The Multiversity

Avait-on vraiment besoin d’une raison pour punir Isabelle ? La simple punition en elle-même était un plaisir à prendre comme telle ! Pour vraiment punir Isabelle, il fallait plutôt ne pas la punir, ne rien lui faire en la condamnant à la chasteté. Cela, et seulement cela, lui serait insupportable. Pour le reste, Isabelle accueillait chaque fessée comme une bénédiction, et elle savait pertinemment, en son for intérieur, que quand Miranda parlait de la punir, c’était une punition heureuse. Il fallait juste que Miranda réfléchisse à la punition appropriée. Isabelle, de fait, l’encouragea joyeusement en ce sens en lui faisant remarquer qu’elle n’avait rien fait de mal. Miranda joua le jeu jusqu’au bout :

« Oh, et voilà qu’en plus, tu oses contredire ta Maîtresse, et encore plus en présence de nos invitées ? Je t’ai pourtant élevé mieux que ça ! »

Mélinda, qui n’était pas à sa première excuse pour punir l’une de ses esclaves, ne put que sourire. Miranda passa un collier autour du cou d’Isabelle, et tira sur la laisse reliée à ce collier, d’une main ferme.

« Suis-moi à quatre pattes, petite catin ! Je dois réfléchir à une punition adaptée à tes provocations ! »

Miranda s’avança donc, quittant la chambre des Warren, et rejoignit sa salle de bains. Sa salle de bains abritait une grande baignoire, une cabine de douche, et même un jacuzzi. Miranda avait de l’argent, et elle ne se refusait aucun plaisir. Isabelle avait déjà été prise à plusieurs reprises dans chaque emplacement de cette salle de bains. Miranda savait que, à ce stade, Isabelle n’avait aucun doute sur la nature ludique de cette position, mais elle savait aussi qu’il ne fallait jamais jouer trop longtemps à ce jeu sans lui donner de signaux clairs. Sa petite chienne pouvait très vite paniquer en s’imaginant le pire, en s’imaginant que sa Maîtresse pouvait vraiment lui en vouloir. Miranda se dirigea donc vers la douche en se déshabillant, et Isabelle fit de même. Elle utilisa auparavant son téléphone portable, et pianota dessus.

« Je vais commencer par te faire l’amour, Isabelle. Aussi insolente que tu sois, tu as très bien travaillé, ma chérie, alors je te laisse choisir où je vais te baiser. La cabine de douche ? Le jacuzzi ? La baignoire ? Je te laisse choisir, ma belle… Pendant ce temps, je demande à Hannah de faire venir ta punition, je t’habillerai avec ensuite. »

La punition ne serait donc pas une séance dans le donjon, mais un vêtement qu’Isabelle allait devoir porter. Elle était une secrétaire sérieuse et assidue, qui faisait son travail avec passion et efficacité. Cependant, Miranda aimait parfois l’habiller de manière érotique sous sa tenue de travail. Difficile de voir en cela une vraie « punition »… Mais, après tout, Isabelle n’avait rien fait de mal à proprement parler ! La punir ainsi, c’était juste une manière comme une autre de s’amuser avec elle, avec sa petite poupée-chienne !

Isabelle était une chienne, même si sa beauté éclipse ce détail, avec ses cheveux, il y avait ses longues oreilles touffues qui pendaient, de même qu'une queue au-dessus de ses fesses. Et comme pour tout les chiens, sa maîtresse, c'était sa vie ! Elle était sa mère, sans qu'elle n'ai besoin de l’appeler ainsi, car être sa maîtresse, ça englobait au final tellement de rôles, de possibilité. Elle était de celles qui connaissaient aussi sûrement Miranda au mieux, car elle connaissait autant la patronne que la star d'Uatis que la femme tout simplement au quotidien, bref, chaque parcelle de Miranda a tôt ou tard été exposé face à Isabelle. Mais comme tous les chiens, Isabelle était très fidèle, jamais elle ne ferait quoi que ce soit qui soit néfaste à Miranda ou sa carrière. Elle pouvait vite être déconcentrée à cause d'une odeur de sexe, à cause d'une broutille ou pendant ses chaleurs ou là, le mot « travail » n'était qu'une excuse pour passer le plus clair du temps sous ou sur le bureau de Miranda. Mais même si elle pouvait être maladroite ou étourdie, jamais elle ne nuirait à sa maîtresse ! Donc même si elle savait que son « erreur » n'en était pas une face aux invitées de sa patronne, une petite part d'elle redoutait qu'elle ait vraiment fauté... Même si depuis le temps, la moindre broutille pouvait suffire à Miranda pour la punir. Les rares nuits où elle était propre, elle était provoquée et secouer par cette dernière au réveil ce qui fait que ses efforts finissaient par céder et là, elle était punie.

Mais voilà, punition est un bien grand mot. Elle l'entendait quand c'était vraiment le cas, elle le savait et elle redoutait. C'était rare, mais les choses comme les ceintures de chasteté, elle en avait peur, même si ce n'était que dix minutes, c'était sa hantise ! Certes, Miranda avait droit à une sacrée fête, une sacrée preuve d'amour de sa part quand elle la lui ôtait, mais ne pas pouvoir se faire plaisir... ça devenait très vite angoissant pour elle. Dans la salle de bain, à quatre pattes, elle l'entendait, ce n'était pas une vraie punition, et même Miranda le lui prouvait avec sa récompense qui faisait déjà agiter sa queue dans le dos ! Même si la venue d'Hannah avec de quoi l'habiller pouvait lui faire poser quelques questions, elle devait choisir où faire l'amour ? Sous la douche ? Non, à part, quand elles étaient très sales, ce n'était pas l'idéal. Le jacuzzi ? Non, l'eau chaude et les bulles, c'était un des rares endroits où elle préférait un bon câlin au sexe. Il ne restait que la baignoire du coup.

« Isabelle veut se faire baiser dans la baignoire, Maîtresse. Que ce soit devant ou derrière, Isabelle aime bien la baignoire ! »

Par contre, elle n'aimait pas devoir aller sous l'eau pour jouer avec sa maîtresse, non pas que c'était désagréable, mais, manquer d'air en surface, c'est une chose, mais sous l'eau, s'en était une autre. La belle petite chienne des Forge était docile, à quatre pattes face à sa maîtresse, elle la regardait toujours avec admiration, ayant l'habitude de voir sa maîtresse si grande ! À ses yeux, elle était toujours très grande après tout. Et puis ainsi, elle avait une très belle vue sur la beauté de sa maîtresse, sur bien des aspects.

« Isabelle va d'abord nettoyer Maîtresse ou après ? »

Le genre de détail qui pouvait varier selon l'envie de sa maîtresse, l'ordre du plaisir comme parfois, c'était Isabelle qui était d'abord lavée par sa maîtresse, mais Miranda préférait sentir sa petite Isabelle prendre soin d'elle en général.

Miranda avait donné à Isabelle un travail de secrétaire, mais, dans les faits, elle était surtout sa chienne personnelle. Une belle esclave docile et aimante. Miranda ne fut guère surprise quand Isabelle annonça vouloir un bain. Elle n’aimait pas trop l’eau chaude du jacuzzi, ni la douche, car les jets d’eau pouvaient mouiller ses yeux. Miranda sourit donc, et ouvrit les deux robinets de la baignoire. L’eau se déversa, et elle s’assit sur le rebord, étirant ses longues jambes en regardant Isabelle. Celle-ci lui demanda comment elles allaient procéder, et la PDG sourit lentement.

« Commence par mes jambes, pendant que l’eau monte… »

Tandis qu’Isabelle s’affairait, Miranda consulta rapidement son téléphone portable, et regarda ses courriels. Ses secrétaires géraient les courriels, et ne laissaient à Miranda que les mails vraiment importants ou techniques. Elle avait notamment reçu un courriel d’une stagiaire, et jugea évidemment aux photos qu’elle avait envoyé. Pour travailler à GWC, ou espérer rejoindre le service de Miranda Forge, il ne fallait pas espérer se proposer sans une série de photos. Miranda jugeait largement au faciès, et vit une stagiaire assez motivée… Et plutôt belle. Elle reposa le téléphone, et caressa alors les cheveux d’Isabelle, les grattant avec tendresse.

« Tu as beaucoup plu à nos invitées, Isabelle… Je suis très fière de toi. »

Miranda savait que de tels propos ne pourraient que lui faire plaisir. Isabelle aimait les récompenses, le sexe, mais elle aimait aussi rendre fière sa Maîtresse. L’eau des robinets s’arrêta ensuite. Miranda se redressa, et retira ses lunettes, qu’elle déposa sur le meuble à côté, puis grimpa dans l’eau. Elle était chaude, parfaite, et Miranda s’y coucha lentement, étirant ses longues jambes à l’intérieur. Elle se retourna ensuite vers Isabelle, et l’invita à la rejoindre.

« Allez, petite chenapan, viens par là ! »

Isabelle la rejoignit donc, aussi nue qu’elle, et put s’allonger contre le corps de Miranda, qui la câlina tendrement. Une main sur ses cheveux, l’autre jouant avec ses fesses, et elle l’embrassa avec appétit, se pressant à elle, dans la douce chaleur de l’eau.

« Alors, comment comptes-tu me nettoyer, ma petite chienne d’amour ? »

Isabelle n'était pas compliquée, elle était une chienne, une grande enfant aussi, même si pour une enfant, elle avait des goûts d'adultes. Mais avoir son indépendance, gérer des factures, tout ça, non, elle n'en voulait pas ! Elle voulait juste servir sa maîtresse et la rendre fière ! Alors oui, évidemment qu'en servant Miranda Forge, elle avait des goûts coquin, donc adulte, mais elle pouvait aussi agir comme une petite fille si on le lui en donnait l'occasion. Miranda était sa maîtresse, mais quelque part, sa maman aussi, même s'il a toujours été question qu'elle reste sa maîtresse, consciente ou non, c'était ce qui se passait, jamais elle ne voulait que sa maîtresse soit mécontente de son travail, elle la voulait heureuse, elle aimait ses câlins softs, bref, tout un tas de choses que feraient mère et filles. La belle chienne s'occupait donc de ses jambes si belles et parfaites, elle avait beau connaître le corps de Miranda par cœur, elle était toujours surprise par ce genre de détails tant elle était juste, trop bien. Elle avait beau fantasmer sur des furrys bien en poils qui pourrait lui grimper dessus, aucune femme au monde ne sera supérieure à sa Maîtresse. Égale... peut-être, on sait jamais, l'amour peux changer une vision. Mais même en étant fan de Poison, elle ne la mettait pas à son niveau et pourtant, quelle femme ! C'est dire l'importance de la belle blonde aux yeux de la chienne.

Sa queue caudale remuait doucement dans son dos alors qu'elle caressait et s'occupait tour à tour des jambes de sa maîtresse, avec toujours ce même plaisir qui l'animait depuis toutes ses années. Lorsque le bain était prêt et que Miranda y pénétra, elle la suivait suite à son ordre et se blottissait contre elle, plus heureuse que n'importe qui à Uatis ! Le visage dans son cou, frottant son visage contre elle, sa maîtresse profitait du corps de sa petite chienne comme bon lui semble, la caressant aussi verbalement. Elle était si fière de rendre sa maîtresse fière de sa petite chienne ! Oh oui, Isabelle était une bonne fille ! Toutes les filles qui tournent autour de sa maîtresse ne pouvaient pas en dire autant, Maîtresse était contente de son travail ! Après un délicieux baiser qui faisait remuer sa queue sous l'eau, elle se demandait comment procéder ?

« Mmmh ? Isabelle va d'abord faire en sorte que Maîtresse soit toute détendue, après, Isabelle va laver le corps de maîtresse avec son corps, quand c'est possible. Et quand Maîtresse jugera être assez propre, Isabelle arrêtera, pas avant. »

La chienne des Forge a toujours conservé cette façon assez enfantine de parler, mais même si elle avait eu des cours pour bien parler, le naturel revenait au galop et puis, sauf en cas d'invitée très spéciale à la maison ou au bureau, Maîtresse la laissait parler comme ça, ce n'était pas vraiment un souci après tout. Observant sa maîtresse, des étoiles pleins les yeux, elle observait chaque réaction de son visage, elle serait sans doute capable de percevoir le moindre petit changement sur son visage, en bien ou en mauvais, elle savait quand elle faisait du bon travail ou non. Même si son mauvais travail, en dehors de quelques étourderies, c'était une excuse pour Miranda afin de se défouler ou de la coincer sous le bureau... ou sur le bureau. Observant le magnifique visage de sa maîtresse, son sourire était comme son plaisir, il s'étirait alors qu'à force de sentir sa maîtresse la regarder, elle en sortant le bout de sa langue, laissant doucement pendre ce petit bout baveux, mais elle était bien trop heureuse pour rester sage comme une image, même si elle restait sage, elle n'était pas très forte pour rester impassible, surtout avec Miranda.

« Maîtresse, Isabelle doit utiliser quoi pour nettoyer votre pénis ? »

Tant de possibilités avec son corps nu qui lui était offert après tout, autant pour laver son corps, elle avait des idées assez classiques, que sa maîtresse validera sûrement, mais cette partie de son corps, c'était plus délicat de bien choisir.

Miranda avait un nombre élevé d’amantes et d’amants. Isabelle était toutefois l’une de ses préférées, sa « peluche », comme elle l’appelait souvent. Et elle avait passé sa nuit sans sa peluche ! Tôt ou tard, Isabelle sera punie pour ça ! Alors, même si elle n’avait fait qu’exécuter les ordres de sa Maîtresse, Isabelle n’avait quand même pas été là cette nuit ! Et puis, une Maîtresse avait toujours raison ! Isabelle était bien placée pour le savoir, et elle savait que les « punitions » de sa Maîtresse n’en étaient pas vraiment une. La pire punition qu’on puisse faire à Isabelle, c’était de la négliger, de l’oublier, de ne pas s’occuper d’elle. Elle avait effectivement un comportement enfantin, et, comme tout enfant, elle n’aimait rien de plus qu’on s’occupe d’elle, qu’elle ne risque ainsi pas d’être abandonnée. La PDG sourit doucement quand Isabelle proposa d’utiliser son corps pour nettoyer certaines parties du corps de Miranda.

Couchée dans l’eau chaude, la PDG soupira lentement. Elle avait un grand bain, un bassin qui lui permettait d’étirer lascivement ses jambes. Elle le faisait donc, et Isabelle lui demanda alors ce qu’elle comptait faire pour nettoyer son pénis. Un sourire traversa les magnifiques lèvres de Miranda, qui caressa alors la joue d’Isabelle. Sa main glissa dessus, et son pouce titilla ses lèvres. Miranda avait conservé son sexe masculin, ce qui signifiait évidemment qu’elle comptait l’utiliser par la suite. Croisant son regard, elle avait bien quelques petites idées. Derrière le regard innocent d’Isabelle, il y avait un soupçon de perversité qui était très agréable à voir pour la PDG.

« Oh, ma chérie… Tu es vraiment toujours aussi dévouée… »

Miranda sourit donc, et sentit sa verge se redresser, pointant hors de l’eau.

« Mets du savon sur tes seins, et utilise-les… Ils sont bien gros, après tout. »

Tellement gros que le bustier de travail d’Isabelle devait être fait sur mesure, car ceux qui avaient été utilisés au début s’étaient rompus, et lui faisaient mal aux seins. Et Miranda constata dans les yeux d’Isabelle une lueur très plaisante, signe qu’elle avait envie de faire ça, de faire l’amour à sa Maîtresse… Et c’était bien ce qui risquait de se passer dans ce bain !

Pour être obéissante, elle l'était ! Isabelle était une adorable chienne toujours prête à tout pour sa maîtresse ! Elle est parfois désobéissante, forcément, mais c'était involontaire... Ses petites fuites, Miranda avait fini par vivre avec, comprenant que ni la menace ou la thérapie ne fonctionnait, cela se finira par se régler seul ou jamais ? Parfois, elle n'écoutait pas ou ne faisait pas son travail mais c'était surtout en période de chaleur ou elle préférait de loin chauffer sa maîtresse pour avoir un câlin ou regarder sur son portable des vidéos de Poison ou de belles furrys bien membrée qui se grimpaient dessus ! En dehors de son idole, c'était son petit plaisir, quand il y avait plein de poils, ça l'aguichait ! Son côté chienne qui ressortait, sûrement. Mais pour sa maîtresse Miranda, elle était capable de tout faire pour elle, du plus facile au plus dur, pas sûre qu'elle réussisse, mais elle y mettra tout son petit cœur ! Tout comme elle est prête à faire du plus soft au plus hard, peu de choses lui ont été épargné dans la vie après tout, avec sa maîtresse pour chaperonner sa vie sexuelle, elle a tellement vue.

« Oui, Maîtresse !!! »

Toute heureuse, elle prit bien soin de bien faire mousser ses seins pour bien laver sa maîtresse. Une fois prête, sa belle queue disparue entre ses seins, presser et remuer dans cette chaude zone mousseuse où la petite chienne faisait tout son possible pour que sa verge soit plus belle et plus propre que jamais. Parfois, elle observait sa poitrine, consciencieuse dans son travail et parfois, elle levait les yeux vers sa maîtresse, sa queue remuant doucement, déjà, même si Miranda savait quoi dire pour la rendre aussi heureuse – ou presque – que lorsqu'elle avait un orgasme en elle.

« Isabelle est une bonne fille ? »

Pas dans le sens mère et fille, mais plutôt bonne chienne, c'était son petit plaisir. Elle continua de bien laver la bite de sa maîtresse, pressée de savoir ce que sa maîtresse lui réservait encore au fil de la journée ? Elle ne se doutait pas d'être punie pour la nuit sans sa maîtresse, c'était son ordre à elle, mais bien sûr, elle n'irait pas la contredire, Maîtresse avait toujours raison, surtout quand ça la concernait. Toujours en pressant bien la queue de Miranda entre ses seins, elle restait toujours si dévouée dans ses tâches.

« Qu'est-ce que doit nettoyer après Isabelle ? »

Sa poitrine, son visage, ses pieds ? Non, elle préférait toujours la langue de sa petite chienne, sur ça, nul ne pouvait l'égaler, elle le sait ! Personne ne nettoyait les pieds de sa maîtresse comme elle et pourtant, elle a connue des filles pour lui lécher les pieds, et pour coucher avec, mais pour cette mission, elle se défendait bien. Mieux que pour le sexe ? Oh, ça, seule Miranda le décidait après tout.

La verge de Miranda glissait contre les seins soyeux et savonnés d’Isabelle. La jeune blondinette malaxait sa verge avec appétit, heureuse de s’entendre dire qu’elle était une gentille fille, une bonne petite chienne. Des esclaves comme Isabelle, on en faisait pas tous les jours ! Elle était intelligente, et en même temps totalement soumise, avec des carences affectives telles qu’elle aimait quand sa Maîtresse lui disait qu’elle était gentille, qu’elle avait besoin d’elle, et qu’elle lui était précieuse. Isabelle raisonnait un peu comme un enfant, mais avec un corps d’adulte et des besoins d’adulte. Elle appelait Miranda Maîtresse, mais elle la voyait surtout comme sa mère… Et, tout ce qu’un enfant voulait de sa mère, c’était qu’elle l’aime. Elle sourit donc doucement, et déplaça sa main, venant caresser le visage d’Isabelle, glissant sur ses cheveux.

« Ooh… Bien sûr que tu es une gentille fille, Isabelle… Ma gentille petite chienne… Ma petite chienne rien qu’à moi, ma Isabelle, hmmm… Jamais je ne me séparerai de toi, ma belle. Les chiennes restent avec leurs maîtresses jusqu’à leur mort ! »

Avait-on jamais vu un propriétaire d’animaux domestiques abandonner ces animaux ? Oui, cela arrivait, mais il s’agissait de biens mauvais maîtres ! De la même manière, Miranda ne pouvait pas abandonner Isabelle. Bien sûr, Isabelle le savait, mais il était important de le lui rappeler continuellement. Isabelle vivait comme ça, et Miranda avait appris à s’y faire. Sa verge gonflait contre les seins de sa petite chienne, qui continuait à masturber sa queue avec amour. Isabelle lui demanda ensuite ce qu’elle devait nettoyer, et Miranda ne répondit pas immédiatement. Elle soupira en serrant ses mains sur les accoudoirs de la baignoire. Sa queue tendue était solide, assoiffée…

« Hmmm… Pe-petite salope, haaa… »

Et, dans un grand soupir, Miranda se mit à jouir. Sa queue tressauta sur place, et expulsa des filaments de foutre dans le creux des seins épais d’Isabelle, remontant jusqu’à son visage. La PDG avait basculé la tête en arrière en fermant les yeux, s’abandonnant avec plaisir. Miranda releva ensuite la tête, et sourit en regardant Isabelle, puis se rapprocha alors d’elle, remuant l’eau.

« C’est moi qui vais te nettoyer, ma chérie… »

Miranda sourit à Isabelle, et l’embrassa sur la bouche, puis descendit contre ses seins, qu’elle se mit à lécher, prête à nettoyer le corps d’Isabelle avec sa langue, et à continuer ainsi à l’exciter…

Miranda était la vie d'Isabelle, jamais elle ne pouvait imaginer ça autrement. Peut-être que la belle blonde l'avait acheté en guise de futur cadeau ou peut-être voulait-elle s'en convaincre, car si un jour, elle devait se séparer de sa Maîtresse, ce sera très compliqué. La vie entière de la petite chienne était de combler les attentes de sa maîtresse. Petite, elle devait être sage et studieuse, le moindre sourire, la moindre caresse de sa maîtresse était une récompense en or pour elle ! En grandissant, en passant de petite fille à petite femme, Isabelle a découvert de nouvelles récompenses et de nouvelles façons de plaire à sa maîtresse et depuis, il ne s'est jamais passé une seule journée, sans que Miranda n'ai besoin d'elle ou ne la récompense. Une nuit sans elle, ça pouvait arriver, Miranda avait des invitées, parfois beaucoup, mais Isabelle était une grande fille et savait laisser sa maîtresse s'amuser avec d'autres personnes. Bon, les soirs où elle était en chaleur, c'était plus compliqué, mais Isabelle était une bonne chienne sinon. Entre ses seins, la verge de sa maîtresse le prouvait, une belle chienne qui faisait plaisir à Miranda Forge et chacune de ses félicitations valait autant qu'un orgasme pour elle. La décevoir, c'était la pire punition pour elle. Alors, savoir le contraire... Mais quelle chienne heureuse !

« Haaaa ! Isabelle travaille bien pour Maîtresse ! »

Heureuse de faire son travail, l'orgasme de Miranda était une fois de plus la preuve de sa réussite ! Qu'elle était fière ! Sentir le foutre chaud de cette dernière coulée entre ses seins, près de son menton, elle pouvait se nettoyer seule, mais puisque sa patronne voulait l'aider, elle n'allait pas l'en empêcher.

« D'accord, Maîtresse, mais Isabelle veut avaler votre semence. »

En général, cela finissait dans son corps, dans un trou ou un autre, même la semence d'Isabelle, plus rare, c'était souvent elle qui le nettoyait quand ce n'était pas directement dans sa maîtresse. Mais Isabelle membrée... C'était une chienne qui ne faisait que se branler, elle était obligée de jouer avec sinon, c'était plus fort qu'elle. Oh, certes, il est arrivée qu'elle se branle en observant sa maîtresse ou bien seule, en observant bien des vidéos sur son téléphone, car après tout, son portable personnel ne servait pas beaucoup. Le numéro de sa maîtresse, quelques-unes des filles travaillant pour Maîtresse – au cas où Isabelle ne trouve pas Miranda – et c'était tout en général. Elle n'était pas triste d'avoir si peu de contact, c'est juste que Miranda était toute sa vie. La langue de sa maîtresse glissait sur sa peau, elle faisait tout pour la gêner le moins possible, tout en étant curieuse.

« Maîtresse, cette nuit, vous avez dormi seule ou pas ? »

Elle devait savoir, non pas par jalousie, mais savoir à quel point elle devait s'occuper d'elle pour que Miranda soit soulager, car même si elle avait pu les observer via une caméra et se faire plaisir, ça ne vaut pas la compagnie de sa petite chienne ou d'une ou plusieurs autres femmes dans son lit.

Miranda aimait beaucoup sa Isabelle. C’était sa petite chienne préférée, et c’était même la seule ! Elle lui était donc très précieuse et ça, Isabelle le savait ! Miranda était tout pour elle. Sa patronne, sa mère, sa Maîtresse, son amante… Elle avait toutes les casquettes, tout simplement ! Miranda s’amusait avec elle dans leur bain mutuel, et Isabelle lui fit observer qu’elle voulait boire sa semence. Miranda se redressa, et l’embrassa joyeusement sur les lèvres. La conversation dévia très rapidement sur autre chose, sur le fait de savoir avec qui Miranda avait dormi cette nuit. Souriant lentement, Miranda avait mis fin à leur effeuillage, et se lova contre Isabelle. Elle se coucha contre elle, au milieu du bassin d’eau, et l’embrassa sur les lèvres, tout en la pénétrant tendrement. Une douce pénétration vaginale, pour la remplir, tandis que le corps d’Isabelle se retrouvait comprimé sous le corps trempé de Miranda.

« Voilà une petite chienne bien curieuse, hmm… Mais, pour  ta gouverne, j’ai couché avec une employée et sa femme… »

La PDG ne dormait jamais seule, et elle avait toujours de quoi remplir son lit. Si Miranda essayait d’adopter un rythme cyclique plus normal pour dormir, il lui arrivait souvent de travailler tard, et de hacher son sommeil de réveils et de phases de sommeil. Isabelle avait déjà surpris sa Maîtresse en train de dormir sur son fauteuil de bureau, et elle prenait alors soin de la conduire au lit, veillant à ce que sa Maîtresse dorme paisiblement. Sage, douce et soumise, mais Isabelle pouvait parfois se montrer très directive ! Quand elle sentait que sa Maîtresse ne prenait pas soin d’elle, et qu’elle ne dormait pas assez, Isabelle sévissait ! Un changement souvent surprenant à voir, mais qui, en soi, ne faisait que confirmer la profonde admiration que la jeune chienne vouait à sa Maîtresse.

« Mais aucune n’était aussi endurante que toi, je dois admettre… Qu’elles m’ont laissé sur ma faim ! Alors que toi, petite cachottière, tu as eu l’air de te plaire avec nos deux invitées, hein ? Je voyais comment tu couinais, comment tu aimais te faire tringler par elles… Incorrigible Isabelle ! »

C’était naturellement une accusation purement gratuite, car c’était après tout Miranda qui lui avait dit d’aller voir les deux vampires… Mais qui oserait contredire une Maîtresse ? Miranda avait toujours raison, et ce surtout quand elle avait tort !

Pour Isabelle, bien entendu, que Miranda était supérieure à tout en ce monde ! Elle pourrait croiser un dieu devant elle qu'il n'égalerait pas Miranda Forge ! Elle avait beau beaucoup aimé Poison et tout ses films, pareils, ça ne valait pas Miranda ! Après, c'était la maman de Poison donc, elle était peut-être au-dessus des autres personnes, mais toujours en dessous de sa maîtresse, logique. Rien, ni personne ne pourrait lui faire retirer son admiration et sa loyauté envers Miranda. Après, on ne sait jamais, si Isabelle venait à tomber amoureuse un jour, ça peut arriver, elle pourrait voir sa Maîtresse avec moins d'importance ou élever une autre personne autant qu'elle dans son classement, mais ça semblait compliqué de faire mieux. La petite chienne n'était pas triste pour autant, même si Miranda n'était pas sa mère ou sa femme, la servir lui suffisait amplement, même si en période de chaleur, elle rêve que sa maîtresse lui donne un bébé, dans l'idéal, mais quand elle était dans cet état, une des employées de sa maîtresse pouvait aussi faire l'affaire. Si d'ordinaire Isabelle était nymphomane, en période de chaleur, n'importe qui pouvait faire d'elle sa chose, c'était le genre de moment où il était compliqué de voir la petite chienne travailler. Soit elle baisait, soit elle se touchait devant une des nombreuses vidéos de Poison ou autres. Après tout, Isabelle était une Forge, légalement parlant.

Mais oui, il lui arrivait que la docile chienne porte la culotte, uniquement pour le bien de sa maîtresse. Après tout, même la plus obéissante des chiennes pouvait aller contre les ordres de sa maîtresse si c'était pour son bien. Et puis, elle n'en profitait même pas dans ce genre de moment, au mieux, elle dormait avec elle, mais tout ne tournait pas autour du sexe. Si Maîtresse avait besoin de repos, elle savait être sage et veiller sur elle, lui renvoyant la balle pour tout ce qu'elle avait fait pour elle depuis qu'elle était toute petite. Face à sa curiosité, la belle blonde lui répondit, ayant passé du temps avec une employée et son épouse, mais cela ne valait pas Isabelle. De quoi flatter son ego ! Elle était fière que Maîtresse la préfère à deux autres femmes, même si elle na tardait pas à souligner le fait qu'elle s'était amusée cette nuit. Elle ne paniquait pas, elle avait suivi les ordres de Maîtresse, Isabelle avait fait sûrement du très bon travail !

« Mmmmhhh aaaaaah, Isabelle à t-tout fait han, comme Maî-maîtresse le voulait, hyaaaaaan~ Awuuuuuuuuuuuu~ Isabelle... Isabelle a été très han, utile à Maîtresse ? »

C'était ça la vraie question, si c'était oui, alors Maîtresse serait heureuse et la petite chienne avait bien remplis sa mission, si pour une raison inconnue, ce n'était pas le cas... elle va avoir peur de n'avoir pas réussi à faire plaisir à sa maîtresse ! Tout ce qui était « néfaste » lui faisait peur, car elle ne voulait pas faire du mauvais travail aux yeux de Miranda. Toujours baisé par cette dernière, cela l'aidait à relativiser sur le fait qu'elle faisait du bon travail, si ce n'était pas le cas, Maîtresse n'aurait pas ce genre de rythme, ni ce ton avec elle. C'est qu'elle connaissait bien sa Maîtresse après tout.

Miranda aimait beaucoup Isabelle. Cela n’était pas vraiment une surprise, mais elle le rappelait à chaque fois, comme si Isabelle finissait toujours par en douter. Les chiens étaient réputés pour leur indéfectible loyauté à l’égard de leur maître, et Isabelle ne dérogeait pas à cette réputation. Elle était fidèle et loyale à Miranda. Même si elle devait se marier, rencontrer une personne qu’elle aimerait, jamais elle n pourrait envisager vivre sans Miranda. Si la PDG devait la répudier, Isabelle se suiciderait sûrement dans la journée qui suit. Elle avait été éduquée ainsi, et, avec sa Maîtresse, Isabelle ne manquait pas d’amour. Chaque jour qui passe ou presque, Miranda venait se rappeler à elle, faisant l’amour avec Isabelle de bien des façons envisageables. Miranda la pénétrait donc, et sourit tendrement quand Isabelle, entre deux soupirs, lui demanda si elle avait été « utile ».

La PDG frotta son nez contre le sien, et l’embrassa chaudement, appuyant ses lèvres contre les siennes.

« Isabelle sera toujours utile à sa Maîtresse, ma chérie… »

Voilà ce qu’Isabelle voulait entendre, que sa Maîtresse l’aimait, et qu’elle avait besoin d’elle. Elle pouvait voir le visage d’Isabelle s’empourprer doucement, sa chatte continuant à mouiller. La PDG continua donc à la prendre, remuant d’avant en arrière, son corps remuant contre le sien. Elle bandait ses muscles, soupirant longuement, et, après de nombreuses minutes, les deux femmes finirent par jouir ensemble. Miranda s’abandonna avec appétit dans la chatte de sa partenaire, venant l’inonder. Sa queue s’enfonça jusqu’à la garde, et elle l’embrassa dans le creux du cou, mordillant sa chair juste avant l’orgasme, où son visage se déplaça pour se coller au sien. Elles jouirent ainsi, l’une contre l’autre, le sperme de Miranda se déversant dans le con d’Isabelle. Elle soupira ensuite longuement, reprenant peu à peu ses esprits.

« Maman aime toujours autant te faire l’amour, Isabelle… Mais, maintenant, il faut aller travailler ! »

Maman, Maîtresse, Patronne… Avec Isabelle, Miranda utilisait tous les qualificatifs possibles. Il fallait bien avouer qu’Isabelle était un peu tout à ça à la fois : son esclave, son employée, et, dans une certaine mesure, sa fille adoptive. Miranda tenait à sa petite Isabelle, et elle l’embrassa une nouvelle fois, comme pour le lui rappeler.

« Ne doute jamais de l’amour que je te porte, Isabelle… Tu es ma chienne, et je ne me séparerai jamais de toi. »

C'était une chose habituelle maintenant, depuis qu'Isabelle a eu ses premières chaleurs, chaque jour qui passe, elle le passait tôt ou tard, collée à sa maîtresse, subissant les envies de cette dernière pour satisfaire leur besoin mutuel de sexe. La petite chienne était fidèle à sa maîtresse, ça lui arrivait de se toucher devant des vidéos de Poison, ou sur des furrys en train de se faire baiser, mais jamais elle ne verrait personne au-dessus de sa maîtresse. Ce n'était pas impossible qu'un jour, sa vision change un peu et que sa maîtresse, reste sa maîtresse, mais qu'à côté, elle trouve l'amour, mais même si le cœur à ses raisons que la raison ignore, Maîtresse restera Maîtresse. La belle blonde à lunette savait le lui rappeler et ça, ces quelques mots étaient aussi bon qu'un orgasme pour elle, elle aimait entendre qu'elle était utile à sa maîtresse, car pour Isabelle, c'était sa plus grande peur, que Miranda la délaisse. Qu'elle s'amuse sans elle avec d'autres personnes, ça, elle l'acceptait, elle l'avait fait plus d'une fois – tout comme Isabelle avait déjà couché hors travail, avec d'autres personnes que Miranda – mais ne plus lui être utile ? Oh ça non ! Sa belle patronne la baisait et finissait par la remplir, pendant que sa cyprine s'écoulait pendant son orgasme. Un de ses petits plaisirs du matin, être remplis par sa maîtresse...

Une dernière fois, Miranda la rassurait avec un baiser, faisant battre son petit cœur, la petite chienne n'avait pas besoin d'un gros salaire, seulement ça, c'était suffisant pour elle ! Une des rares « Forge » à se ficher de son statut comme de l'argent, juste rester auprès de Miranda comptait à ses yeux. Légalement, elle était une Forge, ne serait-ce que pour lui garantir la sécurité quand elle se baladait en ville, elle appartenait à Miranda Forge.

« D'accord, Maîtresse, Isabelle a compris ! »

Même si elle devra le lui répéter tôt ou tard. La petite chienne se redressa, filant se soulager aux toilettes, car ça lui arrivait de les utiliser. Si le sexe n'était pas là – Miranda venait bien de signaler d'aller travailler donc, une petite pause là-dessus – son cerveau lui signalait bien l'envie pressante. À peu de chose près, Miranda aurait dû reprendre une douche. N'oubliant pas sa maîtresse, elle allait ensuite l'aider à s'habiller avant de le faire pour elle-même, remettant son tailleur bien propre avec sa petite jupe ô combien moulante, elle était au service de Madame Forge, aucun doute dessus. Maintenant le couple de vampire satisfaite et prête à signer leur accord – si ce n'est déjà fait – Isabelle aura sûrement de nouvelles tâches ? Plus classique au bureau ou alors en usant de son corps comme hier soir, tant qu'elle était utile à sa Maîtresse, peu importe son sacrifice. Isabelle était une des plus proches femmes de Miranda, elle connaissait ses nombreuses facettes, patronne, femme libérée, fatiguée ou en forme, quand elle était plus jeune, elle a dû voir une version d'elle plus Maman que Maîtresse, et même maintenant, elle la voyait parfois endosser son rôle de grand-mère. Isabelle était une des plus proches femmes de Miranda, elle connaissait ses nombreuses facettes, patronne, femme libérée, fatiguée ou en forme, quand elle était plus jeune, elle a dû voir une version d'elle plus Maman que Maîtresse, et même maintenant, elle la voyait parfois endosser son rôle de grand-mère. Non seulement, elle ne voulait pas faire de tort à sa maîtresse, mais Poison lui avait demandé de garder le secret et Isabelle adorait Poison ! Alors, elle se taisait à ce sujet.

« Est-ce que Isabelle doit préparer ce qui est prévu ? »

Avec sa patronne, le planning pouvait changer n'importe quand, donc soit elle suivait cela à la lettre, soit, changement de programme ! On ne sait jamais avec la femme la plus puissante du pays !

Après ce début de matinée très intense, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer : le travail ! Avant cela, Miranda avait tenu à clarifier les choses avec sa Isabelle. Évidemment, Isabelle le savait déjà, mais Miranda la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle ne pourrait qu’apprécier les douces déclarations de sa Maîtresse et mère. Isabelle en fut donc toute heureuse, puis lui demanda ensuite si le planning allait bien se passer.

« Nous allons voir ça avec Hannah, ma belle… »

Si Miranda avait une boussole pour lui dire quoi faire, c’était bel et bien sa majordome, Hannah LaBelle. Chaque matin, Hannah lui apportait son café et élaborait avec sa Maîtresse le planning. Souvent, Isabelle était chargée d’assurer l’accueil téléphonique ou la gestion des mails, ou tout simplement faire la belle pour qu’on la câline. Miranda laissa Mélinda et Vanillia se reposer encore dans leur chambre, puis elle et Isabelle rejoignirent donc Hannah. L’appartement de Miranda était au-dessus de son bureau, ce qui fit qu’elles entrèrent par une porte dérobée. C’était un grand bureau dégagé avec d’énormes baies vitrées permettant de voir Uatis City. Miranda avait un grand bureau central, au fond de cette vaste pièce. On avait creusé une tranchée en plein milieu, depuis la porte d’entrée principale, avec des alcôves à droite et à gauche où Miranda avait installé des divans, des statues, et autres éléments décoratifs ou de repos. Isabelle disposait également de son propre coussin, à côté du bureau, un très grand coussin. La pièce abritait enfin un autre bureau, à l’entrée, qui servait pour Isabelle à accueillir les visiteurs. Ainsi, Isabelle quittait finalement assez rarement sa patronne.

Hannah avait préparé du café, et Miranda lui sourit, avant de l’embrasser sur les lèvres.

« Alors, Miranda, quel est le planning aujourd’hui ? »

Hannah consulta sa tablette graphique, et afficha le planning de la journée :

• 10h00 – 12h00 : réunion sur les orientations stratégiques du prochain semestre
• 12h30 – 14h00 : déjeuner avec la Sénatrice Horn au Silver’s Lounge
• 14h30 – 16h00 : relecture de courriels et de mémos, et avis sur l’étude du Docteur Fiennes
• 16h00 – 17h00 : rendez-vous avec la cadre Kimberly Williams
• 17h00 – 19h00 : réunion de planification sur l’élaboration du budget
• 19h00 – 23h00 : dîner avec les Warren et clôture de l’accord

Un planning théorique bien chargé.

« Très bien. C’est Isabelle qui m’accompagnera. Toi, Hannah, je veux que tu sois l’hôte des Warren.
-  C’est-à-dire ?
-  Fais-leur visiter la ville et nos installations, montre-leur nos produits… Isabelle et moi, on en a bien profité, ce serait injuste que tu n’en profites pas, toi aussi. »

Hannah acquiesça en rougissant légèrement, puis Miranda se retourna vers Isabelle, et lui sourit. Elle était toujours aussi sexy dans son tailleur vert avec sa minijupe noire en cuir.

« Toute une journée avec ta Maîtresse… Tu en as de la chance Isabelle, hein ? »

C'est vrai que lorsque l'on voit Isabelle en intimité avec sa maîtresse, son comportement, on pouvait se demander comment elle pouvait réellement travailler avec son comportement assez enfantin ? Mais elle était doué, elle faisait bien son travail, il ne fallait pas lui demander la lune non plus, mais à part quand elle avait ses chaleurs ou qu'elle jouait avec Miranda, Isabelle méritait sa place ici autant que n'importe qui. Hannah venait citer le planning, la chienne faisait l'effort de tout retenir pour sa maîtresse et tandis qu'Hannah irait tenir compagnie aux Warren – car il faut bien partager selon Miranda –, Isabelle pourra rester à ses côtés pour l'épauler afin de lui mâcher le travail et sûrement pour la détendre entre deux tâches. Elle était bien placée pour savoir comment était sa maîtresse ! Agitant sa queue, Isabelle restait bien droite, toujours aussi fière de servir sa maîtresse !

« Oui ! Isabelle travaillera bien ! »

Elle était toujours de bonne humeur pour se mettre au travail, sauf quand Miranda était en rendez-vous ailleurs, sans elle... Mais pour le coup, ça semblait bon, elle sera avec elle toute la journée. Rejoignait ce qui était son bureau, Isabelle commençait à trier les mails et autres petites tâches de routines en commençant sa journée. Elle n'oubliait pas de faire le café de sa maîtresse, ajoutant tout ce qu'il fallait, car elle savait bien comment elle l'aimait, et selon la situation. Depuis toute petite, elle la voyait bien boire son café le matin, quand elle était souriante, quand elle a eu une nuit compliquée ou arrosée, elle la connaissait sur le bout des doigts ! Apportant sa tasse de café à sa patronne, elle était toujours ravie de voir que malgré la puissante femme qu'elle était à Uatis, il y avait toujours une photo d'elle quand elle était petite, peu de temps après avoir été adoptée, ainsi que de nouvelles bouilles, celle de sa petite fille, encore un secret bien gardé, Senko, la fille de Poison. Elle avait deux photos, l'une la montrait dormant en boule, la seconde la montrait en train de se réveiller de sa sieste, une belle petite bouille qui faisait le bonheur de sa maman Poison, ainsi que de sa grand-mère. Même Isabelle aimait bien jouer avec elle, pour une fois, elle jouait simplement comme une enfant avec elle, sans arrière-pensée bien sûr, Posion l'avait mis en garde sur ça dès le début.

« Maîtresse, est-ce qu'on ira bientôt les voir ? »

Isabelle n'osait pas trop le dire à voix haute, le secret était répandu que dans la sphère privée, là où Miranda avait confiance. Poison était comme sa mère, une femme occupée, mais le plus souvent, c'était Poison qui venait, que ce soit Senko qui veuille les voir, ou car elles ont prévu de se voir. Puis Isabelle l'avait bien vue, depuis que Poison savait que Miranda était sa mère, ce n'était pas trop l'amour fou, mais avec l'arrivée de Senko, ça avait amélioré les choses et doucement, ça allait mieux entre elles. Puis Isabelle aimait bien aller chez Poison, ça sentait bon, puis il y avait plein d'odeur de femmes, autres que celles de Poison, Senko et Virus qui passait souvent, sans y habiter. Il y avait même deux odeurs qui s'installaient de plus en plus, mais Isabelle ignorait encore à qui appartenait ses odeurs, mais elles étaient fortes dans le lit de son idole, et sur elle aussi.

Quand on avait la vie de Miranda, on ne maîtrisait pas totalement son planning. Kara n’était pas encore prête à devenir la PDG de GWC, alors Miranda ne pouvait pas encore profiter de sa retraite… Une retraite qu’elle aurait sûrement passé à jouer la grand-mère affectueuse et à rester le plus possible avec ce qui lui avait le plus manqué au cours de sa vie de femme d’affaires : ses enfants ! Kara avait fait le choix risqué de briser la malédiction des Forge. Elle portait un enfant, mais avait aussi fait un enfant avec Lucy. Miranda n’avait pas encore révélé au monde que Poison était sa fille illégitime. Ce choix appartenait uniquement à Poison, maintenant. Après tout, Poison s’était construite sans elle, elle était devenue une actrice de renom, mais on ne pouvait pas reprocher à Miranda de vouloir passer du temps avec elle. Elle avait aussi une petite-fille, Senko, qui était adorable, et qui ressemblait assez à Isabelle quand elle était plus jeune. C’était aussi ça qui avait amené Miranda à envisager quelque chose avec Isabelle… Quelque chose dont elle ne lui avait jamais parlé. Au fond, Miranda remerciait Kara pour avoir eu le courage dont elle-même s’était montrée incapable il y a des années.

Ce matin, Miranda consultait ses courriels, et répondait parfois au téléphone. Elle avait des journées chargées, et consultait divers rapports. Isabelle se chargeait de les imprimer, de les mettre en forme, puis elle les lui amenait. Parfois, Miranda lui chargeait de les lire et d’en faire une note synthétique. Cela était un peu compliqué pour Isabelle, mais Miranda savait que sa petite chienne était plus intelligente qu’elle ne le pensait. C’est en lui apportant son café qu’Isabelle demanda à Miranda quand elles pourraient aller les voir.

« Hum ? »

Miranda comprit rapidement à quoi elle faisait référence. Isabelle aimait beaucoup Senko, et la PDG savait aussi qu’elle souhaitait être enceinte. La femme lui sourit alors, et caressa la joue d’Isabelle avec sa main.

« Tu as envie de voir Senko, hein ? Eh bien, je ne sais pas. Tu as mon agenda, tu connais le numéro de Poison. Ce soir, je dois conclure l’accord avec nos invitées, mais je pense qu’elles ne seront pas contre l’idée de rencontrer Poison, non ? Pourquoi n’essaierais-tu pas d’organiser ça ? Appelle Poison pour voir si elle est disponible ce soir. »

Miranda réfléchit un peu.

« Tu veux une soirée à la maison, ou au restaurant ? Je te laisse choisir, ma chérie. Mais n’oublie pas de préparer aussi la réunion de ce matin. »

Chez Miranda, on faisait beaucoup l’amour, mais on travaillait aussi !

Isabelle pensait avant tout et toujours à sa maîtresse, pas que de façon sexuelle, car elle voulait que sa maîtresse soit fière d'elle donc, le travail restait important aussi. La belle petite chienne savait beaucoup de choses sur la vie de Miranda, tant sur les coups d'un soir que sa famille qui s'agrandissait de plus en plus. Poison, Kara, Senko, les Forge étaient de plus en plus nombreux et encore, elle ne parlait que des Forge de sang pur. Elle était une forge, mais adoptée et puis, elle était la chienne de Miranda, pas sa fille même si, on pouvait se dire que l'adoption d'Isabelle fut pour combler ce manque, quelque part. Mais Isabelle était loin d'être une spécialiste dans ce genre de choses, pour elle, Maîtresse était Maîtresse, point final. La belle femme était plutôt d'accord pour la proposition de la secrétaire tout en lui laissant faire deux ou trois choses si elle voulait que cela se passe. La queue d'Isabelle remuait doucement, elle aimait faire les choses à la place de Miranda, c'est qu'elle avait confiance en elle, voilà ce que ça voulait dire !

« Je prépare tout ça, Maîtresse ! »

C'était dit avec dynamisme ! La belle petite chienne se hâtait à tout bien faire comme il faut, voyant avec Poison pour une soirée de ce genre, ce qu'elle préférait comme lieu – plutôt le domicile, même si le personnel de restaurant pouvait tenir sa langue, on n'était jamais à l’abri totalement. L'idée de servir d'appât pour les affaires de sa mère, ce n'est pas ce qui lui plaisait le plus, mais elle était actrice porno et aussi connue que Miranda à Uatis, forcément que le nom Poison servait à vendre, même si c'était pour sourire et serrer quelques mains. La fille cachée de Miranda n'avait pas honte de ses racines, doucement, elle se rabibochait avec Miranda, mais ce qu'elle ne voulait pas, c'est mettre Senko en danger. Les quelques personnes à savoir pour sa fille étaient averties, la moindre bavure, la moindre approche, la moindre photo, même floue, elle ruinera leur vie. Elle n'était pas méchante, mais elle ne voulait pas que sa fille soit approchée par ses suceurs de sang avide de scoop. C'est pour ça qu'elle aimait bien aussi la compagnie d'Isabelle, elle restait une grande enfant et jouer à la poupée ou autre, c'était vraiment ça. Elle était adulte et belle, mais elle restait très jeune dans sa tête et ça faisait une amie pour sa fille.

Travaillant autant sur la soirée que la matinée, la docile secrétaire s'activait et montrait que Miranda pouvait compter sur elle, une fois bien concentrée, elle était efficace. Mais en période de chaleur ou distraite et elle pouvait à peine avancer. Heureusement, avec une patronne comme sa maîtresse, les périodes de chaleur n'était pas un souci dans cette entreprise. Après plusieurs minutes, elle revenait avec un mémo qui récapitulait tout, toujours la peur d'oublier tout ce qui a été fait.

« Maîtresse, pour ce soir, Madame Poison est d'accord pour que cela se passe chez vous, mais elle ne veut pas passer toute la soirée à ''travailler'', elle a dit que le soir, c'est pour passer du temps avec sa fille. Elle n'a pas d'avis sur le menu pour elles, mais elle veut, si possible que la nuit se passe en famille. »

Poison était comme sa mère, une femme active alors comme elle travaillait en journée, le soir, elle en profitait souvent pour être avec sa fille. Sans parler de ses histoires d'amour qui la font aussi jongler de son côté entre Senko dans son lit ou une autre femme. Là, ça pourrait être une nuit calme, mais en famille ? Ça, elle n'en savait rien, elle ne faisait que résumer ce que Poison avait dit.

« Et concernant votre réunion de ce matin, tout est prêt. Il me reste juste à savoir si vous aurez besoin de moi ou non ? »

Même si les réunions pouvaient être on ne peut plus sérieuses, parfois, Miranda aimait utiliser son joker, à savoir, elle.

Miranda connaissait suffisamment Isabelle pour savoir que son rêve était de porter son enfant. Si cela avait été longtemps impossible du fait de la malédiction des Forge, la décision de Kara de renoncer à cette règle ancestrale pouvait l’amener à espérer avoir un bébé. Miranda avait pour l’heure évité le sujet, mais, quand Isabelle lui indiqua que Poison préférait une soirée intime et familiale, Miranda se dit que ce serait sûrement le parfait moment pour l’évoquer. Sa villa était souvent remplie d’amantes. Miranda avait son propre harem, composé de partenaires plus ou moins régulières. Il y avait aussi des hommes, qu’ils soient musclés ou androgynes, ce qui était assez particulier. Mais, si sa fille souhaitait une soirée intimiste (ce qui était compréhensible, vu qu’elle viendrait avec Senko), Miranda allait la satisfaire. Elle accepta donc.

« Personnel minimum, donc… »

Il y aurait sûrement Michèle Foley. Kara, sa fille légitime, serait sûrement en soirée avec Lucy. Miranda, qui aimait bien avoir ses filles dans le même lit qu’elle, hésita à lui demander si elle voulait passer au manoir, mais sortit de ses réflexions quand Isabelle lui demanda si elle souhaitait de sa présence à la réunion à venir. C’était une réunion sur les orientations stratégiques semestrielles de la compagnie… Un vaste sujet qui nécessitait plusieurs réunions, par compartiment. En l’occurrence, il s’agissait du sous-département GeoSeries. La réunion visait à faire le bilan sur les derniers chiffres d’audimat des séries télévisées financées par GeoWeapon Corp, et diffusées sur sa plateforme multimédia : GeoLine. GeoLine se décomposait lui-même en plusieurs sous-plateformes : il y avait une plateforme « mainstream » pour les séries classiques, une plateforme « enfants » pour les dessins animés et films d’animation, et une plateforme « Adulte » pour les séries pornographiques. En deux heures, l’idée était de brosser les portraits de ces trois plateformes numériques. Pour ce que Miranda en savait, la plateforme « Adulte » rencontrait un franc succès avec une hausse significative des abonnements depuis l’annonce d’un partenariat durable avec Poison. Le succès était tel que les agents de Poison envisageaient même de développer une plateforme numérique dédiée entièrement à Poison.

Pour chaque réunion, il y avait nécessairement et obligatoirement une secrétaire chargée de retranscrire les échanges.

« Hannah va se charger du compte-rendu… Toi, ma chérie, je compte sur toi pour être l’assistante domestique. Vérifier quand l’un des participants a besoin d’un crayon, ramasser la tasse de café, en apporter une autre, ce genre de choses… »

Ce genre de servi ces s’accompagnaient aussi souvent de « dessous de table ». Il n’était pas rare qu’Isabelle finisse sous la table à devoir lécher ou sucer des organes sexuels. Miranda lui réservait également quelques petites surprises de son cru.

« Si cela te va, je te laisse aller à la salle de réunion pour la préparer, puis accueillir les invités. »

Toutefois, avant qu’Isabelle ne parte, Miranda avait une ultime requête, et s’extirpa de son fauteuil en se rapprochant d’Isabelle.

« Avant ça… Câlin ? » dit-elle, en écartant ses bras.

La petite chienne de Miranda était toujours docile, tout ce qu'elle voulait, c'était faire le bonheur de sa maîtresse alors si pour ça, elle devait bien travailler, elle le ferait avec grand plaisir ! Il ne faudrait pas lui demander quelque chose de trop compliqué non plus, mais du moment que cela restait à sa portée, elle en serait que plus heureuse de pouvoir bien agir. Elle faisait partie de ses chanceuses, qui, outre le fait de porter le nom, et appartenir à Miranda Forge, connaissait tout de sa vie privée. Intime et sexuelle, elle connaissait tout de sa maîtresse, comment agir selon ce qui la tracassait, mais aussi une chose que les gens ignoraient, elle pourrait se faire énormément d'argent en vendant ses petits secrets, mais l'argent n'était pas sa priorité, elle en avait même bien assez. Vivre auprès de Miranda était déjà bien assez pour elle, son argent servait ici et là, mais elle ne le dilapidait pas. Vu la demande de Poison, elle savait qu'elle allait devoir être sage chez elle, au moins jusqu'à ce que Senko aille dormir, après, c'était soit la même chose, soit elle allait pouvoir s'amuser avec les Forge. Quand bien même Isabelle était coquine et gourmande, stout entre sa maîtresse, son idole et possiblement sa jeune maîtresse, voir même la garde du corps de Maîtresse ? Elle n'était pas assez idiote pour savoir que face à un enfant, elle devait être sage ! Poison semblait différente de ses films, mais sur ça, Isabelle avait bien compris quand elle lui a dit de rien faire ou dire de bizarre devant sa fille. Elle n'avait pas été menaçante comme dans ses films, mais vraiment menaçante.

Elle allait donc devoir préparer la salle de réunion et agir comme souvent pour sa maîtresse, elle se fichait d'être une poupée sexuelle pour elle, du moment qu'elle serait fière d'elle, elle aurait réussi à faire ce qui était bon du coup. Mais avant ça, Miranda proposait une chose aussi bonne que le sexe, mais de façon sage ! Un câlin ! Face à ses bras tendus, elle se jetait dans ses bras, frottant son visage dans le cou de cette dernière en laissant sa queue s'agiter en bas de son dos ! Oh, ce qu'elle aimait les câlins de sa maîtresse ! C'était tout, agréable ! Franchement, on lui demanderait de choisir entre une journée entre ses bras ou entre ses cuisses, elle aurait du mal à choisir ! Elle ne se faisait pas prier pour profiter de cela, humant l'odeur de Miranda en profitant de ses bras autour d'elle. Cela faisait partie de ses premiers souvenirs en compagnie de sa maîtresse et depuis ce temps, elle aimait toujours autant ça ! Après tout, elle était une chienne, c'est normal, toute forme d'affection était un plaisir pour elle, mais, elle aimait tout particulièrement ça.

« Mmmmmh, Maîtresse ! Isabelle fera tout bien son travail pour que vous soyez fière d'Isabelle ! »

Sur ça, elle était honnête, faire du bon travail pour rendre fière sa Maîtresse, c'était presque sa raison de vivre ! Ses grands yeux brillaient d'une innocence presque enfantine, mais malgré qu'elle soit adulte, elle restait toujours si jeune, surtout dans sa tête, mais cela faisait aussi partie de son charme. Toute douce et calme entre ses bras, il n'y avait que sa queue qui trahissait de son bonheur, elle était plus qu'heureuse d'être ainsi choyé par sa maîtresse !

Un câlin, une preuve de tendresse et d’affection de Miranda à Isabelle. Certes, c’était aussi le cas quand elles faisaient l’amour, mais Miranda évoquait alors plutôt un « câlin sexuel ». Elle aimait sa petite-chienne comme on aimerait un animal de compagnie, et c’était après tout globalement ce qu’Isabelle était. Un animal de compagnie intelligent, capable de faire des tâches intellectuelles simples. Miranda ne lui aurait pas demandé d’établir le bilan comptable de la société, mais préparer des réunions, faire des scanners, ou écrire les courriers que Miranda lui dictait, elle savait le faire.

Ainsi, en temps ordinaire, le rôle d’Isabelle était surtout d’écrire des courriers. Elle s’installait à son poste, mettait son casque, et pouvait écouter les enregistrements audio. Les secrétaires de Miranda transcrivaient généralement ses courriers, mais aussi ceux d’autres cadres. Il y avait pour cela un système de messagerie interne fonctionnant sur le cloud interne de la compagnie. Isabelle n’avait qu’à cliquer sur les fichiers audios libres, ou ceux qui lui étaient spécialement réservés. Les fichiers audios exclusifs à Isabelle étaient souvent des fichiers comprenant des courriers confidentiels, que ce soit parce qu’ils étaient érotiques, ou parce qu’ils évoquaient des éléments secret défense.

Une fois ce câlin terminé, Miranda embrassa Isabelle sur la bouche, puis lui fit signe de retourner travailler. Elle laissa Isabelle préparer la salle de réunion. Il fallait épousseter la table, et préparer chaque place en mettant des écriteaux avec les noms des participants, puis vérifier le fonctionnement de l’ordinateur, et des images ou vidéos qui accompagneraient la conférence… Et mettre en route la machine à café.

Ceci fait, Isabelle put se charger de transcrire l’un des courriers confidentiels de sa patronne :

« Bien, ma chérie, comme tu le sais, j’ai une nouvelle garde du corps, Michelle Foley. Je souhaite savoir ce qui est arrivé à sa sœur, donc tu vas préparer une lettre à destination de la Sénatrice Horn… Ma Chère Elianne, je reviens vers toi pour évoquer un sujet qui m’intrigue… »

Les délicats doigts d’Isabelle filaient sur le clavier. Une fois le projet de courrier prêt, il suffisait de l’envoyer dans le parapheur personnel de sa patronne, afin qu’elle le lise. Miranda était occupée à pianoter aussi sur son clavier, même si elle était fréquemment dérangée par des appels téléphoniques. Parfois, Isabelle se chargeait du téléphone, mais il fallait savoir filtrer, et Isabelle avait trop souvent tendance à demander à sa Maîtresse sa position, donc Miranda avait fini par confier la gestion du téléphone à une autre secrétaire.

Pour la réunion, Michelle Foley devrait être là. Elle tenait à protéger Miranda à chaque réunion. Avec les Warren, elle avait assisté aux rendez-vous d’affaire, mais pas à leur soirée spéciale. Miranda espérait que cela irriterait Michelle, qui tenait à la protéger presque à tout moment, y compris lors de ses frasques sexuelles.

« Bon, la réunion va bientôt commencer, ma puce… Tu veux bien aller chercher Michelle ? On vient de me prévenir qu’elle était arrivée. »

Michelle était à son service jusqu’à ce que l’organisation terroriste Son of Men soit démantelée… Ce qui était encore loin d’être le cas. Miranda se faisait néanmoins à la présence de sa garde du corps, devenue une amante compulsive, et elle lui avait promis de se renseigner sur le sort de sa sœur, Rachel Foley… Ce qui était d’ailleurs l’objet de son courrier à Elianne Horn, Sénatrice de Uatis, amie et amante personnelle de Miranda…

Isabelle faisait comme elle pouvait, elle aimait faire de son mieux, que sa maîtresse soit fière d'elle pour être félicitée. Que ce soit compliqué – pour elle – ou non, elle tâchait de faire au mieux, quoi qu'il arrive. La petite chienne se mettait au travail, se faisant bien comme il faut la lettre en écoutant tout ce qui se disait. On pourrait croire qu'elle ne savait pas garder un secret, mais elle savait être muette comme une tombe, même en lui promettant mont et merveille ou en la torturant sexuellement, elle ne disait rien. Après tout, peu de personnes savaient le lien qui unissait sa Maîtresse et Poison ? Personne ne savait que Miranda était – en tout cas officiellement – grand-mère et qu'elle aimait cajoler sa petite fille ? Bah elle, elle le savait, et elle le voyait. Une fois son travail terminé, elle avait une nouvelle mission, aller chercher Michelle. Isabelle n'avait rien contre elle, la dame blonde était un peu plus grande et plus forte qu'elle ou Miranda, mais elle n'était pas jalouse. Pas trop. Forcément, dés que sa Maîtresse jouait avec une autre, elle voulait être de la partie, mais tant qu'elle restait la petite chienne, ça va, elle pouvait se contrôler. Mais si une autre tente de lui voler sa place, elle pouvait réagir comme une enfant. Elle n'a jamais été violente et au pire, c'était du crêpage de chignon ou un pseudo-caprice, mais oui, Isabelle n'a jamais été réellement méchante.

Amenant Michelle au bureau de Miranda, elle sentait bien une certaine tension... Non pas une certaine jalousie ou que le courant passait mal entre elles, mais sûrement que Maîtresse était partie sans elle ici. La dame musclée aimait rappeler qu'elle était là pour sa sécurité, et être collante, ça faisait partie de sa mission après tout. Ça ne manquait pas, à peine avait-elle accès au bureau de Miranda qu'elle devança Isabelle pour se diriger vers sa Maîtresse.

« Je vais finir par vous menotter à moi pour être sûr que vous ne partez pas comme une voleuse. Mon contrat stipule que je ne dois pas vous lâcher d'une semelle... »

Il est vrai qu'elle la laissait à peine aller aux toilettes seules, la douche par contre, c'est vrai que c'était Miranda qui la forçait à venir la rejoindre, mais maintenant, ça se faisait naturellement. On pourrait presque croire voir un couple ou l'une des deux était collante et jalouse, sauf qu'elle n'était pas jalouse, juste collante... et pas en couple. Michelle la tutoyait surtout au lit, laissant volontiers sa place à Isabelle parfois, mais Miranda n'était pas du genre à céder des places, plus à se serrer dans son grand lit. Les sourcils froncés, comme souvent, elle était bien habillée comme toujours, une main à plat sur le bureau, attendant une excuse ou une explication de celle qu'elle était censé protéger ? Isabelle hésitait à aller préparer un café, mais sans ordre concret, la situation n'était pas assez claire pour lui demander de s’éclipser. Cela ressemblait beaucoup à une scène de quotidien à la villa après tout.