The Multiversity

- Racaille 1 : V'nez on s'taille, c'est vraiment la merde ici, y a qu'des geeks
- Racaille 2 : Commence pas à faire chier, j'veux voir le défilé de cosplay !
- Mathilde : Putain vos gueules vous deux, vous êtes intenable ! Et puis moi aussi je veux rester voir le défilé, Le cosplay Mona était cool.

Quand Mathilde parle en dernier, on se tait et on exécute, c'est la règle du groupe. De toute façon au rappel du cosplay de Mona, du célèbre jeu mobile Genshin impact, tout le groupe semble se remettre d'accord en bavant sur la belle paire de fesses qu'ils viennent de voir. Puis bon, si Mathilde calme le petit groupe illico presto c'est aussi pour éviter d'encore se faire attraper par la sécurité, qui a tenté de les mettre à la porte par plusieurs occasions. Leurs délits ? divers et variés, le principal étant que Mathilde a frappé fort et endommagé une borne d'arcade qui ne lui a pas rendu la monnaie.

- Racaille 1: Oh p'tain, r'gardez les cassos là bas ?!!! POUHAHAHAHA et vous voulez d'la pizzas ? P'tain regardez c'lui de tout à droite ! Il a la même grosses tête que les vrai tortues !!!
- Mathilde : Wah putain t'as raison ! Pwahahaha c'est trop drôle !

S'en suit alors une autre altercation, la parodie du célèbre quatuor faisant exploser de rire le groupe entier, mais surtout Mathilde qui n'en peux plus.
- Mathilde : Je vais me pisser dessus à force de rigoler ! T'as raison il a vraiment une tête de cube ! il a voulu faire un cosplay de Minecraft ?!!

Autant dire que ça commence à mal partir, les deux groupes s'insultent et commencent à en venir aux mains. l'un des cosplayeur balance des salacerie à Mathilde du genre " et toi avec ta tenue en latex, t'es cosplayée en super-pute l'héroïne du tapin ?!
- Mathilde : Retourne manger des pizzas dans ton sale égout !

Ouai, ça vole pas bien haut tout ça... et avec tout ce vacarme la sécurité les retrouve, séparant les deux groupes expulsant les fauteurs de troubles. Les tortues, elles, ont réussit à se faire la male incognito dans la foule, comme des ninjas !

- Mathilde : Merde ! Ca valait le coup mais on pourra pas voir le défilé, j'ai les boules, je rentre chez moi !

Le groupe se dissout, assez de tort causé pour aujourd'hui. Avant de rentrer Mathilde décide de rester dans le coin et d'acheter une pomme d'amour au stand juste dehors. La queue est longue, interminable... et au bout de 20 minute elle décide de se tailler en grommelant. Avec sa tenue, Mathilde ne passe pas inaperçu, et c'est surement à cause de ça que un peu plus loin, dans une rue calme...

- C'est elle, choppez la !

Mathilde se fait attraper par derrière, par les cosplayeurs tortues ninja ! la poisse, Mathilde sait bien se battre, elle résiste pas mal, écrasant le pied de celui qui la tient par derrière, et envoyant un gros coup de talons aiguille dans le ventre de l'autre en face. Les cuissardes à talons, c'est aussi très pratique pour faire mal. Mais à 4 contre 1, c'est joué d'avance, elle se fait attrapé à nouveau, et on lui assène des coups de poings dans le ventre mêlé à ses insultes surement mérités...

Mathilde contracte les abdos pour encaisser, mais commence à faiblir. Dans un dernier élan de fierté, elle crache au visage d'un des gars, comme une vipère jetant son venant, et arrive même à mordre le bras du petit con qui le tient en place. A peine de nouveau libre qu'un puissant coup de poing enragé file droit vers son visage. Mathilde ferme les yeux par reflexe, prête à encaisser un coup innesquivable... Ses yeux se ferment... restent fermés... encore et toujours fermés... mais aucun choc ?! Elle ne le savait pas encore, mais en réalité, elle ne recevra jamais ce coup de poing... Quelqu'un d'autre était dans cette impasse.

L'interminable attente du coup qui ne vient pas, s'est-il arrêté à la gare ? C'est un peu long là, non ? Mathilde commence à en avoir marre de fermer les yeux pour rien, et fini par sortir du noir en ouvrant les paupières, lentement, au cas ou on lui ferait une mauvaise blague et que le coup de poing partirait. Toujours rien, à part une situation étrange et une belle raclée, infligée par une belle dame. Mathilde ne comprends pas trop, et à vrai dire elle s'en fiche et voit là une belle opportunité de s'échapper dans le chaos. Jusqu'à ce que.

- Hiiiiiiii !!!

Un cri de surprise aigue et sincère, bien trop mignon provenant de la peste qu'est Mathilde ! De quoi lui retirer toute crédibilité, si les autres avaient été là pour l'entendre. Mais en même temp, qui aurait eu une réaction normale et calme, avec un tentacule s'enroulant subitement autours de sa taille ? Mathilde rougit vivement à cause de son petit cri ridiculement adorable, et n'ose pas toucher cette chose qui l'entoure.

- C'est quoi cette merde !!! Hé putain ! c'est dégueuuuuuuux !!!! Retire moi ça...

Mais la chute sur le sol l'interromps net, lui faisant mal aux coudes et aux genoux pendant qu'elle se fait tirer sur le sol. Elle hésite à mordre à pleine dent le tentacule pour qu'il le lâche, mais... pas sur que ça marche, est-ce que ce truc est vivant déjà ? Et puis merde elle veut pas mettre ça à sa bouche !!

- Putain... de... aie !! Connasse !!! Tu vas abimer ma tenue !!! c'est pas un cosplay bordel !!! Et puis c'est quoi ce bordel !!! T'es quoi au juste... Oooouuffffff !!!

C'est quoi ce monstre ? Non, elle ressemble bien à une dame tout à fait normale vu de prêt, mais ce truc là qui enroule Mathilde et qui a fait fuir les autres gars... ça n'as rien de normal !!! Quand au " Ouuuufffff " que Mathilde lâche spontanément, il ne s'agit pas là d'un soulagement, mais de son souffle soudainement interrompu par le talon aiguille qui écrase son bas ventre, s'enfonçant dans sa tenue en latex, qui disons le, est très serré. Les panoplies de ce genre, pour les filles de son age, ça n'existe normalement pas ! Alors elle a du faire avec les rares tailles minime. Une simple pression du pied suffit à la crisper et à la faire crépiter vivement.

Pourtant, Mathilde, ne s'avoue pas vaincu, et oublie ce tentacule qu'elle pense être une sorte de mécanisme super bien fait, un élément de cosplay très cher ! Elle ne voit pas d'autre explication, et gonfle ses abdos comme pour rejeter le talon aiguille, tout en en fusillant du regards la belle dame.

- Grrrrkk.... Tu crois que... je vais me laisser faire parce que tu es une adulte ? Je m'en tampone de ta fille... Je sais même pas de qui tu es la mère putain...

Peut-être une fille qu'elle a bully au lycée ? Possible, Mathilde part sur cette piste, et envoie un sourire carnassier, mais grimaçant à cause de ce talon sur son ventre.

- April hein tu dis... comme si je connaissais le nom de tous ceux que je harcelle moi... Grrrk... aie... Mais tu peux être sûre que je vais la chercher dans tout le lycée... et qu'elle payera pour sa mère... J'ai justement besoin d'un nouveau sac de frappe... pour m'entrainer...

Ce n'est même pas que Mathilde n'est pas surprise de la magie ou de la situation étrange, seulement, la haine à l'égard de cette femme aux cheveux rouge prends le pas sur la curiosité et la peur de l'inconnue. Même lorsque l'autre dame émet l'idée de la tuer ici et de planquer son corps ensuite, ce n'est pas de la peur que Mathilde ressent, mais plutôt de la colère. Peur de mourir pas vraiment, enfin, elle n'a pas envie de mourir, mais sa fierté stupide et sa vie pas toute rose font qu'elle préfèrerait être tuée plutôt que de supplier qu'on l'épargne.

Mathilde ne s'arrêtera donc pas de jouer les fortes têtes pour si peu et conservera son tempérament ardent. Du moins, de son regards, car ses pics habituelles ne peuvent quitter ses lèvres, à cause du talon qui s'écrase dans son bas ventre. Rien ne quitte ses lèvres à part...

- Guaaaahh !!! Krrrr....

Le talon et la semelle qui s'enfoncent dans son bas ventre tordent le latex autant que son pauvre abdomen qui devient vite douloureux, elle en eut déjà la respiration coupée, mais ce tentacule qui s'enroula autours de son cou n'arrangea rien, privant ses poumons de la moindre molécule d'air. Si elle n'était pas entouré à la taille par ces appendices glissantes, elle aurait surement enfoncer ses ongles dedans, là, elle gigotait comme une proie étranglée par un boa, ce qui fit peine à voir.

Trés vite, Mathilde ouvrit de grands yeux, et sa bouche se fermait et s'ouvrait en boucle, comme une carpe suffoquant hors de l'eau. Un sifflement s'installe peu à peu dans ses oreilles, Mathilde sent les battements de son coeur pulser dans sa tempe, son visage chauffer et devenir cramoisi.

- Ugh... uffh... uffh... gggkrrrr...
*Sa....salope... putain... je vais mourir étouffée...*

La pauvre Mathilde n'en peut plus, sa petite poitrine commence à se cambrer vers le haut, à cause son diaphragme essayant d'appuyer sur les poumons, comme pour leurs signaler qu'ils doivent respirer d'une manière ou d'une autre. Une réaction incontrôlable du corps, lorsque qu'une personne retient sa respiration plus qu'elle ne le devrait. Dans les dernières secondes de son asphyxie, son corps commence à avoir quelques spasmes, provoquant une cacophonie de sons de latex lorsqu'elle se trémousse comme une anguille. Sa langue sort peu à peu de sa bouche, elle est même à deux doigts de se pisser dessus par réflexe, avant que cette chose libère enfin son cou, lui évitant cette dernière humiliation incontrôlable. La réaction ne se fit pas attendre.

- UUUUUFFFFFFFHHHHHHH !!!!!!

L'ai s'engouffre, gonflant à bloc sa poitrine. Une fois ses esprits un tant soit peu repris voilà qu'elle reprends du service, insultant la femme. Du moins, c'est ce qu'elle aurait fait si on tentacule dans son derrière ne la fit pas crier de surprise.

- Sa... sale puUUUTEEEEE !!! MHPHPHPHPH !!!

Son insulte monte dans les ton aigue quand elle sent ce truc dans ses fesses, avant d'être en plus totalement tut par quelque chose qui lui entrave la bouche. Par réflexe, elle essaye de le mordre de toute ses forces, mais bon, à quoi bon mordre un objet ? Son visage encore une fois est rouge, mais cette fois-ci, à cause de la honte de se faire prendre le cul ! Concernant la malle, elle est trop en colère pour se poser plus de question, à ce stade de toute façon... plus rien ne l'étonne vraiment, au point ou elle se débat dans tous les sens pour se libérer plutôt que de ressentir de la peur. La dame aux cheveux rouges pourra clairement entendre Mathilde continuer à protester, à essayer de l'insulter elle et sa fille dans des paroles étouffés restant à l'état de simple sons gutturaux, et de gémissements.

Etre humiliée au point d'être transformée en bagage passerait encore, mais en prime, ces choses visqueuses toute autours d'elle l'écrase complètement. Mathilde est prisonnière d'un enfer de tentacule comme dans un cauchemar, elle les sent grouillés partout autours d'elle, le moindre mouvement de son corps ne la fait que de s'appuyer d'avantage contre ces choses qui s'enroulent autours de ses cuissardes, de ses longs gants en latex, de ses seins... Et surtout, son cul commence à lui faire mal. Bordel, jamais rien n'était rentré par là, jamais ! Elle se jurait de le lui faire payer, quitte à en mourir.

Combien de temps cela dura ? Impossible de le savoir, Mathilde finit au bout d'un moment interminable par arrêter de s'user la gorge à hurler. C'était de toute façon vain, et elle pensait qu'elle allait se faire tuer ou un truc du genre, par cette déséquilibrée qui s'était inventé un délire autours de sa fille. Il fallait au moindre qu'elle reste digne jusqu'au bout, si cela arrivait.

Au bout de surement plusieurs heures, elle sent enfin la mâle s'ouvrir, et la lumière agresse ses yeux. Sa tenue en latex, est plus brillante et glissante que jamais à cause des fluides tentaculaires, il en est de même pour ses parcelles de peaux dénudés. Une fois ses yeux un peu plus habituée à la lumière, son premier réflexe et de flinguer du regard la personne qui ouvre la mâle, comme si elle était sur le point de lui passer un tabac. Chose impossible, dans sa situation...

Mathilde enrage tout le long mais fini juste par arrêter au bout d'un moment de se débattre. C'est une cause vaine et perdue, et il n'y a pas de mal à cesser de se battre pour rien si personne ne la voit et le ne sait, se dit-elle. Elle viendra même à jouir malgré elle, deux fois ! souillant ses cuisses d'une puissante odeur de cyprine qui finira par ruisseler jusqu'à ses cuissardes. Ca par contre, c'est assez humiliant pour qu'elle ne le supporte pas, elle en pleurerait presque de rage ! Intérieurement, elle se promet de leurs faire payer ! à cette connasse de cheveux rouge, et à sa fille !

Quand cette male s'ouvre enfin et que la lumière du jours agresse la jeune fille jusqu'à lui faire fermer les yeux, elle se tient au calme un instant, écoutant sans broncher l'autre andouille. Compris la leçon ? Et puis quoi encore. Si le visage de Mathilde semble impassible et dénué de colère pour le moment, ce n'est que pour dévisager comme il le faut la fille à coté d'elle. Plutôt mignonne, ça ferait une belle petite conne à ajouter à ses trophées de chasses se dit elle, une belle fille d'environ son age, à mettre à ses pieds. Même si pour l'heure, c'est elle, qui est aux pieds de cette étrange femme. Mathilde porte son regards vers elle désormais, s'interrogeant toujours sur ces étranges tentacules et cette malle. La magie existerait ? Et ce serait quoi elle, une sorte de monstre alien essayant d'envahir la terre en secret ? Un démon ? Il va falloir que Mathilde trouve de l'eau bénite si elle veut se la faire !

Avec ce genre de possibilité, elle devrait avoir peur... mais même pas ! Enfin, un peu, au fond. Son cœur bât fort, elle ne se sent pas au mieux de sa bravoure, là de suite. Seulement Mathilde ne le montrera pas, à la place...

- Alors c'est elle, ta fille ? Super !! j'oublierais pas sa trogne !! Je vais la dresser comme une petite chienne ! Je vais me servir de son corps comme sac de frappe !! Et J'espère pour elle qu'elle n'est pas du même lycée, sinon je ferais de sa vie scolaire un enfer ! Et tout ça ce sera de ta faute, garce aux cheveux rouges ! Parce que t'es qu'une malade !

Et voila, elle recommence, elle s'énerve, s'emporte, dit clairement le fond de ses pensées comme si son tours dans la male ne lui avait pas suffit, comme si la cyprine qui faisait encore brillé ses cuisses et se bottes, perdus dans les fluides visqueux et tentaculaires, ne lui rappelait pas suffisamment ce qu'elle avait vécu. Elle en rajoute même une couche en fusillant du regards la mère.

- T'es qu'une timbrée, en plus tu crois que je vous ai pas entendu toute les deux ? Tsss sale démone ! Ou quoi que tu sois ! Si tu veux me tuer comme tu l'as dit tout à l'heure, fait le tout de suite, tu ne me fais pas peur sorcière !

Alien, démon, sorcière, il faut savoir ! De toute façon si elle doit se faire tuer, autant qu'elle le fasse de suite sans tourner autours du pot ! Certes, Mathilde ne veut pas mourir, mais sa vie n'est pas toute rose et cela l'a assez endurcie. C'est pas comme si elle avait grand chose à perdre, si elle se faisait tuer maintenant.