Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Mythologies rivales [Riniya Enven - Rhian Thoris]
Posté : 18 sept. 2024 02:09
Des relents nationalistes, voilà à quoi pensait Riniya au fur et à mesure de ce que racontait les marins au fur et à mesure que le navire naviguait en direction de l’île. Cette île représentait à leurs yeux l’union de leur force devant les Impériaux quand la guerre avait atteint à point culminants, mais aussi de leurs soumissions à un moment où les différents royaumes avaient commencé à montrer les premiers signes de faiblesse. Alors que le soleil commençait à descendre et après avoir entendu toutes ses histoires, l’elfe se contenta de hausser un sourcil quand les marins à retourner à leurs occupations. Il allait avoir beaucoup de monde qui allait devoir jouer des coudes dans ses cinq à dix prochaines années. A commencer par les dirigeants de Papua et d’autres royaumes intermédiaires pour calmer les potentiels indépendantistes s’ils ne voulaient pas que ça vire en guerre civile, ensuite l’Empire de Mijak si l’Empereur ne voulait pas perdre en crédibilité en négociant trop. En fait dans cette histoire, les plus à plaindre étaient les premiers pour garder leurs pays stable, l’Empire se remettait toujours debout quand il s’agissait de se reconstruire une force militaire et étrangement, Rin lui faisait confiance sur ce sujet. Juste qu’il devra gagner un peu de temps. Lumen aussi allait avoir leurs lots de problèmes à gérer.
Regardant les marins vaguer à leur rôles respectifs, Riniya entreprit un drôle de jeu pendant que chacun était occuper en rabattant une minute sa capuche sur la tête pour enfiler son cerf tête sur la tête et sortir deux trois drones sphériques dans le creux de sa main. Si l’elfe avait passer cinq minutes à l’arsenal pour les synchroniser avec son casque, ce n’était certainement pas pour les voir prendre la poussière dans son sac à dos. L’ordre était simple puisqu’elle comptait les laisser en stand-by : prendre de la hauteur autour de l’île en attente d’un ordre. Qu’il soit sur place à cartographier était tout ce qui comptait d’une ranger pas trop exigeante pour le moment. L’ordre passé et les drones prenant de l’altitude, elle ôta son casque comme si de rien n’était, le rangeant sous sa veste pour rejoindre la cabine. Elle n’avait pas envi de répondre aux questions des communs d’ici, quand il s’agissait de tomber sur quelques choses qui les dépassait totalement.
La nuit se passa… très bien ? Comme Riniya n’était pas non plus très prude, voir même dévergondée pour une elfe, autant dire que ce moment là elle l’avait aussi apprécié et qu’elle ne s’était pas contentée d’appliquer un cataplasme de son cru sur la blessure de ce beau prince. Ce ne fut que le lendemain que Riniya, un peu à côté de la plaque quand il s’agissait de penser aux conséquences à moyen terme, essaya de se remémorer la dernière fois qu’elle avait pris son contraceptif. Avant une virée en mission comme d’habitude ? Depuis sa virée dans le désert, ça commençait à dater tout ça… Très mature, elle rangea cela dans le tiroir du « ce n’est pas comme si les elfes étaient réputée fertiles ».
Elle finit par rejoindre Herebos cinq minutes après que celui ait rejoint le pont, pour le voir assez furieux. Rin en comprit assez vite la raison en voyant les quelques trirèmes au loin. Là où le Capitaine du navire regardait avec son longue vue, Rin de son côté sortit son casque pour reprendre le contrôle des drones, et voir la situation plus clairement.
« Je pensais que les Olympiens allaient tenter un coup d’éclat lorsque les officiels seraient arrivés, mais s’ils s’entêtent à prendre ce lieu, ils doivent chercher quelques choses. Je sens que la brume est magique mais je n’arrive pas à percer sa nature exacte. En fait, il floute complètement ma perception à la magie. »
Même si elle avait sa capuche, à partir du moment où elle allait remettre son casque la suite risquait d’être moins discret que la veille puisque beaucoup de regard portaient sur le Prince. Que la brume empêche une trop grande approche des quelques drones étaient une chose, mais elle pouvait facilement zoomer pour y percevoir une partie de la flotte que nul n’aurait vu en temps normal. Une situation comme celle-ci lui fit un peu froid dans le dos, ça lui rappelait des mauvais souvenirs… sauf qu’ici, les rôles s’inversaient. Surtout qu’elle donna des informations qui aurait difficile d’avoir par des moyens plus naturels, ou même magique.
« J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : elles sont plus nombreuses par rapport à notre flotte mais bien moins nombreuses qu’à Papua, une dizaine de trières nous font face à treize heures. Y en a deux autres de l’autre côté de l’île qui tarderont de rejoindre la bataille. Par contre, il y en trois de cacher dans les récifs près du port, l’une d’elle est plus imposante que les autres et qui doivent attendre le moment clé pour nous prendre à revers. La bonne, le nombre peut paraître important, mais lorsqu’elles manœuvrent, seulement la moitié des rames sont de sorti. »
En sous-effectifs, elles ne pourront pas manœuvrer de façon optimale mais ce brouillard jouait en leur faveur, là où une partie des hommes devaient monter le siège. En espérant que ça soit de même pour les archers… car Rin ne saurait dire jusqu’où le sous-effectif allait, ses drones étaient trop éloignés pour voir une quelconque signature thermique.
A défaut que les archers ne puissent tirer immédiatement, sur une cible qu’ils ne voyaient pas, Rin eut le vice de faire comme lors du premier jour de la bataille de Papua, tirer sur le premier navire qui se pointerait devant elle. A défaut de pouvoir marquer une cible, elle encocha une flèche avant de la lâcher dans cet épais brouillard, une explosion se faisant entendre suivi d’un feu qui éclaira au loin de ce brouillard. A défaut de pouvoir « marquer » les cibles pour les Papua, au moins il savait d’où l’ennemi venait. Le problème, elle avait appris aussi lors du premier jour, qu’un bon Olympien est un Olympien qui s’adaptait rapidement et qu’un prêtre pouvait incanté un bouclier magique. Pour le moment pas de lumière comme la dernière fois, soit les prêtres étaient moins nombreux, soit ils avaient encore moins compris la situation à cause du manque de visibilité. Hors de question de gaspiller son nouveau stock de flèches comme la dernière fois, si elle garda son arc, elle venait d'attraper un carquois plus traditionnel.
Regardant les marins vaguer à leur rôles respectifs, Riniya entreprit un drôle de jeu pendant que chacun était occuper en rabattant une minute sa capuche sur la tête pour enfiler son cerf tête sur la tête et sortir deux trois drones sphériques dans le creux de sa main. Si l’elfe avait passer cinq minutes à l’arsenal pour les synchroniser avec son casque, ce n’était certainement pas pour les voir prendre la poussière dans son sac à dos. L’ordre était simple puisqu’elle comptait les laisser en stand-by : prendre de la hauteur autour de l’île en attente d’un ordre. Qu’il soit sur place à cartographier était tout ce qui comptait d’une ranger pas trop exigeante pour le moment. L’ordre passé et les drones prenant de l’altitude, elle ôta son casque comme si de rien n’était, le rangeant sous sa veste pour rejoindre la cabine. Elle n’avait pas envi de répondre aux questions des communs d’ici, quand il s’agissait de tomber sur quelques choses qui les dépassait totalement.
La nuit se passa… très bien ? Comme Riniya n’était pas non plus très prude, voir même dévergondée pour une elfe, autant dire que ce moment là elle l’avait aussi apprécié et qu’elle ne s’était pas contentée d’appliquer un cataplasme de son cru sur la blessure de ce beau prince. Ce ne fut que le lendemain que Riniya, un peu à côté de la plaque quand il s’agissait de penser aux conséquences à moyen terme, essaya de se remémorer la dernière fois qu’elle avait pris son contraceptif. Avant une virée en mission comme d’habitude ? Depuis sa virée dans le désert, ça commençait à dater tout ça… Très mature, elle rangea cela dans le tiroir du « ce n’est pas comme si les elfes étaient réputée fertiles ».
Elle finit par rejoindre Herebos cinq minutes après que celui ait rejoint le pont, pour le voir assez furieux. Rin en comprit assez vite la raison en voyant les quelques trirèmes au loin. Là où le Capitaine du navire regardait avec son longue vue, Rin de son côté sortit son casque pour reprendre le contrôle des drones, et voir la situation plus clairement.
« Je pensais que les Olympiens allaient tenter un coup d’éclat lorsque les officiels seraient arrivés, mais s’ils s’entêtent à prendre ce lieu, ils doivent chercher quelques choses. Je sens que la brume est magique mais je n’arrive pas à percer sa nature exacte. En fait, il floute complètement ma perception à la magie. »
Même si elle avait sa capuche, à partir du moment où elle allait remettre son casque la suite risquait d’être moins discret que la veille puisque beaucoup de regard portaient sur le Prince. Que la brume empêche une trop grande approche des quelques drones étaient une chose, mais elle pouvait facilement zoomer pour y percevoir une partie de la flotte que nul n’aurait vu en temps normal. Une situation comme celle-ci lui fit un peu froid dans le dos, ça lui rappelait des mauvais souvenirs… sauf qu’ici, les rôles s’inversaient. Surtout qu’elle donna des informations qui aurait difficile d’avoir par des moyens plus naturels, ou même magique.
« J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : elles sont plus nombreuses par rapport à notre flotte mais bien moins nombreuses qu’à Papua, une dizaine de trières nous font face à treize heures. Y en a deux autres de l’autre côté de l’île qui tarderont de rejoindre la bataille. Par contre, il y en trois de cacher dans les récifs près du port, l’une d’elle est plus imposante que les autres et qui doivent attendre le moment clé pour nous prendre à revers. La bonne, le nombre peut paraître important, mais lorsqu’elles manœuvrent, seulement la moitié des rames sont de sorti. »
En sous-effectifs, elles ne pourront pas manœuvrer de façon optimale mais ce brouillard jouait en leur faveur, là où une partie des hommes devaient monter le siège. En espérant que ça soit de même pour les archers… car Rin ne saurait dire jusqu’où le sous-effectif allait, ses drones étaient trop éloignés pour voir une quelconque signature thermique.
A défaut que les archers ne puissent tirer immédiatement, sur une cible qu’ils ne voyaient pas, Rin eut le vice de faire comme lors du premier jour de la bataille de Papua, tirer sur le premier navire qui se pointerait devant elle. A défaut de pouvoir marquer une cible, elle encocha une flèche avant de la lâcher dans cet épais brouillard, une explosion se faisant entendre suivi d’un feu qui éclaira au loin de ce brouillard. A défaut de pouvoir « marquer » les cibles pour les Papua, au moins il savait d’où l’ennemi venait. Le problème, elle avait appris aussi lors du premier jour, qu’un bon Olympien est un Olympien qui s’adaptait rapidement et qu’un prêtre pouvait incanté un bouclier magique. Pour le moment pas de lumière comme la dernière fois, soit les prêtres étaient moins nombreux, soit ils avaient encore moins compris la situation à cause du manque de visibilité. Hors de question de gaspiller son nouveau stock de flèches comme la dernière fois, si elle garda son arc, elle venait d'attraper un carquois plus traditionnel.