Re: L'Antre de la Reine [Ilinia]
Posté : 27 sept. 2024 23:50
LE MONSTRE
Recevoir un nouveau compagnon de jeu, ou, plutôt, une nouvelle compagnonne, était accepté avec plaisir par le Monstre, car c’était le signe qu’il allait encore pouvoir continuer à se faire plaisir. Il avait après tout dû abandonner l’une de ses proies, et sentit que la nouvelle arrivante était endurante, résistante... Un corps solide et ferme, qui permettrait de pondre de beaux bébés. Comme pour les autres, les tentacules fondirent sur elle, tentant de la briser... Mais la femme résista, refusant de desserrer les lèvres, d’accepter un tentacule dans sa bouche. Cette résistance inattendue agaça le Monstre, car il avait reçu des ordres précis. Deux tentacules remuaient dans ses entrailles, d’autres pompaient ses généreux seins. Mine de rien, et même si les Uatéennes ne devaient pas le remarquer, le Monstre s’adaptait en fonction des femmes qu’il avait, certaines étant plus résistantes que d’autres. Concrètement, il n’y avait pas énormément de différences, mais, dans la tête du Monstre, il y avait des traitements différents. Par exemple, il avait été un peu plus doux avec Shiranui qu’il ne l’était avec Mistrial, car il sentait que cette femme était plus puissante. Ainsi, tandis que bras et jambes de la femme étaient maintenus par des tentacules gluants, et qu’un autre s’enroulait autour de son torse, des aphrodisiaques supplémentaires furent versées... Des toxines concentrées, qui avaient pour but d’augmenter sensiblement la production d’hormones et d’endorphines. L’objectif était double : augmenter considérablement la frustration du sujet, tout en renforçant énormément le plaisir ressenti. Si les Xénos avaient eu un sens du commerce, ils auraient depuis longtemps revendu leurs toxines. Des drogues d’endorphines auraient été de parfaites drogues du viol, dans la mesure où les endorphines étaient des neurotransmetteurs chargés de véhiculer la sensation de bonheur faisant suite à un orgasme. Cette sensation se définissait concrètement par une sensation de vertige, de plénitude... L’expression « flotter comme sur un nuage » prenait ici tout son sens.Le Monstre déployait ses instruments, et une verge heurtait les lèvres de la femme, un tentacule dont l’extrémité profilée évoquait une verge. La résistance de Mistrial était admirable, mais, pour le Monstre, elle était vaine. Les tentacules qui immobilisaient Mistrial se serrèrent davantage afin d’obtenir ce qu’il voulait. Son objectif était de toutes les baiser, de les défoncer méchamment et totalement. Il fallait les briser, les transformer en loques, les muer en putes ne demandant qu’à se faire sauter. C’était là l’objectif du Monstre, et il était prêt à utiliser tout ce qu’il possédait en stock : drogues, injections, stimulants, séances intensives de viols sauvages et frénétiques. Non, le Monstre n’abandonnerait pas, car ce n’était tout simplement pas dans sa nature.
Et, tandis que la femme résistait, d’autres tentacules arrivèrent, et commencèrent à fouetter son dos, frappant fort. Trois tentacules tapaient ainsi régulièrement son corps, les tentacules fouettant parfois ses fesses. Elles étaient toutes vaincues. Plus vite ces femmes l’admettraient, et plus simple ce serait.
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SARAH KERRIGAN
Pourquoi ne comprenaient-elles pas ? Pourquoi ne comprenaient-elle pas comment Sarah Kerrigan fonctionnait ? Mais, d’un côté, pouvait-on sincèrement le leur reprocher ? Kerrigan elle-même avait du mal à comprendre son fonctionnement. Elle était une Xénos, oui, son esprit était connecté à celui de la Nuée, à celui de la Flotte-ruche, mais elle se souvenait clairement de son ancienne existence, en tant qu’humaine, en tant que Psyker, puis que Ghost, aux services d’individus qui n’avaient fait qu’abuser d’elle au cours de son existence. Pourquoi aidait-elle la Nuée ? Était-ce parce que, sans s’en rendre compte, elle était toujours manipulée par l’Overmind ? Elle savait avec précision ce qu’Abathur lui avait fait. Le technogénéticien ne pouvait pas lui mentir, et il lui avait envoyé des visions mentales, lui permettant de revoir, en intégralité, le traitement qu’elle avait subi. Abathur l’avait enfermé dans un cocon où elle avait été transformée, améliorée. Les Uatéennes ne voulaient pas comprendre... Sarah n’était pas manipulée, non, même s’il lui arrivait parfois de douter. Elle savait que l’humanité avait peur du changement, et vivait dans la grande illusion de la liberté. Ils pensaient, à tort, que la liberté était l’ultime objectif à atteindre. Cependant, al liberté était une erreur, une impasse, car elle autorisait les individus à faire tout ce qu’ils voulaient, en négligeant une réalité fondamentale : l’être vivant n’existait qu’au sein d’une collectivité, qu’au sein d’une communauté soudée, où chaque individu aurait une tâche utile pour la collectivité. Les Xénos étaient une utopie, celle d’une société parfaite et unie, une société où toutes les tâches superflues n’existaient pas, comme le droit, la politique, la police... Il n’y avait pas de crime, pas de chômeurs, pas d’ouvriers inutiles. La Fourmilière était le paradigme de la méritocratie et de l’utilitarisme, les boulets et les poids morts ne pouvant pas être admis. Ces Uatéennes refusaient de le comprendre.Pour l’heure.
Sarah les observa donc, son sexe dressé, raide, comme si l’appétit sexuel de Kerrigan ne souffrait d’aucune limite, et ignorait la fatigue. Elle sentait peu à peu le désespoir pointer. Elle voulait les briser, les détruire, afin de les reconstruire... Comme on l’avait fait avec elle. Certaines seraient plus faciles à briser que d’autres, et, alors que Sarah les observait, elle pouvait déjà sentir les lignes de faille, les points de rupture de certaines. Son regard observait chacune d’entre elles. Des femmes magnifiques, fortes, endurantes, servies dans de beaux papiers-cadeaux. Elles ne demandaient qu’à se faire défoncer en tout sens, et Kerrigan était là pour ça... Là pour y veiller.
« Hum... Hummm... Si belles, et tellement timides... Mais je pense avoir trouvé notre gagnante. »
Les tentacules d’une alcôve se soulevèrent alors, et se retirèrent, libérant une femme qui tomba sur le sol. Une fétichiste qui adorait les combinaisons moulantes, et qui avait d’ailleurs uniquement rejoint l’armée pour ça... Ania. Sa combinaison rose était un véritable appel au viol... Et dire qu’elles osaient ensuite prétendre ne pas vouloir coucher avec elle.
« Alors, comment vais-je te prendre, toi, Ania ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Dis-moi tout... »