The Multiversity

Le simple fait de voir Daphnée avait souvent de quoi déclencher des vagues de désir irrépressibles. Elle était belle, douce, voluptueuse, avec un mélange d’élégance, de sensualité, et de provocation. Sa toge translucide ne dissimulait rien de ses formes somptueuses. On aurait pu croire y voir Aphrodite elle-même ! Daphnée, à n’en point douter, était au sommet du clergé d’Aphrodite, l’une des plus influentes et anciennes Prêtresses. Le fait est que Daphnée avait reçu le don de la vie éternelle. Elle venait de la Grèce antique, où elle avait fait partie des femmes sélectionnées par Aphrodite pour la suivre en Olympe. Daphnée était donc une femme très ancienne, qui avait fait l’amour un nombre incalculable de fois, et mis au monde de nombreux enfants. Face à elle, Sally comprit instantanément qu’elle détenait la clef pour réussir son objectif. Les deux femmes s’allongèrent donc, et, tandis que Sally s’attaquait à une grappe de raisins, un serviteur entra, leur présentant un plateau de fromages. Daphnée en prit une portion.

« Le sexe est crucial, mais il ne faut pas oublier le reste… »

Quand on parlait de désir, il n’y avait pas que le sexe. La nourriture était également un puissant aphrodisiaque. Certains plats étaient connus pour stimuler la libido. Sally était prête à devenir une Prêtresse, et Daphnée sourit.

« Il est vrai que ton potentiel est impressionnant. Habituellement, une formation prend de nombreux mois… Mais, habituellement, les premières personnes qui pénètrent au sein du Royaume sans une formation préalable sont submergées par le désir. Ce n’est pas ton cas. Tu as su conserver ta conscience, ce qui, et tu peux me croire, est un fait rare. »

Daphnée utilisa un couteau pour recouvrir une tartine de fromage, et croqua dedans.

« J’ai fait partie des premières humaines ayant aidé la Déesse à forger le Royaume. C’est dans ce palais que tout a commencé, tu sais… Ce palais vient directement d’Olympe, c’est la Déesse qui l’a envoyé ici. Elle a généré un bouclier magique qui fonctionne avec le désir et l’énergie sexuelle. Nous devions régulièrement nous relayer pour entretenir le bouclier, jusqu’à ce que celui-ci finisse par s’étendre, et par s’étendre encore. Sans ce bouclier, les énergies intenses de Lusst’ghaa nous submergeraient. »

Savoir que Daphnée avait fait partie du premier rituel était la preuve de son talent et de son influence.

« Ton inmon est une marque magique liée à la magie rose et au désir. Pour devenir Prêtresse, il faut maîtriser ton désir. Il faut aussi savoir le diffuser chez les autres. »

La belle Daphnée claqua des doigts, et un esclave lui apporta une cruche d’alcool, en remplit son verre. Elle commença à le boire doucement, puis reprit :

« La Déesse a des aspirations pour Terra, et notamment pour l’Empire de Mijak. Elle a longtemps étouffé ses ambitions, mais, depuis que l’Empereur de Mijak est revenu à la vie, la donne a changé. La Déesse souhaite faire de toi une Prêtresse, Sally, et elle souhaite que tu convertisses tes guerrières. Vous aviez accordé vos prières et vos exploits au dieu Arès. Te sentirais-tu prête à convertir tes sœurs de ton ordre ? »

Octave était un fier gladiateur mijakien. Il était né esclave, et avait mené sa vie dans les arènes de l’Empire. Un sort qui lui avait laissé quelques cicatrices, comme une balafre sous l’œil gauche, mais aussi une musculature en acier. Il s’était finalement reconverti quand l’Église mijakienne de Lust l’avait racheté, et avait fait de lui un guerrier et amant sexuel. Il se trouvait donc là, au Parthénon de Lust, apprenant à maîtriser ses pulsions, et à devenir un féroce amant. Les femmes étaient souvent privilégiées au sein du culte de Lust, mais les hommes n’étaient pas en reste non plus. Octave était de fait un amant passionné, très intense, qui espérait bien pouvoir coucher avec la Déesse, et devenir l’un de ses amants personnels, ou l’un des commandants militaires de la garde de Lust. Les mâles comme lui étaient rares et précieux, et il frémit quand Sally, attirée par sa musculature, usa de son inmon. Il était habitué à cela, et sa verge se redressa rapidement sous son pagne, faisant finalement glisser ce dernier.

Intégralement nu, Octave soupira longuement. Sally n’avait pas vraiment répondu à Daphnée, mais le fit finalement en se ruant sur son serviteur. Dans le cadre de sa formation, Octave était donc aux services de la belle Daphnée, et s’en sortait plutôt bien. Souriant lentement, il posa ses mains sur la tête de Sally, et fourra sa queue dans la bouche de la femme, puis commença à remuer.

« Octave suit un entraînement intensif pour pouvoir avoir le droit der coucher avec la Déesse, et de l’enfanter…
-  Je me dois d’épuiser chaque femme avec qui je fais l’amour…
-  L’une des conditions de sa formation ici est que, à chaque fois qu’il couche avec une femme, il doit la faire orgasmer au moins une fois de plus que la précédente…. Tu risques d’en avoir pour quelques heures, ma chérie, tu en es à combien, Octave ?
-  Do-Douze, Maîtresse… Je dois faire jouir trois fois votre salope d’invitée qui me chauffe avec sa magie…[/color] »

Daphnée s’en pinça les lèvres, aux premières loges de ce spectacle… Et qui n’hésitera pas à participer, elle aussi !

La présence de l'homme était délicieusement envahissante. Il avait le gabarit parfait pour ce qu'aimait Sally. Régulièrement, quand elle demeurait à la maison mère de l'Ordre Écarlate, elle recevait des spécimens de ce genre-là dans ses appartements. Elle ne leur laissait aucune chance et les usait jusqu'à la moelle. En secret, on donnait à la prêtresse bien des surnoms et tous, correspondaient parfaitement à la réalité.

Sally était un peu égoïste. Son statut privilégié de Grande Prêtresse et Première Inquisitrice la hissait au sommet de la chaîne alimentaire. Elle choisissait ses partenaires à Terra comme une bourgeoise décidait des bijoux qu'elle allait porter. Ici, à Aphrodisias, tout était partage. Il régnait bien sûr une hiérarchie établie et bien définie mais chacun pouvait avoir sa chance de bénéficier des services des personnalités les plus importantes. La preuve, le bel Octave se destinait à la déesse Aphrodite elle-même. Nul doute qu'il parviendrait à ss fins, tout en lui incitait à la consommation de luxure. Son corps parfait était un appel au vice. Son service et sa dévotion n'étaient pas une faiblesse, bien au contraire. Il respirait l'assurance et la confiance en soi. Aussi quand il prit la tête de Sally pour la guider vers a queue tendue, la sculpturale terrane ne pensa même pas à résister. Il s'enfourna dans sa bouche non pas pour s'offrir une fellation mais pour la baiser comme un vrai mâle dominant. Ses mains puissantes maintenait la tête de Sally et l'homme s'affaira à la faire saliver. Être prise ainsi était un plaisir. Au royaume de Lust, toutes les parties du corps étaient érogènes et la bouche de Sally n'échappait pas à cette règle.

D'elle-même, elle parvint à se mettre à quatre pattes sur la banquette et Octave put y aller plus fort. Sally glissa une main entre ses cuisses pour se caresser et gloussa car au même moment, Erotica s'y invitait.

"Ouvre grand la bouche jolie petite pute."

Sally obéit et le serviteur d'ébène la troncha durement, plongeant dans sa gorge en rythme et ramenant de ces profondeurs des monceaux de salive. Sally bavait comme une folle et gémit quand l'homme changea de rythme. Il donnait de puissants coups de reins saccadés et sa queue occupait tout l'espace là où elle piochait. L'inmon de la future prêtresse de Lust s'intensifiait, aidant le corps de Sally à s'adapter plus rapidement. Avant, elle aurait peut être régurgité. Là elle se sentait presque prête à avaler la queue du grand centaure Chiron. Ses progrès étaient époustouflants de rapidité. Très vite, elle se décontracta et joua même avec les muscles de sa gorge à exciter son partenaire. L'homme hoqueta de surprise et se concentra. Lui aussi faisait ses preuves. Le couple se surpassa en intensité et ils jouirent tous deux ensemble; Octave déversant un litre de sperme gras dans le corps de Sally et elle, jouissant sous les coups de queue mais aussi les caresses d'Erotica.

Sally Whitemane s'assit sur la banquette pour croquer à nouveau dans un bout de fromage mais elle n'en eut pas le temps. Une ombre masqua la lumière et quand elle leva les yeux, Octave le Puissant se tenait devant elle. Il lui grimpa dessus et l'affala contre le dossier molletonné. L'écrasant, il se logea entre ses énormes seins et entreprit de la baiser de cette façon là. Il y allait durement et lui secouait les loches qui claquaient contre sa peau.

"Tu es une chienne magnifique Sally Whitemane. Mes compagnons te passeront tous dessus d'ici le prochain cycle de Lust."

"J'espère bien beau gosse."

Sa peau contrastait avec la sienne mais leur corps s'harmonisait parfaitement. De plus, Sally écarta les cuisses pour inviter qui voulait à venir s'y régaler.

Avec Octave, c’était un sacré rodéo qui commençait ! Le gladiateur avait été un fier guerrier de Lust, et il était formé ici, au Parthénon, là où les Grandes Prêtresses de Lust formaient les plus redoutables amants. Autrement dit, c’était pour Sally un immense honneur, même si le concept pouvait paraître un peu surprenant. En tout cas, Octave y allait comme à son habitude à fond. Après avoir sondé la bouche et la gorge de Sally, il fourra sa queue entre ses seins, et la fit remuer sur le corps de la jeune femme. Sally commençait très bien à se faire à l’ambiance et à l’atmosphère du Royaume, car elle se laissait faire sans opposer la moindre difficulté, au contraire ! Elle en redemandait à chaque fois, et semblait pleinement apprécier cet amant puissant, musclé, et bien membré. Il s’était assis sur sa tête, écrasant ses testicules sur sa tête, et remua son membre, souriant en la voyant malaxer ses seins, les frottant sur son vit tandis qu’il se déplaçait d’avant en arrière.

Couchée sur le flanc, Daphnée observait la scène. En buvant du vin rouge, quand elle sentit une main caresser ses flancs, avant que des lèvres ne l’embrassent.

« Voilà donc notre nouvelle invitée… Elle s’acclimate plutôt bien à l’ambiance,  je trouve, non ? Voilà même qu’elle me pique mes gladiateurs… »

Cette voix posée et sensuelle émanait de la délicieuse Lucretia. Originaire de la Rome antique, Lucretia avait été une aristocrate romaine ayant un goût prononcé pour les gladiateurs. Elle trouvait son bonheur ici, et embrassa Daphnée, tout en s’allongeant sur son divin. À l’instar de Daphnée, elle était, elle aussi, une Haute-Prêtresse du culte, et siégeait donc au Parthénon. Elle se frotta donc contre sa partenaire, tandis qu’Octave, après avoir frotté les seins de Sally, venait de la faire jouir. Pour cela, il avait fini par se pencher sur elle, et optait pour une 69 redoutable. Sa queue retourna s’enfoncer dans la bouche assoiffée de Sally, et il lécha passionnément son clitoris, tout en la caressant intimement.

Véritable gladiateur du sexe, Octave savait utiliser toutes les parties de son corps pour pousser ses amantes au désir suprême. La jeune Sally se tortillait donc sous lui, jusqu’à jouir entre les lèvres d’Octave, qui se régala de sa mouille, l’avalant avec passion. Il se redressa ensuite, et la renversa sur le sol. Sally se retrouva à quatre pattes sur le tapis, devant le divan de Daphnée et de Lucretia, qui s’embrassèrent encore. Octave, quant à lui, se redressa, et empoigna d’une main les cheveux de Sally. Il tira dessus, et en profita pour gifler son cul, la fessant à plusieurs reprises. Des claques fortes et puissantes qui s’accompagnèrent d’une solide pénétration dans la chatte trempée de Sally.

« Là, ma petite pute… Hummm… Ta mouille de salope me donne clairement l’envie de te baiser comme jamais, ma chérie ! Tu es peut-être une femme influente dehors, mais, en ce moment, tu n’es rien d’autre que ma CHIENNE ! » ponctua-t-il de sa voix grave, en la fessant encore.

Le spectacle qu’offrit Octave et Sally ravit Lucretia, et plut à Aphrodite. Face à un gladiateur aussi puissant, Sally parvint à tenir bon, et à lui rappeler qu’elle n’était pas son esclave. Lucretia mangeait dans une pomme, et sembla très amusée de ce retournement. Sally était à la hauteur de son statut de Grande Prêtresse. Sally bloqua Octave sous elle, s’empalant sur sa verge, mais dominant le jeu. Le gladiateur soupira, sentant la chatte de Sally lui imposer son rythme. Elle le fit jouir à plusieurs reprises en lui, et Octave soupira longuement. Sally se releva ensuite, la chatte remplie de son foutre, et posa son pied sur son torse, en signe de domination.

« Bravo, ma belle ! Octave est l’un de mes meilleurs gladiateurs, et tu as réussi à le retourner dès ta première fois avec lui. C’est très impressionnant. »

Octave respirait longuement, essayant de reprendre son souffle. Lucretia fit signe à Sally de s’allonger à côté d’elle. Celle-ci la rejoignit donc, et Lucretia attrapa une grappe de raisins dans une corbeille, avant de lui glisser un raisin entre les lèvres. Le corps nu et en sueur de Sally se rapprochait de celui de Lucretia, et, si Sally commençait à se familiariser avec les lieux, elle pourrait sentir que Lucretia était une femme extrêmement nymphomane.

« Lucretia vient d’une autre planète que la tienne, Sally, mais d’un empire un peu similaire à celui de Mijak, l’Empire romain.
- J’étais mariée à un laniste, Quintus Batiatus. Nous étions propriétaires d’un ludus, un manoir hébergeant des gladiateurs. »

Des termes qui ne devraient pas être inconnus pour Sally, car les gladiateurs existaient aussi à Mijak, ainsi que leurs dresseurs, les lanistes. Lucretia lui expliqua que leur ludus avait gagné en influence, qu’elle participait déjà à des orgies et couchait régulièrement avec l’un de ses gladiateurs, Crixus. Les choses s’étaient compliquées pour la maison Batiatus, car ils avaient fait face à l’une des plus retentissantes révoltes de gladiateurs, celle de Spartacus. Leur maison avait été décimée, et Lucretia avait perdu son enfant dans son ventre, tué par Crixus. Laissée pour morte, grièvement blessée, Lucretia avait ensuite été retrouvée par des Romains. Elle avait vécu cela comme une renaissance. Elle avait survécu, et les habitants l’avaient pris pour une oracle, une messagère des Dieux. Lucretia avait fini par se suicider en se jetant du haut du ludus. Son âme avait été purgée de son esprit, et l’esprit de Lucretia avait rejoint le Cercle de la Luxure, en Enfer. Elle avait ensuite fini par rejoindre Lusst’ghaa. Pour elle, il n’y avait aucune possibilité de franchir un Portail pour rejoindre le monde des vivants, mais ici, elle avait pu guérir, et avait constitué son propre ludus.

« Désormais, mes gladiateurs sont avant tout des combattant s sexuels, comme Octave. Il y a un Colisée ici, dans cette ville, où nous réalisons des compétitions avec d’autres maisons émanant des autres territoires vénérant notre Déesse. »

Tout en racontant son histoire à Sally, Lucretia avait avalé quelques fruits, et embrassa la jeune femme.

« Avec tes liens à Mijak, peut-être pourrais-tu participer à la création d’un ludus de ce type au sein de la capitale ? Je suis sûre que Mélinda Warren doit avoir suffisamment de candidats pour en former un avec toi… Ne serait-ce pas un bon moyen d’honorer notre Déesse ? »

La petite pique de Sally sur le fait de ne pas avoir encore trouvé ici un homme capable de l’épuiser sexuellement ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde. Érotica, l’une des divines filles de Lust, la laissa profiter des douceurs de Lucretia, tout en planifiant la prochaine étape de la visite de Sally, une étape qui devrait lui apporter satisfaction.

Quand Sally sortit du Parthénon, Érotica retourna la voir, et sourit en voyant qu’elle avait reçu une nouvelle tenue, qui mettait ses attributs en valeur, tout en rappelant sa tenue religieuse.

« Bonjour de nouveau, ma belle… Je dois admettre que tu es très endurante, Sally, et que ton organisme s’adapte vraiment bien à l’atmosphère de Lusst’ghaa. »

Elle lui attrapa la main, et lui sourit, non sans l’embrasser. Elle marcha ensuite avec elle, et le duo s’aventura encore dans les rues baroques et changeantes de l’Oasis de Lust. Elles avançaient sur des rues pavées menant à des rues plus futuristes au détour d’une ruelle, les emmenant sur un sol goudronné entouré d’immeubles en béton avec des néons lumineux et des devantures liées au sexe. Sur l’une d’entre elles, le duo put voir une série d’écrans télévisés montrant des scènes de sexe. On pouvait notamment voir Sally quand elle avait fait l’amour avec Octave, tandis que la voix sensuelle d’une présentatrice télé résonnait :

« …Une nouvelle invitée prestigieuse au sein de notre Oasis, la belle Sally Whitemane. L’Ordre des Sœurs Écarlates est un ordre mijakien et olympien, qui vénérait le dieu Arès. Suite à son décès au sein de l’Olympomachie, les Sœurs Écarlates se cherchent une nouvelle religion, une nouvelle déité à honorer. Est-ce un hasard si sa venue coïncide avec des rumeurs persistantes sur un rapprochement entre la Déesse Bellone et notre Déesse bien-aimée ? »

Érotica attrapa de nouveau la main de Sally pour l’éloigner des spots télévisés. Elles entendirent peu à peu des musiques stridentes et joyeuses, émanant d’une zone colorée. Les deux femmes rejoignirent une place devant ce qui était un grand parc d’attractions, un panneau géant avec des lettres lumineuses roses à l’entrée indiquant le nom du parc : « WONDERLUST ».

On pouvait voir derrière des attractions s’étalant le long d’un fleuve menant à un lac, le parc d’attractions s’étalant tout autour, comprenant plusieurs zones à thèmes différentes, le tout tournant naturellement autour du sexe. D’ailleurs, point de gardes à l’entrée, mais plusieurs modèles de l’IA en charge du parc, Cortana, qui accueillait tout le monde par des baisers sensuels.

« Il n’y a pas de parc d’attractions à Mijak, cela va être une grande première pour toi… »

Montagnes russes, trains fantômes, tunnels de l’amour, palais du rire, on trouvait de tout à WonderLust, chaque attraction tournant autour du sexe. Au centre de tout, il y avait sur le lac une île accessible à certains moments. L’eau s’ouvrait alors en deux sur un passage menant au Palais, qui s’appelait « Palais de la Main ». Cortana proposait enfin à chaque visiteur de l’accompagner avec l’un des nombreux androïdes à son effigie…

WonderLust proposait quantité d’attractions diverses et variées toutes liées au sexe. On offrit au duo un sachet contenant des croustillons, des beignets… Des choses très sucrées. Sally goûta avec joie à un beignet, tandis que leur clone de Cortana avançait devant elles. Les forains reconnaissaient naturellement Erotica. Sally choisit alors de se rendre vers l’attraction centrale. Comme le château de la Princesse à un parc Walt Disney, le Palais de la Main était au milieu du parc, accessible depuis un pont.

« La Main de Lust… Tu n’en as sans doute jamais entendu parler, hein ? Ce sont cinq des enfants masculins de Mère… Des enfants qu’elle a conçus avec cinq Dieux différents. Cinq Princes de Luxure. Le Palais est leur demeure. »

La « Main de Lust »… Des cinq, Carlnes était le plus voyageur, un aventurier qui parcourait Terra, et qui s’amusait à coucher avec des femmes riches et puissantes. Il avait déjà couché avec la souveraine de Sylvandell, la Princesse héritière de Papua, Mélinda Warren… Il se faisait toujours un honneur d’épuiser sexuellement ses partenaires, même les plus insatiables. Trois dominants et deux soumis, Servaney et Gareth, même si les deux soumis pouvaient aussi être de rudes amants. L’attraction du Palais consistait à améliorer son ticket jusqu’à avoir le droit de pouvoir coucher avec l’un des Cinq. Quand Sally entra, une bunny girl sensuelle lui remit son ticket, un ticket Bronze. Cortana donna les explications supplémentaires :

« Ton ticket est de niveau Bronze. Tu dois le faire passer Argent, Or, et Platine. Ce n’est qu’au stade Platine que tu peux prétendre coucher avec l’un des Cinq. »

Sally avait rejoint un grand hall central avec de la tapisserie rouge. Au plafond de cette grande pièce circulaire comprenant un étage, il y avait une grande fresque représentant une orgie intense. De solides hommes noirs forniquaient avec les hommes ou les femmes qui venaient. Tout le long du hall, des pièces donnaient sur les épreuves. L’épreuve d’Argent avait lieu au rez-de-chaussée, l’épreuve d’Or à l’étage, et un ultime escalier menait ensuite au niveau Platine, l’étage des Cinq. Il y avait toutefois du monde, alors, en attendant que chacun rentre dans une chambre, on pouvait se détendre avec les serviteurs. C’est d’ailleurs ce que fit Sally, qui put sucer la queue de l’un des Nubiens. L’homme soupira, et posa sur sa tête ses énormes mains, appuyant dessus.

« Mmmhmm… »

En attendant que l’une des salles s’ouvre, et qu’une Cortana vienne la chercher, Sally avait de quoi s’occuper…

Sally s’imposa finalement sur le Numide, et retourna près d’Erotica. La Déesse sourit à son hôte, et l’embrassa avec tendresse. Elle posa une main sur sa nuque, et l’autre sur ses fesses, tout en goûtant à ses lèvres. Sally lui demanda ensuite ce qu’elle comptait faire, et ce qu’elle aimait.

« Eh bien, je suis la Déesse de l’exhibitionnisme, donc… Cela devrait répondre à ta question. Mais, présentement, ce que j’aime, c’est voir de quoi la nouvelle grande prêtresse d’Aphrodite est capable. Je suis ton amie et ta guide, mais aussi celle qui va donner à Mère son avis sur tes performances sexuelles. »

Erotica frotta alors doucement son nez contre celui de Sally, puis donna une petite fessée sur le cul de la jeune femme.

« Pour l’heure, tu es entièrement à la hauteur de mes espérances… »

La Déesse sourit, et l’embrassa à nouveau, plus longuement. Un baiser très agréable, qui se termina quand la main de Cortana glissa à son tour sur les fesses de Sally.

« C’est l’heure de ta séance, Sally. »

Erotica hocha la tête, et libéra Sally, tout en lui indiquant qu’elle la retrouverait sûrement au dernier étage. Cortana attrapa ensuite la main de Sally, et elles rejoignirent une porte. Cortana glissa le ticket dans une fente, et la porte s’ouvrit ensuite. Cortana embrassa une nouvelle fois Sally, assez longuement, sa langue jouant avec la sienne, puis Sally eut droit à une nouvelle fessée, avant d’entrer dans la pièce. La porte se referma ensuite derrière elle. La pièce était sombre, et des bougies violettes s’illuminèrent alors. Sally put également sentir que le sol était particulier, gluant, collant, visqueux. Une substance noirâtre s’y trouvait. Elle pouvait marcher, mais le sol semblait être fait de slime, collant à ses pieds, avant de se détacher.

« Oh, quel honneur ! On parle beaucoup de toi, ma chérie… Je suis honorée que la Déesse t’ait envoyé dans mon antre. Avance, n’aie pas peur… »

Un couloir se présenta à elle, recouvert de ce slime noir. Des tentacules noirs épais filaient en hauteur. Et, tandis que Sally avançait, elle put voir ici et là des excroissances, et des soupirs. Des femmes ou des hommes étaient attachés aux murs, se faisant baiser par des tentacules, le corps recouvert de ce slime symbiotique noirâtre. Ils gémissaient de plaisir. Sally rejoignit ensuite un escalier, menant à un salon. Il y avait là aussi une dizaine d’amants au moins qui étaient pris par les tentacules. Au centre, ils formaient une curieuse figure. Ils étaient pris à quatre pattes dans une sorte de gros œuf commun faisant uniquement ressortir leurs bassins. Des tentacules les prenaient vigoureusement tandis que leurs troncs disparaissaient dans l’œuf. Sur le plafond, un énorme lustre éclairait la pièce, avec des corps qui étaient suspendus à ce lustre, et baisés fougueusement par les tentacules noirs.

« Magnifique, non ? Certains sont ici depuis des semaines, tu sais… Mon symbiote les nourrit, ils sont dans un état d’extase sans fin… »

L’antre ressemblait finalement à une sorte de grande maison entièrement recouverte de slime. Un couloir la conduisit à une autre pièce, plus éclairée.

« Ceux qui me rejoignent deviennent une partie de moi… »

Devant elle, Sally put alors voir plusieurs silhouettes symbiotiques. Elle put reconnaître leurs sexes. Ils se rapprochèrent d’elle, et commencèrent à la caresser intimement. Leurs visages se transformaient pour laisser apparaître des lèvres. On embrassa Sally, et on palpait ses fesses ou ses seins. On la caressait tendrement, on la masturbait, tandis qu’elle pouvait sentir le désir croître en elle. Puis, devant elle, une porte s’ouvrit sur la femme à l’origine de tout ça, Biose. Biose se rapprocha lentement, et des drones proches d’elle se caressèrent à ses mains.

Biose caressa la joue de Sally, et l’embrassa.

« Bienvenue dans mon antre, Sally… Je suis Biose, ton hôte pour ta séance ici… »

Sally se retrouva rapidement en position, retenue par des tentacules, tandis que Biose caressa son corps. Ses mains pincèrent les seins de la jeune femme, et les tentacules la pénétrèrent ensuite. Souriant doucement, Biose la regarda se contorsionner, mais lui répondit évidemment :

« Je suis la fusion de deux êtres… Un symbiote, et une femme. Une femme qui s’est éloignée de l’Oasis, une simple humaine. Je suis tombée sur un monstre sexuel qui prenait son pied en mutilant ses amantes, et qui m’avait arraché bras et jambes pour baiser mon tronc. »

Un prélude de l’histoire de Biose, mais qui permettait aussi de se rappeler que, en ce que Lusst’ghaa personnifiait toute forme de désir sexuel, on y trouvait aussi les désirs et les fantasmes les plus extrêmes et les plus sadiques qui soient.

« Les symbiotes fusionnent avec leurs hôtes. Ce symbiote était emprisonné dans une sphère qui s’est brisée quand mon bourreau me violait. J’aurai dû mourir, mais le symbiote m’a redonné vie. J’ai naturellement tué mon bourreau, et une Ange de Lust m’a ensuite capturé. Au sein de l’Oasis, on m’a stabilisé, pour que je sois à peu près sociable… Tu as vu en chemin tous ceux qui, comme toi, sont venus dans mon antre. Ils fusionnent avec moi, et ne deviennent plus que des entités de désir. Ils vivent dans une extase sans fin, renonçant à leur individualité au profit d’une collectivité symbiotique, d’une osmose orgasmique. Peux-tu seulement l’imaginer ? Ils ne connaissent plus qu’une félicité sans fin… »

Biose sourit, et embrassa la femme.

« C’est là que réside ta véritable première épreuve, Sally… Si tu es destinée à devenir une Prêtresse d’Aphrodite, tu dois surmonter ta propre individualité, renoncer à une vie d’orgasme, car ton rôle est de gérer le culte d’Aphrodite. Y arriveras-tu, ma belle ? Ici, le temps ne fonctionne pas comme ailleurs, il se dilate avec le plaisir sexuel. Tu vas être en moi, tu vas devenir moi… Et, si tu as suffisamment d’ambitions, tu retrouveras ton corps, tu sortiras de ce cocon symbiotique et slimesque qui te recouvre… Cela peut te prendre des jours, des mois, si ce n’est des années… Hors de ces murs, le temps s’écoule différemment. »

Biose l’embrassa à nouveau, tandis que des tentacules supplémentaires s’approchèrent. Deux tentacules-ventouses se posèrent sur les seins de Sally, et commencèrent à les pomper. Les tentacules phalliques occupés à la besogner commencèrent à convoyer en elle des œufs de slime. Un autre s’enroula autour de son cou, et commença à serrer. Petit à petit, le slime recouvrait le corps de Sally. Biose sourit encore.

« Bienvenue dans l’Extase Perpétuelle, ma belle Sally… » glissa-t-elle sensuellement.