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Péril en pleine mer (PV)

Posté : 29 nov. 2024 17:46
par Lexa Price
Tout aurait dû se passer comme sur des roulettes, ou presque, comme à chaque fois. Accepter la mission, réaliser la mission, peut-être causer quelques dommages et intérêts au passage mais finir par rentrer chez soi avec un sentiment d'accomplissement. Aujourd'hui, ça n'avait pas été le cas, et Lexa ne put que maudire ses supérieurs pour ne pas avoir fait un travail d'enquête assez profond. Les cibles désignées n'étaient visiblement pas des « petits voyous » mais bien des criminels à connexions. Et si la cyborg s'était vaillamment battue, sans doute motivée par la perspective de pouvoir engueuler les patrons, elle n'avait pas su résister à la vague d'ennemis couplée aux nombreuses tentatives de jamming de son système. Certains de rappelleront à vie de celle qui les avait mutilés, battus, déprogrammés ou dépouillés, mais ils le feront avec le sourire aux lèvres, maintenant que la menace aux cheveux noirs était inconsciente et probablement traînée vers sa mort, ou alors vers une captivité éternelle.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Lexa se découvrit pieds et poings liés, sur le sol inconfortable d'une cale de vaisseau. Son premier réflexe fut de tester la résistance de ses liens, ce qui lui permit également de constater que ceux-ci étaient reliés à des blocs de béton aussi larges qu'un homme. Aucun ennemi en vue, ni le moindre système de sécurité duquel s'approcher ; ils avaient fait leurs devoirs. Lexa grogna, s'évertua à donner des coups de pieds joints dans le béton dans l'espoir de le fragiliser. Mais sans sa liberté de mouvement, elle ne faisait que se débattre dans le vent.

Chienne de vie, souffla-t-elle sans se douter ce qui l'attendait par la suite.

La cale s'ouvrit soudainement sous ses pieds. Malgré ses réflexes ahurissants, la cyborg ne put empêcher l'inévitable en raison de la position dans laquelle elle se trouvait. Les blocs de béton furent les premiers à être entraînés dans le vide, puis les chaînes et enfin le corps de Lexa qui n'eut pas son mot à dire. Enfin, si :

Si j'y survis, vous êtes foutus !

Mais, considérant la vitesse de vol du vaisseau et le vacarme des vagues, les brigands ne l'avaient probablement pas entendue. Qu'auraient-ils fait à part rire, de toute manière ? La captive ne le saura sans doute jamais puisque la réalité la frappa à nouveau, maintenant qu'elle réalisa la présence des vagues pourtant mentionnées par la main invisible de son narrateur.

Mais comment je nage comme ç--

Elle percuta l'eau, à défaut de percuter qu'il s'agissait incontestablement du but de ses ravisseurs. Le béton dégagea heureusement le passage, minimisant un tant soit peu la claque de l'océan sur son corps ligoté. Par rapport à la maladie avec laquelle elle avait vécu pendant vingt-cinq ans, ça n'était au final pas grand chose en terme de douleur. Ceci dit, Lexa s'inquiétait davantage du temps pendant lequel elle sera en mesure de retenir sa respiration, elle qui n'avait jamais fait d'exercice du genre. Elle prit malgré tout le temps de se dire qu'il aurait été bon pour ses patrons de la former à toutes les situations possibles et imaginables, et pas seulement aux scénarios terrestres, car elle se retrouvait à présent dans de sacrés ennuis. Et à mesure que le souffle commençait à lui manquer, sa vision s'assombraissait. Penser, bouger et même haïr, tout devenait une corvée, y compris le regret de ne pas avoir su choisir de meilleures dernières paroles. Mais ce fut au final sa mère qui prit le dessus, en un flash fugace qui rappela à Lexa qu'elle lui avait causé pas mal de soucis, à moins que ça ne soit cette forme qui s'approchait d'elle à grande vitesse. Un requin peut-être ? La cyborg n'avait ni la force pour y échapper, ni l'esprit pour le distinguer clairement. Et, au final, revenir dans la chaîne alimentaire n'était-il pas quelque chose de plus enviable qu'une longue et douloureuse noyade ?

Re: Péril en pleine mer (PV)

Posté : 30 nov. 2024 11:57
par Lyli
- N'ai crainte... je vais t'apaiser...

Cette voix surréaliste, raisonnant dans l'immense liquide bleu qu'est l'océan, n'est autre que celle d'une belle et douce sirène, aussi bienveillante qu'espiègle. Même si le charmant écho de ses cordes vocales sont parfaitement audible en milieu sous-marin, la créature écailleuse n'est pas certaine que son interlocutrice n'en comprenne encore le sens, à force de retenir sa respiration sous l'eau. Qui est cette pauvre fille abandonné au funeste destin d'une lente noyade ? Mais surtout, que fait une sirène à Megapolis, une terre qui n'est normalement pas peuplée de sirènes ? Pour ça, il faut remonter un peu en arrière.

Lyli, plusieurs jours auparavant, avait rencontré une sorte d'émissaire d'un groupe s'autoproclamant venir de loin, très loin ! Le rayon indigo... à vrai dire, la sirène n'en avait jamais entendu parlé. Oh bien sure, elle connaissait l'existence de plusieurs monde, dont Terra et le rayon bleu faisaient partie. Elle n'avait jamais mis le pieds sur les autres, qu'on appelait plan astraux. Quand on lui avait parlé du rayon indigo et de ses particularités, Lyli se montra donc très curieuse. Apparemment, les créatures aquatiques comme les sirènes ne courraient pas les rues par chez-eux, et une des ancienne conquête de Lyli venait justement de ce rayon indigo, et qu'elle faisant en plus de tout cela parti d'un groupe important. Du moins, c'est ce qui lui avait été expliqué.

Sous ses conseils, ce mystérieux groupe était venu à la rencontre de Lyli par un portail reliant les deux mondes, dans l'espoir de l'engager. On lui expliqua qu'elle serait généreusement récompensée, que la seule chose qu'elle aurait à faire serait d'explorer les vestiges d'un vaisseau gigantesque et engloutit au fond de l'eau. Vraiment tout au fond... vraiment très loin au fond !! Bref, on va s'arrêter là, c'est bien trop au fond pour le commun des mortels, tout le monde l'aura bien compris.

Et voilà comment Lyli, la belle sirène guerrière de Terra, se retrouva dans un océan totalement inconnues, peuplé tantôt d'espèce qu'elle connaissait, que d'autres qui n'existaient pas chez-elle. C'était déboussolant, elle en avait presque le mal du pays et, comble de malchance, on l'avait engagé dans un boulot vraiment merdique ! C'est le genre de contrat qui est censé être simple en l'apparence, avant de se retrouver face à un mur. Bordel, c'est bien beau d'engager une sirène pour plonger à des profondeurs ténébreuse, sous une pression bien trop écrasante pour les humanoïdes... MAIS COMMENT ON OUVRE LES PORTES DE CE FOUTU ENGIN !! C'était surement évident pour un natif du rayon indigo, mais Lyli n'était pas habituée à ce genre de mécanisme.

- Bon génial, je fais quoi moi maintenant ?! ils m'ont déposé ici, mais on est au milieu de l'océan et j'ai même pas pensé à regarder le chemin !!!

Il étaient censé revenir la chercher ici même, au même point géographique dans environs 24 heures... donc soit elle attendait ici tout ce temps juste pour leur demander " comment vous ouvrez ce genre de porte, par chez vous ! "Soit elle trouvait une autre solution. Sans autre solution, elle refit le chemin vers la surface est c'est à ce moment qu'elle tomba nez à nez avec ce charmant colis bien emballé, coulant comme une enclume vers sa cruelle noyade.

Un joli visage, une belle et longue queue de cheval pointant vers la surface, témoignant de la vitesse de cette interminable chute sous-marine, guidée par le solide bloc en ciment. Si la pauvre chose était déjà belle, la tenue qu'elle portait rendait elle aussi un parfait hommage à son corps. Cette tenue moulante et brillante, ressemblait presque au revêtement écailleux de Lyli, à s'y méprendre. Le jolie noir obsidienne de cette sorte de cuir, contrastait avec les éclatant reflets blanc, reflétant les dernier et rares rayon de lumière de la lointaine surface. Ces espèces de cuissardes à talons, au bout de sa tenue, étaient tout aussi élégantes que le reste.

Le temps de s'extasier devant la belle prisonnière, celle-ci aura déjà commencé à sérieusement manquer d'oxygène, la sirène ne perda donc pas plus de temps.

- Le fond des océan de Megapolis possède aussi ses trésors je vois...

Une bien belle flatterie peut-être un peu mal placé au vu de la situation. Car si la belle semble, peut-être par bravoure ? Ne pas paniquer dans tous les sens en hurlant à l'aide, son corps quant à lui, ne saura mentir. Quand le manque d'oxygène devient trop intense, la poitrine se soulève à cause du diaphragme poussant sur les poumons, comme pour implorer avec pitié de respirer. Une supplication contradictoire avec la détermination de la belle. Voir sa poitrine gigoter ainsi par à-coup possède son charme en quelque sorte, avec un esprit un peu mal placé. Mais cela doit surtout rappeler à la sirène que la prisonnière n'en peut plus et est au bord de la noyade !

- N'ai crainte... je vais t'apaiser...

Et nous y voila, à ce moment. Ce moment ou Lyli décide enfin d'agir, posant ses délicates mains froides sur les deux joues empourprés de la pauvre demoiselle. Un petit ricanement amusé et bienveillant résonne une dernière fois avant que Lyli n'offre à l'humaine un... baiser ?! Les mains froides sur le visage qui pouvaient presque s'apparenter à la mort venu l'accompagner de l'autre côté, contrastent soudainement avec la réconfortante chaleur de ses lèvres pleine de vie. Pleine de vie, c'est le cas de le dire. Les marins appellent d'ailleurs ça le baiser de la vie, sur Terra. Par leurs lèvres intimement scellées, la sirène partage son souffle, permettant d'apaiser les pauvres poumons en feu de celle au bord de l'asphyxie. Leurs deux poitrines moelleuses qui se pressent l'une contre l'autre comme deux coussins, ne sont qu'un petit bonus involontaire de la part de la sirène, à cause du rapprochement de leurs corps pour échanger le baiser.

Un fois maintenue vivante, Lyli penche la tête et clos ses paupières en lui souriant, comme pour lui dire que tout va bien. Non en fait, tout va mal quand on y regarde de plus près, c'est quoi ce bloc de ciment !! Même la force de Lyli décuplée sous l'eau, ne saura briser ça... oh... ok aucun soucis... C'est simplement reliés par des cordes.

- Je te sauve mais en échange tu m'en devras une, d'accord ?! Comme tu peux pas trop répondre là... je vais prendre ton silence comme un oui !

Est-ce qu'elle aurait refusé, de toute façon ? Avec dextérité, Lyli lui détache les mollets, puis les bras. Avant d'entamer la remontée, la sirène lui offre une dernière fois un doux baiser remontant ! Ces partages d'air sont pratiques, mais pas autant efficace que de vraies bouffées d'airs à la longue ! Ce deuxième ne sera donc pas de trop.

Comme Lyli nage plus vite, elle l'accompagnera vers la surface en lui prenant la main, crevant bientôt la salvatrice surface, une vrai délivrance pour celle qui aura vraiment eu un sacré coup de bol !

Re: Péril en pleine mer (PV)

Posté : 01 déc. 2024 17:09
par Lexa Price
Froid, chaud, puis encore froid et finalement chaud. De quoi s'agissait-il ? Lexa n'en eut, sur l'instant, pas la moindre idée. Elle supposa à tort que son corps jouait avec elle, qu'il lui faisait expressément confondre les sensations alors qu'il s'éteignait. Quid de cet orange qu'elle crut apercevoir avant de sombrer ? Mauvais jeu de lumière, pensa-t-elle une dernière fois, c'était sans doute son sang qui s'échappait de Dieu ne sait quelle plaie. Et pourquoi eut-elle l'impression d'avoir pu respirer l'espace d'un instant ? Indéniablement un premier passage dans l'au-delà, selon elle. Peut-être que l'après-vie existait bel et bien, et que ce n'était pas aussi terrible que ce que les artistes se plaisaient à représenter dans leurs oeuvres.

Aliénée de toute notion du temps, Lexa ne savait pas à quel point les aiguilles avaient bougé pendant sa petite promenade sur la rive du Styx. À l'heure actuelle, seule son ouïe revenait petit à petit. Entre bourdonnements et sifflements, elle crut entendre une voix féminine parler d'échange, d'accord et de silence. Les éléments lui manquaient, rien ne faisait sens et rien n'aurait changé même si elle avait été au paroxysme de ses capacités. Une femme qui peut parler sous l'eau ? Un semblant d'érotisme à quelques dizaines de mètres des abysses ? Un sauvetage en milieu si inhospitalier pour l'humain qu'effectuer le moindre mouvement demandait de se déchirer les muscles ? Elle n'y aurait sans doute pas cru. Pourtant, l'étincelle du doute prit forme dans l'esprit de la cyborg lorsque son quart de conscience lui permit de constater qu'elle n'était plus attachée. Et, petit à petit, la pression de l'eau lui devenait plus supportable, comme si elle chutait. De même, la lumière faisait progressivement son retour, lui permettant d'à nouveau distinguer les couleurs avec plus de précision sans avoir recours à son augmentation. Enfin, l'air fit son retour. Par réflexe, Lexa ouvrit grand la bouche afin d'en aspirer une quantité monumentale, non pas sans cracher les quelques doses d'eau salée qui étaient parvenues à s'infiltrer.

Putain de, tenta-t-elle de jurer avant que l'absence de souffle ne se fasse ressentir, l'obligeant à couper court.

Petit à petit, elle reprit conscience de son environnement et se remémora les derniers événements. La mission, l'échec, la capture, les vaines tentatives de ses ravisseurs de lui extraire des informations, les punitions, puis la chute. Et, à en juger par la rousse qui lui tenait encore la main, le sauvetage. Encore un peu sonnée, Lexa prit quelques secondes de plus pour s'habituer à cette situation, battant régulièrement des jambes sans trop s'épuiser grâce aux nanomachines qui y travaillaient. Une fois son souffle repris et la situation – à moitié – comprise, la cyborg observa attentivement celle qui l'avait sauvée. Dire qu'elle semblait être dans son environnement n'était qu'un euphémisme, à en juger par l'aisance avec laquelle elle se maintenait à la surface mais aussi par sa tenue dont la définition écailleuse avait pu être analysée par l'All-seeing de Lexa.

Merci ? Enfin, je suppose que c'est toi qui m'as remontée à la surface. J'ai absolument rien compris à ce que t'as dit plus tôt, par contre.

Bien que le contexte lui permettait cette erreur, elle venait d'oublier de se présenter. Une habitude récurrente chez elle. Et en dehors de cette situation particulière, il lui fallait admettre que la proximité avec une femme de ce calibre ne l'aidait pas à réfléchir, et qu'elle serait sans doute en train de balbutier des mots incompréhensibles si son MindCore n'avait pas été là pour l'aider à garder un semblant de cohérence.

Et la terre ferme, c'est par où ? Je veux pas te-- enfin vous-- ou peu importe-- vexer, mais on va dire que je suis pas très à l'aise actuellement. Je suis pas très "aaarh j'ai le scorbut", mais plutôt "j'ai un serpent dans ma botte", tu vois le genre ? Si l'analogie faisait sens dans sa tête, Lexa n'était toutefois pas sûre de la formulation choisie pour l'exprimer. Bref, on s'en fout. Je me retrouve avec une nouvelle dette à payer. C'est quoi le prix de ce sauvetage ?

Re: Péril en pleine mer (PV)

Posté : 07 déc. 2024 13:05
par Lyli
La sirène s'attendait à voir la demoiselle paniquer un peu plus, après s'être presque noyée. Lyli avait envie de lui demander comment elle avait bien pu se retrouver dans cette situation, bien loin du simple accident. Il était clair que quelqu'un avait tenté de le noyer. A la place, la jeune femme semble rester séeraine, bien qu'elle balbutie quelques étranges mots. Un serpent dans sa botte ? Lyli ne comprends pas vraiment, comment c'est possible dans l'océan ? Et puis c'est quoi le scorbut ? Soudainement, Lyli comprends, tapant son poing à plat dans son autre pomme, en hochant la tête.

- Ah j'ai compris ! C'est pas un serpent, c'est surement une petite murène, il y a pas de serpent dans l'eau. Attends je vais te l'enlever.

Visiblement non, elle n'a pas compris ! L'ironie et les sirènes, ça fait deux, Lyli est habituée qu'au premier degrés. Du coup, elle plonge sous l'eau sans demander son reste, puis, commence à saisir le mollet de la belle. La sirène remonte tout le long des longues cuissardes moulantes, en palpant pour chercher ce " serpent " dans sa botte... Rien à droite, rien à gauche non plus, Lyli n'aura rien trouvé si ce n'est l'agréable sensation d'avoir palper ses cuissardes, et ses jolies jambes. Elle remonte alors, l'air interrogateur sur le visage, penchant la tête.

- Non, ni serpent ni murène, ça devait juste être une mauvaise sensation dans les jambes ! Chouettes bottes en tout cas !

Lyli ne se doutait pas qu'elle était à 5000 kilomètre de la plaque, pour le coup, et lui sourie amicalement avant de revenir au vif du sujet.

Bon oublions les serpents, tu parlais de terre ferme hein ? Donc tu ne sais pas non plus... quel galère... on m'a lâché ici, au milieu de rien, je ne sais même pas ou est la terre la plus proche, et c'est la première fois que j'explore votre monde... On est censé revenir me chercher dans un peu moins de 24 heures, quand j'aurais terminé ma mission...

Lyli pourrait rester 24H dans l'eau comme ça sans trop de soucis, mais l'autre fille ? Allait elle pas être en hypothermie ? La sirène opta donc pour lui parler de la seconde solution... avec un petit sourire espiègle sur le visage, comme pour rappeler que l'autre à une dette à payer !

Bah, sinon y a la deuxième solution ! Je connais un endroit qui est au sec, d'après mes employeurs. En fait, à proximité de là ou tu te noyait, par pur chance, mes employeurs m'avait aussi déposé par là, pour explorer l'épave d'un vaisseau sous-marin. Il n'est pas remplie d'eau d'après eux... et il pourrait redémarrer si j'allumais l'auto-pi.. un truc du genre dont ils ont parlé, j'ai oublié le mot ! Tu serais au sec en attendant si on y va et... tu pourrais peut-être m'aider à l'ouvrir. J'ai pas trop compris comment faire...enfin, si tu t'y connais en vaisseau !

En gros, Lyli lui proposait de faire une pierre deux coups. Aller dans un endroit sec tout en l'aidant dans sa mission, et elle pourrait ainsi repartir avec elle. à bord du vaisseau de ses employeurs.

- Tu veux bien m'aider dit ? steuplait ? ça devrait pas être long !

Lyli se rapproche sensuellement, peut-être même un peu trop près, puisque leurs jambes se heurtent, sous l'eau. Elle pose alors l'index contre les lèvres de sa compagnonne.

- Tu n'auras qu'à... m'embrasser autant de fois qu'il le faudra, si tu as besoin de respirer, comme on l'a fait quand je t'ai sauvé. Ce ne compte pas comme un vrai baiser ne t'en fais pas...enfin... je crois hi hi !

Autrement dit, pas de risque de noyade, avec Lyli qui deviendrait un peu comme... sa bouteille de plongée ? Elle avait bien autre chose à lui demander mais... il fallait mieux attendre un peu, pour ne pas la surcharger d'informations !

- On y va quand tu es prête ? Enfin, si tu es d'accord, déjà...