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Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:00
par Ombre
Et en effet, elles ne se reposèrent pas. Skuld et Valeria baisèrent toute la nuit. Le tableau admirable qu'elles avaient formé, l'absolue beauté de leur union spirituelle et charnelle était restée dans la toile magique de la Nef Etoilée. Dans les appartements de l'impératrice, leur relation prit une tournure beaucoup plus physique et maintes fois, l'une comme l'autre eurent des orgasmes ravageurs, s'éclaboussant de fluides, s'en maculant aussi. La retenue n'était pas dans la nature du peuple nétherisse et Skuld prouva que rien ne l'effrayait en matière de sexe. Son corps accepta avec une facilité déconcertante toutes les pratiques proposées par Valeria et le succube subit en retour les assauts très autoritaires de la maitresse des lieux. Il y eut du bruit, beaucoup, du grabuge, à en distraire la Garde mais personne ne se permit d'intervenir et la discrétion était de mise dans ces étages du palais.

Ce ne fut que bien plus tard que Skuld dénoua ses jambes de celles de sa sœur. Elle serait bien restée à ses côtés, lovée contre ce corps délicieusement démoniaque mais elle avait à faire et la journée à venir promettait d'être agitée. Elle sourit en se levant quand son corps lui rappela qu'elle n'était pas insensible à la douleur. Leur dernière heure de baise l'avait vue tordue dans une position étrange avec Valeria la pilonnant sans faiblir et malmenant ses cuisses et ...

L'impératrice se dirigea vers un cabinet de toilette qu'elle préférait à ces immenses salles de bain et s'y prépara. Les domestiques avaient admirablement ré-agencé la suite impériale et de leurs ébats, il ne restait aucunes traces. Seule la chambre, passablement dérangée et actuel lieu de détente de Valeria, portait les stigmates de leur passion.

Skuld se prépara, ramenant en ces lieux l'impératrice de Nétheril par l'application d'un maquillage élégant et arrangea sa chevelure blanche en une coiffure traditionnelle et un brin sauvage, ce qui marquait la différence avec le luxe de la robe blanche et diamantée qu'elle passa. Le temps de croquer quelques grains d'un fruit sucré, elle quitta ses appartements, escortée par Georg et Neela. Une sensation curieuse lui serra le cœur, elle s'éloignait de Valeria et le poids de cet éloignement lui pesait déjà, c'était une partie du prix à payer pour leur union et il lui faudrait surpasser ce besoin pour continuer à vivre normalement. Isolée depuis si longtemps dans ce plan et écrasée par ses responsabilités et ses fonctions, elle n'avait que très eu pensée à elle. S'unir au succube lui avait rendu cette sensation rare de se sentir bien et d'avoir l'esprit léger. Elle voulait s'amuser, profiter et vivre, tout simplement. Maintenant, leur prison sombre ne permettait que très peu ces divertissements et c'est bien pour cela qu'elle rejoignait la grande salle du conseil. Sitôt à l'extérieur de sa zone protégée, une impressionnante escouade de la Garde l'encercla pour l'escorter. S'approcher de l'impératrice sans son consentement revenait à regarder la mort en face. Skuld arborait son masque habituel de dirigeante habituée à ordonner et les aristocrates, soldats ou domestiques qu'elle croisa s'inclinèrent avec déférence. Valeria pourrait bien trouver là un moyen de la titiller, son attitude en public contrastant tellement avec celle qu'elle montrait dans son intimité. Valeria qui d'ailleurs avait à sa disposition Elfgard pour subvenir à tous ses besoins et qui était totalement libre de ses mouvements … mais avec l’escorte de deux gardes impériaux. D'ici quelques heures, les deux femmes se rejoindraient à la Cour où des choses seraient dites et décrétées.

La salle du grand conseil était presque vide, comme toujours. Seuls Arundar, l'éternel et fidèle conseiller de l'impératrice ainsi qu’Amnir, le doyen des archimages, attendaient leur maitresse, une pile de documents importants dressée sur une table ouvragée. Les lieux étaient éclairés magiquement et l’immensité de la salle détonnait avec le peu de monde qui y siégeait. A une époque lointaine, elle était même trop « exiguë » pour accueillir tous les représentants du peuple de Nétheril. Skuld donna des directives très précises à son conseiller qui n’émit aucun commentaire bien qu’il put le faire. Ces ordres allaient provoquer des réactions auprès des Grands de la Cour.

"Arundar, tu as deux heures pour préparer ce décret impérial et tu ouvriras la séance avec sa lecture. Ne t’inquiètes pas des conséquences, je m’occuperais personnellement des réfractaires au changement."

"Oui majesté."

Le vieil homme vouait un culte à l’impératrice et la chérissait de sa sagesse et de son affection.

"Amnir, mes archimages ont-ils trouvé une solution viable qui nous sauverais tous ?"

"Je pense majesté pouvoir affirmer que oui. Mais ce ne sera pas sans risques. L’idéal serait que Valeria retourne dans le plan de la vie avec une balise de Pénombre. A l’aide de cette balise, l’un de nous pourrait être rappelé à Terra et chercher une solution définitive pour le retour de l’empire."

"Et en quoi réside la difficulté ?"

"Aux composants nécessaires à la création de cette balise. C’est-à-dire un cœur d’élémental majeur d’ombre, un fragment d’âme de notre envoyé, une obsidienne pure et une unité temporelle du plan de l’ombre. Si nous avons déjà la pierre, il nous faut trouver deux des trois autres éléments hors des murs de notre cité et je n’ai pas besoin de vous expliquer les dangers que cela engendre."

Skuld acquiesça. Un cœur d’élémental d’ombre, cela signifiait un combat qui couterait cher en vies humaines. L’unité temporelle était un problème car la source de ce plan n’avait toujours pas été découverte par ses pisteurs. Quant à la personne désignée pour prendre le risque de voyager seule de ce plan à l’autre …

"Ce sera moi. Je céderais une partie de mon âme. Je sauverais mon empire."

Arundar sursauta.

"En aucun cas Majesté ! Je m’y oppose fermement et le peuple suivra mon avis !! Vous ne pouvez pas prendre ce risque."

"Mais bien sûr que si Arundar. Bien sûr que si …"

L’impératrice posa la main sur l’épaule de son conseiller et lui sourit gentiment.

"Mais l’heure n’est pas à cette question. Préparons-nous pour la présentation de Valeria à la Cour."

Pour cette occasion, la salle du trône avait été apprêtée comme pour un événement de grande importance. Il s’agissait d’une salle d’une taille démesurée, cœur du pouvoir du palais. Que ce soit en longueur, en largeur ou en hauteur, elle dépassait l’entendement. Parée de marbres colorés, elle étalait la toute-puissance de l’empire et était destinée à impressionner ses invités. Les colonnes de soutien aussi larges que des bâtisses se perdaient dans les hauts plafonds peints de fresques à la gloire des conquérants de la lignée de Skuld. Les parures et tentures or, argent et pourpre portaient les couleurs des armoiries de l’impératrice et il était difficile d’apercevoir le fond de la salle quand on y entrait. La Garde Impériale était déployée en nombre. Ces superbes guerriers veillaient à la sécurité de l’impératrice et à ses biens. Ils avaient toute autorité pour appréhender n’importe qui. La foule de courtisans, d’aristocrates, de chefs politiques et militaires se massaient lentement à l’appel des hérauts. L’objet de cette convocation restait secret et tous s’interrogeaient quant à la volonté de Skuld. Les plus puissants passaient devant, accompagnés de troupes et famille portant bannières et étendards. Ils se tassaient vers le grand perron, taillé dans un bloc pur de malachite et sur lequel siégeait le trône de l’impératrice, pièce d’une beauté inégalée, taillée dans un immense diamant noir par des mages forgerons elfes d’une époque oubliée. Serti d’or et de vermeil, le trône valait à lui seul la fortune de tout un empire terran. La Garde personnelle de Skuld se tenait au pied du perron, répartie en éventail et couvrant toutes les directions. A ces combattants-là, personne n’osait se frotter. Ils représentaient l’aboutissement de générations de guerriers d’élite et prononcer leur nom faisait trembler les forts. Georg et Neela en faisaient partie. Un roulement de tambour martial et le chant d’un cor fit taire la foule, annonçant l’entrée de l’impératrice. Nombreux furent ceux qui hoquetèrent d’indignation. Là où elle aurait dû se tenir seule, elle était accompagnée par cette femme brume dont tout le monde parlait à Pénombre. Et pire encore, elle se tenaient par la main !

Skuld et Valeria s’étaient retrouvées dans l’alcôve menant directement au perron et la nétherisse n’avait rien fait d’autre que complimentée Val sur sa tenue. La démone n’aurait rien à dire, juste à être présente et tout naturellement subjuguer les admirateurs par sa beauté. Skuld était sereine et son regard couvrit l’assemblée. A Nétheril, il était rare qu’elle s’adresse directement à ses citoyens. Le silence pesa volontairement un court instant avant qu’Arundar n’apparaisse et que sa voix grave amplifiée par magie ne prenne tout l’espace.

"Néthérisses ! A genoux devant votre impératrice !"

Et tous obéirent en un mouvement parfait, magnifiant l’absolue domination d’une femme sur tout un peuple …

"Debout !"

"Moi, Arundar de Lyria, premier conseiller et pair de l’empire, par ordre de l’impératrice et sous sceau du décret impérial suivant, déclare :

- Valeria des Ombres prend le nom de Valeria Skyleia de Nétheril et s’attache à la couronne impériale comme sœur des ombres de notre impératrice.
- Valeria Skyleia de Nétheril aura rang de princesse.
- Valeria Skyleia de Nétheril jouira de tous les égards et avantages dus à son rang.
- Elle fondera maisonnée noble en la résidence des Météoras, bénéficiera de ses troupes, de sa Cour, et de ses domestiques sous l’égide de ses propres armoiries.
- Ses besoins seront couverts par le trésor impérial à hauteur des exigences dues à son rang.
- Elle siègera au grand conseil et aura plein accès à la Tour Perdue du Souvenir.
- Chaque nétherisse portera en son cœur la joie de cette annonce."


L’homme était un véritable tribun et son ton imposait une écoute attentive. Skuld ne s’était pas assise et tenait la main de Valeria qu’elle serait à chaque déclaration. Elle se permit juste de murmurer à sa sœur.

"Tu serais surprise de savoir combien des miens veulent rejoindre ta nouvelle Maison."

Mais paradoxalement, aux premiers rangs des courtisans, des visages se fermaient tandis que d'autres se transcendaient en masques de haine.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:01
par Valeria
La nuit fut des plus agitées et contrairement à leurs ébats cosmiques, ce furent leurs corps qui subirent réellement les assauts l’une de l’autre. L’endurance et l’expérience de Skuld étaient prodigieuses et Val apprit même un ou deux petits trucs, mais au bout du compte, sa nature de succube prit le dessus sur l’Impératrice et celle-ci finalement reçut plus qu’elle ne put offrir à la toute fin des ébats.

La nuit avait été un festival sans aucune retenue et ce fut une des leçons qu’apprit Val cette nuit-là : les Néthéris n’étaient pas un peuple mesuré. Les appartements étaient sans dessus-dessous, le mobilier couvert de leurs fluides autant que leurs corps, excepté celui de Skuld car il avait accueilli en lui énormément d’éjaculations.

Lorsqu’enfin les ébats prirent fin, Valeria regarda avec satisfaction sa sœur se lever difficilement et marcher comme une vieille grabataire vers la salle de bains, le corps couvert de fluides et ses deux adorables trous encore béants dégoulinants de foutre.

« Tu te fais vieille ma douce. »

Skuld répliqua d’un geste obscène qui la fit éclater de rire. Elle resta avachie dans les coussins, profitant d’une douce langueur tandis que son amante devait, elle, remplir ses obligations.

Lorsqu’elle sortit de la salle de bains, parfaitement apprêtée et préparée, Val n’avait plus la même personne devant elle. Une belle érection s’éveilla immédiatement, hommage à l’Impératrice.

« Wow ! Tu es resplendissante. Si tu avais le temps, je t’honorerais bien rapidement sur le coin de cette table… »

Mais non. Les obligations n’attendaient pas, même si le regret était présent dans le regard de Skuld. Val la laissa donc partir et retomba dans les coussins moelleux où elle resta un moment silencieuse, méditant sur les événements de la nuit passée.

Quelle nuit ! Jamais elle n’aurait pensé arriver à cette situation. Non seulement elle avait découvert et appris énormément, mais elle avait acquis une ombre elle aussi, comme une vraie citadine de Néthéril, et, surtout, gagné une sœur !

« Maîtresse ?
- Ah ! Sarkis. Comment vas-tu ?
- Je… euh… je voudrais… Vous êtes fâchée sur moi ?
- Pourquoi ?
- …
- Parce que tu as tenté de m’asservir, déchiré le corps en mille fragments, essayé de me posséder et me réduire à rien, que tu m’insultes et me méprises depuis notre rencontre et j’en passe ?
- Je suis désolé ! Je ne suis qu’une infâme merde ! Pardonnez-moi, je vous en prie ! »


Si le mage avait pu ramper il l’aurait fait. Sa terreur devant Val était si veule qu’il en était méprisable. En temps normal, Val aimait voir ce comportement chez ses ennemis. Mais ici, ce n’était pas pareil. Elle commençait à comprendre la façon de fonctionner des Néthéris et donc à admettre le point de vue du mage. Même si celui-ci, même pour son propre peuple, était une misérable vermine.

« Tu veux mon pardon ?
- Oui ! »


Elle soupira.

« Nous allons devoir cohabiter pendant un sacré moment je pense. Alors autant que nous soyons en bons termes. Tu deviens à partir de maintenant mon guide et mon professeur à Néthéril. Mon premier allié, aussi fidèle que mon ombre.
- Oui ! Oui ! Merci !
- Attention ! Si tu romps cet engagement, je te montrerai que même Skuld peut avoir des lacunes dans la perversité de ses châtiments…
- Je… Je comprends…
- Parfait ! La chose est entendue alors. Qu’est-ce qui m’attend maintenant ?
- Et bien… J’ai cru comprendre que l’Impératrice voulait vous présenter à la Cour, donc il va falloir vous préparer. »


Bon. Se préparer ? Mais… En réalité, quoi de plus adapté que sa robe de la veille ? D’un sortilège, Valeria se rendit prête pour sa présentation, retouchant un peu son maquillage à la mode de Néthéril sur les conseils de Sarkis.

On vint enfin la chercher. On lui avait alloué une escorte de dix soldats menés par Tarkas. Elle lui sourit en le voyant dans cette partie du palais où il n’avait pas pu se rendre la veille.

« Capitaine ! Je suis ravie de vous voir ! »

Il eut un bref sourire et salua formellement.

« C’est Colonel maintenant. Regardez ses galons…
- N’exagère pas. Notre proximité autorise le tutoiement. »


Elle toucha les galons d’un geste fluide et racé.

« Des félicitations me semblent de rigueur, Colonel.
- Merci, Dame Valeria.
- Vous voilà bien formel. Ce sont ces gardes là tout autour qui vous y poussent ? »

Tarkas rougit quelque peu manifestement gêné mais n’osant pas répondre.

« Tu sapes son autorité avec ce comportement. Déjà qu’il est tout nouvellement promu, ça va pas le faire.
- Merde. Bon à savoir, je vais faire gaffe. »


« Je vous suis Colonel. »

Tarkas sembla satisfait et claqua des talons. L’escorte se mit en marche. Ils traversèrent à nouveau tout le palais pour atteindre la grande salle d’audience. Mais on la conduisit dans une sorte d’antichambre où elle retrouva Skuld.

« Skuld ! Je suis contente de te voir. Quel barnum ! »

Elles passèrent quelques minutes seules à discuter comme de vieilles amies, l’Impératrice la complimentant sur sa tenue. Manifestement, les ajouts de Sarkis avaient fait mouche !

« Bien joué vieux… »

Elle sentit sa satisfaction bien qu’il restât silencieux.

Enfin l’heure arriva. Skuld lui prit la main et s’avança, l’emmenant à ses côtés pour traverser la salle et se présenter sur le perron qui donnait sur une grande cour en contrebas où se massait une foule immense.

Elle découvrit la grande salle, encore différente de la première fois. Glorieuse, majestueuse, celle-ci avait encore été rehaussée pour une réception hors du commun. Le spectacle était époustouflant. Et la perspective bien différente puisqu’elles entraient de l’autre côté, là où le trône se trouvait.

Au pied du perron, couvrant toutes les directions, la garde d’élite de Skuld était déployée, en grande pompe. Ils faisaient comme une barrière devant la noblesse assemblée et la populace derrière elle. la vielle avait beau être grande, Val ne s’était pas attendue à un telle foule !

Un peu hagarde, elle laissa se dérouler la cérémonie sans vraiment réagir, comme écrasée par le poids de la révélation alors même qu’elle aimait ce genre de pouvoir, dont elle avait usé une grande partie de sa vie.

Arundar se présenta alors et, d’une voix amplifiée par la magie, entreprit de parler après que le calme eût été ramené par une sonnerie de cor militaire.

« Néthérisses ! A genoux devant votre impératrice ! »

Dans un bel ensemble, tous obéirent, signant aux yeux de Val l’obéissance absolue d’un peuple pour sa souveraine incontestée.

« Debout ! Moi, Arundar de Lyria, premier conseiller et pair de l’empire, par ordre de l’impératrice et sous sceau du décret impérial suivant, déclare :
Valeria des Ombres prend le nom de Valeria Skyleia de Nétheril et s’attache à la couronne impériale comme sœur des ombres de notre impératrice.
Valeria Skyleia de Nétheril aura rang de princesse.
Valeria Skyleia de Nétheril jouira de tous les égards et avantages dus à son rang.
Elle fondera maisonnée noble en la résidence des Météoras, bénéficiera de ses troupes, de sa Cour, et de ses domestiques sous l’égide de ses propres armoiries.
Ses besoins seront couverts par le trésor impérial à hauteur des exigences dues à son rang.
Elle siègera au grand conseil et aura plein accès à la Tour Perdue du Souvenir.
Chaque nétherisse portera en son cœur la joie de cette annonce. »


Alors qu’Arundar égrénait les décisions reprises sur le vélin, Skuld ne lâchait pas la main de Valeria et la serrait à chaque nouvelle mention.

« Tu serais surprise de savoir combien des miens veulent rejoindre ta nouvelle Maison.
- Tu es sûre ? Une Princesse ? Vraiment ? »


Elles n’avaient pas le temps d’en discuter, et l’annonce rendait de toute façon la décision irrévocable. Val regarda le peuple, son peuple. Et si elle vit bien des sourires et marques de ‘admiration, elle vit aussi beaucoup de visages s’assombrir dans les premiers rangs, voire même prendre une expression de mépris ou de haine directement dirigée à son encontre.

Elle aurait énormément de travail avant de parvenir à se faire ne fût-ce qu’accepter. Le cadeau était magnifique, mais il lui faudrait beaucoup d’aide et de vigilance pour qu’il ne se transforme pas en poison.

Elle s’avança sur le perron, toujours tenant Skuld par la main, et salua la foule d’un geste de la main, irradiant de pouvoir de charme, profitant du sort d’amplification pour essayer de désamorcer pas mal des têtes chercheuses dans les premiers rangs.

Une fois revenue à sa place, elle murmura :

« Skuld… Je voudrais couler cet honneur dans le marbre de nos corps enlacés. Maintenant… »

Elle se doutait que plus tard serait vraiment tard, car elle allait certainement quitter le palais pour aller découvrir sa nouvelle demeure…

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:02
par Ombre
Certaines décisions plaisaient, d’autres non. A l’annonce du décret, Skuld avait scruté les rangs de la noblesse. Parmi les plus puissants de la Cour, certains contenaient difficilement une rage bien visible. L’exil de l’empire n’avait pas effacé les ambitions de certains et la succession de Skuld obnubilait déjà maints esprits alors qu’il n’y avait aucune raison que ce soit le cas. L’impératrice débordait de vitalité, ne prévoyait pas de mourir bientôt, et bien qu’elle n’eut pas d’enfants, qui savait ce que le destin réserverait. La maitresse de Nétheril fixa un à un les regards des courroucés et seul l’un d’eux osa ne pas baisser les yeux. Aux yeux de tous, l’impératrice était symbole de pouvoir presque divin et s’opposer à elle était impensable aussi peu de personnes remarquèrent l’exécution de sa puissance.  Le duc Symian de la maison des Harkorren était un homme à la réputation sulfureuse, aussi bien en politique qu’en général d’ailleurs. Il avait place au Conseil, était un chef de guerre reconnu et envisageait de marier son aîné à Skuld depuis toujours. Son ambition dévorante n’était un secret pour personne et son aura était d’importance. Ce qu’il venait d’entendre l’ulcérait ; une étrangère élevée à un tel rang alors que ses filles ne l’atteindraient jamais, elles, véritables nétherisses de souche ? Il fulminait et son humeur était une atteinte à l’autorité de l’impératrice. Debout au premier rang et entouré des siens, son physique massif semblait être sous tension.

Sarkis égrenait ces informations à Valeria. L’offense était visible de leur position surélevée et elle ne serait pas pardonnée.

"Cet homme n’envisage rien d’autre que de mettre sa maison à la tête de l’empire. Bien sûr, il n’est pas idiot mais là, tu l’as fait sortir de ses gonds…"

De son côté, l’impératrice tenait toujours la main de Valeria.

"Moi aussi j’aimerais que nous baisions sans plus attendre Val, mais j’ai soudainement … envie de sang."

La prédatrice était éveillée et sa proie se tenait à quelques marches devant elle. L’annonce impériale faite, les gardes évacuaient l’immense salle en commençant par le fond. Les gens du peuple furent les premiers suivis de la petite puis de la moyenne noblesse. Ne resta bientôt que les plus puissants donc la maisonnée Harkorren. Derrière le duc, sa femme, superbe, attendait comme les autres. Son apparence se troubla curieusement et le duc frémit. Il se crispa, les yeux exorbités et Skuld choisit cet instant pour descendre du perron impérial.

"Je reviens ma chérie."

Elle vint se poser à quelques centimètres de l’homme, leurs visages très proches l’un de l’autre. Pas un mot ne fut échangé car en lieu et place de l’épouse se tenait maintenant Neela aux Mille Visages, la pointe de sa dague fichée entre deux vertèbres de celui qui avait manqué de respect à l’impératrice. Il eut été amusant de constater à cet instant que l’unité de la Maison Harkorren s’était considérablement dissoute en quelques secondes. Il faisait vraiment bon de regarder ailleurs. L’homme eut un très bon réflexe de survie et s’agenouilla sans geste brusque, dans la douleur, imité par toute sa troupe, laissant les deux femmes les plus dangereuses de l’empire grandes gagnantes de cet affrontement silencieux. La leçon était dure mais juste et les nobles présents susceptibles de s’opposer à l’accomplissement de ce décret avaient dorénavant matière à réfléchir avant d’agir. Sarkis commentait.

"L’impératrice s’est montrée clémente et mesurée mais cela n’ira qu’une fois. Le duc Harkorren vient de faire une erreur. Nul doute que son caractère de feu y est pour quelque chose seulement … on ne discute pas les décisions de l’impératrice."

Il en savait quelque chose … Il continua.

"C’est un honneur comme peu de nétherisses en ont eu qui t’ai fait. Le palais des Météoras appartenait à un cousin de l’impératrice qui n’a pas survécu à la chute de Néthéril. Lui et les siens sont morts lors de l’effondrement d’une de nos cités volantes. Les locaux n’ont jamais été occupés depuis car ils sont réservés au sang de la dynastie des Skyleia. Ce ne sont pas des suites, plutôt un palais dans le palais, tout comme celui de … ta sœur. Il occupe une aile toute proche du sien d’ailleurs. Tu verras, c’est très beau, très représentatif de l’art nétherisse. Et tu pourras y installer toute ta suite et leur famille, il y a de la place, beaucoup. Tu seras surprise mais comme tout ici, les dimensions ne sont qu’un détail."

Il s’interrompit car Skuld revenait vers Valeria, un sourire sincère aux lèvres. Pour elle, elle ne jouait pas de jeu, … plus en tout cas.

"Il m’a semblé entendre que le duc Harkorren était enchanté de cette annonce. Nul doute qu’il viendra te courtiser."

Dans son dos et toujours à genoux, le noble adressa à Valeria un signe de tête empreint de souffrance. L’organisation d’un dîner aux chandelles n’était pas à exclure …
La Garde Impériale termina rapidement d’évacuer les lieux et l’entourage immédiat de Skuld put rejoindre l’alcôve privée derrière le trône pour commenter les évènements.

"Votre altesse" commença Arundar "je reconnais bien là les traits de votre père quant à la gestion des affaires internes de l’empire."

"Mon cher Arundar, si mon père était encore de ce monde, le duc Harkorren aurait quitté la salle du trône sans sa tête."

Le vieux conseiller hocha de la tête, subitement méditatif. Puis il se tourna vers Valeria.

"Princesse, nous avons de nombreux documents à vous soumettre et autant de personnes à vous présenter. Vous en reconnaitrez certaines et d’autres vous seront parfaitement inconnues. Leur point commun cependant est la passion que vous déchainez en eux."

Skuld glissa sa main dans le dos de sa sœur et la caressa jusqu’aux fesses.

"Si tu commences déjà à me prendre mes sujets …"

Elle la pinça, ce qui n’était rien comparé à ce qu’elles s’étaient amusées à faire peu de temps avant.

"Et de qui donc ma sœur va-t-elle me mutiler ?"

L’ancien déroula un long parchemin. Ses scribes avaient œuvré avec panache, étant donné le peu de temps qu’ils avaient eu.

"Et bien, en premier lieu, le colonel Tarkas a émis le vœu de servir personnellement Dame Valeria. Nous reconnaissons que sans lui, sa présence parmi nous n’aurait pas pu être possible. Je pense qu’il mérite bien de prendre le commandement de votre garde, princesse ?"

Sarkis protesta.

"C’est grâce à moi que tu es ici ! Rien de tout cela ne serait arrivé si je n’avais pas décelé ton potentiel."

Chassez le naturel, il revenait au galop …

La façon dont Skuld regarda sa sœur indiquait que ce n’était pas vraiment elle qui retenait son attention. La protestation de Sarkis se perdit dans un balbutiement misérable.

" Il va vraiment falloir faire quelque chose à son sujet. De tous les citoyens de Nétheril, il aura fallu que tu tombes sur … ça …" Puis … "Qui donc encore ?"

"Les cinq dames d’honneur affectées au bien être de Dame Valeria à son arrivée."

"Tiens donc, pourquoi cela ne surprend pas ?"

"Et Svanhilde de Vanguaard …"

"Svanhilde ? Voilà qui est surprenant. Une grande perte pour moi, et un atout majeur pour toi Valeria."

A l’évocation de ce nom, Sarkis avait aussitôt commenté, très mesuré.

"Il s’agit d’une puissante enchanteresse demie-elfe, autrefois membre du Premier Cercle des Archimages. Elle l’a quitté avec l’autorisation de l’impératrice pour se concentrer intégralement sur l’étude du plan des Ombres. Ses pouvoirs sont bien plus importants que les miens. Enfin … quand j’étais homme."

Arundar continua d’énumérer des noms, nombreux. Ces personnes rejoindraient le service de Valeria comme soldats ou domestiques ou tout ce que pourrait en décider le succube.

"Merci Arundar, maintenant, laissez-nous. Je dois m’entretenir avec ma sœur."

Quand elles ne furent plus que toutes les deux, le visage de Skuld prit les traits du personnage joueur qu’elle pouvait être.

"Tu veux que je te suce c’est ça ?"

Sarkis préféra disparaitre dans sa bulle jusqu’à ce qu’on le rappelle.



Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:02
par Valeria
Tandis que les présentations et la lecture du décret avançaient, les masques se figeaient, certains de plaisir, d’autres de joie, d’autres encore d’appréhension et certains même de haine. Celle qui se marqua sur le visage d’un énorme homme était certainement la plus farouche, à tel point qu’une fois la proclamation effectuée celui-ci ne prit pas la peine de rentrer dans le rang. Cet affront manifeste ne pouvait être ignoré.

« Cet homme n’envisage rien d’autre que de mettre sa maison à la tête de l’empire. Bien sûr, il n’est pas idiot mais là, tu l’as fait sortir de ses gonds…
- Faut reconnaître que Skuld sait ménager ses effets de surprise et d’annonce. Mais quand même, il vient de se faire avoir comme un blaireau… »


La main de Skuld serra brièvement la sienne avant de la lâcher.

« Moi aussi j’aimerais que nous baisions sans plus attendre Val, mais j’ai soudainement… envie de sang. Je reviens ma chérie. »

Le ton de l’impératrice avait changé. Val se dit qu’elle n’aurait pas aimé être à la place du Duc à cet instant. Et en effet, au moment où l’impératrice posa le pied au sol devant lui, toute sa maisonnée, qui faisait bloc autour de lui, s’était délité, ne laissant que sa propre épouse dont le visage s’estompa… pour révéler celui de Neela !

Ah celle-là, je ne l’attendais pas. Et pourtant…

L’homme fut forcé de s’agenouiller et se soumettre. L’insulte était lavée dans l’affront. Une leçon difficile pour cet homme arrogant et sûr de lui à qui on ne devait certainement rien refuser, jamais.

« L’impératrice s’est montrée clémente et mesurée mais cela n’ira qu’une fois. Le duc Harkorren vient de faire une erreur. Nul doute que son caractère de feu y est pour quelque chose seulement… on ne discute pas les décisions de l’impératrice. »

Un peu d’amertume filtra dans les propos de Sarkis. Il en avait fait les frais bien peu de temps avant. Valeria hocha la tête. Le Duc n’osait pas lever les yeux vers elle et c’était dommage. Bien que la protection de Skuld soit sans égale, elle devrait se méfier de cet homme. Elle en avait côtoyé beaucoup dans son genre au cours des siècles et jamais elle n’avait été déçue au final. Tous avaient fini par tenter de lui planter un couteau dans le dos.

« C’est un honneur comme peu de nétherisses en ont eu qui t’est fait. Le palais des Météoras appartenait à un cousin de l’impératrice qui n’a pas survécu à la chute de Néthéril. Lui et les siens sont morts lors de l’effondrement d’une de nos cités volantes. Les locaux n’ont jamais été occupés depuis car ils sont réservés au sang de la dynastie des Skyleia. Ce ne sont pas des suites, plutôt un palais dans le palais, tout comme celui de… ta sœur. Il occupe une aile toute proche du sien d’ailleurs. Tu verras, c’est très beau, très représentatif de l’art nétherisse. Et tu pourras y installer toute ta suite et leur famille, il y a de la place, beaucoup. Tu seras surprise mais comme tout ici, les dimensions ne sont qu’un détail.
- Oui, ça j’ai pu le remarquer… »
dit-elle avec ironie.

Skuld arriva sur ces entrefaites, un sourire satisfait aux lèvres.

« Il m’a semblé entendre que le duc Harkorren était enchanté de cette annonce. Nul doute qu’il viendra te courtiser.
- Il est déjà marié non ? »

« C’est vrai ça : quelles sont les mœurs nétherisses au sujet de la polygamie ? J’ai pu noter une très grande liberté d’expression sexuelle, mais qu’en est-il des liens du mariage ? »

Le Chambellan Arundar intervint alors, sur un autre sujet.

« Votre altesse, je reconnais bien là les traits de votre père quant à la gestion des affaires internes de l’empire.
- Mon cher Arundar, si mon père était encore de ce monde, le duc Harkorren aurait quitté la salle du trône sans sa tête. »


Pensif, le Chambellan hocha la tête puis se tourna vers la nouvelle Princesse.

« Princesse, nous avons de nombreux documents à vous soumettre et autant de personnes à vous présenter. Vous en reconnaitrez certaines et d’autres vous seront parfaitement inconnues. Leur point commun cependant est la passion que vous déchainez en eux. »

La main de Skuld glissa dans le dos de Val en une douce caresse jusqu’aux fesses qu’elle pinça avec espièglerie.

« Si tu commences déjà à me prendre mes sujets… Et de qui donc ma sœur va-t-elle me mutiler ? »

Arundar déroula un long parchemin enluminé avec brio. Val eut une moue appréciative étant donné le peu de temps dont avaient disposé le Chambellan et son équipe.

« Eh bien, en premier lieu, le colonel Tarkas a émis le vœu de servir personnellement Dame Valeria. Nous reconnaissons que sans lui, sa présence parmi nous n’aurait pas pu être possible. Je pense qu’il mérite bien de prendre le commandement de votre garde, Princesse ?
- Ce serait un honneur » sourit Valeria, agréablement surprise.

« C’est grâce à moi que tu es ici ! Rien de tout cela ne serait arrivé si je n’avais pas décelé ton potentiel.
- Tssss, frimeur égoïste va ! En plus tu as déjà eu ta récompense, non ? »


Val n’avait même pas prêté attention à la réaction de Skuld aux propos de Sarkis.

« Il va vraiment falloir faire quelque chose à son sujet.
- Je… Hein ?
- De tous les citoyens de Nétheril, il aura fallu que tu tombes sur… ça…
- Oh ! Tout va bien On commence à s’entendre d’ailleurs. Tu devrais voir le boute-en-train qu’il peut être ! »

Val lui fit un clin d’oeil. Elle venait peut-être de sauver les miches de Sarkis.

« Qui donc encore ?
- Les cinq dames d’honneur affectées au bien être de Dame Valeria à son arrivée.
- Tiens donc, pourquoi cela ne surprend pas ?
- Et Svanhilde de Vanguaard…

- Qui ?
- Svanhilde ? Voilà qui est surprenant. Une grande perte pour moi et un atout majeur pour toi Valeria.
- L’avenir nous le dira, mais je te fais confiance. »

« Il s’agit d’une puissante enchanteresse demie-elfe, autrefois membre du Premier Cercle des Archimages. Elle l’a quitté avec l’autorisation de l’impératrice pour se concentrer intégralement sur l’étude du plan des Ombres. Ses pouvoirs sont bien plus importants que les miens. Enfin… quand j’étais homme. »

Les noms se succédèrent alors pendant un moment. Ils étaient nombreux. Des personnes qui rejoindraient son service comme soldats ou domestiques ou tout ce qu’elle pourrait décider. Elle en avait le tournis. Comment autant de personnes pouvaient-elles déjà vouloir la servir ? Et pourquoi ? Elle était là depuis deux jours. Deux petits jours…

« Merci Arundar, maintenant, laissez-nous. Je dois m’entretenir avec ma sœur. »

Alors Val retrouva la Skuld rieuse de la nuit précédente.

« Tu veux que je te suce c’est ça ?
- Oui. Et je veux te baiser contre ce mur, là, à te faire jouir jusqu’à ce que tes bottes débordent de mouille ! »

Sarkis s’éclipsa tandis que les lèvres de Valeria s’écrasaient sur celles de Skuld en un baiser passionné, avide, affamé. Enlaçant son amante, elle avança lentement, la forçant ainsi à reculer petit à petit jusqu’à ce qu’elle s’appuie contre le mur.

« Si ces émotions te donnent envie de sang, moi, elles me donnent envie de sexe. Et me faire couvrir de cadeaux et de titres aussi ! »

Elle se jeta de nouveau sur la bouche de Skuld avant de laisser descendre le long de sa gorge une douce langue fouineuse qui allumait toutes les terminaisons sensorielles les unes après les autres.

Et si les volumineux froufrous des robes étaient gênants, il n’en sembla rien pour elle dont les mains trouvèrent somme toutes facilement la peau de l’impératrice.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:02
par Ombre
Skuld claqua des doigts et une toile chatoyante bleutée nimba les murs de l'alcôve, interdisant l'entrée en ces lieux à qui que ce soit. Cette démonstration physique n'était pas nécessaire mais elle marquait là son envie immédiate d'oublier les affaires de la Cour pour une activité plus personnelle et satisfaisante. C'était instinctif car les démonstrations entraient dans les mœurs nétherisses comme une marque de domination. Depuis son arrivée, Valeria en avait été témoin mais à cet instant, il ne s'agissait aucunement de dévoiler un quelconque aspect supérieur, juste de les isoler.

Hormis cette protection mystique, Skuld ne voulait rien d'autre que du physique. Maintenant, nul besoin de recourir à la magie pour quoi que ce soit. L'endroit était sobrement meublé, une banquette, un écritoire, une petite table. La lumière était diffusée de tubes translucides incrustés dans les hauts plafonds. La dimension impériale ici ne tenait plus qu'à l'attitude de Skuld et justement, il était temps de s'en passer.

"Oh? Tu veux me baiser comme une pute? Debout, là?"

La nuit précédente, Valeria avait pu découvrir toute la richesse du langage de sa sœur quand elle était excitée: plus de phrases alambiquées pleines de sous-entendus subtils, non ... à l'heure de forniquer, l'impératrice allait au plus simple. Adossée au mur, elle ondulait comme une vouivre, répondant au baiser de Valeria par d'autres tout aussi embrasés. Elle rattrapait le temps perdu ... enfin, pas tant que ça ... L'abstinence n'entrait pas dans son vocabulaire mais ce n'était pas tous les jours non plus que la maitresse de Nétheril pouvait s'envoyer en l'air.

Le contact de la jolie brune lui était nécessaire. Le lien qui les unissait imposait bien plus qu'un sourire ou qu'un moment passé autour d'une tasse de thé. Initialement, lors de leur fusion, cet aspect n'était pas prévu. Il ne s'agissait pas d'un effet secondaire ni d'une erreur dans le processus mais juste du destin qui avait œuvré ... et il avait bien fait.

Skuld s'arracha à l'étreinte de Valeria.

"Ce truc est encombrant !"

Elle se démena en grognant pour se défaire de sa robe, de ses armatures, de l'ensemble de ce qu'elle portait dessous et qui à ses yeux n'était pas nécessaire ... mais malheureusement imposé par sa gouvernante tyrannique qu'elle adorait. Valeria ne la connaissait pas encore mais la matrone d'un certain âge était bien la seule personne à Pénombre à tutoyer l'impératrice, ayant été sa nounou dès sa naissance. La rencontre viendrait bien assez tôt ...

Enfin presque nue car seulement parée de ses sous-vêtements, Skuld s'empressa de faire un sort à ceux de sa sœur, toujours en grognait. Elle était à la limite du correct en terme d'élocution et elle ne cessa que lorsqu'elle tomba à genoux devant les jambes de Val.

"Nous y sommes!"

Ses ongles ne firent pas de chichis quand elle saisit sa sœur par les hanches. Elle apposa un baiser sonore sur son nombril et léchouilla le petit orifice avant de laisser serpenter sa langue plus bas. Déjà, un sexe gonflé s'érigeait entre ses seins et elle s'empressa de le glisser là, emprisonné dans son soutien-gorge, le gland venant se loger dans le creux de son cou, sous sa mâchoire.

"Tu voulais contre le mur non?"

Skuld les tira bien là et elle soupira d'aise, ainsi contrainte. Elle dévorait littéralement le joli ventre de Val et l'humidifiait de ses baisers alors qu'elle sentait le désir ravageur du succube s'élancer et fuser dans sa queue. Elle prit sa poitrine à deux mains et comprima ses seins, les faisant rouler autour de ce membre bien dur. Le contact de ce pieu de chair contre sa peau était émoustillant et ses tétons pointaient sous le tissu.

"Vas-y fort!"

Elle se cala contre le mur et opposa sa force à celle de Valeria pour densifier l'étreinte et sublimer cette masturbation mammaire hautement érotique. Il était trop tôt pour que la démone l'inonde de son foutre épais mais cela viendrait bien assez vite et surtout, en quantités massives.

Et puis, Skuld repoussa Val, les mains à plat sur ses douces cuisses et le soutien-gorge lâcha, abandonnant sa fonction première et libérant les seins de l'impératrice. Sans avoir la grosseur de ceux d'une vache laitière, ils avaient la rondeur acceptable qu'on pouvait attendre d'une femme bien faite et sachant les utiliser. Valeria les avaient limé et lustré, enduit d'un fluide translucide et lubrifiant. Skuld y passa ses mains et lécha ensuite ses paumes et suça ses doigts sans quitter sa sœur du regard. Puis elle prit un coussin sur la banquette, s'agenouilla dessus et se courba en arrière, toujours contre ce mur qui avait une importance toute particulière puisque Val l'avait désigné comme support sexuel.

Skuld ouvrit la bouche en grand et tira la langue après avoir posé sagement ses mains sur ses cuisses.

" A twa !!"

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:02
par Valeria
Skuld était on ne pouvait plus partante en réalité. L’assaut de Valeria sur sa bouche et sa gorge n’eut pour effet que de révéler encore un peu plus rapidement le désir qui brûlait chez elle comme chez le succube.

Skuld les isola d’une barrière magique en un tournemain, avant de se retrouver plaquée contre le mur, la bouche et la gorge assaillies par la bouche de Val tandis que ses mains fouillaient fébrilement sous leurs robes pour trouver la peau et les accès nécessaires à ce qui allait s’ensuivre.

« Oh ? Tu veux me baiser comme une pute ? Debout, là ?
- Ouais, juste là, juste comme ça. »

C’était à croire que leurs désirs étaient en connexion. Comme si leur fusion avait apporté à leurs âmes une forme de gemellité qui les amenait à se comprendre bien mieux que la moyenne des gens, plus encore que la plupart des vieux couples.

Skuld était aussi fiévreuse et empressée que Valeria. La chaleur de ses baisers, de son étreinte… Le succube laissa sourdre une partie de sa nature profonde, saturant l’espace confiné d’une luxure intense.

« Ce truc est encombrant !
- Grmpf… »

Valeria aurait pu aider Skuld, mais la voir ainsi se débattre dans ses corsets, froufrous et autres jupons était soudain terriblement érotique à ses yeux. D’ailleurs, bien vite, la peau fut de plus en plus visible, même si l’Impératrice – qui n’en avait plus du tout l’air à ce stade – bataillait toujours âprement.

Le succube sourit en l’entendant jurer comme un charretier quand une attache sauta en lui faisant mal, mais Skuld ne s’arrêta même pas une fraction de seconde. Elle se jeta sur la robe de Valeria alors qu’elle n’était même pas à moitié nue, ou si peu, et entama son déballage avec une impatience appliquée. Val lui vola quelques baisers mais la laissa faire, c’était trop amusant.

Enfin, les robes tombèrent au sol !

« Nous y sommes !
- Enfin ! »

Skuld, à genoux devant elle pour le final, l’attira brusquement à elle. sa bouche se posa sur son ventre, sa langue déflora son nombril tandis que ses mains empoignaient fermement ses fesses et les pressaient avec bonheur.

Le désir de Val était parfaitement éveillé et Skuld attrapa son vit pour le glisser dans son soutien-gorge, entre les deux bonnets bien remplis. Déjà, le gland pressait son cou et sa mâchoire. Le succube gémit.

« Oh ! Skuld, ce que je te veux !
- Tu voulais contre le mur non ?
- Oui ! »

Skuld recula un peu et s’y retrouva alors adossée, emmenant toujours Val dont elle dévorait toujours avec passion le joli ventre plat. Elle y laissait de belles traînées de salive et le succube frissonnait de plaisir à ces délicieuses et excitantes caresses buccales. Val appuya ses mains contre le mur, baissa la tête sur son amante. Voir ainsi le désir affamé de l’Impératrice était terriblement excitant. Elle envisagea de se dégager juste ce qu’il fallait pour lui baiser la bouche juste là, violemment, comme une chienne contre le mur.

Skuld empoigna ses seins et les pressa contre la queue emprisonnée entre eux par le soutien-gorge. Elle masturba quelque peu le membre brûlant, tendu à l’extrême.

« Vas-y fort ! »

L’excitation de Skuld débordait par tous les pores de sa peau. S’ils l’avaient pu, ses tétons auraient transpercé les bonnets. Val n’osait imaginer l’était de son troisième bouton et de la fente qui le jouxtait.

« Grrrmmpfff haaannn ! »

Val se mit à lui baiser la gorge avec appétit, violence même, tant elle se retenait. Skuld se cala comme elle put, força contre elle pour prolonger le plaisir et la position, garder l’équilibre aussi. Le présperme ne tarda pas à se mêler aux réjouissances et macula tant et plus la magnifique poitrine et le dessous pendant tout le temps que dura cette partie de leur jeu.

Elle sentait sa queue émerger à chaque coup de reins de ce cocon de chair moelleuse, délicieusement accueillante, sentait son gland percuter régulièrement la mâchoire de son amante et le maculer de fluide. Elle s’excitait de plus en plus, mais ne voulait pas prendre son plaisir ainsi. Enfin pas finir ainsi.

Skuld sembla s’en rendre compte car elle la repoussa fermement, provoquant ainsi la fin de son soutien-gorge dont l’attache céda et qui chut au sol, première victime de leurs ébats.

Val resta un instant immobile à admirer la poitrine parfaitement galbée de l’Impératrice profanée par son présperme et celle-ci en profita pour attraper un coussin qu’elle glissa sous ses genoux avant de se pencher en arrière jusqu’à prendre appui contre le mur.

Elle ouvrit la bouche et lui lança un regard avide après que ses mains se soient délicatement posées sur ses cuisses d’albâtre. Ce spectacle était d’un érotisme forcené, encore plus quand on savait qui était la beauté qui se soumettait ainsi à son désir, à leur désir.

« A twa !
- Accroche-toi, ça va dépoter… »

Val s’avança alors, présenta sa queue à la bouche de Skuld et commença à l’envahir. Elle joua longuement du gland sur la langue, faisant dégouliner beaucoup de salive sur la poitrine généreuse, admirant le jeu de la langue, le passage de la queue, son ressenti contre les dents, l’expression du visage de Skuld.

Elle lui caressa la joue avec un regard infiniment tendre.

Puis elle passa la luette. S’enfonça dans la gorge que lui offrait sa sœur d’âme. Prolongea le plus loin possible, jusqu’à écraser son magnifique petit nez dans sa propre salive qui maculait son ventre. Elle admira l’expression vitreuse que prit son regard au bout d’un moment. Et là, plus rien n’exista. Elle se mit à lui baiser la bouche sans plus aucune délicatesse, comme si elle était la dernière des souillons.

Et tandis que bave, glaires et présperme sortaient de sa bouche en amas épais, elle continua, encore et encore.

« Vas-y, prends ! Prends encore ! Fais-moi jouir. Vide-moi… Tu as le droit de me fister pendant que je te baise la bouche. Lâche-toi, redeviens pute. Baise-moi comme je te baise. Lâche cette salope dépravée à outrance qui sommeille en toi ! Je veux une baise d’anthologie pour fêter mon nouveau rang ! »

Les yeux de Val lançaient des flammes, la chaleur autour d’elles était presqu’étouffante et pourtant servait leur propos, leur désir. Ni l’une ni l’autre n’en était incommodée. La peau de Val fonça légèrement, signe que sa nature prenait encore un peu plus le dessus, ses cheveux s’enflammèrent. Un feu intense, brûlant de désir, inoffensif. Elle regarda l’Impératrice dans les yeux tandis qu’une belle et longue queue caudale prolongeait sa colonne vertébrale et fouettait doucement l’air ambiant.

Tout serait consommé aujourd'hui.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:03
par Ombre
L'étiquette, ou le protocole, enfin ... quel que soit le nom qu'on pouvait donner au formalisme en exercice à la cour de l'empire Nétheril, était basée sur le paraitre et le pouvoir. Il fallait être puissant et le montrer pour diriger un peuple comme celui de Skuld. Les attitudes, les mots, la densité du regard, tout était étudié pour imposer un respect teinté de menace sous-jacente. On redoutait l'impératrice, ses colères glacées comme ses fureurs imprévisibles. Il fallait être mesuré et prudent quand on s'adressait à elle et baisser les yeux si cela s'avérait nécessaire et bien qu'elle haïsse cela. La personnalité de Skuld était un concentré de lave en fusion et de glace indestructible et elle avait hérité d'un empire à son image. Pénombre était une cité gigantesque où toute la puissance d'un peuple jaillissait dans la moindre structure comme dans le plus spectaculaire des palais. Tout dans cette mégalopole crépusculaire démontrait la démesure et le talent des nétherisses. L'apothéose de ce joyau était bien sûr le palais impérial qui dominait la cité des plus hautes strates de son édification. Il écrasait le visiteur de sa beauté et de sa richesse et incitait au respect le plus profond. Des colonnades interminables et ouvragées jusqu'aux cintres des portes immenses, on découvrait le talent des artisans où que se pose le regard. Les gardes en armure d'apparat superbes ajoutaient à l'exubérance luxueuse et tout un chacun présentait sa richesse sous la forme des plus beaux atours.

La pièce où baisaient Skuld et Valeria avaient vu passé des générations de vénérables dirigeants qui s'étaient appliqués à respecter et faire respecter cette étiquette. Mais il y en avait eu surement bien peu qui s'étaient adonnés à une débauche sexuelle dans cet endroit dédié au règlement des affaires de l'empire. Les temps avaient changé et le peuple actuel payait le prix fort de son exil. Si les mœurs restaient les mêmes qu'autrefois, il était moins contraignant, moralement, de s'y abandonner quand on en avait envie. Et là, Skuld avait très envie d'oublier son statut pour baiser sauvagement avec sa sœur et teinter les murs de l'alcôve d'âpres substances séminales.

"A twa!"

Valeria, fidèle à ses origines, n'avait pas refusé ni opté pour une autre pratique. Elle prenait ce qui était offert et transformait une simple fellation en un torrent d'insanités fort bienvenues. Elle avait glissé sa queue dans la bouche de Skuld qui s'était ouverte sur un gros gland suintant. Les prunelles orangées de l'impératrice n'avaient pas cessé de fixer celles de sa sœur tandis qu'elle lapait le gros membre envahissant. Un coup de tête à gauche, un autre à droite, pour assurer le logement du gland dans le creux de ses joues et en gouter toute la saveur puis elle creusa la langue pour qu'il y coulisse, laissant juste la pointe titiller la peau fine. Ce fut bref mais nécessaire comme préliminaire, résidus dépravé de la précédente étiquette indiquant la tempérance ... Skuld referma les mâchoires sur le mandrin et retroussa ses babines pour laisser ses dents marquer son emprise. Elle ne mâcha pas mais n'en fut pas loin. Elle bavait beaucoup et mêlé au plaisir de Valeria, cette abondante substance dévalait de son menton pour lustrer sa gorge, sa poitrine et ses cuisses.

Et puis Valeria prit la suite en main, ou en bouche selon le point de vue ... Son message de prévention ne servait à rien puisque c'était forcement ce qui allait arriver, que ça dépote. Avec des caractères pareils réunis, leur union ne pouvait être qu'explosive, et sale, et visqueuse, et sans limites. Valeria pressa, impatiente et décidée à bien imposer sa manière de faire. Elle avait été très claire et Skuld anticipait ce moment avec une frénésie trop absorbante. Elle déglutit affreusement bruyamment et avala la queue en éructant comme une cochonne. Ce ne fut pas un haut-le-cœur (enfin ... presque) mais juste le réflexe d'un corps trop brutalement envahi. Le sexe dévala son œsophage et elle dut encore difficilement avalé deux fois pour en prendre la totalité, ce qui était en soi un véritable exploit pour un premier essai. L'impératrice de Nétheril prenait la première place sur le podium de la perversité devant n'importe qu'elle déesse de la luxure! Son beau visage vint s'écraser contre le ventre de Val et elles perdirent le contact visuel. Rien à foutre! Un mal pour un bien, un bien pour un mal, l'essentiel était que le sexe de Val était au bon endroit au bon moment. Skuld essaye de lever son visage mais cela n'eut pour effet que de pousser de travers la queue de Val dans son gosier, provoquant seulement un gargouillis visqueux qui se transcenda en geyser de bave qui jaillit sous pression des lèvres de l'impératrice. Elle hoqueta maladroitement mais comblée, son corps prit de spasmes brefs par moments, tout contracté autour de cette queue massive. Skuld toucha son cou déformé par une telle présence et serra de ses doigts la masse qui le possédait. Un nouvel afflux de liquides glaireux s'échappa de ses narines et dévala son visage tout en éclaboussant les cuisses de Valeria qui révélait une apparence différente.

Les yeux de l'impératrice se révulsèrent plusieurs fois alors qu'elle essayait de reprendre le contrôle mais elle n'était qu'humaine et avait besoin d'air. Il fit tout pour conserver et malaxer le plus possible le sexe en elle mais repoussa finalement sa sœur pour avaler une grande goulée d'air.

"Salope! J'ai failli crever!!"

L'air crépita d'une énergie mal retenue.

"Mais c'est bien comme ça que tu dois faire ..."

Elle minauda et revint vers Val à quatre pattes pour plonger entre ses jambes et engouffrer le chibre luisant jusqu'à la baise. Skuld s'auto baisa à se rendre malade, ce qui n'arriva pas. C'était aussi sale qu'excitant et elle pataugeait dans une mare de jus, les siens et ceux du succube. Elle donnait de la tête et demandait une résistance, exigeait un retour aussi dur. Sa bouche était le parfait écrin pour la queue qu'elle suçait et elle avait soif de ce que Val allait y purger.

Elle fit une nouvelle pause et s'essuya les lèvres en reniflant, avant d'arranger ses mèches collantes.

"C'est toi la pute Val, qui vient chez moi pour me baiser."

Elles s'échangeaient leurs amabilités en se marrant, juste avant que Skuld crache un truc pas reluisant.

"Hum ... ca va loin là ... On continue? Tu me remplis ou tu me prends le cul? Moi, j'ai faim."

Aussi elle n'attendit pas la réponse et replongea pour administrer à Valeria une gorge profonde aussi ... divinement profonde que tenace et volontaire. Skuld enlaça sa sœur et s'agrippa à son appendice caudale qu'elle ... masturba? L'apparence de la démone changeait en un magnifique fléau sexuel qui soudainement se teinta de sombre, d'un voile animé aux yeux rougeoyants.

"Ton ombre" avertit Sarkis " Elle cherche à s'animer ... Il te faut la contrôler, écoute-moi ... Elle ne doit pas entrer en contact avec celle de l'impératrice. Elle est le chaos alors traite là par le chaos ..."

"Sarkis! Ferme ta gueule et retourne à ton trou!"

La réplique de Skuld qui venait de recracher son gros bout de chair le crucifia.

"Je ne veux pas t'entendre tant que je ne l'ordonne pas."

Puis, haussant les épaules à l'attention de Valeria.

"Ca, c'est moi qui gère ... mais plus tard!"

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:03
par Valeria
Sous ses dehors d’Impératrice intransigeante, Skuld n’était qu’une pute. Une salope dépravée qui n’avait de cesse d’assouvir des besoins tellement puissants qu’ils en étaient presque bestiaux. Valeria connaissait ô combien parfaitement ces besoins, elle en était tributaire elle-même. Mais certainement plus maîtresse encore que Skuld.

Cependant, en cet instant, plus rien ne comptait que cette gorge offerte et ce corps qu’elle allait profaner outrancièrement.

Peu lui importait le passé glorieux qui avait régi ces lieux, l’Histoire qui s’y était écrite dans une élégance et une maîtrise austère dictées par les lois de temps anciens. Peu lui importaient les vénérables tapisseries, les ors si riches offerts par maints diplomates de nations aujourd’hui redevenues poussières pour certaines depuis deux millénaires.

Valeria baisa la gorge de Skuld comme elle l’aurait fait de la dernière de putains du port de Mijak. Elle sentait sa queue coulisser dans cette gangue onctueusement tapissée de bave et de glaires, se gava des borborygmes étouffés qui s’échappaient de cette gorge si accueillante, se noya dans le stupre qui s’écoulait sur le menton, les seins, la robe de Skuld et maculait ses propres couilles.

La tête de l’impératrice tapa plusieurs fois contre le mur tandis que le succube laissait une partie de sa nature se dévoiler, sa peau virer à un rouge pourpre, une queue caudale s’élancer dans les airs.

Peu après, Skuld la repoussa. Elle avait atteint ses limites, bien supérieures à celles de la plupart des mortels. Mais elle devait quand même encaisser et n’avait pas la capacité d’un démon.

« Salope ! J'ai failli crever !! »

Elle avait presque l’air en colère. Valeria sourit, carnassière.

« Mais c'est bien comme ça que tu dois faire... »

Elle s’avança à quatre pattes, chienne en chaleur affamée de cette queue qui dégoulinait de sa bave.

« Sans les mains petite pute… »

Skuld ne se fit pas prier et goba la queue sans effort avant de se baiser la gorge à nouveau, sans aucune retenue. Peu importait combien de temps elle tiendrait, elle ne s’économisait pas. C’était à fond ou rien, comme si sa vie en dépendait. Valeria sourit, enfonça ses longs doigts griffus dans la chevelure blanche où elle laissa des traces de son passage en fines zébrures rougeâtres.

Skuld fit une nouvelle pause, renifla, s’essuya le nez comme une souillon. Ses cheveux maculés de fluides collaient à son beau visage. Ce n’était que le début…

« C'est toi la pute Val, qui vient chez moi pour me baiser.
- Au bordel, je ne veux que la mère maquerelle. Tu ne m’as pas encore montré que c’était toi. Jusqu’à présent, n’importe quelle pute des bas quartiers aurait pu faire ce que tu as fait pour quelques piécettes de cuivre. »

Skuld sourit : la provocation était à la hauteur de celles qu’elle avait formulées elle-même.

"Hum... ça va loin là... On continue ? Tu me remplis ou tu me prends le cul ? Moi, j'ai faim."

Elle reprit la queue en bouche et attrapa l’appendice caudal qu’elle commença à caresser et masturber. Pratique étonnante mais pas désagréable. Valeria continua sa mutation vers sa forme démoniaque, son corps grandit un peu, s’assombrit encore. Des ailes membraneuses se déplièrent dans son dos, ses queues s’épaissirent, manquant étouffer Skuld. Son regard flamboya tandis que des cornes lui poussaient sur le front.

« Ton ombre » avertit Sarkis « Elle cherche à s'animer... Il te faut la contrôler, écoute-moi... Elle ne doit pas entrer en contact avec celle de l'impératrice. Elle est le chaos alors traite là par le chaos...
- Sarkis ! Ferme ta gueule et retourne à ton trou ! Je ne veux pas t'entendre tant que je ne l'ordonne pas. »


Si le mage avait pu s’atomiser pour ne plus être là, il l’aurait fait. Pourtant cete fois il avait pris la parole en pensant bien faire, ce dont Valeria lui sut gré.

Skuld haussa les épaules.

« Ca, c'est moi qui gère... mais plus tard !
- Alors cette fois, je finis… »

Un petit aperçu des orgies infernales se déchaîna sur l’Impératrice. Elle fut balayée par la puissance démoniaque de Valeria qui la traita comme un vulgaire jouet. Elle lui baisa la bouche et la gorge avec une ardeur qui manqua lui déboîter la mâchoire, l’empêcha de prendre la moindre initiative, l’étouffa encore et encore, usant même de sa longue queue pour l’étrangler, ne lui laissa l’opportunité de happer affreusement peu d’air, juste assez pour ne pas crever sur place.

Elle la baisa ainsi un long moment, tellement long que les sens de l’Impératrice vrillèrent. Au bord de l’étouffement final, Val vit une petite tache maculer le tapis et s’y développer. Skuld s’était laissée emmener jusqu’au seuil de la mort et son corps se relâchait. Il fallait terminer, sinon ce serait trop tard pour elle.

Malgré cette débauche et la violence de l’expression de son instinct, Valeria remercia son amante, sa sœur, pour la confiance dont elle venait de l’honorer en se laissant entraîner si loin. Le succube jouit, violemment, profondément, intensément. Son toucher provoqua le plaisir de l’Impératrice, bien plus puissant encore que le sien car la magie sexuelle qu’elle déversa sur elle transcenda son plaisir d’humaine. A chaque spasme de la queue dans la gorge, un orgasme s’ajoutait au précédent.

Le foutre épais tapissa la gorge, emplit l’estomac.

Et enfin, l’air afflua.

Val se retira, laissa Skuld s’écrouler au sol en cherchant son air tandis que son corps tressaillait sous les multiples orgasmes qui le tenaient encore en leur possession. Le succube acheva de jouir sur elle, gicla plusieurs salves sur sa robe, son visage, ses cheveux.

« Espèce de catin bas de gamme ! J’espère que la suite sera d’une autre teneur ! »

Leurs vêtements se consumèrent en un clin d’œil, laissant les deux amantes dans le plus simple appareil.

Valeria sentit alors une aura surpuissante, inconnue, se développer en elle, autour d’elle. C’était elle, mais en même temps ça ne l’était pas. Plus grandes, plus forte, plus animale, elle sentit cette… ombre s’échapper et chercher à prendre ses propres intiatives.

Elle tenta de la retenir, de la contraindre alors qu’elle s’apprêtait à plonger sur Skuld, mais elle ne savait pas trop comment faire, même si elle savait qu’elle avait logiquement l’ascendant.

Cependant, en l’état, elle n’était qu’une novice vis-à-vis de son ombre et le contrôle menaçait déjà de lui échapper.

« Skuld… » avertit-elle.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:03
par Ombre
Le pouvoir amenait la solitude et Skuld était la représentation parfaite de cette idée. Son exil interminable n'avait fait que renforcer cette situation et il lui arrivait, durant les moments qu'elle n'avait rien que pour elle, de ruminer cette condition. Un peuple entier la considérait comme la maitresse suprême, le pilier inébranlable de la nation chargé de guider sans faux pas son empire sur la voie de la délivrance. Mais qui pensait à la femme, prisonnière comme tous les autres et chargée de cet immense fardeau qu'était de trouver une solution à un retour dans le monde des vivants? Quelques rares vieux conseillers ou d'autres soutiens de toujours le savaient mais que pouvaient-ils y faire? Proposer un mariage? De nobles familles rêvaient de placer leurs rejetons sur le trône du conjoint-consort mais Skuld avait toujours refusé, farouchement opposée aux machinations et magouilles politiques. Elle était la seule maitresse à bord et aucun tourtereau aux beaux atours ne l'intéressait. Certes, nombreux étaient les prétendants honnêtes, surement capables d'assurer le rôle d'époux de l'impératrice. Tous à Pénombre, quasiment tous, avaient combattu les horreurs de l'extérieur des murs de la cité. Les réputations se taillaient à la force du poignet et même les plus nébuleuses des familles avaient à leur tableau de hauts faits d'armes.

Mais non, Skuld restait seule. En tout cas jusqu'à présent, car depuis l'évènement majeur que représentait l'apparition de Valeria et tout ce qui s'en était ensuivi, tout avait changé. Tout était allé très vite et un observateur extérieur aurait pu se laisser convaincre du peu de rationalité des échanges accomplis mais il n'en était rien. Depuis le début, le potentiel du succube était sondé et bien que le temps ne s'écoule pas vraiment dans le plan des ombres, pas de la même manière que sur Terra, il ne fallait pas en perdre justement. C'est Skuld qui avait pris la décision de s'unir à Valeria, à des fins utiles tout d'abord mais leur intense communion avait ouvert une tout autre forme de lien...

Et là, l'impératrice avait faim et soif, besoin de rattraper des éons de retenue, de se rappeler qu'elle était une femme et  baiser à en crever.  C'est bien pour cela qu'elle dévora la queue de la démone et se gava de son sperme. Les mouvements de tête qu'elle envoyait trouvaient en butée le corps de son amante tandis que le long membre dégringolait dans sa gorge en se purgeant de son contenu. Ce n'était ni propre ni doux et Skuld fit preuve d'une affreuse tendance à apprécier la dégradation. Elle s'étouffa, rota même, toussa, éternua une fois, se moucha du sperme qui coulait de ses narines. Elle avait les yeux rougis et le maquillage défait. Ses cheveux soyeux n'échappèrent pas au carnage et l'énorme éjaculation faciale qu'elle prit de plein fouet n'épargna pas sa crinière. Des mèches amalgamées lui collaient aux joues. Valeria se déchaina, ne lui laissant aucun répit. Sans que les rôles soient définis, l'une s'offrait à l'autre qui contrôlait.

Ce fut dur et exigeant et l'impératrice y laissa une quantité non négligeable d'énergie et de volonté. Quand sa bouche fut libérée, elle glissa au sol, allongée dans une mare de foutre. Un reflux lui échappa et elle se pencha vivement sur le côté pour cracher le trop plein remontant de son estomac rempli.

"Beuuuhh ... tu t'arrêtes jamais?"

Elle renifla en s'asseyant et fit un état de sa situation.

"Ouais, une vraie catin, c'est le mot."

Elle tremblait encore des orgasmes qui l'avaient ravagé et elle en avait la chair de poule. Les misérables restes de sa robe disparurent à l'initiative de Val et Skuld leva les yeux sur celle qui était devenue sa sœur. La belle brune avait muté pour une apparence plus démoniaque qui lui allait tout aussi bien. Nétheril et les démons avaient une longue histoire commune et ce peuple était ouvert à leur contact, une fois qu'ils avaient appris à les maitriser. Et en terme de maitrise, les nétherisses étaient passés maitre à discipliner leur part sombre depuis leur exil dans ce plan maudit.

Val était toujours Val mais son ombre s'éveillait et allait la tester. Leur union n'avait pas eu que du bon puisque pour survivre ici, la démone avait reçu une part de l'être immatériel qui habitait Skuld. L'impératrice se releva pour faire face à sa sœur, toute lubricité effacée de son visage.

"Je m'attendais à ce qu'elle se manifeste plus tôt mais il semblerait qu'elle se soit associée à ta nature et que ... l'acte sexuel soit le précurseur de son apparition."

L'horreur du plan des ombres se superposait au visage de Valeria, hideuse chose avide de contrôle et de destruction. Skuld autorisa la sienne à s'afficher également et Val put contempler toute la monstruosité de cette âme inachevée.

"Je te présente mon ombre, elle s'appelle Morgath. Elle aime le sang, le chaos et la destruction, comme la tienne. Elle est la plus puissante de toutes parmi mon peuple puisque chacun des miens en possède une. Ton ombre vient de la mienne, je t'ai offert ce cadeau empoisonné pour que tu puisses vivre dans ce plan et t'y habituer. Tu as déjà remarqué les changements mais tu les comprendras quand nous sortirons de la cité. Une ombre cherchera toujours à te dominer et à te corrompre pour s'emparer de ta psyché. Si tu la laisses faire, elle te consumera et nous devrons la détruire. Tu mourras avec. Nous n'en avons pas parlé avant car ... il fallait absolument qu'on baise et tu as répondu à toutes mes attentes pour l'instant."

Elle se coula, mutine, contre Val, collante et odorante et lui donna un petit baiser. Les deux ombres rugirent et tentèrent de se souder avant que Skuld ne les éduquent d'une pichenette.

"C'est malheureusement un apprentissage que tu devras faire seule car il ne s'agit de rien d'autre qu'un combat mental pour te préserver et dominer. Mais ça ... tu sais faire hein ...?"

Le sous-entendu était grossier mais bien vrai. Le visage couvert de foutre de Skuld en attestait.

"Sarkis t'apportera son aide puisqu'il fait aussi partie de toi, bonus qu'aucun de mes sujets n'a pu avoir. beaucoup sont morts dans les premiers temps pour ne pas avoir réussi à maitriser leur ombre. Aujourd'hui, tous y arrivent. Je ne m'inquiète pas pour toi."

L'impératrice soupira.

"J'adorerais que tu me baises encore comme une chienne mais il faut que nous y allions. Mon absence doit déjà en inquiéter quelques uns."

Leurs vêtements hors d'usage, elles eurent à user de stratégies d'écolières en fuite pour rejoindre les appartements de Skuld. Elles rirent, évitèrent les gardes, laissèrent derrière elles des traces humides, prirent des itinéraires secrets pour avancer et terminèrent dans le bassin privé de l'impératrice pour une longue séance de curage ... sans sexe! Ensuite, elles s'habillèrent, sous l'œil expert de domestiques consciencieux et autorisés à arpenter le saint des saints.

"Il est temps pour toi de prendre possession de ton domaine mais ... reviens moi vite."

Skuld accompagna Valeria jusqu'aux marches de l'escalier monumental menant du grand hall à ses appartements. Là, le fraichement nommé colonel Tarkas attendait, en compagnie d'un homme jeune, élégant et aux manières racées et de quatre gardes en armure  nétherisse classique. Tous s'agenouillèrent à l'apparition des deux femmes.

"Voici Roderick, qui s'est porté volontaire pour assurer la fonction de majordome à ton service. J'imagine qu'il aura œuvré à préparer le palais des Meteoras durant le court laps de temps qu'on lui a accordé."

Le sourire de Skuld à cet instant signifiait exactement ce à quoi elle pensait, ce qui était tout sauf un secret pour Valeria.

"Je te laisse t'installer ma sœur, tu as de nombreuses personnes à rencontrer. A très bientôt."

Une petite pression dans le creux de la main et Skuld disparut, encadrée par sa Garde. Il ne restait plus qu'à Valeria que de prendre pleinement conscience de son statut et des immenses avantages qui allaient avec.




Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:04
par Valeria
L’architecture du Palais des Meteoras était majestueuse, grandiose. Tout en arcs, ponts et cours extérieures, de nombreuses arches y avaient été incorporées afin de permettre une visibilité des plus parfaites sur les constellations et autres astres célestes, ce qui lui avait offert son nom. Malgré le temps couvert de Pénombre, la situation extrêmement élevée du Palais dans la cité lui octroyait une vue magnifique et un panorama exceptionnel.

Le cortège de Valeria l’emmena par divers chemins, toujours plus haut dans la cité. Elle aurait aimé faire le voyage à cheval, mais c’était un carrosse qui lui avait été octroyé. Carrosse dont le toit était transparent, prouesse des artisans verriers de Skuld.

Et tandis qu’elle découvrait la cité, Tarkas et Sarkis lui expliquaient les lieux qu’ils traversaient avec sobriété pour l’un et force détails pour l’autre. Elle apprit beaucoup sur Pénombre sur ce seul trajet d’une bonne heure à cause des tours et détours forcés par les méandres des rues de la cité. Ces méandres avaient une utilité militaire : il était possible de défendre chaque intersection avec un minimum de soldats, les toits offraient des abris aux archers embusqués. Prendre militairement une telle cité coûterait horriblement cher en vies. C’était aussi la raison pour laquelle les parties de la cité qui avaient subi des dégâts n’avaient pas été reconstruites : le nombre d’habitants avait largement diminué depuis l’arrivée de la cité sur ce plan et la nécessité de ces logements n’existait plus, alors en faire un atout militaire avait été une mesure évidente. Qui avait par ailleurs fait ses preuves plusieurs fois depuis.

Enfin le cortège atteignit la propriété qui se dévoila alors sous les yeux émerveillés de Valeria. Quoi qu’elle en ait vu par les vitres du carrosse, c’était bien en dessous de la réalité qui s’étalait devant elle. Les jardins étaient minutieusement taillés et aménagés, les bâtiments parfaitement entretenus et leurs pierres aussi claires que l’atmosphère le permettait.

Les hautes tours qui en faisaient partie avaient été serties de veines d’or et d’argent afin de refléter les lumières du soleil et des étoiles, scintillant dans la pénombre de la cité comme aucun autre bâtiment de la cité.

De longs escaliers menaient aux bâtiments principaux et il fut heureux que le carrosse soit muni d’un enchantement qui lui permit de les gravir car l’ascension était prévue pour être effectuée à pied – ou éventuellement à cheval.

Tout au long du chemin, des gardes, des servantes et serviteurs ou autres membres du personnel jalonnaient le parcours en rang afin de saluer la nouvelle Maîtresse des lieux. Enfin, ils arrivèrent dans le bâtiment proprement dit, où Roderick attendait afin de prendre en charge leur arrivée.

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Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:05
par Ombre
A Pénombre, les nouvelles circulaient vite. Peu d'évènements nouveaux et salutaires venaient perturber le quotidien des habitants de la cité. En revanche, les combats aux abords des immenses remparts étaient fréquents, contre des choses sans visages et sans noms. La venue de Valeria avait créé un remous chez les nétherisses. La nouveauté instillait la curiosité et nombreux s'étaient montrés favorables à l'intégration de l'étrangère dans leur exil. Avec elle, la lumière apparaitrait peut être au bout du tunnel et en plus selon les rumeurs, cette Dame Valeria rivalisait de beauté avec l'impératrice qui l'avait nommé princesse impériale. C'était tout dire si leur dirigeante accordait sa confiance à un degré aussi rare  qu'élevé.

Les volontaires avaient afflué aux offices de gestion de la cité pour avoir le privilège d'être choisis pour rejoindre la nouvelle maisonnée de Valeria. Une princesse avait droit à sa propre suite personnelle et le la demeure qui lui avait été attribué pouvait accueillir un grand nombre de personnes et leur famille. La sélection avait été rapide mais juste. Quand un ordre venait directement de la Nef Etoilée, on l'exécutait dans l'instant. Des hordes de scribes et d'officiers  civils avaient œuvré pour que l'annonce faite par Skuld devant sa Cour soit assortie des droits qui revenaient à présent à Valeria.

A grands renforts de magie et d'art, le palais des Meteoras avait été préparé en un temps record et l'installation des heureux élus y avait été tout aussi rapide. Tout était prêt pour accueillir la maitresse des lieux et quand Valeria pénétra son domaine, une foule impatiente lui présenta toute sa considération exprimée par de profondes révérences. Roderick présenta individuellement l'ensemble des personnes. Ces gens-là se donnaient pour elle aussi il était normal qu'elle les connaisse tous. Et du plus humble au plus important, chacun eut droit à un mot valorisant. Le colonel Tarkas, l'homme par qui le miracle avait été possible, suivait celle qu'il se devait de protéger. L'homme n'était plus tout jeune - enfin comme beaucoup des exilés ici puisqu'il avait connu la gloire de Nétheril et d'Aquila il y a bien longtemps - et malgré son visage marqué et ses airs de vétérans, il restait formidablement physique et musculeux. Son corps n'était pas celui d'un bel athlète mais celui d'un guerrier formé par les armes et la nécessité de pouvoir soulever une lourde épée à répétition. Derrière Valeria, il ressemblait à un titan protecteur. Dorénavant il avait en charge la direction de la Garde personnelle du succube et un bel effectif avait été affecté à ce besoin. L'uniformité et les couleurs des  uniformes et armures seraient encore à définir mais l'essentiel était fait puisque le palais des Météoras était bien gardé. La venue de Valeria était une bénédiction certes, mais certains s'offusquaient de la manière dont elle était traitée. Les menaces n'étaient pas inexistantes même si Skuld veillait.

La poitrine d'Eirik Tarkas se gonfla de fierté alors qu'ils approchaient de la dernière famille à s'incliner au passage de Valeria. C'est lui qui prit la parole pour les présenter : sa propre famille

"Dame Valeria, j'ai l'honneur de vous présenter ma famille. Voici mon épouse, Solveig et mes trois fils, Aren, Viggo et Vilfrid. Aren a 16 ans et servira comme jeune écuyer dans votre Garde. Il en est très fier. Viggo a 15 ans et s'oriente sur des études plus administratives. Et Vilfrid, mon dernier de 8 ans ... va attendre encore un peu avant de grandir."

Aren Tarkas vivait un grand instant d'émoi, tout comme Viggo qui maitrisait mieux ses émotions. Avec ses amis, l'aîné avait spéculé sur l'apparence de Valeria et maintenant qu'il la voyait, tous les commentaires évoqués s'évaporaient. Elle était sublime. I parvint à garder contenance malgré le rouge qui lui monta au joue et le gonflement dans son pantalon qui indiquait un intérêt certain. Mais c'est Vilfrid qui eu le privilège de s'adresser à elle en premier. Il offrit à la princesse un énorme bouquet de fleurs et lui sourit de toutes ses dents, pas intimidé pour deux sous.

"Ce soir, vous dinez chez nous princesse!!"

Sa mère le ramena dans le droit chemin et son père parut un peu embarrassé.

"Hum ... et bien ... en vérité, c'est un point que j'aurais souhaité aborder plus tard mais puisque nous y sommes, nous feriez-vous l'honneur pour votre premier jour aux Meteoras d'accepter de venir partager avec nous un diner de bienvenue?"

Roderick approuva. C'est ainsi que les relations de confiance s'établissaient à Nétheril et seuls quelques familles hautaines s'abstenaient de maintenir les liens avec le peuple. Même l'impératrice s'imposait parfois des visites chez les habitants de Pénombre. C'est ainsi qu'elle gouvernait. Et puis, pour le majordome, cette invitation bienvenue lui laissait l'opportunité de mieux préparer les cuisines pour offrir à Valeria des plats de qualité dès le lendemain.

Les présentations se terminèrent et tous retournèrent à leurs tâches et devoirs. Le palais fourmillait de vie et tous voulaient que l'on s'y sente bien. Les heures qui allaient suivre seraient dédiées à la découverte des lieux par la maitresse et Roderick fut un guide des plus attentif et charmants.


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Même si les notions de jour et de nuit n'existait pas dans le plan des ombres, le peuple suivait le même rythme que s'il était encore à Terra. A l'heure supposée du début de soirée, la famille Tarkas eut donc l'honneur d'accueillir en son sein la princesse de Nétheril. Les Tarkas occupaient un appartement simple mais confortable. Il y faisait bon, l'atmosphère y était agréable et la lumière des flammes d'un bon feu ajoutait une touche chaude et favorisant l'intimité. Solveig avait cuisiné simplement mais avec savoir-faire. Les Tarkas n'avaient pas accès aux produits réservés aux riches et aux nobles mais la maitresse de maison avait plus d'un tour dans son sac pour offrir des mets de qualité.

"Dame Valeria ..."

Eirik invita Val à s'asseoir à leur table, un meuble lourd et rectangulaire, en bois,  encadré de deux bancs sur lesquels on avait mis des coussins pour l'occasion. Valeria était assise entre Viggo et Vilfrid, et elle faisait face à Aren qui eu un mal fou à dévisser son regard du décolleté du succube. Solveig officiait au service et s'asseyait à côté de son fils aîné quand elle le pouvait tandis que le colonel Tarkas présidait en bout de table, selon la tradition et en tant que maitre de maison. il y eut des rires, des histoires contées par le paternel, beaucoup de questions à Valeria, mais surtout, Vilfrid et son frère ainé rivalisèrent de discrétion pour tenter d'en voir "plus" de la princesse. Et là où Aren ne pouvait la toucher, le cadet lui, ne s'en privait pas, prétextant prendre le broc d'eau, ou une miche de pain, ou je ne sais quoi encore, provoquant la jalousie de son frère. Seuls Eirik, Solveig et Valeria pouvaient boire de l'alcool que l'épouse avait choisi fruité mais léger.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:05
par Valeria
Valeria s’était étonnée de savoir que des gens de tous niveaux avaient voulu rejoindre sa maison et travailler pour elle. Cependant, elle n’avait pas pris la mesure de ce que ces quelques mots signifiaient. Quand elle avait enfin vu, elle en avait eu le tournis.

Le palais était une merveille, un domaine si vaste qu’elle n’en avait jamais eu ailleurs, quelle que soit sa fortune à cet endroit. Et la population qui venait de la rejoindre était tout bonnement impensable. Elle avait pris le temps de saluer chaque personne individuellement, ce qui avait duré une éternité. Chacun avait eu la même attention, que ce soit un puissant ou un petit, car ce jour était celui qui marquait son entrée dans son nouveau monde. Bien sûr, par la suite, ce ne serait plus pareil, mais aujourd’hui ne devait pas se dérouler autrement.

Enfin elle parvint à la dernière famille, celle du Colonel Tarkas. L’homme était très fier, bombait le torse. Il avait aussi une légère appréhension, comme s’il passait un examen. Savoir qu’il allait le réussir ne suffisait pas à ôter toute pression de ses épaules, ce qui était parfaitement normal.

Valeria les salua avec gentillesse et respect, comme une extension de Tarkas auquel elle accordait un grand respect et un grand crédit, ainsi que toute sa confiance. Cette famille était adorable. Solveig était délicieuse et paraissait relativement jeune pour le Colonel, peut-être une seconde noce ? Quant aux enfants, c’étaient de beaux adolescents qui feraient la fierté de leurs parents. Elle nota qu’elle ne laissait pas les deux aînés indifférents, surtout le premier, qui était en plein émoi et dont la réaction aurait pu passer inaperçue s’il n’avait été face à un succube. Aucune chance qu’elle rate ça. Elle lui adressa un sourire discrètement aguicheur, lui laissant entrevoir que l’intérêt qu’il lui portait la flattait.

Le plus jeune intervint alors, avec toute cette candeur propre à son âge, et mit les pieds dans un plat aussi grand qu’une fontaine extérieure.

« Ce soir, vous dinez chez nous princesse ! »

Solveig le retira près d’elle et Tarka parut embarrassé, mais, après un instant de surprise, Val rit de bon cœur, sincèrement amusée.

« Hum... et bien... en vérité, c'est un point que j'aurais souhaité aborder plus tard mais puisque nous y sommes, nous feriez-vous l'honneur pour votre premier jour aux Meteoras d'accepter de venir partager avec nous un diner de bienvenue ?
- Ce sera avec grand plaisir, Colonel » sourit-elle après un regard  Roderick, on ne savait jamais qu’il aurait prévu tout un tralala protocolaire.

Cela ne semblait pas être le cas et Valeria s’e sentit fort aise. Elle n’aimait pas le protocole et préférait le contact du peuple.

La « cérémonie d’arrivée » s’acheva et tous repartirent vaquer à leurs occupations, galvanisés par leur rencontre avec leur nouvelle Princesse. Le Palais des Meteoras avait retrouvé une splendeur et une activité qu’il n’avait plus connue depuis bien trop longtemps.

Roderick prit alors la main et emmena sa Maîtresse à la découverte du Palais et des différentes spécificités qu’il contenait. Les heures défilèrent sans qu’elle s’en rende compte, jusqu’à ce que celle de répondre à l’invitation de Tarkas arrive.

****

Valeria fut accueillie avec la simplicité d’une famille qui à peine quelques jours auparavant était encore celle d’un simple Capitaine de la garde de la cité, sans grande prétention ni privilèges. Elle nota qu’il faudrait faire changer ça. L’homme venait d’être promu Colonel et était désormais le chef de sa garde personnelle.

Il n’était pourtant pas temps de faire des manières et elle préférait de toute façon cette façon simple de recevoir que les repas interminables où chaque chef rivalisait pour offrir le plat le plus original et chaque convive pour être le plus intéressant et le plus spirituel.

« Dame Valeria...
- Si ça ne vous ennuie pas… J’ai peu d’amis ici et j’aimerais pouvoir vous compter parmi eux. Aussi, en privé, j’aimerais que nous ne nous préoccupions pas du protocole. Valeria, ce sera très bien. Si vous êtes d’accord, bien entendu. »

Alors qu’elle avait toutes les garde-robes qu’elle désirait, sans parler de sa magie qui pouvait littéralement faire des merveilles, elle s’était d’ailleurs vêtue en conséquence, plutôt simplement, d’une robe avec un décolleté relativement sage et des jupes pas trop longues ni bouffantes. Une tenue confortable pour aller dîner chez des amis. Elle s’assit donc à la table comme le lui proposait Eirik. Les enfants se retrouvèrent autour d’elle, curieux et entreprenants, sauf Aren qui lui, face à elle, semblait subjugué et ne parvenait qu’à aligner peu de mots et encore moins de phrases.

Les difficultés du jeune homme étaient rafraîchissantes pour Valeria qui s’en amusa avec légèreté, le taquinant gentiment d’un sourire ou d’un clin d’œil malicieux tandis que son frère s’en donnait à cœur-joie pour essayer de lorgner un peu plus encore sur elle, voire chercher à parvenir à frôler l’un de ses seins.

La soirée se déroula parfaitement, parsemée de rires et anecdotes, d’histoires sur Pénombre et la cité, parfois sombres d’ailleurs. Valeria du conter elle aussi plusieurs parties de ses expériences au fur et à mesure des questions. Dans l’ensemble, ce fut une magnifique soirée, durant laquelle les Tarkas et elle apprirent beaucoup les uns des autres. Un parfait premier rendez-vous entre amis.

Entre les fromages et le dessert, Valeria décida de pousser plus loin dans ses retranchements le jeune Aren. Son petit jeu avec son frère était amusant mais un peu déséquilibré, premièrement par leurs positions respectives autour de la table, et deuxièmement par son intérêt très marqué et quelque peu handicapant pour elle. Elle pourrait le faire tomber amoureux d’un simple battement de cils, il était tellement prêt pour ça. Mais elle se contenta de laisser glisser son pied le long de son mollet, son genou.

Surpris, il sursauta et rougit furieusement en découvrant ce qui se passait. Et tandis que Tarkas racontait une savoureuse histoire de complots marchands autour de confiseries et d’alcool, elle se mit à masser de ses orteils agiles l’entrejambe du jeune homme, bien vite au supplice. Aren ne pourrait pas tenir bien longtemps, il n’avait ni l’étoffe ni l’expérience. Mais il ne pouvait aucunement se soustraire à ce qui se passait sans attirer une attention malvenue sur lui.

En conséquence, une chaleur moite se répandit bientôt sous la plante de Valeria tandis qu’elle sentait le chibre tendu du jeune homme pulser violemment sous ses orteils. Ses braies ne tardèrent pas à être trempées. Elle joua au maximum avant de se retirer et lui adresser un clin d’œil complice accompagné d’un léger sourire en se mordant la lèvre. Elle but une gorgée de vin, revint à Tarkas et Solveig.

« Parlez-moi encore de la Cité, et de ce palais en particulier, s’il-vous-plaît. »

Tarkas était intarissable, Aren avait un peu de temps pour se reprendre. Mais il ne perdait rien pour attendre, elle n’en avait pas fini avec lui et elle le lui fit comprendre en continuant à caresser sa jambe de ce pied qui venait de lui procurer son premier orgasme de ce type.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:06
par Ombre
Autour de la cité de Pénombre, le chaos se déchaînait. Des confins de ce plan inachevé, abandonné de l'ordre de la Création, des ondes primaires, destructrices et aussi sombres que la plus noire des nuits, venaient s'écraser contre les défenses magiques de la citadelle nétherisse. Aux premiers temps de son exil et avant que les archimages ne comprennent les mécanismes et rouages de la magie de l'ombre, Pénombre avait été impuissante face à la cruauté de ces vagues d'énergie originelles, préludes de mort et de désolation. Les grands faubourgs de la périmétrie de la cité avaient été balayés, rasés, transformés en champs de ruines et les pertes humaines avaient été innombrables. Trois siècles furent nécessaires pour que le Cercle des Archimages ne parvienne à édifier un sort permettant d'isoler Pénombre des tempêtes d'ombre.

Cette tempête là qui s'acharnait sur la toile magique enveloppant la cité était d'une violence inhabituelle. Les lames mystiques tranchantes semblaient vouloir à tout prix franchir pour détruire. Les armées étaient mobilisées et les citoyens se réfugiaient chez eux s'ils ne prenaient pas les armes. Bien souvent, le chaos cruel générait des hordes de monstres qui suivaient les rugissements de l'ouragan.

Skuld se tenait sur l'un des innombrables balcons de son palais, l'air sévère mais soucieux. Arundar, son vieux conseiller, le meilleur des tuteurs, était à ses côtés. Ils venaient d'échanger avec les généraux des armées et la formidable machine de guerre nétherisse se mettait en place loin en contrebas.

"Il semblerait que le chaos n'apprécie pas la venue de Valeria."

"Le chaos est imprévisible par nature Majesté. Il s'agit peut être d'une énième tentative de nous détruire tout simplement."

"Tu sais bien que non Arundar. La coïncidence serait trop suspecte. La dernière attaque date d'il y a vingt ans et la tempête qui la précédait était d'une puissance bien moindre que celle-ci. Non, le chaos désapprouve la présence de ma sœur et nous ne savons pas pourquoi."

"Et bien … peut être que si Majesté. Les archimages œuvrent à trouver une nouvelle piste de recherches depuis la venue de Dame Valeria et avec les éléments dont ils disposent depuis son passage dans la Tour du Souvenir, ils ont peut être une solution à notre problème."

Skuld baissa les yeux.

"Nous n'avons pas été très honnêtes avec elle  …"

"Maintenant, nous le sommes. A ce moment-là, elle était une étrangère et pouvait représenter un danger. La sonder comme nous l'avons fait pendant que vous l'entreteniez a apporter des détails précieux. La copie de la princesse que nous avons créé par la suite nous a permis de l'étudier jusqu'au moindre atome et l'histoire des mondes qu'elle a traversé nous est accessible. Dame Valeria a ramené avec elle un savoir encyclopédique."

"Ça n'en reste pas moins un crime … Et cette copie … ?"

"… n'est qu'un pantin désarticulé sans conscience ni capacité de compréhension ou de jugement, ni même de ressenti. Elle sera détruite quand nous aurons terminé."

"Nous ne valons pas mieux que le chaos Arundar."

"Nous sommes un peu le chaos Majesté, sinon nous ne serions plus."

Skuld regarda son conseiller et l'homme vit les volutes de la culpabilité se dissoudre dans le regard de sa souveraine. L'impératrice dure et impitoyable reprenait sa place.

"Nous reviendrons sur ce sujet plus tard. Qu'as tu à m'apprendre?"

"Nous pouvons créé une balise. Une balise qui permettrait de faire le lien entre le monde des vivants et le plan des ombres. Nous pensons pouvoir arriver à renvoyer Dame Valeria sur Terra. Son essence démoniaque survivrait à … la difficulté du voyage alors qu'un humain serait vaporisé. Si elle pouvait donner cette balise à une personne suffisamment compétente, l'un de nous pourrait être invoqué à Terra d'où il serait plus simple de trouver de l'aide pour ramener Nétheril."

"Je vois … Cela paraît si facile dit ainsi. Tu simplifies là l'impossible. Où est la difficulté ?"

"Et bien Majesté, créer la balise requiert des composants particuliers. Pour le lien, il faudra un fragment d'âme de votre personne et de Dame Valeria car elle sera la voyageuse et vous êtes la personne la plus puissante de notre peuple. Pour la résistance, il nous faudra au moins une poussière du Noyau du Chaos. Et pour le passage, nous devrons tuer un élémental majeur d'ombre pour créer une brèche dans la structure du plan des ombres et y ouvrir un portail."

"Tu te rends compte du prix que cela va nous coûter ?"

"Oui Majesté, des dizaines de milliers de vies. Et sans avoir l'assurance que cela fonctionne. Nous n'aurons qu'un essai."

La fonction d'impératrice était cruelle, tellement lourde à porter. Skuld assumait toutes les décisions qu'elle prenait mais celle-ci serait peut être son ultime commandement.

"Soit ! Ordonne les préparatifs. Ils seront longs. Gardez le secret, je me chargerai de parler à Valeria."

"Oui Majesté."

Le vieux conseiller prit congé et s'éloigna, les larmes aux yeux. Sa pupille payait la folie du mage maudit qui les avait condamné à l'exil et elle ne méritait pas ça. Ils allaient devoir affronter le cœur de ce plan pour s'emparer de la première pierre posée par le Grand Créateur et pour y parvenir, Nétheril allait perdre des légions de ses fils.


OoOoOoOoO


Lorsque la nouvelle qu'une étrangère avait été amené à Pénombre, la population entière de la cité s'était enflammée, rivalisant de créativité pour imaginer à quoi elle pouvait bien ressembler. Les rumeurs immédiates affirmaient que c'était une horrible sorcière aveugle, ou encore un ange déchu. Il fut même question d'un dragon femelle sous forme humanoïde … Rien n'était précis et le voile d'ombre dont la mage de la Garde avait paré Valeria sans qu'elle le décèle lors de la traversé de la cité jusqu'à la Tour du Souvenir n'avait pas permis que la visiteuse soit identifiée. Ce qui était connu en revanche, c'est que c'était bien le capitaine Eirik Tarkas qui l'avait capturé. Aren et ses frères en avait ressenti une immense fierté et avait provoqué bien des jalousies puériles. Leur père avait mis du temps à revenir de son service, et ce, juste pour une très courte période de repos. Les trois frères lui étaient tombé dessus et l'avait assailli de questions. L'officier leur avait intimé de la retenue et avait juste annoncé qu'il fallait attendre les directives des autorités pour en parler. Quelle frustration ! Mais ce voyou de Viggo s'était arrangé pour se cacher et écouter le récit de son père à sa femme qui était la personne la plus douce du monde et à qui il pouvait se livrer en toute confiance. Vilfrid s'était ensuite empressé de rejoindre son frère aîné et lui donner des détails croustillants. Il s'agissait d'une femme à la beauté exceptionnelle, unique. Sa voix était chaude et envoûtante et son regard tout aussi pénétrant. Elle était le feu là où les nétherisses étaient la glace. Cela fut suffisant pour qu'Aren rêve toute la nuit à cette beauté d'ailleurs et se réveille trempé d'émoi. Depuis, il ne pensait qu'à elle, ressassant la description faite par son frère. Et puis, tout ait basculé, tout était aller très vite. L'implication du capitaine Tarkas dans cet événement capital tirait la famille vers le haut. Eirik, cet homme bon mais austère avait parlé avec sa famille, donnant plus de précisions et de descriptions, confirmant ses propos précédents. "On" l'orientait sur un changement de service t il y était tout à fait favorable, voyant pour ses proches et lui l'occasion de changer de vie et de participer à la gloire de Nétheril. On le nommait colonel, on lui intimait de rejoindre les Meteoras et on lui offrait un nouveau domicile au cœur de cette fastueuse demeure. Fantastique nouvelle pour les enfants !

L'arrivée de Valeria comme princesse de Nétheril serait l'un des moments qu'Aren n'oublierait jamais. Il avait vu son père, dans l'armure correspondant à son nouveau rang accompagné celle qui allait hanté non plus seulement ses nuits, mais aussi ses journées. Il avait pu admirer le corps fabuleux du succube le temps que celle-ci  remonte la haie formée en son honneur, jusqu'à eux, jusqu'à lui. Et elle lui avait souri, irrésistible, et lui avait volé son cœur.

Aren souffrait le martyr. Entre ses cuisses, le pied de Valeria s'activait et avait trouvé un répondant particulièrement positif. Le paternel évoquait une histoire ancienne et drôle qui provoquait rires et amusements et le trouble du jeune garçon se noyait dans cette bonne humeur. Là, d'une certaine manière il prenait sa revanche sur Viggo qui était à la limite du pelotage en règle. A croire que la princesse, dont la nature exacte restait un sujet de discrétion, était une coquine digne d'une vraie nétherisse.

L'éjaculation d'Aren fut le point d'orgue de leur petit jeu. Il se remplit les braies de semence crémeuse et en eut honte alors que Valeria semblait décidée à ne pas cesser de s'amuser. L'histoire d'Eirik terminée, Solveig s'excusa pour aller préparer la suite qui prendrait un petit moment. Son mari, maître de maison mais amoureux de sa femme, s'excusa aussi pour aller l'aider donnant comme mission aux garçons de distraire la Grande Maîtresse des Meteoras. Son père parti, Aren parvint à s'extirper du piège du succube et bégaya une ineptie au sujet d'une vérification à faire et il s'éclipsa en titubant jusqu'aux latrines, par ailleurs, bien plus spacieuses que les précédentes et surtout plus "modernes" et il s'appuya au mur pour souffler, la tête entre les bras. La pierre un peu fraiche contre son front lui fit du bien. Bon sang ! Cela ne pouvait pas être possible ! Il fut rejoint par Viggo.

"Tu n'as pas l'air bien, ca va ?"

"Je … je crois oui."

"Elle est belle hein ?"

"…............"

De son côté, Vilfrid, le petit dernier commençait à s'endormir sur le banc prêt de Valeria et partit de lui-même se coucher en baillant.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:06
par Valeria
Valeria s’amusait beaucoup. Eirik se révélait un hôte très divertissant et sa petite famille était adorable. Elle aimait la discrète efficacité de son épouse, la gaieté juvénile de ses enfants. Bie entendu, les deux adolescents étaient très tactiles et portés sur la chose, encore plus en sachant les mœurs néthérisses. Mais c’était tout à fait distrayant et rafraîchissant.

Elle avait bien compris qu’Aren n’était pas que désireux de son corps, rien qu’à voir comment il la regardait aurait éclairé un port entier en pleine nuit sans lune. Il était éperdument amoureux. A elle de gérer désormais – ou pas d’ailleurs – les sentiments du jeune homme.

Après avoir succombé à leur petit jeu, il profita du fait que ses parents s’éclipsaient en cuisine pour lui aussi s’effacer et s’enfuir vers les latrines, aussitôt suivi par son frère. Valeria sourit, amusée.

Le petit Vilfrid quant à lui quitta la pièce en baillant après avoir marmonné une espèce de « bonne nuit » confus.

L’occasion était belle. Valeria se leva et partit à la recherche des deux adolescents. Ses sens aiguisés lui permirent de remonter la piste de la semence et elle les trouva rapidement. Ils n’étaient d’ailleurs pas bien loin. Elle arriva à point nommé pour entendre la courte conversation et en sourit à nouveau. La jeunesse était si délicieuse et naïve !

Elle entra dans la pièce sans attendre, les plaqua au mur grâce à un sortilège aérien qui tourbillonna autour d’eux, et les empêcha de parler par le biais d’une sorte de bras d’air devant leur bouche.

« Votre père a dit que vous deviez me distraire… Alors je propose qu’on joue à un petit jeu… »

D’un geste souple, elle fit tomber leurs vêtements au sol puis dirigea certains des canaux d’air de manière à provoquer de belles érections.

« C’est simple. Le premier qui jouit a perdu. Il devra alors regarder l’autre me lécher la chatte jusqu’à me faire jouir sans pouvoir bouger. Après, on s’amusera ensemble. S’il y a triche, alors le tricheur est complètement exclu du jeu. »

Elle les toisa un moment, admirant leurs érections. Elle sourit alors, prit un broc, le retourna et s’assit dessus. Elle releva lentement ses jupes, laissant apparaître de plus en plus de peau, jusqu’à ne plus rien cacher. Elle écarta alors lentement les cuisses.

Les vents y allaient maintenant de manière bien précise sur les deux jeunes gens. Valeria les dirigeait gentiment mais expertement et les stimulait avec efficacité.

Elle commença à se caresser, se demandant qui allait céder le premier. Les pronostics donnaient Aren favori car il venait de jouir, contrairement à son frère, mais il était tellement bleu de Val que peut-être il succomberait quand même le premier. Son idée était faite, mais elle se trompait peut-être ?

« Tu en penses quoi toi, Sarkis ?
- … dépravée…
- Ha ha ha ! »

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:06
par Ombre
L'ex mage de combat des armées impériales en bégayait d'horreur. Ici aussi ELLE avait osé pervertir le cœur authentique d'une famille nétherisse. Par ELLE, il signifiait sa nouvelle et impitoyable maitresse qui trainait dans des rivières de foutre l'équilibre psychologique du magicien humilié ... mais vivant, d'une certaine manière. Il était peu dire que Sarkis craignait Valeria, la sœur de l'être le plus puissant de la cité et peut être même du monde si jamais l'impératrice parvenait à ses fins. L'imaginaire nétherisse la plaçait au-dessus de tout alors les dieux n'auraient qu'à bien se tenir ... Et donc, le respect voué à Skuld reflétait celui que Valeria lui imposait quand elle le menaçait. Pourtant, certaines choses devaient être dites ...

"Tu devrais avoir honte! Ce sont des enfants!"

Très hypocrite. Peu de temps avant, lui-même n'aurait pas hésiter à les utiliser comme cobaye pour une expérience magique ...

"Tu ternis leur vision de l'amour par tes petits jeux scandaleux. Trouves toi un minotaure pour faire passer tes envies mais ne contamine pas ces gosses avec ta luxure!"


OoOoOoOoO


Aren acquiesça à la question de son frère. Bien sûr qu'elle était belle. Toute la cité parlait d'elle comme une déesse de la beauté.

"Elle me rappelle ces fleurs qu'on a vu une fois au palais, les lotus noirs près de la Tour du Souvenir. Je m'étais dis qu'il n'y avait rien de plus beau au monde."

"Moi j'aime bien ses seins."

""Viggo! Elle pourrait t'entendre!"

L’incorrigible trublion ricana.

"Oh moins, moi je ne cache rien."

Son frère ainé piqua un fard mais ne put répondre car comble de la honte, la princesse entra dans les latrines et les plaqua au mur d'un sort inextricable. Dans l'impossibilité de parler, les garçons la regardèrent, effrayés et anxieux. La suite ne les détendit pas plus car même si elle parla d'un jeu, elle les tenaient toujours sous son joug. En soi les règles étaient très simples, seul le jeu changeait des habitudes ludiques des garçons. Viggo, jamais à court d'idées concernant les bêtises hocha la tête vigoureusement, à cet instant plus lucide que son frère. Et Aren dont les cuisses luisaient de sperme regardait Valeria avec une expression de proie capturée. Si leur père les attrapait ...

La magie du succube produisit ce qu'on pouvait en attendre. Les deux garçons bandaient comme des ânes, à en avoir mal. Pourvu normalement,  ils pointaient leur tige bien raide, émoustillés par l'air brassé.

La princesse Valeria, sœur de l'impératrice et maitresse des Meteoras était assise dans leurs latrines et se caressait, le sourire aux lèvres. Toute la vulgarité de la situation leur échappait, balayée par la vision du trésor que Val leur exposait crument.

Viggo tentait absolument de parler tandis que la queue d'Aren frétillait vigoureusement. Les deux frères ne souffraient pas, enfin ... un peu si ... L'un et l'autre avaient bien compris que le jeu ne cesserait que quand Valeria le déciderait ou que l'un des deux craquerait. Bien entendu, la récompense promise décuplait les efforts, arrachant même une larme brillante à Arven. Les garçons évaluaient leur résistance réciproque, regardaient Valeria avec envie, suaient même. La bataille fut acharnée et Aren parvint à pousser un gémissement quand il éjacula. Sa semence dégoulina le long de son membre pour venir imbiber la courte toison de son pubis. Le regard de Viggo pétilla de fierté. Il avait tenu et bien que totalement inexpérimenté sur ce genre de choses, il avait souvent entendu les histoires salaces des soldats que son père commandait. Tandis que son frère restait maintenu au mur, le cadet fut libéré et se campa face à la princesse. Lui, n'avait ni honte ni froid aux yeux. Lécher la chatte? L'expression lui échappait mais il comprenait bien ce que cela signifiait. Et comme il ne perdait jamais son temps pour rien, hyperactif, il s'agenouilla entre les cuisses de Valeria et vint donner un coup de langue par chance très précis là où il fallait. Oh! Il s'attendait à un goût d'urine mais non, c'était ... sucré et bon! Parce qu'il voulait faire plus mature qu'il ne l'était et bien que ce fut un peu sec, il enfonça son majeur dans l'anus de la princesse (un truc raconté par un soldat qui avait recu la bénédiction générale de la troupe un certain soir) et s'appliqua "à bien lécher".

Aren bandait à nouveau. Son maudit frère profitait le premier des charmes de son égérie et menaçait de lui piquer la primauté d'un amour déjà confirmé. L'aîné gigotait pour se défaire de ses liens d'air et y parvint, ou plutôt, pu parler quand il y fut autorisé. Il ne pouvait pas crier aussi il murmura assez fort.

"Retire ton doigt de là!!"

"MMMppphhh ... Non!"

""Viggo!"

"C'est chaud et j'aime bien!!"

""C'est la princesse idiot!"

"Et alors? C'est toi qui est coincé, pas nous."

""Tu vas me le payer!"

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:07
par Valeria
Valeria sourit. L’indignation hypocrite de Sarkis l’amusait beaucoup. Presqu’autant que ce qu’elle allait faire en compagnie des fils de Tarkas.

Ils étaient jeunes, manipulables, en pleine croissance et dotés d’une libido des plus instables. Ils allaient être de véritables délices.

Le premier tourment ne lui apprit pas grand-chose, si ce n’était que les sentiments d’Aren envers elle étaient réels. Viggo, lui, ne cherchait qu’à profiter de l’instant et prendre du bon temps. S’il énervait son frère, c’était encore mieux !

Et malgré ce qu’aurait pu croire Valeria, étant donné qu’Aren venait de jouir, c’est lui qui céda le premier dans ce concours où il ne fallait pas le faire. Elle libéra donc Viggo qui ne se fit pas prier pour se mettre à quatre pattes et lécher le minou qui lui était proposé. S’il était évident que Valeria était sa première, il avait entendu bien des grivoiseries de la part des hommes de son père et il mit dans le mille au premier coup de langue.

Valeria lui accorda un gémissement appréciateur et un sourire avant de lui presser la tête entre ses cuisses. Le jeune homme ne tarda pas à reprendre les commandes en enfonçant un doigt non lubrifié dans le cul de la néo-princesse des Meteoras. Quel manque de tact ! Valeria adora cette prise d’initiative que seul un gamin comme lui pouvait oser sans tenir compte des tenants et aboutissants.

Aren était au supplice, il bandait de nouveau comme un taureau. Ces deux jeunes étaient pleins de force ! Valeria décida qu’à défaut de participer, elle pouvait lui accorder quelques mots.

« Retire ton doigt de là !
- MMMppphhh... Non !
- Viggo !
- C'est chaud et j'aime bien !
- C'est la princesse idiot !
- Et alors ? C'est toi qui es coincé, pas nous.
- Tu vas me le payer ! »


C’était hilarant. Lui, amoureux transi, son petit frère agaçant comme seul un petit frère peut l’être.

Valeria adressa un clin d’œil à Aren, se demandant bien comment il comptait se venger de Viggo, se laissa doucement aller sur le siège pour s’offrir un peu plus et écarta les cuisses encore plus fort.

Ce faisant, une partie de sa conscience restait ouverte aux autres consciences de la maison, histoire de ne pas se faire surprendre par Tarkas ou son épouse.

« C’est bien Viggo, continue. Lèche plus fort, plus loin. Utilise tes doigts aussi. Descends plus bas, oh, oui, lèche-moi le cul… »

Elle jouait avec eux de manière relativement peu subtile, mais à cet âge, pas besoin de plus. Viggo était aux anges, Aren au supplice.

Ne t’en fais pas mon tout beau, je te réserve bien plus encore, rien que pour toi, si tu me raccompagnes ce soir…

Elle envoya une onde d’affection au jeune homme puis se concentra sur les sensations que Viggo faisait naître en elle. Avec son aide, il parvint à l’amener au plaisir au bout de quelques minutes. Elle lui bloqua la tête entre ses cuisses pour que tout son suc s’épanche dans sa bouche.

Puis elle libéra Aren.

« M’est avis qu’il est temps de repasser à table, vous ne croyez pas ? »

Elle se releva, laissa retomber sa robe. Admirant les sexes toujours aussi tendus, elle leur sourit.

« Vous avez mérité mon plaisir. »

D’une œillade, elle les fit jouir sur place, suffisamment éloignée cependant pour ne pas recevoir leur semence sur elle.

« Et… N'oubliez pas : ce qui vient de se passer est notre petit secret. »

Elle s’éloigna lentement, son pas claquant souplement sur le dallage tandis que les frères encaissaient un plaisir qu’ils n’avaient encore jamais expérimenté.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 11 oct. 2024 01:07
par Ombre
C'est par le travail et l'assiduité qu'on forge l'expérience. Sans en être à devoir respecter ce principe, Viggo n'oublierait jamais cette première fois qui allait être le socle fondateur de toute sa vie sexuelle. Honore ta femme et en retour, elle t'honorera deux fois plus! Le mariage, il n'y était pas, en revanche entre les cuisses de Valeria, là il y était. Baignant dans l'univers érotico-magique du succube, il s'imprégnait du parfum intime de la maitresse des lieux. Sa langue glissa à la découverte d'une région plus sèche qu'il se chargea d'humidifier, allant même jusqu'à creuser un peu l'orifice que son doigt libéra pour céder la place à la pointe de sa langue. Viggo était heureux. Heureux de satisfaire la première des beautés, et heureux aussi d'avoir pris le pas sur son aîné qui n'en pouvait plus. Mais l'amour est partage et la générosité de Valeria berça également Aren.

Tous jouirent. Viggo ne broncha pas quand son visage prit de plein fouet la joie de la princesse. Il sen délecta. C'était aussi bon que les crèmes sucrées que sa mère préparait souvent pour le dessert. Chacun parvint à se refaire un état quand il fallut repasser à table. Les garçons avaient le visage empourpré, l'un brulant des feux de l'amour, et l'autre d'une fierté dont il saurait tirer avantage auprès de son frère. Ils avaient promis... Promis de taire ce moment délicat et de conserver le secret. C'était nécessaire car il ne fallait pas nuire à la princesse, c'est ce qu'ils pensaient, mais surtout, s'ils voulaient qu'il y ait une suite à ce premier évènement.

Ils se remirent à table, aux mêmes places, mais sans le benjamin partit se coucher. Leur retour coïncida avec celui des parents. A croire que quelque part, une divinité de la luxure veillait à ce que tout se déroule bien chez les Tarkas. A moins que ce ne soit tout naturellement Valeria qui influence directement les esprits des uns des autres pour alimenter ses petits jeux sexuels. C'était l'avis de Sarkis en tout cas, qui voyait en cette femme une horrible consommatrice des valeurs nétherisses. Le mage déchu ruminait aussi fort qu'un mouton aux dents ébréchés mais rien ne pouvait dissimuler le fait qu'il s'était aussi régalé. Quel dommage qu'il n'ait pu profiter du corps de Valeria lui aussi. S'il avait été moins arrogant et plus prudent, il aurait pu faire d'elle sa chienne ... Mais non, au lieu de cela, c'est lui qui vivait dans une niche ...

Solveig alluma des bougies parfumées au lourdes fragrances entêtantes et proposa des tisanes. Si Eirik parlait fort, riait et continuer d'occuper la princesse; Solveig elle, restait une mère. Le moindre changement infime concernant ses enfants lui sautait aux yeux. Aussi elle sut très vite qu'Aren et Viggo n'étaient plus ses petits mignons. Ils avaient perdu quelque chose mais avaient gagné en retour un bénéfice des plus précieux. Elle savait bien quoi. Encore une fois et ce n'était plus à prouver, les nétherisses avaient des mœurs légères et collectives. Qui s'en plaignait? Elle-même avait connu les joies de l'accouplement bien avant que sa poitrine ait atteint sa maturité. On disait déjà beaucoup de choses à propos de Dame Valeria. Solveig était une personne simple, comme son mari. Simple dans le sens où elle n'accordait d'importance qu'aux choses qui en valaient. Aussi, elle fit infuser dans sa tisane une herbe particulièrement aphrodisiaque et elle servit généreusement son mari; elle aussi d'ailleurs.

"Tenez Dame Valeria. Ceci devrait vous aider à mieux apprécier nos goûts et nos manières."

En terme de manières, Viggo la pelotait, revenant à la charge dès qu'il le pouvait, provoquant presque l'apoplexie de son frère, malheureux spectateur condamné à lui donner des coups de pieds sous le plateau de la table.

"... Maintenant écoutez bien l'histoire fabuleuse de Roagar, l'homme à deux verges ..."

Eirik parvint à capter l'attention de tous. Échauffé par ce qu'il venait d'avaler, il se laissa aller à raconter une histoire déconcertante (mais vraie clama t'il) de ce type chanceux et de sa femme encore plus chanceuse. Ah! Intelligente Solveig! Que n'avais-tu pas prévu? Le colonel bandait dur et même si tous riaient, l'ambiance incitait à un nouveau relâchement.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 17 oct. 2024 16:58
par Valeria
Qui aurait cru ce qui se passerait au moment où Valeria avait touché ce grimoire ? Certainement pas elle ! Tranquillement assise à écouter pavoiser son hôte et titiller le désir de ses fils adolescents, elle profitait d’une soirée des plus agréables avec un statut incroyable alors qu’à peine quelques jours plus tôt elle ne pensait même pas que cet endroit pût encore exister.

« Tu n’as vraiment aucune limité ! Espèce de dégénérée…
- Allons Sarkis, tu sais très bien que si tu avais un corps tu serais le premier à vouloir me passer dessus…
- Jamais ! Je ne fraie pas avec les cat…
- Attention à ce que tu vas dire…
le gourmanda-t-elle gentiment. Je sais ce que tu caches dans les plus sombres recoins de tes désirs pervers.
- Argh ! Soit ! Mais entre désir et passage à l’acte il y a une frontière…
- … que tu as allégrement franchie depuis longtemps…
- Jamais je ne m’abaiss…
- Cesse donc de t’ériger en parangon de vertu. Tu es juste jaloux. Jaloux de ne pas pouvoir te joindre à nous. Jaloux de ne pas pouvoir me faire tienne, faire de moi ta chienne.
- …
- Mais c’est un fantasme que nous pourrions réaliser tu sais ?
- Je… Non ! Jamais !
- Allons allons. Je commence à comprendre bien des choses sur la façon dont fonctionne la magie par ici… Par exemple…
- Aaargh !! »


Instinctivement, elle avait à présent compris comment faire pour provoquer le plaisir chez son hôte. Peu importait qu’il ait un corps ou non, il suffisait de parvenir à toucher les centres psychologiques adéquats. Le Mage jouit follement, son esprit éclata sous le plaisir tant il fantasmait depuis leur première rencontre. Fantasmes avoués ou non, tous trouvèrent en cet instant un exutoire inespéré et Sarkis se libéra d’un poids terrible au sein de cet océan de félicité.

Pendant ce temps, jambes croisées, Valeria battait tranquillement du pied tandis que le jeune Viggo cherchait à nouveau à la peloter et que son frère frôlait à nouveau lui aussi la crise d’apoplexie.

Le Colonel se lança alors avec emphase dans une histoire grivoise qui captiva ses fils et retint l’attention des femmes. Si les faits devaient contenir une base de vérité, l’histoire se révéla rocambolesque, mais les détails des plus crus firent grimper la température de plusieurs degrés dans la pièce.

Solveig leur avait servi une tisane dans laquelle Valeria avait remarqué le goût de plusieurs plantes aphrodisiaques. Probablement y avait-il d’autres ingrédients, mais elle sentit progressivement son sang s’échauffer. Tendant ses perceptions magiques, elle constata l’état encore plus avancé des Néthérisses. Tarkas était heureux que la table dissimule son désir, Aren semblait au supplice, Viggo cherchait à obtenir la main de Valeria pour la poser sur son entrejambe.

Le succube sourit en croisant le regard d’une Solveig elle aussi en proie à un désir intense. Dans ce regard se lisait également l’instinct d’une mère et sa connaissance parfaite de ce qui s’était produit peu avant. Si elle avait sans doute espéré un dépucelage moins trivial que dans les toilettes de leur maison pour ses garçons, elle n’en semblait pas forcément marrie pour autant.

Valeria laissa son pouvoir s’étendre doucement sur l’entrejambe des deux adolescents. Aren hoqueta, Viggo lui lança un regard surpris et ravi. Elle lança une œillade égrillarde à Solveig quand celle-ci passa près d’elle pour la resservir. Sa main glissa sous la jupe de la femme pour caresser sa jambe et remonter de plus en plus.

Le visage de la néo-Princesse était au niveau du décolleté de la femme, elle leva les yeux et leurs regards s’accrochèrent. Sa main libre se leva vers le visage de Solveig, elle l’attira doucement à elle pour l’embrasser. Les adolescents poussèrent des gémissements étranglés alors qu’ils inondaient leurs chausses.

Sans cesser d’embrasser la Maîtresse de maison, elle invita Tarkas à se joindre à elles d’un geste lascif de la main.

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 18 févr. 2025 15:54
par Ombre
Solveig était la douceur là où son mari pouvait représenter la rugosité. Le vétéran avait le physique dur du militaire de métier qui contrastait avec la grâce et la légèreté de son épouse. Quand Valeria attira la maitresse du logis à ses lèvres, celle-ci s'inclina pour lier son destin à celui de la nouvelle princesse des Météoras. Elle l'embrassa comme le ferait une mère à ses enfants mais en même temps aussi, comme une amante passionnée prompte à démarrer un préliminaire brulant. Les traits fins de la nétherisse incitaient à une évaluation poétique des attributs de la femme et orientaient vers une déduction marquant quelque chose de très mignon. Mais Solveig était nétherisse de souche pure et les mœurs de cette nation étaient aussi les siens. La douce mère glissa sa main entre les cuisses de Valeria et se fraya facilement un passage vers le sacré du succube. Quelques courtes secondes plus tard, elle écartait des lèvres bien plus fines que celles qu'elle embrassait et s'adonnait à une caresse aussi subtile que précise.

Le colonel Tarkas, Eirik, nouvellement promu à cette fonction de maitre militaire de la toute nouvelle cour de Valeria, se dressa massif à l'opposé de sa femme, derrière l'épaule de la jolie démone. Sa grosse main plongea dans le décolleté de sa maitresse pour s'emparer d'un sein qu'il engloba de ses gros doigts. Moins tendre, plus franc, plus ... mâle ... il avait le feu vert pour commencer ce que bien des pensées l'avaient poussé à imaginer depuis cet instant curieux de leur rencontre dans les affres extérieurs du chaos. C'était il y avait si peu de temps mais la chaleur et l'empathie naturelle du succube appelait la confiance et l'émerveillement. L'homme défit sa ceinture et laissa tomber son pantalon sur ses chevilles. Son membre se libéra, déjà dur comme une barre de fer, et il le cala sous l'aisselle de Valeria, utilisant cet écrin comme une nouvelle forme de variation des plaisirs. Sans être brutaux, ses coups de reins emmenait quand même 100 kilos de muscles à l'assaut du corps de Valeria. Son gland apparaissait sur le flanc du sein qu'il malmenait, y laissant déjà une trainée collante. Solveig, de sa main libre, en préleva quelques fils et massa la joue de Valeria sans cesser de l'embrasser.

Viggo, lui, comme son grand frère d'ailleurs, venait de décharger dans ses braies, incapable de contrer le pouvoir de sa délicieuse tortionnaire. Il n'avait rien fait pour résister non plus mais son imagination fertile aurait attribué ce flot de plaisir à un endroit bien plus propice que le fond de son caleçon, comme le visage de la bombe brun, ou le creux de ses reins. Emporté lui aussi par l'atmosphère érotique dominante et par les effets aphrodisiaques de la boisson de sa mère, il se leva et se dévêtit rapidement. il n'y avait pas tant de place que cela pour ... explorer; mais il se positionna dans le dos de Valeria, entre ses parents, et se débattit vaillamment avec la robe de la princesse. Bien qu'elle soit légère, il n'était pas simple d'en écarter les tissus pour accéder au graal: la peau merveilleusement douce de sa nouvelle idole. Il aurait voulu dévoiler les fesses de Val mais il dut capituler face au vêtement joueur. Aussi il se contenta de libérer le dos de Valeria et lui aussi baissa ses braies. Dire qu'il était un peu trempé était un euphémisme: il baignait dans son jus. Il se caressa, maculant ses mains de sperme tiède et les appliqua sur les omoplates de la princesse tandis qu'il frottait son sexe gluant contre le creux de ces reins qu'il avait envie de posséder.

Personne ne parlait mais les souffles, les inspirations saccadées, les succions et claquements de langues remplaçaient aisément toute forme de commentaire.

Il restait Aren, ce pauvre Aren, malchanceux prétendant depuis le début de cette soirée. Valeria l'avait bien tourmenté mais sa timidité avait amputé sa volonté d'aller plus loin dans ses avances. Là, devant son frère incorrigible et ses parents entreprenants, il ne pouvait plus rester sur une réserve inutile. Il se leva et se déshabilla, passa par dessus le plateau de la table et s'assit dessus face à Valeria.

"Branlez moi princesse."

Re: La Tour perdue du Souvenir [PV Valeria]

Posté : 12 mars 2025 14:25
par Valeria
Le baiser de Solveig se révéla bien plus doux, subtil, intense et maîtrisé à la fois que prévu. Les siècles d’expérience et la nature-même des néthérisses se reflétaient dans cet échange, Valeria prenant en cet instant bien plus la mesure des mœurs de ses néo-concitoyens que lors de ses ébats précédents, avec Skuld ou ses courtisanes. Solveig envahit sa bouche avec un naturel confondant, son corps s’abandonnant contre elle dans une lascivité d’un érotisme forcené. Elle sentit une main se glisser sur sa joue jusque dans ses cheveux alors que les baisers se multipliaient et s’intensifiaient, la seconde main de la maîtresse de maison s’enfonçant dans les couches de vêtements pour trouver sans se perdre son saint des saints et le stimuler avec une douceur et une précision qui auraient achevé un de ses fils en à peine quelques secondes.

« Oh Dieux ! »

Elle ne s’attendait pas à une réponse mais Sarkis était déjà de retour aux premières loges, même s’il était mieux disposé.

« Tu vas expérimenter le vrai amour familial…
- Ca s’annonce torride. Solveig sait assurément quoi faire.
- Si tu n’as pas connu les néthérisses, tu n’as rien connu !
- N’abuse pas quand même, tu sais à qui tu parles là ?
- Ouais, bon… Euh… Mais quand même, même une salope comme toi devrait apprendre quelques trucs ici.
- Aaaah, là je veux bien te croire. »


La main de Valeria continuait elle aussi à caresser le sexe de Solveig, son clitoris gonflé sous ses doigts lui apprenait sans fioritures que la femme était plus que prête à recevoir ses attentions, ses sucs suintant doucement de ses lèvres délicates.

Une présence obscurcit son champ de vision de l’autre côté. L’odeur brute de Tarkas envahit ses narines tandis qu’une main calleuse glissait dans son décolleté et empoignait fermement son sein gauche. L’homme ne chipotait pas. C’était un militaire jusqu’aux bout des ongles et son manque de finesse n’étonnait pas le succube. Cependant, elle se doutait qu’il pouvait se montrer bien plus subtil s’il le voulait. Il grogna, elle entendit le cliquetis de sa ceinture qu’il débouclait, le froissement des tissus quand son pantalon chut sur ses chevilles. En un bref instant, sa queue se glissa sous son aisselle. Elle haussa un sourcil amusé. Les va-et-vient commencèrent sans attendre, la dureté de son mandrin témoignait de son désir. Il fallait avouer qu’il avait eu le temps de fantasmer depuis leur première rencontre…

Viggo prit alors son tour et se plaça derrière elle pour essayer de la dévêtir de son mieux mais ne parvint qu’à dégager son dos, au prix d’efforts méritoires car il était sacrément gêné par le dossier de la chaise. Nu, il essuya ses mains poisseuses de foutre sur les omoplates de Valeria avant de commencer à s’exciter doucement sur le bas de son dos, son sexe trempé déjà revigoré par un désir que la jeunesse ne pouvait assouvir totalement qu’au prix d’efforts longs et ponctués de nombreuses décharges.

Aren, enfin, se décida à participer, mais il était bien tard. Il se leva, se dévêtit et vint s’asseoir sur la table, face à Valeria, son sexe tendu lui aussi poisseux des traces de l’orgasme qui venait de le foudroyer.

« Branlez-moi Princesse. »

Ca allait être compliqué. Une main était bloquée par Solveig et l’autre par Tarkas (techniquement son bras, mais il était impossible à sa main d’atteindre Aren). Qu’à cela ne tienne, l’impossibilité sexuelle n’existait pas pour un succube !

Elle déploya sa queue caudale et la laissa s’allonger jusqu’à pouvoir atteindre le sexe du jeune homme. Elle s’enroula plusieurs fois autour et se mit à le masturber, tant de haut en bas que de gauche à droite, imprimant un mouvement inédit sur le membre turgescent.

Ce faisant, elle laissa son aisselle muter légèrement, de manière à ce que plusieurs petites excroissances se placent stratégiquement sur le passage de la queue du Colonel. Celui-ci grogna de plaisir mais tint bon. Combien de temps, ça restait à voir.

Trois tentacules munis de glands sortirent de son dos. L’un plongea sur la queue de Viggo et se mit à le masturber. Le second se présenta à sa bouche et s’y invita sans lui laisser la possibilité de refuser. Le troisième joua dans le foutre qui le maculait avant de glisser sous ses bourses le long de son périnée puis de ses fesses, entre lesquelles il s’insinua doucement, venant alors lubrifier la petite rondelle du cadet des Tarkas.

Terriblement excitée elle aussi, Valeria commença à sérieusement mouiller sur la main de Solveig dont elle ne quittait pas la bouche, autant pour profiter de l’habileté de sa langue que parce qu’elle savait que ce spectacle excitait terriblement Eirik et Aren.