The Multiversity

Les appartements de Samara étaient grands. C’était un vaste penthouse situé dans l’un des classieux hôtels particuliers de la capitale. C’est ici que Keqing venait régulièrement suivre des cours magiques. Pour obtenir son diplôme universitaire, elle devait obligatoirement avoir des bases solides dans ce domaine. Or, sa formation à Liyue ne lui avait guère permis d’en apprendre beaucoup sur les arcanes de la magie. Elle rattrapait donc son retard avec la professeure Samara, qui souhaitait néanmoins se faire appeler « Maîtresse ». Un mot en apparence innocent, mais qui résonnait toujours étrangement dans la bouche de Keqing.

« Aujourd’hui, tu vas travailler à nouveau sur un élixir… J’espère que tu feras mieux que la dernière fois. »

Keqing rougit doucement à l’évocation de ce souvenir. Alors qu’elle était très concentrée, la dernière fois qu’elle avait voulu faire cet élixir, la venue de Ganyu l’avait perturbé. Même si la petite n’avait rien fait, sa seule présence avait amené Keqing à s’emmêler les pinceaux dans le dosage de la potion, et l’élixir avait explosé, provoquant un incendie dans l’atelier alchimique de Maîtresse Samara. Celle-ci sourit doucement devant la nervosité de Keqing.

« Je… Je suis encore désolée pour la dernière fois, Maîtresse Samara…
-  Ça ne fait rien, je suppose que tu devais être distraite… »

Elle rougit encore en baissant la tête, fixant ses pieds, comme si elle espérait y trouver un trésor caché. Samara n’insista pas, et lui rappela plutôt les règles.

« Comme tu le sais, la magie repose sur les éléments naturels. C’est pour ça qu’on a l’habitude de classifier la magie selon les quatre éléments naturels primaires. »

L’Air, la Terre, l’Eau, et le Feu. Cela, Keqing le savait très bien.

« Mais cette seule classification ne suffit pas à englober la totalité des arcanes magiques. Car la magie repose aussi sur les émotions, le sens… On pourrait dire qu’il existe un cinquième élément aux éléments primaires, un élément central qui est consubstantiel de tout art magique… »

Keqing hocha la tête. C’était l’anima, l’âme, la conscience, ce qui donnait vie à toute chose. Une notion proche de la notion « d’âme », mais qui ne s’y confondait pas, car la magie n’était pas l’apanage des êtres dotés d’une âme. Les animaux pouvaient utiliser la magie, généralement comme réflexes instinctifs, mais ils en étaient capables. De fait, plusieurs courants critiquaient le concept d’anima, car il existait aussi un art magique liée aux morts, la nécromancie. Mais les partisans de la théorie de l’anima soutenaient que la nécromancie consistait à utiliser chez les cadavres des fragments d’anima. Les Homoncules eux-mêmes n’étaient que des tas de chair inanimés jusqu’à ce qu’on parvienne à y insérer une anima.

« L’anima est le cœur de toute magie, Keqing. Et c’est précisément pour ça que la magie ne se limite pas aux éléments, mais qu’il existe aussi, parallèlement à la magie élémentaire, une magie émotionnelle. Magie blanche, noire, rouge… Ces magies colorées correspondent à des émotions particulières, ou à des éléments physiques particuliers. La magie rose, celle qui nous intéresse actuellement, est la magie du désir. Elle se calque sur tes pulsions et sur ton plaisir. Le désir sexuel en est donc le véhicule parfait, même si, techniquement, toute forme de désir suffit à utiliser la magie rose. »

La jeune femme rougit doucement.

« Même l’art d’une potion nécessite de jouer avec tes émotions. C’est pour cela que je souhaite que tu conçoives un philtre d’amour. Il y a là tout ce qui est nécessaire, puisque, outre une préparation alchimique très stricte, la qualité du philtre dépend aussi du désir que tu ressens en pratiquant cette potion. »

C’est ce qui dissociait les philtres exécrables des philtres légendaires capables, selon la légende, de provoquer des orgasmes instantanés. Samara la laissa donc préparer le philtre.

« Au vu de ton précédent résultat, j’ai néanmoins décidé que, cette fois, tu serais assistée par quelqu’un…
-  Oh… Vraiment, Maîtresse ? »

Samara hocha la tête, un sourire enjoué sur les lèvres, puis tendit sa main, amenant la porte de la pièce à s’ouvrir toute seule, pour la venue de cette invitée mystère dont Keqing était tombée amoureuse sans le savoir encore…

Depuis sa venue à cette poque, Ganyu avait passé le plus clair de son temps en compagnie de sa mère Samara, forcément, elle habitait ici. Rapidement, elle a rencontré sa seconde mère, mais de cette époque, elle n'avait pas changé entre ici et son époque, si ce n'est qu'elle était si joyeuse ici, la tristesse n'existait pas dans son regard. Autant dire que les réunions de familles étaient très spéciales ici ! Une chance que ses grandes sœurs aient à peine dépassée leur première année, sinon, cela donnait lieu à de sacrées réunions le soir ! Même si elle avait le temps d'empêcher son présent de prendre forme à son époque, en compagnie de sa mère, elle préparait le terrain, comment aborder cette supposée fin du monde, cette guerre ouverte avec Lumen, Mijak et compagnie ? Elles devaient déplacer leur pion, prouvé par de petits événements ici et là que seule Ganyu connaissait de son époque, qu'elle disait la vérité ? Le nom de certains enfants de grands noms politique à venir ? La venue de certaines lois, certains changements ici ou là ? Car même si Samara la croyait autant que Sya, leur parole n'était pas d'or. Peut-être Lust voudrait bien écouter Sya, et cette dernière en parler autour d'elle, mais qui sait si certains sbires de la « menace » n'avaient pas une divinité ou deux dans leur rang ? Si sa venue du futur s'ébruite, l'auteur de ce futur de flamme pourrait changer ses plans et la venue de Ganyu n'aurait pas servi à grand-chose.

Étant donné qu'elles disposaient d'une vingtaine d'années pour prouver ses dires et les actions à avancé de leur côté, elle bénéficiait de journée plus détendue pour se changer les esprits, bien souvent, elle aidait sa mère démoniaque. Non pas qu'elle était moins proche de Sya, elle a juste passé dix huit ans avec elle, elle voulait profiter de sa seconde mère puis, elle voyait aussi Sya très souvent, passant voir ses grandes sœurs ici et là, encore si petite ! Shinobu et Emika, les premières filles nekos de Sya, elles étaient si adorables à cette époque ! Et Lusya, la demi-déesse, elle était si mignonne à cette époque aussi ! En même temps... Toutes ses grandes sœurs étaient si adorables actuellement, et Ganyu était physiquement la plus grande ! Enfin bref, dans l'aide apportée à Samara, elle la secondait dans ses cours, faisant office d'apprentie en quelque sorte, personne en dehors de leur famille – et Kazuha qui était comme un membre de la famille – savait pour elle. C'était drôle de rencontrer lors de ses cours la future Impératrice de Mijak ! Elle était très gentille et douée quand elle était bien concentrée, même si elle ne lui a jamais vraiment parlé à son époque, elle voyait bien que l'Impératrice faisait tout pour éviter les morts inutiles, mettre fin à la guerre, mais rien n'était aussi simple... Dans ses élèves, sa mère avait aussi une élève venue de loin, Keqing, qui avait eu un petit accident la dernière fois qu'elle l'avait vue. Cela arrivait à tout le monde puis ce n'était pas grave.

Aujourd'hui, elle l'avait mise au courant, elle allait aider son apprentie ! Ganyu était contente de pouvoir aidé sa mère et fréquenté une fille de son âge – plus ou moins – qu'elle ne connaissait pas vraiment ? Est-ce que cette Keqinq de Liyue était décédée à son époque ? En retrait ailleurs ? Vivante, mais sous un autre nom ? Elle ne savait pas... Et cela faisait du bien de ne pas savoir. Liyue était pourtant un nom qu'elle connaissait, plus ou moins voisin d'Edoras, non ? En tout cas, elle ignorait son futur, pas besoin de cacher quoi que ce soit, ses souvenirs ne comportait rien d'important au sujet de ce pays. Bon ou mauvais signe ? Quoi qu'il en soit, présentant le signe de sa mère, elle pénétra la pièce, avec un léger sourire en coin de bouche, elle joignait ses mains devant son ventre pour se prosterner dignement avant de se redresser.

« Enchantée de faire votre connaissance, Keqing, Maîtresse Samara m'a demandé de vous assister aujourd'hui. »

Bien entendu, Ganyu appelait sa mère ainsi pour masquer son identité, mais cela ne déplaisait pas à la démone pour autant. Approchant doucement, la demoiselle à cornes venait saisir les mains de la demoiselle en conservant ce sourire si innocent et plein de bonté qu'elle affichait.

« J'espère pouvoir t'être très utile à ta formation. Si tu as besoin que je t'aide, n'hésite surtout pas à me le demander. »

C'était la digne fille de Sya, le coté nymphomane en moins lorsqu'elle s'adressait à une autre fille, aussi belle soit-elle. Elle aussi trouvait la jeune femme ravissante, difficile de dire si elle était déjà tombée sous son charme, mais devoir partagé son lit avec elle et ses parents, cela ne la dérangerait pas. Elle savait bien que parfois, Samara – et Sya, mais moins souvent, elle était occupée ailleurs – s'occupait de ses élèves. Ça, c'était sa maman du futur qui le lui avait dit. Ganyu se retourna doucement vers sa mère, conservant ses mains dans celles de la demoiselle.

« Est-ce que vous allez veiller sur nous, Maîtresse ? »

Si elle restait là, cela ne la dérangerait pas, elle sera contente de rendre fière sa mère ! Même si c'était pour mieux aidé Keqing.

En voyant Ganyu, Keqing trembla nerveusement, et ses joues s’empourprèrent quand Ganyu lui offrit son sourire magnifique. Elle était belle, si belle ! Keqing la trouvait magnifique, et elle sentit son cœur fondre dans sa poitrine, battre nerveusement. Elle soupira, plus amoureuse que jamais, et, quand Ganyu attrapa ses mains, Keqing soupira doucement, entrouvrant les lèvres, avant de se rappeler qu’elle devait tout de même lui répondre :

« Bon-Bonjour, Ganyu… »

Samara les observait lentement, un léger sourire sur les lèvres. Avait-elle senti le désir de Keqing pour Ganyu ? Mais Ganyu ne semblait pas l’avoir remarqué. Parfois, c’était la personne la plus visée par une déclaration d’amour qui ne le voyait pas. Un classique du genre. La main de Samara glissa sur les beaux cheveux soyeux de Ganyu, les caressant. Hier encore, elles avaient fait l’amour en compagnie de Sya. Depuis que la Ganyu du futur était venue ici, Sya passait du temps avec elle. Ganyu adorait quand elles faisaient l’amour à trois, et quand elle entendait ses Mamans se déclarer leurs flammes. Pour autant, il était difficile de dire si Samara était vraiment amoureuse de Sya. Elle l’appréciait énormément, elle l’adorait, mais la voyait-elle comme une amante privilégiée, ou comme sa fille ? Dans tous les cas, leur amour était réel. La Ganyu de cette temporalité ressemblerait-elle à celle du futur ? Le futur était imprévisible, après tout.

Keqing rougit donc en reprenant ses esprits, reniflant Ganyu. Elle sentait bon, elle était belle, elle était… Magnifique, après tout ! Keqing la trouvait parfaite ! Samara caressait encore les cheveux de Ganyu quand celle-ci demanda à leur Maîtresse si elle allait rester ici.

« Ma présence risque de vous déranger. Je souhaite que tu aides Keqing à concevoir un philtre d’amour. La dernière fois, elle a eu un surplus d’émotions, et le philtre a explosé. Je me dis qu’avec ta douceur et ta délicatesse, tu l’aideras à se concentrer. »

Keqing s’empourpra encore en baissant la tête.

« Je… Je suis désolée, Maîtresse… »

La démone sourit, et embrassa Ganyu sur la tête. Elle lui ébouriffa les cheveux, puis se dirigea ensuite vers la sortie.

« Et… Ne faites pas trop de folie, les filles ! »

Samara referma ensuite la porte. Keqing rougit doucement en se raclant la gorge, et se rapprocha du pupitre où il y avait le chapitre consacré à la préparation d’un philtre d’amour. Elle, seule avec Ganyu… Oh, que ça allait être compliqué !

« Tu… Tu as déjà fait des philtres d’amour, Ga-Ganyu ? »

Comme si elle en avait besoin !

Ganyu avait grandi surtout en compagnie de Sya, il était logique qu'elle lui ressemble beaucoup sur le côté mental. Après, c'était dans son époque, une Sya plus marquée par la perte de Samara et de ses proches que celle du présent. Plus souriante, plus libertine, plus gaie, elle avait eu du mal à se dire qu'elle était la même mère qui l'éduquerait plus tard. Donc, avec une libido plus bridée, Sya pouvait être comme Ganyu actuellement, douce, gentille et sensible, sa libido pouvait atteindre de sacré pique, mais elle ne devenait pas nymphomane en un battement de cils. Samara allait les laisser seules, faisant preuve de tendresse envers sa fille – enfin, son élève – elle quitta la pièce en la laissant avec Keqing qui semblait nerveuse. Évidemment que la demoiselle ignorait les sentiments pour elle, elle la pensait nerveuse, car elle avait raté son précédent essaie et que maintenant, elle était là pour l'aider, mais pour ça, elle n'avait rien à craindre. Elle se tourna vers l'intéressée, le doux sourire pendu à ses lèvres, malgré ses deux cornes, elle ressemblait à un ange innocent, comme l'était sa mère.

« Oui. J'en ai déjà fait quelques-uns dans ma formation. Maîtresse n'a pas longuement insisté dessus comme je maîtrisais la forme basique, mais il existe des tas de variantes. Plus facile ou plus compliqués selon les ingrédients ou la préparation, les effets peuvent être décuplée ou réduit. »

Approchant du pupitre, elle observait les lignes pour confirmer la recette de cet ouvrage. C'était le plus basique, mais justement, peut-être à cause de l'échec de Keqing, sa mère lui en avait fait faire hier encore et sa mère Sya lui avait appris d'autres façons, où la magie rose pouvait remplacer certains ingrédients. Il suffisait d'un peu de salive dans la fiole pour améliorer l'effet, et un peu de cyprine pour y ajouter un effet aphrodisiaque. Selon sa mère, c'était plus efficace ainsi, mais pas seulement.

« J'ai aussi appris que si l'on offre un philtre d'amour à une personne qui nous aime déjà, cela aurait juste un effet aphrodisiaque ou... plus fort, selon la préparation. »

Dit-elle en détournant le regard. C'était une élève de Samara, elle devait en savoir un minimum sur le sexe, mais évoquer cette possibilité était gênant. Elle tentait de noyer le poisson pour ne pas insister sur ce détail, agrandissant son sourire, comme si elle n'avait rien dit.

« Bien. Commence par me montrer comment tu t'y prends, j'interviendrais si besoin ! »

Dit-elle gaiement en allant dans son dos, se blottissant contre elle en posant ses mains sur ses épaules.

« Je serais ta petite voix qui te dit si tu fais une bêtise ou non, hihi~ »

Oui, c'était la fille de Sya, en plus innocente. Quand elle était sage du moins. 

Il existait plusieurs philtres d’amour, et la complexité à les faire faisait que, très souvent, les philtres que les gens achetaient ne fonctionnaient pas. Et, même quand on arrivait à en faire un, l’effet était toujours variable. Basiquement, on pouvait faire un philtre ciblé sur une seule personne, ou quelque chose de plus général. On pouvait aussi faire un élixir à boire soi-même pour produire des phéromones, ou à faire boire aux autres. Keqing connaissait cette grande variété, qui faisait que certains enchanteurs se spécialisaient dans la fabrication de philtres. Comme Ganyu le vit en regardant sa préparation, Keqing utilisait une formule classique, pour concevoir un philtre qui allait augmenter le désir de la personne qui le buvait à l’égard de la personne ayant conçu le philtre. Pour ça, Keqing avait déjà préparé sur sa table alchimique une fiole abritant sa cyprine. Elle sourit doucement quand Ganyu observa ses notes, et commença à rougir quand elle évoqua l’hypothèse de l’utiliser sur une personne qui était amoureuse de vous.

« Je… Euh… O-Oui, j’ai… J’ai déjà lu ça… »

Dans sa tête, Keqing ne pouvait que se sermonner. Oh, elle allait devoir faire un effort ! Ce n’était pas avec ce genre de phrases nulles qu’elle allait pouvoir séduire Ganyu ! Mais comment lutter ? Elle était là, à côté d’elle, si belle, somptueuse, radieuse… La pauvre Keqing en perdait tous ses moyens ! Elle se rabroua, consciente que, si elle était trop anxieuse, elle risquait de faire paniquer  Ganyu… Et ça, Keqing ne le voulait naturellement pas !

« Enfin, c’est davantage un aphrodisiaque qu’un philtre d’amour… »

Elle était supposée pouvoir faire cet élixir sans aucune difficulté, mais la présence de Ganyu la perturbait ! Elle s’efforça donc de se calmer, en se disant que, si elle échouait, Ganyu risquerait de la trouver nulle ! Keqing soupira donc, et se rapprocha de sa table. Tous les éléments à mélanger étaient présents, elle n’avait qu’à suivre les instructions. Simple, basique… Mais, soudain, Ganyu se lova dans son dos !

*MAIS QU’EST-CE QU’ELLE FAIT ?!*

Les rougeurs sur les joues de Keqing crurent sensiblement quand Ganyu se lova dans son dos. Elle sentit sa généreuse poitrine s’enfoncer dans son dos, et sursauta, renversant un peu de la fiole qu’elle tenait à la main.

« Oops… »

Elle entendit ensuite la voix suave de Ganyu dans le creux de son oreille. Si belle… Et elle avait mentionné une « Maîtresse »… Est-ce ainsi qu’elle appelait Dame Samara ? Il est vrai que, avec ses fidèles, Samara aimait qu’on l’appelle « Maîtresse », ce qui illustrait plutôt bien la nature de la relation entre Samara et ses meilleurs élèves.

« Tu es mon ange gardienne, alors, Ganyu… »

Keqing se concentra alors, et entama sa préparation. Elle avait de la belladone, et elle suivit les instructions, sans toutefois trop avoir besoin de les lire. Elle savait comment ça marchait. Elle mélangea ainsi la belladone avec des pétales de rose violette, qu’elle assembla dans son moudre. Elle attrapa ensuite son pressoir, et s’efforça de pilonner le récipient, jusqu’à avoir une mixture complète, qu’elle déposa dans son chaudron. Elle attrapa ensuite une fiole, et continua la préparation. Une suave fumée s’en échappa. Elle alluma le chaudron, préparant la mixture en la faisant bouillir, sentant avec délice les mains de Ganyu sur son corps, près de ses seins… Elle y pensait, mais, maintenant qu’elle était concentrée, Keqing s’en sortait bien. Ganyu n’avait qu’à la féliciter, et Keqing termina en y insérant sa cyprine. La mixture prit alors une teinte rose, et il y eut une petite explosion à la surface, dune fumée rosâtre à l’odeur exquise s’en échappant.

Il avait fallu trois quarts d’heure pour préparer la potion. Keqing attrapa sa louche, et remplit une bouteille avec, puis se retourna vers Ganyu.

« Elle est prête… Tu veux l’essayer ? » dit-elle, une proposition subite qui la fit rougir ensuite quand elle réalisa ce qu’elle venait de dire.

Cela venait sans doute de l’effet de la fumée aphrodisiaque sui s’était dégagée…

« Je… Euh… Je plaisante, haha ! Je dois la présenter à Dame Samara… » réagit-elle rapidement, mais en ayant toujours sa main tendue vers Ganyu, la fiole à la main…

Digne fille de l'ange de la luxure, Ganyu était aussi belle que tentatrice sans faire le moindre effort. Elle provoquait chez sa camarade de vives émotions, mais comme à chaque fois, c'est la principale concernée qui sont les derniers au courant donc, elle ne faisait pas le lien entre l'état de Keqing que ce qui se nomme Amour. Elle a vécu principalement entre ses murs, dans son époque, auprès de sa mère et ses deux grandes sœurs surtout, elle avait entendu parler de l'amour, mais elle n'a jamais eu l'occasion de tomber amoureuse d'une personne. Jusque-là, son souhait était de rencontrer son autre maman qu'elle entendais si souvent parler, mais maintenant que c'est chose faite, elle peut se concentrer sur autre chose sans en oublier sa mission. Philtre d'amour ou d'excitation, la limite était mince entre ses deux potions, leur préparation différait, toutes les recettes ne se ressemblent pas forcément, mais au vu de ce que Keqing avait, elle visait plus l'excitation que l'amour. Il était un peu plus complexe à préparer, c'est vrai, mais Ganyu avait les capacités pour la préparer et chez Samara, il y avait tous les ingrédients pour ça. Il faut dire qu'une vraie potion pour trouver l'amour, c'était cher et rare. Pourquoi ? Car pour avoir le plus fort taux de réussite, il faut des éléments rares et de premier choix, c'est encore mieux. C'était possible d'en faire avec des ingrédients plus commun mais c'était plus long et complexe. Avec Sya comme Samara, elle a eu l'occasion de faire ses preuves, c'était dans ses cordes.

Dans le dos de la demoiselle, elle y restait lové le plus clair du temps pour observer sa façon de faire, même si elle glissait ses mains, de ses épaules à ses hanches, joignant ses mains devant elle. Cela leur donnait presque un petit côté couple, mais Ganyu ne voyait pas le problème, elle épaulait Keqing, non ? Donc elle devait voir ses progrès au plus près. Ce fut long et le dernier ingrédient, la cyprine, attirait sa curiosité. C'était la fille de Sya... ce genre d'élément... C'est comme montrer un carré de chocolat à une personne, il y a de fortes chances que, faim ou non, elle en ai un peu envie. Mais elle ne fit rien, elle observait en se demandant si après coup, elle ne pourrait pas au moins y goûter, par curiosité ? Surtout si c'était celui de Keqing ? Sûrement... Puis, elle a hérité du flair de sa mère, ce genre de chose, elle savait humer d'où ça provenait. Tout cela bouillonnait et le tout semblait fin près, dans sa teinte rosâtre. La couleur n'était pas forcément révélatrice du succès, mais vu les ingrédients utilisés, c'était déjà bon signe. Un peu fatigué peut-être par tout cela, Keqing vint lui proposer de l'essayer, cela ne choquait pas Ganyu, elle était là pour l'aider après tout.

« Je suis là pour veiller sur toi et vérifier que tu ai réussi. Si Maîtresse doit vérifier et l'approuver, il faut que j'en fasse autant, non ? »

Ganyu le prit délicatement entre ses mains, humant son odeur comme un sommelier viendrait essayer un bon vin. Pas de grimace, c'était déjà bon signe de sa part. Elle le refermait, le secouait pour voir si des impuretés étaient dedans, mais ça semblait aussi clair que de l'eau pure. Hormis la teinte rose, bien évidemment, il ne restait plus qu'une chose à faire !

« Tu sais comment savoir si un philtre d'amour est réussi d'ailleurs ? En théorie, cette dernière apporte en bouche, un goût savoureux qui remonte loin dans nos souvenirs. Cela peut avoir un goût de fraise, de chocolat, de viande, ça varie selon les gens. Le goût est rattaché à un souvenir agréable, qui par la suite en découleras vers un sentiment plus fort vers la personne sur qui, la cible posera ses yeux. Mais c'est le signe que c'est réussi en général. Y goûter du bout des lèvres, même une gorgée, ça ne risque rien puisqu'en général, il faut avaler le contenu d'une bonne fiole pour que les effets surviennent. Sinon, les créateurs tomberaient amoureux de n'importe qui ! »

Dit-elle, amusée. Vu le prix, c'était le moins qu'on puisse faire, sinon, un seul flacon permettrait au premier venu d'avoir son harem. Ganyu avait toujours le flacon de Keqing en main, elle le débouchonnait de nouveau, humant de nouveau son odeur agréable, avant de le porter à ses lèvres, sans le boire, elle y trempait juste ses lèvres. La belle nephalem fut parcouru d'un frisson agréable, un très breve instant, ses pupilles furent rose avant de reprendre leur couleur initial alors qu'elle refermait le filtre. Sa langue glissa sur ses lèvres, de façon sensuelle, de façon un peu involontaire, mais vu que la potion agissait un peu, c'était déjà beaucoup. La fille de Sya, une étincelle pouvait la faire exploser, comme l'ange de la luxure.

« Je pense que maîtresse approuvera, le goût est délicat, mais plaisant, tout comme l'effet que cela me procure pour si peu. Mais nous devrions attendre un peu, voir si cela agit sur mon corps. »

C'était déjà le cas, Ganyu ne le remarquait pas alors qu'elle s'approchait de Keqing, venant se coller à elle de nouveau, de face cette fois tandis qu'elle redonnait le flacon à sa camarade, elle observait avec insistance ses lèvres. Elles semblaient si douces et agréables, la fille de Samara en avait très envie. Près de la table, sa main fut attirée par le flacon où était encore la cyprine qui a servi pour la potion, Ganyu la prenait avec précaution, humant à son tour cet ingrédient si précieux. Elle ne pouvait le jurer, mais elle était sûre, vu l'odeur que c'était à Keqing ? Son instinct le lui disait !

« Étant donné que je valide, pour le moment, ta création, je suis curieuse de goûter cela. »

Savait-elle que c'était à sa camarade ou non ? En tout cas, elle le portait à sa bouche pour en boire une belle gorgée, laissant quand même un peu dedans, au cas où. Puis la cyprine, c'est meilleur de la boire à la source. Avalant cela, frissonnant de nouveau, elle lâchait même un petit gémissement contre elle, les lèvres humides, une petite goutte coulait d'une des extrémités de ses lèvres alors qu'elle se penchait sur elle de plus en plus.

« Maintenant, j'en suis sûre... C'est ta cyprine, n'est-ce pas ? Ma maman ma formé à cela et, mhh, je le sens, maintenant que je suis contre tout. N'aie pas honte, Keqing, sache que ton goût est savoureux. Mais je dois t'avouer, depuis tout à l'heure... tes lèvres... Elles sont... Si... Attirante~ »

Doucement, elle se penchait sur elle, plus encore, ce serait être allongé, tandis qu'elle venait l'embrasser avec une douceur sans nom, laissant son corps vibrer de désir ! Keqing pouvait en être sur, sa potion était réussie ! Aphrodisiaque, oui ! Philtre d'amour, eh bien si c'était le cas, elle était réussie, car Ganyu ne tombait pas amoureuse d'elle, mais elle fondait pour elle.

Avant de présenter l’élixir à « Maîtresse » (Keqing devina ainsi qu’il s’agissait de Dame Samara, ce qui augurait beaucoup de la nature de leur relation), Ganyu voulait le goûter elle-même. Keqing rougit doucement en hochant la tête, se retenant de dire qu’elle était la cible exclusive de cet élixir, qu’elle avait destiné dès le début à Ganyu. C’était sans doute puéril et probablement malhonnête, mais Keqing espérait que ce flacon les rapprocherait. Elle n’aurait toutefois jamais pu imaginer, initialement, que Dame Samara et Ganyu seraient à ce point liées. Cela expliquait en tout cas pourquoi Ganyu était souvent près de Dame Samara. Ganyu lui expliqua que le philtre d’amour pouvait avoir un goût différent selon la manière dont on le préparait, mais aussi selon la personne qui le buvait.

« Oui, un philtre d’amour ne produit jamais totalement le même effet sur deux personnes différentes, c’est ce qui les rend si compliqués à faire… »

Mais, après tout, il était difficile de mettre l’amour en flacon. Il semblait donc logique que les philtres aient des effets si différents. Ganyu commença par s’en tremper les lèvres, la complimentant sur la qualité du philtre. Keqing rougit doucement en souriant0. Il est vrai qu’elle était particulièrement fière de sa composition, et elle savait bien qu’elle le devait à Ganyu. Alors qu’elle avait peur de tout échouer devant sa nervosité, finalement, elle s’en était bien sortie, s’éloignant même de la formule pour modifier les quantités requises. Elle avait agi en suivant son instinct, un instinct amoureux. Cela ne pouvait que renforcer l’efficacité de la potion, au point que Ganyu récupéra à nouveau le flacon, et en but cette fois plusieurs gorgées, soit suffisamment pour que le philtre fasse effet.

De fait, ses iris prirent brièvement une teinte rose, et Keqing se mit à frissonner. La belle portait sa tenue classique, sa robe bleue et violette avec ses gants et ses collants. Ganyu, elle, portait sa combinaison serrée, ce justaucorps marron qui allait des pieds à son cou, avec de longs gants blancs et bleus. Elle se rapprocha alors de Keqing, et se frotta sensuellement contre elle, commentant la qualité de ses lèvres.

« Oh, Ganyu… »

Keqing serra ses mains sur les hanches de Ganyu, et croisa son regard fiévreux… Puis ce fut tout naturellement que les deux femmes s’embrassèrent avec appétit. La main de Keqing remonta pour serrer les cheveux de Ganyu. Elle ignorait à quel point Ganyu était sensible à ce genre de choses, elle ne savait pas encore qu’elle était la fille d’une Ange de l’Amour, une Ange de Lust. Les deux femmes s’embrassèrent donc avec appétit, et, plus le temps passait, et plus le baiser gagnait en assurance… Du moins, pour Keqing. Elle se pressait contre Ganyu, soupirant lentement. Oh, oh, ses lèvres étaient… Somptueuses ! Un goût incroyable, irrésistible, comme si on avait mélangé sur ses lèvres tous les fruits sucrés du monde ! Alors, Keqing prolongea volontiers son baiser, n’arrivant pour ainsi dire plus à détacher ses lèvres de Ganyu ! C’était à se demander si le philtre d’amour n’avait pas également déteint sur Keqing, vu la manière avec laquelle, non seulement elle l’embrassait, mais aussi qu’elle refusait de mettre fin à ce baiser !

Volontairement ou non, Samara avait rapproché ses deux-là et elles semblaient faites l'une pour l'autre. Même si Ganyu ne voyait pas l'évidence, elle mettait les pieds dans le plat bien comme il faut. Goûter cette potion ne présentait pas le grand risque, mais étant donné qu'elle en était la cible et que c'était plutôt réussie, l'effet n'en serait que décuplée. De voir les fines lèvres de Keqing, cela lui donnait qu'une seule envie, de les goûter, les dévorer et cette dernière ne faisait rien pour empêcher cela. Avec douceur, elle approchait d'elle et l'embrassait, posant ses mains sur ses hanches à son tour, elle fermait les yeux en sentant le doux contact de sa bouche. C'était d'une douceur sans nom. Si sa mère Sya avait de douces lèvres, Keqing semblait en avoir des meilleurs. C'était peut-être l'amour qui parlait ou alors l'ange de Lust avait une rivale en douceur de lèvre ? Elle laissait faire sa camarade, passant ses mains dans ses cheveux, dans son dos, même sur ses cornes si elle le désirait. Ganyu les laissaient sur les hanches, rapprochant juste son corps au sien quand elle avait l'impression qu'il s'en éloignait. Sa langue jouait avec la sienne, toutes les deux dansaient ensemble, pour Ganyu, c'était merveilleux. C'était différent de ses parents, de ses grandes sœurs, là, c'était nouveau pour elle.

« Mmmmmmmmh, Keqing~ »

Leur baiser reprenait de nouveau, toujours plus langoureux, les mains de Ganyu étaient plus insistantes sur le corps de son amie, la caressant en long et en large, toujours autour des hanches, sans dépasser cette zone pour le moment. Mais au cours de leur magnifique baiser, Ganyu tremblait, comme prise d'une petite douleur surprise, rompant le baiser.

« Haaaaa.... »

Elle séparait doucement le corps de Keqing du sien, au moins pour se décoller de sa poitrine, où deux tâches sombres commençaient à noircir son justaucorps déjà sombre. Entre légère douleur et excitation, Ganyu tremblait, observant sa poitrine avant que son regard ne remonte vers la demoiselle.

« Oh, Keqing... Tu... Tu pourrais... B-boire mon lait ? »

Disant cela, elle écartait le tissu qui cachait sa poitrine, dévoilant l'un de ses seins où perlait déjà un peu de lait, coulant le long de ce dernier. C'était sans doute inédit pour une fille comme Keqing, mais Ganyu était née ainsi, depuis ses premiers jours en femme, sous l'excitation, elle produisait du lait alors inutile de préciser qu'une telle situation faisait qu'elle produisait beaucoup de lait. Elle était née ainsi, une sorte de bénédiction de Lust, c'est ce que sa mère lui avait toujours dit, même si elle gardait peu de souvenir de cette divinité, elle a dû la voir étant jeune, mais Ganyu a surtout grandis entre ses murs. D'ordinaire, dans ce passé, c'étaient ses mamans qui venaient la soulager, mais là, ça allait être une nouvelle paire de lèvres qui allait devoir lui rendre ce service.

« Ça m'a... m'arrives souvent, sous l'excitation, je... j'ai du lait et... haaaa... je dois m'en soulager... S'il te plaît, Keqing... »

Keqing aurait peut-être pu se sentir coupable d’avoir utilisé un aphrodisiaque pour séduire Ganyu, mais elle était trop excitée pour ressentir la moindre culpabilité. Non, il n’y avait que le désir qui dominait, un désir qui s’exprimait de manière si fulgurante qu’elle en était un peu secouée. En réalité, elle ne s’était pas attendue à ce que l’aphrodisiaque fonctionne si bien… Ce qui était, selon elle, le signe que Ganyu, au fond, l’aimait déjà. Un argument qui se heurterait à une réflexion logique, car on disait justement que les philtres d’amour ne fonctionnaient pas sur les personnes qui étaient déjà amoureuses. Mais Keqing n’était pas en situation de réfléchir, et elle aurait tout à fait pu objecter que son aphrodisiaque ne visait qu’à intensifier le désir sexuel. Dans tous les cas, elles s’embrassaient, et c’était la seule chose qui comptait ! Keqign palpa les cornes de Ganyu, car elle savait que les cornes étaient sensibles, surtout à la base. C’était ce que Dame Samara disait souvent quand elle parlait de repérer les zones érotiques des corps lors des formations en magie rose. Comme les chats qui aimaient qu’on titille leurs oreilles. Alors, Keqing titillait doucement les cornes de sa partenaire, tandis que leur baiser s’étirait longuement.

« Hmmm… »

Sa langue jouait avec celle de sa partenaire, faisant durer le plaisir. À chaque fois que leurs lèvres s’écartaient, et que le baiser semblait se rompre, elles retournaient s’embrasser, comme pour se savourer davantage, pour s’apprécier encore. Keqing était sous le charme, assurément. Elle fit donc durer le baiser, jusqu’à ce que Ganyu ne se tortille contre elle, et ne lui indique qu’elle avait mal aux seins. Keqing rougit jusqu’aux oreilles en baissant la tête. Ganyu avait toujours eu de jolis seins, à l’image du reste de son corps. Ses lèvres étaient incroyables. Tremblant lentement, elle vit que les seins de Ganyu avaient légèrement grossi, et, quand elle en libéra l’accès à l’un, Keqing se pinça les lèvres.

« Oh, Ganyu… »

La jeune Nephalem lui expliquait qu’elle avait mal aux seins, car elle s’était mise à allaiter. Difficile de ne pas y voir une conséquence  de son aphrodisiaque ! Se pinçant doucement les lèvres, Keqing hocha la tête.

« Je… Je suis là pour toi, Ganyu… »

Elle se pencha alors, et posa s amain sur le sein dénudé Ganyu, qui gémit à ce contact. Quand son pouce appuya sur le téton, il s’humidifia de lait. Keqing déglutit encore, sentant son cœur battre la chamade dans sa poitrine, puis elle se rapprocha alors. Entrouvrant les lèvres, elle les referma sur le téton, et commença à serrer, le mordillant délicatement avec ses dents… Puis suça.

Et le lait fusa !

Ganyu était une demoiselle pleine de surprise, que ce soit ses origines génétiques ou encore dans le temps – techniquement, elle venait environ de quarante années dans le futur – mais ses parents lui avait tant appris. Sya, celle qu'elle a vu en grandissant, puis Samara maintenant, et même la Sya actuelle, bien plus joyeuse et pétillante que celle qui l'avait élever. Face à Keqing, elle laissait parler ses envies et pour le moment, c'était ses douces lèvres qui étaient si tentante, si douces et sa langue si joueuse. Elle aurait pu l'embrasser pendant des heures, surtout qu'elle titillait ses cornes, ce qui la faisait couiner un peu plus en se frottant contre elle. Jusqu'à ce que le lait se fasse sentir. Aux yeux de sa mère angélique, cela était un cadeau de Lust, il était normal que la grande prêtresse qu'elle était reçoive un cadeau pour son enfant, même si Ganyu n'avait jamais vraiment vu la déesse en question, aux yeux de sa mère, cela était une explication logique. Enfant, elle n'avait rien, mais en devenant adulte ou du moins, ouverte sexuellement, elle a commencé à voir ses seins faire du lait, naturellement. Ganyu produisait du lait naturellement, du vrai lait, même s'il fallait vraiment qu'elle soit déchaînée pour que son lait soit plus aphrodisiaque.

La légère douleur se faisait sentir et Keqing était là, face à elle. Après Sya, Samara, Angie et Hellène, c'était à son tour de le boire ? Jusqu'ici, son lait fut passé dans la bouche des autres, mais uniquement en famille et là, une « inconnue » allait y avoir le droit ? Pour la demoiselle, c'était une nécessité, mais aussi un besoin, elle voulait que ses douces lèvres la tète. Elle tâtonnait le terrain avant de placer ses lèvres autour et d'en aspirer le lait. Cela fit couiner la Nephalem, prouvant autant son plaisir que son soulagement.

« Haaaaannnn~ »

Ses mains posées sur sa tête, elle la laissait faire, caressant la jeune femme qui lui faisait ce bien fou, elle mettait tout dans la douceur, ni trop rapide, ni trop lente, l'apprentie de sa mère était douée, cela lui rappelait un peu sa mère Sya, en moins gourmande. Sûrement, à cause du fait que c'était là sa première fois ? Elle aura l'occasion de voir ça tôt ou tard.... sûrement tôt.

« Mmmmmmmmhhh ouiiiiii~ Tète-moi, Keqing.... Haaaaaa~ Je te donne haaa... tout mon lait~ »

Caressant la chevelure de sa partenaire, elle continuait de sentir ce plaisir s'infuser en elle, commençant à mouiller un peu plus entre les cuisses, sur ça aussi, Ganyu tenait de sa maman Sya, c'était une vraie femme fontaine et quand on la titillait un peu, un peu voulait dire beaucoup ! Keqing s'en rendra vite compte quand elle devra se glisser dans cette zone. Prise dans son élan, Ganyu la serrait un peu plus contre elle, sans la retenir, elle la pressait contre son corps, son visage contre son sein en respirant plus fortement.

« Oh, ma Keqing.... Han, glisse ta main entre mes jambes... mmmmh, caresse-moi... Doigte-moi~ »

Même au travers de son justaucorps, ce n'est pas grave, elle voulait plus de plaisir sans freiner Keqing dans son repas. Elle venait même à se demander si sa mère les épiait ou bien si elle leur laissait un minimum d'intimité ? C'est normal pour une maman de veiller sur son enfant après tout, tout comme il était normal qu'elle la laisse respirer un peu. La mèche était bien allumée grâce à l'apprentie de sa mère, maintenant, il fallait laisser le feu se consumer pour se reposer ensuite.

Keqing se faisait plaisir ; un vrai petit festin ! Ah, ce bon lait qui fusait dans sa gorge ! Un régal ! Keqing y buvait encore, se cramponnant à la source. Peu habituée au fait de téter, a fortiori un lait aussi succulent, elle n’était pas très précautionneuse, et au contraire très gourmande. Ses lèvres s’étaient crispées sur ce téton, ainsi que ses dents. Elle appuyait dessus puis écartait ses dents pour laisser les giclées de lait venir, et, quand il n’y en avait pas assez, elle aspirait l’air entre ses lèvres, refermant ses joues avant de les gonfler, pompant l’air, mais surtout le téton de Ganyu. Et les petits cris qu’elle poussait ! Sa voix devenait suraiguë, et douce, une voix douce et forte comme du cristal, belle et ravissante ! Un bruit dont Keqing savait déjà qu’elle ne se lasserait jamais. Elle sentait le corps chaud et bouillonnant de Ganyu se frotter contre elle, appuyant contre le sien.

« Hmmm… »

Que c’était bon ! Et, bien sûr, savoir que Ganyu aimait ça, c’était la délicieuse touche supplémentaire ! Keqing continuait à avaler son lait, sans se soucier des conséquences, et, quand Ganyu lui demanda de le caresser intimement, Ganyu obtempéra. Il y avait la barrière du justaucorps, certes, mais, quand ses doigts effleurèrent la zone, elle sentit que sa partenaire et amante avait mouillé. Tout ce bon lait, alors il était normal, naturel, que Keqing lui rende la pareille ! Elle la masturba donc, sentant ses lèvres intimes à tenir le justaucorps. Humidifié, celui-ci formait un séduisant cameltoe, et Keqing put ainsi la masturber, faisant gémir Ganyu. Sa main glissait là, et son autre main remontait pour s’appuyer sur l’une des délicieuses cornes de Ganyu. Keqing avait pu constater que, à chaque fois qu’elle appuyait là, Ganyu gémissait, et frissonnait sur place. Elle avait suffisamment étudié les démons pour savoir que leurs cornes étaient des organes sensibles, doucement érogènes. Il était donc tout à fait naturel qu’elle stimule ainsi cette zone !

Keqing s’amusait donc, enfonçant ses doigts, sentant les cuisses de Ganyu se crisper sous les vagues de plaisir. Elle continua son office, la faisant se tortiller, encore et encore. Keqing finit par libérer l’un de ses seins, et, la bouche pleine de lait, elle embrassa fougueusement sa partenaire. Leurs langues se mélangèrent pendant ce baiser torride, où le lait de Ganyu se balada entre leurs lèvres.

« Tu es si bonne, Ganyu… Mais je dois m’occuper de ton second sein, ma chérie ♥ ! »

La jeune Keqing semblait comme libérée d’un poids ! Tout ce lait aphrodisiaque ne pouvait que la stimuler, et, rompant le baiser, elle se rapprocha du second sein de Ganyu, lui faisant subir le même traitement, curieuse de voir si Ganyu allait jouir de tout ce qu’elle ressentait en ce moment…

Ganyu était si bien installée, elle n'était pas dans un lit, mais assied sur le bureau, mais avec Keqing qui venait la téter, c'était si libérateur, une pression qui diminuait doucement, mais sûrement. Sa jolie partenaire apaisait sa soif et son appétit, tout en caressant la zone entre ses cuisses. Chaque petit mouvement de ses doigts la faisait trembler de plaisir. C'était si plaisant. Ce serait mieux sans son justaucorps avec les doigts nus de Keqing, mais ce n'était que le début. Elle connaissait pourtant cela très bien, que ce soit à son époque, quand sa mère la tétait, ou maintenant, quand ses mères la tétaient, Ganyu était habituée à donner de son lait, même à ses grandes sœurs encore si jeunes aujourd'hui – bon par contre, c'est plus mignon qu'excitant là - mais là, c'était si enivrant ! La nephalem aimait donner de son temps et de son lait à l'apprentie de sa mère, elle aimait la voir accrocher à son sein, même si parfois, elle lui faisait un peu mal dans la hâte, ce n'était pas grave, ses petits cris de plaisir, ses petits couinements le prouvait si bien. Agiles de ses doigts, elle les faisait remuer si bien sous la ceinture que sur sa tête, elle semblait savoir son petit point faible, qui est plutôt commun à sa race. Cela arrivait à Ganyu de caresser les cornes de sa mère avant de s'endormir, quand elle n'était pas aidée de son autre maman aussi.

« Mmmmmmhhhh Keqing~ »

Elle venait à elle, partageant une petite quantité de son lait, dans un nouveau baiser que Ganyu cherchait à faire durer. La demoiselle était prête à l'écouter, mais elle devait d'abord s'occuper de son autre sein, un soulagement autant qu'un supplice.

« Mmmh, je vais pas... tenir... »

La belle s'y attaquait, refaisait naître la mélopée de gémissement chez Ganyu qui remuait un peu plus sous les mouvements de ses doigts, peu importe où ils se trouvaient, mais plus elle la tétait – et caressait – et plus Ganyu approchait de l'orgasme, elle faisait tout pour tenir, mais... elle n'en pouvait plus. Elle agrippait Kaqing, la bloquant contre elle, tout en enroulant ses jambes autour d'elle.

« JE JOUIS, KEQIIIIIIIIIIIING !!!!!! »

Une explosion de plaisir avait lieu entre ses cuisses, si la mouille se voyait un peu sur sa tenue, là, la belle tâche ne laissait plus aucun doute à ce qui venait de se produire. La demoiselle, avait-elle sentie son geyser de plaisir ? Elle relâchait doucement la pression, complétement à plat, mais toujours envieuse de continuer.

« Tu... Tu m'as fait jouir, ma Keqing... je veux... recommencer... »

Elle était prête pour un second round, mais pas sûr qu'elle jouisse quand elle aura soulagé son second sein, pour ça, elles verront bien au cours de leur petite séance de jeu, sur quoi ça allait débouler ensuite ? Que du bon, mais quoi ?

Et ce n’était pas un rêve ! De tout ce qui était en train de se passer ici, l’idée que ce que Keqing soit en train de faire était réel l’excitait plus que tout le reste ! Oh, comme elle était belle… Sa Ganyu, sa chérie, sa raison de vivre ! Oui, carrément ! Le fait est qu’à ce stade, l’amour de Keqing envers Ganyu ne lui avait jamais semblé être aussi fort, aussi intense, aussi explosif ! Elle l’aimait dès le premier jour, dès qu’elle l’avait vu, et, même si elle avait utilisé d’un aphrodisiaque, le résultat final était trop réussi pour qu’elle éprouve le moindre regret ! Elle suçait donc ce sein, s’appuyant contre Ganyu. Un vrai petit bébé affamé, voilà ce qu’elle était ! Mais c’était si bon, après tout ! Elle n’était même pas encore en train de masturber Ganyu, et, pourtant, il lui semblait que sa partenaire approchait doucement de l’orgasme.

Oh, que son lait était bon ! Keqing continuait à la pomper, avalant le lait avec appétit. Elle se pressait contre sa partenaire, la sentant s’agripper à elle. Avec sa main libre, Keqing la glissa entre ses cuisses, et caressa son justaucorps à l’emplacement de son sexe. Elle frémit en constatant que cette zone était assez humide, et mordilla même un peu plus fort le sein de sa partenaire. Keqing soupira doucement en clignant des yeux, et masturba donc sa belle, tout en avalant son lait avec un appétit croissant.

« Hmmm… »

C’était si bon ! Et Ganyu produisait tellement de lait, c’était incroyable ! Son sein semblait être une source inépuisable de lait, et elle sentit les jambes de Ganyu se resserrer sur ses hanches. Au vu de ses soupirs, de la manière dont elle rougissait, Keqing la sentait approcher de l’orgasme. Elle la masturba donc encore de son côté, frottant avec deux doigts sa chatte à travers  son justaucorps… Et elle sentit alors Ganyu trembler, avant de couiner, et sentit le justaucorps de sa partenaire s’inonder de sa mouille. Aucun doute possible : elle venait de jouir !

*Je… Je l’ai fait. Ganyu. Vient. De. Jouir… Grâce à moi !!*

L’orgasme devrait atténuer l’effet de l’aphrodisiaque, car il n’était pas très puissant. Keqing croisa donc le regard de Ganyu, et rougit lentement. Elle était si belle quand elle venait de jouir…

« Tu es tellement belle, Ganyu… »

Elle soupira quand Ganyu lui avoua avoir envie de « recommencer ». Cela conduisit très naturellement Keqing à lui donner un premier baiser, assez appuyé, destiné à exprimer tout ce qu’elle ressentait pour elle.

« Moi aussi, mon amour… »

Keqing ignorait encore tout de Ganyu, surtout de ses parents, mais elle apprendra bien vite que malgré son côté très doux, et même romantique, elle avait un très gros appétit comme sa mère angélique. Celles qui la connaissaient pouvaient témoigner et dire que Sya était sacrément gourmande, elle n'était pas une ange de la luxure pour rien. Mais Ganyu avait encore un peu de candeur, sans être une débutante, elle exhibait moins ce côté lubrique, pas dans les premiers instants en tout cas. Mais oui, Keqing la doigtait si bien, même à travers sa tenue qu'elle en voulait plus. Surtout que de la voir accrochée à son sein, c'était si mignon, elle était terriblement mignonne et belle à la fois. C'était différent comparé à ses parents, elles étaient si confiantes que Ganyu se sentait forcément toute petite entre leurs mains expertes, mais elle ne ressentait pas ça chez Keqing, elle était un peu comme elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle touchait le corps d'une femme, mais c'était loin d'être une chose habituelle. Puis faut bien dire qu'en-dehors de ses parents, elle faisait peu l'amour avec les autres femmes. Elle n'était pas ici pour s'amuser, elle avait une mission, mais elle a grandi sans sa mère Samara donc, elle pouvait bien prendre quelques jours pour profiter d'elle.

Les mots que prononçait la jeune femme lui faisaient tant plaisir, elle avait l'impression de retrouver un booster d’énergie en si peu de mots. Son baiser appuyé était délicat et délicieux à la fois, il durait le temps qu'il devait durer, mais ce n'était toujours pas assez pour elle.

« Laisse-moi t'embrasser encore... mais avec tes autres lèvres. »

Ganyu se redressait, mais ce n'était que pour mieux se mettre à genoux et arrivée à hauteur du bassin de la jeune femme. Elle se trouvait devant, ses mains glissaient dessus, son visage se rapprochait, mais c'était pour mieux renifler l'odeur de sa zone intime. Oh oui, la même odeur que sa cyprine... C'était bien ça qu'elle avait bu. Le goût serait pareil à la source ? Son visage se pressait sur ses cuisses en même temps qu'elle humait cette douce odeur.

« Ma Keqing... Je veux te lécher... je veux te sentir jouir... en moi~ »

Les joues légèrement rosées, Ganyu respirait fortement et chaque seconde qui passait la rendait de plus en plus impatiente.

« Tu t'es nourri de mon lait alors... s'il te plaît, laisse-moi, me nourrir de ta mouilles. »

Sa douce voix était presque un supplice, elle avait si soif, si faim. Elle était à moitié ange de la luxure, mais aussi démone, et Ganyu obtenait toujours ce qu'elle voulait. Que ce soit grâce à son charme naturel ou car ses parents étaient trop gentilles. Ou bien les deux ? Même si elle avait joui, à cause de l'amour naturel qui liait les deux jeunes femmes, le philtre d'amour n'était qu'un aphrodisiaque pour elles, au pire des cas, elles seraient d'un coup moins excitée, mais pour le moment la mèche était très bien allumée, elle ne risquait pas de s'éteindre de si tôt. Plus elle profitait du corps de la belle Keqing et de la luxure qui les entouraient, plus son appétit sera grand et plus elle va montrer qu'elle a bien hérité de ses parents. Elle était douce et docile, mais ce n'était qu'un début.

Le petit cœur de Keqing battait furieusement la chamade. Oh, comme elle était excitée ! Et, à vrai dire, comment aurait-elle pu ne pas l’être ? Certes, son aphrodisiaque y jouait pour beaucoup, mais elle ne pensait pas qu’il était aussi puissant. Alors, elle aimait se dire que, peut-être, Ganyu l’aimait déjà en secret… En tout cas, Keqing goûtait avec joie à cette dernière, et elle était sincèrement heureuse, et même fière, d’avoir réussi à la faire jouir ! Elle était donc couchée sous Ganyu, qui se mit en position, Keqing s’installant sur un tapis moelleux au sol. Elle frémit doucement en voyant le bassin de Ganyu s’approcher de son visage, et caressa ses hanches, sentant contre ses doigts son long collant. Elle avait des tenues si particulières, qui la magnifiaient. Keqing soupirait doucement, sentant déjà sur ses lèvres des relents de mouille, des gouttes de cyprine qui lui tombaient dessus.

Son cœur battait furieusement la chamade, elle rougit furieusement, tout en se mordillant les lèvres.

« Oh, ma Ganyu d’amour… »

Papillonnant des yeux, Keqing pouvait les sentir s’embuer, sous un surplus d’émotions ! Elle frémit donc, essayant de reprendre ses émotions, et entrouvrit les lèvres. Ses mains se posèrent sur chacune des fesses de Ganyu, en appui, et elle crispa ses doigts dessus quand Ganyu l’étouffa sous l’amour, quand elle abattit son bassin sur son visage. Soupirant lentement, Keqing lécha cette zone avec appétit, se tortillant ensuite sur place lorsqu’elle sentit Ganyu se coucher contre elle.

« Hmmm… ! »

Ganyu se pencha à son tour vers elle, et elle allait vite pouvoir constater que Keqing mouillait également beaucoup. Remuant et desserrant les jambes, elle les déplaçait pour faciliter l’accès de sa partenaire. Elle était curieuse de voir ce qui se passerait ensuite, car elle peinait encore à se dire que Ganyu était amoureuse d’elle… Mais, au moins, elles faisaient l’amour, et c’était là tout ce que Keqing souhaitait en ce moment, tout ce dont elle avait pu rêver.

Dans l’intimité de sa partenaire, la langue de Keqing filait donc à l’assaut, imperturbable et inarrêtable. Elle s’y enfonçait, titillant ensuite son bouton d’amour, raclant sur le clitoris, le pressant avec passion, se délectant de son nectar. Ses mains palpaient quant à elles le fessier rebondi de sa partenaire, l’approchant doucement de l’orgasme…

Ganyu était envoûtée par Keqing, son philtre d'amour était réussi, mais sur elle, cela ne faisait que l'effet d'un aphrodisiaque, elle ne pouvait pas l'aimer plus qu'elle ne l'aime déjà. Même si la nephalem ne s'en rendait pas encore bien compte, mais oui, il n'avait pas fallu longtemps pour que la jolie demoiselle ai pris son cœur. En position, elle savourait le fait de lui écraser le visage entre ses cuisses, de sentir les formes de son visage sur ses fesses, mais surtout entre ses cuisses. Le souffle chaud de sa belle partenaire, sa langue qui glissait parfaitement sur ses lèvres intimes. Chaque passage lui envoyait une décharge de plaisir dans tout le corps. Ganyu couinait doucement en laissant Kequing s'occuper avec sa langue que ses mains. Ses fesses étaient bien entendu compris dans le lot, elles s'échangeaient, elle lui appartenait et elle aussi. Elle s'allongeait à son tour sur le corps délicat de sa partenaire, glissant son visage entre ses cuisses, savourant cette chaleur indétectable proche de ses lèvres intimes, de cette odeur enivrante. Ganyu a toujours aimé les plaisirs saphiques, son éducation a évidemment commencé en douceur, que ce soit avec sa mère ou ses grandes sœurs, elles ne l'ont pas de suite plongée dans le grand bain. Mais elle se souvenait de ses soirs ou en famille, Sya, Hellene et Angie venait la lécher, lui offrant trois orgasmes à la suite, avant qu'elle ne vienne leur rendre la pareille. Elle n'avait rien contre le foutre, elle aimait aussi ça, mais si elle devait choisir, la cyprine avait une note plus douce et délicate pour elle.

Lorsque sa langue glissa dessus, faisant trembler sa Keqing d'amour, elle jubilait intérieurement. Elle était si adorable et innocente !

« Mmmmh, ma Keqing... Je pourrais te lécher pendant des heures. »

Et elle disait vrai. Elle retournait au travail, la léchant autant en profondeur qu'à l'extérieur, elle ne voulait pas laisser filer la moindre goutte ailleurs que dans sa bouche. Ou sur elle, à la limite. Plus bas, elle mouillait aussi généreusement pour elle, elle tremblotait parfois, contractant ses fesses sous l'effet du plaisir, elle semblait bien se débrouiller, et c'était tant mieux. Elle avait à la fois hâte d'aller plus loin avec elle, tout comme elle voulait rester dans cette position pendant des heures. Elle voulait la lécher à l'infini, boire son nectar jusqu'à plus soif, mais elle savait qu'elle ne pourrait se lasser de ce goût unique et particulier.

« Houuu, Keqing... Oh vas-y... Récolte tout mon amour ! »

Ganyu venait croiser ses jambes, agissant comme une sorte d'oreiller pour la tête de Keqing, mais cela lui enfonçait surtout le visage entre ses fesses. Elle pouvait sentir et voir ce délicieux cul finement moulé dans sa tenue, s'écraser sur elle, l'aidant à la lécher en profondeur. Mais elle n'était pas égoïste, elle la léchait avec deux fois plus d'intensité pour la faire jouir avec elle ! Actuellement, Ganyu ne voulait pas lâcher la belle d'une semelle ! Même si l'espace d'un instant, elle se demandait si sa mère les espionnait ? Samara avait dû voir à travers Keqing, c'est elle qui lui a demandé de l'aider. Peut-être qu'elle lui laissait un peu d'intimité, en tout cas, ce n'était pas son genre d'espionner à travers la serrure... peut-être par magie, à travers un objet dans la pièce ? Qui sait, sa mère Sya était peut-être là aussi, elle se préoccupait de chaque chose, la moindre demande, elle voulait la réaliser pour sa fille. Sur ça, elle n'était pas différente de celle qui l'avait élevé, sauf que là, elle était bien plus joyeuse que dans ses souvenirs. Si ça se trouve, ses parents s'amusent aussi en les espionnant ? Peu importe, elle ne serait pas choquée, du moment qu'on la laisse s'amuser avec Keqing.

Keqing ne saurait dire en ce moment si elle était la femme la plus heureuse du monde, mais c’était en tout cas clairement comme ça qu’elle se voyait ! Elle faisait après tout l’amour à Ganyu ! Et elle sentait bien que Ganyu lui répondait avec emphase. Keqing n’était pas forcément très fière d’avoir dû utiliser un philtre d’amour, mais, comme Samara le disait si bien, un philtre d’amour ne pouvait qu’amplifier le désir, jamais le créer. Alors, vu la manière dont Ganyu réagissait, et vu la façon dont elle s’était bien appropriée l’effet du philtre, Keqing avait toutes les raisons de penser que, au fond, Ganyu l’aimait aussi ! En tout cas, Keqing ne comptait désormais plus la lâcher ! Elle la léchait avec amour, et elle sentait l’intimité de Ganyu ruisseler contre ses lèvres. Sa cyprine était très agréable, et Keqing frissonnait au fur et à mesure qu’elle goûtait à ce nectar. Samara avait déjà eu l’occasion de dire à Ganyu que sa cyprine ressemblait à celle de Sya, avec les mêmes propriétés aphrodisiaques.

« Hum… »

La jeune femme se mit à soupirer quand Ganyu se pencha sur elle, et se mit à la lécher à son tour. Elle se débrouillait bien, et resserra ses jambes autour de la tête de Keqing, l’étouffant dans ce cocon de chaleur qui eut pour effet que le nez de Keqing heurtait sa croupe de temps en temps. Elle déplaça ses mains pour malaxer les fesses de Ganyu, et finit par tirer sur son justaucorps, le décollant un peu de sa peau. Elle l’écarta ensuite, et, bien décidée à retourner à Ganyu son plaisir, elle glissa un doigt dans son petit trou. Elle frémit en sentant les parois anales de Ganyu se contracter, et elle commença à remuer son doigt dans son fondement, tout en continuant à frémir sur place.

Ses gémissements étaient étouffés par les cuisses de Ganyu. Elle se sentait si bien, ici… Elle allait finir par jouir, c’était l’évidence ! Elle se sentait approcher du bord, mais Keqing se retenait, car elle voulait aussi faire jouir sa Ganyu ! Aucune visite en l’état des mères de Ganyu, les deux jeunes femmes restaient seules, enlacées dans leur cocon d’amour. Pour faire partie de la famille, il était évident que, tôt ou tard, Keqing allait devoir partager sa couche avec Samara et Sya, mais, pour l’heure, elle profitait de Ganyu, et de la flamboyance de leur amour nouveau…

Tout cela n'était que pur bonheur. Ganyu était dans ce temps pour sa mission, mais elle était bien consciente qu'une simple visite, un simple mot n'allait pas tout changer. Ses parents la croyaient et Samara essayait d'organiser auprès de diverses personnes, une visite pour parler de ce futur d'où venait sa fille. Il fallait la jouer fine, être prudent, car des espions, des agents doubles pouvaient être là et tenter de stopper l'alerte. Certaines personnes étaient évidemment sûres à avertir, Mélinda – cela ne changera pas grand-chose, mais elle avait une sphère d'influence énorme, même à cette époque – il fallait avertir l'Empereur, mais lui justement, c'était plus sensible. Manipuler, mauvais choix, difficile de savoir ce qu'on pouvait penser de lui malgré ce que Ganyu savait. Bref, tout cela pour dire qu'il fallait agir avec prudence. Le temps que les adultes s'occupent de ça, elle profitait des bienfaits de ses parents surtout, Samara en tête, car elle n'avait jamais connu sa maman, donc si elle voulait que sa fille aide Keqing, elle le verrait volontiers. Surtout maintenant. Elle couchait rarement avec d'autres personnes en dehors de ses parents ou Kazuha, la servante de sa mère, mais là, avec elle, c'était spécial, si unique. Elle était pourtant la fille d'une démone et d'une prêtresse de la luxure, sans égaler ses parents, elle en savait un sacré rayon sur le sexe ! Mais avec Keqing, c'était si unique.

« Mmmmh ahaaan~ »

Prisonnière de ses cuisses, elle savourait elle aussi cette chaleur, cette sensation qui l'entourait et elle était si bien, entre ses jambes, léchant sa jolie et ô combien délicieuse vulve. Elle ruisselait de ce nectar si doux et si savoureux. Elle avait appris avec sa mère, à déguster le nectar intime d'une femme et comme tout le reste, sa cyprine était spéciale. La semi-ange et démone avait si chaud, une agréable chaleur qui la consumait entièrement, elle voulait avoir chaud, elle voulait suer, et glisser avec elle, leurs corps unie et glissant l'un contre l'autre. Le petit nez de la jolie Keqing glissait volontairement ou non près de sa zone intime, de son anus, laissant Ganyu frisonner de plaisir. Elle ne pouvait que sentir son odeur... elle trouvait qu'elle sentait bon ? Elle trouvait son odeur attirante ? Excitante ? Sa curiosité la faisait trembler de plaisir, sentant ce doigt glisser entre ses fesses, sans percer encore sa tenue, mais ça ne saurait tarder, elle avait l'habitude avec Sya, mais avec Samara, il était si rare que sa tenue reste intacte une demi-journée. C'était peut-être un truc de démone, mais sa mère, toute excitée qu'elle était, arrachait sa tenue, ou une partie, pour profiter d'elle. Elle sentait son justaucorps se décoller un peu parfois de sa peau, c'était une sensation amusante mais aussi très excitante. Sentant le plaisir approcher, sa partenaire était prisonnière de ses cuisses, ne pouvant pas y échapper, pour le grand final, l'orgasme explosa et les demoiselles profitait de ce plaisir ensemble.

« HUUUUUUUUUUUUUUUMMMM !!!!!!! »

Crispant ses doigts sur la peau de Keqing, elle ne laissait aucune marque, mais elle avait sentie physiquement, combien la demoiselle à corne avait aimer jouir avec elle, sur elle. Son cœur battait si vite dans sa poitrine, elle remuait doucement pour changer de plaisir, lui refaire face, le visage en sueur, avec un peu de sa cyprine près de sa bouche. Un regard était échangé, il en disait beaucoup, sans aucun mot prononcer et leurs lèvres parlaient pour elles, en s'unissant, tout comme leur langue. Dans son baiser, elle trouva les mains de Keqing, joignant ses mains aux siennes, entrelaçant leurs doigts.

« Mmmh, Keqing... Ma Keqing... Je veux jouir avec toi, encore, mais ha... comme une femme... Maman dit toujours que, rien n'est plus beau que de jouir à l'unisson en position des ciseaux... Intimité contre intimité, les yeux dans les yeux et si c'est aussi en s'embrassant, alors c'est encore mieux. »

Elle ignorait si Keqing connaissait sa mère, au moins de réputation, mais toute façon, elle trouvait inutile de parler d'elle à ce moment, c'était sa partenaire qui comptait le plus pour elle.

« Et après ça, on sera assez échauffé pour la suite. Hihi... Quelque chose me fait dire que malgré les apparences, tu seras excellente pour me baiser dans tous les sens. »

Keqing semblait débuter dans le sexe, sans être novice, elle ne devait pas avoir son expérience à elle, et pourtant, elle avait envie de voir Keqing bander en la regardant et la prendre par tous les trous, se vidant dans chacun d'entre eux, et qu'elle trouve son trou favori, pour le remplir le plus possible. Oh oui, elle devait avoir un foutre délicieux à avaler aussi. Écrasant la demoiselle avec son poids, Ganyu avait ce côté toute douce mais aussi dominante dans le regard, dans sa façon d'agir. Une douce domination.

« Est-ce que tu veux essayer tout ça avec moi, ma Keqing chérie ? »

Elle penchait doucement sa tête, laissant un petit bout de sa langue sortir de sa bouche en observant cette superbe jeune femme. Allait-elle attendre sa lente chute pour l'embrasser ou sentir sa salive lui couler sur les lèvres ? Ou l'impatience l’amènera à elle pour un nouveau baiser, ensemble ?

Keqing était sous le charme de sa Ganyu, depuis qu’elle l’avait vue. Un coup de foudre inébranlable, un amour fort, dominateur, qui ne s’était jamais tari. Ce n’était donc pas maintenant qu’elle allait revenir en arrière ! Ganyu et elle faisaient l’amour… Ganyu et elle faisaient l’amour ! Cette seule information amenait déjà Keqing à douter de la réalité de ce qu’elle vivait. C’était un véritable rêve éveillé, et elle jouait donc avec plaisir avec l’intimité de Ganyu. Celle-ci était aussi excitée qu’elle, et, tout en souhaitant varier les choses, indiqua à Keqing qu’elles allaient faire l’amour comme sa maman le lui disait parfois, en utilisant la position des ciseaux. Keqing rougit en imaginant Ganyu et Samara faire ce genre de choses… Après tout, Samara restait sa professeure ! Cependant, Samara était connue pour avoir des relations intimes avec ses élèves. Lors des cours de magie rose, elle n’hésitait pas à pratiquer personnellement. Keqing se souvenait encore de cours où elle devait apprendre à maîtriser des tentacules tandis que Maîtresse Samara prenait une élève en levrette sur son bureau. Keqing n’y avait encore jamais eu droit, mais elle se mit brièvement à fantasmer, s’imaginant nue avec Ganyu, chacune occupée à suçoter les seins de Samara…

*Arrête de délirer, reviens au moment présent !* la sermonna une voix intérieure.

Se pinçant les lèvres, Keqing hocha la tête en se redressant. Elle attrapa les mains de Ganyu, et l’embrassa sur les lèvres. Un tendre et chaste baiser, plein d’amour, puis Keqing commença à se déshabiller, afin de finir toute nue. Tout en se déshabillant, elle répondit à sa Ganyu :

« On va faire ça… Je veux dire, je ferai tout ce que tu veux, Ganyu. »

La jeune femme avait bien entendu Ganyu dire qu’elle comptait se faire baiser par elle dans tous les sens. Étudiant dans une académie magique, Keqing était bien placée pour savoir que le sort d’hermaphrodisme était un incontournable, et que beaucoup de novices et d’étudiants attendaient impatiemment le cours de magie rose pour apprendre à le faire. Samara ne manquait pas à chaque fois de leur faire une démonstration ! Ganyu étant sa fille, et suivant des cours particuliers, elle savait sûrement comment faire. Keqing se prépara donc, et laissa Ganyu se déshabiller également. Elle retira sa combinaison moulante pour être nue elle aussi. C’était plus simple pour ce qu’elle envisageait, et, même si la combinaison de Ganyu était très jolie, comme un magnifique papier cadeau, ce qu’il y avait dessous était somptueux aussi.

Keqing observa ainsi le corps nu de Ganyu, louchant en rougissant furieusement sur sa délicieuse paire de seins.

« Tu es vraiment incroyable… Dame Samara est magnifique, mais toi… Je n’ai vu une personne aussi belle que toi ! »

Keqing était sincère, bien sûr. Elle était prête à suivre Ganyu pour savoir comment se positionner au mieux.

Très peu de monde savait qui était Ganyu vis à vis de Samara, pour la plupart des gens, ce n'était qu'une élève de plus pour l'archimage. La demoiselle du futur avait une mission à remplir mais elle devait s'assurer avant tout, que pour transmettre son message, elle ne devrait pas le donner à une personne travaillant pour cette chose qui causera tant de mort et de chaos dans le futur. Mais pour le moment, tout ça restait à côté, la potion agissait sur elle comme un aphrodisiaque et les effets ne disparaissaient pas en deux minutes, pour leur plus grand bonheur ! La demoiselle à corne évoquait la plus belle position d'amour entre femmes, les ciseaux. C'était simple mais sa mère Sya lui avait toujours appris que, même si l'amour avec une verge était délicieux, rien ne serait plus beau que ça. Deux femmes se frottant mutuellement la partie la plus érogène ensemble, assez proche pour s'embrasser ou se dire combien elles s'aimaient. Le seul inconvénient, c'était qu'on ne pouvait avoir d'enfant de la sorte. C'est le seul bémol. Alors forcément, elle comptait user de cette position avec sa Keqing pour sentir son plaisir et le partager avec elle.

Ganyu se retrouvant nue, son corps restait magnifique, ses seins ne cessaient d'avoir cette petite goutte de lait sur ses tétons, coulant parfois le long de sa ronde poitrine. Selon sa mère, c'était là un cadeau de la déesse Lust. Bénie quand elle fut bébé, ce cadeau s'était déclenché une fois qu'elle eut son premier orgasme. Ainsi, Ganyu pouvait nourrir ses amies avec son lait, mais c'était réellement un soulagement pour elle quand on la tétait et pour le moment, elle était assez vidée pour ne pas en être gênée. Les rares fois où ses parents étaient trop occupée pour la soulager, elle le faisait seule, remplissant de petites bouteilles de lait que ses grandes – petites – sœurs buvaient goulûment. Il n'y avait rien à craindre, pendant l'acte sexuel, le lait avait une touche aphrodisiaque, en dehors de ça, ça restait un lait simplement délicieux. Le corps de la nephalem était quand même un peu plus développé que celui de sa mère Sya qui était resté la même dans son époque et ici, sauf qu'ici, elle était bien plus souriante et épanouie. Autant sa sœur Angie tenait de leur mère Sya quand on la voyait adulte, autant Hellène tenait de Samara, mais elle, c'était un peu plus équilibré. Elle n'était pas aussi plate qu'Angie mais pas aussi généreuse qu'Hellène. Keqing al complimentait sans cesse en l'observant, faisant légèrement rougir la demoiselle qui lui lâchait les mains, le temps de sortir d'un des placard une couverture pour la placer au sol. Ce sera toujours plus agréable que la pierre froide sous leur peau nue.

« Je dois avouer que toi aussi, Keqing, tu es d'une incroyable beauté. Ta peau est si douce, ton regard est sublime et ta cyprine... Je pensais que seules mes parents avaient un goût si savoureux mais toi, je pourrais te lécher toute la journée. »

Avait-elle un foutre équivalent ? L'avantage de la cyprine, c'est que c'était moins salissant et surtout, moins bourratifs, et plus savoureux, il faut le reconnaître. Keqing ignorait pour le moment qui était les parents de Ganyu mais elle finira par le savoir tôt ou tard. Reprenant la belle mage par la main, elle l'invitait à s’asseoir sur la couverture, avant de poser une de ses cuisses sur la sienne, invitant à inverser les rôles sur l'autre jambes. Si proche, leur intimité allait bientôt connaître de nouveau horizon.

« Essayons de rester assise, on pourra maintenir notre câlin comme ça et surtout, on pourra continuer de s'embrasser. »

Ce doux sourire sur le visage, Ganyu s'approchait, juste le haut du corps pour l'embrasser, ses doigts venant caresser sa joue par la même occasion. Après ce doux instant, elle rompait le baiser en la contemplant dans les yeux.

« Quelque chose me pousse à croire que tu seras la meilleure des partenaires. Tu surpasseras même mes parents avec un peu d’entraînement. »

Elle gloussa en se reculant, se tenant sur ses mains posé en arrière, elle rapprochait son intimité sur celle de Keqing, le baiser s'effectuait avec leur lèvre du bas, faisant gémir la belle demoiselle qui remuait son bassin contre le sien.

« Haaaaan, Keqing... Hmmm, oh oui~ comme ça... »

Ce n'était que le début mais il commençait fort ! Il ne faut pas oublier que ce philtre d'amour fonctionne sur une personne qui n'aime pas la seconde. Dans le cas contraire, ce n'était qu'un puissant aphrodisiaque.