The Multiversity

Ai était toujours un peu pas trac à cause de ce qui s'était produit hier soir, même si Mélinda tentait de la soulager, tout comme Edessa maintenant, elle se sentait sous une guillotine. Pour le moment, tout allait bien, mais la lame pouvait tomber d'un coup. Mais la succube semblait comprendre, bien que l'attitude de la petite futanari ne soit pas comme d'habitude, qu'au moins, elle était sincère et tenait absolument à sa maîtresse. Au final, Edessa l'aida à se laver avant de lui faire enfiler sa fameuse robe, sa dernière création, rien que pour elle ! Elle avait gardé la version plus transparente pour plus tard, elle n'avait pas dit quand ? Ce ne fut que plus tard qu'elle put enfin rejoindre le salon où sa maîtresse mangeait avec d'autres personnes, généralement les esclaves du manoir qui étaient présentes, cela pouvait être très bien des élèves du lycée comme des filles généralement au harem de passage ici ou autres. Cela dépendait des jours, au moins, il y avait toujours pleins de visages différents. Naturellement, la Main veillait au bon déroulement des choses, pas de disputes ici, pas de mot plus haut que l'autre ou ce genre de choses, tout devait bien se passer. Harmony était toujours dans le coin, prête à servir Mélinda sur demande ou bien donner un coup de main aux autres domestiques du manoir.

Ai débarquais non pas à l'improviste, car Edessa était avec elle. Son arrivée déclenchait presque un certain silence dans la salle, les regards braqués sur elle, elle qui d'ordinaire bondirait partout de joie, dans la bonne humeur, là, elle restait en bout de table avec la succube, observant simplement sa maîtresse, les mains croisés devant elle.

« Pardon de vous avoir fait attendre, Maîtresse... »

Docile, calme, presque timide... On peux dire que depuis hier soir, elle avait bien changé. Elle retrouvera un peu de son ancien caractère, mais ça ne se fera pas en un claquement de doigt, pour sûr.

L'autorité de Mélinda sur ses ouailles était impressionnante. Elle ne les gouvernait pas par la peur ou par la menace, mais clairement par l'amour, par l'affection, l'attirance. Pour les soumettre, elle faisait naître en elles ce sentiment de culpabilité quand elles lui désobéissaient. Ce qu'Ai avait subi rappelait à chacun des membres autour de la table qu'ils avaient la chance d'être ici, et rappelaient en eux une hantise sourde, celle que tout enfant ressentait à l'idée qu'on l'abandonne... L'idée que leur Maîtresse les abandonne.  Mélinda n'offrait pas que sa superbe plastique, elle offrait un but, une direction, une communauté vivante et aimante. Ai avait goûté à cela, et n'avait aucune raison de vouloir revenir en arrière. Elle entra donc en étant très nerveuse, quoique éblouissante dans sa belle robe en cuir. Une robe largement ouverture à hauteur des jambes et moulante. Edessa avait aussi proprement coiffé Ai, lui donnant une allure à la fois noble et sauvage. Elle salua poliment et nerveusement Mélinda, qui sourit alors.

« Installe-toi à la place d'Akira, Ai-chan, celle-ci n'est pas là ce soir. »

Ce n'était pas une place anodine. C'était la place de sa Première Fille, juste à côté d'elle. Ai obtempéra donc, mais, alors qu'elle allait s'asseoir, Mélinda l'interrompit alors.

« Allons, tu as déjà oublié ? En une nuit ? N'oublie pas de me saluer... Mes lèvres se languissent des tiennes. »

Le ton aurait pu être sec, mais il était surtout amusé, et séducteur. Ai dut donc l'embrasser, et, si le baiser fut assez timide, Mélinda remonta sa main pour attraper les cheveux d'Ai, et maintint le baiser, se redressant un peu. Elle gémit lentement, et fourra même sa langue dans la bouche de sa partenaire. Elle sentit Ai trembler nerveusement, comme si elle peinait encore à croire à ce qui allait arriver. Mais Mélinda ne lui tendait aucun piège, et rompit ensuite le baiser, en souriant doucement à sa jeune esclave.

Ses yeux verts brillaient d'une lueur amusée, et elle s'écarta ensuite de la jeune femme. Ai semblait toute excitée, ce que Mélinda pouvait comprendre sans trop de difficulté. La vampire se rassit ensuite, et but un peu de vin.

« Tes belles lèvres m'ont vraiment manqué cette nuit, Ai-chan... J'espère bien que tu ne comptes plus me faire de caprices. »

Si Mélinda ne pouvait pas non plus faire comme si rien ne s'était passé, elle s'efforçait de désamorcer la situation, avec son tact naturel. Difficile de dire si cela allait être efficace, mais elle estimait cela être la meilleure solution.

« Laissons cet incident derrière nous, Ai-chan, d'accord ? Nous aurons le temps de voir si la magie t'intéresse vraiment... Je n'aurai pas dû te congédier dehors, ma chérie, et j'espère que tu sauras me pardonner pour ça. Je veux que tu restes près de moi, Ai-chan, c'est comme ça que ça fonctionne. Tu m'offres ta liberté, et je t'offre le bonheur, l'amour, la protection... Je me suis énervée contre toi, et c'était ma faute. Alors, si tu veux toujours que je sois ta Maîtresse, faisons comme si rien ne s'était passé, d'accord ? »

Elle maniait toujours aussi bien les mots, utilisant aussi bien l'humour que la fausse auto-culpabilité pour arriver à ce qu'elle voulait.

« Et puis, quand je te vois toute tristounette, je trouve ça vraiment malheureux... Tu es tellement meilleure quand tu souris et que tu es joviale, Ai-chan, alors, détends-toi... Tu sais, il m'arrive de m'énerver, comme tout le monde, mais tu es ma petite chouchoute. Je te veux comme esclave, cela n'a pas changé. »

C'était une forme de compliment... À la manière de Mélinda !

Difficile pour Ai d'être celle qu'elle était autrefois, avec ce qui s'était passé la veille, une chose s'était brisé en elle. Mélinda et les autres tentaient bien de réparer cela, mais ça prendrait un peu de temps à redevenir comme avant. Vu le choc que ça a été hier, ce n'était pas une insulte qui était sortie de son contexte et donc un « pardon » arrangeait tout d'un claquement de doigts. Edessa l'avait préparé dans une nouvelle robe bien moulante, comme ce qu'aimait Mélinda, mais aussi assez aérée pour Ai. Elle respectait les goûts de sa maîtresse, mais la petite futa n'avait jamais caché son attirance pour le tissu, la belle lingerie surtout. Elle pouvait porter du cuir, du latex pour elle, mais ce n'était pas là-dedans qu'elle pouvait s'épanouir cependant. Là où Harmony avait une aversion au latex pour le moment, elle, elle s'en accommodait, mais ce n'était pas dedans qu'elle brillait le plus. De plus, la succube lui avait offert une nouvelle coiffure, moins banale que ce qu'elle avait d'ordinaire. C'était après toute une grande soirée spéciale pour elle ce soir, autant mettre les petits plats dans les grands.

Mélinda l'invita à prendre la place de sa fille, elle s'en approchait donc, mais avant de pouvoir prendre place, elle exigeait un baiser de sa part. Sur ça, la demoiselle se pencha sur elle pour l'embrasser de la plus douce des façons, mais la fougue de la vampire lui fit doucement changé de plan. Cela ne changeait rien au plaisir, mais elle s'adaptait à ses envies et puis, retrouver les lèvres et la langue de sa maîtresse, quel plaisir immense ! Elle aurait pu rester ainsi toute la soirée, ça lui irait, elle en avait même un début d'érection, rien qu'avec ses lèvres. Terminant cela, elle prit place, sans demander de vin. D'un, elle n'aimait pas ça puis l'alcool ne lui réussissait pas alors, double non pour ce qui est de l'alcool avec Ai ! Le peu de fois qu'elle a essayé, c'était pour faire comme les grandes et elle passait une journée au lit avec la gueule de bois, donc, non merci ! Surtout qu'en général, Harmony venait veiller sur elle donc ça lui faisait encore plus de travail pour elle, la pauvre. La vampire entamait un petit monologue où elle s'excusait de l'avoir viré, de l'avoir poussé à apprendre la magie sans demander son avis, bref, le genre de choses qu'Ai aurait voulu entendre hier soir plutôt qu'avoir le cœur brisé.

Mélinda avait beau avoir décrit cela comme un caprice – concernant le comportement d'Ai vis-à-vis de la magie ? – mais pour commencer, elle n'avait pas fait de scandale, elle avait juste refusé en tentant de ne pas juste dire non de façon sèche, d'adoucir cela avec une pointe d'humour qui ne fut pas au goût de la vampire... Bref, Mélinda s'excusa, laissant ce malheureux épisode derrière elles, continuant le chemin plutôt que tourner autour du pot, et puis les mots doux de sa maîtresse lui réchauffait le cœur ! Elle avait un doux sourire, presque timide en entendant cela. C'est sûr que ça ne collait pas à Ai un tel comportement, mais elle restait mignonne malgré tout.

« Merci, Maîtresse... C'est vraiment agréable à entendre tout ça, tous vos petits mots, vos petits noms affectueux... »

D'ordinaire, elle glousserait, voir rirait à pleine gorge en profitant de la moindre perche pour lui faire des avances, mais la petite tornade verte devait se reformer, elle n'était qu'une petite brise pour le moment. Dans sa belle robe, avec sa belle coiffure, elle ressemblait presque à une autre personne tant elle était différente de celle qu'elle était d'habitude. Et pourtant, au niveau de sa robe, sa petite bosse prouvait bien qu'elle n'était pas si différente de d'habitude. Vu sa robe, elle se devait d'avoir une lingerie plus fine et pour l'occasion, elle en avait donc une belle à exposer à Mélinda quand viendra le moment. Une belle culotte blanche pour jouer sur les couleurs. Sombre à l'extérieur et pure à l'intérieur, une petite culotte à dentelle qui n'était pas un string, bien que l'arrière était plutôt bien aéré, comme sa robe. Aeré, mais pas déculottée pour autant.

« Je vous promets que je vous dirais oui à tout désormais, je ne vous décevrais pas. Je ferais tout pour vous, tout ce qui est humainement possible, évidemment. Je veux que vous soyez fière de moi, toujours. »

Oui, car sa dévotion était grande, elle ne pouvait pas lui décrocher la lune non plus ! Elle donnerait le meilleur d'elle-même dés maintenant et jusqu'à la mort ! Elle était son esclave, à jamais !

Mélinda avait peut-être agi durement avec elle... Elle regrettait son choix, même s'il avait été en partie motivé par sa colère et par son comportement très spontané. Comme quoi, parfois, Mélinda ne se contrôlait pas non plus ! Mais cela avait été nécessaire. Il avait fallu faire comprendre à Ai une chose essentielle... Elle était sienne ! Il n'y avait plus aucun retour en arrière possible, parce que vivre loin de Mélinda, ce n'était plus une vie. Ai l'avait réalisé, et cette perspective l'avait horrifié. La vampire n'avait pas été inutilement cruelle, et avait ramené Ai dans sa maison, juste à côté d'elle, à la place si sacrée de sa chère Akira. La symbolique était forte. Ai était précieuse à ses yeux, et elle faisait toujours partie de la famille. La vampire sourit donc quand Ai lui fit sa déclaration. La robe lui allait très bien, lui donnant un petit air de sorcière perverse.

« J'ai toujours été fière de toi, ma chère Ai... Mais tu as suivi une formation particulière, tu sais. Je voulais que tu comprennes ça, ma chérie... Que tu comprennes combien tu étais chanceuse d'être ici, que tu ressentes à quel point la vie sans cette grande maison est morne et insipide. Alors, voilà... J'y ai été un peu fort, mais c'est comme cela qu'on marque les esprits. »

C'était une manière de voir les choses, en effet. Ai était nerveuse, la petite tornade verte manquait en réactivité, mais on pouvait compter sur Mélinda pour inverser la tendance.

« Tu apprendras la magie, Ai. Edessa trouve que tu as du potentiel. Cette verge que tu as est d'ailleurs, techniquement parlant, d'origine magique. Et tu es une telle perverse qu'il serait criminel de ne pas utiliser ce talent, cette passion en toi. Edessa compte faire de toi une prêtresse de Lust. »

Tous les membres du clan savaient que Mélinda avait de puissants alliés, et qu'elle avait même juré de servir la Déesse Lust. En fondant un clan mijakien, il était nécessaire de prévoir quelques allégeances, y compris envers les Dieux. Lust était un choix tout trouvé pour la vampire, et, même si Ai semblait sceptique, elle n'était désormais plus en position de refuser. Mélinda n'avait vraiment compris ce refus initial, car elle estimait que c'était clairement cela qui correspondait à Ai. Dans cette robe, elle ressemblait d'ailleurs davantage à une sorcière élégante et sensuelle qu'à une simple prostituée.

Le repas se poursuivit ensuite, et, comme toujours, Mélinda écoutait les discussions. Les vacances, les sorties chez les parents... Elle gérait tout cela, autorisant telle ou telle sortie, car bien des esclaves ici avaient des parents qui n'étaient pas des esclaves de Mélinda, et devaient donc choisir entre rester là ou retourner chez leurs parents. La vampire souhaitait à développer un environnement chaleureux, où on ne se cachait rien. Elle détestait les disputes et les secrets, et, avec ses quelques siècles d'existence, elle pouvait se targuer d'être une fine psychologue dans son domaine. La vampire savait y faire, et, si elle ne pouvait empêcher les disputes, elle se débrouillait pour toujours policer les choses, arrondir les angles, et trouver des solutions adéquates.

Mélinda laissa donc le repas se terminer, tout en souriant doucement envers Ai.

« Ce soir, nous aurons l'occasion de nous rapprocher, toi, moi, et Edessa... Car elle aussi, elle a une nuit à rattraper ! »

Même si les choses allaient mieux, Ai était toujours un peu marqué par ce qu'elle venait de vivre auprès de Mélinda, cette nuit où elle crut faire une croix sur tout ce qui était ici et autant dire que cela était comme une plaie qui avait du mal à se refermer, c'était douloureux. Il faudra un peu de temps, sûrement une nuit à dormir dans les bras de Mélinda pour atténuer la douleur, mais ce n'était pas encore l'heure de s'endormir. La vampire faisait des efforts pour la rassurer, assumant une décision hâtive et un peu trop dur, mais, quand bien même cela la rassurait un peu, la petite tornade verte n'était pas encore en train de se réveiller. Mais cela viendra tôt ou tard. Cette fois, Ai ne comptait pas répliquer, cette erreur hier lui a causer une telle frayeur après tout ! Si Mélinda voulait lui faire apprendre la magie rose, voire même lui faire atteindre le rang de prêtresses de la luxure, alors soit. Sur le coup, elle ne sautait pas de joie jusqu'au plafond, mais en lui laissant un peu le temps d'apprendre la magie, ça devrait changer les choses. Dire ce qu'elle pensait à voix haute a été une erreur hier, donc, pas deux fois la même erreur...

Bien qu'elle soit si perverse, Ai ne s'intéressait pas spécialement à la magie rose pour une bonne raison, son truc, c'était la lingerie. Faire grandir sa poitrine, produire du lait, agrandir sa queue ou sa résistance sexuelle, grand bien lui fasse, mais elle ne courait pas derrière ça. Pour sûr, Mélinda lui aurait trouvé un stage dans une maison de couture spécialisé en lingerie, là, elle aurait bondi au plafond ! Mais la magie... bref, inutile de revenir là-dessus, elle allait juste suivre les ordres comme Mélinda lui avait demander. Même si la magie rose permettait sûrement de changer de petites culottes en un coup de baguette magique, Ai restait fidèle à ses principes et que ce soit de l'enfiler ou la retirer, chaque petite culotte était unique en ça. Mélinda préférait sûrement avoir cent esclaves qui se relaient, chacune avec son petit caractère, sa façon de faire, plutôt qu'une seule partenaire qui peut changer de visage comme de corps en un instant, à volonté. Ici, pareil. La petite futanari dîna en compagnie de Mélinda et des autres esclaves qui l'entourait, comme souvent dans son manoir sur Terre, sa Main allégeait la charge de travail de leur maîtresse, veillant à ce que tout se passe bien, idem pour les aller et venue ici, gérant les esclaves dont les parents n'étaient pas liés à la vampire. Elles décidaient, mais au final, c'était bien Mélinda qui avait le dernier mot, validant le choix de sa Main ou le changeant un peu. C'était elle la maîtresse après tout, si elle voulait aller contre le choix de sa main, libre à elle.

Quoi qu'il en soit, tout se passait bien autour de la table, sans un mot plus haut que l'autre, ça plaisantait, ça parlait plus sérieusement, bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Même si ce n'était en rien sexuel, Ai aurait regretter de ne plus participer à ce genre de dîner. Une fois ce dernier terminé, elle se pencha sur elle, assurant que cette nuit sera qu'entre elles, ainsi qu'Edessa qui a dû faire une croix dessus lorsqu'elle est venue dans sa chambre. Aussi rare soit-il, elle avait bien passé vingt-quatre heures ou presque, sans le moindre plaisir, avant qu'Edessa n'en profite dans la salle de bain. Ai eut un léger sourire, ce qui était bon signe, même si elle était encore loin d'avoir le genre d'attitude qu'elle avait avant quand elle servait Mélinda. Là, elle était plus proche d'une Harmony que d'une Sya, comme elle l'était d'habitude.

« Merci, Maîtresse... Je dois bien avouer que je suis quelque peu impatiente, moi aussi. »

Un petit sourire, un ton très doux, oui, Harmony était bien déguisé en Ai ce soir...

Les nuits au manoir étaient rarement paisibles. Lorsqu'il n'y avait pas d'évènements spéciaux propices à de somptueuses orgies, chaque chambre était animée. De fait, Mélinda avait pensé à agencer les lieux pour s'assurer que personne ne dorme jamais seule. Les chambres disposaient toutes d'un seul lit, mais elle n'hésitait pas à allouer à chaque chambre deux ou trois pensionnaires. Elle formait des couples, des unions, et elle veillait sur son troupeau comme une bonne bergère. Même maintenant, alors qu'elle était la Matriarche d'un clan, elle consacrait encore ses soirées à manger avec ses esclaves, soit seule, soit avec d'autres membres du clan. Sa femme était presque toujours avec elle, mais, le soir, elles pouvaient dormir séparément. Pour elles, ce n'était pas un problème, car, suite à leur mariage vampirique, elles étaient reliées télépathiquement. Chacune pouvait donc savoir ce que faisait l'autre, et également ressentir ses pulsions. Leur lien psychique était très puissant, très intime, et ne cessait de s'accroître avec le temps, allant même jusqu'à leur permettre de prendre possession du corps de l'autre. C'était la force terrible d'un mariage vampirique, où les deux amants s'unissaient en mélangeant leurs sangs pour ne former qu'un seul sang commun.

Ce soir, Vanilla allait sûrement s'amuser avec Akira, sa belle-fille, ainsi qu'avec d'autres esclaves. Mélinda, elle, avait réservé son créneau avec Ai et Edessa. La tornade verte était toujours sur la défensive, ce qui commençait à agacer un peu Mélinda. C'était le contrecoup de sa méthode. En amenant ses esclaves à la suivre par amour, à lui obéir par dévotion, elle les rendait aussi hyper-sensibles. Qu'elle hausse le ton, et elles se mettraient à pleurer ! Pour retrouver leur comportement normal, il fallait donc patienter un peu. Ai avait sincèrement cru que Mélinda voulait la punir en l'abandonnant, et elle avait goûté pendant une journée à une horrible liberté, et à ce que la liberté impliquait : l'abandon de sa Maîtresse, de cette vie jouissive et opulente. Ce goût lui avait été horrible, insupportable, et elle le ressentait encore dans sa bouche.

Le repas se termina donc, et Mélinda caressa les cheveux d'Ai, l'invitant à venir dans sa chambre d'ici une petite heure. Ai n'avait ensuite plus qu'à se rapprocher des autres personnes, et Mélinda concentra cette heure à travailler un peu. Elle répondait à des courriers, consultait des études, et veillait à la gestion du clan. Mine de rien, c'était une activité de plus en plus chronophage, et elle pouvait aussi bien travailler la nuit que le jour. Sa femme vint ensuite la voir, et les deux femmes s'embrassèrent longuement.

« Ai avait l'air toute triste ce soir... Je pourrais peut-être t'aider ?
-  Ton aide est toujours la bienvenue, ma belle, mais... C'est quelque chose dont je dois m'occuper. »

Elles travaillèrent ensuite leurs exercices magiques. Vanilla était une puissante magicienne, et Mélinda était surtout son réservoir magique. Elle absorbait son énergie vitale pour accroître provisoirement sa mana, tout en la formant ensuite. Mélinda, qui s'était toujours crue hermétique à la magie, réalisait progressivement qu'elle avait un potentiel latent, qui ne demandait qu'à se déployer. Et, là-dessus, elle pouvait volontiers compter sur sa femme.

Mais, ce soir, Mélinda voulait gérer seule cette triste histoire avec Ai, en ramenant celle-ci à de meilleures dispositions... Et, tandis qu'elle y réfléchissait, Edessa alla chercher Ai pour l'emmener retrouver leur Maîtresse bien-aimée...

Ai était toujours dans cette optique où elle n'avait jamais eu aussi peur de toute sa vie. Dans un sens, elle ne faisait plus partie du groupe de Mélinda dont certaines personnes pourraient y voir une secte ou autres. Après tout, tout le monde là-bas jurait que par Mélinda. Mais ça n'en était pas une, mais surtout, en s'étant couper de cet endroit, de ces gens, elle avait entrevue ce que c'était que de vivre sans tout cela. C'était horrible ! Ai n'était pas matérielle, elle se fichait de l'opulence qui régnait entre ses murs, des grands repas, des consoles dernières génération, tout ça. Même si elle avait une belle collection de lingerie, c'était surtout de s'amuser avec ses quelques amies et surtout Mélinda qui lui manquait. Après avoir donc passé cette journée riche en émotion, elle allait pouvoir retrouver Mélinda et recoller les morceaux ensemble, avec l'aide d'Edessa aussi. Pendant cette petite heure, Ai était resté assez éloignée des autres, Harmony était d'abord venue la voir pour la rassurer, expliquant les hauts et les bas de Maîtresse depuis leur séparation pour lui prouver qu'elle regrettait de s'être emporté. La Main était venue ensuite, elles étaient les plus ferventes esclaves de Mélinda qui la soutenaient et l'épaulait comme elles pouvaient, du moins sur Terre, elles aussi tentaient de la rassurer et lui faire retrouver sa jovialité perdue. Elles avaient bien vue que Mélinda n'était pas dans son assiette aujourd'hui, sans être dans le même état qu'Ai, elle n'était pas la même. C'était sûrement Vanillia de son côté qui avait surtout aidé Mélinda à voir les choses en face et la rassurer, après tout, avec l'école, elles n'étaient pas toujours au manoir.

D'autres filles étaient venues, comme Shii, mais il était enfin l'heure de retrouver Maîtresse. Ai acceptait la main tendue de la succube pour aller retrouver Mélinda. Telle une enfant, elle tenait sa main, la serrant même en sachant que tout allait bien se passer, elle avait un petit pincement au cœur... et si leur nuit ne serait plus comme avant ? Et si quelque chose s'était brisé à jamais et plus rien ne serait comme avant ? Cela devait être comme un couple d'amis dont l'un avoue ses sentiments à l'autre, qui le rejette gentiment en disant que tout sera comme avant malgré tout, mais un certain malaise y avait prit place entre eux. Si c'était le cas ici aussi ? Elle passa la porte avec Edessa, toujours dans la robe que la succube lui avait préparé, elle se tenait au milieu de la pièce, entre la vampire et la succube. Les mains jointes devant elle, elle se courba doucement devant Mélinda, une chose pas rare venant d'Harmony, plus rare venant de la petite tornade verte.

« Vous êtes toujours aussi belle, Maîtresse. »

Dit-elle simplement, légèrement intimidé, chose qui ne lui ressemblait pas, même à leur première rencontre, elle n'avait pas été ainsi. Chose qui était plus commune par contre, c'est que derrière ses mains jointes, elle sentait un début d’érection pointé face à Mélinda sur le lit. Elle n'avait pas tant changé que ça, pas entièrement et doucement, le vent va se former, s'accumuler et redevenir une petite tornade ! Même en ayant été choqué par la veille, être dans la chambre de Mélinda, avec Edessa en plus, elle savait très bien ce que ça voudrait dire et... oui, elle en avait envie, même si elle ne sera pas aussi libérée qu'avant pour reprendre doucement leur vie d'avant.

Ramener Ai à de meilleures dispositions, qui aurait cru que Mélinda doive un jour faire ça ? En réalité, c’était plus probable que ce qu’on croyait. Ai n’avait jamais été une esclave comme les autres, elle admettait si facilement sa servitude qu’elle avait pu inconsciemment en oublier qu’elle était une esclave, et qu’elle ne pouvait donc pas refuser sans raison valable ce que Mélinda lui proposait. Faire d’Ai une prêtresse de Lust restait toujours dans l’optique de Mélinda, mais, pour l’heure, elle devait redonner dans les yeux de la tornade cette flamme de passion et de désir qui l’animait régulièrement.

Ai arriva en compagnie d’Edessa, dans une magnifique robe noire moulante, conçue sur un plan d’Edessa, mais fabriquée par les petites mains de Mélinda. La succube lui tenait doucement les épaules, et Ai s’inclina respectueusement devant Mélinda. Celle-ci portait sa traditionnelle robe dorée, et se rapprocha d’elle. Elle caressa la joue d’Ai en souriant doucement, glissant son pouce sur ses lèvres, et caressa le bas de son ventre. Elle glissa ensuite sa main sous la robe d’Ai. Aucune culotte visible, et ses doigts serrèrent directement la verge d’Ai, qui soupira doucement en rougissant sur place.

« Je t’ai rarement vu aussi pudique et timide, Ai-chan… Il va falloir que je me débrouille pour lutter contre ça.
-  Ai-chan est nerveuse, Maîtresse. »

Mélinda sourit malicieusement, et continua à la masturber, glissant sa main sur sa verge, de haut en bas. Ai se dandinait sur place, et Mélinda retira sa main de sa verge. Elle posa son autre main sur ses fesses, sentant que la robe était largement ouverte dans le dos. Elle put donc sans problème poser sa main là, et embrassa Ai.

« Je ne voudrais jamais me séparer de toi, Ai-chan, tu le sais, non ? Tu m’es beaucoup trop précieuse… »

Elle s’écarta alors un peu d’elle, attrapant chacune de ses mains, et s’assit sur le lit, Ai toujours debout, mais devant elle. Mélinda sourit malicieusement, et joua avec ses mains.

« Tu es l’un des membres les plus pervers du harem, Ai-chan… Si je souhaite t’enseigner la magie rose, c’est parce que je souhaite faire de toi une prêtresse du désir et de la luxure… Une prêtresse de Lust, comme Edessa.
-  Avec cette journée que tu as passé loin du harem, Ai, je pense que tu vois les choses plus clairement, maintenant… As-tu vraiment envie d’une vie normale ? Un petit travail ennuyeux,  une vie de famille bien rodée… En toi, tout ce que tu désires, c’est continuer à vivre auprès de notre Maîtresse, dans la luxure et le stupre, en compagnie de personnes avec qui tu pourras faire continuellement l’amour. Tu as fondamentalement l’esprit et le potentiel des prêtresses de Lust.
-  Et, fort heureusement pour toi, mon harem est aussi un temple de Lust… Tu resteras donc à la fois mon esclave et une prêtresse de Lust. C’est ce qu’il y a de mieux pour toi. »

Servir Mélinda, c’était la servir à vie. Mélinda ne faisait pas que coucher énergiquement avec ses partenaires, elle leur trouvait aussi leur meilleure orientation future possible. Pour certaines personnes, cela signifiait mener une vie de famille ordinaire (ou presque, car on ne cessait jamais d’être l’esclave de Mélinda), mais, pour d’autres, comme Ai, c’était une vie bien plus passionnée qui les attendait… Si, toutefois, Ai acceptait de le réaliser.

Toute cette histoire avait fortement impacté Ai, l'idée de se sentir abandonné par Mélinda, un vrai traumatisme. Cela s'effacera, mais comme une plaie ouverte, cela laissera une cicatrice et il était trop tôt pour ne plus penser à la douleur. Mais Mélinda et sa succube comptaient bien l'aider à oublier la douleur et à revoir leur petite tornade verte agir de nouveau seule et avec panache ! La vampire allait prendre son temps pour recoller les morceaux un à un, glissant ses mains sous sa nouvelle tenue, passant évidemment sur ses petites fesses avant de commencer à la masturber. Eh oui, Ai sans sous-vêtements, c'était si rare ! La vampire continuait de la caresser, la petite futa buvait ses paroles qu'elle avait besoin d'entendre, car elle aussi, ne voulait jamais plus perdre Mélinda. Une nuit, même une journée pratiquement, c'était déjà beaucoup trop insupportable pour elle, elle était sa drogue sauf que là, elle ne pouvait pas en faire d'overdose. Même si elle avait retiré ses mains de sous sa robe, elle continuait de lui parler, assise face à elle, bien sagement, elle observait sa maîtresse en bandant, droit vers elle. La bosse sous sa robe en était bien la preuve. Aussi calme était sa petite tornade, ici, c'était toujours pareil apparemment. Mélinda la voyait en prêtresse, d'où cette histoire de magie, c'est sûr que la petite futa n'était pas du genre à vouloir une petite amie ou se voir avec des gosses, peut-être dans quelques années, elle changera d'avis, mais pour le moment, même pas majeur, elle était loin de vouloir déjà un gosse ! Une petite amie, si elle était dans la même optique d'elle, pas jalouse et tout, pourquoi pas, mais elle ne courait pas après cet objectif en tout cas.

Ai était perverse et s'amusait du sexe, elle trouvait ça si intéressant, amusant, excitant, alors tout « gâcher » en ayant un enfant, ça ne l'intéressait pas. Et seulement si elle avait une petite amie comme elle, pas jalouse et curieuse, là, elle pourrait se dire être en couple, mais même en ayant la femme la plus belle à ses côtés, coucher que avec elle, ça finirait par l'agacer. Non, elle était curieuse et voulait tout connaître ! Quand on sait le nombre de personnes au manoir, au harem, à qui elle n'avait pas inspecté son tiroir à culotte, elle avait encore trop à faire pour se calmer sur le sexe et vouloir se poser. Face à Mélinda, la voir face à sa bosse, ça lui donnait bien des idées, preuve qu'elle revenait doucement à elle.

« Maîtresse, je ferrais ce qui vous plaira désormais, je refuse de revivre ma soirée, et même ma journée... C'était horrible loin de vous. »

Edessa pourrait le confirmer pour avoir dormi avec elle... sans rien faire ensemble. Même fatiguée, Ai pouvait en faire un minimum d'effort, mais hier, elle était loin d'être fatiguée physiquement, moralement par contre, ça oui.

« Du moment que je reste avec vous, je supporterais n'importe quoi, Maîtresse. »

Apprendre la magie rose sera loin d'être insupportable, mais petit à petit, elle se rapprochait d'elle, sans dégager ses mains. Que ce soit conscient ou non, sa queue pointait toujours vers Mélinda, l'air de vouloir sentir sa délicieuse bouche dessus.

Faire d’elle une prêtresse, dédier la vie d’Ai à deux choses, sa Maîtresse et la Luxure… N’était-ce pas, fondamentalement, tout ce à quoi Ai aspirait ? Derrière la magie rose, c’était ça qui se dessinait. Ai ne se voyait pas avoir une petite vie de Japonaise mariée et ménagère de famille. Elle préférait croquer la vie à pleine dent, mais elle n’était qu’une humaine, incapable de lutter contre les vicissitudes du temps. Mélinda aurait pu en faire une vampire, mais cela n’aurait pas été avec son tempérament. Comme pour chacune de ses esclaves, Mélinda décidait de tout, y compris de leur avenir. N’était-ce pas formidable ? Ai se rassura par les déclarations de la vampire, qui nota que l’érection d’Ai était en train de s’accroître. Elle sourit doucement, tout en restant assise sur le lit, devant une Ai debout, qui avait derrière elle Edessa.

Edessa se déplaça d’ailleurs, caressant les épaules d’Ai, frottant ses seins dans son dos. Très affectueuse, Edessa n’avait jamais dissimulé son attirance pour Ai-chan, alors il était normal qu’elle soit là, qu’elle soit venue pour l’assister, pour la seconder comme elle le faisait.

« Maîtresse ne se séparera jamais de toi, Ai-chan… Tu le sais maintenant, n’est-ce pas ? »

Mélinda se releva, et caressa la joue d’Ai d’une main, tandis que celles d’Edessa descendaient pour presser les seins d’Ai à travers sa robe. Les tétons ressortaient sous l’effet de l’excitation, comme cela était pensé pour la robe. La vampire déplaça son autre main sous la robe, et caressa la belle verge de la jeune femme. Elle la masturba sur place, et vit les joues d’Ai rosir. Elle se pencha vers elle, et l’embrassa tendrement sur les lèvres. Son corps se blottit contre le sien, et elle continua à caresser sa verge, afin qu’elle soit bien dure, bien tendue. La vampire agissait toujours au mieux de ses intérêts et de ceux de ses subordonnés.

« Hmmm… »

C’était vraiment très agréable. Mélinda rompit finalement le baiser, et fléchit alors les genoux. La robe était toujours là, mais elle pouvait glisser sa tête dessous, vu les ouvertures sur les côtés. Elle releva donc celle-ci, et serra sa main sur son vit.

« Croyais-tu que je pourrais me passer de ça, ma petite Ai ? Dis-moi des insanités… Pendant que je te suce, je veux entendre ta belle voix douce dire plein de choses que personne ne pourrait imaginer dans la bouche d’une gentille fille… »

Pendant ce temps, Edessa embrassait Ai dans le creux du cou, qui sentit ensuite les lèvres de sa Maîtresse s’enrouler autour de sa queue, commençant à la sucer doucement, avec un rythme qui allait forcément s’accroître…

Ai était toujours un peu marqué par ce qu'elle avait vécu la veille, et même si Mélinda et Edessa veilleront à faire de ce passage un mauvais souvenir à oublier au plus vite, ça n'allait pas disparaître comme ça tant cela l'avait marqué. Mais les deux belles femmes avaient mieux à faire que ressasser le passé, elles voulaient faire jouir Ai, et elles aussi, encore et encore. Après tout, Ai avait le surnom de tornade verte, ce n'était pas pour rien. Elle n'était pas du genre à tenir très longtemps pendant un rapport, mais côté orgasme, elle ne craignait personne ! Et après une journée à se retenir, autant être bien préparer ! Même si Edessa avait tenté de réduire l'impacte dans la salle de bain, Mélinda allait bien être gâtée, car avant même de connaître Mélinda, les joies de la masturbation avec elle, c'était plusieurs fois par jour et la quantité de foutre restait énorme ! Alors un orgasme en vingt-quatre heures... La vampire avait intérêt à savoir où elle mettait les doigts.

La succube cherchait à la rassurer dans son dos, son corps toujours blotti contre elle tandis que la vampire glissait sa main sous sa robe, caressant sa verge, ce qui la faisait déjà doucement gémir. Leurs lèvres se rencontraient de nouveau, partageant un tendre et délicieux baiser tandis que ses doigts glissaient le long de sa verge, privée de sa maîtresse une journée, cette petite branlette était divine ! Même si Edessa avait aidé juste avant, c'était Mélinda qu'elle savourait le plus dans le harem, ça restait sa maîtresse après tout.

« Mmmmmmh... »

Mélinda finie à genoux, face à son érection, prête à la sucer, mais elle voulait avant tout l'entendre dire pleins de cochonnerie. Des choses qu'Ai pouvait souvent dire, mais depuis le choc, ça aussi, il fallait la remettre en route. Tandis que la succube lui baisait le cou et que la bouche de Mélinda se refermait sur sa queue, elle frémissait doucement mais elle devait obéir à Mélinda.

« Mmmmmmh, haaaaaaaan.... Vous êtes... une beeeeeeelle.... Mmmmmmh ouuuuh, sa-saloooooope... »

C'était faible, même banal, mais il fallait reprendre du poil de la bête et quand on juge à son comportement aujourd'hui, entendre ça, c'était un bon signe. Mélinda la suçait, doucement pour le moment et la petite futanari continuait de couiner encore en se concentrant tant bien que mal.

« Je veux hhuuuuum... vous voir avaler mon foutre... haaaaan, touuuuuuut mon fouuuuuuutre... me sucer jusqu'ààààààààààà la dernière gou-goutte... Haaaaaaa et même... hhuuuuuum lécher houuuu tout ce qu-qui sera t-tomber par-terre... »

Mélinda en chienne avide de son foutre, rien de bien spécial mais très excitant quand même. Sans aller jusque-là, Mélinda avait déjà fait ça avec elle, mais bon, avec Ai, il fallait aimer son foutre, car elle était généreuse quand elle avait orgasme. Ai frémissait sur place, l'excitation la gagnait de plus en plus, ce qui était bon signe quand même.

« Haaaaaaaaaa-haaaaaan... »

Elle baissa les yeux sur elle, en train de la sucer, elle s'imaginait tellement biffler son visage couvert de son foutre, oh oui, une vision tellement agréable...

La Tornade verte… On l’appelait aussi le Volcan, car la quantité de foutre qu’Ai expulsait à chaque orgasme était tout simplement phénoménale, surnaturelle, confirmant à elle seule ses capacités magiques accrues. Le résultat final promettait d’être exquis ! Petit à petit, Ai était en train de se laisser ailler, au fur et à mesure que Mélinda la pompait avec appétit. Elle releva les yeux, croisant son regard, et sentit ses douces mains se crisper sur ses cheveux, les serrant avec appétit, avec une passion croissante. Oui, elle se laissait aller, retrouvant son flegme naturel, sa provocation innée… Sa jolie esclave remua d’avant en arrière, et Mélinda enchaîna sur une gorge profonde pendant quelques instants, soupirant faiblement en sentant ce membre s’enfoncer longuement en elle.

« Hmmm… »

Le contact était très agréable, et Ai pouvait naturellement compter sur Edessa pour la motive. Elle se lovait dans le dos de son apprentie, malaxant ses seins avec force et talent, ses lourds seins caressant le haut du dos d’Ai, ou se glissant contre son visage, permettant à Ai de se reposer sur les agréables et moelleux gonfleurs de la succube. Sa queue caudale fila contre le bassin d’Ai, et s’enroula ensuite autour de sa taille. En temps normal, elle pouvait l’utiliser pour masturber ses partenaires, mais, ce soir, sa Maîtresse prenait déjà toute la place ! Edessa n’allait pas s’interposer, ce serait vraiment mauvais genre ! Elle préférait regarder ce savoureux spectacle, c’était infiniment plus agréable !

Mélinda posa ses mains sur les fesses d’Ai, facilement accessibles avec sa nouvelle robe, et crispa ses doigts dessus. Elle les malaxa tendrement, les palpant avec appétit, gémissant encore en sentant Ai remuer en elle, se libérant peu à peu. Elle l’insulta de « salope », ce qui était indéniablement un grand pas en avant pour Ai ! Gémissant doucement, Mélinda releva les yeux, voyant les mains d’Edessa presser les seins d’Ai, pinçant les tétons, tandis que la verge d’Ai se gonflait et se durcissait encore.

Edessa embrassa alors Ai dans le creux du cou, mordillant doucement sa chair.

« Ai-chan avait grand besoin de jouir dans la bouche de Maîtresse, n’est-ce pas ? Edessa le sent… Ai-chan s’est retenue toute une journée, elle est sur le point d’exploser ! »

Mélinda le sentait, elle aussi ! Et, de fait, les petites mains d’Ai se serrèrent. Mélinda pinça ses fesses, se cramponnant à cette zone, et sentit Ai jouir furieusement dans sa bouche. Comme à chaque fois, d’épais jets de sperme fusèrent, des monceaux blanchâtres qui remplirent sa gorge, et gonflèrent ses joues. Elle se concentra, rougissant en essayant de retenir ce flux, mais la quantité de sperme amena la queue d’Ai à ressortir. La queue caudale d’Edessa se déplaça au même moment, et s’enroula sur la verge, la pressant pour qu’Ai jouisse encore.

Dans un grand soupir, Ai se vida, et éclaboussa le visage de Mélinda, maculant sa face parfaite de son foutre blanc. Elle jouit sur elle, et Mélinda éternua ensuite, un peu sonnée par cette quantité épaisse de sperme qui avait éclaté sur sa figure.

Ai restait bel et bien fidèle à sa réputation !

Oui, Ai était en train de redevenir elle-même après cette nuit et cette journée infernale. Sa maîtresse était à genoux devant elle, pompant sa queue pendant qu'Edessa restait dans son dos, laissant parler ses mains sur sa poitrine qu'elle torturait délicieusement. Elle était entre elles, étant un jouet entre leurs mains délicieuses, chacune tentant de refaire d'Ai ce qu'elle était avant cet épisode. Lui faire retrouver sa grandeur en quelque sorte. Mélinda s'y prenait tellement bien, elle sentait sa queue être pompée, une journée sans et elle avait l'impression que cela faisait des semaines. Elle gémissait doucement, ses mains se crispaient dans ses beaux cheveux, si elle continuait comme ça, Harmony aura bien du travail demain avec les cheveux de maîtresse. Edessa rendait tout cela plus confortable, avec sa poitrine dans son dos, c'était pas meilleur qu'un lit mais étant donné qu'elle était debout, c'était déjà du luxe.

« Mmmmmmmmhhh... Haaaaa-aaaaaaaa.... »

Mélinda voulait faire fondre Ai, mais elle se rapprochait d'un feu, le corps couvert d'huile... Avant même de rencontrer le petit culte de Mélinda, elle se masturbait plusieurs fois par jour, parfois même au lycée comme pour sa rencontre avec Shii qui a ensuite mené à Mélinda. Alors... n'ayant pas eu le cœur à se faire plaisir depuis une journée, c'était comme de frapper avec un bâton sur une bombe de la Seconde Guerre mondiale retrouver dans un champ, quand ça va exploser... ça va faire mal ! Et entre la douceur de ses lèvres et de sa langue, les petites attentions de la succube dans son dos, ça n'avait pas louper. Crispant ses doigts sur la tête de la vampire, elle jouit et la quantité était immenses ! Au réveil, elle avait toujours plus de foutre expulser, mais... si quelques heures rendaient la tâche ardue au matin, une journée... c'était une lance à incendie de foutre, expulsant tant de jets blancs qu'elle ne semblait pas s'arrêter de jouir ! Loin de l'avoir vidé de ses forces, cela lui avait quand même retirer une sacrée épine du pied alors qu'elle se reposait contre Edessa tant... Ouah ! Elle avait tant joui...

Mélinda la sentait approcher du point de rupture ! Elle sentait sa petite Ai sur le point de cracher son volcan, de s’abandonner avec passion en elle. Tout ce qu’elle avait à faire était de la motiver davantage, un petit peu… La pomper encore… Et ça, Mélinda savait faire ! Sa bouche se crispait sur son membre, et elle remuait encore dessus,  filant d’avant en arrière. Les doigts d’Ai se serraient sur ses cheveux, et Edessa, dans le dos de la Futanari, savait que celle-ci approchait du point de rupture. Elle déplaça ses mains, cessant de caresser ses épaules pour malaxer ses beaux seins, et pinça les deux tétons. Ses doigts remuèrent dessus, et Ai couina, avant que sa queue ne se tressaute…

…Et le sperme afflua.

« Hmmm !! »

Mélinda écarquilla les yeux en sentant les jets de foutre jaillir puissamment en elle. Elle était habituée aux projections épaisses d’Ai, mais cela la surprenait toujours. Ai jouit au fond de sa bouche, venant ainsi directement remplir sa gorge, le sperme filant en elle, tombant directement dans son estomac, avant qu’Ai ne se recule, et ne continue à jouir. Edessa soupirait en sentant cette explosion de joie chez Ai. Les orgasmes de la jeune femme étaient toujours autant dévastateurs, une jouissance explosive et renversante à chaque fois ! Elle s’abandonnait avec passion, jouissant furieusement.

De fait, Ai gicla longuement, crachant à chaque fois des vagues de foutre. Un orgasme tout simplement surnaturel, surhumain, témoignant des talents sexuels d’Ai. La petite en aurait presque pleuré de soulagement tant elle semblait heureuse de pouvoir enfin se soulager ! Les joues de Mélinda se gonflèrent sous cette masse de sperme qui lui inonda la bouche, et Ai se termina sur son visage, jouissant abondamment sur sa figure, la main d’Edessa venant la masturber pour l’aider à se finir avec passion, et elle jouit encore sur le corps de Mélinda, qui avait défait sa robe pendant cette fellation (chose possible, puisqu’il suffisait de dénouer le lacet noir à hauteur de ses seins pour que la robe tombe naturellement).

« Et ben, quelle énergie, Ai-chan ! Ma pauvre, tu en avais vraiment besoin… »

Edessa dit cela en l’embrassant sur le front, caressant son visage couvert de sueur. Ai transpirait lourdement. La main d’Edessa, qui l’avait masturbé sur la fin, avait du sperme sur les doigts, que la succube avala goulument. Mélinda, de son côté, défit sa robe. Le sperme s’était répandu sur son corps, zébrant sa peau. Elle était couchée sur sa robe, ressemblant à une sorte de joyeux zèbre, avec des traits blancs s’étalant sur tout son corps.

Ai eut à peine le temps de respirer qu’elle sentit contre ses fesses la verge turgescente d’Edessa, une queue bien épaisse. Edessa la poussa brusquement, et Ai finit à quatre pattes au-dessus de Mélinda.

« Mais tu as sali Maîtresse ! Alors, je compte sur toi pour la nettoyer… Moi, je crois que je vais te rappeler ce que j’aime faire à ton petit cul de salope avec ma grosse queue ! »

Toute cette luxure, tout ce sperme… Cela avait furieusement excité Edessa !

La petite futanari était en train de reprendre doucement du poil de la bête, en compagnie de sa maîtresse qui la pompait bien comme il faut, elle se sentait de plus en plus légère, même si sa queue semblait indiquer le contraire. Mais bientôt, très bientôt, elle allait pouvoir se libérer et se sentir bien plus légère. Face au talent de sa maîtresse et sa bouche surtout, elle finit par craquer et enfin jouir. Libérant ainsi une sacrée quantité de foutre pour son plus grand bonheur, mais aussi celui de sa maîtresse et d'Edessa. Aspergeant la bouche de Mélinda, une telle quantité ne tarda pas à déborder, venant souiller sa maîtresse comme toujours. Avec Ai, un orgasme pouvait être silencieux mais jamais discret. Après un tel orgasme, elle se sentait mieux, Mélinda se préparait déjà à la suite, comme la succube dans son dos, qui la mit à quatre pattes. Elle allait la prendre, lui laissant le soin de nettoyer leur maîtresse bien comme il faut. Il y avait un hic à cela... c'est que ça allait encore plus exciter Ai car la petite tornade avait besoin de peu de choses pour repartir au quart de tour ! Certes, de la belle lingerie l'aidait à être pratiquement inépuisable pendant un certain temps, mais même sans ça, elle pouvait aisément recommencer !

« Mais... Maîtresse... je vais encore être excitée... »

Être au-dessus de son corps, forcément qu'elle allait très vite en redemander et ce n'était pas la nettoyer qui allait arranger ça. Mais Ai restait obéissante et commençait à nettoyer son visage, sa langue passait près de sa bouche pour la nettoyer, léchant le surplus qui n'avait pas pu atteindre rapidement sa gorge tandis que de son côté, elle ressentait Edessa la pénétrant, sa verge se frayant son petit chemin entre ses cuisses, c'était tellement agréable ! Mais plus la succube y allait, plus Ai sentait son corps devenir lourd, comme attiré par Mélinda, voulant se presser contre elle, se frottant à elle autant qu'elle irait la pénétrer par la même occasion. Mais Ai se retenait, elle était une gentille esclave après tout, elle devait obéir à Mélinda et ne pas faire de faux pas. Elle n'agirait ainsi que lorsqu'elle le lui demandera, pas avant.

« Haaaaaaa, Maîtresse... vous êtes si... délicieuse ! »

Même si elle léchait sa propre foutre, il n'empêche que, rajouter la peau de Mélinda, sa sueur, bah ça rendait la chose forcément meilleure. Mais plus la succube se lâchait sur son petit cul, plus ça devenait compliqué de la nettoyer correctement.

La vampire sourit malicieusement quand Ai-chan lui confia que, si elle venait à nettoyer son visage, elle allait être « encore » excitée. Heureuse de retrouver l’engouement de sa Ai, Mélinda sourit donc.

« Et ce serait vraiment un mal ? »

L’endurance exceptionnelle d’Ai était quelque chose de très appréciable, a fortiori ici. Elle pouvait coucher avec plusieurs personnes d’affilée, car sa perversité faisait que la petite tornade verte retrouvait très vite son ardeur naturelle. Elle s’attaqua donc au visage de sa Maîtresse, venant le lécher. Elle était habituée à le faire, Mélinda lui demandait souvent d’avaler son propre foutre. Quand on jouissait par torrents, il fallait s’habituer à ça ! Mais, ce soir, la tâche allait quelque peu se compliquer, car Ai put sentir contre ses fesses les douces et fermes mains d’Edessa. La succube de Mélinda libéra délicatement l’accès à la croupe d’Ai, relevant la pointe de sa robe, et malaxa ses fesses. Ses pouces se glissèrent à hauteur de sa croupe, écartant chaque fesse l’une de l’autre. La verge tendue d’Edessa se frotta ensuite contre le fondement d’Ai, et, sans guère attendre davantage, Edessa la sodomisa.

Edessa soupira à ce contact, sentant rapidement les parois anales d’Ai se dilater. La jeune femme avait beau s’entraîner à contracter ses fesses, Ai n’en restait pas moins une grande sodomite. Il ne se passait pas une journée sans qu’elle se fasse sodomiser ici,  alors Edessa ne comptait pas changer les bonnes vieilles habitudes. Sa verge s’enfonça avec plaisir dans l’agréable fondement d’Ai, et la succube gémit doucement, remuant en elle, d’avant en arrière, déplaçant le corps de sa partenaire.

La verge d’Ai-chan se durcit donc naturellement, tandis qu’elle léchait le visage de Mélinda. La vampire déplaça ses mains pour caresser les hanches d’Ai, et gloussa doucement quand Ai-chan lui fit remarquer combien elle était « délicieuse ».

« Alors, qu’est-ce que tu attends, hum ? Ta verge… Je crois qu’elle serait mieux dans mon corps, non ? »

Certes, Ai était en train de se faire prendre… Mais cela ne l’empêchait pas de pénétrer à son tour Mélinda, non ?

Les choses devaient redevenir comme avant et pour ça, Mélinda et Edessa commençaient à remettre les choses en ordre. Ai se lâchait de plus en plus, sans retrouver pour le moment cette petite touche de bonheur, de perversité naturel et presque innocent, comme avec Sya. Mais la soirée ne faisait que commencer et Mélinda n'était pas du genre à se contenter d'une seule fois, si Edessa se rajoute au calcul, Ai n'était pas prête de fermer l’œil. Ai avait une nouvelle mission, nettoyer le visage de Mélinda, même si cela risquait de l'exciter, c'était le but de la vampire après tout. La petite futanari venait donc lui nettoyer le visage doucement en léchant son propre foutre, une chose dont elle était habituée depuis qu'elle vivait avec Mélinda. Elle commençait tout juste de la nettoyer que déjà la succube dans son dos, était attiré par ses fesses. Les caressant, les écartant pour mieux la sodomiser. Une chose qui surprit Ai qui ouvrait en grand ses yeux ! Même si elle en était habitué, elle revenait tout juste dans cet univers après une pause d'une journée ! Quand on est une perverse comme elle, une journée, est très long !

« Haaaaaaaaa, Maî-Maîtresse... »

Elle se faisait prendre, comme bien souvent pendant qu'elle devait continuer de lécher le visage de la jolie vampire pour la nettoyer afin qu'elle retrouve sa beauté habituelle. Même si couverte de foutre, ça pouvait en plaire à plus d'un. Mais entre deux compliments, sa maîtresse supposait que la petite futanari pouvait bien loger sa verge en elle, encore ? Avec Edessa dans son dos, ça allait être un peu plus compliqué, surtout que Mélinda était un peu plus grande qu'elle donc, en l'état, ce n'était pas possible. Mais en réglant deux ou trois choses, c'était possible.

« Mmmmh, ouiiiii... haaaaa, oui ! »

Elle ne faisait que répondre à sa maîtresse, mais peu à peu, elle redevenait comme avant. Il y aura forcément un avant et un après, mais déjà, elle retrouvait de plus en plus celle qu'elle était avant. C'était aussi ce que cherchait Mélinda. Tandis que la vampire se plaçait de sorte à ce que son entrejambe lui soit accessible, elle s'approchait, toujours avec Edessa dans son dos, sa verge se rapprochait de ses lèvres intimes, si souvent visité. Difficile de profiter pleinement de ce renouveau alors que la succube lui pilonnait l'arrière-train ! Ça restait agréable, mais elle n'était pas focalisée sur elle. Sa verge venait doucement forcer l'entrée pour s'engloutir entre ses lèvres intimes, retrouvant un certain bonheur trop longtemps oublier. Elle souriait bêtement face à cette sensation retrouvée, mais la suite, ce fut instinctif. Elle se collait à Mélinda, commençant à la baiser, ignorant presque que quelqu'un s'occupait de son cul. Ce plaisir retrouvé, il déclenchait en elle l'envie de la baiser et se vider en elle. Sa bouche était délicieuse, mais là, c'étaient ses lèvres intimes qui comptaient vraiment pour elle ! Edessa s'agrippait à elle pour tenir le rythme, car Ai rebondissait entre ses deux partenaires, la petite tornade verte commençait à reprendre du poil de la bête !

Mélinda soupira doucement en sentant la verge d’Ai-chan se rapprocher d’elle. Sa petite esclave était en train de retrouver son engouement naturel, une énergie stimulante. Ai était sa tornade verte, une jeune femme toujours volontaire, toujours dévouée, et avec un appétit sexuel chronophage. Elle se rapprocha donc de Mélinda, une tâche qui n’était pas aussi simple qu’on aurait pu le penser, car Edessa prenait de toute évidence un malin plaisir à la pénétrer avec force. La succube sodomisait Ai avec passion, rattrapant le temps perdu, ce qui rendait cette sodomie particulièrement intense et vive. C’était sa manière de « punir » Ai, ou, à défaut, de lui montrer son affection !

« Hmmm, j’aime toujours autant le cul de… De Ai-chaaaan !! »

Sa main se saisit des cheveux d’Ai, et elle n’hésita pas à tirer dessus, soulevant sa tête, puis poussa avec ses hanches, déplaçant Ai, venant la rapprocher du corps de Mélinda. Elle était tout de même leur Maîtresse ! Aussi facétieuse soit-elle, Edessa n’oubliait pas que sa principale préoccupation était de satisfaire sa Maîtresse. Elle rapprocha donc Ai, l’aidant à sa manière, et la jeune femme aux cheveux verts s’allongea contre Mélinda.

Celle-ci soupira doucement en déplaçant sa main, et attrapa ses cheveux. Elle appuya dessus, et frotta ses cuisses contre les siennes. Ai la pénétra avec appétit, et la vampire soupira lentement, se mordillant les lèvres.

« Oh, Ai-chan, hmmm… »

Mélinda gémit tendrement. Un long soupir s’échappa de ses lèvres, et elle frémit encore, sentant la belle verge d’Ai, bien dure et tendue, s’enfoncer plus profondément en elle. La belle esclave était en train de retrouver son appétit, son engouement. Elle était en train de la besogner avec force, accélérant et amplifiant le rythme. C’était quelque chose de particulièrement savoureux pour Mélinda, qui la laissait agir, tandis qu’Edessa reprenait ses aises, se débrouillant pour caler sa sodomie avec les coups de reins de la belle tornade verte.

Revoir Ai en action, la revoir retrouver son énergie… Oh, comme c’était excitant !

Doucement, elle redevenait celle qui a sû séduire Mélinda. Des esclaves, Mélinda tapait dans un casier, elle en avait dix nouveaux par jour. Mais une comme elle ? C'était une perle rare. Futa de naissance, un orgasme toujours aussi inondant et surtout, une perversion qui partait si loin ! Après tout, sa première rencontre indirecte fut avec Shii-chan. Cette dernière l'avait surprise pendant le cours de natation, à se masturber dans sa petite culotte, sans gêne avant de se retrouver ensemble à l'étroit dans ce même casier. Bref, le lycée de Yoake avait bien des défauts, bien des pervers/es mais des comme elle, ce n'était pas si courant. Surtout sa passion pour la couture, en particulier les dessous, elle en était fétichiste, même experte ! Elle aimait préparer les petites tenues de sa maîtresse et des autres servantes, mais sa tâche n'était jamais terminé, elle finissait toujours pas coucher avec plus ou moins de monde avant d'avoir préparé ce genre de choses pour tout le monde. Seul bémol pour Mélinda, elle n'était pas très latex, mais là où Harmony, c'était maladif et rien que d'avoir les mains gantées la comprimais, Ai trouvait ça juste dommage. C'était moulant, oui, mais elle préférait le tissu qui couvre la peau, la dentelle, la soie, ect... Cela ne faisait que ponctuer la beauté ! Il était rare de trouver Ai et ses partenaires complètements nus.

En compagnie d'Edessa, elle se faisait prendre, devant suivre son rythme avant d'enfin sentir le corps de la vampire contre sa verge, puis contre son corps. Lors de la pénétration, la petite tornade verte retrouvait peu à peu ce qui avait su séduire Mélinda, baisant de plus en plus rapidement son corps ô combien délicieux avec la succube dans son dos qui se synchronisait sur son rythme. La petite futanari continua comme ça encore longuement, retrouvant sa passion qui s'était évaporé une bonne journée. Là où pour le commun des mortels, une journée sans toute forme de sexe était assez classique, pour une perverses comme Ai qui, avant même de rencontrer Mélinda se masturbait plusieurs fois par jour, ce fut un sacré exploit et elle rattrapait doucement ce léger retard. Pour les premiers orgasmes, elle n'allait peut-être pas être aussi résistante que d'habitude et jouir plus rapidement tout en conservant son flot hallucinant, mais que Mélinda ne s'inquiète pas, bien vite, elle retrouvera son rythme habituel. Faut juste lui laisser de rattraper son abstinence et la couvrir de l'amour d'une Maîtresse. Car après quelques minutes, elle sentait déjà l'orgasme approcher à grands pas.

Mélinda sentait Ai-chan la pénétrer avec force. Petit à petit, la petite Futanari redevenait cette tornade verte qu’elle adorait tant. Ai-chan continuait à la prendre avec force, tandis qu’Edessa la sodomisait également. Elle sentait qu’Ai-chan approchait du point de rupture. Elle le sentait à travers ses gémissements, ses soupirs. Edessa attrapa les poignets d’Ai-chan, les tirant en arrière, redressant un peu le corps de la jeune Futanari. Ai était en train de perdre le contrôle, de perdre pied avec la réalité. Elle se laissait aller dans cette délicieuse tornade de sexe. Mélinda avait déployé ses griffes sous l’effet de l’excitation, et laissait Ai-chan continuer à la prendre, encore et encore. La Futanari la besognait avec force, et Edessa déplaça ses mains, venant attraper le cou d’Ai. Elle plaqua sa tête contre ses seins, afin que la Futanari soit au plus proche d’elle.

« Hmmm, bordel !
-  Haaaaa… !! »

La vampire gémit encore, et finit par se relâcher. Elle bavait sur place, et laissa l’orgasme l’envahir. Tout son corps se relâcha, et elle contracta un puissant orgasme, avant de sentir Ai jouir également. Une véritable tornade de foutre jaillit, et Edessa se pinça les lèvres, jouissant à son tour. Un triple orgasme savoureux déferla dans la pièce, et les trois femmes s’abandonnèrent au plaisir suprême. Mélinda sentit son ventre gonfler, et tomba finalement sur le lit, s’étalant dessus, tandis qu’Edessa relâcha la pression sur Ai. La jeune Futanari dodelina sur place, puis tomba ensuite sur le dos de Mélinda, se lovant contre elle.

« Huurf… »

Mélinda posa une main sur son ventre, et se coucha ensuite sur le dos. La respiration haletante et lourde, elle tourna la tête vers Ai-chan, et lui sourit tendrement. Sa main caressa sa joue, et elle alla l’embrasser sur le nez.

« A-Alors… Heureuse d’être de retour à la maison, Ai-chan… ? »