The Multiversity

C'était plus fort qu'elle, il pouvait raconter ce qu'il voulait en tentant de la caresser dans le sens du poil, Kiriko ne pourra pas éteindre la méfiance qu'elle avait envers cet étrange démon. Il pouvait bien être l'allié de Sha, elle ne pouvait pas lui interdire cela, elle n'était personne pour interdire à sa grande déesse de fréquenter ce démon et le clan qui va avec. Le poing serré, elle ne pouvait pas vraiment répondre, car il avait quand même raison concernant les enfants, mais c'était plus fort qu'elle. Elle n'avait pas la même haine envers les hommes que Sya mais elle n'en était peut-être pas si loin ? Quoi qu'il en soit, elle ne reviendrait pas sur ses mots, si vraiment, il veut lui présenter le fils qu'il a eut avec Misha, qu'il attende qu'elle maîtrise mieux ce pouvoir pour que Misha voit leur enfant. Pas avant.

L'arrivée de Sha allait heureusement mettre fin à cela et quand ses lèvres se posèrent sur les siennes, une certaine pression se retira d'elle-même si elle n'était pas entièrement confiante de ne plus avoir ce démon à l’œil. Qui sait quelle fourberie il pourrait tenter ? Sha lui raconta un peu leur passif avec les Magoa et la situation actuelle.

« Namoria m'a aidé durant certaines épreuves, mais je savais bien que tôt ou tard elle serait mon adversaire si personne ne la retirait du jeu. Ca ne fait aucun doute que je sers avant tout ma déesse avant une simple démone. »

La seule façon que Namoria soit son alliée, c'était d'affronter ensemble Lictolis mais évidemment, une fois le combat terminé, elles seraient à nouveau ennemies. En dehors de ça, la démone ne pourra la faire pencher de son côté, son amour envers Sha ne pourrait pas se briser, tout simplement. Elle pouvait répondre présent à ses sorts de magie rose, mais elle n'oublierait pas qu'elle devait avoir la première place pour pouvoir épouser Sha, c'était là la raison de sa venue ici. Même si à l'origine, son souhait était de devenir son bras droit, celle qui la protégerait partout où elle irait, mais les désirs ont parlé et maintenant, c'est porter son enfant qui la fait envie. Alastar vint quand même lui voler Sha et ses lèvres avant de s'en aller, provoquant chez elle une certaine rancœur, une jalousie, elle qui n'enviait pas vraiment les autres amantes de Sha quand elles étaient dans son lit et qu'elle n'y était pas. Mais le voir, lui, embrasser Sha, elle n'aimait pas cela....

Cette haine cachait peut-être autre chose que cette simple séance de torture vécue par Kiriko ou le bûcher par Misha mais il était trop tôt pour en avoir le fin mot de cette histoire. Pour le moment, la déesse des sorcières se rapprocha des flammes sans douter de la victoire de sa sorcière. C'était gentil à elle, mais la Celkhane préférait quand même rester prudente, avoir une trop haute estime de soi était aussi une chose dangereuse.

« Je donnerais tout ce que j'ai pour remporter ce tournoi, c'est sûr. Mais j'aimerais savoir une chose... Il m'a dit certaines choses qui m'ont... perturbé. »

Savait-elle de quoi il s'agissait ? Il semblait dire que pour obtenir la réponse, il faudrait demander cela directement à Sha mais avait-elle au moins la réponse à cette question ou était-ce un de ses pièges pour ne pas y répondre ?

« Il a parlé du fait que l'âme de Misha se soit peut-être scindé en plusieurs fragments et que l'un d'eux est allé à Mijak et qu'il est possible que je ne sois pas du genre à aimer cet... autre moi... »

Elle avait peur de connaître la réponse, mais elle devait savoir. Elle n'aimait pas Açoka, inutile de le préciser tant c'était évident, mais ne voyons pas cela de façon trop néfaste, c'est plus comme une sœur qu'elle la détestait. Elle ne la supportait pas, mais elle n'irait pas jusqu'à lui souhaiter la mort pour autant. Cela changerait leurs rapports ? Elle ne savait pas si ça pourrait aider, mais elle devait savoir, et savoir si Açoka le savait aussi.

Sha sentait clairement l’hostilité de Kiriko, et elle en était assez gênée. La Déesse n’avait pas encore osé rappeler à Kiriko que les deux sexes étaient complémentaires, surtout en matière de magie. D’où venait donc une telle haine ? Elle était contrariante, agaçante, et elle surclassait même l’amour de Kiriko envers Sha. Du moins, c’était le sentiment que Sha en avait. Comment réagirait Kiriko si Sha prenait une apparence masculine ? Se vexerait-elle ? Vomirait-elle quand Sha l’embrassait ? Sha pouvait tout à fait comprendre sa répulsion, car elle-même avait haï les hommes en sortant de son bannissement. Mais elle avait ensuite évolué, et avait compris que sa répulsion était infondée. Mais c’était autre chose que les plaisanteries du Diablotin qui perturbait Kiriko, puisqu’elle lui parla de cette scission d’âme.

Sha s’était assise sur un fauteuil, face au feu de cheminée, et resta silencieuse pendant de longues secondes, comme si elle était plongée dans ses pensées. Les flammes évoluaient devant elle, montrant des images au milieu des braises.

« L’âme est quelque chose de très particulier, Kiriko, une notion complexe, à la fois indivisible et divisible. Quand un être humain meurt, que son corps devient pourrissement, son âme et son esprit s’envolent ailleurs. Toute âme rejoint une sorte d’état transitoire, éthérée, après la mort. L’Ordre Immaculé appelle cela le purgatoire. Ton âme est jugée en fonction des différents Dieux dont tu dépends, et subit ensuite plusieurs évolutions. Mais, de manière générale, une âme se réincarne toujours en un ou plusieurs esprits. Tu dois bien comprendre que tu es la réincarnation de Misha, Kiriko, ceci ne fait aucun doute. »

Et, à travers elle, la réincarnation de toutes les précédents versions de Kiriko. Tout en parlant, Sha dessinait des traînées magiques en l’air, montrant un courant lumineux, éthéré, qui flottait au-dessus des âmes.

« Au moment de notre mort physique, notre âme rejoint tout ce qui existe. Une sorte de courant qui nous transcende et structure tout ce qui est vivant. La magie, la Force, la Rivière de la Vie... À travers les cultures et les civilisations, nous désignons sous bien des termes ce tissu matriciel qui remonte au Big Bang. Quand Misha est morte, son âme a rejoint ce tissu matriciel, et a côtoyé quantité d’autres âmes. Ce que j’ai réalisé, c’est qu’effectivement, un fragment de Misha a rejoint un autre esprit... Ce qui n’a en réalité rien d’inhabituel. »

Il était assez fréquent que les âmes se subdivisent. C’était comme ça que l’évolution existait. Il n’y avait pas de nombre prédéterminé d’âmes à l’origine, car, plus la vie se développait, et plus les âmes émergeaient, grossissant et enflant harmonieusement. Sha confirmait donc les explications d’Alastar. Restait maintenant à savoir quelle était l’heureuse élue...

« Grâce à toi, j’ai pu découvrir qui était cette personne, Kiriko... Une forte tête, comme toi. Elle n’a pas hérité des pouvoirs magiques de Misha, mais de sa détermination, et de son amour envers moi. Un amour qui devient une obsession et la dévore. Elle est déjà partie vers Cair Viscri pour tenter de prouver qu’elle est à la hauteur, et je sais que je vais devoir la revoir là-bas, avant qu’elle ne se suicide. »

Sha avait aussi des pouvoirs divinatoires, et elle avait lu ce futur dans les yeux d’Açoka*. Elle allait entreprendre un long voyage jusqu’à Tonnefoudre, une région très dangereuse de Terra, afin d’explorer un manoir tout aussi redoutable, Cair Viscri, réputé contenir des trésors particulièrement précieux.

« C’est Açoka, oui... Ne feins pas la surprise. Tu l’as senti au fond de toi dès qu’Alastar t’en a parlé, non ? Açoka, qui ne se souvient pas de son passé... Açoka, qui a connu comme moi et comme toi une haine viscérale à l’encontre de tout ce qui est. J’ignore qui sont ses parents biologiques, et je soupçonne fortement les Magoa de ne pas m’avoir tout dit à son sujet. Ce qui est sûr, Kiriko, c’est que vous allez devoir évoluer, toutes les deux. »

Elle se redressa alors en se retournant vers elle.

« Des ennemis terribles nous attendent. Vous allez devoir lutter contre vos conflits intérieurs. »

Sha se rapprocha de Kiriko, et caressa doucement ses épaules, en lui souriant tendrement.

« Açoka n’assistera pas à notre mariage, Kiriko. Elle est déjà partie. Je la retrouverai à Cair Viscri en temps voulu, je l’ai vu. »

Elle l’embrassa alors sur les lèvres.

« Açoka va devoir travailler sur son sentiment de rejet, d’abandon, ce complexe d’infériorité qu’elle ressent par rapport à toi... Mais ne t’imagine pas dans une meilleure situation. En ce moment, je me demande ce que tu ressentirais si je t’annonçai que notre futur enfant sera un garçon ? Ou si je prenais moi-même une apparence masculine... Me prendras-tu dans tes bras ? Accepteras-tu de m’embrasser ? Tu es une sorcière, Kiriko, tu n’es pas supposée arrêter ton jugement à de simples considérations physiques comme de stupides religieux fanatiques le font. »

C’était un léger sermon, mais c’était aussi la preuve qu’elles avaient encore du chemin à faire...

Après les paroles d'Alastar, Kiriko avait besoin de savoir cela. Ce n'était pas une chose qui l'aiderait vraiment à progresser ou autre, mais cela faisait partie des petites choses qu'elle devait savoir. Elle a toujours détesté Açoka depuis leur rencontre. On pouvait penser de prime abord que ce n'était que leur origine qui faisait cela, une Celkhane face à une Mijakienne, ce n'était pas un bon ménage, surtout que malgré la servitude envers Sha, Kiriko gardait sa nation dans son cœur, libérant les esclaves si elle le pouvait. Quant à ceux travaillant pour Sha, elle leur rendait la vie plus agréable à sa façon, pas de Maîtresse pour s'adresser à elle ou autre. Elle leur laissait presque pas l'occasion d'approcher sa chambre, pas besoin d'aide pour tenir sa chambre propre et si jamais elles y venaient, elle leur ordonnait de se reposer.

Mais revenons en à Açoka, la sorcière avait besoin de savoir et bien que la grande déesse lui offrait elle aussi un petit cours sur ce qu'était une âme, elle le lui avoua, Açoka avait bien une partie de son âme en elle. Elle ne feignait pas la surprise, un autre nom aurait été surprenant, mais après les paroles du démon, elle ne pouvait pas en être surprise. Mais apprendre sa destination et qu'elle voulait en finir, ça, c'était surprenant ! Kiriko n'en aurait pas fait autant, elle demandait comme vœux à l'origine d'être son bras droit, en arrivant dans son culte, être une des amantes de Sha lui suffisait amplement. Qu'elle aurait pris une autre sorcière, déesse ou autre comme épouse, elle l'aurait accepté. Une part en elle aurait sûrement été triste, mais elle n'aurait pas été jusque-là. Si ça aurait été Sha qui se marie à Açoka, elle n'aurait pas aimé ça, mais comme une enfant qui viendrait bouder, car le cadeau de sa copine était meilleur que le sien, elle n'aurait pas été jusqu'à se suicider...

Coopérer avec Açoka ne lui faisait pas peur, elle n'aimerais pas ça, ça sera difficile, mais elle l'accepterait. Après tout, si cela était pour protéger autant le culte que Sha, elles sont solidaires pour ça. Son passé ne cesse de lui apparaître en rêve, de plus en plus fréquemment au fil des épreuves même si parfois elle rêve d'un pseudo-futur. Pour elle, ce n'était que des rêves, mais cela était peut-être un futur possible ? Celui où avec Açoka, elles ont eut une petite fille, mais comme aujourd'hui, les deux s'entendent comme chien et chat et Sha est toujours là pour les remettre dans le droit chemin, avec plus d'autorité cette fois, car elles étaient mères d'une petite fille à qui, elles devaient montrer que ses parents s'aimaient. Ce rêve était anecdotique pour elle, étrange, mais pas important, mais après avoir entendu ce que l'Mijakienne prévoyait, elle ne pouvait pas la laisser agir de cette façon.

« Elle ne peut pas agir comme ça... C'est même indigne d'une combattante de mourir par suicide... C'est l'épée à la main et pour te protéger que nous devons mourir, pas seule... dans un coin... »

Sa façon à elle de dire qu'il ne faut pas qu'elle meurt comme ça, qu'elle meurt tout simplement. Mais rivale comme elles étaient, Kiriko ne pouvait pas simplement le dire à Sha, elle devait contourner certaines choses. Mais face au léger sermon de Sha, Kiriko se sentait comme une enfant face à sa mère après une bêtise. Elle ne savait pas quoi répondre, car elle ne savait pas quel sera sa réaction en vrai. Silencieuse, la bouche scellée, elle baissa les yeux en se rapprochant de Sha, cherchant un quelconque réconfort. Elle n'avait pas de réponse à lui donner, elle ne savait pas comment changer, si elle le pouvait ou non ? Mais elle ne voulait pas être forcée de changer comme ça avec une telle nouvelle... Sa déesse en homme ? Un petit sorcier dans son ventre ? Dans les deux, comment elle pourrait repousser ce qu'elle doit aimer ? Ce serait sûrement une chose bien compliquée à gérer mentalement... Sa haine des hommes venait peut-être de plus loin que son passé de Celkhane ou de Misha ? Après tout, depuis que Sha connaît l'amour auprès d'une femme, il s'agit d'un « homme » qui fait tout pour leur offrir tout les malheurs du monde, la tuant elle, ses enfants, et bien d'autres encore. Cette haine viendrait de si loin ? De cette jalousie ? Peut-être...

Pour le moment en tout cas, elle resta auprès de Sha, ne cherchant ni sexe, ni blabla, juste la sentir contre elle, dans ses bras. Ça faisait beaucoup, un petit sermon, Açoka en tant que « sœur » - plus ou moins – et qui souhaite en finir, bref, une belle journée qui devenait plus difficile à surmonter que prévue ? Kiriko pouvait sûrement changer, mais pas d'un coup, petit pas après petit pas. Jouer avec son mental pendant son repos avant peut-être la dernière épreuve, ce n'était pas une bonne idée sûrement... Elle avait beau jouer les grandes guerrières invincibles, ça n'en restait pas moins une jeune femme avec ses hauts et ses bas.

Sha avait peut-être placé la barre trop haut ? Après tout, Kiriko était en train de participer à des évènements très éprouvants. Les Épreuves de Wallündrill s’avéraient être très difficiles. Rose Red, le labyrinthe, les koshcheys... Elle avait rencontré des monstres terribles, avait fui d’une prison, et avait appris plein de choses... Y compris qu’elle était finalement bien davantage liée à Açoka que ce qu’elle pensait ! Sha la prit donc dans ses bras, et lui fit donc un câlin. Elle la serra contre elle, caressant son dos, sentant l’émoi de Kiriko suite à ses questions sur sa haine du sexe masculin.

« Comment aurais-tu réagi, si, en venant vers moi, tu découvrirais que je m’étais déjà mariée à Açoka, et que je prévoyais d’avoir des enfants avec elle ? Imagine-toi avec ça dans un endroit comme Rose Red, qui torture tes pensées. C’est ce qu’Açoka va ressentir à Cair Viscri. Sa souffrance et sa frustration seront amplifiées. Bien sûr, c’est illogique et déraisonnable... Mais autant que toi et ta peur des hommes, n’est-ce pas ? Car la haine, somme toute, n’est rien de plus que le reflet de la peur. »

La main de Sha remonta pour caresser le visage de Kiriko. Son pouce glissa sur sa joue puis sur ses lèvres, et Sha l’embrassa doucement. Elle lui sourit encore, tout en se déplaçant un peu, se rapprochant du feu. Son autre main ceinturait toujours Kiriko, la maintenant contre elle, et elle s’assit sur un fauteuil confortable à côté de la cheminée, Kiriko contre elle, s’asseyant à son tour.

« Je ne peux faire autrement que t’aimer, Kiriko, et je veux le meilleur pour nous. Je sais que tu ne veux que des filles, ma chérie... Mais tu dois savoir que nos bébés seront très puissants. Deux jumeaux naîtront dans mon ventre. Et je souhaite qu’ils soient de sexe différents. Leur puissance sera décuplée à un point que tu n’imagines même pas, Kiriko, et nous aurons besoin d’enfants puissants. »

Une perspective qui ne devrait sans doute pas ravir Kiriko outre mesure, mais Sha avait eu le temps d’y réfléchir. Ses jumeaux seront des jumeaux monozygotes de sexe différent, ce qui était extrêmement rare. En effet, Sha voulait des jumeaux monozygotes, c’est-à-dire que son ovule soit fécondé par un spermatozoïde et que la cellule œuf se subdivise ensuite en deux. La particularité supplémentaire était ici qu’elle voulait à la fois le spermatozoïde de Kiriko et celui d’Açoka. Deux spermatozoïdes qui l’enfanteraient pour donner naissance à des jumeaux particuliers, car ils auraient le mélange de trois patrimoines génétiques.

C’était une chose en soi impossible, mais qui l’était tout autant qu’enfanter une vampire, ce que Sha comptait faire avec Mélinda Warren. Elle avait longuement réfléchi à cela.

« Tu m’enfanteras, Kiriko, et Açoka m’enfantera aussi. Vous serez mes deux femmes, et, ensemble, vous donnerez naissance à mes jumeaux. Bien sûr, ton ventre portera aussi mon bébé. Nous avons tous les deux souffert, mon aimée. Ta haine des hommes est une peur profonde qui est sans aucun doute liée à mon bannissement. Mais je saurai l’origine de ce traumatisme, ma belle. »

Sa main caressa encore son visage, et elle l’embrassa à nouveau. Les flammes craquaient doucement autour d’elles.

« Tu ne réalises pas à quel point je t’aime, Kiriko... Et nos enfants seront le fruit de cet amour, l’accomplissement de siècles et de siècles à nous aimer mutuellement, mon amour. »

Les caresses de Sha se faisaient de plus en plus fermes, ce qui, chez elle, était souvent le signe que leurs ébats allaient prendre un tournant bien plus romantique...

La situation n'était pas si plaisante. Açoka risquait de se punir elle-même à cause de son histoire d'amour avec Sha, Sha pointait du doigt sa haine contre les hommes, elle qui pensait vivre quelque chose de reposant après cette épreuve, se retrouvait dans une drôle de situation. Sha remettait tout de même les choses au clair, venant évoqué ce que sa rivale allait subir, ce qui ne la rassurait pas vraiment. À quoi bon lui répondre, en réalité, Kiriko aurait peut-être une réaction bien différente si sa déesse aurait pris Açoka comme épouse et non elle. Tout comme cette perspective d'avoir des enfants, mais aussi des garçons. Lui donner tout un tas de petite sorcière ne lui causait pas le moindre souci, porter des petits sorciers ne l'emballait pas tant que ça. Pourtant, cela irait peut-être régler ce souci avec les hommes ? Kiriko ne voyait que des femmes auprès de Sha, car après tout, depuis son arrivée au temple, elle n'avait vu que des sorcières autour d'elle et de Sha, pourquoi soudainement des hommes ? Une envie de sa déesse d'avoir des petits sorciers ou un plan comme elle sous-entendait, venant décupler leur puissance ? Assise sur les cuisses de Sha, elle l'écoutait, en supposant que dans ses jumeaux de sexe différent, il y aurait Açoka ? Encore un point où, si elle ne disait pas de bêtise, elles étaient différentes ? L'Mijakienne n'avait rien contre les hommes ? Si c'est le cas, son enfant sera ce petit sorcier et Kiriko lui donnera une petite sorcière, non ? Cela ne réglerait pas le souci ? Elle ne voudrait plus sûrement ?

Elle avait eut raison sur ce point, Açoka et elle enfanterons Sha pour lui donner ces fameux jumeaux. À voir, déjà, elle voulait porter sa petite Arya et offrir sa petite Abbigail à Sha. Alors cette histoire de jumeaux ne viendra ensuite, pas avant. Rien n'était encore enclenché et pourtant, il lui tardait de sentir son bébé grandir en elle, et de tenir sa fille entre ses bras. Elle se demandait si elle sera comme cette fille qu'elle voyait parfois dans ses rêves ? Les yeux dorées, les cheveux noir comme la nuit, une peau caramel, une douceur incroyable qui cachait pourtant un sacré petit caractère. Si elle faisait confiance à ses rêves comme une vision du passé, elle se demandait si son pouvoir montrait aussi le futur ? Si oui, en parler allait changer les choses ? Après tout, durant ses rêves, elle avait rêvé de sa petite Dany*, qu'elle avait eut avec Açoka justement. Simple fantasme liée à sa nuit à trois avec elle et Sha ou vision d'un futur pas si lointain ? Baisant les lèvres de Sha, rien n'était encore trop violent pour passer vraiment à la suite, malgré les caresses de la plus belle de toutes les déesses.

« J'ai assez d'amour pour t'aimer durant cette vie, la prochaine et toutes les autres. Mais j'ai aussi beaucoup d'amour à distribuée à nos enfants. Mais tu sais, je repense un peu à Açoka et... Si cela peut l'aider à revenir auprès de nous... je... nous pourrions avoir un enfant ensemble ? Je ne souhaite porter que tes enfants, mais si elle est aussi une partie de Misha ou de moi, je pense que je pourrais réfléchir à la question ? »

Si cela pouvait l'aider à ne pas faire de bêtise. Et puis, il sera difficile pour Kiriko de dire clairement qu'elle tenait à cette sale Mijakienne qui était sa rivale depuis son premier jour ici. Mais il faut parfois lire entre les lignes.

« Je sais que tu tiens à elle, et même si je ne supporte pas cette saleté d'Mijakienne, je ferais ce geste pour toi et qui sais, ça pourrais nous aider à mieux nous entendre ? Mais tu resteras avant tout l'amour de ma vie et c'est toi qui me baiseras et m'enfenteras le plus. Nous avons un culte à faire grandir, tant en nombre qu'en puissance et la première étape à cela, c'est de réussir ce tournoi. Après... »

Le mariage, le bébé, pourquoi pas un voyage et tout ce qui s’ensuit. Kiriko ne fit qu'étirer son sourire pour finir cette phrase avant de reprendre leur baiser. Pas besoin de mots, la suite, elles la connaissaient. Leur ébat avait de nombreuses formes, mais l'ambiance semblait bien parti pour offrir quelque chose de doux. Cela continuera ainsi ou bien la température va grimper en flèche ? Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ai l'ivresse après tout.

Les choses étaient dites. Les constats étaient posés, et les solutions mettraient du temps à se faire. En sus, Sha comptait guérir Kiriko de sa misandrie, et même de son hétérophobie. Elle y prendrait le temps qu’il faudrait, et veillerait surtout à ne pas brusquer sa chérie dans ce sens. Sha avait déjà plusieurs projets pour cela, mais, pour l’heure, elle estimait en avoir trop dit pour Kiriko. Il ne fallait pas oublier que son amour était en train de se battre dans des Épreuves particulièrement éprouvantes. Elle risquait à chaque fois sa vie, et avait récemment déployé toute sa force dans le labyrinthe onirique, réveillant de multiples personnalités enfouies, et s’était découverte une nouvelle alliée, en la personne de la sensuelle et énigmatique Maîtresse. Plus le temps passait, et plus Sha gagnait en pouvoir, tout comme Kiriko. L’ancienne Celkhane avait réussi des exploits incroyables, des prouesses surnaturelles, et Sha était ravie de partager tous ces moments avec elle.

Kiriko proposa d’enfanter Açoka, et Sha sourit doucement, caressant encore le visage de sa belle, qui retourna l’embrasser assez sensuellement, frottant son corps contre elle. Kiriko pouvait alors sentir l’autre main de Sha se poser sur ses hanches, descendant doucement le long de sa combinaison pour masser la forme rebondie de ses fesses. Elle faisait doucement crisser la combinaison contre ses doigts, sentant les ourlets et les plis de cette agréable tenue, cette tenue que Sha adorait beaucoup, et qui éveillait en elle de fortes pulsions fétichistes.

« Hmmm… »

Sha savourait les baisers de sa femme, et continua à lui peloter les fesses, ne laissant plus guère de doute à la surprise. L’Ombre rompit ensuite le baiser en se redressant doucement, déstabilisant un peu Kiriko, l’amenant à se redresser contre elle. Sha posa son autre main sur le fessier de Kiriko, et approcha ses lèvres de ses seins. Elle commença par lécher le lacet rouge retenant la pièce d’armure de Kiriko entre ses dents, et tira dessus, défaisant le lacet. Elle continua ensuite à s’attaquer avec ses dents à l’armure de Kiriko à hauteur de sa poitrine, et lécha ensuite sa combinaison, tirant avec ses dents dessus, enfonçant sa langue pour lécher sa belle combinaison, remontant dessus, s’imbibant de l’agréable odeur du corps de Kiriko.

Et, évidemment, pendant ce temps, ses mains continuaient à palper longuement le doux cul de Kiriko.

« Oui, ma chérie, hmm… Mes femmes devront s’entendre à merveille, Kiriko. Car il n’y a personne d’autre sur qui nous pourrons compter, ma belle. Alors… Hmmm… Tu l’enfanteras, mais elle t’enfantera aussi. J’ai prévu de vous envoyer en mission ensemble, que vous appreniez à vous connaître… Que votre compétition ne soit pas à un obstacle, et que tu lui fasses autant confiance que tu me fais confiance. »

C’était beaucoup demandé à Kiriko, mais Sha était confiante. Tout ce qu’elle voulait, c’était que, comme elle, sa femme se perfectionne, qu’elle gomme ses défauts, ses imperfections, afin de devenir une guerrière émérite, mais aussi une femme d’exception. Sha était maintenant rendue à lécher ses seins, embrassant et mordillant les tétons à travers sa combinaison, tout en continuant à malaxer ses belles fesses sous ses puissantes mains :

« Je t’aime, Kiriko, je t’aime plus que tout… Et c’est au nom de cet amour que nous fonderons ensemble une immense famille, ma chérie. C’est au nom de ce même amour que je ferai de toi la plus parfaite des femmes, et que tu accepteras la présence d’Açoka. Quand vous cesserez de vous haïr, et quand vous prendrez conscience que je vous aime déjà toutes les deux sans concession, vous deviendrez des partenaires terribles, un tandem légendaire et exceptionnel. »

Et, de cela, Sha était sûre !

Kiriko pouvait réussir bien des choses, surtout pour Sha, on disait que l'amour pouvait être la meilleure des armes et qu'elle pouvait aider à franchir des montagnes. C'était vrai. Sans connaître son passé ou Sha, Kiriko était une sacrée Celkhane, plus douée en mission d'infiltration qu'en simple combat, mais maintenant, elle ne redoutait pas ses adversaires. Qu'ils soient plus rapide, robuste ou grand qu'elle, elle ne les craignaient pas. Peut-être avait-elle tort de ne pas se méfier comme il se doit, mais elle avait une sacrée confiance en elle et jusqu'à ce jour, même dans de beaux draps, elle avait su tirer son épingle du jeu. Alors passer outre sa « peur » des hommes, ça devrait être faisable ? Tout comme sa rivalité avec Açoka, ça ne sera pas simple, mais cela sera toujours plus facile que les hommes. Il suffira sûrement de mieux l'écouter et ne pas s’énerver envers elle... Non, ce sera difficile, elle était une Mijakienne pure souche, autant qu'elle était une Celkhane pure souche donc forcément, les rapprocher faisait toujours des étincelles. Mais elles y viendront, tôt ou tard.

La sorcière avait dans l'idée de porter le bébé d'Açoka en priorité, une faveur en quelque sorte pour le fait de compter « plus » aux yeux de Sha que d'elle. Peut-être que cela n'était dû au fait qu'à ce rêve qu'elle avait fait où elles avaient eut une petite Dany. Pas de second bébé dans ce rêve, mais après tout, ce n'était qu'un rêve, non ? Le visage baissé vers celui de la Déesse, elle se perdait dans son regard pendant qu'elle la caressait en ayant déjà des plans pour elles.

« Ce ne sera pas facile de faire équipe avec cette tête de mule... » Qui était la plus têtue des deux, bonne question. « Mais si cela contribue à te rendre heureuse, je le ferai pour toi, amour. »

Les lèvres de la déesse sombre se perdaient sur sa poitrine, encore couverte certes, mais Kiriko appréciait tout de même cela. Chaque preuve d'amour de Sha était un véritable bijou à ses yeux. Assise sur ses cuisses, elle la laissait profiter de son corps, se contentant de l'observer en souriant, caressant ses cheveux avec délicatesse.

« Ne vas pas trop vite, mon amour... Je dois d'abord terminer ce tournoi... puis il y aura notre mariage... Et tu pourras me mettre enceinte... Après, il y aura tout ce que tu désires, mais il faut y aller doucement, pour éviter les bêtises. Tu es la déesse des sorcières, pas de la vitesse. Nous n'aurions qu'à nous reposer un peu après notre mariage, loin d'Mijak et du temple, que tu puisses te reposer, mettre tout cela bien à plat pour t'organiser. »

Un petit voyage de noces en quelques sortes afin de se reposer – surtout pour Kiriko – et aussi permettre à Sha de minutieusement préparer tout les projets qu'elle avait, pour elle, Kiriko, Açoka et son culte. Kiriko fit relever le visage de Sha pour se regarder puis elle venait doucement trouver ses lèvres et l'embrasser doucement en se collant un peu plus à elle. Elle aimait son corps autant que le voir/sentir contre elle dans sa combinaison.

« Imagine le futur que tu veux que nous partagions pendant que nous faisons l'amour... Imagine-le. »

Une fois de plus, Kiriko venait reprendre son baiser, laissant à Sha tout le soin de lui faire l'amour, assise sur ses cuisses. C'était bien partie pour être doux et ce n'était pas plus mal, la sorcière venait de se réveiller il y a peu après tout. Et puis, il ne faut pas oublier que Kiriko, sans faire appel de ses pouvoirs d'Héritage, avait l'amour de tout un tas de sorcière en elle à combler auprès de Sha.

Ne pas se précipiter, rester sage… Kiriko rappelait doucement à Sha ses obligations pendant que celle-ci allait embrasser et lécher ses seins. De l’amour doux, du sexe calme et posé… Il ne fallait pas brusquer Kiriko, même si la Celkhane savait très bien que, avec sa Déesse, tout pouvait aller d’un extrême à l’autre en un temps record. Sha souriait donc doucement en retirant ses lèvres des seins de Kiriko, et ne put s’empêcher, à sa manière, de la narguer :

« Oui, tu as tout à fait raison, Maman Kiriko… »

Ne pas être trop hâtive… Kiriko se pencha alors vers elle, posant sa main sur le menton de sa Déesse pour relever son visage, et alla l’embrasser tendrement. Sha soupira doucement, déplaçant sa main pour saisir les cheveux de Kiriko, qui lui demanda d’imaginer leur futur en lui faisant l’amour. Pour l’heure, Sha songeait encore à l’alliance entre Açoka et Kiriko. Très clairement, faire en sorte que ces deux teignes arrivent à s’entendre promettait d’être aussi difficile que d’amener Kiriko à lutter contre ses phobies ! Elles étaient toutes les deux très fières, et tellement similaires l’une à l’autre (ce qu’aucune des deux se refusait à admettre), que leur relation ne cessait de s’envenimer, au grand désespoir de Sha.

Mais, pour l’heure, Kiriko était effectivement à l’honneur. Sha répondit donc à son baiser, mordillant doucement ses lèvres, et puisa dans sa magie. Sa main libre, occupée pour l’heure à caresser le dos et les fesses de sa sorcière bien-aimée, attrapa la fermeture Éclair à hauteur des cuisses de Kiriko, et la releva, libérant ainsi l’accès à son sexe… Puis Sha poussa. La magie vibra sur elle, et elle tressauta brièvement sur place en libérant sa verge. Un membre phallique qui remonta pour se frotter contre les lèvres intimes de Kiriko, avant de s’enfoncer en elle d’un coup sec, Sha repositionnant au passage sa main sur les fesses de Kiriko.

« Hmmm… ! »

Leur baiser se poursuivit encore, tandis que Sha fermait les yeux. Bercée par le ronflement de la cheminée, par le corps de son amoureuse se blottissant au sien, elle laissa son esprit divaguer, imaginant un futur heureux… Un futur où ses sorcières formaient une grande famille dans leur palais, où Açoka était la générale de son armée, formant leurs enfants avec Kiriko, et où elles dormaient toutes les trois ensemble, dans le même lit, les deux têtes brûlées lovées contre le corps nu de leur Déesse, l’embrassant à tour de rôle, caressant son ventre rond, leurs propres ventres arrondis remuant contre son ventre…

Un futur paisible et heureux, un futur fait d’amour mutuel, le meilleur futur possible pour Sha… Qui semblait s’être bien adoucie, à imaginer un tel avenir. Un avenir fait d’enfants, d’amour, de pouvoir, où ses enfants partaient à la conquête du monde, acquéraient des positions importantes au sein de Terra…

« Hnnnn… »

Que rêver de mieux ? Et, pendant ce temps, son membre s’enfonçait dans le corps de Kiriko, qui s’empalait doucement sur elle, sans qu’elle ne rompe leur baiser. C’était là une autre manière de se témoigner leur indéfectible et indélébile amour…

Que ce soit la situation ou leur envie, pour le moment, le calme et la douceur entourait le couple, pas de vulgarité, pas de sexe sauvage et torride à l'horizon – bien que cela peut changer en un claquement de doigts avec elles – tout semblait réuni pour avoir un moment où l'amour rime avec la paix. Assise sur ses cuisses, elle caressait son visage avec tendresse, sa voix se faisait tout aussi douce, contemplant son regard. Il faut dire en vérité, les moments de pur douceur comme celui-là étaient rares pour elles, même si ça pouvait débuter souvent comme ça, ça finissait très rapidement en quelque chose de plus sauvage, de plus dur et brutale. À chaque fois, Kiriko faisait tout pour maintenir cet état, mais souvent, que ce soit la déesse ou la sorcière, ça finissait toujours par devenir plus animé.

« Oh, ne m'appelle pas comme ça, ou bien, je risque d'avoir envie de câliner ma petite Sha d'amour. »

Kiriko gloussait, rien que d'imaginer cette mini-Sha qu'elle avait eut la chance de câliner il y a quelque temps, durant ce tournoi. Une récompense pour sa victoire, mais quelle récompense ! Une petite déesse toute mignonne et choupinette qui l’appelait Maman, toute câline et sage. Kiriko aurait aimé que ce moment dure plus longtemps, mais Sha avait avouer que ça pourrait être dangereux pour une raison qu'elle avait oublié. Dans un sens, mieux vaut ne pas jouer avec le feu. Car si Kiriko y voyait qu'une adorable petite déesse à serrer dans ses bras, sous le déguisement d'agneau, il y avait un loup sacrément affamé ! Et si Sha décidait de profiter de Kiriko sous sa forme de petite fille, il y a peu de chance que Kiriko lui refuse quoi que ce soit. En temps normal, elle dirait non à une enfant, évidemment, mais là, il s'agirait de Sha tout de même !

Libérant son entrée, Sha ne tardait pas à faire sortir sa verge qui se frotta doucement contre elle avant de trouver le chemin vers son vagin. La pénétrant d'un coup sec, sans pour autant vite tomber dans le sauvage, elle continua de caresser sa sorcière qui en faisait tout autant, blottie contre le corps de la déesse, embrassant ses douces lèvres en lui caressant le visage, ses cheveux. Elle aimait cette déesse, bien plus que n'importe qui. Ce n'était pas que l'amour de Kiriko envers Sha qu'elle lui montrait. Aussi celui de Misha, de Tharja et de toutes ces femmes que Kiriko a été une époque, à toujours aimer Sha sans en douter une seule seconde.

« Mhhhh.... »

Elle lui avait conseillé d'imaginer son futur parfait, mais la sorcière en faisait autant sans aller trop loin non plus dans ce futur idyllique. Quelques années, tout au plus, où Kiriko était toujours auprès de Sha, aussi amoureuse qu'aujourd'hui, mais il y avait aussi Açoka, si Sha comptait en faire sa femme, autant la faire venir le plus tôt possible dans ce petit rêve. Mais il n'y avait pas de sexe dans ce rêve, malgré leur corps nue, couvert par les draps, il y avait les trois femmes et leurs enfants, de ravissantes petites sorcières, blottie contre leur maman, âgée d'une année à peine, il y avait trois bébés dans ce rêve, Arya et Abbigail, forcément, et la troisième était sûrement le bébé de Sha et Açoka ? En tout cas, c'était aussi ça, l'image du bonheur, une grande famille qui commençait tout juste à grandir, si on remarquait leurs ventres quelque peu arrondie sous les draps.

« Hmmm, tu nous vois ? »

Les yeux fermés durant ce baiser, Kiriko continuait de nourrir son petit fantasme de grande famille en espérant faire vivre aussi celui de Sha. Elle ignorait précisément ce qu'elle imaginait, mais elle avait tout de même sa petite idée qui, comme elle, devait être au moins trois dans un lit. Enceinte ou non, déjà maman ou non, plus que trois, elle n'en savait rien, mais elle y voyait Kiriko et Açoka à ses côtés, pour sur, puisque ce seront ses femmes.

« Je suis sûre, hm, que tu fais l'amour, ham, divinement bien... »

C'était à ne pas en douter. Doucement, Kimiko remuait son corps contre le sien, embrassant sa femme avec toute la tendresse du monde, elle savourait ses mains sur son corps, elle savourait chaque instant, chaque caresse, tout actuellement la rendait heureuse. On pourrait presque dire, qu'il ne manquait qu'Açoka. Pas forcément avec elles, mais au moins dans le coin afin de lever ce petit voile d'inquiétude qu'elles avaient pour elles.

« Han, c'est pas juste, Sha... Tu dis que je dois m’entraîner... han, et là... j'ai envie que de ta faire l'amour... sans m'arrêter... Encore... et encore... »

Bien que le rythme ne changeait pas vraiment, Kiriko mettait plus de passion et d'envie dans ses mouvements, elle sentait le plaisir ne faire qu'un avec Sha, un lien invisible, au même titre que l'amour qui unissait les deux femmes dans leur baiser, dans leur plaisir. Une chose changeait de d'habitude cependant, elles étaient si connectées, sur la même longueur d'onde, qu'au moment de jouir, toujours en scellant leurs lèvres dans ce baiser, Kiriko venait de faire une chose inédite, qu'elle ne se doutait pas d'ailleurs. Peut-être était-ce dû au fait d'avoir éveillé ses pouvoirs et donc, grandit en puissance, mais durant cet orgasme, Sha venait de voir le premier rêve* que Kiriko avait fait sur ce « futur » si parfait qu'elle avait imaginer après Rose Red. Un petit monde parfait où leurs deux ainées allaient passer leur examen de sorcière, un petit instant d'un quotidien parfait dans la grande famille de Kiriko et Sha – et peut-être Açoka, bien qu'absente de ce songe. Après, rien ne disait que c'était le futur, peut-être un simple fantasme ou un futur « possible » si le présent ne change en rien ? Cette vision ne fut vue que par Sha, au moment de l'orgasme, cette petite scène lui avait été montré rapidement. Peut-être sentait-elle que cela venait de Kiriko, ou bien pensait-elle que son esprit avait imaginé cela dans leur merveilleux futur ? En tout cas, la sorcière ignorait ce transfert, elle avait juste retenue ce rêve en mémoire tant il était beau.

« Hmmmm, Sha... J'adore sentir ta semence en moi... et ta belle queue... Ce sera aussi doux que tu viendras mettre Arya dans mon ventre ? »

Le sourire et le regard plein de tendresse, Kiriko n'était pas aux anges, elle était une ange tant elle était heureuse, sans la moindre once de ténèbre en elle. Il ne lui manquait que les ailes blanches dans le dos, tant son bonheur était si haut.

Assise sur le fauteuil, Sha laissait Kiriko rêver et planer. Elle souriait également rêveusement. Kiriko était en train de découvrir ses pouvoirs magiques, et avait découvert qu’elle avait des dons de divination, une capacité à lire dans le futur, mais qui pouvait se mélanger à ses fantasmes. Ceux d’une famille épanouie. Sha savait qu’elle avait touché dans le mille en l’appelant « Maman » Kiriko. Il n’y avait pas besoin de lire dans son esprit pour le découvrir, ni de pouvoirs magiques. Il fallait juste… Le voir. Face à elle, face à Sha, Kiriko pouvait laisser passer toute son agressivité, se transformant en une jeune femme empreinte de douceur, juste une femme aimante face à sa raison d’être. Elle ondulait encore plus sur sa verge, remuant de plus en plus fort. L’idée s’imprégnait aussi dans l’esprit de Sha, qui palpait les hanches de celle qu’elle considérait déjà comme sa femme, la regardant danser encore sur elle.

« Oui, Kiriko, je suis une mauvaise Déesse, hein… Hmmm… Tu devrais t’entraîner, et… Haaaa… À cause de moi, tu ne penses qu’à faire l’amour… »

Et le fait est qu’avec Sha, l’amour durait longtemps. Leurs séances de sexe ne duraient généralement pas quelques minutes, sauf à faire des quickies, mais, même dans ce cas, il arrivait que ça s’éternise. Sha avait déjà dû à cause de ça annuler plusieurs réunions, trop occupée qu’elle était à s’unir avec sa bien-aimée, à lui faire voracement l’amour. C’était comme si les deux femmes avaient des années et des années de retard à rattraper, un long amour brisé à reconstituer… Ce qui était exact. Kiriko dansait donc sur la queue de Sha, qui continuait doucement à soupirer, yeux entrouverts. Elle aussi se laissait bercer, se laissait prendre.

Un futur radieux pour elles… C’était tout ce que Sha souhaitait, pouvoir oublier le passé, redorer son culte, et ainsi protéger sa famille. Des menaces, il y en avait, pourtant… Comme Blaine. Mais Sha s’en moquait. En ce moment, la seule chose qui comptait était sa Kiriko, son amour, sa raison de vivre… Sa belle femme en combinaison violette qui dansait énergiquement sur elle, s’empalant sur son membre. Sha la caressait doucement, grattant son dos, frottant ses fesses, les palpant encore. Elle tirait sur la combinaison, en éprouvant la résistance, un petit plaisir empreint de perversion.

« Oui, Kiriko, hmmm… Mais… Haaa… Je ne peux pas te promettre que ce sera très doux, ma belle, hmmm… Mais je ne peux pas t’en dire plus, ce sera ta surprise quand tu réussiras ces Épreuves ! »

Elle n’allait tout de même pas dévoiler la surprise qu’elle lui préparait si vite ! Sa queue continuait à remuer dans le corps de Kiriko, bien tendue, grosse et assoiffée, comme Kiriko devait l’aimer. Sha gémit encore, sa tête basculant doucement en arrière, et embrassa encore Kiriko, avant de jouir en elle. Sa queue se relâcha abondamment, balançant des filaments de sperme…

…Puis la scène évolua.

Sha repoussa Kiriko en arrière, et la Celkhane heurta la surface agréable et moelleuse d’un grand lit. Elles étaient toujours dans le temple, et Kiriko pouvait sentir en elle la semence de sa femme… Mais elles n’étaient plus dans le salon. Sha venait de les téléporter, et la Déesse semblait avoir disparu, puisque Kiriko voyait devant elle, non pas le visage de sa femme avec ses yeux dorés, mais le plafond, avec une fresque érotique, témoignant du fait qu’elle était toujours dans le temple de Lust.

« Maman Kiriko… » glissa une voix fluette entre ses jambes.

Des lèvres se posèrent sur ses jambes, et remontèrent ainsi, tandis qu’un petit corps émergeait. Sha avait poussé le vice jusqu’au fond ! Elle venait de prendre l’apparence d’une jeune adolescente, une Sha âgée d’une quinzaine d’années, avec une poitrine plus petite, un corps plus maigre. Elle avait toujours ses yeux jaunes, sa chevelure de corbeau, et un manteau noir et bleu sombre plus petit, révélant ses formes naissantes. Pas de verge pour le moment, et elle grimpa encore sur le corps de Kiriko, son visage à hauteur de ses seins, et les embrassa doucement, tendrement, les léchant à travers la combinaison.

Elle remonta ainsi jusqu’à son visage, et lécha sensuellement son cou, frottant son petit corps contre le sien.

« Maman Kiriko, répéta-t-elle, fais-moi un gros câlin… »

Cela pouvait faire un nombre incalculable de fois que Kiriko et Sha jouissaient ensemble, ça restait toujours autant délicieux ! Certains diront que la routine finie par devenir lassant, mais là, l'action avait beau être qu'une verge déversant sa semence en elle, c'était toujours aussi incroyable ! Kiriko était toujours aussi ravie de partager ce bonheur avec sa déesse, la femme de sa vie, de son existence même. Peu importe sa forme, sa race, son état d'esprit, son âge, Kiriko – et qu'importe son nom aussi – était toujours folle amoureuse de cette divinité à priori pas commode ! Une déesse sombre et puissante se disant divinité des malédictions et des sorcières. Pourtant, Kiriko n'y voyait que la femme de sa vie, qu'elle soit sous forme humaine ou sous sa forme divine, aussi noir que la nuit. Repoussé par Sha, il fallait croire que la douceur venait de se terminé là pour laisser place à la Sha habituelle. Sauf si elle surgit pour toujours plus de câlin ? Qui sait ?

Sentant son corps se frotter doucement contre le sien, remontant tout aussi doucement, sa voix lui fit signaler que ce n'était pas comme d'habitude. Pas vraiment au ton, mais à sa voix même. Le nom et la voix ? Elle avait osé ? Elle commença à se redressée en regardant son corps pour voir une jeune Sha remonter son corps, baisant et léchant sa poitrine jusqu'à arrivée à son visage. Et comment résister à cette demande ? Kiriko fondait littéralement devant une telle chose.

« Ooooh, ma petite chérie... »

Certes, elle commença par lui lécher le cou, mais la sorcière venait enlacer son corps pour la serrer contre elle en roulant sur le lit, inversant leur position. Elle était un peu plus grande et donc, pouvait écraser cette jeune Sha, surtout au niveau mammaire, Sha n'était plus aussi grande que sa femme ! Au moins cette fois, elle était moins jeune. Kiriko se souvenait de cette petite Sha, qui n'avait même pas dix ans. Ha oui, la serrer dans ses bras et dormir avec elle avaient été si doux, comme dormir avec sa peluche favorite après des années sans elle. Mais là, elle était toujours jeune, mais proche de devenir adulte. Son visage ne changeait pas vraiment bien que ses traits soient plus fins, de même pour sa coiffure. Mais son corps plus léger, moins musclé et moins généreux en forme la rendait pourtant belle. Pourtant, Kiriko n'était pas du genre à aimer les filles qui manquaient de forme, de même que les filles soumises. Comme quoi, sa femme était l'exception à la règle.

Tout contre elle, elle évitait à sa déesse d'agir un peu trop sournoisement. Certes, ses bras étaient libres et un claquement de doigts suffirait à se libérer de cette prison de douceur, mais la sorcière évitait ses assauts de baiser dans le cou, en lui rendant la pareille. Bien moins sensuels, ses baisers étaient plus maternels et innocents.

« Mmmmh, ma chérie... Tu es tellement mignonne... »

Et mignonne n'était pas un terme qui collait à Sha. Sexy, bandante, belle à la rigueur, mais mignonne ? Jamais Kiriko n'avait usé de ce terme pour la désigner. Libérant la petite déesse de son emprise, elle se mit à genoux devant elle, observant plus attentivement la femme de sa vie ayant baigné dans une source de jeunesse. C'était presque dommage de la voir dans sa tenue habituelle et aussi coquine, plus sage et mieux habillée, Kiriko n'aurait eut aucun scrupule à la câliner et l'embrasser alors que là, elle se doutait que trop se rapprocher d'elle était comme de trop rapprocher une flamme d'un bâton de dynamite. Surtout que, à cet « âge » là, Kiriko n'aurait pas ou du moins, moins de remords à coucher avec sa « fille ». Ses mains venaient caresser à nouveau son visage pendant qu'elle fondait de joie devant cette bouille adorable.

« Tu sais que c'est presque criminelle de profiter de ma faiblesse comme ça ? Hmmm, tu es trop mignonne, ma petite déesse d'amour. »

Dans un sens, heureusement qu'elle n'aurait pas pris une forme encore plus jeune, la sorcière aurait vu qu'une adorable poupée à serrer dans ses bras alors que là, elle faisait jeune femme. Elle était mignonne, jolie, mais aussi femme. Sa magie vibrait entre ses jambes, mais elle ne souhaitait pas laisser son instinct parler pour le moment, elle voulait juste profiter de cette jeune Sha. Serrant sa « fille » dans ses bras, sa tête se heurtait à sa poitrine pendant que son cœur battait de plaisir pour ce cadeau. Une jeune Sha à câliner, quelle extase !

Il n’y avait qu’avec Kiriko que Sha pouvait ainsi se laisser aller, jusqu’à prendre cette forme adolescente, plus juvénile, et qui se retrouva rapidement sous le corps de Kiriko. Sous cette forme, elle était davantage écrasée par le corps de sa Celkhane bien-aimée, qui se frottait sensuellement contre elle, appuyant son corps sur le sien, lui arrachant de multiples soupirs, et de longs gémissements onctueux. Elle avait une voix plus douce, presque une voix de crécelle, et sentit les lèvres de Kiriko lécher son cou, glissant sur sa peau. La Celkhane se redressa ensuite, comme pour mieux l’observer, son visage s’illuminant d’une lueur de joie. Sha lui sourit doucement, et remonta sa main, caressant son visage, son pouce glissant sur ses lèvres.

« Maman est heureuse de me voir ? »

Sha jouait le rôle à la perfection. Difficile alors de voir en elle la redoutable Ombre, cette Déesse terrible qui infligeait des malédictions ! Mais, parfois, même Sha devait laisser tomber son masque. D’ailleurs, elle ne reconnaissait pas davantage en Kiriko sa guerrière impitoyable et tueuse. Là, au contraire, elle était une jeune femme, tendre, son instinct maternel flatté à fond, qui se pencha encore vers elle, se frottant sur son corps, la serrant entre ses bras. Elle sentait le désir dans le corps de Kiriko, un désir sexuel qui se mélangeait à un désir maternel. Sha avait choisi un âge intermédiaire, celui où le corps commençait à naître, sans pour autant être trop vieille, ni trop jeune. Mais elle n’avait pas encore fini son office, et embrassa Kiriko sur la joue.

Confuse, Kiriko voulait juste en profiter, et Sha la laissa faire pendant plusieurs minutes, se frottant contre elle. D’une main, elle serrait ses cheveux, et caressait le haut de son dos de l’autre, répliquant aux remarques de Kiriko sur un ton taquin :

« Tu peux parler, Maman... Toi et ta combinaison violette, ça me rend folle... »

Leurs visages se frottèrent encore, leurs nez se caressant l’un à l’autre... Et Sha vola alors un baiser à sa « mère », l’embrassant sur la bouche. Un baiser bref, mais non moins appuyé, tandis qu’elle laissait volontiers la Celkhane en profiter. Les minutes n’avaient pas d’importance pour elle, et, au bout d’un moment, Sha susurra dans l’oreille de sa « mère » :

« J’ai une tenue spéciale, Maman, pour toi... »

La petite Sha se redressa, et bondit hors du lit, puis délaissa son manteau. Toute nue, elle exposait un corps maigre, mais non moins alléchant, et se posta devant le lit, puis leva les mains. Une lueur magique enveloppa ensuite son corps, et, au bout de quelques secondes, elle se retrouva vêtue d’une robe gothique noire lolita, avec de longues chaussettes et un serre-tête avec un papillon sur le crâne.

Sha tournoya doucement sur place, faisant virevolter sa robe.

« Regarde, Maman ! Ça te plaît ? » demanda-t-elle, toute confiante.

Elle se rapprocha ensuite du rebord du lit, pour sentir les mains de sa « mère » caresser son corps. C’était si agréable... D’autant que, sous cette forme, la jeune Sha était vierge !

Pour la sorcière, ce n'était pas le sexe qui était mis là en avant, elle y voyait que sa fille adorée, chérie, elle pourrait la câliner et lui faire des bisous – et non des baisers – toute la journée. Mais dans un sens, la fourbeire de la déesse sombre était aussi là. Sha aurait pris une forme vraiment enfantine, petite fille, Kiriko n'aurait pas eut la moindre envie sexuelle, juste maternelle. Bien que cette petite aurait eu l'odeur de Sha, sa gestuelle ou ses mots, elle y aurait vu tout d'abord cette petite fille toute craquante. Mais là, c'était entre les deux, elle y voyait une jolie demoiselle qui l'appelait Maman – même si vue son âge, il était impossible que Kiriko soit sa mère – qui se frottait à elle presque nue. Elle n'était pas pulpeuse, mais ce corps sous son nez, cette odeur et cette façon de faire, Kiriko avait bien été avec Sha assez longtemps pour la reconnaître. Puis bon, là, elle n'aurait pas vraiment de remords à coucher avec, ça restait sa femme qui jouait les jeunes filles, et non sa vraie petite fille. Est-ce que si dans le futur, Arya jouait ce même rôle, elle succomberait ? Il était trop tôt pour y se pencher sur la question, un débat d'inceste, non, ça casserait l'ambiance. Surtout qu'elle y avait déjà rêvé même si dans ce rêve, elle était déjà une démone – donc déjà morte – et que leur fille allait bientôt se marier à une princesse. Enfin, laissons le rêve de côté.

« Oh oui... Maman t'adore. »

Continuant d'embrasser sa fille dans le cou en caressant son corps fin et chaud – certes, son manteau y était pour quelque chose – elle se baladait sur son petit nuage, loin des soucis, du tournoi, d'Açoka, là, elle rêvait tout éveillée. Coquine, sa fille chérie venait lui voler un baiser, sur un court instant. Cela n'avait pas braqué Kiriko en repoussant sa tête en arrière, choquée. Non, elle savait que c'était Sha, donc ce n'était pas si gênant. Mine de rien, un simple petit baiser suffisait à faire encore grandir son envie, elle sentait son entrejambe la démanger, mais elle savait encore se contenir. Son petit mot à l'oreille l'intrigua, se demandant ce que sa fille pouvait bien avoir en tête ? Elle savait qu'elle n'allait pas lui rendre la tâche plus simple en jouant les petites filles voulant juste un gros câlin avec sa mère, elle voulait plus, elle connaissait assez sa Déesse pour le savoir.

« Hum et tu sais que Maman aime les surprises, ma petite chérie. »

Elle la laissa quitter ses bras, son manteau tombant au sol. Son corps était fin, pas encore avec les formes que la sorcière lui connaissait. Visuellement, au toucher, elle connaissait par cœur les formes de sa déesse, sans avoir une poitrine énorme, elle était bien généreuse et la sorcière aimait en profiter. Là, ces formes étaient encore en train de grandir, mais ça n'empêchait pas la sorcière de lorgner dessus, voulant tout connaître de sa divinité, même la taille de sa poitrine et de son corps, à cet âge-là. S'affichant dans une tenue entièrement noir, Sha était très mignonne dedans. Elle s’attendait à pire... Venant de Sha, elle s'attendait à la voir dans de la lingerie fine ou en tenue SM pour la provoquer, mais ça, ça allait. Elle était ravissante dedans, à ne pas en douter. Kiriko se rapprocha d'elle, à genoux sur le lit en venant caresser sa robe. Pas encore de geste déplacer, sa main se déplassait sur ses hanches, la seconde caressa du bout des doigts son petit serre-tête.

« Oui, tu es vraiment ravissante dedans. »

Souriant tendrement, Kiriko se redressa pour embrasser sa déesse sur les lèvres, un long baiser qui prouvait qu'elle se sentait de plus en plus excitée, bien qu'elle ne rompait pas encore cette limite, pas de langue dans ce baiser, juste leurs lèvres.

« Laisse Maman te serrer encore contre elle. »

Elle avait beau avoir une tenue ravissante et plus décente, Kiriko n'en perdait pas son envie de serrer cette petite Sha contre elle. C'était si agréable et si chaud. Mais même si ce feu grandissait doucement en elle, il grandissait tout de même. Et dans ce câlin, ses mains descendaient doucement plus bas, ses hanches, le bas de son dos, et sa robe au niveau de ses moelleuses petites fesses.

« Cependant, même si tu es bien habillée... Je me demande si tu as mis une petite culotte ? »

Sha n'était pas vraiment du genre à porter ce genre de choses, même sous sa forme humaine, son manteau était généralement le seul vêtement qu'elle portait. Soutien-gorge, culotte, elle laissait cela à ses sorcières. Même si pour le coup, Kiriko était comme Sha, élevée comme une Celkhane, sa tenue lui suffit comme vêtement. Le peu de fois où elle portait des dessous, c'était évidemment pour plaire à Sha. Dessous, comme vêtements normaux, c'était rare pour Kiriko. Sa queue commençait à pousser d'ailleurs, se collant entre les jambes de Sha, sa robe l'empêchait de deviner si elle portait quelque chose, que ce soit avec ses mains ou bien son sexe. Kiriko souriait d'une façon que Sha connaissait bien, la gentille Maman allait bientôt plus être qu'une simple maman, mais pour le moment, elle devait deviner si oui ou non, sa fille portait quelque chose ? Qu'est-ce que ça changeait ? Eh bien, si elle potait quelque chose, elle allait devoir en profiter un peu tant c'était rare, sinon, elle allait devoir lui faire comprendre qu'il était important de porter quelque chose sous ses vêtements... Bien qu'elle ne soit pas bien placée pour lui faire la morale à ce sujet.

La robe noire lolita, c’était le maximum que Sha pouvait faire. Que Kiriko ne s’attende pas à la voir porter une robe rose, une tenue kawai, ou tout ce genre de niaiseries dégoulinantes ! Elle restait Sha, et, même si elle offrait à Kiriko quelques extras, quelques cadeaux inattendus, comme se transformation en adolescente, elle n’en restait pas moins une Déesse sombre et puissante, une puissante magicienne maîtrisant les arcanes de la magie. Elle souriait en tout cas, se complaisant dans son rôle. Très excitée, Kiriko la prit à nouveau dans ses bras, et Sha se frotta doucement contre elle, non sans s’être auparavant amusée à tourner doucement de droite à gauche, faisant ainsi virevolter les plis de sa robe. Très mignonne, elle sourit quand Kiriko caressa son serre-tête, la trouvant encore plus belle sous cette forme, si tant est que cela puisse être possible ! Mais, après tout, comme Sha l’avait dit, il était dangereux de conserver cette apparence, car elle adoptait aussi progressivement une mentalité en accordéon avec son âge. Mais ce n’était pas Kiriko qui s’en plaindrait, car elle continuait à la câliner doucement.

Sha sourit alors, et gloussa même quand elle sentit une bosse remonter le long de ses cuisses. Elles y allaient doucement, tranquillement, sans se presser. Après le sermon de Sha, Kiriko avait bien mérité un petit cadeau, la preuve indéfectible que, malgré tout ce que Sha pourrait lui dire, et tout ce qu’elle pourrait lui reprocher, rien ne briserait jamais leur amour. C’était l’amour de ses sorcières, et plus particulièrement celui de Kiriko, qui avait permis à Sha de redevenir une Déesse plus raisonnable, de l’éloigner des méandres de sa rage, de sa frustration, et de sa haine. Comment haïr le genre humain, quand on avait quelqu’un comme Kiriko avec soi ? Une femme superbe,  autoritaire, débrouillarde, belle et courageuse, héroïque... Sha sourit ensuite quand Kiriko lui demanda si elle avait une culotte, tout en descendant doucement ses mains sur ses hanches, jusqu’à rejoindre ses fesses.

« Allons, Maman, j’ai été bien éduquée, et une fille bien éduquée porte des sous-vêtements ! »

En l’occurrence, elle portait un shorty noir avec des dentelles blanches en bas... Et surtout un petit cœur violet brodé sur le dessus, à l’emplacement de son sexe. Elle posa ainsi ses mains sur les pans de sa robe, et la souleva, la relevant à hauteur de ses cuisses, ce qui lui permit de voir brièvement sa culotte. Elle se retourna ensuite, montrant ses fesses, ce qui permit alors à Kiriko de voir que Sha avait sorti une culotte avec brodée dessus, sur ses fesses, un mot en six lettres : « KIRIKO ». Un mot très finement brodé, ce qu amena Sha à remuer légèrement son postérieur, avant de relaisser tomber sa robe.

Sha se retourna ensuite, un sourire sur le coin des lèvres, et bondit alors sur sa mère. Ses bras s’enroulèrent autour de son cou, et elle tomba à l’arrière, se retrouvant couchée sur Kiriko. Sha l’embrassa alors sur les lèvres, se pressant contre elle.

« Hmmm, ma Maman adorée, haaaa... J’adore vos lèvres ! »

La sorcière s'amusait tant avec Sha, alors cette surprise de la voir en jeune demoiselle, quelle extase ! Elle était à la fois belle et mignonne, sexy et choupinette. Toujours entre ses bras, elle ignorait ce qu'elle devait faire avec elle ? Continuer ce gros câlin en l'embrassant partout sur le visage ou la voir un peu plus comme une femme ? Question difficile. Kiriko continuait de balader ses mains, surtout sur ses fesses en les massant délicatement à travers sa jolie robe. Ce serait tout de même dommage de déjà la retirer, Sha habillé, c'était assez rare comme ça en plus. Néanmoins, elle continuait de se poser une question... Sha portait une culotte ou non ? Tout comme Kiriko, il était rare de voir la divinité s'embêter à porter une culotte ou même un soutien-gorge, alors en jeune demoiselle, est-ce qu'elle restait fidèle à ce principe, ou non ? Kirko pensait déjà que non mais elle fut bien étonné quand elle tourna légèrement sur elle-même en relevant sa petite jupe. Sha avec un shorty à dentelle ? Elle rêvait tout éveillé là ! Il y avait son prénom de broder sur la culotte, mais rien que la voir sur la peau de Sha, ça suffisait à rendre ça incroyable !

Lui sautant au cou, elle la fit tomber sur le lit, embrassant toujours la sorcière en adorant ses lèvres.

« Mais c'est réciproque, ma petite Sha. »

Sa queue continuait de rester dressée entre les cuisses de la petite Sha, son envie grandissait de plus en plus, il était évident que cette jeune Sha allait connaître l'amour avec sa « mère ». Embrassant la petite déesse, Kiriko pressait ses fesses avec un peu plus de passion, oubliant la robe pour les presser directement. Ses mains se frottaient au tissu de son shorty, elle venait à en maudire sa combinaison qui l'empêchait de sentir cela directement à même la peau. Mais elle aura bien l'occasion de recommencer par la suite.

« Je crois qu'il est aussi temps que Maman s'amuse avec tes autres lèvres, ma choupinette. »

Sans changer la position, elle pelota ses petites fesses, juste assez pour écarter son shorty afin de laisser sa queue trouver le chemin. Mais cela ne se faisait pas comme ça, ce n’était pas un serpent non plus.

« Tu vas continuer de rester une gentille fille, ma petite Sha... Mais Maman va faire de toi une femme. Tu seras la petite fille à Maman, tu verras, on va bien s'amuser. »

Sa main tenait sa queue qu'elle fit doucement glisser le long de ses fesses. Elle fit comprendre à Sha de redresser son bassin afin de viser sa petite fente et une fois en plus, il n'y avait plus qu'à y aller. Cependant, avant de commencer, elle posa une dernière question...

« Choupinette... tu veux que Maman y aille doucement ? Ou bien fort ? »

Après, elle pourra y aller à son rythme, mais pour cette première entrée, autant savoir ce que Sha préférait ? La vrai dirait d'y aller fort ! Mais là, c’était une jeune Sha, bien sage pour le moment donc est-ce que cela va continuer encore longtemps ? Kiriko comptait en profiter aussi longtemps que possible, mais elle voulait tout de même faire participer sa petite chérie. C'était pas tout les jours que ça arrivait après tout.

La Sha adolescente présentait à Kiriko son délicieux shorty, ainsi que son corps tendre et souple. N’était-elle pas magnifique ainsi ? Ni trop âgée, ni trop jeune, elle exhibait un corps naissant, avec une petite poitrine, mais dont on pouvait déjà douter, à terme, qu’il y aurait là de gros seins. À la base, Sha avait pris possession de ce corps, et, toujours en elle, il y avait l’esprit de la jeune femme qu’elle avait jadis possédée, une âme qui s’était mélangée à elle, qui avait fusionné à elle, et qui avait probablement, en grande partie, aidé Sha à lutter contre sa haine et contre ses pulsions négatives. Elle frissonnait sur place en sentant Kiriko contre elle. La Celkhane était devenue folle de désir en voyant ce sous-vêtement, très inhabituel chez Sha. Si la Déesse aimait fortement sa femme dans sa combinaison violette, elle était, quant à elle, rarement habillée, surtout en sous-vêtements. Mais qui aurait cru que Kiriko puisse autant apprécier la dentelle ? Si tel était le cas... Sha se promit d’enfiler plus de tenues de ce genre pour elle. Après tout, pour sa femme, on pouvait faire bien des choses, non ? Elle frémit ensuite en sentant les mains de Kiriko palper nerveusement son cul, leurs corps lovés l’un contre l’autre.

Très excitée, Kiriko caressait sa « choupinette », palpant ses délicieuses fesses, tout en frottant aussi sa verge tendue contre son cœur, celui brodé sur le shorty. Sha se pinça les lèvres, et sentit alors les mains de Kiriko écarter la dentelle, relevant son sexe. Sa queue s’appuya ainsi contre ses fesses, et Sha gémit encore, sentant ce mandrin se dresser sur sa peau, remontant doucement, se frayant progressivement un chemin sur sa chair. Comptait-elle la prendre par l’arrière ? Dans cette position ? Après tout, Sha était lovée contre son corps, et embrassa sa femme... Ou sa mère. Sous cette apparence, il était difficile de faire l’inverse, mais Sha aimait l’idée de faire comme si.

« Hmmm... Maman a l’air bien excité, hihi... »

Elle comptait s’occuper de son autre bouche... Mais à quelle partie de son corps faisait-elle référence ? Vu la manière avec laquelle elle pressait ses fesses, Sha était tentée de croire à une sodomie, mais leur position ne s’y prêtait guère... Et, quand elle se redressa un peu, la verge de Kiriko se redressa à son tour, se pointant fièrement vers le haut. Sha se pinça à nouveau les lèvres, s‘appuyant sur les épaules de sa mère, qui lui demanda comment y aller.

Sha remua encore, et s’amusa à frotter ses fesses contre la verge de sa mère.

« Je... Il faut y aller doucement, Maman... Au début, parce que... Je suis encore vierge... »

Elle se pinça les lèvres en rougissant nerveusement.

« Puis... Plus fort ensuite... Mais je veux vous voir, Maman... Je veux voir votre regard quand vous m’offrirez mon premier orgasme... »

En tout cas, sa culotte commençait doucement à s’humidifier, au fur et à mesure que le désir montait entre elles...

Serrant sa fille contre elle, la sorcière savourait précieusement cet instant, un instant qui, elle le sait, sera rare, très rare. Elle souhaitait profiter de cela à fond, elle était très mignonne comme ça, un charme oscillant entre la jeunesse et la vie d'adulte. Elle avait un corps qui se formait, allant de plus en plus vers une forme que Kiriko connaissait très bien, même qu'elle connaissait par cœur quand sa déesse ne s'amusait pas à changer un petit quelque chose chez elle pour pimenter leurs ébats. Cette petite robe allait très bien à Sha, elle ne pouvait pas dire le contraire, elle était toute mimi dedans et ça la changeait tellement de ce manteau qu'elle portait aussi souvent que Kiriko portait sa combinaison Celkhane. Ses mains n'avaient de cesse que de caresser ce tendre et délicat fessier. Elle ignorait si sa fille jouait les prudes ou bien si elle restait malgré cette apparence la femme dont elle était amoureuse, mais en tout cas, elle ne tarderait pas à le savoir.

Son odeur aussi, elle était très douce et agréable à humer, mais Kiriko n'était pas perverse pour autant. Certes, Sha a jeté de l'huile sur le feu, elle ne pouvait que brûler de désir pour le coup, mais si sa déesse aurait simplement joué les petites filles à câliner, elle n'aurait pas été contre. Mais bon, Sha, sage comme une image ? Même dans ses rêves, elle avait du mal à l'imaginer de la sorte. Alors en vrai... La queue de Kiriko parlait pour elle, fièrement dressée, elle ne pouvait mentir, sa fille l'excitait ! Elle en voulait plus, elle voulait faire des choses que l'on qualifierait d'inceste si Sha serait vraiment sa fille. Mais où était le mal ici ? Sha avait évidemment changé d'apparence pour ressembler à une fille plus jeune que Kiriko, mais elle n'était pas vraiment sa fille. Puis vu son apparence, elle avait environ quinze ou seize ans ? Kiriko n'aurait pas pu avoir d'enfant alors qu'elle aurait eu à peine dix ans si elle avait été sa véritable fille.

« Ma petite fille est déjà si grande... après ça, tu deviendras une petite femme... Mais tu pourras toujours venir dans mes bras, ma chérie. »

Kiriko devait donc faire preuve de douceur pour la première fois de sa petite chérie. Soit, elle allait donc faire en sorte que cela soit doux et agréable pour elle. Du moins, elle voulait que cela soit doux au début, une fois habitué, un peu plus de passion et de rapidité ne devrait pas la déranger. Kiriko baisa son petit nez du bout des lèvres en gardant ses mains agrippés autour de ses petites fesses.

« Ne t'inquiète pas. Tu auras un peu mal au début, tu vas même saigner un peu, mais je te promets qu'ensuite, tu ne connaîtras que le bonheur avec Maman, et avec les autres aussi. Cependant, arrête de ma vouvoyer ma chérie, je suis ta maman, pas une inconnue. »

Et même si elle la respectait, c'était Sha ici la déesse, aussi jeune parait-elle, pas Kiriko. Baissant les yeux, elle n'observait pas particulièrement Sha, mais plutôt la direction qu'allait prendre son sexe. Elle eut d'ailleurs une idée pour ça !

« Ma chérie, guide la queue de Maman jusqu'à ton petit minou. »

Sentir les mains encore pures de sa fille guider sa queue jusqu'à sa petite entrée, laissant sa petite main dessus pour la suite et une fois bien en place, elle pouvait y aller. Douce d'abord. Kiriko souriait à sa fille, venant tendrement l'embrasser en caressant ses cheveux. Elle devait bien la rassurer un peu après tout, elle était sa mère. Doucement, la sorcière poussait son bassin, forçant doucement, mais sûrement le passage, elle faisait tout pour rassurer sa fille jusqu'à sentir le point de déchirure. La douleur, la sensation de saignement, elle rompa son baiser en caressant ses cheveux avec plus de tendresse.

« Chuuuuuuuut, là, ça ira ma chérie, Maman est là... »

Elle continua plus doucement encore, se frayant un chemin dans son étroit vagin, elle arriva enfin à être entièrement en elle. Le plus dur avait été fait, maintenant, il fallait encore habituée sa fille à tout cela. Les mains sur son petit cul, elle le caressait en contemplant la beauté de sa petite Sha, toujours en lui souriant tendrement.

« Maman va doucement remuer en toi, d'accord ? Quand tu seras prête, j'irais un peu plus vite, ma chérie... »

Sha décidait donc de quand sa femme et actuellement sa mère pourrait y aller de façon un peu plus brusque et rapide. Sha voulait la regarder dans les yeux pour l'orgasme, Kiriko ne voulait pas perdre une miette de tout cela...

Sha n’avait clairement aucune difficulté à jouer ce rôle, à camper celui de la fille sage et bien élevée de Kiriko. Elle incarnait une espèce d’adolescente issue de l’ère victorienne qui découvrirait le sexe. Avec sa robe gothique et sa petite culotte noire avec un cœur rouge, Sha était à la fois un mélange de plusieurs choses, offrant à Kiriko un visage rare d’elle-même, celui de la douceur, de la tendresse, de la délicatesse... La sorcière gémissait doucement, en entendant sa Maman la rassurer, et lui demander de guider sons exe en elle. Est-ce que Sha se rappelait de son expérience sexuelle sous cette forme ? Ou avait-elle volontairement purgé son corps de tout cela ? De tous les souvenirs qu’elle était susceptible de ressentir en étant ainsi ? De cette manière, la scène n’en serait que plus pure, plus authentique. Pour Kiriko, c’était aussi une première, car, avec sa femme, la Celkhane était bien davantage habituée à devoir y aller violemment, à la prendre énergiquement, ou à se faire prendre énergiquement. Il y avait toujours, entre les deux femmes, un mélange d’amour intense et de sexe tout aussi intense.

« Hmmm... Ma-Maman... ! »

Sha avait une voix douce, délicieuse, et se dandina sur place, avant de gémir en sentant la pointe de la verge de sa mère en elle, tapant contre ses lèvres intimes. Elle poussa ensuite un nouveau cri en fermant les yeux, sentant son hymen se faire heurter par ce membre tendu. Mais elle força le passage, fermant les yeux, ses joues prenant une teinte cramoisie  au contact de ce membre tendu. Sha soupira encore, et rouvrit ensuite les yeux, puis étouffa son cri en embrassant sa mère, serrant son corps contre le sien, sa main caressant la nuque, ses jambes venant gracieusement s’enrouler autour de sa taille.

La belle femme soupira donc, sentant Kiriko la maintenir contre son corps adulte, appuyant contre son corps. Sous cette forme adolescente, Sha sentait avec encore plus d’intensité qu’en temps normal les coups de reins de Kiriko, et... C’était clairement délicieux ! Une situation incomparable de ce qu’elle ressentait habituellement. Pas forcément meilleure, mais... Différente. De quoi l’encourager à renouveler l’expérience par la suite ? Très probablement ! Il fallait bien admettre que cette situation était extrêmement plaisante, et que Kiriko était, en la matière, plutôt douée.

« O-Oui, Ma-Maman, hmmm... »

Le petit caractère faussement incestueux qu’elle donnait à cette scène ne faisait que l’exciter davantage. Depuis le temps, Kiriko avait eu l’occasion de réaliser que Sha n’était pas la plus morale des divinités du monde, et elle semblait apprécier fortement l’idée de considérer Kiriko comme sa mère. Comme quoi, même si elle avait pu lui formuler quelques reproches auparavant, c’était bien là la démonstration qu’elle restait très profondément amoureuse de sa Celkhane. Celle-ci la pénétrait donc, s’enfonçant progressivement, et perça l’hymen de Sha, provoquant chez la femme une crispation.

Elle était lovée contre elle, se maintenant ainsi, sa légère poitrine se heurtant à celle de sa mère, plus massive, son corps se collant au sien, et l’embrassa à nouveau, ses lèvres humides tremblant sur place en allant goûter à celles de Kiriko.

« Je... Haaaa... Pl-Plus fort, M... Mère, hmm... F-Faites partir la douleur, hmmm... En me prenant plus fort... »

Elles étaient proches du lit après tout, et sentir le corps de Kiriko s’écraser sur le sien en la pénétrant provoquait en Sha un étrange sentiment, comme une profonde bouffée de chaleur qui remontait depuis ses entrailles.

Elle ignorait comment ça allait se passer quand elles auront leurs enfants et qu'ils seront en âge de comprendre cela, mais elle savait que Sha n'était pas sa fille, ce n'était qu'un jeu entre elles, fait pour s'amuser un peu plus dans tout cela. Kiriko avait bien rêver d'une fois où elle couchait avec Arya et Sha, mais de là à se dire que cela arrivera, ce serait allé trop vite. Sa magie lui permettait de voir le passé, via aussi le fait que les âmes de ses précédentes incarnations étaient plus ou moins en elle, c'était encore flou cette zone. Mais là, la sorcière se fichait bien de tout cela, elle avait sa petite Sha, une adorable fille bien gentille qu'elle devait récompenser comme il se doit. La sorcière y allait donc doucement, c'est ainsi qu'elle souhait que cela se déroule, elle n'allait pas dans le sens inverse.

« Hmmm, là, ma fille... N'ai pas peur... c'est normal et Maman est là pour toi, mon trésor... »

Malgré la queue enfoncée en elle, Kiriko restait très maternelle, caressant les cheveux de Sha en douceur, la laissant s'habituer à cette petite douleur avant d'aller plus loin. Mais une fois habitué – ou non ? – Sha venait à vouloir passer à la vitesse supérieure pour que la douleur laisse place au véritable plaisir. La sorcière allait donc faire cela pour sa fille, sans oublier de préciser une petite chose déjà évoquée.

« D'accord ma petite Sha. Mais n'oublie pas, appelle-moi Maman, pas mère. »

Elle trouvait cela assez distant, Mère ? Les nobles fonctionnaient peut-être comme ça, du moins c'est la vision qu'elle s'en faisait, mais Kiriko trouvait cela normal d’appeler sa mère, Maman. Enfin, chacun fait ce qu'il désire, mais ses filles l'appelleront Maman, pas de Mère Kiriko avec elle, oh ça non. Venant donc faire en sorte que Sha ressente moins cette douleur, Kiriko posa ses mains sur ses petites hanches pour commencer à remuer, venant la pénétrer avec un peu plus de rapidité. Elle ne passait pas du coq à l'âne, elle y allait progressivement en arrachant quelques gémissements à sa petite Sha, venant délicatement embrasser ses lèvres. Si douces et fines, elles étaient délicieuses. Sa petite voix pleine d'amour était mélodieuse, en résumé, Sha était toujours aussi parfaite.

« Hmm, tu vois ? Tu vois comme, hm, Maman est si bien en toi ? Hmm, ma douce petite Sha... tu aimes comment Maman te fait l'amour ? »

Ca n'avait pour le moment rien de grandiose et brutale comme c'était habituel entre elles, mais elle ne voulait pas brusquer sa petite Sha. Douceur était le maître-mot de cette première fois, même en étant plus actif, Kiriko n'irait pas la secouer dans les draps, non, tout en la caressant, en la contemplant et en lui prodiguant du bien, voilà ce qu'elle lui fera. Kiriko continua de l'embrasser tendrement pendant que ses hanches continuaient de doucement augmenter la vitesse. C'était toujours un plaisir de repousser de plus en plus loin le plaisir de Sha. Elle savait bien qu'il y avait bien mieux que ça en ce qui concerne le sexe, mais elles étaient dans l'optique où Sha débutait, il fallait lui apprendre les bases avant de lui faire voir plus grands.

« Mmmmhhh... Maman va t'apprendre plein de choses, ma petite Sha d'amour... »

Tendresse et douceur, la sorcière laissait son côté brutal et salope de côté pour un petit instant de douceur avec sa femme... enfin, sa fille.

Elles étaient toutes les deux ensemble, partageant un lien intime, fusionnel, délicieusement intense. Pas de violence excessive, en effet, elles n’en avaient pas besoin. L’amour, seul, suffisait à les unir toutes les deux. Sous le corps de Kiriko, Sha l’observait, et sourit quand Kiriko signala de ne pas l’appeler « Mère », mais... Juste « }Maman ». Une nuance qui ne put que faire sourire la jeune femme, dont la main remonta pour caresser doucement et tendrement le visage de sa mère. Elle glissa dessus, son pouce titillant ses lèvres, et poussa un nouveau soupir en sentant la verge de sa mère s’enfoncer en elle. Kiriko y allait doucement, autant que faire se peut, mais, plus le temps passait, et plus son membre forçait le passage, s’enfonçant longuement et tendrement en elle. Une délicieuse énergie s’emparait de son corps, de multiples frissons la traversaient.

« Ma-Maman, hmmm... Maman ! »

Oui, Sha appréciait grandement cela, elle savourait le corps de Kiriko s’écrasant sur le sien, l’intensité de ses coups de reins. Sa main empoigna les cheveux de la Celkhane, et elle l’embrassa encore, écartant les jambes pour les enrouler ensuite autour de son bassin. Kiriko lui glissa qu’elle l’aimait, et Sha ne pouvait qu’acquiescer, ses joues rougissant sous le plaisir qui la dominait, qui s’emparait d’elle, et qui vibrait dans tout son corps.

« Han Maman, Maman, haaaa... Hnnn... !! »

Elle ne pouvait qu’adorer cela, tout simplement. Le membre phallique de Kiriko remuait en elle. Elle avait brisé son hymen, fait couler son sang virginal, qui se noya rapidement dans l’intensité du plaisir, dans des vagues jouissives qui se déversaient en elle. Gémissant encore, Sha se dandina sur place, remuant son visage sur le lit, s’y frottant longuement, avant que Kiriko ne l’embrasse encore. Leurs langues se mélangèrent l’une à l’autre, et Sha soupira encore, onctueusement, tandis que Kiriko lui promettait de lui faire découvrir bien des choses.

C’était là un magnifique programme, très alléchant, et, dans un nouveau soupir, Sha se laissa aller au plaisir suprême. Son corps se crispa sur place, et elle laissa l’orgasme parler pour elle, l’envahissant. Un orgasme plutôt rapide pour l’Ombre, mais il ne fallait pas oublier qu’elle avait pris possession d’un corps inexpérimenté. Le plaisir fonctionnait en conséquence. Baignant dans le plaisir, Sha souriait légèrement, observant ensuite sa mère.

« Oh, Maman... Que comptes-tu encore me faire pour me montrer ton amour ? »

Car, quoi que Kiriko avait en tête, Sha la suivrait. C’était ça l’amour : une confiance inébranlable et indéfectible.