Jeannie incarne:

Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize.

Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize.
Vraiment, je ne saurais expliquer cette situation car elle ne devrait pas exister. Ne devrait pas être possible. Et pourtant, force est d’admettre que c’est on ne peut plus réel. Toute ma logique ne peut contrer ce qui est devant moi. Implacable. Inéluctable. Je suis calme. Et en ce moment, je veux juste exister. Tiens d’ailleurs, exister. Moi qui ai toujours considéré que je vivais sur du temps emprunté, vouée à l’autodestruction… Pourtant, en ce moment, je n’ai pas envie de mourir. Je n’ai pas envie de cesser d’exister. Jeannie, ma créatrice. Alix, mam Némésis. Je n’ai pas envie de penser à elles. Donc je ne pense pas à elles. Est-ce ainsi que les gens normaux se sentent? Pouvoir exister sans avoir à se soucier de quoi que ce soit? La sensation est à la fois déroutante mais également fort intéressante. Je serais folle que de ne pas profiter de cette expérience…
Cette découverte, si tant est que c’est une découverte, semble plaire à Sargeras. J’ai envie de dire… Tant mieux? Si nous sommes deux à être rendus heureux par la chose, c’est mieux que moi toute seule. Et en quelque part… J’avais envie de partager ce moment, cet événement avec lui. Car c’est lui qui a rendu cela possible. C’est la seule explication logique. Avant qu’il n’arrive dans ma vie, je n’avais jamais été capable d’atteindre un tel niveau de calme. Et s’il quittait ma vie, je sais que tous ces progrès que j’ai fait voleraient en éclat. Je me répugne à l’admettre mais pour le moment, je ne sais pas comment garder le contrôle. Je dépends donc de lui, en un sens. Mais curieusement… Cela ne me dérange pas. Et cela, au contraire, devrait me déranger. Grandement, même. C’est ne plus être complètement indépendante. Et l’indépendance, c’est tout, pour moi. Pour nous…
Mais encore là… C’est sans importance, dans l’instant présent. Qu’est-ce que ça change s’il y a de l’ordre dans le chaos? Qu’est-ce que ça change si je suis calme, l’esprit tranquille, voire en paix? Qu’est-ce que ça peut bien faire que je veuille profiter de ce petit moment de bonheur? Oui, je suis née d’émotions négatives concentrées. Oui, je suis une incarnation du chaos. Oui, l’entropie est mon oxygène. Mais si Sargeras, qui en est le dieu, n’est pas constamment consumé par le chaos… Peut-être, dans ce cas… Moi aussi je peux aussi ne pas toujours en faire ce qui dirige mes actions. Sargeras fait apparaitre deux transats et m’y fait prendre place. Et donc, je continue de profiter du moment. Tranquille. Calme. Sereine, même. Ces sensations nouvelles que je découvre… Je suppose que… L’ancienne moi, si j’ose dire… N’aurait jamais toléré une telle chose. Ah c’est clair que non. Sûrement pas.
Cela voudrait-il dire que j’ai la capacité d’évoluer, comme semblait le prétendre Sargeras? Je n’irais peut-être pas jusque-là. Peut-être est-ce simplement une anomalie. Un moment de faiblesse, peut-être. Mais alors que je mange un sandwich coupé en triangle, tiré du panier à pique-nique apporté par Sargeras, je me dis que salade de poulet, c’est une combinaison surprenante à laquelle je ne m’attendais pas. Vous voyez? C’est quelque chose de simple. Trivial. Insignifiant. Mais vous savez ce qui n’est pas trivial ou insignifiant? Ce qui est en train de prendre forme dans ma tête. Je ne sais pas si c’est le résultat de ces émotions positives ou autre chose mais… Quoi que ce soit, je suis certaine à 100% que c’est entièrement ma décision. Il n’y a rien qui influence mon jugement ou mes actions. En fait… J’ai rarement été aussi lucide, je dois bien le reconnaitre…
J’enlève mes vêtements et je viens me coucher sur Sargeras sur son transat. Est-ce qu’il s’est passé quoi que ce soit? Je peux vous dire qu’il y a eu effectivement quelque chose de fusionnel. Est-ce qu’il y a eu quelque chose de sexuel… Ça, c’est entièrement entre Sargeras et moi, si et seulement s’il s’est passé quelque chose. Vous prenez pour acquis que mon action aura ce qui est la conclusion logique pour vous. Mais vous oubliez un détail critique : ni Sargeras ni moi ne sommes humains. Donc les envies, les pulsions… Ne fonctionnent pas nécessairement de la même façon. Peut-être que me départir de mes vêtements était simplement un geste révélateur. Ne pas avoir de marque en bronzant, par exemple. Et si j’avais envie de faire un câlin à Sargeras dans le même temps, ce n’est certainement pas un crime non plus. Donc je le redis. Seul Sargeras et moi savons.
Et puis bon, Sargeras est un dieu du chaos. S’il fallait que le dieu du chaos cède à des trivialités comme sa libido, ce serait bien le comble. Sargeras a des millénaires d’existence. Il a vu des milliards de formes de vies. Pourquoi est-ce qu’il se laisserait aller à quoi que ce soit avec moi spécifiquement. Non. Dans l’absolument, nous avons simplement passé un bon moment. Quelque chose de fusionnel et pas forcément charnel. Volontairement ou non, Sargeras a créé quelque chose, transformé quelque chose. C’est un fait avéré que le chaos peut donner la vie. Mais de le vivre, de le voir, est-ce quelque chose qu’il a souvent l’occasion de voir? De pouvoir constater une surprenante évolution de quelque chose qui devrait autrement être impossible? Je ne suis pas certaine. J’en doute, même… Mais quoi qu’il en soit, j’espère, je souhaite, qu’il passe un aussi beau moment que moi…
Cette découverte, si tant est que c’est une découverte, semble plaire à Sargeras. J’ai envie de dire… Tant mieux? Si nous sommes deux à être rendus heureux par la chose, c’est mieux que moi toute seule. Et en quelque part… J’avais envie de partager ce moment, cet événement avec lui. Car c’est lui qui a rendu cela possible. C’est la seule explication logique. Avant qu’il n’arrive dans ma vie, je n’avais jamais été capable d’atteindre un tel niveau de calme. Et s’il quittait ma vie, je sais que tous ces progrès que j’ai fait voleraient en éclat. Je me répugne à l’admettre mais pour le moment, je ne sais pas comment garder le contrôle. Je dépends donc de lui, en un sens. Mais curieusement… Cela ne me dérange pas. Et cela, au contraire, devrait me déranger. Grandement, même. C’est ne plus être complètement indépendante. Et l’indépendance, c’est tout, pour moi. Pour nous…
Mais encore là… C’est sans importance, dans l’instant présent. Qu’est-ce que ça change s’il y a de l’ordre dans le chaos? Qu’est-ce que ça change si je suis calme, l’esprit tranquille, voire en paix? Qu’est-ce que ça peut bien faire que je veuille profiter de ce petit moment de bonheur? Oui, je suis née d’émotions négatives concentrées. Oui, je suis une incarnation du chaos. Oui, l’entropie est mon oxygène. Mais si Sargeras, qui en est le dieu, n’est pas constamment consumé par le chaos… Peut-être, dans ce cas… Moi aussi je peux aussi ne pas toujours en faire ce qui dirige mes actions. Sargeras fait apparaitre deux transats et m’y fait prendre place. Et donc, je continue de profiter du moment. Tranquille. Calme. Sereine, même. Ces sensations nouvelles que je découvre… Je suppose que… L’ancienne moi, si j’ose dire… N’aurait jamais toléré une telle chose. Ah c’est clair que non. Sûrement pas.
Cela voudrait-il dire que j’ai la capacité d’évoluer, comme semblait le prétendre Sargeras? Je n’irais peut-être pas jusque-là. Peut-être est-ce simplement une anomalie. Un moment de faiblesse, peut-être. Mais alors que je mange un sandwich coupé en triangle, tiré du panier à pique-nique apporté par Sargeras, je me dis que salade de poulet, c’est une combinaison surprenante à laquelle je ne m’attendais pas. Vous voyez? C’est quelque chose de simple. Trivial. Insignifiant. Mais vous savez ce qui n’est pas trivial ou insignifiant? Ce qui est en train de prendre forme dans ma tête. Je ne sais pas si c’est le résultat de ces émotions positives ou autre chose mais… Quoi que ce soit, je suis certaine à 100% que c’est entièrement ma décision. Il n’y a rien qui influence mon jugement ou mes actions. En fait… J’ai rarement été aussi lucide, je dois bien le reconnaitre…
J’enlève mes vêtements et je viens me coucher sur Sargeras sur son transat. Est-ce qu’il s’est passé quoi que ce soit? Je peux vous dire qu’il y a eu effectivement quelque chose de fusionnel. Est-ce qu’il y a eu quelque chose de sexuel… Ça, c’est entièrement entre Sargeras et moi, si et seulement s’il s’est passé quelque chose. Vous prenez pour acquis que mon action aura ce qui est la conclusion logique pour vous. Mais vous oubliez un détail critique : ni Sargeras ni moi ne sommes humains. Donc les envies, les pulsions… Ne fonctionnent pas nécessairement de la même façon. Peut-être que me départir de mes vêtements était simplement un geste révélateur. Ne pas avoir de marque en bronzant, par exemple. Et si j’avais envie de faire un câlin à Sargeras dans le même temps, ce n’est certainement pas un crime non plus. Donc je le redis. Seul Sargeras et moi savons.
Et puis bon, Sargeras est un dieu du chaos. S’il fallait que le dieu du chaos cède à des trivialités comme sa libido, ce serait bien le comble. Sargeras a des millénaires d’existence. Il a vu des milliards de formes de vies. Pourquoi est-ce qu’il se laisserait aller à quoi que ce soit avec moi spécifiquement. Non. Dans l’absolument, nous avons simplement passé un bon moment. Quelque chose de fusionnel et pas forcément charnel. Volontairement ou non, Sargeras a créé quelque chose, transformé quelque chose. C’est un fait avéré que le chaos peut donner la vie. Mais de le vivre, de le voir, est-ce quelque chose qu’il a souvent l’occasion de voir? De pouvoir constater une surprenante évolution de quelque chose qui devrait autrement être impossible? Je ne suis pas certaine. J’en doute, même… Mais quoi qu’il en soit, j’espère, je souhaite, qu’il passe un aussi beau moment que moi…