The Multiversity

Le Soleil tapait fort en cet après-midi d'été, sur le domaine de Corvo Bianco, et à l'intérieur plus frais de la maison où elle habitait désormais avec Geralt, Yennefer s'abritait de façon toute relative de la chaleur en étant dans leur salon bien ombragé, et allongée sur un simple mais élégant canapé, nue, à lire un traité de magie. Si on lui avait dit quelques années auparavant qu'elle abandonnerait les intrigues politiques, pour aller "s'exiler" dans un recoin du royaume de Toussaint en compagnie de Geralt, elle aurait rit au nez de la personne qui lui aurait fait cette prédiction. Et pourtant, avec tout ce qui s'était passé dans sa vie qui avait mené à ce point, elle trouvait le calme et la simplicité de cette vie...reposante. Bien évidemment, il lui arrivait de s'ennuyer, car on ne passait pas du jour au lendemain d'une vie rythmée à une vie plus calme sans une période d'adaptation, mais elle ne pouvait pas nier les effets bénéfiques de ce nouveau rythme notamment sur la qualité de son sommeil, et sur celui de ses humeurs, même si elle demeurait fidèle à elle même malgré tout.
Geralt était quand à lui parti escorter une cargaison de leur cuvée la plus récente, destinée à un noble qui habitait à la capitale et qui était friand de leur production, une précaution que Geralt tenait tout le temps à exécuter lui même, et qui permettait aujourd'hui à Yen' de lui préparer une petite surprise. Geralt l'avait sans aucun doute oublié car il y portait assez peu d'importance, mais c'était aujourd'hui l'anniversaire de sa naissance, tout du moins étais-ce la date qu'il lui avait dit jadis, et que Yennefer n'avait pour sa part jamais oubliée, même si les circonstances n'avaient souvent pas permis de le célébrer. Mais justement, n'étais-ce pas là l'un des avantages d'un rythme de vie plus serein ?
Y'en avait calibrée le tout pour recevoir en secret sa commande, passée auprès d'une couturière qui réalisait de la lingerie fine d'une qualité inégalable dans les royaumes nordiques, et elle avait congédiée leurs ouvriers qui travaillaient pour aujourd'hui, afin qu'elle aie toute l'amplitude pour pouvoir se préparer à son rythme. Elle s'était lavée, parfumée, des actes dont elle n'hésitait bien sûr pas à amplifier les effets via sa magie, et s'était amusée à essayer la paire de chaussures à talons qu'elle s'était procurée avec cet ensemble de lingerie. Elle ne portait donc présentement que ses chaussures, ainsi de son traditionnel petit collier noir autour du cou, dont elle avait commandée des réplique pour les mettre autour de ses chevilles, mais était à l'exception de ces éléments discrets complètement nue. Chose qu'elle aimait faire par fortes chaleurs, et lorsqu'elle n'avait pas l'intention de sortir de leur lieu d'habitation. Elle se perdait donc dans son traité, lorsqu'elle entendit du bruit en direction de l'entrée, sur laquelle leur salon donnait directement, la lourde porte en bois s'ouvrait, et Yen naturellement tourna la tête dans cette direction.
Elle était surprise que quiconque vienne maintenant, et elle le fut tout autant de constater que Geralt était de retour. Bien entendu, valait mieux lui qu'un quelconque intru qui aurait commis l'atroce erreur que de croire que Yen' n'était qu'une pauvre demoiselle seule et sans défense.

Tu es de retour bien plus tôt que prévu, et bien, ci-gît ma surprise.

C'était l'un des désavantages de vivre avec un ancien sorceleur qui lui aussi avait parfois encore du mal à se faire à cette nouvelle vie, la ponctualité, ça pouvait être un problème des fois. Yen' jeta alors son traité de magie sur une table proche, puis redressa légèrement le haut de son corps en prenant appui sur ses avant bras, et remonta alors ses jambes en plaint ses genoux, de façon à montrer à Geralt ses beaux pieds sertis de ses chaussures à talons noirs.

Joyeux anniversaire Geralt.

Chevauchant Ablette, Geralt de Riv revenait plus vite que prévu à son nouveau foyer… Corvo Bianco, le nom donné à un domaine du royaume de Toussaint, un royaume paisible connu pour ses champs agraires et ses immenses vignobles. Une compétition féroce existait entre les vignerons, et Geralt avait récupéré il y a un certain temps un titre de propriété ici, en venant à l’aide des pouvoirs locaux, dans le cadre d’une conspiration vampirique complexe qui l’avait amené à l’un de ses plus durs combats, contre Dettlaff, un vampire très puissant qui avait tenté de renverser la reine Henrietta pour s’emparer de son trône. Depuis lors, Geralt avait réaménagé Corvo Bianco, un vignoble laissé à l’abandon. Il s’y était installé, et avait proposé à la femme qu’il aimait, Yennefer, de venir y vivre. Ou, plus précisément, Yennefer s’était installée d’elle-même. Geralt lui avait confié que sa vie de sorceleur était arrivée à son terme. Il avait combattu beaucoup de monstres au cours de sa vie, et Dettlaff avait failli le tuer. Suite à cela, Geralt avait décidé de rester, et Yennefer s’était laissée convaincre de le suivre.

Pour autant, il n’était pas devenu un paisible paysan ventripotent. Geralt continuait régulièrement à s’entraîner, et combattait souvent les monstres qui envahissaient son domaine, ainsi que les bandits ou les pillards. C’était aussi pour ça qu’il escortait régulièrement les caravanes de vins vers les marchés. Il fallait défendre ses employés des assauts de pillards, dont beaucoup étaient en réalité des mercenaires émanant d’autres vignerons. Les ventes s’étaient passées plus vite que prévu, alors il revenait rapidement. De fait, Geralt n’avait pas conscience que c’était aujourd’hui son anniversaire.  Il savait qu’il était le fils de la magicienne Visena, mais il n’avait jamais développé la moindre relation envers elle.

Ablette s’arrêta à la cour d’entrée de Corvo Bianco. Il avait rebâti le manoir, réparé les toitures, refait l’entrée… Le manoir avait pris une seconde vie. Geralt amena Ablette dans son enclos, et s’épousseta légèrement. Il n’était pas un as de la propreté, au grand désespoir de Yennefer. Geralt grimpa donc les marches menant à la terrasse d’entrée. Il avait fait installer des oliviers et une table de jardin. Yennefer n’était pas là, mais elle avait laissé une tasse de thé en argent à l’entrée. Geralt s’en approcha, et sourit doucement, reniflant déjà son odeur.

*Groseille et lilas… Un parfum que je reconnaîtra entre mille…*

Geralt posa ses deux épées sur la table, puis s’épousseta encore. Il se rapprocha ensuite de la porte, et l’ouvrit. Le parfum de Yennefer l’accueillit bien vite… Ainsi qu’une singulière vue.

Leur salon se situait directement à l’entrée. Il y avait une cheminée, des tableaux, une peau de bête sur le sol, une fausse licorne empaillée (l’un des fantasmes de Yennefer, le signe évident qu’elle souhaitait vivre ici), et un canapé en face du feu… Canapé qui attira rapidement l’attention de Geralt, car Yennefer était allongée dessus, nue, portant simplement des chaussures avec de longs talons aiguilles.

« Oh… Bonjour, Yen’. Je m’attendais à te surprendre, mais, finalement, c’est quand même toi qui parviens à me prendre par surprise. »

Elle mentionna son anniversaire, et lui se rapprocha, laissant la porte entrouverte. Il n’eut que quelques pas à la faire pour la rejoindre, et pour retirer ses gants. Sa main nue se posa sur son talon, et il appuya dessus, sentant la jambe de Yennefer résister à ce contact. Sa verge commença à l’élancer tandis qu’il s’agenouillait, et déposait un baiser sur les orteils de Yennefer.

« Je suis navré de te déranger pendant ta lecture, ton livre a l’air très intéressant… Mais je suis sûr de n’avoir jamais vu tes nouvelles chaussures.  Les lanières ont l’air de marquer un peu trop ta peau, je pense qu’il faudrait détendre un peu tout ça… » dit-il, tout en retournant embrasser le pied de Yennefer, et en commençant à apposer sa langue sur sa peau, entre les deux lanières de cuir.

Maintenant qu’ils avaient décidé de vivre ensemble, le sexe était devenu quelque chose de quotidien chez Geralt et Yennefer. Geralt lui avait fait l’amour dans toutes les pièces du manoir, et il leur arrivait souvent de faire l’amour plusieurs heures d’affilée. Geralt ne pouvait se lasser du corps parfait de Yennefer, et elle profitait volontiers des boutiques de luxe de Toussaint pour s’habiller à chaque fois de manière sensuelle. À chaque fois, elle l’exaltait, attendant son retour. Une femme au foyer endiablée, qui continuait à se renseigner et à améliorer sa magie.Il soupira donc en embrazssant ses pieds. Là aussi, il n’y avait aucune partie du corps de Yennefer qu’il n’avait léché, embrassé, caressé, ou joui dessus.  Yennefer lui demanda alors de se déshabiller, afin de ne pas laisser trop de saletés, mais pas de se laver. Il sourit doucement, et se redressa alors.

« Bien, Madame… »

Yennefer avait enchanté des balais pour faire le nettoyage. Geralt défit sa ceinture dans des cliquetis, puis se déshabilla ensuite. Il finit rapidement tout nu, exhibant son corps musclé. Il portait encore sur lui les stigmates de sa vie de sorceleur, des cicatrices ici et là. Il y avait aussi une légère odeur sur son corps.

« Je n’ai pas eu le temps de me doucher, Yen’… »

Il avait toutefois déjà pu constater que, quand il revenait fourbu d’une journée dans les champs, et qu’il était en sueur, elle lui interdisait parfois de se doucher. Il avait fini par comprendre qu’elle aimait ce côté négligé et sale chez lui. Cela tranchait avec sa beauté, avec ce parfum enivrant qui déclenchait lui une érection. Cette érection, elle avait pu le sentir quand elle avait posé son pied sur son entrejambes, et cela avait contribué à l’exciter. Ensemble, ils avaient exploré bien des choses. Yennefer s’était déjà amusée à l’enchaîner au sol, et à le faire jouir en le masturbant avec ses pieds. Et, tandis qu’il s’était déshabillé, il put voir que Yennefer avait changé de position. Initialement couchée sur le ventre, elle s’était cambrée, et s’appuyait désormais sur ses mollets, formant ainsi un triangle inversé avec ses jambes et ses fesses, le haut de son corps glissant sur le lit.

Geralt se rapprocha donc, tout nu, sa verge douloureuse et élancée. Il posa chacune de ses mains sur les jambes de Yennefer, et embrassa patiemment chacun de ses pieds.

« Je ne saurais faire autre chose que me faire pardonner de toi et de tes sorts, Yen’… »

Geralt déplaça ses jambes, et posa ses mains sur chacune des fesses de Yennefer. Il les malaxa alors, ses pouces glissant contre sa croupe, et les écarta ainsi. Prenant tout son temps, le sorceleur se montrait aussi habile. Il connaissait à la perfection le corps de sa magicienne, après tout, et il se pencha ensuite, venant lécher son intimité. Sa langue s’enfonça dans sa délicieuse chatte. Elle avait utilisé un sort pour que ses poils pubiens ne repoussent pas, de sorte que cette zone était tout lisse. Une vraie peau de bébé, tendre et parfaite. Geralt s’y attaquait avec envie, s’enfonçant dans son intimité, et vint la suçoter. Il titilla ensuite rapidement son bouton de plaisir, léchant son clitoris, pour le plaisir de la sentir se crisper, et gémir lentement.

« …Mais, au fond, peut-être que tu aimes ça, non ? Sentir un homme rustre comme moi lécher ton corps, pincer tes fesses… »

Il soupira ensuite, et donna un baiser sur l’une des fesses de Yen’, avant de déplacer ses mains. L’ancien sorceleur se redressa, et caressa les deux pieds de Yennefer avec chacune de ses mains, puis alla lécher l’un ses pieds. Il glissa sur ses orteils, et s’amusa à terminer le coulissement de sa langue en mordillant l’ongle, tirant brièvement dessus. Aucun risque de le couper, il fallait juste la stimuler, l’exciter davantage… Comme elle aimait, et comme lui aimait, tandis que sa verge se frottait aussi contre les cuisses de Yennefer quand il se redressait…