The Multiversity

Lucinda, belle-mère de cette femme… Dans l’absolu, c’était envisageable, car, même si elle n’avait pas accouché de Mélona, elle l’avait quand même créé. Toute excitée, Lissandre lui assura que sa femme était magnifique. La Reine le savait, bien entendu. Elle avait des pouvoirs magiques très élevés, et avait naturellement fait usage de ses dons de télépathe sur Lissandre depuis son arrivée ici, et surtout quand Lissandre était tombée dans le coma après avoir couché avec Erubetie. La Reine Noire avait donc vu les souvenirs de Lissandre… Sa rencontre avec Fönn après avoir invoqué l’incube Namaah, puis avec Alastar Magoa, qui avait enfanté les deux femmes. Elle savait aussi que celles-ci avaient donné leur accord pour un mariage infernal, et elle comptait bien y participer. Après tout, elle devait bien donner son assentiment à cette union, non ? Sa verge s’enfonçait très naturellement dans la chatte de Lissandre. L’humaine appréciait, mais Mélissandre aussi. Mélissandre était après tout extraite de Mélona, et Mélona n’aimait rien de plus que le fluide sexuel de sa Reine… Sauf peut-être les beignets à la framboise.

« Hm… »

Quand Lissandre lui demanda de tempérer ses saillies, Lucinda réagit en la fessant. Sa main claqua avec force son cul, provoquant un agréable bruit spongieux qui résonna sur l’île.

« Tu es à moi, ma chérie… Tu ne tomberas que si je le désire, hmm… Mais j’aime trop te faire l’amour pour ça, haaa… »

Les minutes défilaient sous les coups de reins de la Reine Noire. Elle la prenait avec appétit en levrette, laissant filer les minutes, jusqu’à ce que des visiteurs viennent. Fendillant l’air, un vaisseau volant se rapprochait, ses hélices vrombissant en l’air. Le bateau volant ralentit progressivement en se rapprochant de l’île, sans que cela ne semble émouvoir la Reine. Elle continuait à prendre sa partenaire, et le fit encore lorsque le pont du bateau s’abaissa à côté d’elles. Ce ne fut que là qu’elle daigna enfin jouir, inondant dans un soupir la chatte de Lissandre. Elle put sentir autour de son vit le slime de Mélissandre se coller à son sexe, veillant à absorber la moindre goutte de sperme, et la combinaison se referma ensuite derrière elle, Mélissandre avalant avec appétit le jus intime de la Reine.

Lucinda aida ensuite Lissandre à se relever, et attrapa doucement sa main.

« Je suis ta belle-mère, mais tu es aussi l’une de mes dames de compagnie, Lissandre. À ce titre, mes sujets te doivent obéissance et respect. »

La Reine Noire rejoignit le pont du bateau, et vit plusieurs matelots. Ils s’inclinèrent respectueusement devant elle, et elle regarda le capitaine.

« Voici le capitaine MacTeagh, l’un des lieutenants du Baron d’Air. Capitaine, ma courtisane souhaiterait marcher sur la mer cotonneuse à proximité. Faites donc voile.
-  Oui, Majesté ! »

MacTeagh s’éloigna, et Lucinda se déplaça un peu, relâchant la main de Lissandre pour lui laisser faire ce qu’elle voulait, tandis que le bateau volant se remit en route, faisant voile vers la mer cotonneuse…

Lissandre voyait très bien d’où Mélona tirait sa soif de sexe. De Lucinda, sans aucun doute possible ! Elle n’avait pas arrêté de la prendre même quand le bateau volant avait accosté et libéré le pont. Elle n’eut même pas le temps de se demander si quelqu’un l’avait vu ou si ça l’avait excitée davantage, non. Parce qu’elle était rempli d’un sentiment maternel, celui de nourrir et d’apporter ce qu’il fallait à sa fille.

*Belle-maman est gentille avec nous, n’est-ce pas Mélissandre ? Nourris-toi. Il faut que tu prennes des forces pour bien grandir. Maman Lissandre va aller faire un petit tour sur le vaisseau qui vogue dans les nuages maintenant. *

Main dans la main, Lissandre suivit Lucinda et découvrit le capitaine MacTeagh.

« Bonjour, capitaine. Je vous fais pleine confiance pour me faire découvrir votre monde. »

Libérée de la main de Lucinda, Lissandre commença à arpenter le pont. D’abord se rendre à la proue du bateau des nuages. Les mains solidement cramponnées au bois, elle se pencha pour observer le dessous. C’était fou de se dire qu’il n’y avait « rien ». Il y aurait dû y avoir de l’eau. Mais il n’y avait rien. Une vaste immensité de vide bleue.

Lissandre était donc excitée comme une gamine par cette expérience !

Elle se retourna vers Lucinda.

« Je suis trop contente d’être là. Vraiment ! »

Elle observa son environnement. C’était perturbant de voir à quel point le vaisseau avait l’apparence d’un de ceux de la Terre. Des mâts, des voiles, un pont. Enormément de bois. Certes, il y avait aussi ses grandes voiles en forme d’ailes sur les côtés. Mais dans l’ensemble, ça ressemblait énormément à un bateau qui pourrait voyager sur l’eau. D’ailleurs, elle ne doutait pas qu’il puisse. Au cas où il chuterait…

« C’est quand même fou de penser qu’une chose aussi lourde que ce navire puisse voyager dans quelque chose aussi léger que l’air. Ce doit être une sacrée vie de passer son temps à bord. Observer le levée du soleil alors qu’on se trouve au-dessus des nuages. Ne pas être en contact avec le monde du dessous, sa famille et les tracas de ceux qui ont pieds à terre. »

Il y avait des gens qui travaillaient sur le pont. Certains dans les gréements. D’autres avec des balais entre les mains. Ou d’autres encore en train d’observer le ciel et les nuages avec des appareils en métal et en verre.

« Tu as déjà vécu des aventures sur ce genre de navire volant ? Ou passer plusieurs mois dessus sans jamais retoucher terre ? »

Être la courtisane de la Reine Noire suffisait à faire de Lissandre une cliente très importante, une sorte de VIP qu’il fallait choyer et préserver. Lucinda la laissa observer le pont, les yeux émerveillés, comme si elle peinait à croire à ce qu’elle voyait. C’était le merveilleux et la magie, un univers incroyable qui s’offrait à elle. Quand elle revint à la Reine, Lucinda caressa doucement ses fesses, la maintenant contre elle tandis que le bateau s’ébrouait, repartant doucement. Lissandre interrogea encore Lucinda, qui sourit doucement.

« Ils volent grâce à la magie, ma belle… Les voiles dont enchantées avec de la magie d’Air pour leur permettre de flotter. J’ai connu ça dans mon monde d’origine, oui, j’avais fait partie d’un groupe menant un long voyage dans les airs pour trouver l’île aérienne d’un puissant dragon. »

Lucinda avait de toute évidence bien des aventures à raconter, et il semblait évident qu’elle avait cherché à recréer son monde d’origine en façonnant celui-là. Elle pouvait sentir l’émotion de Lissandre tandis que le bateau se déplaçait, rejoignant lentement la mer cotonneuse. Lucinda continuait à palper les fesses de sa belle.

« Sinon, oui, tu as raison… Le désir de Mélona vient de moi. C’est la Slime avec laquelle je me sens la plus proche, car c’est celle que j’ai conçu en utilisant le plus d’éléments qui me sont personnels… Y compris la concevoir dans mon ventre. »

C’est ce qu’on pouvait appeler une surprise! Lucinda parlait peu de cette conception, et réfléchit un peu.

« L’une de mes tentatives d’avoir un enfant n’a pas très bien marché. Je vais t’épargner les détails, mais le fœtus était condamné à mourir. Alors, j’ai utilisé ce fœtus dans ce placenta comme récipient magique pour concevoir Mélona. Voir la manière dont elle ne cesse de chercher une mère… Je pense que cela est lié à sa naissance difficile, à la mémoire-fantôme de la fille que j’aurai pu avoir. »

Comme quoi, même en étant une Déesse omnipotente, Lucinda ne pouvait pas encore tout faire. La nature avait ses propres règles, des règles qui se moquaient bien de la volonté d’une divinité…

Lucinda découvrit que Lissandre pouvait avoir les grands yeux tout ronds des chats.

« Mais c’est trop triste. »

Comment s’attendre à une pareille nouvelle alors qu’elle découvrait les joies d’une traversée dans un navire volant en direction de nuages sur lesquels on pouvait marcher ? Impossible !

« Je suis pourtant heureuse. Parce que sans cet incident tragique, Mélona n’aurait jamais existé. Je ne l’aurai jamais découverte. Je n’aurai jamais vécu une telle aventure. Notre rencontre. Ce voyage. C’est dur à dire mais tout ça c’est grâce à ce pauvre petit fœtus. Et cette volonté incroyable de sa mère qui s’est efforcé de lui trouver une vie. C’est… oui, c’est vraiment incroyable. »

Elle avait retrouvé son sourire. Bien que teinté de tristesse, elle souriait. D’abord parce qu’il fallait réconforter Lucinda. Ensuite parce qu’on ne créait jamais rien de positif en se laissant abattre par les sentiments négatifs. Enfin parce que Lissandre était vraiment heureuse de sa vie.

« Tu es une femme incroyable, Belle-Maman. Plus tard, je voudrais vraiment te ressembler. Ta vie me fait rêver toujours plus fort dès que j’en apprends davantage. J’ai l’impression d’avoir seulement commencé à vivre depuis quelques mois. D’un côté, j’ai l’impression d’avoir perdue tant d’années. Toute ma vie, en fait. Et d’un autre, je suis si heureuse de me dire que ma vie n’aurait peut-être jamais commencé. Oui, tu es un modèle pour moi, Belle-Maman ! »

Lissandre lui posa alors un bisou sur sa joue.

Puis son doigt pointa le ciel.

« Là ! C’est ici qu’on va ? J’ai l’impression de voir un petit sentier dans les nuages. Ça aussi c’est incroyable ! »

Elle allait d’un sujet à un autre. Elle en oublia ainsi les GR blancs et sa main toucha son ventre. Il y eut alors de la gêne quand elle avoua :

« Avec le métier que j’avais, j’ai forcément couché avec plusieurs hommes et… j’ai un jour découvert que mon ventre s’arrondissait. Je suis allée chez un médecin et j’ai découvert que, comme je le craignais, j’étais enceinte. A cette époque, je ne pouvais pas concevoir vivre une vie de famille. Pour moi, c’était des boulets. Un mari, des enfants, c’était autant de chaînes qui me clouait au sol loin des rêves qui voletaient si hauts. »

Le ciel était bien trop bleu, le soleil bien trop jaune et joyeux pour parler de ce genre d’histoires. Il semblait à Lissandre que c’était comme expérimenter un enterrement triste dans un ciel d’août. C’était… déplacé. Pas normal.

« J’ai avorté. Pas une seule fois. Mais plusieurs fois. J’aurai pu avoir des enfants et j’ai décidé de… les tuer. Je suis désolé… »

L’histoire de Mélona n’était pas une histoire joyeuse. Néanmoins, s’il avait fallu un fœtus pour concevoir Mélona, on pouvait aussi s’interroger sur ce qu’il avait fallu pour les autres Slimes… La réponse était simple, et somme toute logique. Aucune magie ne pouvait vraiment créer la vie. Lucinda ignorait comment les Slimes étaient créés, mais, pour fabriquer les siens, elle avait dû utiliser des fœtus. Le sien avait servi pour Mélona, mais d’autres fœtus avaient été utilisés pour d’autres Slimes, à l’occasion d’avortements. Lissandre exprima sa sympathie envers Lucinda, qui resta assez de marbre. Certes, la perte d’un enfant était en soi un drame, mais l’enfant de Lucinda n’avait pas eu le temps de vivre… Et avait somme toute réussi à voir le jour à travers Mélona. Lissandre avoua alors à Lucinda qu’elle avait avorté à plusieurs reprises, et l’indiqua avec un certain regret. La Reine Noire l’observa lentement, sans rien dire, et posa alors sa main sur le ventre de Lissandre.

« Ton ventre est fertile, oui… Mais un avortement n’est jamais sans conséquence. Est-ce pour ça que tu as conçu ton enfant avec un incube ? Parce qu’il y avait un blocage ? »

Cela intriguait Lucinda. La naissance était un savoir-faire difficile, un don offert aux femmes, mais sur lequel on savait encore assez peu de choses. Lucinda caressa doucement le visage de la Française, et l’embrassa tendrement.

« Si tu veux me ressemble, Lissandre, alors il faut commencer par ne jamais être désolée. Avorter n’est pas un crime, mais avoir un enfant dont on ne veut pas, cela l’est. Tu n’étais pas prête à être mère, mais maintenant, tu l’es. Et puis, les enfants que tu n’as pas eus… Ils sont là, non ? »

Elle caressa encore le ventre de Lissandre.

« La vie trouve toujours son chemin, Lissandre. Les âmes que tu as refusé de porter sont partis ailleurs, elles ont fertilisé un autre ventre, et, espérons-le, sont entre les mains d’une mère aimante. Ma magie ne te permettra pas de retrouver ces enfants que tu n’as pas eus. Même moi, je ne peux faire cela. Mais tu auras une fille, bientôt. Elle sortira de ton ventre, et tu pourras l’éduquer et l’aimer. C’est la seule chose qui importe… »

Lucinda lui sourit alors, et l’embrassa une nouvelle fois.

« Mais je suis heureuse d’être un modèle pour toi, Lissandre. Tu es vraiment… Atypique dans ton genre. Toutefois, ne va pas non plus fantasmer sur moi. Pour créer ce monde, j’ai dû en détruire un… Un monde qui était déjà condamné, mais quand même. Sous bien des aspects, cela fait de moi une âme damnée. »

« Un blocage ? Je ne sais pas. Je ne pense pas. Je crois tout simplement que je n’étais pas prête à ce moment-là de ma vie. Trop jeune. Trop inexpérimentée. Si je devais revivre ma jeunesse en ayant l’expérience que j’ai aujourd’hui, je crois que j’avorterais encore comme j’ai avorté alors. »

C’était compliqué. Le sujet de l’avortement se mélangeait avec les souvenirs de sa nuit de sexe avec Namaah Magoa. Elle éprouvait de la culpabilité à repenser au plaisir qu’elle avait eu avec le démon alors que son esprit repensait à la mort de ces enfants qui n’avait jamais eu l’opportunité d’expérimenter la vie. Compliqué…

Lucinda l’embrassa une première fois. Puis elle lui caressa le ventre.

« Je ne recherche pas la magie pour faire renaître les enfants que je n’ai pas eu. Le passé est figé et ne peut pas être changé. Le futur est incertain et plein de promesses. Tout ce que j’ai, c’est le présent éphémère. Et j’entends en profiter un maximum ! Pour moi pour le moment. Pour Fönn quand elle nous rejoindra. Et pour cet enfant, fille ou garçon, qui viendra bientôt enrichir ma vie. »

Lucinda l’embrasse une seconde fois.

*Atypique ? Qu’est-ce que j’aime ce mot ! Ça me fait frissonner de plaisir. Je ne veux pas être comme tout le monde. Donc si Belle-Maman me le dit, ça me rend vraiment heureuse ! Oui, son opinion a de la richesse à mes yeux. *

« Tu n’es pas une âme damnée, belle-maman. Ton âme est belle. Fissurée par les épreuves de la vie, très probablement. Mais tu as su te relever à chaque fois, je le vois. Chez moi, il y a une expression qui dit que ce qui ne te tue pas te rend plus forte. Je crois que cette expression te va très bien, belle-maman. »

Kintsugi. Lissandre expliqua ensuite à Lucinda cet art japonais qui consistait à magnifier les défauts pour créer des œuvres d’art. Des vases fissurées dont les défauts étaient remplis d’or. Le résultat était magnifique. Lissandre en était tombée amoureuse lorsqu’elle avait posé les yeux dessus la première fois. Elle l’avait d’ailleurs acheté et exposé dans son bureau où elle travaillait très dure pour percer dans le monde pornographique.

« Je suis prête à détruire un monde s’il le faut. Encore plus si c’est pour ma famille. Toi, belle-maman. Ou pour Mélona, Fönn ou encore ce bébé à venir. J’ai baisé avec des démons et des slimes. J’ai voyagé dans les Enfers et aujourd’hui les étoiles. J’ai vu la laideur et la beauté. Mais surtout, je suis devenue une mère de famille. Il y a un clan Verrières qui existe dorénavant et je ferai tout, absolument tout pour le protéger et le faire prospérer. Et s’il faut que j’hérite d’une âme damnée comme celle que belle-maman décrite, alors je vais m’en emparer sans sourciller ni trembler. »

Est-ce qu’elle devait faire preuve de suite de ses convictions ? Ses yeux regardèrent la mer de nuages, le sentir immaculé sur un sentier d’apparence fragile. Détruire ça ne servirait à rien. Et ce monde était celui de Lucinda. Elle en avait détruit un autre pour créer celui-ci. Voilà, ça ne servait à rien de chercher la destruction. De toute façon, l’intensité dans sa voix et dans ses yeux devaient tout justifier.

Alors ce fut à son tour d’embrasser Lucinda. Elle tendit ensuite sa main en invitation.

« Allons-nous promener. Je crois que nous avons besoin de la légèreté des nuages après cette conversation pesante, oui ? »

Kintsugi… Comme quoi, on pouvait en apprendre tous les jours. Lucinda laissa Lissandre parler, tandis que le navire surplombait une mer cotonneuse. Le spectacle était assez saisissant, mais, mine de rien, aussi dangereux. Après tout, ils étaient hauts dans le ciel, et il y avait un soleil qui brûlait très fort ici. Difficile de le réaliser à cause du vent et de la fraîcheur, mais il n’y avait plus rien entre eux et le soleil. Ponctuellement, Lissandre interrompait ses explications par des baisers appuyés, et elle pouvait sentir la main de Lucinda se glisser dans son dos, palpant ses fesses. Lissandre lui assura qu’elle était prête à tout pour sauver sa famille, son clan, y compris sacrifier un monde. C’était bien altruiste… Mais Lucinda n’avait sauvé personne en particulier. Sa famille, son clan, elle l’avait fondé après, en reprenant plusieurs des figures qu’elle connaissait dans cet ancien monde. Un monde qui était condamné à la destruction, et qu’elle avait, à sa manière, sauvé en lui permettant de renaître ailleurs. Mais elle en avait profité pour s’ériger en Déesse omnipotente de ce nouveau monde. Avait-elle agi par charité, ou juste parce qu’elle y avait vu l’occasion d’augmenter son pouvoir ?

À bien y réfléchir, Lucinda n’était pas sûre que le kintsugi soit une bonne métaphore pour elle. Elle n’avait jamais vraiment été brisée, et, quand elle avait reconstruit son ancien monde, elle n’avait conservé aucune trace de l’ancien. Les âmes avaient été conservées parce qu’elles faisaient partie du rituel. L’ancien monde n’avait servi que de composant, et, de cet ancien monde en lui-même, elle n’avait somme toute rien conservé.

« On peut accoster ici ! »

Lissandre sortit de ses pensées, et la Reine Noire hocha doucement la tête suite à sa proposition. Elle attrapa sa main, et lui sourit.

« Allons-y, alors. Ne parlons plus de ce qui n’est pas, mais de ce qui est… »

La Reine Noire rejoignit donc la mer cotonneuse. Autour d’elles, plusieurs marins descendirent, des ouvriers transportant avec eux de grands sacs dans leur dos, et traînant des perches pour attraper la poudre magique qui flottait par ici. La Reine Noire et Lissandre posèrent leurs pieds sur les nuages. La surface était flottante, mais solide. Une surface très douce, si particulière qu’on pouvait attraper les nuages avec les mains, et les tenir dans le creux de la main… Puis, en pressant, les nuages fondaient et s’évaporaient. Le duo se mit à marcher, délaissant le bateau. Lucinda lâchait parfois la main de Lissandre, mais elles continuaient leur marche, s’éloignant de plus en plus, s’enfonçant dans ce désert blanc. Parfois, la surface cotonneuse devenait moins épaisse. Ici et là, on pouvait parfois voir d’autres ouvriers qui travaillaient.

Elles continuèrent à marcher, jusqu’à ce que l’air s’épaississe, et que les nuages forment une brume devant elles.

« Ce n’est pas encore l’heure… D’ici une petite heure, peut-être ? Comment te sens-tu, ma chérie ? Nous flottons en l’air… »

Lucinda l’embrassa à nouveau, ramenant Lissandre contre elle. Difficile de dire depuis combien de temps elles se promenaient, Lucinda laissant volontiers Lissandre gambader. Marcher dans le ciel, ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait accomplir pareille prouesse, après tout ! Lucinda l’embrassa donc, plus longuement, et caressa le corps de sa partenaire.

« Faire l’amour au milieu des nuages… Est-ce que ça t’inspire ? »

C’était incroyable comme sensation ! Lissandre ne comprenait même pas si le plancher cotonneux était de nature solide ou gazeux ! Elle ressentait bien une force qui l’empêchait de tomber en chute libre et dans le même temps, elle avait la sensation d’avoir acquis le pouvoir de léviter.

Marcher sur des nuages rendait plus euphorique que consommer de l’alcool !

Parfois elle se mettait à courir. Puis soudainement sa tête lui rappelait qu’elle était sur un nuage. Une étrange sensation de vertige lui faisait perdre l’équilibre. Fort heureusement, un ouvrier du navire volant la rattrapa in extremis. Ce qui causa un franc éclat de rire dans le groupe.

Lissandre avait envie de tester une bataille de boules de neige. Sauf qu’au lieu de neige, ce serait des nuages. Elle avait envie de se laisser tomber sur le dos et de dessiner un ange en agitant les bras et les jambes. Mais elle avait peur de creuser sa propre tombe… Lissandre était euphorique. Comme si elle avait consommé de l’alcool.

Elle s’intéressa au travail des ouvriers. Elle revenait ensuite auprès de Lucinda et marchait peut-être quelques centaines de mètres avant d’être attiré par ce petit détail au loin. Qui pouvait n’être rien. Qui pouvait être un éclat du soleil joueur. C’était un nouveau monde à découvrir !

« Je me sens merveilleusement bien ! Je ne sais pas ce qui est prévu dans une heure et je me doute que tu vas garder la surprise. Mais j’aime beaucoup beaucoup ce lieu. C’est magique ! Merci encore, Belle-maman ! »

La libido de Lucinda la reprit. Avec une autorité douce, elle ramena Lissandre contre et s’empara de ses lèvres dans un baiser. Lissandre se laissa faire. Ce serait idiot de rejeter une femme qui savait embrasser. Comme elle l’avait dit avant, il fallait profiter du présent. Alors Lissandre profitait.

« Pourquoi pas ! Ce sera une chose en moins à faire avant de mourir : hi hi ! »

Les doigts frottèrent la combinaison de latex au niveau des tétons. Lucinda put les voir difficilement grossir de plaisir et essayer de pousser la résistance matière rose flashy. Lissandre avait revêtu son sourire malicieux. Elle ne savait pas ce que Belle-maman avait en tête, mais elle comptait bien en profiter !

« Mais comment profiter des nuages au maximum ? J’ai déjà peur de quitter ce lieu et d’avoir des regrets pour avoir oublier ci ou ça. Est-ce qu’il faut que je sente le nuage sur mon corps nu pour découvrir une nouvelle sensation ? Est-ce que je dois laisser le nuage me pénétrer ? Je sens que je vais avoir l’impression de faire l’amour comme en lévitation, en tout cas ! Hi hi ! »

Lucinda souriait en voyant Lissandre filer dans tous les sens. Elle était émerveillée par tout ça, alors Lucinda la rappela à la réalité, venant l’embrasser et la peloter dans la foulée. Lissandre allait devoir s’y habituer, Lucinda avait une libido très exigeante ! Elle aurait après tout pu en faire autrement, mais, si elle avait choisi d’avoir un corps aussi joli (la plus belle du royaume !), ce n’était pas pour rien non plus. Cela lui plaisait, « et elle embrassa donc Lissandre. La Française se tortilla contre elle, tout en s’interrogeant sur ces nuages. Lucinda réfléchit un peu, et sourit alors.

« Profiter des nuages ? Ma foi… Ma planète toute entière est magique, ma belle, cela vaut aussi pour ces nuages. »

La Reine l’embrassa à nouveau, palpant ses fesses, et usa alors de sa magie rose. Lissandre sentit alors le désir croître furieusement en elle, et se mit à mouiller. Elle humidifia doucement sa chatte, et, quand la cyprine toucha le nuage, Lissandre put sentir des frottements sur ses jambes.

« Mes nuages magiques réagissent aussi au désir sexuel… Tu sais, ces mers cotonneuses abritent parfois de sacrées orgies… Cette mouille aussi les entretient. »

Lucinda déplaça sa main entre les cuisses de Lissandre, et caressa cette zone. Elle pouvait sentir aussi Mélissandre réagir.

« Pour concevoir ces nuages, j’ai aussi utilisé un peu de la matière magique pour faire les Slimes… C’est pour ça qu’ils sont parfois suffisamment solides pour qu’on puisse marcher dessus. D’ailleurs, les cristaux que les ouvriers récupèrent sont aussi utilisés. J’ai utilisé du cristal de nuage pour concevoir ma belle Mélona… C’est l’évolution naturelle des espèces. »

Cela revenait presque à dire que ce nuage était l’ancêtre de Mélona… En quelque sorte ! Quelle drôle de famille, quand même… En tout cas, des nuages commençaient à se former autour des jambes de Lissandre, et Lucinda sentit alors Mélissandre agir. La verge de Lissandre jaillit alors, comme pour témoigner de l’excitation fébrile de Lissandre, et sans doute de son symbiote. Elle sourit donc, amusée par la situation, curieuse de voir comment Lissandre allait aller.

L’arbre généalogique de sa famille devenait de plus en plus compliqué !... Lissandre en avait le vertige quand elle essayait de réaliser complètement la réalité des choses. Il y avait de quoi se perdre dans les limbes de la folie. Son esprit d’être humain était-il capable de supporter le choc ? Sa Mélona avait pour parents une puissante sorcière qui était sa belle-mère mais également les nuages solides jouxtant les îles flottantes !

« Waouh. »

Lissandre ne parvenait pas à formuler complètement ce qu’elle avait en tête. Elle ne put que lâcher ce « waouh ».

« Hum… »

Ses dents mordillèrent sa lèvre inférieure. C’était vraiment compliqué de ne pas se laisser complètement emportée par sa libido qui s’était soudainement affolée comme un cheval surexcité ! Mais elle voulait comprendre. Le lien entre Mélona et les nuages magiques. La façon d’utiliser cette substance incroyable à ses fins personnelles ?

*Tu as faim, ma belle Mélissandre ? Je te sens toute excitée : hi hi ! *

Si en plus sa fille s’y mettait à son tour… Lissandre décida de reporter ses sujets intellectuels, historiques, philosophiques ou que savait-elle pour plus tard !

« Je suis désolé, belle-maman. »

Soudainement, Lissandre agrippa le dessous des fesses de Lucinda de ses mains. Elle colla son corps contre le royal sien. Sa verge toute de latex rose brillante vint se ficher entre les cuisses de Lucinda.

*C’est ici que tu voulais aller, mon bébé, n’est-ce pas ? C’est même dedans, dans cet endroit chaud et intime, oui ! Hi hi ! *

« Je suis un peu brusque, je suis désolé. Mais je dois penser aux besoins de ma fille. »

Oui, il y avait des nuages qui semblaient gravir ces jambes comme si c’étaient des montagnes. Mais Lissandre s’en fichait sur le moment. Ses pieds donnèrent de petits coups dans ceux de Lucinda. Cette dernière se retrouva avec les jambes un peu écartées : juste ce qu’il fallait pour que la verge trouve son chemin et pénètre. Il y avait des vêtements ? En quoi est-ce un obstacle pour une verge contrôlée par une slime qui peut se créer des membres tels des mains ou des doigts ?

« Si c’est bien ma fille qui fouaille votre royale intimité, belle-maman, c’est bien ma bouche à moi qui part à la conquête de la vôtre ! »

Lissandre colla ses lèvres sur celle de Lucinda et l’embrasse avec la passion et l’intensité que confère la magie rose.

« Parce que je me doute que cette ruade de libido que j’expérimente ne vous est pas tout à fait exempt, n’est-ce pas ? »

Sans lui laisser le temps de répondre, sa langue rentra à nouveau dans la bouche de Lucinda pour jouer avec la sienne.

Lucinda sentait toute l’euphorie de Lissandre, et cela ne la laissait pas indifférente. Elle sourit en s’apprêtant à lui faire l’amour, mais, finalement, Lissandre la devança. Mélissandre remua, visiblement excitée par tout ce qu’elle venait d’apprendre. L’un des composants nécessaires à la conception de Mélona se trouvait ici ! Sa verge rose de latex jaillit alors, et tapa contre l’intimité de Lucinda. La Reine Noire frémit doucement, peu habituée à laisser ainsi l’une de ses amantes prendre l’initiative… Mais elle ne la repoussa pas, bien au contraire. Il fallait bien admettre que Lissandre détonait, et, pour une femme dénuée de pouvoirs magiques, elle était vraiment exceptionnelle ! Elle se frotta contre sa belle-mère, lui écartant les jambes, et les deux femmes commencèrent doucement à basculer, le corps de Lucinda disparaissant à moitié dans le nuage. La surface du nuage n’était pas solide, mais étanche, très lourde en raison des multiples gaz et cristaux qui s’y trouvaient. Les deux femmes étaient donc littéralement en train de planer, et Lissandre la pénétra ensuite.

« Hooo… Ma belle Lissandre… L’engouement dont tu fais preuve est des plus jouissifs ! »

La Reine Noire le pensait sincèrement. Quelle pépite, cette Lissandre ! Elle s’enfonça en elle, et Lucinda releva ses jambes pour les enrouler autour de sa taille, appuyant dessus.

« Il se peut que ma présence… Te stimule, toi, ainsi que… Ton symbiote. Il y a beaucoup de Mélona en Mélissandre, hmmm… Le fait que tu me considères si naturellement comme ta ‘‘belle-maman’’… Hmmm… Je me demande jusqu’à quel point Mélissandre t’influence, hooo… »

Le membre de Lissandre pulsait chaudement en elle, témoignant de tout son désir, de toute son envie… Les nuages, eux, continuaient à se déplacer, et Lissandre pouvait sentir les tentacules filandreux onduler sur son corps, remontant de plus en plus loin, de plus en plus haut… Elles flottaient dans les nuages, sensation irréelle et ô combien exquise !

On pouvait détenir des records du monde concernant le sexe. On pouvait faire du sexe son métier et le pratiquer à un point tel que les gens de la moyenne paraitraient pour des bleus complets. Ce que Lissandre pensait était la chose suivante : personne ne pouvait se targuer (sur Terre) de tout connaître du sexe s’il n’était pas un voyageur interplanétaire. Ce qu’elle vivait tout là-haut sur/dans les nuages ! Incroyable !

« Je pense que Belle-maman parle encore beaucoup. C’est que moi et/ou Mélissandre ne devons pas être très efficientes. Nous allons régler ce problème : hi hi ! »

Soudainement, c’était comme si la fille de Lissandre avait eu l’autorisation. Le pénis de latex rose était resté dans des dimensions standards. Mis à part son apparence flashy, il était resté plutôt simple car totalement lisse. Mais maintenant ? Maman Lissandre lui avait dit de se lâcher !

« Je ne pourrais pas dire qui influence qui et en quelle proportion. De toute façon, ce n’est pas le moment de faire des maths, ou de l’alchimie slimesque. C’est le moment où je dois faire perdre la tête à Belle-maman avant que l’entité dans les nuages magiques ne prennent possession de moi : hi hi ! »

Elle sentait les caresses des nuages magiques. Elle ressentait leur lente et délicieuse progression sur son latex rose. De là à dire que c’était dessus ou dans l’espace entre sa peau humaine et sa peau adoptive ? Elle n’aurait su le dire. Mais il y avait une telle douceur et une telle charge rose au-dedans qu’elle savait pertinemment comment ça allait finir !

Mélissandre devenait plus intense de son côté. Plus hardcore pourrait-on dire ! Le sexe lisse de latex se vit hérisser de petits picots qui vinrent stimuler les parois intimes de Lucinda. L’érection prenait plus de circonférence et cherchait à se faire compresser de plaisir en retour !

Etait-ce tout ? Non ! Bien sur que non ! Mélissandre faisait naître une deuxième protubérance sous l’érection. D’abord, ce fut comme de la matière ni liquide ni solide qui vint s’étaler dans la raie et autour de l’anus de Belle-maman. Puis de cette flaque rose flashy naquit une petite protubérance. Un petit plug made in slime qui s’insinua dans le fondement de la Reine.

Avant que Lucinda ne dise quoi que ce soit, Lissandre l’embrassa goulument.

« Chut, Belle-maman. Chut… Hi hi ! »

Les vapeurs de nuages commençaient à faire tourner la tête à Lissandre, ou à Mélissandre… Ou aux deux. L’un dans l’autre, sa partenaire était en train de lentement basculer. Le désir l’envahissait, et elle sentit la verge de Lissandre grossir, durcir. Lissandre semblait prendre plaisir à l’idée de faire furieusement l’amour à Lucinda, et de l’amener à parler moins. Elle était perverse, suffisamment perverse  pour apprécier cela, et sentit la verge de Lissandre se doter de picots. Sa partenaire grogna doucement, et s’enfonça de nouveau en elle. Elle la pénétra encore, et la Reine gémit, soupirant en sentant ce solide membrer s’enfoncer douloureusement dans sa chatte, dilatant ses lèvres intimes. Le contact la fit frémir de toute part, et elle posa sa main sur la nuque de Lissandre, griffant nerveusement sa peau et sa combinaison. Son autre main se déplaça, caressant la hanche de sa partenaire, et fila sur ses fesses. Elle en pressa une avec force, et sentit alors un contact supplémentaire contre ses fesses. Les yeux de la Reine s’écarquillèrent sous la surprise, puis elle sentit un plug anal s’enfoncer en elle. Lissandre venait de générer un second tentacule phallique, plus petit que le premier, mais qui accomplit son office en s’enfonçant en elle.

« Hm… »

Elle ne put toutefois rien commenter dans l’immédiat, car Lissandre allait l’embrasser. Ses yeux pétillaient de malice, et elle lui faisait alors beaucoup penser à Mélona. Elle aussi pouvait se montrer joueuse comme ça, et elle avait ce même regard brillant dans les yeux. Elle l’embrassa donc, et leurs langues se mélangèrent, tandis que Lissandre lui donnait d’agréables coups de reins, glissant et coulissant en elle. Les deux femmes avaient l’impression de s’enfoncer dans le nuage, elles flottaient en l’air, en suspension. Lucinda ne sentait aucune surface solide sous elle, mais elle savait qu’elle ne tomberait pas dans le vide. C’était une sensation incroyable, un sentiment de planer… Les deux verges de Lissandre continuaient à danser en elle, et c’était un contact exquis, savoureux.

La Reine s’y abandonnait avec délice, et jouait de sa langue avec celle de Lissandre. Elles dansaient ensemble, flottant dans les airs, le plaisir envahissant Lucinda. Elle mouillait sur la verge de Mélissandre, offrant à celle-ci son précieux nutriment, qui durcissait la verge nichée dans ses fesses. Ce plug anal se mit alors à vibrer tout en remuant, et les picots vibraient aussi. Quand l’un d’eux toucha son clitoris, pressant son bouton de plaisir, la Reine sentit comme un éclair le traverser. Elle soupira longuement, et laissa le plaisir l’envahir. Elle ne faisait plus qu’une avec Lissandre, et elle se laissait porter encore, n’hésitant pas à lui parler par la pensée, lui envoyant un message télépathique destiné à la motiver.

*[MT] Baise-moi fort, allez ! Prends-moi comme si j’étais la dernière des putes, ma chérie ! [/MT]*

Tout s’exprimait en elle, et Lucinda sombrait avec délice dans un plaisir des plus sauvages…

Quel sentiment puissant que d’entendre dans sa tête une reine demander à se faire traiter de « petite pute » ! Lissandre était grisée. De terribles images naissaient dans sa tête. Lucinda avec un collier de chienne. Ses mains qui déchiraient les vêtements de Belle-maman. Puis cette scène suivante où elles remontaient sur le navire, tout l’équipage découvrant leur Reine complètement nue et souillée des liquides slimesques. Et d’autres images encore.

*Belle-maman, belle-maman, belle-maman, … *

Lissandre se forçait à penser à répéter « Belle-maman » encore et encore pour tenter de fermer son esprit et ses vilaines pensées à Lucinda. Elle ne savait pas si ça allait fonctionner. Mais elle n’arrivait pas à laisser tomber complètement les rênes.

Parce que… et si elle les réalisait ces fantasmes ?

Et si… et si elle la matérialisait vraiment cette laisse et ce collier enserrant le cou de la Reine ?

Et si… et si elle laissait la puissance de la slime sur/en elle pour déchirer et mettre en morceaux les vêtements de Lucinda ?

Lissandre sentit son être et son corps physique subir un fort tremblement de plaisir. C’était tellement limite. A la limite de ce qu’elle avait le droit de faire. La notion de tabou et tout.

*Belle-maman, belle-maman, belle-maman, … *

Et la litanie continuait tandis qu’elle la pilonnait. Elle-même ressentait les vibrations des picots des verges de slime rose. C’était comme si le « sextoy magique » était à double tranchant. Mélissandre donnant du plaisir à Belle-maman et Maman. Ce devait être la beauté d’un être de sexe, d’une essence Rose. Donner encore et encore. Pour recevoir toujours plus !

*Tu te régales énormément, hein, ma Mélissandre ! Maman est contente pour toi. Maman a quand même énormément de mal à garder conscience de tout. Le sexe est puissant dans les nuages si friables ! *

« Griffe-moi, Belle-maman ! Fais taire ces pensées obscènes que j’ai en tête ! »

Lissandre était toute excitée. Elle était en train de baiser la Reine Noire, et Lucinda se laissait aller, devenant plus vulgaire, plus perverse, plus… Plus vicieuse. Cela semblait surprendre Lissandre, qui faisait face, non seulement à son propre plaisir, mais aussi à celui de Mélissandre. Mélissandre semblait se déployer, visiblement très excitée par la situation. Lissandre sentit ainsi son propre désir croître, explosant en elle. Mélissandre faisait grossir et amplifier sa verge, et généra effectivement une autre verge, interne, qui s’enfonça dans l’intimité de Lissandre. Après tout, il fallait bien veiller au plaisir de sa mère ! Mais, au-delà de ça, le symbiote influait aussi sur elle, se frottant à son corps. C’était comme si une multitude de langues titillaient le corps de Lissandre, se concentrant sur ses seins, mais léchant aussi les autres parties sensibles de son corps. Tout cela plaçait Lissandre dans un état d’extase profond. Elle ne réagissait plus logiquement, laissant son instinct parler.

« Oh… ! »

La Reine se pinça les lèvres, et serra d’une main les cheveux de Lissandre, sur sa nuque. Les cheveux de Lissandre étaient en sueur, témoignant de son excitation fébrile. Avec son autre main, Lucinda releva sa main, et gifla sans ménagement le cul de Lissandre. Elle avait demandé à se faire griffer, mais Lucinda était la Reine, alors elle avait bien le droit de dévier un peu ! Elle releva sa main, et gifla encore, puis pressa fermement le cul de sa partenaire. Elle serra ses doigts, les enfonçant dans ce latex, et étira ses ongles. Si elle avait habituellement de simples ongles noirs, quoique longs, elle pouvait les étirer, ce qu’elle fit donc. Cela donna à ses ongles un aspect plus griffu, et elle pressa ses doigts contre la fesse de Lissandre, appuyant avec force, relâchant la pression, puis rappuya encore.

Elle griffait donc cette fesse, imprimant sa marque, sentant tout le slime trembler. Mélissandre était aussi excitée que Lissandre, et les deux entités semblaient désormais n’en faire plus qu’une, un immense atome de désir et de sexe qui bouillonnait d’excitation sur place. Son autre main caressait le dos de Lissandre, griffant cette zone, ouvrant Mélissandre, avant que la combinaison ne se referme. Lucinda sentait ses doigts en devenir gluants, et, quand elle écarta sa main, les filaments de slime la suivirent, comme si elle avait mis sa main sur une sorte de matière caoutchouteuse gluante, retenant ses doigts. Elle embrassa à nouveau sa partenaire, sentant sa verge vibrer chaudement en elle, se gorgeant de la mouille de la Reine.

« Hmmm… Jouis, ma belle… Avec moi, tu peux être vulgaire, sale, perverse… Sois dévergondée ! »

Chez Lucinda, une forte excitation était en train de croître, l’amenant progressivement vers l’orgasme…

LIssandre se retenait. Elle grinçait des dents à l’idée de brider ses pensées impures tout en ayant envie de mater cette féline qui lui enfonçait ses griffes dans ses douces fesses !

« Perverse ?... »

Elle doutait d’avoir bien entendu. Elle entendit dans le même temps comme un barrage craquer. Se fissurer… Elle ressentait déjà la grande vague qui allait tout dévaster. Mais à cet instant précis, elle n’y était pas encore. A cet instant-là, elle était encore plongée en plein doute et plein désir.

*Mélissandre, putain ! QU’est-ce que tu es douée ma Mélissandre ! J’ai l’impression que 100 langues me lèchent le corps en même temps ! Hum ! *

« Perverse ?! »

Le tsunami au sein d’elle la balayait. C’était à la fois la jouissance d’un sperme de slime ! La matérialisation rose flashy d’un collier qui venait enserrer le cou de la Reine ! Et l’irruption d’un marin du navire volant à l’œil lubrique !

« Tu es à moi ! »

En jouissant, le corps cambré en arrière, la main de Lissandre attrapa le sein de Lucinda et le pressa fortement sous le coup du plaisir qui terrassait son corps. Elle entendit en arrière-fond un « Excusez-moi je ne voulais pas je voulais juste vous dire qu’on avait terminé j’espère que ça ne vous dérange pas si je reste un tout petit peu ».

« Tu es ma Reine. Ma Chienne. »

Les filaments de slime qui avaient accompagnés les griffes de Lucinda se déployèrent rapidement comme une toile d’araignée en trois dimensions qui s’infiltre entre la peau et les vêtements de la Reine. Puis les fils devinrent tranchants et immédiatement Lucinda se retrouva totalement nue, à la merci de Lissandre au bout d’une laisse et sous le regard d’un marin qui avait visiblement la trique mais faisait tout pour retirer la main qui cherchait à se caresser.

« Cette jouissance que je viens d’avoir. Waouh ! C’était puissant ! Hi hi ! »

Lissandre haletait.

Et Mélissandre se régalait de sexe. Et continuait de lécher à sa façon slimesque le corps de sa Maman. De façon plus douce car post-coït. Mais toujours. Toujours car sa libido ne s’était pas évaporée d’un claquement de doigts.

Lucinda avait dit à Lissandre ce qu'elle avait à lui dire, et la jeune femme avait bien retenu la leçon. Perverse... Visiblement, ce mot fit l'effet d'une bombe dans l'esprit sulfureux de Lissandre. Ici, tandis qu'elles faisaient l'amour au-delà du sol, Lissandre se laissa aller. Lucinda pouvait le sentir, et elle sentit Lissandre fusionner davantage avec Mélissandre, tant et si bien que les deux êtres ne firent plus qu'un. Les yeux de Lissandre se mirent à luire, et, visiblement sans même le réaliser, Lissandre usa de sa magie. Elle contrôla Mélissandre, et généra des tentacules qui déchirèrent sans vergogne les vêtements de Lucinda, la déshabillant intégralement, tandis que Lissandre s'abandonnait en elle dans un grand râle. Aucune des deux femmes n'entendit le matelot, mais, quand elles reprirent leurs esprits, le décor avait quelque peu changé...

« Oh... »

Un collier autour du cou, une laisse rose reliée à la main d'une Lissandre transformée en redoutable dominatrice, les deux femmes avaient débarqué sur le bateau du navire qui les avait accostés. Autour d'elle, l'équipage du navire commençait à se regrouper, et le jeune matelot ayant vu ce spectacle contemplait la scène, les yeux écarquillés.
Lucinda peinait à émerger, et, quand elle releva la tête, elle sourit doucement à Lissandre. La jeune Française ne le réalisait sans doute pas, mais Mélissandre était aussi influencée par l'aura de la Reine Noire.

« Tu crois pouvoir me dompter, Lissandre ? » glissa Lucinda d'une voix amusée.

Ainsi nue, avec ce collier autour du cou, la Reine était offerte à l'appétit sexuel et lubrique de Lissandre, mais aussi des marins qui les entouraient. Des tentacules commençaient à jaillir naturellement dans le dos de Lissandre, lui donnant un air plus princier, plus redoutable.
Quatre tentacules qui ondulaient dangereusement dans l'air, tandis que les hommes les entourant se tortillaient lentement, excités, leurs yeux brillant d'une vive lueur rose. Souriant onctueusement, Lucinda renchérit :

« Ils ne se souviendront plus de rien... Tu crois que je n'ai pas déjà fait ça ? Des orgies avec des gardes, avec des Orcs, des gobelins... Alors, montre-moi comment une petite catin comme toi peut espérer dompter une Reine... »

C'était là un sacré défi qui était offert à Lissandre !

Emerger d’un rêve. C’était l’effet que ça faisait à Lissandre en découvrant qu’elle était sur le navire volant avec la Reine tenue en laisse. Mais il n’y avait pas que ça. Elle se sentait… bizarre. Pas en mal. Au contraire, même. Elle se sentait extrêmement bien. Puissante. Confiante. Sans compter cette impression d’unité. Elle n’entendait plus Mélissandre. Elle… « était » Mélissandre. Tout en étant Lissandre. C’était très étrange. Indescriptible. Mais excellent !

« Dompter une Reine ? Il est hors de question que je recule face à un tel défi en tout cas ! »

*Comment faire ? Hum… *

Quelque chose la dérangeait. Mais quoi ? Ses yeux observèrent l’environnement insolite. Elle adorait tout ce bois et cette magie ambiante. Il y avait également tous les marins. Certains étaient beaux, d’autres intéressants et une bonne partie vulgaire à cet instant présent. L’esprit masculin semblait tendre résolument plus vers le cerveau reptilien que le cerveau avancé…

*Voilà ! C’est ça qui me dérange. Les marins. A quoi bon soumettre la Reine s’ils ne souviennent de rien ? Où est l’humiliation nécessaire dans un jeu de rôle type Dominatrice/soumise ? *

S’ils ne se souvenaient de rien, ils n’étaient rien de plus que des marionnettes. Des objets. Et ça, c’était quelque chose qui intéressait Lissandre. Du matériau dont elle pouvait tirer quelque chose. Comment ? Elle ne se posa même pas la question. Sa synchronicité, cette fusion avec son bébé slime, lui donna la réponse.

Les quatre tentacules dans son dos s’allongèrent et s’engouffrèrent dans quatre gorges de quatre marins différents. Le slime rose coula dans l’organisme et se développa pour prendre complètement le contrôle. Désormais, Lissandre avait dix mains, cinq corps et disons cinq verges.

Les quatre marins slimés se rapprochèrent et encerclèrent la Reine à dompter. Tous étaient reliés par cette tentacule couleur latex tels des marionnettes.

« La petite catin produit-elle des résultats convenables pour la Reine ? »

Il y avait de l’arrogance dans cette question qui n’attendait aucune réponse. Effectivement, l’aura de la Reine Noire déteignait sur Mélissandre. Et donc, par effet boule de neige, sur Lissandre.

*Mais je sens que je peux aller plus loin. *

Les quatre marins se masturbaient tandis que Lissandre réfléchissait à développer sa magie slimesque encore plus loin. Les quatre verges étaient recouvertes d’une gangue de latex magique qui voyaient leurs membres élargis et eux aussi dotés de petits picots montés sur vibrations magiques.

Au-dessus des fesses de Lissandre, un cinquième tentacule émergea. Ce dernier, au lieu de se diriger vers une vie inconnue, descendit pour se fondre entre les lattes en bois du pont du navire volant. Au sein de la matière couvait une essence magique, assurément. Le monde d’ici le voulait. Toute chose était nimbée de magie. Alors Lissandre laissa Mélissandre s’infiltrer dans la conscience différente du bâtiment.

Il y eut comme une vague qui déforma le bois du sol. Puis une étrange turgesence s’éleva vers l’intimité de la Reine. Un hybride de bois et de slime rose.

Lissandre exaltait ! Impossible pour elle de réduire l’impact sur ses zygomatiques !

« Alors ! Et que dites-vous de ça ma très chère Reine ? Est-ce assez pour vous dompter convenablement ?! »

Lissandre semblait enthousiaste à l’idée de dominer Lucinda, mais elle allait aussi devoir faire avec le public. Il était évident que de simples serfs ne se rappelleraient pas de ce qui venait de se passer. C’était tout de même préférable à les tuer, non ? Lissandre réfléchit un peu, et se concentra alors. Dans ce monde, sa magie semblait amplifiée, mais la Reine mettait ça sur le compte de sa désinhibition. Toute personne était sensible à la magie, mais elle était forte chez Lissandre… Qui n’en avait sans doute jamais eu conscience. Lucinda ne se trompait pas sur ce genre de choses. Quatre tentacules émergèrent du corps de Lissandre, et s’enfoncèrent dans les bouches des marins, jusqu’à répandre en eux du slime.

« Gaaargh… !!
-  Huurrgh… !! »

Sans aucune appréhension pour leur bien-être, elle en prit rapidement le contrôle, et les marins commencèrent à chanceler sur place, leurs yeux se teintant d’une lueur rose vive. La magie brûlait en eux, et ils se rapprochèrent de la Reine. Lissandre, qui continuait à dominer la scène, projeta alors un cinquième tentacule sous le pont, à la recherche du moteur magitech du navire. Le bateau volait grâce à un alliage de magie et de technologie, mais c’était bien la magie qui lui permettait de voler. Lucinda voyait les quatre marins se rapprocher. Leurs sexes étaient recouverts d’une couche rose supplémentaire, une membrane slimesque de latex avec des picots qui s’apprêtaient à chaudement vibrer. Les tentacules dans leurs bouches se collèrent à leurs dos, permettant ainsi de les déplacer plus facilement. La Reine sentit alors le pont du bateau se déformer. Mélissandre était en train de fusionner avec le bateau. Elle avait rejoint le cœur du navire, s’enfonçant dans le moteur magique, et le sol se déforma. Lucinda vit une latte de bois onduler, se relevant dans un craquement, formant comme une couche qui entourait une membrane rose, un tentacule phallique qui remonta à son intimité, et la pénétra.

« Haaa… !! »

La scène était assez surréaliste, et, tandis que Lissandre s’amusait, ses marins se rapprochèrent. L’un d’eux posa ses deux grosses mains sur la tête de la Reine, et lui fourra de force sa queue dans la bouche.

« Hmmm… !! »

Elle cligna des yeux, et ses mains se déplacèrent à gauche et à droite, masturbant deux autres verges. Enfin, dans son dos, le quatrième marin se rapprocha d’elle, et fourra sa verge dans son fondement. Il palpa les seins de Lucinda au passage, les pinçant fermement tout en grognant dans son dos. Agréablement surprise, Lucinda se laissait porter par ce courant, le plaisir l’envahissant avec délice…

Les bras tendus, Lissandre ferma trois doigts pour que chaque main forme un L constitué du pouce et de l’index. Les deux L s’assemblèrent pour former un cadre dans lequel elle regarda. Comme si ce cadre était l’écran d’une caméra. La réalisatrice porno était extrêmement satisfaite de sa réalisation ! Elle jubilait de son talent pur et du succès qu’aurait cette production. Il lui faudrait alors trouver un titre percutant. Quelque chose mêlant le porno et la magie. Mais elle réfléchirait plus tard. Là, tout de suite, elle vibrait elle-même de plaisir. Des vibrations qui provenait de la couche entre sa peau de naissance et sa peau d’adoption. C’était fou comme la magie (ou Mélissandre, ou quelque chose qui était plus que les deux combinées) puisse lui donner ce genre de plaisir.

« J’ai réduit la Reine au silence ! Ha ha ! Génial ! »

Les yeux fermés, ses sens explosaient. Sa sensibilité n’était plus une mais multiple. Elle était au-delà d’une seule chair : elle était la somme de Lissandre, Mélissandre quatre matins et un navire magique. C’était fou. C’était indescriptible. Et tout était tellement harmonieux ! Tous ces corps de chairs, de slimes et de bois obéissaient à une seule règle : pénétrer les orifices de la Reine, la faire jouir, se répandre en elle jusqu’aux rejets coulants, suintant au-dehors.

« Et une gorge profonde pour la Reine, une ! »

Le marin qui était dans la bouche de Lucinda alla quelques centimètres plus loin. Il toucha un peu plus de la bouche et provoqua ce qui manquait pour déclencher une première éjaculation !

« Hi hi ! Super. Bravo ! A toi maintenant, fourre-la un peu plus intensément. Fais en sorte de lui remplir la panse directement tellement tu es allé loin dans son cul ! »

Lui aussi se mit à jouir peu de temps après celui qui était dans la bouche. Une double jouissance masculine qui débordait par les deux extrémités de la Reine.

Lissandre s’accroupit et caressa le parquet du pont du navire magique. Elle le félicitait. Mais elle le masturbait aussi d’une certaine façon.

« Ô joli navire, transforme-toi un peu plus. Vois comment je suis toute excitée ! Hi hi ! »

Une protubérance de bois, de magie et de slime rose poussa sous les allers-retours lascifs d’une humaine en totale perte de contrôle. Elle écarta les cuisses pour sentir le gros bourgeon rebondir sur son clitoris gonflé, aller et venir entre ses lèvres ouvertes et noyées de plaisir.

« Je crois que je suis en train de me tailler un trône à ma mesure, qu’en penses-tu chère Reine mise au silence ? »

Impossible pour elle de répondre. Elle était dans la même situation que les patientes assises sur la chaise du dentiste posant des questions.

« Mes très chers marins, je crois que la Reine a repris sa respiration. Quand je vois sa bouche ouverte comme un poisson hors de l’eau, j’imagine que son cul doit être ouvert comme un tunnel à travers une montagne. Retournez-y pour un second round ! Hi hi ! »