porter un de leurs bébés… Félicia n’était pas contre une relation à plusieurs. Aoki et Félicia avaient après tout déjà plusieurs amantes parmi leurs élèves.

« Et qu’est-ce que vous attendez de moi ? Faire tout ça juste pour que j’admette mes sentiments envers Aoki, c’était quand même risqué… »

Même si Aiko ne prenait plus comme cliente cette association qui leur voulait du mal, l’association trouverait un autre avocat.

« Nous avons besoin d’une avocate, non seulement pour nous défendre, mais aussi pour l’avenir du cabinet d’Aoki. Elle est la manager d’étoiles montantes, les Strawberries, et… Disons que nous souhaiterions que tu sois notre avocate. »

Aiko les regarda avec surprise, puis fronça les sourcils.

« Et il était nécessaire de me capturer pour ça ? »

Félicia sourit doucement

« Disons qu’il faut parfois un peu de motivation… »

La séance de sexe étant passée, les filles sortirent de la chambre. Aiko avait un peu de mal à marcher après tout ce qu’elle avait vécu. Félicia se chargea de leur préparer du café. Aiko s’installa dans le salon, et un chat ne tarda pas à bondir sur ses genoux. De fait, l’appartement comprenait beaucoup de chats, et Félicia dut même en écarter un qui s’intéressait à ses tasses de café. Dehors, la nuit était bien avancée, et Aiko observa la ville pendant quelques instants, avant de revenir à ses interlocutrices.

« Récemment, des Yakuzas ont capturé les Strawberries. Comme tu le sais sûrement, ce trio commence à devenir très populaire. Nous pensions initialement à un évènement isolé, mais l’enquête que j’ai réalisé montre que ces Yakuzas n’ont pas tenté de les capturer par hasard. Quelqu’un voulait les capturer. Alors, nous avons besoin d’une avocate pour gérer le dépôt de plainte que nous allons faire, et pour nous offrir toutes les protections légales nécessaires, ainsi qu’assurer a gestion légale des différents contrats de Aoi Kitsune. »

Aiko se mordilla les lèvres.

« Et… C’est tout ?
-  Nous ne te proposons pas qu’une relation d’affaires. Tu as pris goût à ce que nous avons fait ce soir, et je souhaite renouveler l’expérience. Si tu veux être notre avocate, c’est aussi à la condition que tu sois notre esclave sexuelle. Cette soirée n’était qu’un prologue. Si tu en es d’accord, nous allons t’initier. »

Aiko rougit doucement.

« Qu’est-ce que ça impliquerait ?
-  Des visites surprises à ton cabinet, toi qui passes plusieurs soirées et nuits ici… Et divers défis sexuels destinés à tester ta soumission. Tu pourras aussi soumettre ma chère Aoki, comme elle te l’a si gentiment proposé. »

Félicia ne s’attendait pas à une réponse dans l’immédiat, mais elle voulait au moins qu’Aiko y réfléchisse…

Ce premier acte semblait toucher à sa fin maintenant, Felicia lui laissait un peu de répit, qu'elle fasse le point sur tout cela, qu'elle ait les idées claires pendant qu'elle lui exposait d'autres faits concernant le fait de devenir son avocate. Aoki avait beau avoir confiance en sa Felicia/Black Cat ainsi que ses amies, les Yakuzas, c'est comme des cafards. Quand on pense en avoir chassé, tué certains pour être sûr, ça finit toujours par revenir à la charge. Pour se venger ? Aoki ne voulait pas prendre de risque avec ses filles, chaque personne dont elle s'occupait, c'était comme ses enfants, elle avait leur carrière en mains et ses trois petites fraises, c'était d'autant plus vrai. Plus adorables les unes que les autres, elle tenait à leur sécurité, Harley était là pour épauler les sorties et jouer les gardes du corps avec son gang, si les Yakuzas – ou autres – sortent les armes, ça va mal finir ! De prime abord, on pense aux Yakuzas, c'est la mafia locale, il ne faut pas oublier que Tiên est vietnamienne et Mei est chinoise. La Triade, ça ne rigole pas non plus là-bas ! La demoiselle a beau être propre sur elle, si ça se trouve, la menace vient de là-bas ? Ou d'un fan dérangé ? Ou d'un pervers dérangé ?

Aiko avait droit de réfléchir, Aoki ayant enfilé un peignoir, car les nuits pouvaient facilement devenir plus fraîches loin du corps de sa Félicia chérie, tandis que cette dernière préparait le café, escorté par tous ses chats. Elle aussi aimait les animaux, elle avait bien deux animaux dans le lot, un de ses chats et son chien Rex. Aiko ne savait pas encore tout d'Aoki mais elle le lui présenteras un jour. Ce qui ne fut qu'un incident un soir où elle était rentrée ivre a fini par devenir un petit plaisir secret. Elle ne courait pas après la zoophilie, elle fut la première surprise à aimer se faire grimper dessus par son gros chien. Harley avait beau être une amie des bêtes, elle n'était pas fan de cette pratique, pourtant, avec Pamela, elles avaient bien des déviances, surtout liées aux plantes. Un jour, elle rencontrera une amie qui partagera un minimum son plaisir, peut-être Aiko, ou une autre ? Qui sait, sa fiancée préparait peut-être quelque chose pour elle ? En ville, il devait bien y avoir une femme comme elle, qui aimait sentir un chien qui viendrait faire d'elle sa chienne ? Mais pour en revenir au principal, Aoki venait coller Aiko dans le dos, passant ses bras autour d'elle, sans trop la gêner avec son café.

« Je serais rassurée si tu pouvais gérer la partie légale pour protégée mes élèves... Je tiens beaucoup à elles, si tu les connaîtrais, tu aurais aussi envie de les protéger. Mais bien entendu, je suis prête à te rendre la pareille, Aiko-chan, ce serait la moindre des choses de penser aussi à ton plaisir en venant ici. »

Même si Felicia devait rester leur priorité, elle n'était pas si égocentrique, surtout si elle pouvait y participer.

Après cette séance sexuelle, Aiko avait une respiration lourde. Aoki lui expliqua qu’elle avait envie qu’on protège ses élèves. Félicia réfléchit un peu, puis enchaîna sur ce qu’Aoki venait de dire.

« Aoi Kitsune se développe bien, et attire des concurrents. Récemment, des criminels ont essayé de kidnapper les Strawberries. Nous avons besoin d’une contre-attaque sur tous les niveaux, y compris sur le plan légal. Tu l’ignores sans doute, mais les associations et les collectifs qui souhaitent fermer Aoi Kitsune sont souvent financés indirectement par les Yakuzas.
-  Je ne peux y croire…
-  Je t’enverrai tous les éléments dont tu as besoin. Suite à ça, Aoki et moi avons pris une bonne décision. »

Félicia invita Aiko à la suivre, et elles rejoignirent une pièce qui ressemblait à une petite salle de contrôle. Une « Cat-cave » avec plusieurs écrans d’ordinateurs, plusieurs claviers et fauteuils, et plusieurs ordinateurs. Des ventilateurs tournaient en permanence pour rafraîchir cette pièce.

« Nous rachetons les différents appartements du gratte-ciel pour y loger les élèves d’Aoki, et nous avons installé des caméras partout. »

Elle en fit la démonstration en appuyant sur un bouton. La chambre des Strawberries apparut alors sur un écran. Les trois filles dormaient dans le même lit, paisibles et heureuses.

« Elles activent une alarme qui sonne dès que quelqu’un pénètre à l’intérieur sans rentrer le code. Nous sommes ainsi instantanément au courant. Pour l’heure, il n’y a que les Strawberries, mais nous allons élargir… Aoki va également installer son agence ici, et je pense que tu devrais y installer ton cabinet, et avoir un appartement ici. »

Aiko rougit, se disant que, par ce biais, elle risquait de voir très souvent Aoki. En robe de chambre, elle s’était installée à l’entrée de cette salle de contrôle, près d’elle.

« Donc, tu n’auras pas à t’ennuyer. Et nous saurons te récompenser comme il se doit, tu t’en doutes. »

Félicia sourit malicieusement en disant cela, puis se releva. Elle attrapa la main d’Aoki, et elles rejoignirent un petit salon. Aoki avait préparé du café. Elles étaient en plein milieu de la nuit, mais Félicia avait toujours eu des horaires très décalés. Elle s’assit sur un canapé, et laissa Aoki s’asseoir à côté d’elle, la robe de chambre s’ouvrant légèrement sur ses longues jambes fuselées.

« Comme tu le sais, Aoki et moi, nous comptons nous marier. Nous serions très heureuses que tu sois notre témoin, comme on te l’a dit. Mais, sur le long terme, tu auras droit à une place au sein de notre famille. N’est-ce pas intéressant ? Je suis sûre que Aoki trouvera plein de choses à faire avec toi… »

Il ne fallait pas croire qu'Aoki n'était qu'une perverse qui profitait de son statut pour entraîner des jeunes femmes dans son lit pour faire diverses choses, si elle passait à l'attaque, elle prévenait toujours de ce qui allait se passer. Oui, elle tâtait les limites à ne pas franchir, non, elle stoppait là ce genre de choses pour se concentrer que sur le professionnel. Pas de traitement de faveur si elle disait oui. Jusqu'ici, elles ont toutes accepté, dans le pire des cas, elles ont essayé et ont constaté que faire ça avec une femme, ça ne les intéressait pas. Félicia venait donc montrer de quoi elles parlaient, montrant les yeux qu'elles avaient, même sans avoir les filles près d'elles, comme prévu, les trois chatons dormaient ensemble, comme toujours. Parfois, elles changeaient juste de chambre, mais en général, Mei était toujours au centre, entouré de ses deux amies et sœurs. Elles étaient adorables et outre leur carrière, Aoki ne leur voulait que du bien à chacune d'entre elles. Félicia continuait de fournir des raisons, des explications tout en attirant la belle Aiko dans ses griffes. L'appât du gain, mais Aoki n'était pas contre cette suite alors qu'elle revenait vers sa fiancée, avec un peu de café pour elle, avant de s'installer, collant sa bien-aimée sans être trop collante et possessive.

« Il y a toujours quelque chose à faire ici, que ce soit avec les filles ou entre adultes, il ne faut pas croire que nous avons un quotidien très monotone. C'est même le contraire. Sans forcément semer la pagaille partout où l'on passe, on voit rarement le temps passé ! »

Elle exagérait à peine, ça leur arrivait d'avoir des soirées plus tranquilles où les deux femmes restaient juste seules, à se bécoter gentiment et juste profiter de l'intimité et du silence. Cela faisait du bien aussi parfois. Dans le pire des cas, elles pourront en parler toutes les deux, mais Aoki était sûre d'avoir de quoi la satisfaire de côté, il fallait juste qu'elle s'ouvre un peu et soit moins timide. Sauf si elle la demande exclusivement, ça, elle ne peut pas le lui accorder, mais si c'était juste pour s'amuser, il y avait bien sûr de quoi faire.

« Tu sais, c'est moi qui ai conseillé Félicia de venir te voir, je sais que ton aide ne pourrait que nous être précieuse. Le fait que tes clients t'ai choisie contre nous, c'est juste un hasard, mais ça nous donne l'occasion de prévoir l'avenir, ensemble. »

Comme quoi, le hasard pouvait bien faire les choses. La suite, c'était à Aiko de faire le bon choix, pour elles.

Félicia n’était pas sûre que tout ça soit un hasard… Que Aiko ait choisi une association de lutte contre l’école ne relevait pas pour elle d’un pur hasard. Aiko avait cherché ce type de client, comme pour se rappeler à Aoki. L’avocate observait les écrans de sécurité.

« Je sais que les avocats tiennent aux libertés individuelles… Elles peuvent désactiver leurs caméras à tout moment. »

De quoi la rassurer ? Peut-être… Mais, après qu’on ait tenté de les kidnapper, Félicia était prévenante. Elle continuait à racheter la totalité de l’immeuble, afin d’en faire le siège social de « Aoi Kitsune ». Avoir une avocate pour gérer tout ça n’était donc pas une mauvaise idée. Aiko observait encore la scène, silencieuse, puis regarda Aoki en fronçant les sourcils.

« Je peux vous aider, oui. Je peux gérer vos contrats, vérifier vos titres de propriété, les partenariats entre ton agence et les sociétés de production… Je peux aussi gérer l’intendance de l’ensemble… Mais j’ai mes conditions, moi aussi. »

Félicia s’y attendait, et elle se retourna vers Aiko, en la laissant parler.

« J’ai compris que vous étiez amoureuses l’une de l’autre, et… Je l’accepte. Je veux pouvoir déménager dans votre immeuble, et passer au moins une nuit par semaine avec Aoki, qu’elle soit seule ou avec toi, Félicia. »

C’était une condition honnête.

« Nous recevons parfois des invitées, tu seras la bienvenue. »

Harley ou Ivy allaient sûrement apprécier Aiko, surtout si elle venait en belle tenue de soubrette.

« On verra ça… Mais j’ai encore une dernière condition ! »

Aiko rougit légèrement en décroisant les bras, et se mordilla même les lèvres, signe d’une soudaine et inattendue nervosité.

« Je… Je veux que vous me baisiez jusqu’à l’aube. Si vous êtes à la hauteur, alors je serai à vous… Mes Maîtresses. »

Tout cela était fait pour leur bien, que ce soit une sécurité assez privée comme pour d'éventuels projets, Felicia ne laissait rien au hasard. De base, Aiko était là pour éviter le pire, stopper les poursuites et sauver sa peau en vue d'un éventuel procès. Mais la Black Cat avait de la suite dans les idées, pour leurs petites fraises comme pour la suite. Elle écoutait tout cela, acceptant sous certaines conditions. Ça, c'était à prévoir, ça aurait été trop beau qu'elle accepte purement et simplement. Qu'elle veuille pouvoir coucher au moins une fois par semaine avec Aoki, seule ou non, elle s'y était attendu, le contraire aurait même été étonnant. Sur ce point, elle était d'accord. Elle couchait avec sa fiancée, mais elle était ouverte d'esprit, les séances de jeux étaient aussi de son côté, avec Harley ou d'autres de leurs amies, elle était habituée. Une de plus ou de moins, quelle différence ? Mais elle avait autre chose aussi à demander. Là, Aoki s'attendait à quelque chose de plus personnelle, et sincèrement, elle pensait qu'Aiko lui demanderait un bébé... Elle ignorait si elle avait conscience que ça pourrait se faire, mais Aoki avait du mal à aborder le sujet avec Felicia, de peur de rappellé à cette dernière qu'elle était déjà maman et qu'ils n'étaient pas ici, mais pour le moment, devenir son épouse sera déjà beaucoup à ses yeux. Donc, tant que ce projet n'était pas concrétisé avec elle, elle évitait d'emprunter cette voie.

« Ne t'en fait pas pour ça, tu pourras même devenir ma maîtresse parfois... J'aime ça, qu'on me domine, mais surtout... que Felicia me vois me faire dominer. »

C'était devenu une petite chose qu'elle aimait faire. Autant dans leurs amies, Harley s'en amusait ne prenait pas trop la chose au sérieux, mais Pamela aimait particulièrement ça, la soumettre sous les yeux de Felicia. La belle chatte finissait rapidement par les rejoindre, mais le temps d'un orgasme ou deux, elle surveillait sa fiancée qui n'en perdait pas une miette. Mais pour le moment, il fallait qu'elles soient deux pour s'occuper d'Aiko, même si elle avait confiance en sa chérie pour gérer ça seule, elle n'allait pas passer à côté de cette occasion non plus. Elle aussi avait envie de s'amuser et de laisser ses pulsions parler. Elle se collait à elle, venant cueillir ses lèvres pour un nouveau baiser bien langoureux tandis que son corps se frottait au sien.

« Mmmhh, tu me lécheras la chatte... pendant que Felicia te baise. »

Elle la poussait à s'allonger pour doucement mettre cela en place pour qu'elle puisse se mettre sur son visage, d'en voir que le haut pendant qu'elle se fait bouffer le minou, ou dans l'autre sens pour faire face à Felicia quand elle va la baiser ? Oh, plutôt la seconde option. Aiko aura vu sur son cul, c'était aussi une belle vue.

« Han, vas y, lèche ma belle... Moi, je vais nettoyer ta bite avant que tu ne la fourres... Il faut bien en prendre soin de cette belle grosse bite~ »

Autant dire que depuis que Felicia avait subi cette opération, Aoki en était devenue accroc !

Le mariage, les enfants… Félicia y songeait, elle aussi, et il se pouvait bien qu’elle réserve à Aoki une surprise en la matière. Mais, pour l’heure, Aiko était au centre de leurs attentes. Aoki s’installa sur le lit, et invita Aiko à venir la lécher, pendant que Félicia la baiserait. Aiko frémit lentement en se mordillant les lèvres. Si Aoki lui avait proposé un enfant, sans doute aurait-elle trouvé  cela excessif… Mais, sous peu, qui sait ? Félicia et Aoki formaient un couple très aimant, mais aussi très libre. Deux perverses qui s’entretenaient mutuellement. Félicia était sûre qu’elle aimait profondément Aoki, et elle avait envie de fonder une famille avec elle. Mais chaque chose en son temps. Pour l’heure, non seulement elles avaient vaincu une ennemie potentielle, mais elles en avaient aussi fait une alliée. Aiko les rejoindrait dans leur projet. Une avocate, c’était toujours utile pour négocier des contrats, et sécuriser ces derniers. Aoki gérait en effet de nombreux partenariats et sponsors, et elle veillait à la régularité des contrats conclus avec ses idols. Tout cela, Aiko pourrait y contribuer, et qui sait où cette relation les guiderait ? Félicia était très curieuse de voir jusqu’à quel point Aiko s’intégrerait dans leur nid douillet de douceur, de stupre, et de perversion.

Pour l’heure, elle semblait en tout cas se faire à l’idée de « partager » Aoki avec une rivale, et, quand celle-ci lui donna un ordre, Aiko rougit, et alla lécher son sexe. Elle fourra sa tête contre ses cuisses, reniflant cette odeur, ce mélange de latex et de foutre.

« Oh, Maîtresse… »

Félicia, avant de pénétrer Aiko, se rapprocha donc d’Aoki, et sourit doucement à celle-ci, une lueur mutine dans les yeux. Elle était agenouillée sur le lit, et posa sa main sur la base de sa verge, la rapprochant de la bouche d’Aoki, et la fourra en elle.

« Tiens, suce…. Et, puisque tu parles de nettoyer… »

Aiko releva la tête, et vit la pointe de la verge de Félicia s’enfoncer dans la bouche d’Aoki. Elle serra d’une main les cheveux de la belle blonde, puis soupira lentement. Sa verge avait retrouvé un peu de sa dureté, et Félicia soupira, avant de pousser… Et d’uriner dans la bouche d’Aoki. Elle balança plusieurs jets entre ses lèvres, et opta ensuite pour une petite douche dorée.

« Haaa… »

L’urine de Félicia glissa sur le visage d’Aoki, ainsi que sur son corset en latex.

« Oooh, ça fait du bien de te marquer, ma chérie… Sois une gentille fille, Aiko, nettoie-là avec ta langue ! »

Aiko rougit doucement, mais releva la tête… Et commença à lécher le corset d’Aoki, la nettoyant avec sa langue…

Leur couple était loin d'être banale, déjà, deux femmes, dont une non Japonaise, pour sûr, ça faisait déjà parler car Aoki ne s'en cachait pas. Elle était amoureuse et elle n'en avait pas honte ! Certes, la question concernant ses parents, ça restait toujours le caillou dans sa chaussure, elle ne savait pas comment ça allait se passer, mais elle aimait profondément Felicia et elle le lui rendait bien. Si les deux femmes envisageaient le mariage, Aoki espérait plus, mais elle ne voudrait pas la bousculer et déjà, l'épouser, c'était bien suffisant pour la rendre heureuse. Aiko venait cependant se glisser dans leur couple, mais cela ne semblait pas risquer de poser de gros soucis. Entre les amies de Felicia qui venaient parfois ou ses petites fraises – ou même Doutzen – il y avait assez de monde qui gravitaient fréquemment autour d'elles. Mais pour l'instant, il fallait porter toute son attention sur Aiko qui allait avoir la lourde tâche de la lécher. Une requête qui allait faire non pas une, mais deux heureuses. Elle sentait la belle japonaise glisser sa tête entre ses cuisses, la léchant autant qu'elle reniflait son odeur, une odeur qui ne devait pas être des plus agréables, mais qui rendait accroc à la luxure.

Voyant cela, sa fiancée était charmée et approchait d'elle, sa queue à la main, elle lui ouvrait naturellement la bouche en avalant sa délicieuse queue. D'une main, elle la posait sur la tête d'Aiko pour qu'elle continue à la lécher, avec la seconde, elle flattait les bourses de sa chère et tendre, impatiente de sentir sa crémeuse récompense dans sa bouche ou sur le visage, ou même le corps. Mais Felicia l'entendait d'une autre façon en l'utilisant comme toilette. Cela ne la surprenait pas, Aoki était sa chose et elle n'avait rien contre une petite douche dorée de temps à autre. Cela débordait de sa bouche, finissant par littéralement lui pisser dessus. On ne va pas se mentir, c'était mieux comme ça que lui pisser directement dans la gorge, l'urine, ce n'était pas vraiment bon... Aoki était un peu arrosée, mais elle aimait ça, voyant la Black Cat ravie par ce qu'elle voyait, alors qu'elle demandait à Aiko de la nettoyer. La belle venait la lécher doucement, ici et là.

« Mmmh... Tu aimes montrer aux gens que je t'appartiens... »

C'était l'équivalent de montrer son alliance à qui veux la regarder, sauf que là, c'était plus sexuel, puis elles n'étaient pas encore mariées. Aiko la léchait, sa langue allait surtout sur sa tenue, à des zones plus ou moins stratégique, laissant Aoki ravie par ce qu'elle voyait, tandis qu'elle n'oubliait pas sa tâche. Sa main continuait de caresser ses couilles, venant nettoyer sa queue, pour surtout se faire arroser d'une meilleure façon.

« Aiko-chan, nettoie moi le visage d'abord... Je veux que Felicia puisse m'asperger en étant bien propre. Ou nous asperger ? »

L'optique de mutuellement se lécher pour se nettoyer n'était pas déplaisante. Mais pour l'instant, Aiko devait la nettoyer et elle, elle devait la sucer pour obtenir sa récompense !

La chatte qu’était Felicia se faisait parfois chienne. Ainsi, comme les chiens qui marquaient et délimitaient leur territoire en utilisant leur urine, elle urinait sur Aoki. Elle la marquait comme étant sienne dans cet échange trivial, cette marque de possession sauvage et reptilienne. Et elle savait combien Aoki aimait cela. Les deux femmes étaient incontestablement de grandes perverses, et elles ne faisaient rien pour améliorer leur cas. Aiko aurait pu être celle qui les ramènerait vers le droit chemin, mais ce fut finalement l’inverse qui eut lieu. Felicia sourit donc. Après avoir pissé sur Aoki, elle était chaudement excitée. Sa respiration était lourde et profonde, et elle sourit quand Aoki lui fit remarquer qu’elle aimait la marquer. La main de Félicia glissa tendrement sur les cheveux d’Aoki, qu’elle tapota ensuite.

« C’est normal, il faut bien rappeler à tout le monde l’épaisseur des liens qui nous unit, mon amour… »

Soupirant doucement, Aiko léchait la tenue d’Aoki, glissant sur ce latex. Elle s’humiliait de cette manière, se soumettait d’office aux ordres de sa « rivale ». S’il y avait des reproches à formuler, c’était à elle-même qu’il fallait le faire. C’était elle qui avait loupé sa chance avec Aoki, elle qui avait choisi de nier la réalité de ses sentiments, mais qui, dans le même temps, avait refusé une carrière prometteuse à Tokyo pour venir ici, à Atarashï Yoake. Si elle était naturellement jalouse, ce n’était pas pour autant qu’elle chercherait à nuire à cette relation. Aiko aussi y trouvait son compte, comme elle le prouvait en ce moment en léchant longuement la combinaison de sa Maîtresse, se dévalorisant et se dégradant a à chaque fois qu’elle léchait et ingurgitait de ce liquide jaune.

Quand Aoki lui demanda plutôt de nettoyer son visage, Aiko rougit, et releva la tête, léchant les joues d’Aoki, puis ses lèvres, avant de l’embrasser.

« Je t’aime, Aoki… Je suis si heureuse de pouvoir te le dire… »

Le mur était percé. Aiko ne cherchait plus à nier l’évidence, maintenant. Oui, elle aimait Aoki ! Si elle avait cru que son homosexualité pouvait faire d’elle une déviante, tout ce qu’elle voyait ici dépassait de loin tout ce qu’elle avait pu imaginer ! Là où cela l’avait horrifié de prime abord, en son for intérieur, Aiko sentait aussi qu’elle pouvait désormais exprimer tous ses fantasmes, des fantasmes refoulés. Elle léchait à son tour la verge de Félicia, qui caressa ses cheveux en souriant.

« Alors, tu acceptes d’être notre esclave, Aiko-chan ?
-  Oui… Oui, Maîtresse ! »

Félicia sourit, puis laissa les deux femmes lécher sa queue et la sucer, jusqu’à ce qu’elles jouissent sur leurs deux visages en même temps !