The Multiversity

Pour une des rares fois de sa vie depuis qu'Ai connaissait le sexe – solitaire d'abord – sa queue était calme. Pas la moindre trace d'érection ni même d'envie et ce n'était pas dû au fait de l'avoir beaucoup utilisé aujourd'hui, elle était juste trop triste pour penser à autre chose. Allongée dans son lit, elle ne s’était même pas changer, elle avait encore son uniforme du lycée et remâchait toute cette histoire, encore et encore. Sa maîtresse qui l'abandonne, car elle a osé donné son avis ? Car elle a voulu lui faire plaisir en voulant tenter le coup ? Quoi, elle aurait dû dire de bout en blanc que la magie rose ne l'intéressait pas plutôt que chercher à faire un effort et savoir apprécier le cadeau de Mélinda avec peut-être un peu de retard ? Où avait-elle fauté ? C'était une vraie erreur de sa part ou un test de Mélinda pour que la petite futa se pose des questions sur sa « faute » alors qu'elle n'en avait pas faite ? Elle ne comprenait pas ! Elle voulait savoir où était sa faute, mais elle ne comprenais pas ! Ce n'est pas comme si elle avait envoyé chier Mélinda et son offre de magie rose, elle avait plaisanté, certes, mais était prête à faire des efforts et sûrement aimé ça, mais c'est comme s'il manquait un morceau entre cette plaisanterie et l'agacement de la vampire. Avait-elle eu un blanc qui n'avait pas été sauvé dans sa mémoire ou tout avait déraper ?

Quand Edessa arriva en frappant doucement à sa fenêtre, elle vit après plusieurs essaie la succube qui attendait. Elle lui ouvrait, mais retourna dans son lit, ne sachant pas si elle était là pour une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Mais ce soir, elle était pessimiste et se disait que la succube allait donner des ordre nouveau, ne plus l'approcher elle ou les autres filles ? S'éloigner à tout jamais et ne pas parler de tout ce qu'elle savait sous peine de mort, comme avec les Yakuzas ? Mais non, Edessa était là pour se montrer rassurante, mais peu importe ses mots, Ai avait toujours en tête le visage de Mélinda qui lui demandait de partir et rien ne semblait lui remonter le moral. Même si Edessa venait raconter le passé de la vampire, ça ne changeait rien au fait que Maîtresse lui en voulait. Elle savait que Mélinda avait grandi en esclave, elle l'avait entendue une ou deux fois, mais ne s'était jamais questionné dessus. Ce qui intéressait Ai, ce n'était pas Mélinda l'esclave, mais Mélinda la maîtresse. Mais après toutes les caresses de la succube, toutes ses petites attendions, Ai pleurait à nouveau en déballant ce qui pesait en elle.

« Mais j'ai rien fait de mal... La magie rose... ne m'intéresse pas de base... snif... je n'ai rien contre mais... je me suis jamais dit que ce serait drôle à... à apprendre... Oui, j'étais un peu déçu... mais je voulais bien apprendre ça pour Maîtresse... et sûrement aimé par la suite... Mais qu'est-ce qui n'allait pas alors ??? Je n'ai pas été méchante ou... ou insolente ? J'étais prête à faire des efforts pour elle et... et... elle m'a viré de chez elle... »

Ai pleurait à nouveau en étouffant sa voix et ses larmes dans son oreiller. Non, elle ne voulait pas pleurer entre les cuisses d'Edessa, même avec pour la première fois, une femme ravissante dans son lit à elle, le sexe n'était pas la priorité dans son esprit. Se calmant à nouveau, elle remontait ses yeux rougis vers Edessa pour mieux se faire comprendre.

« Si Maîtresse t'aurait offert un livre de... de mathématique, ça ne t'aurais pas touché, ni passionné, mais tu l'aurais lu en sachant que... que Maîtresse faisait ça pour toi, pour ton bien ! Alors pourquoi elle l'a mal pris ? Je veux juste... juste vivre heureuse avec elle... et la rendre heureuse... »

Pour la petite futa, elle ne voyait pas sa faute, son erreur. Ce n'était pas manqué de respect, certes elle n'a pas sauter au plafond face à son cadeau, mais Mélinda à déjà dû connaître ça ? Se voir offrir un cadeau qui à première vue ne l'intéressait pas spécialement, mais elle n'a pas dit de bout en blanc, j'aime pas, elle l'a accepté en remerciant la personne avant de laisser ça de côté ou se pencher dessus quand même malgré tout. Alors pourquoi, pourquoi elle en était là ?! Ai se penchait plus sur Edessa, blettissant son visage contre son ventre en passant ses bras autour de sa taille.

« Je veux revoir Maîtresse, je veux pas qu'elle soit fâchée contre moi... Aide-moi, Edessa-chan, je veux pas perdre Maîtresse... »

C'était un véritable appel à l'aide, pas une comédie.

Edessa était évidemment beaucoup moins autoritaire que Mélinda. Elle sourit doucement en constatant qu’Ai était très triste, et souhaitait surtout revoir sa Maîtresse, craignant fortement que celle-ci ne veuille plus lui parler. La main de la succube glissa donc sur ses cheveux verts, et elle déposa un tendre baiser sur son visage.

« Allons, allons, Ai-chan… Jamais Maîtresse ne t’oubliera, tu sais… Bien sûr que tu vas la revoir ! »

La succube lui sourit encore, tout en se glissant encore dans le lit. Elle ouvrit la couverture, et se faufila dedans, puis serra encore Ai dans ses bras. La jeune fille se retrouva avec sa tête près des seins de la succube. En d’autres circonstances, elles auraient sans aucun doute fait l’amour, mais, ce soir, le cœur n’y était pas. Edessa était là pour l’aider, et elle comptait bien passer toute la nuit avec la jeune Ai. Elle lui avait parlé du passé confus de leur Maîtresse, mais Ai avait encore du mal à l’accepter, et à comprendre pourquoi la vampire avait réagi ainsi.

Délicatement, la succube caressait ses cheveux, et ne dit rien pendant plusieurs minutes. Elle sentait peu à peu les sanglots d’Ai diminuer. La jeune lycéenne perverse avait été heurtée par la colère de Mélinda, mais Edessa faisait partie des quelques personnes qui connaissaient le mieux la vampire. Elle savait donc comment la convaincre au mieux.

« Tandis que je suis là, Vanillia calme les ardeurs de Mélinda. Tu ne pouvais pas savoir, Ai-chan, mais notre Maîtresse prend très mal les refus. »

Edessa soupira encore.

« Dès demain, je pense que Shii viendra servir d’intermédiaire. Tu pourras sûrement retourner dormir dès demain au manoir, mais, avant ça, Mélinda va te soumettre à une épreuve… Une épreuve destinée à vérifier ta docilité et ton sens de la soumission. »

Doucement, la succube caressait ses cheveux.

« Et je t’ai confectionné une robe spéciale qui, je pense, te sera très utile… Mais sache bien que jamais notre Maîtresse ne t’abandonnera, Ai-chan… Jamais. »

Et ça, c’était assurément une certitude !

Rares étaient les fois où Ai passait son tour concernant le sexe mais là, c'était une grave crise à laquelle elle faisait face. Jamais elle n'aurait pensé voir Mélinda agir de la sorte, surtout envers elle ! Edessa avait beau dire que c'était temporaire et que jamais la vampire la mettrait à la porte, Ai voyait ça dans l'extrême bord, viré de son manoir, faisant une croix sur cette vie si belle à laquelle elle avait goûté. C'était criminel... Et tout ça pour un petit refus qui n'en était pas entièrement un quoi ! Mélinda lui offrait des cours de magie rose auxquelles elle n'était pas emballé mais voulait bien faire des efforts et peut-être trouver ça amusant ou intéressant. Ce n'est pas comme si elle lui avait dit de bouffer sa merde, là oui ça aurait été un refus catégorique...

« J'm'en fiche de son épreuve ! » Le ton était sec mais la tristesse parlait encore. Ai ne disait pas cela dans le mauvais sens, elle continua de développé après avoir doucement retirer son visage de sa poitrine. « Je la réussirais, je veux pas que maîtresse m'abandonne. »

Elle ignorait ce que Mélinda pourra lui faire subir. Porter une ceinture de chasteté pendant X temps ? Ok ce ne sera pas simple mais elle s'y fera si c'est le coût pour revenir vivre à ses côtés. Devoir dire amen à toutes ses demandes ? C'était déjà le cas mais là, elle n'ajouterais aucun commentaire pour éviter une nouvelle gaffe. Elle ne savait vraiment pas à quoi s'attendre, jamais elle n'avait vu Mélinda agir de la sorte donc tout était possible pour elle. Idem, elle ignorait quelle genre de robe Edessa lui avait préparer mais ce n'était pas le principal ce soir. Un truc qui ressemblait à la sienne mais sous ses proportions ? Peut-être. Un truc tout en latex pour séduire Mélinda ? Pour le coup, ça ne l'aiderait pas à apprécier le latex, vu la soirée qu'elle venait de passer, dans une tenue qui en comportait beaucoup, ouais, ce n'est pas demain qu'elle se baladera en latex. Et si c'était ça, sa punition ? Une de ses tenues intégrale en latex avec que la tête de libre ? Ah non, elle n'aimerait pas subir ça ! Elle préférait encore la ceinture de chasteté ! Ai aimait les sous-vêtements et se baladait souvent ainsi car elle aimait avoir peu de chose sur le corps alors ça, erf, elle va étouffer si c'est le cas !!!

« Tu veux rester avec moi, cette nuit, Ede-chan ? Au moins le temps de m'endormir... »

Elle ne voudrait pas la retenir toute la nuit, au moins le temps de trouver le sommeil même si ce sera pas simple mais bon... Elle avait beau tenir une ravissante succube dans son lit, la tête entre ses seins, elle n'avait pas la moindre envie perverse. Sa queue se reposait sans même un début de demi-molle. C'était pas pour les bonnes raisons mais c'était un jour à marqué d'une pierre blanche ! Espérons que la succube dise vrai et que demain, elle pourra revoir Mélinda, même en passant une de ses épreuves, ça lui était égal.

Edessa savait que c’était une étape nécessaire, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’elle vienne si rapidement. Contrairement à bien d’autres esclaves, Ai, par son engouement, et par sa perversité naturelle, n’avait jamais vraiment été formée, ce qui l’amenait à prendre ses aises. Et, même si Mélinda l’appréciait beaucoup, elle devait aussi continuer à faire tourner son harem. Il fallait donc enseigner à Ai le sens de la discipline. La jeune lycéenne était en tout cas prête à remplir son épreuve, à prouver sa valeur auprès de Mélinda. Edessa hocha la tête, restant silencieuse, tandis que la jeune fille réfléchissait, semblant se demander ce que serait cette épreuve, mais être prête à la remplir. Elle demanda alors à Edessa si celle-ci pouvait rester ici cette nuit.

La succube allait passer une nuit relativement chaste, ce qui était presque une première pour elle depuis de nombreuses années. Elle sourit donc doucement, et déposa un baiser sur la joue d’Ai.

« Tu sais que je devais te faire l’amour, initialement, cette nuit, ma chérie ? Je devais te baiser jusqu’à l’aube pour te montrer toute la puissance de la magie rose, et que tu constates toi-même à quel point celle-ci est déjà présente en toi… Au lieu de ça, je vais passer une nuit chaste en ta compagnie… Mais c’est ainsi. »

Edessa la laissa contre elle, la maintenant dans ses bras, la tête d’Ai reposant contre ses seins.

« Je vais diriger le harem, tu sais. Maîtresse ne peut pas gérer à la fois le harem et le clan, et compte me laisser la gestion du harem. Et j’aurai besoin de temps, Ai-chan. C’est pour ça que tu ne peux pas partir si facilement. »

La succube lui sourit encore, et caressa ses cheveux.

« Allez, allez, reprends tes esprits, ma chérie… Ma Maîtresse te veut toujours, elle a de grandes aspirations pour toi, il faut juste que tu apprennes à lui obéir un peu plus, c’est tout.  Et tu y arriveras, c’est une certitude. »

Oui, là-dessus, Edessa ne se faisait aucun souci. Si Ai tenait vraiment à sa Maîtresse, elle réussirait cette épreuve, quelle qu’elle puisse être !

C'était pour Ai aussi une chose rare que de passer une nuit calme et surtout sans sexe mais ce soir, ce n'était clairement pas le bon soir. Elle pourrait avoir moult fantasme devant sa fenêtre, elle ne pourrait que leur tourner le dos. La petite futa n'aspirait pas à grand-chose ce soir, dormir si possible, tranquillement et espérons que demain, les choses se passeront mieux entre elle et Mélinda ? C'est tout ce qu'elle voulait, retrouver un semblant de normalité dans tout cela. Elle avait beau avoir une belle succube dans son lit, elle ne voulait pas de sexe. C'était étrange à dire, Ai, qui ne voulait pas de sexe mais ce genre de chose peux arriver parfois.

Elle avait beau tout dire, tout faire pour la rassurer, la petite futa n'était pas à cent pour cent rassurer. Elle ignorait si elle avait raison ou bien si elle avait tort mais elle verra bien cela tôt ou tard. Face à ses preuves d’amitiés, d'amour, elle ne savait pas trop, Ai ne faisait que répondre par quelques gémissements, bon comme mauvais. Si elle pouvait dormir, elle le ferait mais rien n'était moins sûr. Et pourtant elle y était arrivée. Endormi dans les bras d'Edessa, Ai avait réussi à trouver le sommeil. Peut-être pas le meilleur qui soit, mais elle avait pu dormir un peu au moins. Même si ce matin, elle était un peu plus feignante que d’habitude pour se tirer du lit, elle le faisait malgré tourt.

« Mmmh... Merci, Edessa-chan... mais tu devrais... y aller... Il ne faut pas que, huaaaaaaaaa ! Mes parents te trouvent et tu dois aussi donner des nouvelles à maîtresse, non ? »

Reste à savoir comment sa journée allait se passé ? Concernant elle et Mélinda, ça se fera très certainement en soirée mais pour le moment, l'école sera difficile quand même. Ça va lui faire bizarre de ne pas chercher Mélinda à la moindre occasion dés qu'elle aura un moment de libre... oui, très bizarre...

Après cette soirée mal terminée, Ai semblait toute triste, une chose qui n’échappa sans aucun doute pas à ses parents. Ils savaient combien leur fille était proche de Mélinda, mais ils n’insistèrent pas davantage. Edessa déposa un dernier baiser sur Ai, et lui dit de patienter, car son épreuve arriverait sans aucun doute très vite. Elle rejoignit donc le lycée, et constata vite que les esclaves de Mélinda étaient assez gênées. Finalement, les personnes qui vinrent la voir furent… La Main de Mélinda ! Les cinq sœurs Nakano étaient très proches de Mélinda, et vinrent donc saluer Ai, l’isolant rapidement dans les toilettes, et lui assurèrent qu’elles avaient tout prévu. L’épreuve pouvait commencer dès ce soir, mais elle serait très éprouvante pour Ai, qui allait devoir, en quelque sorte, renoncer pendant une nuit à ses fantasmes pour embrasser ceux de sa Maîtresse ! Mais Ai semblait désormais résolue, tant la perspective de perdre sa Maîtresse était insoutenable !

Les Nakano avaient tout prévu, et, si Ai avait envie de réussir cette épreuve, elle devrait se rendre à la fin des cours dans une salle de cours spécifique. Le reste de la journée se déroula donc calmement. Mélinda n’alla pas en cours, laissant ainsi le temps à Ai de réfléchir… Et, quand la fin de la journée sonna enfin, Ai pourrait constater qu’une seule personne l’attendait à l’intérieur de cette salle de cours. C’était Shii, qui lui sourit doucement, et s’empressa de lui faire un câlin.

« Ma pauvre Ai-chan ! J’étais prête à venir te voir hier soir, mais Edessa-chan s’en est chargée… Elle m’a dit que tu t’étais un peu apaisée… »

Shii l’embrassa doucement, et la câlina encore, se lovant contre elle. Mine de rien, Ai et elles avaient fini par devenir des amies, car Shii était devenue une amante assez régulière d’Ai. La petite Futanari aimait beaucoup lui faire l’amour, et Shii lui expliqua ensuite que Maîtresse avait aussi passé une très mauvaise nuit. C’était Vanillia qui l’avait aidé à se détendre, et à trouver le moyen de permettre à Ai de revenir.

« J’ai tenu à venir te présenter ça. »

La lycéenne se pinça doucement les lèvres, et lui présenta une grande malle noire, suffisamment grande pour qu’Ai puisse s’y installer. Mais, surtout, à l’intérieur, il y avait… Une combinaison intégrale en latex ! Seules les cuisses étaient à l’air libre, et la cagoule avait une ouverture à l’arrière permettant de faire passer ses cheveux. Shii lui présenta donc cette tenue, avant de poursuivre :

« Tu sais combien notre Maîtresse aime le latex… Et, somme toute, tout ça est parti parce que tu n’aimes pas porter du latex. Alors, ton défi, ton épreuve… Ce sera de porter du latex toute la nuit avec notre Maîtresse. Et, pour ça, tu dois commencer par l’enfiler ainsi, puis par te coucher dans cette malle, que nous porterons ensuite au manoir. »

C’était un plan redoutable pour Ai… Mais, si elle tenait à prouver à sa Maîtresse être une bonne esclave, elle n’avait malheureusement pas beaucoup d’autres options !

Pour une fois depuis bien longtemps, Ai avait passé une nuit très chaste où le seul acte le plus indécent qu'elle ai fait était de dormir dans les bras de la succubes. Autant dire qu'elle avait fait bine pire au cours des derniers mois. Mais pour le moment, sa nuit fut chaste, elle était un tout petit peu moins triste, mais la douleur était quand même là. Edessa quitta sa chambre en secret comme elle en était arrivée puis quelques heures plus tard, la voilà au lycée, telle une paria. Elle voyait bien bon nombre de filles avec qui elle avait couché, choisi leur dessous ou juste saluer au cours des dernières semaines, elle était observée comme une lépreuse, personne ne l'approcha. Personne en lien avec Mélinda du moins, ceux en dehors de son cercle, ils étaient comme d'habitude. Les premières personnes en lien avec Mélinda à lui parler furent la Main, au complet. Le temps de rejoindre les toilettes qu'elles lui firent part de ce qui s'était passé après son départ. La colère de Mélinda, mais aussi la tristesse cachée de la vampire. Non pas que la main connaissaient tout de leur maîtresse en pratiquement une année à ses côtés, mais elles en savaient assez pour l'affirmer sans se tromper.

Même si le beau rôle revenait surtout à sa femme, ce fut elle qui avait vraiment calmé et raisonnée Mélinda, pas elles. Par chance, elles avaient un Joker pour Ai, mais il sera difficile à brandir, car ça allait être éprouvant pour elle, et ça devrait calmer Mélinda. Mais puisque la petite futanari était d'accord du moment que cela lui permette de retrouver Mélinda, elles lui donnaient rendez-vous dans une autre salle après les cours. Elles auraient voulu l'embrasser ou montrer leurs dessous pour la faire sourire, mais actuellement, ce n'était plus la petite tornade de Mélinda qu'elles avaient sous les yeux. Ça en était presque triste de la voir ainsi, elle qui était si énergique et souriante d'habitude... Espérons que tout redevienne comme avant. Après une journée de cours classique, sauf qu'Ai avait zéro motivation, même sans être l'élève la plus assidue, elle se défendait bien d'habitude en classe, mais pas aujourd'hui. Mais soit, passons à la suite. Allant vers la salle désignée par les quintuplées, elle retrouva Shii qui la prenait dans ses bras, cela faisait aussi du bien, mais il manquait toujours cette chose qui rendait ça agréable. Pas de palpation de la jupe pour deviner ses dessous, Ai restait sage comme une image.

« Ça va un peu mieux, mais... c'est pas facile... »

Il y avait une grosse différence entre d'habitude et maintenant après tout, ça se voyait. Shii lui montrait une grosse malle avec dedans une tenue de latex... Aïe... Déjà qu'elle n'aimait pas ça, maintenant ça lui rappelait de mauvais souvenir de porter ça et en plus, il y avait une cagoule... Chacun ses goûts, mais ce truc-là pour elle, ça tuait le plaisir. Comment voir le plaisir, le lire, le ressentir si on a une tête de sac-poubelle ? Mélinda avait droit d'avoir ses goûts, mais jamais Ai ne pourra prendre plaisir avec une femme qui a la tête couverte de la sorte... Observant la tenue entre ses mains, elle soupirait. Clairement, elle savait qu'elle ne prenait pas de plaisir à l'enfiler, elle allait même devoir faire de gros efforts, mais s'il faut ça pour retourner auprès de Mélinda, elle n'avait guère le choix. Ai se déshabilla sans mal mais elle n'avait pas ce côté joueuse et taquine qu'elle avait d'habitude, elle se mis à nue, usa de vaseline et autre lubrifiant pour bien enfiler la tenue, la sentir lui coller à la peau, à peine l'avait-elle enfiler qu'elle voulait la retirer, l'impression d'étouffer, de crisser au moins mouvement, ce n'était pas fait pour elle ce genre de chose ! Beurk ! Shii l'aidait pour enfiler la cagoule, mais contrairement à d'habitude, elle ne voudrait pas se voir dans un miroir, se voir ainsi serait pour elle comme se voir avec le crâne rasé. Ça tuerais le plaisir... Même si ses cuisses étaient elles à l'air libre, elle n'osait même pas les toucher, ses mains étaient couvertes après tout. Elle plia ses affaires pour s'en faire un coussin et prit place dans la malle, attendant qu'on vienne la chercher, mais avant que cela n'arrive, elle observa Shii, et parler avec ce truc n'allait pas être simple mais bon...

« Merci pour tes efforts, Shii-chan... j'espère qu'on dormira à nouveau ensemble, bientôt... »

Ai ne parlait même pas de sexe, mais dormir... La situation était grave !

Voir une Ai en manque d’énergie était un spectacle aussi rare qu’inattendu ! Évidemment, Mélinda n’était pas passée aujourd’hui au lycée, mais le simple fait que la Main de Mélinda soit venue voir Ai était clairement destinée à la rassurer, et à lui montrer que sa Maîtresse ne l’avait pas oublié. Et tous les enseignants de Ai, même ceux qui n’étaient pas proches du cercle intime de Mélinda, purent noter son manque d’engouement. Fort heureusement, les quintuplées Nakano les rassurèrent, en leur assurant que ce n’était rien. À ce stade, peu de professeurs ignoraient que le lycée était dominé par plusieurs jeunes femmes avec des personnalités fortes, des « adolescentes » fonctionnant comme des adultes, des prédatrices qui pratiquaient un absentéisme massif. Le lycée écrivait à leurs parents pour signaler cet absentéisme, mais cela s’arrêtait là. Il s’agissait juste de respecter les formes, les convenances sociales, de donner l’illusion d’un lycée parfaitement normal, et veillant à l’instruction de ses élèves.

Après avoir rassuré les professeurs, la Main alla voir Shii. Celle-ci avait reçu à mettre sur Ai cette tenue de latex complète, ce qui n’enjouait pas Ai plus que ça… Mais la petite lycéenne savait, sans aucun doute possible, combien sa Maîtresse aimait le latex aussi. Or, Ai s’y était toujours refusée, et, d’ailleurs, hier, les esprits avaient commencé à s’échauffer quand Ai avait enfilé du latex. Mais c’était là la solution recommandée par Mélinda ! Shii aida donc Ai à l’enfiler, et attacha ses bras, puis, avant de fermer la combinaison, glissa un plug dans son petit fessier.

Elle coucha ensuite Ai dans la malle, en aidant celle-ci à prendre une position confortable, puis verrouilla des sangles situées à l’intérieur de la malle. Ai la remercia ensuite, tout en lui indiquant espérer pouvoir de nouveau dormir avec elle.

« Hihi… Peut-être même ce soir, qui sait ? » répliqua doucement Shii.

Shii tira ensuite sur la cagoule de latex, non sans un dernier baiser sur les lèvres d’Ai, puis attacha la cagoule au reste de la combinaison. Une queue-de-cheval verte ressortait de l’autre côté du masque, et elle embrassa ensuite le masque lui-même, à plusieurs reprises, le mordillant sur place, léchant le latex, se montrant… Bien plus avenante que ce à quoi Shii avait tendance à habituer les gens.

La dernière vision d’Ai avant que la malle ne se referme fut celle des sœurs Nakano se rapprocher, et observant la malle de part et d’autre. On relia finalement la bouche d’Ai à l’extérieur à l’aide d’un tuyau pour lui permettre de respirer, mais aussi de manger. Le couvercle se referma ensuite.

Plongée dans l’obscurité, Ai allait rester là plusieurs heures. La malle fut transportée à l’arrière du lycée, et, en chemin, les filles croisèrent quelques surveillants. Si certains étaient au courant, car très proches de Mélinda, d’autres exprimèrent leurs surprises. Fort heureusement, Shii disposait d’un formulaire en bonne et due forme indiquant qu’il s’agissait d’une caisse de matériel scolaire qu’un professeur souhaitait emmener à la déchetterie. Shii étant de plus une élève fiable, personne n’émit la moindre contestation.

La malle fut donc transportée à un van qui partit chez Maîtresse Mélinda. À l’aide du tuyau, on lui versa à boire et à manger, tandis qu’elle passa plusieurs heures ainsi attachée, entendant des bruits de pas, surprenant parfois des gloussements, sentant des mains sur le couvercle de la malle. Puis on déplaça encore la malle, et celle-ci heurta des obstacles à plusieurs reprises, sans aucun doute des éléments de décor, jusqu’à être posée à nouveau.

À nouveau, il fallut attendre un peu, jusqu’à ce que des cliquetis se fassent entendre. La malle s’ouvrit alors, et un bol d’air frais accueillit Ai. Sa vision étant obstruée, elle sentit des mains la détacher, et put enfin sortir. Elle atterrit couchée sur le sol, et sentit une laisse autour du cou.

« Ai Aihara ! »

C’était la voix de Mélinda, de sa Maîtresse ! Une voix réconfortante, mais puissante, forte.

« C’est ce soir que nous allons voir su tu es digne d’être une bonne esclave ou non, Ai. Pour cela… Tu vas passer une série de tests et d’épreuves. Si tu les réussis, tu seras réintégrée au sein de mon harem ! »

Une perspective réjouissante, mais il restait à voir ce que Mélinda avait prévu…

« Dix femmes se trouvent autour de toi, et sont toutes membrées. Tu vas nous sucer une par une, ma chère Ai, pendant au moins une minute. À la fin, tu retourneras sucer la queue de ta Maîtresse… Si tu trouves la bonne, tu gagneras l’épreuve ! »

Mélinda avait réuni autour d’elles des personnes qu’Ai connaissait. Il y avait Shii, Edessa, mais aussi sa femme, Vanillia… Ces épreuves étaient en soi purement symboliques, l’idée était surtout de tenter une réconciliation à travers le sexe !

Cela allait être dur et pénible, Ai en avait conscience avant même de voir la tenue qu'elle allait porter. Si de simples excuses pouvaient fonctionner pour d'autres personnes, pas pour Mélinda. Elle n'eut donc d'autre choix que de porter cette tenue qui la rebutait en tout point. Le contact du latex sur sa peau, cette sensation d'être enfermé et bloquer dedans et le pire, c'est que c'était intégrale... Il y avait une partie des cuisses libres, mais à choisir, elle aurait sûrement préféré le visage, là, elle était si... étouffée. Le latex sur d'autres personnes, ça pouvait être sexy même si la petite futa était de loin une défenseure des dessous en tissus de toutes sortes, mais bon, après, chacun ses goûts, car la connaissant, non, elle n'aimait pas ça, mais elle devait faire abstraction et aller outre. Prenant place dans la malle, ayant de quoi respirer et parfois boire ou manger, elle devait juste attendre... attendre dans le noir. Attendre en étant incapable de bouger... Attendre dans le chaud... Attendre encore et encore en prenant son mal en patience ce n'était pas la joie.

Quand elle fut enfin arrivée, posé au sol, presque violemment pour en sortir, elle entendit la voix de Mélinda. Elle n'était pas pleine de douceur, elle était ferme, preuve en est que depuis hier, le ton avait à peine changer. Bien qu'il soit ferme, la colère y avait diminué, elle pouvait l'entendre. Mais la vampire n'allait pas passer l'éponge comme ça, car elle devait passer des épreuves pour enfin revenir. Elle n'avait pas précisé combien, si ce n'est au pluriel donc au moins deux. Elle écoutait attentivement, elle n'avait pas trop le choix après tout. Donc, pour commencer, elle allait devoir sucer dix personnes, une minute chacune puis enfin faire son choix pour découvrir qui était Mélinda ? Évidemment, cela se fera à l'aveugle ce qui veut dire qu'elle va encore porter cette cagoule... Mince... Enfin, pour le moment, elle continua donc de jouer et profita d'avoir l'ouverture vraiment ouverte sur la bouche pour respirer normalement. Ça lui retirait une petite épine du pied, mais une fois calmé, elle agitait la tête de bas en haut.

« Oui Maîtresse, j'ai compris et je suis prête à subir cette première épreuve. »

Y arriverait-elle ? C'était toute la question, mais elle y croyait, elle avait assez sucé Mélinda pour en faire la différence avec neuf autre personnes. Sensation dans la bouche, forme, taille, ça devrait pouvoir le faire. À l'aveuglette, elle laissait donc les dix personnes venir tour à tour s'enfoncer dans sa bouche pour une mise en bouche de fellation, sentant une à une les queues. La langue d'Ai profitait de ce petit moment relativement court pour analyser avec sa langue ? Outre le goût, elle cherchait chaque point spécial qu'il y avait dessus, car elle misait une grosse partie de la reconnaissance sur la forme de sa veine. Non pas qu'elle était si spéciale, mais Ai avait assez souvent parcouru la veine de sa queue avec sa langue pour en connaître le chemin qu'elle faisait. Toutes les queues n'avaient pas la même forme, même si ça restait généralement une ligne droite qui ressortait un peu sur la peau, il y avait de légèrement différences subtil. Concentrée sur sa tâche, elle prit les dix queues tour à tour en bouche et elle en était pratiquement sûre maintenant qu'elle les avaient toutes goûté. Goût, taille, proportion, forme et surtout, sa petite veine, elle savait qui était Mélinda ! Pas à cent pour cent mais disons qu'elle avait neuf chances sur dix de ne pas se tromper.

« Maîtresse est... la quatrième personne que j'ai sucé... à la base de sa queue, sa veine fait une légère bosse avant de faire une longue ligne droite et se perdre sous la chair... Et puis, son goût est toujours aussi unique, même privée de l'odorat, je le sens encore sur ma langue... »

Oui, cette cagoule était un calvaire, elle ne pouvait pas prendre plaisir à bien la renifler, et même pour sucer, ça lui laissait un handicap, ne pouvant pas vraiment bien tout ressentir. Elle était donc pratiquement spur de sa réponse, même si dans le lot, elle avait reconnue Vanilla car aller dans le lit du couple, c'était souvent partager sa femme aussi, elle a cru reconnaître Shii mais pas sûr... Elle avait plus l'habitude de prendre Shii que de la voir munie d'une belle queue tendue. La plupart des autres queues lui étaient familière mais elle ne saurait dire à cent pour cent qui c'était.

Mélinda avait suffisamment conscience de la situation pour savoir que, en ce moment, cela devait être difficile pour Ai ! Elle mettait clairement de l’eau dans son vin, elle pour qui la répulsion du latex avait été telle qu’elle avait fini par défier ouvertement l’autorité de sa Maîtresse ! La « punition » proposée était toutefois peu sévère, comme si Mélinda était plus en train de donner un rôle qu’autre chose. Entendait-elle vraiment punir Ai, ou s’agissait-il juste d’une manière de conserver la face ? Avec la vampire, c’était toujours difficile à dire, tant Mélinda pouvait se montrer ambivalente ! Là, Ai n’avait plus que sa langue pour dissocier les queues se présentant à elle. Les dix femmes étaient des amantes souvent régulières de la belle Futanari. Il y avait Mélinda, bien sûr, mais aussi sa femme, Vanillia, sa fille, Akira, et d’autres personnes, comme Edessa, Shii… Chacune enfonça sa queue pendant une minute, et il appartenait à Ai de faire le tri ensuite.

Après un petit quart d’heure, Ai se retrouva seule, au milieu des dix femmes, formant un cercle autour d’elle, jusqu’à ce qu’elle mentionne la quatrième personne comme étant la verge de sa Maîtresse. Un fin sourire éclaira alors les lèvres de Mélinda. Ai avait évidemment visé juste, et elle s’avança vers elle, faisant doucement claquer ses talons, et caressa son visage. Ses doigts glissèrent sur la cagoule en latex, et elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres.

« Ma pauvre petite… Je crois bien que je n’arriverai jamais à te faire aimer le latex… Mais que tu aies passé plusieurs heures dans cette caisse, ça a dû te marquer. Ne t’en fais pas, Edessa va te confectionner une belle tenue. Ensuite, tu reviendras ici, et nous te baiserons toutes les dix, l’une après l’autre… Et je tiens à ce que tu aies dix orgasmes d’affilée, que tu me montres combien tu es heureuse de revenir à mon service… »

Le ton n’était cette fois plus du tout autoritaire, mais clairement amusé, sensuel… C’était le ton qu’Ai connaissait très bien. La vampire l’embrassa d’ailleurs une nouvelle fois, et il ne semblait alors faire plus aucun doute, aux yeux des gens ici présents, que ces « épreuves » étaient purement théoriques, et ne visaient en réalité qu’à trouver le meilleur moyen de faire revenir Ai.

Edessa tira alors sur la laisse d’Ai, et invita celle-ci à la suivre à quatre pattes. Elles sortirent du salon, rejoignant un couloir, tandis qu’Ai avançait à quatre pattes. L’humiliation était gratuite au manoir, c’était quelque chose de constant. Edessa rejoignit une pièce attenante, et referma la porte, avant de déshabiller rapidement Ai. Elle défit les sangles, et la délesta de sa combinaison.

« Là, voilà… Tu vois que tu n’avais aucune raison de t’en faire, ma petite furie… »

La succube lui sourit tendrement, et attrapa Ai dans ses bras. Celle-ci était toute nue, et semblait incroyablement soulagée de pouvoir revenir au manoir.

« Là, là, tu croyais vraiment que Maîtresse se séparerait de toi si facilement ? »

Edessa lui sourit à nouveau, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres.

« Allez… N’oublie pas que tu as encore dix femmes affamées à satisfaire… Pour ça, je t’ai conçu la robe parfaite ! Crois-moi, tu vas l’adorer ! »

Elle lui présenta la nouvelle tenue, en double exemplaire :

• Une version habillée,
• Une version plus fine, plus transparente.

Laquelle Ai allait-elle choisir ?

Ai venait de passer cette épreuve avec un peu de peur, pour elle, cela ne faisait aucun doute que la queue qu'elle avait désigné était celle de Mélinda, mais si jamais elle avait fait une erreur ? Et si ce joli rêve prenait fin ici à cause de cette vulgaire petite erreur ? Cela serait la plus grosse erreur de sa vie à ne point en douter. Mais Ai avait réussi à l'épreuve, elle avait retrouvé avec juste sa bouche et sa langue la queue de Mélinda, qui se rapprocha, posant ses mains sur son visage masqué, venant l'embrasser, employant un ton bien plus doux et qu'Ai avait l'habitude d'entendre. C'était une bonne chose, mais la punition n'était pas encore levée, non ? Elle verra bien, pour le moment, elle suivait à l'aveugle Edessa qui l'amenait ailleurs et lui retira sa cagoule et tout ce qui allait avec. Malgré la sueur qui perlait son corps, c'était une véritable libération, elle bougeait les bras et les jambes, tout son corps tant elle se sentait si bien, comme si elle pouvait à nouveau respirer !

« Oui... je suis soulagée mais... j'ai encore un peu peur... »

Et si jamais ça recommençait ? Que la moindre erreur pourrait être très grandes aux yeux de sa maîtresse ? Elle ne voulait pas revivre une telle chose, c'était horrible. Mais oui, elle pourra se sentir rassurée une fois cette soirée terminée, pour le moment, elle devait faire profil bas. La succube lui montrait ce qu'elle lui avait préparer, une robe somme-toute assez basique. Oui, le bas n'était que des pans de tissu et le dos laissait bien des ouvertures, mais pour elle, ça restait une robe. La seconde en revanche, malgré la longueur faisait plus petite tenue. Le tissu plus léger, transparent et travailler. Pour la petite futa qui adorait la lingerie, le choix était déjà tout fait. Malgré un léger sourire en tenant et examinant cette petite tenue, la petite tornade verte n'était pas encore de retour.

« Est-ce que je devrais prendre une douche avant de l'enfiler ? Ou m'essuyer ? »

Ai allait pourtant encore transpirer si elle devait s'occuper encore de dix belles maîtresses, mais autant être un minimum présentable, la soirée ne faisait que commencer, ce n'est pas comme si Mélinda arrivait après la tempête. Pour le coup, elle ne savait pas si ce détail plairait à Mélinda ou si ça serait un mauvais point ? C'est pour ça qu'elle préférait voir avec Edessa ce qui serait plus judicieux de faire avant de retrouver la vampire. Ai allait pourtant encore transpirer si elle devait s'occuper encore de dix belles maîtresses, mais autant être un minimum présentable, la soirée ne faisait que commencer, ce n'est pas comme si Mélinda arrivait après la tempête. Mais bon, ce bannissement d'une soirée aura permis à Ai d'être très minutieuse sur ce qui serait bon ou non concernant sa maîtresse, ne pas commettre le moindre pépin en sa présence.

Edessa avait pris soin de préparer elle-même les robes. Elle les avait dessinés, et elle avait supervisé la confection des robes en se fiant aux formes d’Ai. Ces deux robes étaient son cadeau, et Edessa se doutait qu’Ai choisirait la seconde, car elle était celle qui était la plus dentelée. Ceci étant dit, leur Maîtresse ayant droit à tout, Ai s’habillerait aussi avec la tenue plus complète… Ultérieurement. Pour l’heure, Edessa sentait encore toute la nervosité d’Ai, et la succube sourit doucement, tandis qu’Ai demandait si elle pouvait prendre une douche.

« Du calme, Ai, du calme… Tu sais que, si notre Maîtresse t’en voulait autant, tu ne serais même pas revenue au manoir, non ? Mais oui, après avoir porté du latex, je suppose qu’une douche n’est pas de trop pour toi… »

La succube se déplaça donc, rejoignant une salle de bains attenante. Ai put se déshabiller, et Edessa en fit de même, exhibant ainsi ses généreuses formes. La démone de Mélinda avait vraiment été bien dotée par la Nature. Ses formes opulentes étaient un véritable régal à voir, et, de manière générale, sa beauté insolente incitait n’importe qui à lui faire sauvagement l’amour, et à oublier toutes les retenues possibles et inimaginables.

Edessa s’étira doucement, et, tout en se déshabillant, parla à Ai.

« Comme tu le sais, Maîtresse m’a confié la gestion du harem, ainsi que du manoir. Seulement, je suis plus habituée à agir à Mijak qu’ici, à Yoake. Et, pour le manoir de Maîtresse, je pense fonder une sorte de conseil, ou de comité. Des esclaves entraînés et expérimentés qui se chargeront de diriger le manoir, afin qu’il soit parfait, et que notre Maîtresse puisse en profiter pleinement. »

Maintenant que Mélinda était une Comtesse mijakienne et gérait un clan, elle n’avait tout simplement plus le temps de s’occuper du clan, du harem, ou encore du manoir. Elle avait donc confié à Edessa, qu’elle considérait comme sa fille légitime, la gestion du harem et du manoir. La succube prenait cela très à cœur, et son idée de comité ne viendrait qu’à concrétiser ce qui se passait déjà au sein du manoir. Mélinda avait développé un système parfait, une sorte de cercle vertueux de la luxure où les esclaves expérimentés se chargeaient de former les plus jeunes esclaves. Comme les Morimoto, Mélinda disposait de son propre club à Yoake, qu’elle utilisait comme couverture pour séduire de nouveaux lycéens chaque année et en faire des esclaves. Toute cette organisation était maintenant parfaitement huilée, et pouvait même fonctionner sans sa créatrice. Mélinda se réservait toujours le privilège de dépuceler les hommes et les femmes rejoignant son organisation, et leur offrait toujours leur première nuit intégrale.

Edessa comptait améliorer ce comité en renforçant son rôle.

« Je pense que tu aurais ta place dans ce comité, Ai-chan. Tout le monde t’apprécie ici, et la petite altercation d’hier montre bien que tu ne peux pas concevoir ta vie sans Mélinda. Tu serais parfaite dedans… »

Loin d’être sur la sellette, Ai se voyait au contraire offrir… Une promotion !

« Tu as bien sûr le temps d’y réfléchir, Ai… En attendant, sache que je compte te baiser joyeusement dans cette cabine de douche, je te rappelle que je n’ai pas pu le faire hier, alors… Tu vas en prendre doublement pour ton grade ! »

Même si tout semblait aller mieux pour le moment, Ai avait peur du retour de bâton, comme si tout cet ensemble qui lui disait, ça va mieux, n'était que pour mieux baisser sa garde avant la prochaine giffle. Certes, elle se faisait des idées, Mélinda n'agirait pas de la sorte, mais avec la peur d'hier, elle était bien trop peureuse pour tenter le diable et se dire que tout était déjà de retour à la normale. Venant se changer afin d'être le plus propre possible pour Mélinda, Ai écoutait ce qu'Edessa avait à lui raconter, parlant de ses nouvelles fonctions au harem et qu'elle cherchait quelqu'un pour aider à diriger le manoir. Étais-ce une bonne idée que la petite tornade verte prenne cette place ? Oui et non. Ai adorait le manoir à ne point en douter, elle passait le plus clair de son temps ici à s'amuser, justement, géré ? En serait-elle capable ? Ça, c'était une autre question qu'il fallait se poser et ce n'était pas simple... Peut-être en étant sérieuse, mais Ai n'était pas du genre à vouloir venir au manoir pour être sérieuse, contrairement à la Main qui elles, faisaient toutes les tâches pour que Mélinda ai le moins à faire, quitte à se prendre parfois pour les cheffes afin que tout tourne bien.

Elle avait le temps d'y réfléchir, oui, elle pourrait toujours dire oui au final, mais pour l'instant, c'était l'hésitation à tous les niveaux. Même quand la succube annonçait qu'elle allait devoir s'occuper d'elle pour ne pas l'avoir fait, contrairement à d'habitude, elle ne sautait pas de joie, ayant une idée en tête avant de passer à l'action.

« Est-ce correct que je le fasse d'abord avec toi ? Ce ne serait pas plus juste que Maîtresse soit la première ? »

Véritable question, car Ai s'en fichait de jouir et de faire l'amour, au contraire, ça l'aiderait à reprendre le bon chemin, mais Mélinda ne lui en voudra pas d'avoir joui une première fois depuis hier, sans elle ? Cela dit, une bonne journée d'abstinence, pour sûr que la petite futa allait être un véritable geyser blanc en action pour se vider après tant d'attente. Après tout, elle posait un doute à la succube, mais à voir son superbe corps et ses jolies formes, elle bandait déjà pas mal. Pour sûr, coucher avec elle sera un véritable plaisir, surtout après une si longue pause, mais... Pour le coup, Ai pensait avant tout à Mélinda avant les autres, en soit, ce n'était pas plus mal pour le moment. Leur maîtresse au-dessus de tout, c'est un bon réflexe. Elle était nue, la queue dressée alors que l'eau, à bonne température venait déjà mouiller son corps, reste à savoir si Edessa allait prendre la première part ou si elle allait le laisser à leur maîtresse ? Pour le coup, la petite tornade verte ne pouvait pas choisir...

L’objectif d’Edessa était claire : elle voulait que le manoir reste un lieu de villégiature pour sa Maîtresse. Chaque fois que Mélinda venait ici, tout devrait être prêt, rubis sur ongle. Des esclaves prêts à la servir fidèlement, afin que le moindre de ses vœux soit exaucé. C’est que, mine de rien, Maîtresse avait un agenda généralement très rempli ! Il fallait donc s’assurer que tout aille bien quand elle revenait au manoir. Et Edessa serait là pour ça ! Certes, Ai était encore marquée par sa mésaventure avec Mélinda, mais Edessa était prête à tout corriger. Toutefois, Ai hésitait, car, si elle avait évidemment envie de coucher avec Edessa, elle voulait aussi se réserver pour Mélinda. La succube soupira alors.

« Tu ne devrais pas abuser de ma patience, Ai ! Je n’ai pas pu profiter de toi hier soir, et tu refuses encore ? Tu oublies que je suis une succube, on ne se refuse pas aux succubes ! »

Hey, quand même ! Mine de rien, Edessa n’allait pas enchaîner cinquante refus de la part d’Ai sans réagir ! La jeune femme ne savait plus où se mettre. Cet incident avec Mélinda l’avait vraiment retourné ! Edessa se déplaça donc, et observa l’eau qui remontait. Certes, c’était la soirée d’Ai, mais Edessa avait tout de même mérité sa récompense, non ? Elle se rapprocha donc de la belle Futanari, et l’embrassa sur les lèvres. Un gros baiser baveux, puis Edessa se rapprocha du bain, et posa ses mains sur le rebord, bombant ses fesses vers l’arrière.

« Je sais que tu aimes faire l’amour habillée, alors, tu vas me baiser contre la baignoire. Tu as intérêt à te dépêcher, ou l’eau sera froide ensuite pour te laver ! »

La queue caudale d’Edessa se déplaça ensuite, et caressa la verge d’Ai. Elle glissa dessus, et s’enroula sur son vit, venant ainsi la masturber. Ai n’avait qu’à défaire le nœud pour accéder à son fondement, et pouvoir ainsi la pénétrer plus facilement. Le spectacle était après tout irrésistible. La robe d’Edessa la serrait doucement, formant une série de cordes glissant sur tout son dos. Elle remua doucement de droite à gauche, exhibant ainsi ses belles fesses.

Edessa esquissa un léger sourire en tournant la tête vers Ai, et remonta sa queue caudale pour caresser sa joue.

« Allez, arrête de te poser des questions ! »

Les succubes aimaient le sexe, mais il n’y avait rien de pire, pour une succube, que de refuser ses avances. La fierté d’une succube en matière sexuelle était une chose très importante, ce qu’Ai devait bien comprendre. Il était donc temps pour Ai d’agir !

Depuis le choc de la veille, Ai ne voulait plus faire le moindre faux pas. Elle a eut si peur, qu'elle ne voulait même pas que Mélinda arque un sourcil dans le mauvais sens ou ai la moindre réflexion à lui faire. Elle devait être parfaite ! C'est pour ça qu'en temps normal, elle aurait déjà sauté sur la succube, faisant avec elle bien des choses, mais là, Mélinda passait avant tout. Elle était reconnaissante envers elle, Edessa, et voudrait lui rendre la pareille, mais elle ne voudrait pas que cette faveur soit une erreur. Ne devait-elle pas coucher d'abord avec Mélinda et non Edessa ? Le doute l'habitait et elle ne savait pas quoi faire, mais la succube avait des envies à combler et elle le lui faisait comprendre. Penchée vers la baignoire, son joli cul bien moulé, elle la tentait, sa queue caudale ne venant pas arranger les choses, car la moindre caresse sur sa bite la faisait frémir. Cela faisait des années qu'Ai ne s'était pas retenue de jouir depuis aussi longtemps alors, envie ou non, la moindre caresse la rendait toute chose. Mais malgré ça, elle restait sur place, observant Edessa et son joli cul, se posant des questions, tenant bon la barrière mentale, mais, malgré ses gémissements, elle restait assez éloignée d'elle pour ne pas sentir sa queue se frotter contre son cul si doux. Mais bon, à sentir sa queue caudale la masturber, ça brisait peu à peu ses barrières si bien qu'enfin, elle se rapprochait, sa queue se frottant à ses fesses.

« Haaa-aaaah ! »

C'était comme un choc, cela faisait à peine une journée qu'Ai a été choqué de l'annonce de Mélinda, une journée sans sexe – si on en oublie les fellations, car elle n'a pas joui de son côté – et la moindre fesse sur son pénis la rendait déjà folle. Avec une légère crainte, elle posa ses mains sur son cul, ses doigts passant sur la ficelle qui mettait son cul si en valeur... Elle hésitait à tirer dessus, il le fallait pour y accéder, mais il était tellement beau comme ça !!! Elle décida quand même de tirer dessus, libérant son magnifique cul alors que sa trique se dirigeait, mais, vers où ? Anus ou vagin ? L'hésitation était vraiment là, les deux avaient leur avantage... Bien que ce fut long pour elle, en moins d'une seconde, elle se retrouvait à forcer le passage de sa porte arrière, Ai venant se coller à Edessa, la ceinturant en s'enfonçant doucement mais sûrement en elle.

« Mmmmmmmmmhhhhhiiiaaaaaaa !!!! »

Une journée sans sexe, pour elle, c'était un calvaire ! Son état mental avait aidé à supporter ça, mais depuis qu'elle était en âge de se masturber et découvrir ce plaisir, elle avait passé tant de temps à se branler plusieurs fois par jour que là, cette pause avait été étrange pour elle. Edessa allait donc recevoir une sacré dose de foutre, pas sûr qu'elle résiste longtemps aux plaisirs de la chair avec de pareilles conditions. La tête posée sur son dos, elle remuait de plus en plus vite, même si la petite tornade verte n'était pas encore officiellement de retour, c'était un bon début qui laissait présagé de bonnes choses mine de rien ! Pour sûr qu'elle n'allait pas la laisser s'éloigner, maintenant en elle, les habitudes revenaient et si son caractère n'était pas encore revenu, ses coups de reins, et sa passion semblaient toujours bien là !

« Mmmmmmh haaaaaaaaa ! Edessaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Haaaaaaan ouiiiiii, encooooore ! »

Il ne faudrait pas longtemps pour que la succube sente un vrai geyser de foutre en elle, Ai n'avait que trop attendue et sa première giclée de la journée était toujours la plus abondante ! D'ordinaire, ça arrive au réveil ou dans la nuit quand ses rêves étaient trop rose ou qu'on se jouait d'elle dans son sommeil, mais là, bien que tardif, ça allait faire beaucoup !

C’était aussi pour ça que Mélinda voulait initier Ai à la magie rose… Car elle l’utilisait déjà intuitivement. Elle avait après tout déjà une verge, et une capacité de jouissance phénoménale, crachant d’épais filaments de foutre à chaque orgasme. C’était beaucoup trop pour être naturel, sans parler de sa libido disproportionnée, qui ressemblait un peu aux démons de Luxure. Eux aussi avaient un besoin vital de faire l’amour. On aurait pu dire qu’Ai était juste une nymphomane, mais il n’y avait pas que ça, pas quand on tenait compte des autres critères. Tout cela faisait qu’on avait en réalité affaire à une jeune femme très perverse, dotée de pouvoirs magiques liés à sa nature hermaphrodite. Mélinda avait donc raison de vouloir l’amener à maîtriser mieux ses performances. Qui sait ensuite ce qu’Ai pourrait devenir ? En réalité, Edessa pensait faire d’elle une prêtresse de Lust. Elle était après tout très appréciée, elle connaissait bien Sya, et ses performances sexuelles la mettaient en bonne position. Et, comme Mélinda s’était rapprochée du culte de Lust, avoir ses propres prêtresses serait indéniablement une bonne chose.

Après quelques hésitations, Ai finit par se laisser tenter. Elle pensait sans doute à un piège, mais il n’en était rien. Il y avait juste une succube frustrée, voulant coucher avec Ai. La petite hermaphrodite était de plus ravissante, et serait encore plus belle avec les tenues qu’Edessa lui offrait ! Finalement, elle vint, et écarta délicatement la robe d’Edessa. Celle-ci se pinça les lèvres en sentant sa verge caresser ses fesses. Ce contact ronflant était très appréciable, une belle bosse qui tapait contre sa chair. Edessa se tortilla sur place, et…

« Hnnnn… !! »

Un long soupir s’échappa de ses lèvres quand Ai rentra d’un coup sec en elle, venant lui perforer le fondement. Quiconque connaissait Edessa savait combien celle-ci aimait se faire prendre par l’arrière. C’était quelque chose de récurrent chez elle, qui était une sodomite convaincue. Mais elle utilisait volontiers sa magie rose pour que ses parois anales se referment bien. Le sexe était pour elle un art délicat et magique, intense et passionnant, et elle voulait juste qu’Ai progresse.

Mais, en l’état, Edessa comprit vite que la jeune verte était en manque. Quelle force, quelle puissance ! Elle la pénétrait avec une vigueur exceptionnelle, avec une force incroyable ! Edessa poussait de longs soupirs, et même des cris, tandis que sa queue caudale alla s’enrouler autour de la taille d’Ai, accompagnant ainsi ses mouvements frénétiques. La jeune femme la besognait par l’arrière, remuait puissamment, et Edessa s’appuya contre le mur en face. La baignoire se trouvait juste en-dessous, mais, en l’état, aucune des deux femmes ne songeait à y aller. Elle pouvait entendre les soupirs et les gémissements d’Ai derrière elle, un plaisir magnifique.

« Oh, A-Ai-chaann, haaa… Vas-y, hmmm… Encore, remplis-moi !! »

Oh oui, que c’était bon ! Edessa ne pouvait littéralement pas se passer de sexe ! C’était un besoin fondamental pour elle, et c’était tellement jouissif, tellement bon ! Elle sentait Ai s’enfoncer encore en elle, se presser dans son dos. Malgré sa petite constitution, Ai faisait preuve d’une endurance incroyable, qui était incroyablement jouissive pour Edessa. Encore, elle en voulait encore, car c’était divin ! Le sexe, à n’en pas douter, c’était la vie !

Ai était très en doute avec tout depuis ce qui s'était passé la veille, la moindre action demandait pour elle que sa maîtresse la valide ou non donc, elle avait peur de fauter en couchant d'abord avec Edessa et non Mélinda. Mais la succube parvint à la convaincre et elle se laissait aller, plantant sa verge dans le fondement de la belle succube. Tout chez elle était incroyable, sa douce peau, ses formes généreuses, devant comme derrière, son anus si chaud et doux, sa voix si douce, sa queue qui s'enroulait autour de sa taille, doucement mais surement, Ai retrouvait celle qu'elle était avant. Ce n'était pas si peu qui allait la réveiller mais ça aurait au moins le mérite d'allumer la mèche. Mais est-ce qu'Ai pourra redevenir comme avant ? Peut-être pas, même libérée avec le temps, elle aurait toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête qui pourrait couper tout lien avec Mélinda... et ça, elle en avait peur. Alors même en se laissant aller, il y avait toujours ce spectre qui planait autour d'elle, et ça, seul le temps pourrait le faire disparaître car même si Mélinda viendrait lui dire que tout allait bien, elle gardera cette crainte. Jusqu'à hier, elle ne pensait pas voir Mélinda en colère contre elle, et pas demander une telle punition. Elle a eut si peur que l'ancienne Ai était plongé bien loin en elle. Pour la déloger, il faudra de la patience.

« Huuuum haaaaaaan ! »

Tenant la belle Edessa par les hanches, elle allait de plus en plus vite, ses coups de reins se faisant de plus en plus fort par la même occasion, elle rebondissait sur ce cul bien rond pour revenir à la charge sans en perdre une seule seconde. Elle s'allongeait sur elle, passant ses bras autour de sa taille, elle ne venait pas lécher le dos de cette dernière bien qu'elle aurait pu le faire, elle venait plutôt mâchouiller une des ficelles dessinant ce pentacle dans son dos. C'était un secret pour personne, Ai préférait de loin faire l'amour avec quelqu'un qui portait quelque chose sur le dos plutôt que nue. Être nue, c'est chouette, c'est sexy, mais aucune femme au monde ne pourrait lui faire dire le contraire. Une femme en lingerie, c'est sexy, surtout si c'est choisie avec soin selon ses formes, son caractère, sa beauté, bref, un travail méticuleux pour un résultat dont même les dieux ne pourraient pas contredire. Alors certes, la succube n'était pas en petite tenue, mais la petite tornade verte saurait s'en contenter pour le moment.

De plus, il ne faut pas oublier un petit détail, c'était le premier rapport sexuel depuis près d'une journée. Du moins, un acte où elle pourrait jouir et disons qu'elle avait pour habitude de beaucoup jouir au réveil, là, ça fait plus longtemps que le réveil... Non pas que ça allait être un raz-de-marée blanc qui allait arrivée mais Edessa allait vite se sentir remplit. Ses coups de reins commençaient à montrer un certain signe de faiblesse dans la vitesse mais pas dans la force. Ai en redoublait d'ailleurs en maintenant la succube par la taille alors qu'elle sentait la pression monter en flèche entre ses jambes. Sa flèche était très bien tendue vers le ciel.

« Haaaa, ça va sortiiiiiir, haaaaaa JE JOUIIIIIIIIIIIIIIS !!!!!!!! »

Ai se libéra, une véritable lance d'incendie qui inondait le fondement de la succube qui allait très vite sentir sa semence couler en dehors de son anus pour couler le long de ses jambes et Ai ne comptait pas lâcher avant que sa queue agite le drapeau blanc de cette première fournée. Après de longues secondes de plaisir, elle relachait la pression autour de sa taille et recula quelque peu. Sa queue tressautante, encore endurante malgré tout, elle était gluante et couverte en partie de sa semence. Elle reprenait son souffle en observant le résultat, le cul d'Edessa où s'écoulait sa crème. C'était... Beau.

La belle Edessa se tortillait sur place en sentant la verge d’Ai remuer en elle. Ai savait se démener, et, mine de rien, la succube avait aussi passé une longue nuit d’abstinence, ce qui était beaucoup pour elle ! De base, Edessa avait, par sa nature démoniaque, besoin de sexe, mais sa formation de prêtresse de la Luxure n’avait fait qu’amplifier ce sentiment, cette soif de sexe. Elle avait un besoin vital de luxure, et Edessa comptait désormais s’occuper avec passion d’Ai. Si Ai pouvait être surprise qu’Edessa soit la première à s’offrir à elle, la jeune Futanari allait vite comprendre qu’Edessa avait pris de l’importance au sein du clan.

« Hmmmm… ! »

Han, que c’était bon ! Sentir cette verge en elle, sentir l’appétit furieux de cette femme. Ai se pressait dans son dos, et les doigts d’Edessa se crispaient contre les carreaux de céramique. Elle sentit Ai se serrer dans son dos, s’appuyant contre elle, venant mordiller l’une des cordes de sa robe. Elle tira dessus, et défit un nœud, affaiblissant la robe. Edessa soupira lentement, et gloussa également.

« Je croyais que tu aimais faire l’amour habillée, Ai-chan… Hmmm… »

Edessa n’avait aucun sous-vêtement sous cette robe, elle aimait la porter comme ça pour se faire besogner en la portant. La succube partageait le fétichisme très prononcé d’Ai, et, comme elle, elle préférait la haute couture et les tissus fins au latex ou au cuir, sans pour autant renier les combinaisons en latex. De fait, Edessa était plus ouverte qu’Ai, mais elle avait bien compris que la jeune femme n’arrivait pas à se faire au latex. Et, mine de rien, Ai pouvait se montrer têtue. De fait, en jouant ainsi avec les cordes, la robe finit par tomber, et glissa sur le sol.

La Futanari se mit à jouir assez rapidement, et très intensivement. Edessa bascula en avant, griffant les carreaux, et sentit le sperme affluer profondément en elle. Elle remplit le cul de la succube, qui eut un orgasme, tellement heureuse de se recouvrir de foutre.

« Aaaaaaaaaaii-chaaaann !! »

Edessa sentit son ventre s’arrondir, et la jeune Futanari se mit à jouir encore en se retirant de son fessier, éclaboussant le corps d’Edessa et le sien. Finalement, peut-être qu’Ai avait souhaité protéger sa robe de sa tempête de foutre ? Edessa sentit le sperme remuer dans son dos, remontant sur son corps, et elle se retourna ensuite, souriant doucement. Ai était également tachetée par son sperme. Quelle puissance ! Edessa la contemplait avec envie et amusement, et l’enlaça alors, venant blottir sa tête contre ses gros seins, provoquant une série de bruits spongieux quand son corps  heurta le sien.

La succube l’embrassa sur le front, caressant ses cheveux.

« Ma belle, tu as joui avec force, ça devait te manquer… Mais il faut que tu en gardes un peu pour notre Maîtresse, tu sais… Tu vas devoir la baiser très, très fort ce soir ! Mais bon… Avec les tenues que je t’ai faite, elle va vouloir te sauter dessus sans problème ! »

Edessa l’embrassa sur les lèvres.

« Et, ensuite, tu me feras le plaisir d’apprendre un peu la magie rose, ma chérie… »

Dieu que c'était bon ! Ai n'avait pas jouit depuis près d'une journée, autant dire que ce n'était jamais arrivé depuis qu'elle avait découvert les joies de la masturbation. Donc se retenir si longtemps n'était pas arrivé depuis quelques années, jamais avant la découverte de la joie en solitaire. Et se libérer maintenant, c'était si incroyable ! Bon, la retenue ne fut pas un défi, mais plus un état d'esprit qui l'empêchait même de songer à se faire plaisir donc bien que ce fut libérateur, elle ne s'amuserait pas à se retenir si longtemps dans un tel état d'esprit. Allongée au sol, oui, elle allait mieux entre les jambes, elle en avait foutue partout, autour d'Edessa, sur Edessa, et même sur elle. La belle succube ne manquait pas de la câliner et c'était plaisant, en effet, mais il lui restait toujours cette épine dans le pied, ce qu'en pensait Mélinda... C'était ça la source de toutes ses peurs depuis hier. Si elle pouvait remonter le temps, elle l'aurait fait et elle aurait fermé sa bouche!

Docile comme une peluche, elle se laissait dorloter par Edessa, espérant bien combler sa mâitresse pour effacer sa faute de la veille. Elle n'avait pas voulu la blesser, c'est juste qu'elle ne se voyait pas jouer les apprenties sorcières avec la magie, elle était bien comme ça et elle préférait laisser ça aux autres, tout simplement. Ai se blottissait contre la succube, dans son foutre qui couvrait en partie leur corps, ce sujet était encore un peu sensible, la blessure était trop récente. Cela devrait guérir ce soir, mais elle était un peu apeuré à tout cela, repensant aux mots de Mélinda, sa réaction, son visage, tout était encore bien gravé en mémoire. Il faudra sûrement songé à se laver à présent comme convenu afin d'être présentable à leur maîtresse, mais Edessa voudrait sûrement reprendre une petite part de gâteau si jamais cela n'avait pas suffit à la combler ? Mais bon, l'avantage de coucher avec Ai, c'est qu'un seul orgasme suffisait à calmer pendant un petit moment. Elle ne connaissait pas beaucoup de femmes qui adoraient faire l'amour pendant des heures à toujours se faire remplir le ventre par autant de foutre !

« Je ferrais tout pour Maîtresse. »

On était loin de la petite tornade qu'était Ai auparavant, mais cela reviendra petit à petit. Une tornade ne se forme pas au moindre coup de vent, il faut en accumuler de plus en plus après tout.

Tout pour sa Maîtresse… C’était bien là ce qu’on attendait d’une esclave ! Edessa lui sourit doucement en la câlinant. Sa main se posa sur la tête d’Ai, qui s’était apposée contre la généreuse poitrine de la succube. Edessa lui sourit tendrement ensuite, et l’embrassa sur la tête.

« Tu n’es pas aussi enjouée que d’habitude, observa-t-elle. Je suppose que c’est normal, vu la peur que tu as ressentie… C’est finalement là la preuve que tu es une bonne esclave. »

C’était donc quelque chose qui, finalement, se montrait positif, en confirmant ce dont Edessa se doutait bien. Ai était définitivement l’esclave de leur Maîtresse ! Edessa en était ravie, mais il fallait encore la préparer pour ce soir. Elle se devait d’être toute belle pour leur Maîtresse ! L’excellence, voilà en effet tout ce que Mélinda méritait ! Edessa retourna donc dans sa chambre, tenant Ai par la main…
Plus tard

Comme chaque soir, Mélinda présidait. Tel un général mangeant avec ses troupes, elle mangeait avec ses esclaves. Ici, il s’agissait essentiellement de lycéens et de lycéennes, tous heureux d’être avec une femme aussi belle et puissante. D’aucuns auraient pu s’étonner que tant de gens puissent ainsi suivre une seule et même personne, mais c’était là méconnaître l’extraordinaire attrait de l’être humain pour la servilité, pour l’obéissance. Comme Mélinda le disait souvent, l’être humain ne cherchait pas la liberté, mais simplement choisir un bon dirigeant. La démocratie elle-même était le fruit de l’impossibilité de l’être humain à choisir un bon dirigeant. Alors, il n’y avait là rien de surprenant. Dans une société où la foi religieuse s’essoufflait, croire en Mélinda, ce n’était pas plus bizarre que croire en des streamers sur Twitch qui vendaient à prix d’or l’eau de leur bain.

Mélinda dominait donc tranquillement la scène, et c’est dans ce contexte qu’Ai allait bientôt arriver, dans la magnifique robe brodée par Edessa…