The Multiversity

Mélona était sûre de son fait ! La combinaison avait évolué, elle était devenue le réceptacle d’un symbiote. La Slime ignorait jusqu’à présent qu’elle pouvait faire ça, et elle allait sûrement devoir en parler à sa Maîtresse. Surprise, Lissandre l’invita à se relever, et Mélona alla lui faire un câlin. Sa tête se reposa contre les seins de Lissandre, et elle l’enlaça donc, se pressant chaudement contre elle. Curieuse, Lissandre lui demanda si elle pouvait retirer le symbiote.

« Je ne pense pas… Mais tu peux le faire changer d’apparence… Comme le transformer en un petit pendentif en forme de cœur, ou en une bague… Mais il vaut mieux qu’il ne s’éloigne pas de ton corps, je ne sais pas s’il pourra survivre, je… En fait, c’est la première fois que… Que je donne naissance à quelqu’un. C’est le signe que tu es vraiment exceptionnelle, ma Lissandre. »

Lovée contre elle, sa main caressa le ventre de Lissandre, et elle sentit la combinaison remuer doucement. Le symbiote adhéra doucement à ses doigts, et un sourire amusé éclaira ses lèvres.

« Je pense que tu devrais te faire examiner par ma Maîtresse, elle saura nous en dire plus sur le symbiote… Mais, pour l’heure, je veux juste profiter de toi… Et de ton gâteau. »

Mélona se hissa sur la pointe des pieds, et embrassa Lissandre sur les lèvres. Elle se frotta langoureusement contre elle, sentant ses délicieuses lèvres se presser contre les siennes. Le contact était savoureux, tout simplement délicieux. Les deux femmes ne s’embrassaient pas alors pour combler une quelconque soif, mais simplement pour s’exprimer leur amour mutuel. Mélona fit ainsi durer le baiser, tout en continuant à se frotter contre le corps de sa partenaire.

Une fois le baiser terminé, Mélona s’écarta un peu, et se pinça doucement les lèvres.

« C’est ma Maîtresse qui m’a créé, c’est un peu ma mère… C’est une Reine très puissante, une grande magicienne qui vit sur une autre dimension. Elle aura très envie de te rencontrer, j’en suis sûre ! On ne peut que t’adorer, Lissandre ! »

La Slime sourit malicieusement et joyeusement à Lissandre. Si innocente, si gentille, on aurait pu donner à Mélona le bon Dieu sans confession, tant elle semblait douce et tendre. Elle se décala un peu de Lissandre, afin de la laisser préparer son gâteau.

« Le symbiote est encore très jeune, tu sais, il n’a même pas une journée… Il va progressivement mûrir, et développer de nouvelles capacités, peut-être même une forme de conscience ? Je n’en sais trop rien. Tu sais, les Slimes sont des créatures assez uniques en leur genre. »

Mélona haussa les épaules, bien incapable de savoir comment tout cela allait évoluer… Mais assez excitée à l’idée que leur relation évolue encore !

*Je viens de donner naissance ?... *

La pensée avait de quoi bousculer la jeune bourgeoise qui avait toujours cru qu’elle profiterait de la moitié de sa vie à vivre comme elle l’entendait et sans vie de famille. Mais voilà que le Destin avait placé Mélona sur son chemin. Voilà qu’après une rencontre courte et intense, elle avait donné… la vie ? C’était formidable ! C’était effrayant !

« Il va falloir que j’aille me présenter à Belle-Maman dans ce cas. Je veux tout connaître de toi, ma Mélona. La femme qui t’a élevé. L’endroit où tu as grandi. Tout ! Hi hi ! Je suis tellement excitée par tout ça. C’est génial ! Hi hi ! »

Après le long et délicieux baiser, Lissandre se caressa elle aussi le ventre. Un geste très fort symboliquement pour une maman qui s’appêtrait à donner la vie. Son bébé allait développer de nouvelles capacités ? Qu’est-ce que ça allait être ? Les mêmes que Mélona ? Mieux encore ! Son bébé allait développer une conscience ? Une aussi poussée que celle de Mélona ? Ce serait génial !

Quand une ombre de tristesse passa dans les yeux de Lissandre.

« Dis, Mélona. »

Elle ne savait pas comment le dire. Le fait venait de le frapper durement.

« Tu… Tu vas partir ? »

Lissandre avait commencé par une pensée simple : une scène typique d’une série télévisée entre deux femmes qui se découvrent lesbiennes et qui emménagent ensemble. Puis les idées appelant d’autres idées : Lissandre en était venu à une scène d’engueulade. Puis porte qui claque. Et un grand appartement vide.

« Je veux dire, je veux faire ma vie avec toi, Mélona. Vivre toutes les deux. Toutes les trois ! L’idée que tu puisses disparaitre de ma vie comme ça, d’un claquement de doigt m’angoisse… »

Ses yeux s’humidifiaient. Jamais la bourgeoise libre comme l’air ne s’était attachée à quelqu’un de cette manière. Avec cette intensité.

Le gâteau. Les scènes de sexe improbable et délicieuses. Le bébé combinaison rose. Tout passait en second plan.

Les larmes commencèrent à couler.

Mélona nota bien vite que Lissandre était profondément émue. Elle venait de donner naissance, et cela semblait avoir déclenché quelque chose chez elle. À ce stade, la Slime n'avait pas encore réalisé qu'elle avait fait irruption dans la vie de la bourgeoise comme une tornade, et que plus rien ne serait maintenant comme avant. Elle venait de donner envie à Lissandre d'enfanter, à tel point que celle-ci irait ensuite jusqu'à invoquer des incubes... Mais ça, c'était une autre histoire ! Pour l'heure, Mélona souriait rêveusement, parfaitement requinquée d'un point de vue purement nutritif. Toutefois, elle sentit l'air s'assombrir. La voix de Lissande flancha, et la petite Slime fronça nerveusement les sourcils quand Lissandre évoqua l'idée qu'elle puisse... Partir.

Il est vrai que la Slime n'avait aucune attache particulière sur Terre, aucun appartement, aucune maison. Elle se rendait sur Terra, sur Terra ou sur d'autres mondes, et dormait chez les gens, se débrouillant pour qu'on lui accorde l'hospitalité. Elle n'avait jamais pensé à se sédentariser sur un monde, mais elle n'avait jamais eu avec une autre personne que Lissandre une telle relation. Elle venait d'avoir un bébé avec la Française ! Même pour une personnalité aussi frivole que Mélona, cela comptait ! La Slime haussa ensuite les sourcils quand Lissandre se mit à pleurer. Des larmes de tristesse ! Mélona se redressa, et en oublia tout le reste.

« Niiioon !! Lissandre pas pleurer ! »

Mélona bondit sur elle, et lui fit un gros câlin. Les yeux de Mélona s'étaient aussi embués. Mine de rien, l'énergique et expressive Slime était aussi une vraie guimauve. Elle détestait l'idée de rendre les gens malheureux ! Elle était une création de bonheur, source de joie, de motivation, de beauté et de douceurs ! Ses yeux s'étaient embués de larmes, et elle se blottit contre Lissandre.

« Maman Lissandre ne doit pas pleurer ! »

La Slime resta collée à elle pendant un certain temps, jusqu'à ce que les émotions retombent. Quand Mélona sanglotait, sa petite voix douce avait de quoi briser bien des cœurs, comme si on étranglait des bébés chats ! Elle se reprit ensuite progressivement, et s'écarta un peu, avant de s'asseoir sur la table, tenant les mains de Lissandre.

« Je n'ai encore jamais fait de bébé avec un partenaire... Et je t'aime beaucoup, Maman Lissandre, alors... Peut-être que cette maison pourrait être la mienne ? Qu'on pourrait concevoir une chambre rien que pour moi ! Mais, tu sais, j'aurai aussi besoin de sortir, je... J'aime beaucoup voyager. Cependant, je pense pouvoir revenir ici tout le temps. Ma Maîtresse pourrait lier la poupée que je t'ai offerte à mon âme, afin que je puisse l'utiliser pour revenir.. »

Cela n'avait pas trop de sens, certes, mais rien n'avait de sens chez Mélona ! Elle était une créature de pure magie, et, si elle n'avait pas avec elle cette insouciance et cette frivolité, elle aurait assurément pu être une magicienne exceptionnelle.

« Et... Je dois bien admettre que l'idée d'avoir une maison... Me plaît beaucoup. Ma propre chambre. Je la peindrai en rose, je la remplirai de poupées, de peluches, avec un grand pot en verre comprenant plein de bonbons ! Et celle d'avoir une Maman comme toi aussi. Tu viendras me border le matin, je viendrai dormir avec toi... »

Les larmes avaient été remplacées par des étoiles dans les yeux. Silencieusement, on pouvait y deviner là la grande souffrance de Mélona, son envie de vivre une vie rêvée d'être humain, d'avoir une famille aimante, qu'on ressente de l'amour pour elle. Sa Maîtresse l'aimait, bien sûr, mais elle voyait davantage Mélona comme une expérience magnifiquement réussie que comme un être vivant, conscient. Avec Lissandre, c'était différent, et c'était la première fois que la doucereuse Slime ressentait une telle chose avec quelqu'un d'autre !

« Sugoi ! »

Les larmes coulaient toujours sur les joues de Lissandre. Ce n’était plus de la tristesse à l’intérieur : c’était de la joie ! Elle était tellement contente par tout ce qu’elle venait d’entendre qu’elle prit Mélona dans ses bras et la souleva. L’idée fugitive avait été de la faire tourner. Mais, bien qu’est l’esprit d’une enfant, elle n’en avait pas le corps. Donc Lissandre ne la fit pas tourner de joie.

« C’est génial ! Tu es génial, ma Mélona ! Je t’adore ! Je t’aime !! »

Un bisou sonore fut posé sur la joue de la slime. Puis des rires sortirent de la gorge de la bourgeoise française. Elle était heureuse. Toutes ses craintes venaient d’être chassées. Elle se traitait d’idiote de s’être faite si peur toute seule.

« Tu l’auras ta chambre, ma Mélona. Et si tu veux bien de moi, j’aimerais beaucoup t’accompagner faire les achats pour la décorer ta chambre. J’ai assez d’argent pour te payer ce que tu veux. De la peinture rose, des objets mignons et tout plein de bonbons ! Ah ah ! »

Son esprit créatif était déjà en train d’imaginer quelques designs pour la chambre de Mélona. Ses souvenirs parcouraient les rues de la ville, rentraient dans les boutiques. Il y avait tant à faire !

« Ne t’en fais pas, ma Mélona. Je ne te priverais jamais de ta liberté. Je sais à quel point elle est précieuse. Surtout que moi aussi, il m’arrive de voyager régulièrement. Pour les besoins de mes films. Pour nourrir mon imagination. Mais aussi parce que je suis très curieuse et que je n’arrive pas à rester sur place : ah ah ! »

Que faire maintenant ? Retourner aux pâtisseries ? Aller réveiller Reiko et lui dire qu’elle avait une sœur ?

*Ah ah ah ! Mais qu’est-ce que je raconte, moi ? Reiko est juste employée. Une délicieuse employée, mais rien de plus. Nous ne partageons pas le même sang. Nous ne partageons pas une histoire passée. Seulement, et magnifiquement, un beau moment de complicité et de plaisir sexuel ! Hi hi ! *

Que faire maintenant ? Retourner aux pâtisseries ? Sortir dehors et aller faire les magasins ? Lissandre ne savait plus où donner de la tête. Elle voulait tout faire en même temps. A manger. Passer du temps avec sa Mélona. Ecrire de nouveaux scénarios pour son métier. Il y avait tant à faire. Tant !

Elle se contenta alors de la reprendre dans ses bras et de la couvrir de baisers. Enormément de baisers d’amour maternel et de félicité. Mais quelques-uns qui passèrent sur ses lèvres, aussi.

Mélona semblait avoir redonné le sourire à Lissandre, qui, surexcitée, la couvrit de baisers. Si elle avait été une chatte, Mélona aurait ronronné de bonheur, et, à chaque fois qu’elle retrouvait un peu l’usage de son corps, elle se frottait contre le corps de sa Maman, remuant sa tête sur ses seins. C’était si agréable, moelleux et collant. Elle adorait ce contact élastique, et sourit quand Lissandre indiqua qu’elle l’aiderait à faire sa chambre. Mélona releva la tête vers Lissandre, les yeux embués, en proie à une vive et soudaine émotion qui serrait son petit cœur d’artichaut :

« Je… Alors, moi et Maman, on… On fera du shopping ensemble ? J’ai toujours rêvé de faire des activités avec une Maman ! Elle me conseillerait, et nous choisirions plein de vêtements et de peluches ensemble ! Tu pourrais me coiffer le matin ? Me border la nuit ? M’embrasser sur la tête en me souhaitant de beaux rêves ? »

La Slime était visiblement très impatiente à cette simple idée. C’était tout ce dont elle avait toujours rêvé de faire ! Avoir une gentille Maman qui s’occuperait d’elle, lui préparerait des bons petits plats, ou souhaiterait savoir comment sa journée se passerait. Une Maman qui viendrait dans son lit pour l’aider à dormir, lui ferait des câlins, et que Mélona aimerait fortement. Elle avait envie de disposer de son propre foyer, d’avoir un chez soi où elle pourrait se reposer sereinement, en toute confiance et en toute quiétude. En tout cas, cette idée sembla ravir Lissandre, qui l’embrassa encore, sans s’arrêter.

Mélona heurta la table, transportée par Lissandre, et sentit le plaisir croître en elle. Le désir sexuel revenait à toute allure, balayant sa gourmandise, et elle embrassa alors Lissandre, en plein sur les lèvres. Sa main se posa sur ses cheveux, et Mélona resta collée contre elle, relevant ses jambes pour les enrouler autour de la taille de Lissandre. La Slime gémit sur place, et se releva ensuite, s’appuyant sur le corps de Lissandre. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, glissant sensuellement et avidement entre ses lèvres.

« Hmmm… !! »

C’était très bon ! Mélona adorait ça, tout simplement. Ce contact onctueux, savoureux, cette bouche qui jouait avec la sienne, ses lèvres sucrées et tendres. Han, mais quel régal ! Elle n’arrivait pas à s’en lasser, tout simplement ! Mélona appuya encore, serrant plus fortement encore ses jambes, et repoussa ensuite Lissandre. Celle-ci tomba en arrière… Et heurta un matelas fait de slime, que Mélona avait généré. Un beau matelas rose ressemblant à un matelas gonflable sur lequel elle atterrit, au beau milieu de la cuisine.

« Mélona aime sa Maman… Et je vais te montrer à quel point, Maman Lissandre ! »

La Slime l’embrassa dans le creux du cou, et lécha sa peau.

« Cette fois, je vais faire l’amour à Maman directement avec mon corps… Et, quand la chambre de Mélona sera terminée, elle lui fera l’amour dedans… Longuement et joyeusement, parce que c’est tout ce que Maman Lissandre mérite ! »

Mélona l’embrassa encore sur les lèvres, toute excitée elle aussi !

Faire du shopping avec une autre femme était une idée facilement gérable pour une jeune femme de l’âge de Lissandre. Coiffer le matin pouvait encore passer si c’était pour un de ses tournages spéciaux. Mais border quelqu’un avant de se coucher et souhaiter des beaux rêves ? C’était des idées incongrues. Et pourtant, et pourtant Lissandre avait soudain ce désir de s’occuper de cette « petite chose » qu’était Mélona. Comme quelqu’un qui craque pour un bébé animal et qui ressent le besoin de s’en occuper tout le temps.

En résumé : Lissandre était complètement enchaînée à cette slime bourrée d’énergie et d’amour à revendre !

Tant que ses bisous d’amour se transformaient en baiser d’excitation. La voilà déjà qu’elle tombait à la renverse et rebondissait sur… Mélona, en somme.

Mélona ne tenait plus en place. Elle l’embrassait. Elle la léchait. Elle l’embrassait encore ! Et Lissandre au milieu de tout ça. Etrangement, elle aussi son désir de sexe revenait. Malgré le fait qu’elle pensait quelques instants avant à la slime comme sa « petite chose » : Lissandre avait très envie de se faire pénétrer par Mélona !

« Ma Mélona devra être sage si elle veut que Maman Lissandre vienne la voir dans sa chambre pour jouer avec elle. »

*Quelle pensée délicieusement perverse : hi hi ! *

Lissandre pointa un index devant le visage de la slime, l’obligeant à arrêter ce qu’elle faisait et à attirer son attention.

« Je suis très excitée par tout le programme que tu as prévu pour moi. Mais je me pose une question : est-ce qu’il ne faudrait pas laisser dormir notre enfant ? A moins qu’il ne soit comme toi et qu’il soit très joueur et très affamé ! Hi hi ! »

Au final, elle se fichait de la réponse. Si quelque chose n’allait pas, ce qui était peu probable : elle improviserait. Mais il y avait bien plus de chance qu’elle improvise sur une réaction imprévisible de Mélissandre.

Donc Lissandre se jeta à nouveau sur les lèvres de Mélona tandis qu’une de ses mains se posait sur sa joue et que l’autre glissait sur son ventre. Pour ensuite aller vers son bas ventre. Et ensuite aller encore plus loin et toucher… quoi ? Une verge humaine normale ? Une canne à sucre ? Une sorte d’hybride entre les deux ? Donc… une verge à sucre ?!

Mélona venait d’avoir une Maman ! Une belle Maman ! Oh, comme elle était heureuse ! Comment ne pas être excitée devant cette situation ? Elle avait hâte de présenter sa Maman à sa Maîtresse, mais, au-delà de ça, de pouvoir surtout profiter d’elle, que Maman Lissandre lui fasse… Des trucs de Maman ! Dans l’esprit de Mélona, tout n’était pas très clair, elle n’avait jamais eu de Maman, car sa Maîtresse avait toujours refusé ce rôle pour elle, affirmant que la Slime n’en avait pas besoin. Et Mélona avait toujours eu ce manque affectif à combler, ce manque que Lissandre était en train de remplir. Mélona était donc naturellement très excitée, si tant est que Lissandre posa un doigt sur ses lèvres, incitant Mélona à se calmer doucement, tout en lui disant que, si elle voulait que Maman Lissandre vienne jouer avec elle, la Slime devait être sage. La Slime lécha le doigt ganté de Lissandre, et sourit doucement.

« Hmmm… Mélona sera toujours sage… Sinon, sa Maman n’aura qu’à la punir, hmmm… »

Elle se tortillait doucement sur place, imaginant déjà sa Maman la fesser pour la punir d’être une mauvaise fille. Oh, Mélona n’avait pas sciemment envie de lui désobéir, mais elle devait bien admettre qu’être bordée la tentait beaucoup, tout comme l’idée que sa Maman la fesse. Mais, pour l’heure, Lissandre approcha sa main de ses cuisses. La Slime gémit doucement, et Maman Lissandre l’embrassa encore. Mélona répondit à son baiser, et leurs langues jouèrent ensemble.

Lissandre lui demanda ensuite s’il ne fallait pas laisser dormir leur bébé symbiotique, et Mélona, entre deux baisers, entreprit de lui répondre, déplaçant l’une de ses mains pour caresser le ventre de Lissandre. Elle pouvait sentir le symbiote en train de croître doucement.

« Oh non, c’est tout l’inverse… Il faut le nourrir, à cet âge. »

Mélona caressa encore son ventre, et, tandis que Lissandre caressait son bas-ventre, Mélona n’eut qu’à pousser… Et une belle verge jaillit alors contre les doigts de Lissandre. Le membre remonta joyeusement pour taper entre leurs corps respectifs. Mélona soupira doucement en sentant cette queue durcie, et esquissa un sourire amusé. Ses yeux étaient malicieux, exprimant tout son désir, tandis que son membre palpitait chaudement.

« Le nourrir avec ça, par exemple… Mais ma verge est encore un peu molle, je pense qu’elle aurait besoin des coups de langue de ma Maman… »

Un peu molle, c’était très relatif, car elle était déjà bien droite et dure, mais Mélona avait envie que sa Maman s’occupe d’elle. N’était-ce pas ce qu’une fille désirait, après tout ? Que sa mère s’occupe soigneusement d’elle et la couve de bonheur ? Et bien, c’était tout ce que Mélona souhaitait !

Pourquoi est-ce que cette main sur son ventre lui provoquait tant de sensations ? C’était les hormones ? Son corps réagissant à ce réflexe éternel de maternité ?

Mais alors ? Pourquoi est-ce qu’elle avait, -en même temps !- ce désir si fort de lécher la verge de sa « fille » ?! C’était tellement contradictoire. Est-ce que c’était parce que c’était compliqué que ça plaisait tant à Lissandre ?

« C’est donc l’heure du repas de Mélissandre. »

Lissandre fit un « pat pat » sur la tête de Mélona. Ça lui paraissait un geste affectueux, possiblement maternel.

« Je crois que Mélona va devoir attendre pour avoir son gateau. Parce que Mélona est plus grande que Mélissandre. Et, de toute façon, Mélona va prendre soin de Mélissandre : on est d’accord ? »

Elle avait failli dire que Mélona était la grande sœur de Mélissandre. Il y avait une part de vérité. Mais c’était aussi la maman de Mélissandre. Du moins, « une » maman. Hum… Construire l’arbre généalogique allait être sacrément compliqué…

Lissandre s’accroupit et se retrouve à hauteur de la « verge à sucre » de Mélona. Elle lève les yeux vers elle et lui dit :

« Mélissandre est donc comme toi. Elle a autant besoin de sucre que de sexe. Cette sucette est donc particulièrement ingénieuse ! Je vais me faire un malin plaisir à la lécher correctement et à avaler tout le délicieux jus qu’elle me donnera ! Hi hi ! »

La langue de Lissandre s’attela donc à lécher, sucer la verge de Mélona comme si c’était une véritable sucette. Une sucette taille XL ! En même temps, une main de Lissandre caressait son ventre avec des mouvements rotatifs. Elle pensait avec ce geste :

*J’espère que tu aimes ça, Mélissandre. Maman prends beaucoup de plaisir à te nourrir ! *

« Dis, Mélona. Si je la suce trop, ta verge à sucre va finir par disparaitre complètement, non ? Parce qu’elle est tellement bonne que je vais tout sucer ! Hi hi ! »

Mélona était évidemment hermaphrodite, pour peu que cela veuille dire quelque chose. Après tout, elle était une Slime, et, partant de là, elle pouvait donc changer de sexe, et n’avait d’ailleurs pas de sexe prédéfini. Elle ne faisait que prendre l’apparence d’une fille et se considérer comme une fille, mais elle était, après tout, un gros tas de gelée qu’on avait modelé pour lui donner une conscience. Elle pouvait donc se doter d’une belle verge, et comprit vite que Maman Lissandre était très excitée à l’idée de sentir cette verge. La belle queue de Mélona se redressait, durcissant sur place. On aurait pu s’attendre à un membre élastique, mais Mélona pouvait lui donner la texture et les propriétés d’une verge, jusqu’à cracher une chaude semence. Et, comme une vraie queue, quand sa verge se redressait, Mélona ne pouvait plus penser à autre chose. Elle devenait obnubilée par le sexe, et ses délicieux yeux viraient à une teinte rose, tandis que, face à elle, Maman Lissandre lui parlait.

« Oui, oui, nourrir Mélissandre… Le bon sperme d’une Slime est très bon pour Mélissandre ! »

La Slime était bien incapable de dire ce qui allait aboutir de « Mélissandre ». C’était un symbiote qu’elle avait conçu à partir d’elle-même, et elle ne pouvait plus le récupérer. D’habitude, quand elle se scindait en plusieurs parties, elle pouvait toujours récupérer ou contrôler ses parties… Mais là, non ! Est-ce que c’était ça, avoir un enfant ? Somme toute, un enfant, c’était un morceau de soi-même qu’on ne contrôlait plus, un morceau de soi-même qui devenait indépendant. Ou peut-être que Mélona ne voulait pas reprendre le contrôle de Mélissandre ? C’était pour ça qu’il fallait voir sa Maîtresse ! Seule la Reine Noire pourrait la renseigner sur ce qu’elle avait fait ! Ceci étant dit, l’idée d’avoir pu donner la vie émouvait beaucoup Mélona, qui avait presque envie d’en pleurer de joie, tant c’était magnifique.

Elle se décida donc à considérer avoir donné la vie à Lissandre. Elle sourit donc à nouveau, consciente qu’elle allait devoir être une bonne mère ! Lissandre s’agenouilla devant elle, et frotta son visage sur son membre. Elle lécha sa queue, et Mélona sourit, caressant les cheveux de Lissandre.

« Non, non, c’est une verge… Je peux la rendre plus élastique pour que tu la suces si tu veux, mais… Là, c’est juste une queue. »

Ceci dit, elle allait quand même absorber un peu de slime en la suçant, mais pas assez pour la faire fondre. Mélona gémit ensuite quand Lissandre posa ses lèvres sur son vit, et posa elle-même ses deux mains sur sa tête. Elle crispa ses doigts sur ses cheveux, et couina joyeusement, un frisson de plaisir venant la traverser. C’était… Oh, c’était si agréable, si bon ! Elle regarda ensuite Maman Lissandre, et sourit à nouveau, rougissant sur place. Tout son corps se mit à l’élancer, et la jeune Slime se mit à remuer d’avant en arrière.

Lissandre put vite constater que Mélona n’avait pas menti. Cette verge semblait totalement humaine, et gonflait dans la bouche de Lissandre. Une très belle queue, solide et puissante, élancée et assoiffée. Les soupirs de Mélona ne tardèrent pas à emplir l’air, et elle gémit encore, remuant d’avant en arrière, accompagnant les mouvements de la jeune femme en combinaison rose, bien décidée à jouir dans sa bouche…

…Et ainsi à nourrir Mélissandre !

Lissandre s’appliquait à sucre Mélona. Ça lui procurait tellement de plaisir ! Elle voulait recevoir le sperme de la slime. Sentir la chaleur exploser dans sa bouche. L’avaler. Savoir qu’elle avait fait sa bonne action de maman et que son enfant était correctement nourri. Alors elle suçait avec envie et passion.

La bouche pleine, Lissandre ne pouvait pas parler. Mais elle voulait faire autre chose en même temps. Sucer simplement semblait être une faute. Il fallait profiter de la vie. Du moment présent. Non à 100%. Mais à 200% ! Alors Lissandre fit glisser ses mains sur les fesses de Mélona. Ses doigts caressèrent ses courbes.

*Et comment vas-tu réagir à ça ? Hi hi ! *

Un doigt glissa sur sa raie et chercha l’ouverture de son fondement.

*Attends, Lissandre ! Si ça se trouve, ce n’est même pas un anus. C’est peut-être… un tentacule ? Ou bien… une bouche ? Attention, pas la bouche effrayante garnie de petits crocs. Non. Je vois plutôt une bouche de mamie sans dents. Donc, une expérience sexuelle nouvelle ? Ah ah ! Tu délires, ma grande ! *

Lissandre suçait toujours. Elle voulait recevoir le sperme. Elle voulait l’avaler. En faire des réserves ? Oui, mais comment ? Préparer des petits flacons ? Demander à Mélona de produire en masse ? NON ! Mélona n’était pas une machine ! Par contre, peut-être qu’on pouvait le voir comme un don de sang. Après tout, est-ce que la slime allait cracher la même quantité que la verge d’un homme ? Peut-être que ça pouvait remplir un verre entier ? Une pinte ?

Mélona se pinça doucement les lèvres. N’étant pas humaine, elle aurait pu adapter n’importe quelle autre forme de plaisir sexuel, comme jouir avec le pied, mais elle suivait un schéma très humain, dans son objectif inconscient d’être considérée, non pas comme un monstre, mais comme un être humain. Elle était une variante moderne de Pinocchio avec des gros seins et un goût immodéré pour le sexe, une créature artificielle désirant goûter à l’humanité. Allait-elle y parvenir avec Lissandre ? Mélona avait désespérément envie d’avoir un foyer, d’avoir des personnes qui pourraient l’aimer. À chaque fois, cela finissait par devenir assez catastrophique, tant Mélona avait du mal à comprendre les humains… Mais elle faisait de son mieux ! Elle souriait, elle était gentille, et elle pratiquait énormément l’amour, consciente que les humains adoraient ça. Lissandre resterait-elle donc sa Maman ? Mélona le souhaitait intimement, et, en tout cas, pour l’heure, il fallait bien admettre que ça se passait plutôt bien !

« Haann, Maman Lissandre… »

Lissandre était très concentrée sur sa fellation, et les deux douces mains de la Slime se serrèrent sur ses cheveux. Plus que jamais, elle avait un corps humain, solide, car le sexe la structurait. Sa verge grossissait joyeusement, enflant dans la bouche de Lissandre, et elle se tortilla sur place en sentant soudain les mains de la belle femme en latex rose se poser sur ses fesses. Son petit cul était très sensible aussi, et, quand les doigts gantés de Lissandre commencèrent à peloter ses fesses, à les écarter l’une de l’autre, elle se mit doucement à gémir, se tortillant sur place.

Fermant les yeux, Lissandre se laissait aller, poussant de délicieux soupirs, et sentit alors un doigt s’enfoncer dans ses fesses. Nonobstant l’imagination débordante de Lissandre, Mélona avait un fondement normal. Ses parois anales se dilatèrent petit à petit. La seule différence, c’était qu’on pouvait s’y enfoncer très longuement, ou dilater fortement les parois de Mélona. Après, dans l’absolu, elle pouvait aussi générer des tentacules ici. Contrairement aux humains, Mélona avait un contrôle total sur son corps, qu’elle pouvait modifier comme de la pâte à modeler.

« Hmmm… Maman, haaaa… »

Les doux soupirs de Mélona emplissaient la pièce, et elle comptait bien, elle aussi, satisfaire sa mère. Plutôt que de faire sortir des tentacules de ses fesses, elle généra une queue caudale qui pointa au-dessus de ses fesses. Une belle queue rose qui se mit à descendre, et qui se glissa entre les jambes de Mélona, puis rejoignit le bassin de Lissandre. La pointe remonta ensuite, et s’attaqua à son sexe. La combinaison désormais symbiotique de Lissandre s’écarta doucement, permettant ainsi à la pointe de la queue de caresser l’intimité de Lissandre.

Mélona commençait du reste à remuer d’avant en arrière, son vit continuant à gonfler… Et, tandis qu’elle sentait doucement l’orgasme venir, elle pénétra Lissandre avec sa queue caudale, la pointe de sa queue prenant une extrémité phallique.

« Mélona est une gentille fille qui veut que Maman Lissandre jouisse avec elle… »

N’était-ce pas là le signe qu’elle était adorable ? Qui aurait pu oser, à ce moment, prétendre le contraire ? Oh, comme elle aimait sa Maman ! C’était tout ce qui comptait à ses yeux ! Elle allait lui offrir une crème magnifique, un jet abondant de sperme, mais elle voulait aussi que Maman Lissandre jouisse, car il n’y avait tout simplement rien de plus beau que l’orgasme !

La surprise avait été telle que Lissandre avait senti bien trop vite la grosse verge de la slime. Cette pénétration sortant de nulle part, traversant « magiquement ! » sa combinaison, l’avait surprise et elle avait eu un mouvement involontaire. Celui d’avancer sur la verge de Mélona et de s’étouffer en partie avec.

(tousse tousse !)

« Tu m’as surprise. »

(tousse tousse !)

Les yeux étaient désormais humides pour Lissandre. Des larmes lui étaient montés aux yeux. Mais elle n’était pas triste. Elle souriait. Cette queue surprenante était désormais en train de lui provoquer du désir.

Sans compter que… ces filets de bave qui reliait sa bouche à la verge rose de Mélona avait quelque chose qui lui donnait des palpitations. Elle ne comprendrait jamais son attrait pour les liquides de ce type. Mais preuve était que ça l’excitait !

« Je suis désolé, ma Mélona. J’espère que je ne t’ai pas fait peur. Dans tous les cas, tu n’as rien fait de mal. C’est juste Maman qui a été surprise. »

Et elle retourna à son plaisir. Engouffrant la verge à sucre dans sa bouche chaude. Jouant de sa langue. Tournant autour. La suçant comme une confiserie. Faisant des allers-retours comme une belle masturbation. Lissandre voulait le sperme de la deuxième maman !

« Han… Han… »

Elle avait l’impression d’être prisonnière. Le terme n’était pas le bon mais c’était l’image de la petite femme en latex rose prise d’un orifice et d’un autre. Elle formait une boucle. A elles deux, elles n’étaient qu’une. Un et un égale un. Il y avait une notion ésotérique.

« Han… Han… »

Lissandre aussi avait commencé à donner des coups de bassin. Des mouvements réduits mais fluides. Des mouvements qui s’étaient calqués sur le rythme de la queue caudale. Les deux femmes rentraient en harmonie.

Mélona fut un peu surprise de voir Maman Lissandre éternuer bruyamment, si bien que cela l’amena provisoirement à s’arrêter ! Surprise, la Slime se félicita aussi d’avoir pu stopper son coït. Lissandre expliqua que ce n’était rien, et Mélona cligna des yeux, caressant les joues de sa mère.

« Tu es sûre, Maman ? Je… Ça me fait mal à moi aussi, tu m’excites tellement… Mais je refuse de te faire du mal, tu es ma Maman ! »

Et, si Mélona avait bien retenu une chose des humains, c’est que les enfants se devaient d’aimer leurs parents. Pour Mélona, cela revenait à leur faire copieusement l’amour, car elle interprétait la notion d’aimer à sa manière, assimilant le rapport d’affection au rapport amoureux. Lissandre se redressa alors, et retourna sa fellation. Mélona gémit en retour, et commença à remuer, reposant ses mains sur la tête de Lissandre, tout en ramenant à nouveau sa queue caudale, pénétrant sa mère. Elle sentit Lissandre soupirer. Celle-ci pouvait même mordre, cela ne gênerait pas Mélona. Avec elle, on pouvait même être cannibale, on pouvait manger une partie d’elle-même ! Elle se reconstituait très facilement, et soupira à nouveau.

La Slime continua à remuer d’avant en arrière, sentant Lissandre couiner sur place. La Slime sentait le plaisir croître en elle, aussi bien de la part de sa verge que de sa queue caudale. Deux points de plaisir centraux qui remuaient dans tout son être, l’amenant à gémir de plus en plus fortement. Oh, comme c’était bon !

« Haaa… Pu-Putain, Maman, tu es si bonne ! »

Venait-elle de jurer devant sa mère ? Tout cela mériterait sûrement une bonne punition ensuite ! Mais, pour l’heure, Mélona venait la baiser énergiquement. Ses doigts se crispaient sur ses cheveux, et elle grognait même. Elle remuait plus énergiquement, tapant contre le fond de la gorge de Lissandre, tout en la pénétrant encore avec sa queue. C’était très intense, et Lissandre n’était plus qu’une belle poupée de latex suivant le mouvement, jusqu’à ce que, après plusieurs minutes et dans un cri, Mélona ne se mette à jouir !

Un puissant double orgasme qui l’amena à cracher une semence massive et épaisse. La chjatte et la bouche de Lissandre se remplirent toutes les deux d’un sperme rosâtre avec un magnifique goût de fraise donnant sur la framboise. Mélona ferma les yeux en se pinçant les lèvres, et jouit pendant une bonne minute. Elle se relâcha ensuite, et retira sa verge de la bouche de Lissandre, s’écartant ensuite d’elle.

« Oh, ma Maman, je t’aime tellement… » soupira-t-elle doucement.

Elle avait déjà eu plusieurs haut-le-cœur. Mélona se lâchait de plus en plus et n’hésitait plus à aller taper au fond de la gorge de Lissandre. Sans être une fan du hardcore, Lissandre ne disait rien. Le mélange de cette nouvelle sensation et de la pensée que « sa » Mélona prenait son plaisir et plus d’aisance : la comblait de joie.

*Putain ?! Vraiment, ma Mélona ? Hum… Han ! Encore, ma Mélona ! Encore ! *

Depuis combien de temps durait ces va-et-vient ? Lissandre ne savait plus. Ces mouvements répétitifs l’avaient amené dans une forme de transe. Elle n’était plus qu’orifices et plaisir. Elle était sexe et ressentit chaque soubresauts de chacun des muscles de Mélona quand elle fut assailli par l’orgasme.

Un épais foutre occupait sa bouche. Une substance en si grande quantité qu’elle se déversait et dégoulinait le long de sa combinaison moulante de latex rose. Les yeux fermés, Lissandre en apprécia d’autant plus la saveur fraise-framboise. C’était délicieux ! C’était magique ! Elle ouvrit ensuite les yeux pour en découvrant la couleur.

« Mélona ! C’est génial ! C’est trop kawaii ! »

Elle avala avec l’appétit d’une enfant son goûter.

« Ton sperme ressemble à des bonbons. Il est aussi bon que beau ! Hi hi ! »

Elle racla de son doigt le sperme rose qui coulait sur sa lèvre inférieure et son menton. Elle le lécha jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien dessus. C’était tellement insolite et appétissant qu’elle ne s’occupa plus de Mélona quelques longs instants. Se régalant comme une femme aux moyens aisés dans un établissant extraordinaire.

Quand soudain !

« Hey hey hey, jeune fille ! Qu’est-ce que j’ai entendu ? »

Le visage de Lissandre était mignon même quand elle singeait la colère. Elle se releva de sa petite taille et de son menu gabarit. Fixant de ses yeux pseudo en colère Mélona.

(résistant à l’envie de reprendre en bouche le sexe slimesque qui devait encore laisser couler un délicieux jus !)

« Putain ? Vraiment ? Tu oses dire des gros mots devant notre bébé ? »

Lissandre se caressa le ventre.

« Tu veux que notre fille devienne une bad girl ? Pas moi ! »

Elle arrêta de caresser son ventre pour venir poser son index sur ses lèvres. Le doigt les tapota, signe extérieur d’une réflexion intérieure.

« Hmm… Cette mauvaise attitude mérite une punition. Mais laquelle ?... Hmm… »

Elle réfléchissait à voix haute. C’était une question rhétorique. Quoique… Lissandre, d’un petit sourire qu’elle essayait tant bien que cachée, attendait une seule chose : que Mélona demande elle-même sa punition et en expose les termes !

Mélona venait de jouir dans la bouche de sa mère. Un orgasme puissant et joyeux, qui remplit la bouche de Lissandre. La petite Slime se déversa goulûment en elle. Elle avait de puissants orgasmes, et cracha une épaisse semence fleurie. Ce n’était pas du sperme ordinaire. Enfin, ça en avait la texture, c’était gluant et visqueux comme du sperme, mais avec un goût sucré et très agréable. Ce sperme fondait dans la bouche, et Mélona s’écarta un peu. Elle s’adossa contre la table, et sourit en voyant Lissandre prendra tout son temps. Elle avala lentement son sperme, le savourant pleinement, et la jeune Slime ne put que sourire en l’observant. C’était un spectacle magnifique, et elle avala tout, jusqu’à la moindre goutte… Puis rappela alors à Mélona que celle-ci avait juré au cours de leur séance. Mélona joignit alors ses mains dans son dos, comme si elle incarnait la petite-fille gênée d’avoir commis une faute. Oui, elle avait effectivement juré, même si cela avait été sous le feu de la passion et de la précipitation !

Lissandre mimait d’être en colère, et proposa donc de punir Mélona. La jeune Slime se pinça les lèvres.

« Je suis désolée, Maman, je n’ai pas pu me contrôler, alors… Je crois que je mérite une bonne punition ! »

Si Lissandre était sa Maman, elle pouvait après tout la punir. Car seule une Maman avait le droit de punir sa fille ! Ou, dans le cas de Mélona, sa Maîtresse aussi, mais, quand Maîtresse punissait Mélona, c’était beaucoup plus douloureux ! Avec Maman Lissandre, Mélona savait à quel type de punition elle allait devoir s’attendre. Elle avait déjà pu observer cela chez les humains. La douleur et le plaisir… Pour Mélona, c’était une notion difficile à comprendre, car la Slime ne fonctionnait pas comme les êtres humains normaux, elle n’avait pas de nerfs, et ne pouvait que reproduire la sensation de douleur à partir des expériences de sa Maîtresse sur elle.

Elle se retourna alors, mettant son petit cul en valeur.

« Maman doit être ferme avec sa Mélona ! Mélona mérite dix coups de fouet ! »

Lissandre disposait-elle des instruments nécessaires pour accomplir cette punition ? Si ce n’était pas le cas, Mélissandre pourrait toujours générer des objets en ce sens, mais, à vrai dire, Mélona ne s’en faisait pas trop. Elle avait bien compris que Maman Lissandre avait beaucoup d’argent, et elle était sûre que son manoir devait abriter son donjon. Ceci étant dit, si Mélona évoquait les coups de fouet, c’était à Maman de voir comment la punir ! Et, comme Mélona était une gentille fille, elle allait bien se plier à toutes les punitions que sa mère voudrait lui infliger !

« Dix coups de fouet ?! »

Lissandre montre chacun des dix doigts de ses deux mains à Mélona.

« Tu te rends compte de tout ce que ça représente, ma Mélona ? »

Lissandre est incapable de savoir si Mélona est consciente de sa faute ou si c’est un nouveau jeu. Pour autant, la bourgeoise en latex ne compte pas s’arrêter là. Le goût du sperme sucré en bouche, Mélissandre collé à sa peau : Lissandre ne peut tout simplement pas s’arrêter là. Trop de sucre ! Trop de sexe ! Impossible d’aller dormir !!

Elle regarde à gauche et à droite une chaise qui serait adaptée pour qu’elle s’asseoit. Mais le tabouret de bar sera bien trop haut pour que Mélona prenne appui sur elle. Elle fait un nouveau tour de cuisine, laissant Mélona mijoter dans une punition inconnue. Elle regarde et cherche de quoi elle pourrait se servir pour asséner dix coups de fouets. Un fouet de cuisine ? Non. La forme n’est pas du tout adaptée. Quoi d’autre alors ? Lissandre pose ses mains sur ses hanches et, elle se rend soudainement compte de son geste. Un sourire naît sur son visage. Elle a trouvé !

« Mélona. Tu vas recevoir tes dix coups. Prépare-toi, s’il te plaît. »

Lissandre décide de s’asseoir en tailleur par terre. Elle fait signe à la slime de prendre position sur ses jambes. Quand elle sera en position, son petite derrière bien mis en évidence, Lissandre commencera à taper : avec le plat de sa main ! Au bout des dix coups, ayant laissé échapper des soupirs de douleur entre le 1 dit à voix haute et le 10 final : Lissandre s’exclamera :

« Tu vois ce que tu as provoqué, ma Mélona. La main de Maman est toute rouge et toute douloureuse. Par ta faute, Maman Lissandre a bobo. »

*Pourquoi ce langage d’enfant ? Je prends vraiment Mélona pour une enfant alors qu’elle m’a craché ce délicieux sperme rose dans la bouche ? Hi hi ! Oui, peut-être. C’est amusant comme situation. Hi hi ! *

Mélona sourit doucement en voyant que Maman Lissandre semblait hésiter. Mais Mélona était sérieuse, et acquiesça en hochant la tête, de haut en bas, fermant brièvement les yeux en souriant doucement, malicieusement.

« Hihi, si Maman ne veut pas me punir, Mélona va faire de nouvelles bêtises ! »

La femme en latex rose hésita donc, et finit par opter pour une alternative. Visiblement, elle avait encore du mal à comprendre comment Mélona fonctionnait, et comment la Slime réagissait aux sensations corporelles. Elle ne fonctionnait pas comme les humains normaux, et Lissandre finit par s’asseoir en tailleur, invitant Mélona à la rejoindre. La Slime sourit doucement en frissonnant. Cela aurait dû l’horrifier, mais l’idée de recevoir une fessée ne faisait que l’exciter. Elle se pinça doucement les lèvres en posant son doigt sur sa bouche, son cœur battant follement la chamade, et rejoignit ensuite sa mère.

Mélona se coucha donc sur les jambes de Lissandre, prête à se faire fesser.

« Mélona est prête à être punie ! »

Lissandre aurait aussi pu tout simplement générer un fouet avec Mélissandre, mais elle ne devait pas encore très bien maîtriser ses nouvelles capacités. Elle se mit donc à la fesser, et Mélona poussa de délicieux soupirs. La main gantée claqua contre son joli cul rebondi, et elle se tortilla sur place, soupirant longuement en poussant de nouveaux soupirs. Elle gémit à nouveau, jusqu’à ce que les dix fessées viennent. De belles claques, bien fortes ! Elles mirent Mélona en excitation, car, comme le plaisir, la douleur se diluait en elle. Et, plus elle avait mal et plus elle se sentait heureuse, car c’était le signe qu’elle était en train d’adopter une forme physique très solide, proche des êtres humains normaux. Ce n’était donc que du bonheur, vu que le seul et véritable objectif de Mélona était qu’on la considère comme une humaine !

Elle soupira donc quand les fessées se terminèrent. Son cul frissonnait doucement, rougi, et elle se retourna alors. Quand Maman Lissandre lui indiqua qu’elle avait la main rougie, Mélona se rapprocha alors, et attrapa sa main avec ses deux mains, et commença à embrasser et à lécher ses doigts, glissant ensuite sur sa paume.

« Hmmm… Mélona est désolée, Maman Lissandre… Mélona promet de ne plus décevoir Maman Lissandre… Même si Mélona aime bien quand Maman Lissandre la punit comme ça. Plus Mélona a mal, et plus elle se sent humaine, c’est exquis ! »

La logique de la Slime était des plus tortueuses, et nul doute que Lissandre allait encore mettre du temps avant de bien la comprendre ! Mais, pour l’heure, elle suçait et léchait longuement chacun des doigts de Lissandre, allant même jusqu’à tendrement les mordiller...

Deux données contradictoires. Mélona affirmait que plus elle ressentait la douleur, plus elle se sentait humaine. Dans le même temps, elle léchait tendrement les doigts qui souffraient. Lissandre était perdue. Elle ne savait plus si elle devait se laisser allez aux élans de gentillesse ou sévir une nouvelle fois.

« Ma main est toute chaude. »

Assise en tailleur sur le sol de la cuisine, elle avait du mal à imaginer que le but premier était de faire un gâteau. Ça paraissait si loin maintenant ! Les suçotements de ses doigts produisaient des sons très agréables. Lissandre se sentait aimée.

« Ça m’a fait très mal de te donner des fessées. »

Ses yeux tombèrent sur l’évier. Sa main lui apparut comme victime d’une brûlure. L’idée étant de la passer sous l’eau froide pour calmer les élans de douleur. Mais comme l’avait dit Mélona, la douleur était voisine du plaisir. Les deux pouvaient cohabiter.

« J’ai mal à la main et je la mettrais bien sous l’eau. Mais je suis assise par terre et je n’ai pas envie de me relever. »

*J’ai bien un endroit humide en tête où je pourrais calmer ma douleur. Mais je suis sûre que ça ne va pas calmer autre chose : hi hi ! *

« Tu n’aurais pas une idée ? Un endroit doux ? Un endroit humide ? Un endroit à portée de ma main ? Hi hi ! »

*Est-ce que c’est mal de penser à fister Mélona ? A fister l’autre maman de mon enfant ? Je ne sais pas. C’est trop compliqué de penser. Mais il faudra que je parle avec un philosophe un jour. Peut-être faire un croisement entre philosophie et pornographie ? Peut-être… Attends ! Est-ce que je pourrais voir ma main à travers son corps vu qu’il est fait de slime ? *

Elle avait écarquillé les yeux en ayant des images qu’on pouvait trouver sur internet. Des sites de galeries d’images où des artistes s’en donnaient à cœur joie. Des dessins rigolos. Des peintures incroyables. Des choses… discutables. Bref, Lissandre était de nouveau excitée à son tour !

« Pardon de t’avoir fait mal, Maman, Mélona ne voulait pas… »

Avec une petite bouille triste, Mélona avait la tête baissée, continuant à sucer et à lécher les doigts de Lissandre. Elle avait cette voix basse et ce ton renfrogné qu’ont les enfants pris en train de commettre une bêtise, la mine basse et triste. Oui, elle était sincère, elle regrettait d’avoir déçu Lissandre ! Tout cela n’avait beau être qu’un jeu, Mélona n’en restait pas moins très émotive ! Elle était après tout une jeune femme qui manquait de confiance en elle, et qui était si heureuse d’avoir pu trouver une Maman ! Celle-là, elle voulait la conserver, car elle ne s’était jamais sentie plus proche d’une autre personne qu’en ce moment, avec Maman Lissandre ! Elle voulait donc être parfaite, et ne faire aucune bêtise !

Lissandre finit par indiquer qu’elle avait besoin de plonger ses doigts dans une surface humide. Clignant des yeux, Mélona réfléchit, et finit par comprendre ce que Lissandre envisageait. Mélona s’écarta alors, et se coucha en arrière, écartant les jambes, révélant l’accès à son antre intime. Des tentacules jaillirent de ses cuisses, et s’enroulèrent autour du poignet de Lissandre, la rapprochant de sa chatte. La peau de Mélona étant beige et normale, Lissandre ne pouvait pas voir à travers, sauf à en faire la demande… Mais, comme Mélona préférait ressembler à une humaine, elle ne se mettait pas automatiquement en mode translucide !

« C’est Mélona qui a fait du mal à Maman Lissandre, c’est Mélona qui l’aidera à aller mieux ! »

La main de Lissandre se dirigea vers sa chatte. Celle-ci était humide, avec cette délicieuse cyprine sucrée et fruitée qui rendait les gens accrocs. Mélona était après tout une Slime de magie rose, ce qui expliquait pourquoi elle était si particulière, si exquise et si savoureuse ! Face à elle, il allait être très difficile de tenir. Mélona avait ce petit don qui savait la rendre absolument irrésistible, ce que Lissandre était progressivement en train de découvrir.

Ses doigts gantés titillèrent son bourgeon intime, et elle put y enfoncer ses doigts. Les parois vaginales de Mélona se dilatèrent lentement, et la jeune femme soupira brièvement, se mordillant les lèvres en se tortillant faiblement sur place. C’était si exquis ! Elle soupira en se pinçant les lèvres, et laissa donc Lissandre se faufiler en elle.

« Allez, Maman Lissandre… Mélona… Mélona veut être une gentille fille… Est-ce que Maman Lissandre la trouve gentille ? »

Que sa Maman lui dise qu’elle était gentille… En ce moment, rien d’autre ne pourrait lui faire plus plaisir !

Elle n’en revenait pas. Un instant auparavant, elle avait une de ces idées innombrables délirantes. Celle d’apaiser la brûlure de sa main en fistant sa Mélona. L’instant d’après, elle se retrouvait en train de pénétrer la mère de leur enfant. Elle était dans la slime.

« Mélona est une très gentille fille. »

*Je suis vraiment dedans : hi hi ! *

« Mélona écoute sa maman et fait pour la rendre contente. Lissandre va vite devenir heureuse avec Mélona à son côté. »

*Je bouge en elle et- *

(snif snif)

*Oui ! Ca sent si bon. Le minou de Mélona est comme une confiserie sexuelle. Impossible d’y résister : hi hi ! *

Lissandre colla sa bouche au bouton de désir de la slime. Elle le suçota comme si c’était une totote. Elle le léchait comme si c’était une sucette. L’odeur la rendait folle. Sa main dans le minou de Mélona lui faisait perdre les pédales. Elle titillait l’intérieur. Elle faisait de petits mouvements de rotation. Elle faisait tout son maximum pour découvrir ce qui plaisait le plus à sa conjointe/fille/slime. Elle décolla enfin sa bouche pour plonger son regard de junkie dans celui de Mélona :

« Tu aimes ce que maman te provoque ? Je le fais bien, ma chérie ? »

Elle sortit sa langue et se pourlécha les babines. Langue toujours sortie, elle vint lécher le bouton de désir et remonter le long de son ventre. Sa main étant toujours à l’intérieur, son esprit étant celui de sa génération, elle pensa forcément du type « toujours plus fort, toujours plus spectaculaire, toujours plus hard ». Et donc, elle pensa :

*Si j’enfonce encore un tout petit peu. Ca rentre ! Et si j’y vais encore un tout petit peu plus loin ? Hi hi ! *