Re: Until The Last Back (Tekworld Hero Team)
Posté : 15 sept. 2024 22:14
Elle peut pas m'électrocuter jusqu'à ce que je perde connaissance au lieu de me faire subir ses conneries ? Me tenir la jambe trois plombes sur sa balafres pour finir sur peu importe. Évidemment que peu importe. Je m'en fous de sa vie. Je ne compte pas lui laisser plus de place dans la mienne qu'un paragraphe dans mon rapport, et une décoration quand je l'aurais tuée. Sur ce point-là elle peut bien me penser à côté de mes pompes. J'aimais déjà bien Nika quand j'ai eu envie de la cramer, alors celle-là : elle cause à un mur. Et alors ? Je connais les règles du jeu, je n'ai pas appris qu'à me battre. Rayka la Pute n'est qu'une traîtresse et une terroriste. Pour changer ça elle n'a qu'une solution : renverser le Conseil pour écrire l'Histoire à sa place. Puisqu'elle a opté pour la violence, ça suppose qu'elle devra me tuer. Et si elle ne me croise pas sur sa route, si elle prend les commandes de Caelestis : ça ne me gênera pas plus.
C'est fou ce qu'on a déjà comme points communs, mais ce ne fera pas de nous des alliées, encore moins des amies. Même si elle avait raison en disant que je ne sais rien, ce n'est certainement pas d'elle que je veux apprendre. La seule chose qui pourrait encore la sauver de moi, c'est la logistique qu'elle pourrait mettre dans la tronche de Mastermind et des Formiens. Parce que la mission que je me suis fixée ne me plaît pas. Éliminer Mastermind revient à sauver les miches des Annexiens et de leur supposée éminence grise. Je dois déjà choisir le moindre mal, ce que je vis comme un échec en soi. Grâce à moi, les Formiens vont pouvoir continuer à enlever, séquestrer et violer des femmes. Les transformer en incubateurs avec une méthode toute sauvage et instinctive. Et j'ai de moins en moins de facilité à me convaincre des avantages de cette option. Dans le fond, ne vaut-il mieux pas qu'ils nous tuent toutes ?
Alors qu'elle aille se faire foutre avec sa science de la vie et ses raisonnements.
" Quand le sens du devoir se heurtera à ton humanité, Rinako, car cela arrivera, que feras-tu ? "
Je réalise seulement qu'elle vient de me poser une question. Honnêtement ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre.
" J'en ai aucune idée, et de toutes façons t'en as rien à foutre. T'as passé trop de temps chez les Ashnardiens, ma vieille. De quoi t'espères me convaincre ? Je suis la seule à remarquer que je suis ta prisonnière ? Sérieusement tu crois que je vais me ranger de ton côté après m'être faite droguer, frapper et électrochoquer ? En plus les putains de pinces me scient les bras ! Alors si tu crois que tes conneries m'intéressent, là tout de suite : tu te fous le doigt dans l'œil ! "
Bien sûr, le doigt que je viens de lever pour imager le propos n'est pas mon index. Il est un peu plus long.
" Tout ce qui m'intéresse dans ta balafre, c'est si ta gueule viendra avec quand je vais la déchirer ! Mais comme je peux pas vérifier tout ce que je veux c'est que tu me foutes la paix ! Alors crache ta putain d'histoire, qu'on en finisse ! Promis : je ferais semblant d'être choquée ! De toutes façons je serais pas sincères parce que je m'en branle ! "
Et puisqu'elle ne me grille toujours pas, je lui lance un sourire en coin. Je me moque d'elle, ouvertement.
" T'as jamais été comme moi. T'es exactement le même genre de connasse que celles pour qui je bosse. Si tu voulais leur passer dessus : t'avais qu'à te lancer en politique. Et si t'arrives à les déboulonner sans que je m'occupe de toi, j'en aurais rien de plus à foutre de ta vie. Je sers Caelestis. Le Conseil peut bien crever, ça m'empêchera pas de dormir. De toutes façons les sièges ne sont jamais vides longtemps... "
Et après c'est moi la gamine. Depuis que je suis en service j'ai éliminé des trafiquants d'armes et d'esclave, sauvé plusieurs dizaines de leurs victimes, et depuis ce matin c'est les Formiens que je repousse. Il faut bien que quelqu'un s'en charge. Si je dois me salir les mains et faire des choses monstrueuses pour continuer je n'hésiterais pas. Si je dois porter les péchés des politiciennes pour garder mon accès à l'armurerie je le ferais. Parce que j'ai besoin d'armes pour repousser les Formiens, libérer des esclaves, et buter des esclavagistes. C'est ça, mon sacrifice.
Pardon, maman. Il n'y a que devant toi que je pourrais en avoir honte... Mais tu n'es plus là.
C'est fou ce qu'on a déjà comme points communs, mais ce ne fera pas de nous des alliées, encore moins des amies. Même si elle avait raison en disant que je ne sais rien, ce n'est certainement pas d'elle que je veux apprendre. La seule chose qui pourrait encore la sauver de moi, c'est la logistique qu'elle pourrait mettre dans la tronche de Mastermind et des Formiens. Parce que la mission que je me suis fixée ne me plaît pas. Éliminer Mastermind revient à sauver les miches des Annexiens et de leur supposée éminence grise. Je dois déjà choisir le moindre mal, ce que je vis comme un échec en soi. Grâce à moi, les Formiens vont pouvoir continuer à enlever, séquestrer et violer des femmes. Les transformer en incubateurs avec une méthode toute sauvage et instinctive. Et j'ai de moins en moins de facilité à me convaincre des avantages de cette option. Dans le fond, ne vaut-il mieux pas qu'ils nous tuent toutes ?
Alors qu'elle aille se faire foutre avec sa science de la vie et ses raisonnements.
" Quand le sens du devoir se heurtera à ton humanité, Rinako, car cela arrivera, que feras-tu ? "
Je réalise seulement qu'elle vient de me poser une question. Honnêtement ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre.
" J'en ai aucune idée, et de toutes façons t'en as rien à foutre. T'as passé trop de temps chez les Ashnardiens, ma vieille. De quoi t'espères me convaincre ? Je suis la seule à remarquer que je suis ta prisonnière ? Sérieusement tu crois que je vais me ranger de ton côté après m'être faite droguer, frapper et électrochoquer ? En plus les putains de pinces me scient les bras ! Alors si tu crois que tes conneries m'intéressent, là tout de suite : tu te fous le doigt dans l'œil ! "
Bien sûr, le doigt que je viens de lever pour imager le propos n'est pas mon index. Il est un peu plus long.
" Tout ce qui m'intéresse dans ta balafre, c'est si ta gueule viendra avec quand je vais la déchirer ! Mais comme je peux pas vérifier tout ce que je veux c'est que tu me foutes la paix ! Alors crache ta putain d'histoire, qu'on en finisse ! Promis : je ferais semblant d'être choquée ! De toutes façons je serais pas sincères parce que je m'en branle ! "
Et puisqu'elle ne me grille toujours pas, je lui lance un sourire en coin. Je me moque d'elle, ouvertement.
" T'as jamais été comme moi. T'es exactement le même genre de connasse que celles pour qui je bosse. Si tu voulais leur passer dessus : t'avais qu'à te lancer en politique. Et si t'arrives à les déboulonner sans que je m'occupe de toi, j'en aurais rien de plus à foutre de ta vie. Je sers Caelestis. Le Conseil peut bien crever, ça m'empêchera pas de dormir. De toutes façons les sièges ne sont jamais vides longtemps... "
Et après c'est moi la gamine. Depuis que je suis en service j'ai éliminé des trafiquants d'armes et d'esclave, sauvé plusieurs dizaines de leurs victimes, et depuis ce matin c'est les Formiens que je repousse. Il faut bien que quelqu'un s'en charge. Si je dois me salir les mains et faire des choses monstrueuses pour continuer je n'hésiterais pas. Si je dois porter les péchés des politiciennes pour garder mon accès à l'armurerie je le ferais. Parce que j'ai besoin d'armes pour repousser les Formiens, libérer des esclaves, et buter des esclavagistes. C'est ça, mon sacrifice.
Pardon, maman. Il n'y a que devant toi que je pourrais en avoir honte... Mais tu n'es plus là.