The Multiversity

Fubuki était revenue à Yoake, et, en attendant d’avoir un appartement, ses parents avaient accepté qu’elle retourne vivre à la maison familiale. Un vrai retour en enfance ! Mais Fubuki avait aussi appris que Ai, bien que toujours lycéenne, passait désormais peu de temps à la maison. Elle passait l’essentiel de son temps et de ses nuits chez Mélinda Warren. Ce choix avait été accepté par ses parents. Eux qui avaient toujours eu peur que leur fille chérie ait du mal à sociabiliser en raison de son hermaphrodisme, de cette difformité génétique qui l’éloignait de la normalité, ils étaient ravis qu’elle ait plein d’amis. Ai s’efforçait de revenir dormir au moins une fois par semaine, mais, à chaque fois, ses parents constataient qu’elle s’impatientait et était toujours distraite, en songeant au manoir de cette Mélinda. Fubuki avait été surprise par ce dédain, et leur avait même demandé à un repas s’ils ne craignaient pas qu’elle ne soit embrigadée dans une secte ! Cependant, les notes scolaires d’Ai s’étaient améliorées, et ce n’était pas comme si ses parents ne pouvaient pas la voir.

Tout cela intriguait néanmoins Fubuki, alors, à la fin d’une journée de travail, elle avait décidé de faire la curieuse. Elle pensait que Ai serait chez cette pimbêche de Mélinda, donc elle en profita pour fouiner dans sa chambre. Rentrer dans la chambre de Ai était toujours un moment très nostalgique. Elle sourit en voyant qu’elle avait toujours conservé ses peluches. Fubuki les caressa doucement, puis poursuivit son exploration. La porte du cagibi était fermée, ce qui la surprit. Leurs parents ne devaient pas se rendre là, et Ai avait barré la porte d’un écriteau marqué « INTERDIT D’ENTRER ». Fubuki sourit doucement.

*Ce genre de panneau, ça ne s’applique pas à une grande sœur !*

Fubuki n’avait pas la clef, mais elle connaissait suffisamment sa petite Ai-chan pour savoir où chercher. Elle attrapa ainsi l’oreiller d’Ai, et glissa sa main sous la taie d’oreiller, pour sentir la présence de la clef dans un repli. C’était l’une de ses cachettes. Fubuki ouvrit ensuite la porte du cagibi. Derrière, il y avait un bric-à-brac de rangement. Fubuki retrouva bien dans un coin un carton abritant les vieux mangas qu’elles lisaient ensemble… Mais son regard fut rapidement attiré par autre chose, et cela la fit rougir. En effet, la pièce comprenait bon nombre de vêtements sous protection plastique. Des tenues qui n’avaient rien d’innocentes ! Fubuki vit une tenue d’infirmière, une tenue de policière, de sorcière, et beaucoup de tenues en lingerie fine… Elle rougit même en voyant une tenue qui était une combinaison verte moulante en latex.

*Oh…*

Fubuki rougit jusqu’aux oreilles, et ouvrit alors d’autres coffres. Dans l’un, elle vit une série de sex toys divers et variés. Elle en ouvrit un autre, et vit une série de DVD. Elle fronça les sourcils en les examinant. Elle en attrapa un au hasard, et put lire dessus une inscription au marqueur : « Ai x Shii x Clara – 13 Novembre 20XX ».

Absorbée dans sa curiosité, elle ne se doutait pas qu’elle allait recevoir une visite imprévue…

Cela faisait un moment qu'Ai avait sa petite routine maintenant, même si elle était le plus clair de son temps chez Mélinda, retourné chez ses parents, c'était un peu les rassuré puis se reposer. Même si elle en a l'habitude, coucher à longueur de journée, ce n'est pas rien alors une petite pause, ça permet de mieux rebondir après. En plus depuis peu, sa grande sœur était de retour, ça lui faisait une raison de plus de retourner chez elle. Cela permettait de passer un peu de temps avec elle comme au bon vieux temps. Et puis depuis qu'elle côtoie Mélinda, il faut bien dire qu'elle trouvait que sa sœur était devenue une très belle femme, c'était déjà le cas avant, mais là, ça lui sautait aux yeux. L'inceste n'était pas grave, elle avait appris cela avec la vampire, c'est sûr qu'elle a encore du mal s'imaginer coucher avec ses parents, surtout qu'elle n'était pas très branchée homme, mais sa grande sœur... faut dire que ça lui arrivait d'y penser. Sans être sélectif, c'est vrai qu'elle préférait coucher avec des gens jeunes, plutôt autour de son âge quoi. Si encore Maîtresse, ça va, car elle fait jeune, même si elle n'a rien contre Mitsuki – cette belle Milf en quête de jeunes fruits bien mûrs à croquer - et qu'elle la remplis volontiers, elle préférait faire ça avec les filles de sa classe ou de son âge environ.

Même si elle la trouvait légèrement fouineuse, ce qu'elle pouvait comprendre vu qu'elle passait le plus clair de son temps chez Mélinda, elle ne pensait pas à mal. C'était son droit de se poser des questions après tout. Mais elle ne pensait pas que sa curiosité irait si loin, au mieux, elle s'attendait à des questions concernant Mélinda, mais sur ça, elle avait tout prévue. Une bonne amie qui était super riche donc, autant dire qu'elle s'amusait bien, sans forcément penser à son argent ou quoi. Des tas de jeunes de son âge, tout à portée de main, quelle jeune n'aimerait pas ça ? Quelle ne fut donc pas sa surprise en voyant que non seulement sa sœur fouillait dans sa chambre, mais qu'elle avait franchit l'interdiction !

« Hey ! Ta pas à fouiller dans mes affaires !!! »

Ai déboula dans sa chambre en furie, elle qui était toute gentille, elle avait beau être petite, il ne fallait pas la mettre en colère. Elle lui arracha le DVD des mains pour empêcher de lire ce qui était écris dessus – avec de la chance, elle venait de le prendre sans lire ce qui était dessus. C'était un délicieux souvenir filmé par Mélinda, une de ses premières nuits où elle a couché avec deux filles à la fois, forcément, il y avait Shii-chan dans le lot, cette délicieuse amie dont elle avait souillé sa culotte en guise de rencontre, tout en étant après enfermée dans un casier bien étroit. Oh oui, comment ne pas aimer Shii-chan ? Elle était adorable et si gourmande.

« Pourquoi est-ce que tu fouilles ça ? Tu sais pas lire, là, c'est privé ! »

Si elle a pris le DVD, elle a peut-être vu aussi ses tenues, mais un souci à la fois.

Ce que Fubuki faisait n’était sans doute pas très moral, mais elle et Ai n’avaient après tout jamais rien eu à se cacher l’une et l’autre ! Alors, pourquoi faire autant de cachotteries ? Fubuki tenait dans ses doigts le DVD quand la porte s’ouvrit brusquement. Une petite tornade verte fit alors irruption à toute allure. Surprise, Fubuki la laissa récupérer le DVD, et elle vit, aux yeux de Ai, et à la manière dont elle avait les joues rouges, qu’elle n’était pas contente ! Et, de fait, Ai ne tarda pas à le lui faire savoir, lui indiquant qu’elle n’avait pas le droit de fouiller dans ses affaires. Surprise d’avoir été découverte aussi rapidement, Fubuki resta sur la défensive et le silence pendant quelques instants, avant de finir par retrouver de sa superbe.

« Je… Et depuis quand il y a des choses privées entre nous, Ai-chan, hein ?! »

Fubuki posa ses mains sur ses hanches, répondant à sa faute par un sang-froid et un aplomb surprenants. Elle croisa ensuite les bras, prenant une mine boudeuse, comme Ai en prenait souvent.

« Écoute, je ne veux pas me fâcher contre toi… C’est juste que… Je ne comprends pas ce qui se passe, voilà ! Toi et moi, on était supposées être inséparables, et, depuis que je suis revenue, tu n’es quasiment jamais là ! Tu passes tout ton temps chez cette bourge, là-haut dans les hauteurs… Ce sont nos parents qui me l’ont dit au téléphone, ils ne savent pas quoi en penser ! »

Fubuki se rapprocha de Ai, soupçonneuse, puis s’assit sur le rebord du lit.

« Je suis revenue pour toi, Ai-chan… Écoute, je suis désolée d’avoir fouillé dans tes affaires… Mais toi et moi, on ne s’est jamais rien cachées. La manière dont tu réagis m’inciterait donc à penser que tu as quelque chose à cacher, et que ça concerne cette Mélinda… »

Elle se tut pendant quelques instants, et reprit alors :

« Tu m’en veux vraiment ? »

Ai, comme n'importe qui, avait droit à son petit jardin secret, sa sœur en avait peut-être un aussi, qui sait ? En tout cas, elle ne devait pas visionner cela, ou sa vision de sa petite sœur allait changer à tout jamais. Bon, ce n'est pas comme si c'était interdit. Légalement, peut-être, mais de nos jours, il y avait plus jeune qu'elle qui pratiquait la chose, et surtout, il y avait pire. Donc, avant de blâmer les personnes consentantes, autant qu'ils fassent le tri ailleurs. Fubuki venait évoquer le fait qu'elle semblait s'éloigner d'elle, qu'elle passait son temps chez cette bourge – Mélinda donc – mais si elle savait, tout le plaisir qu'il y avait chez elle. Oh, elle ne profitait en rien de son argent, c'était le cadet de ses soucis, elle pensait surtout aux créatures de rêve qui se baladaient là-bas, et à la lingerie qui se cachait sous leur vêtement, quand tout n'était pas déjà offert à ses yeux.

« Il y a pas de mal à passer du temps avec ses amis. Je te ferais remarquer que mes notes ont progressé depuis que je passe du temps là-bas. »

Bon, elle n'était pas première de sa classe, mais force est de constater qu'elle disait la vérité. Ce qui était à l'origine qu'une excuse pour rassurer ses parents était devenue une réalité. Il faut dire que ses cours particuliers avaient de quoi la motiver, quand on savait y mettre les « formes », elle pouvait faire des efforts de son côté. Sa sœur venait soudainement à paraître un peu plus triste sur sa demande. Si Ai boudait, sans passer sur un grand sourire, le ton était moins agacé de sa part.

« Bien sûr que non ! Mais faut bien que tu comprennes que j'ai grandi. Là où avant je pouvais cacher une bêtise ou quelque chose d'incroyable à mes yeux, eh bien maintenant, c'est autre chose, quoi ! »

Ce DVD était incroyable à ses yeux, oh ça oui ! Mais pas forcément de la façon dont pourrait l'imaginer sa sœur. Si elle avait de l'intuition, elle avait trouvé la vraie réponse et pourrait comprendre que personne ne devrait voir ça comme on se prêtait un film. Si elle n'avait pas vu le titre ou pas compris, tant mieux !

« Tu restes ma grande sœur, si j'ai besoin de toi, je sais où te trouver pour ça, mais je suis plus cette petite fille qui te suivait partout, j'ai grandi, j'ai mes propres amies, mon propre monde. »

Ai s'approchait d'elle, la chevauchant en passant ses bras autour de son cou. Avec une autre, ça aurait pu déborder et elle aurait pu sentir un début d'érection, mais là, on parlait de sa sœur, il n'allait rien se passer... Quoi que ? À force de voir Mélinda coucher avec de nombreuses sœurs – et frères, mais elle n'étaient pas branchés mec donc, elle se fichait de ce genre de partie – l'inceste, était de moins en moins isolé dans sa tête. Puis maintenant qu'elle s'intéressait aux choses de grandes personnes, il faut bien reconnaître que sa sœur plairait à Mélinda. Et même à elle. Leur première fois serait un peu étrange, mais elle était loin d'être moche sa sœur donc... En plus, de la belle lingerie saurait la mettre en valeur. Quoi qu'il en soit, elle déposa un petit baiser rapide sur ses lèvres, chose qu'elle n'avait pas faite avec elle depuis bien des années.

« Mais ne t'inquiète pas, tu auras toujours ta place dans mon univers, nee-chan. »

Son sourire était plus doux, plus sincère, il ne pouvait pas y avoir de réelles disputes entre elles, sauf si Fubuki lui interdisait de voir Mélinda ou autres, mais ça, c'était impossible. Puis, pour calmer les choses – et inconsciemment vu ce qu'elle avait pensé – elle dégageait une légère aura aphrodisiaque. Pas comme sa maîtresse Edessa qui transformerait sa sœur en une salope affamée, mais ça aura au moins le mérite de la détendre un peu.

Fubuki était confuse, mais elle n’était pas idiote. Elle savait ce qu’il y avait sur ce DVD, elle n’en avait pas vu le contenu, mais elle se doutait bien que, pour qu’Ai s’énerve autant, il ne s’agissait pas d’un simple DVD pirate. Elle rougit quand Ai lui rappela qu’elle avait grandi, et qu’elle ne comptait pas la suivre n’importe où. Sans pouvoir se l’expliquer, Fubuki sentit un pincement à hauteur de son cœur, et elle s’efforça de se retenir, de se contrôler. Elle ne devait pas se montrer puérile, voyons ! Mais, en même temps, c’était sa sœur, sa Ai-chan ! Elle soupira ensuite quand Ai grimpa sur elle, s’asseyant à califourchon, et déposa un délicat baiser sur ses lèvres. Fubuki sursauta lentement, et posa ses mains sur les hanches de Ai. Elle sentit ses joues s’empourprer, le souffle de Ai sur ses lèvres.

« Ai-chan… Je sais que tu as grandi, mais c’est pour toi que je suis revenue… »

Elle aurait pu prétendre que c’était parce qu’elle se faisait du souci, mais jamais ses parents n’avaient émis d’alarmes en ce qui concernait les fréquentations de Ai. Leur jeune fille était née avec une difformité qui faisait d’elle une paria dans une société japonaise conformiste. Avec Mélinda, Ai s’était comme libérée, ses notes étaient en hausse, et elle avait maintenant beaucoup d’amis. Et puis, Mélinda avait beaucoup d’argent, cela avait de quoi réconforter quiconque. Alors, non, Fubuki n’était pas revenue parce qu’elle s’inquiétait pour sa sœur… Elle observa ses beaux yeux verts, sentant peu à peu son rythme cardiaque ralentir. Quelque chose s’emparait d’elle, et ses mains se crispèrent légèrement.

L’une remonta sur la côte d’Ai, et se posa sur sa nuque. Fubuki l’embrassa alors en retour, un premier baiser, léger…

« Ai-chan, je… »

Et puis, ce fut le déclic, comme si quelque chose venait de se fissurer. Elle sauta à nouveau sur les lèvres de sa petite-sœur, et l’embrassa cette fois plus longuement, et plus fougueusement. Aucun doute possible là-dessus, ce n’était pas un simple frottement d lèvres, mais bien un vrai baiser !

Avec Mélinda, Ai était habituée à voir de l'inceste autour d'elle. Concernant la vampire, ce n'en était pas vraiment, quand bien même elle avait des filles, c'était plus adoptif, sans lien de sang, mais ça ne les empêchaient pas de voir autour d'elles, de véritables parents et/ou sœur pratiquer ça. Pour la vampire, c'était normal, pour elle, c'était... normal aussi. Disons que cela ne la dérangeait pas, tant que cela ne la touchait pas. Elle s'imaginait mal faire ça avec ses parents, avec sa sœur aussi, mais d'un point de vue morale, elle trouverait que ce serait l'option la moins dérangeante à ses yeux. De toute façon, dès que Mélinda a su qu'elle avait une sœur et l'avait vue en photo, elle avait presque de suite abordé le sujet. Sûrement pour voir comment la petite tornade voyait cela, mais quand même. Mais maintenant face à la situation, à Fubuki qui prenait cela un peu trop à cœur, elle se devait de la rassurer, approchant de plus en plus de la limite. Elle la voyait se rapprocher, mais elle la laissait faire. Surement pour enfin jauger si c'était oui ou non ? L'inceste n'a jamais été une chose entre elles, quand elles dormaient ensemble, petites, ça restait très innocent, il n'y a jamais rien eu, même si Ai a toujours eu un pénis, la famille le savait, mais plus jeune, ça ne lui a jamais traversé l'esprit de savoir ce qu'elle pourrait en faire.

Si son premier baiser fut léger, presque accidentel – car elle a quand même approcher ses lèvres des siennes, ce n'était pas une chute de l'une d'elles – le second était plus assurée, sa sœur s'assurait de ne pas la laisser s'échapper. Cela faisait naître une chose en elle, de particulier, tout comme l'excitation la gagnait doucement, sa queue commençait à se réveiller sous sa jupe. En parler avec Mélinda, c'était une chose, passer à l'action, elle savait que ça pouvait tout changer ! Au pire si ça finissait par déranger Fubuki, sa maîtresse aura une solution pour lui faire oublier ça ou la convaincre d'aimer ça. Ce serait plus son genre. Le second baiser continuait et Ai se penchait doucement, de sorte à mieux se coller à sa sœur. Quand enfin, leurs lèvres se séparait, elle avait pris l'un de ses poignets, pour l'amener sous sa jupe, sans rien montrer, même si Fubuki savait, elle n'y avait jamais touché.

« Je préfère t'avertir avant... Est-ce que tu veux franchir ce cap ? Il serait peut-être plus prudent que tu jettes un œil à ce DVD avant, si c'est le cas... »

Elle verrait un autre visage de sa petite sœur, en action, en lingerie fine, certes, mais surtout que ses orgasmes, il faut pouvoir les encaisser ! Sur le DVD, sa petite Shii-chan supporte bien ça, mais elle était habituée à subir les envies de la petite tornade verte ! Sans parler d'amour, même si ça pourrait bien arrivée, elle était celle qui l'avait amener à Mélinda, elle lui devait beaucoup. Puis elle l'avait surprise en train de se branler dans sa petite culotte, même si au manoir, ça faisait maintenant parti du décor, quand c'est arrivé, c'était une première ! Terminant sa phrase, elle sentait le bout de ses doigts toucher sa petite culotte tendue sous sa jupe. Il n'était pas trop tard pour s'arrêter là, juste un baiser entre sœurs, elles n'étaient pas les premières à se contenter de si peu, mais si elle devait la faire jouir... on passe à un tout autre jeu après ça !

Il y avait bien longtemps que Fubuki avait tranché. Des conquêtes, elle aurait pu en avoir à la fac’, et même de futurs époux. Elle était belle, elle avait une belle poitrine, et elle était intelligente. Fubuki avait tout pour plaire. Mais elle était revenue chez elle, et, avec Ai face à elle, avec leurs seins qui se frottaient, et avec ce dont Fubuki se doutait, elle sentait un désir furieux l’envahir. Fubuki avait toujours été la fille sage, la grande-sœur qui veillait sur la petite, qui se devait d’être un modèle de vertu. Elle venait d’embrasser à deux reprises sa sœur, et elle la vit doucement rougir, elle vit ses yeux se froncer, et Fubuki sut ce qu’elle devinait. Elle la connaissait trop bien pour ça.

Face à elle, Fubuki se pinça brièvement les lèvres, et sourit quand sa sœur l’avertit de ce qui risquait d’arriver. Fubuki caressa alors ses joues, glissant ses doigts sur ses cheveux bouclés.

« Tu sais à quoi on reconnaît le bonheur, ma Ai-chan ? Au bruit qu’il fait quand il s’en va… Ces années à la fac’ m’ont ouvert les yeux. J’ai eu des amants, des gens qui m’ont fait l’amour, et, quand ils dormaient, je touchais leurs sexes, je les masturbais dans leur sommeil… Comme je le faisais avec toi quand tu étais plus jeune, et que nous dormions ensemble. »

Ai le savait-elle ? Fubuki ne l’avait jamais dit, et il n’y avait pas de caméra dans leur chambre.

« C’était sur ce lit… J’aimais te regarder dormir, te caresser les cheveux, et ça m’avait surpris, au début… Je veux dire, j’ai toujours senti ta verge contre ma cuisse, mais, une nuit, elle avait durci. Je la caressais, et je sentais mes doigts se recouvrir d’une substance que je ne connaissais pas. Je ne le faisais pas tous les soirs, mais, à chaque fois que je te sentais comme ça, ça m’excitait… Comme en ce moment. »

Fubuki lui sourit, tandis qu’elle sentait, contre sa cuisse, la verge de Ai durcir. Fubuki l’empêcha de répondre spontanément en l’embrassant une troisième fois, de façon beaucoup plus sensuelle, puisqu’elle serra les cheveux de Ai avec l’une de ses mains, et fourra sa langue dans sa bouche. Son autre main descendit le long de son uniforme scolaire pour serrer l’une de ses fesses contre sa jupe.

Ce troisième baiser ne laissait plus aucune place au doute, et Fubuki lui sourit ensuite.

« Ne crois pas que je sois naïve, Ai… Je me suis suffisamment renseignée sur cette Mélinda pour savoir ce qu’il y a dans ces DVD. Alors, je souhaite tous les regarder… Je veux voir tout ce que j’ai manqué avec toi, ma chérie. »

Elle déplaça sa main pour caresser la verge de Ai en la glissant sous sa minijupe pour sentir son sexe tendu.

« …Mais, tout d’abord, je souhaite que ce fantasme de toi qui me pénètre qui me hante depuis que je me suis masturbée pour la première fois de ma vie sur ce lit devienne réalité… »

Ai allait franchir un nouveau cap cette fois, un cap que Mélinda voudrait sûrement voir se reproduire. Elle avait plusieurs penchants sexuels, comme tout le monde mais indéniablement sur son podium, il y avait le latex et l'inceste. Peut-être le fait de coucher avec des femmes enceintes mais elle n'irait pas jusqu'à en mettre sa main au feu. Fubuki ne reculait pas face à ses affirmations, elle venait même avouer une chose  inédite à ses oreilles, qu'elle avait déjà branler sa petite sœur dans son sommeil. Dur de savoir si sa première branlette avait été faite par sa sœur ou par elle-même, elle n'avait pas de calendrier pour savoir ce genre de chose mais bien sûr, le fait qu'Ai soit membré n'était pas un secret dans la famille. Même le fait qu'elle avait découvert sa sexualité. Sans pour autant l'encourager, leurs parents étaient plutôt souple, c'était après tout difficile pour elle de cacher ce genre plaisir solitaire quand un orgasme venait en foutre partout dans les draps. Elle avait le souvenir que cela était déjà arrivée en dormant avec sa sœur, mais elle ne supposait pas que la faute était sienne. Elle pensait avoir eu un rêve un peu trop enthousiasme et qu'elle avait eu une fuite, tout simplement. La chose n'était jamais évoquée le matin, comme si elle avait eu une petite fuite au lit ou simplement que c'était inévitable... Jamais le sujet n'avait été évoqué, voilà tout.

Les sœurs s'embrassaient, plus fougueusement cette fois, la suite ne laissait aucun doute. Fubuki en avait envie, comme une pulsion secrète. Même si elle évoquait en savoir long sur Mélinda lui laissait un doute car personne ne savait vraiment qui était Mélinda sans mettre un pied dans son cercle privé, elle supposait juste qu'elle savait pour les petites incohérences de son dossier scolaire...

« Tu seras surprise, je pense, de regarder ma petite collection de DVD... Mais si tu veux que ton fantasme prenne vie, il va falloir y mettre les formes, nee-chan. »

Ai se redressa, quittant ses cuisses, on voyait sa bosse soulever sa jupe. Leurs parents étaient au travail pendant encore un petit moment, il n'y avait rien à craindre pour la suite.

« Si tu veux profiter du corps et surtout de la queue de ta chère petite sœur, tu vas devoir retirer tout le superflux. Commence par te mettre en sous-vêtement, je retirais autant que toi, tu en retires, ça te va ? »

Fubuki savait pour ses penchants ? Sans être un secret, ce n'était pas forcément évident, au début de sa sexualité, Ai aimait de tout, elle se découvrait, avec le temps, ses envies se sont peaufinés et maintenant, la lingerie était pour elle, ce que le latex était pour sa maîtresse... le summum de la beauté.

« Afin de rendre ton fantasme plus vrai, comment ta petite sœur va devoir se comporter avec toi, hum ? »

Douce et innocente ? Vulgaire et salope ? Jouer la carte d'un amour interdit ? Elle avait l'habitude des jeux de rôles maintenant, entre Mélinda et ses nombreuses amies, elle savait que parfois, il fallait passer par-là si elle voulait pouvoir se décharger dans ses amies.

Fubuki était nerveuse, naturellement, mais pas au point de se décomposer. Elle était grande, maintenant ! Elle avait l’âge de fonder une famille, de se marier même. Elle se doutait d’ailleurs que ses parents avaient attendu cela venant d’elle, qu’elle revienne en annonçant avoir rencontré son époux, et qu’elle était en train de préparer son mariage. Même si leurs parents étaient tolérants, ils restaient malgré tout au Japon, un pays par nature très conformiste. Le clou qui dépasse appelle le marteau, comme le relatait un proverbe japonais. C’était plus vrai que jamais. Certes, ils avaient été très ouverts avec Ai, sans chercher à la stigmatiser pour son hermaphrodisme, ou sans envisager de thérapie ou d’opération. Cela avait en soi toujours surpris Fubuki, tout comme le fait qu’ils acceptent aussi facilement que leur fille passe autant de temps avec cette Mélinda. En d’autres circonstances, cela aurait pu l’amener à se poser les justes questions, mais, en l’occurrence, elle ne pensait qu’à une chose : coucher avec Ai.

Celle-ci s’en amusait, et lui demanda de commencer par se dévêtir, de se mettre en sous-vêtements. Fubuki sourit doucement.

« Je me souviens d’une petite-sœur qui aimait beaucoup la lingerie fine que je m’étais une fois achetée… Tu ne disais rien, mais je voyais tes yeux quand je me changeais dans la salle de bains. »

Elles prenaient leur bain ensemble depuis qu’elles étaient petites, une habitude qu’elles avaient conservé pendant longtemps. Il était donc fréquent qu’elles s’habillent ensemble. Fubuki se releva donc, et défit lentement son chandail et sa jupe, révélant dessous… Une séduisante guêpière semie-transparente qui épousait ses formes à la perfection.

Fubuki sourit, en rougissant légèrement, et se retourna ensuite, permettant à Ai de voir l’arrière de la tenue, composée de lacets et de lanières en dentelles.

« Je l’ai acheté en quittant Tokyo… Il y a un tailleur spécialisé dans la chose. Je te l’ai dit, je suis venue en connaissance de cause, ma chérie. »

Elle s’était déjà renseignée sur Mélinda depuis qu’elle était à Atarashï  Yoake. Elle se rapprocha ensuite de Ai, et caressa sa joue. Fubuki était plus grande qu’elle, alors elle se pencha pour l’embrasser sur les lèvres.

« Pour l’heure, comporte-toi comme tu es au naturel… Nous verrons ensuite pour les jeux… »

Tout ce que Fubuki voulait, c’était surtout lui faire l’amour, alors elle l’embrassa à nouveau, plus passionnément cette fois…

Un cap allait être franchi, le genre de nouvelle qui allait ravir Mélinda ! La vampire avait deux péchés mignons, voir plus, mais à coup sûr, le latex et l'inceste. Si Ai n'aimait pas trop le latex, préférant de loin, le tissu fin et raffiné de la lingerie, elle allait faire son premier pas dans ce domaine. Fubuki ne semblait nullement inquiète par cela, elle aurait juré devoir se servir de certains atouts de sa maîtresse pour en arriver là, mais de là à ce que ce soit un fantasme refoulé... Bon nombre de fois elle avait jouis dans le lit avec elle, en ayant des rêves très chaud, mais maintenant, elle se doutait que ça devait être sa grande sœur qui lui provoquait des orgasmes. Peut-être même qu'elle a été sa première réelle partenaire ? Il est facile de savoir si une fille était vierge, mais est-ce que Fubuki avait franchi ce cap sans qu'Ai ne le sache ? Ce n'était pas impossible...

Mais pour le moment, elle n'en perdait pas une miette, elle observait sa grande sœur se déshabiller, elle sentait sa queue se tendre à fond, elle était si sexy dedans ! Ça manquait un peu de tissus derrière, ce qui était un atout comme un défaut, mais Ai grimaçait, l'envie de se branler était là très fort ! Fubuki était partie à l'époque où elle commençait à s'ouvrir au sexe, à découvrir ce qu'internet avait à proposer, donc oui, la voir se changer dans la salle de bain ou prendre leur bain, ça allait, même si elle commençait à avoir certaines idées... Elle n'allait pas le nier, ça lui était arrivée de caresser le corps de sa sœur assoupie quand elles étaient dans le lit, elle la caressait, en se caressant, elle a même failli lui faire l'amour une fois, dans son sommeil... mais elle avait renoncé, sans consentement puis, au risque de tout casser... Elle n'avait cependant pas reculé une fois à lui prendre la main, et s'en servir pour se branler. Elle avait surtout aspergé sa grande sœur cette nuit, mais dans un lit couvert de foutre, comment deviner qui fut réellement visé ?

« Nee-san... »

Elle l'embrassait, venant se coller à elle, ses mains glissaient sans gêne sur ses fesses, et un peu partout, analysant avec les mains ce qui couvrait son corps. Oh oui, elle le sentait, ce n'était pas le genre de lingerie bon marché, il y avait du travail là-dessus. Son érection se frottait à elle, mais elle n'allait pas jouir si facilement !

« Faut qu'on se mette d'accord avant de continuer... Qui mène la danse ? »

La grande sœur ou la petite sœur ? Car à ce rythme, Ai allait bientôt la baiser, et pas qu'un peu !

Les choses sérieuses allaient désormais commencer ! Fubuki vit le regard de Ai-chan s’élargir, et sa queue se redresser, ce qui la fit frémir. Elle se mordilla les lèvres en se rappelant les premières fois où elle se caressait, intimement, en pensant à la verge de sa sœur. Si Ai s’était amusée à la palper pendant son sommeil, l’inverse était vrai ! Fubuki avait tant attendu ce moment… Elle sentait un nœud dans son ventre qui fendait progressivement. Ai se rapprochait d’elle, palpa ses fesses, et les deux femmes s’embrassèrent avec passion. Fubuki caressa les cheveux de sa sœur, et déplaça son autre main pour malaxer l’un de ses seins.

Elle soupira doucement. Elle savait que Ai aimait la lingerie fine depuis qu’elle avait vu que celle-ci enfilait les culottes en lingerie fine de leur mère pour se masturber dedans, avant de les glisser dans le panier de linge-sale. Oui, tout ça, Fubuki le savait, et Ai-chan lui demanda qui allait prendre les choses en main.

Fubuki rougit alors, et enlaça Ai-chan.

« Je me suis préservée pour toi, ma chérie… Et toi, j’ai cru comprendre que tu avais désormais acquis une certaine expérience auprès de ta Mélinda. »

Elle l’embrassa sur les cheveux, et maintint son câlin.

« Mais ne va pas croire que ce sera aussi simple, ma chérie. »

Rompant son câlin, elle tapota le nez de Ai-chan avec son doigt, et esquissa sur ses lèvres un léger sourire malicieux.

« Je n’ose croire que ta Mélinda ne t’a pas offert de la lingerie fine… Donc, tu vas aller en enfiler une, et, ensuite… Ensuite, on fera ce que j’ai eu envie de faire depuis que tu te masturbais contre ma cuisse tandis que nous dormions ensemble. »

La jeune femme se rapprocha alors de l’oreille de sa petite-sœur, et lui indiqua ce qu’elle attendait :

« …Que tu fourres ta queue en moi, et que tu me baises comme jamais ! »

Avant de rencontrer Mélinda, Ai n'avait jamais vraiment été porté sur l'inceste. Bien sûr, elle avait fait consciemment ou non certaines choses avec sa sœur, mais elle gardait cela secrètement, elle n'en avait pas forcément honte, mais elle n'en était pas fière. Puis après avoir côtoyé la vampire, elle avait rangé cela dans la catégorie « normale ». Elle n'allait pas inciter Fubuki à entrer dans ce cercle, mais si l'occasion se présentait, comme là, elle n'allait pas faire demi-tour. Sa grande sœur mentionnait Mélinda, elle avait fouiné comme elle s'y attendait. Le fait qu'elle a le DVD n'était pas un simple hasard. Elle avait de toute façon prévenu Mitsuki, comme elle venait d'être engagée au lycée, si elle faisait le lien ou que, ne sait-on jamais, elle voulait du mal à sa maîtresse, Mitsuki allait devoir s'occuper d'elle. Pas méchamment, ce n'était pas son genre, mais elle allait lui faire revoir le sens de ses priorités, quitte à faire du chantage. Mais pour le moment, elle se demandait ce qu'elle entendait par « préserver pour elle » ? Elle n'était quand même pas encore vierge ?

« Faire un choix, au pied levé comme ça, ça ne sera pas simple... je ne te promets pas mes meilleures pièces, mais tu y auras droit tôt ou tard. Pour le moment, tu te retournes pas et tu ne triches pas ! »

Pour qu'elle sorte son top trois, même cinq, il fallait une véritable occasion ! Là, à l'improviste, non, elle ne pouvait pas sortir ça comme ça. On ne sort pas sa meilleure bouteille, car on a gagné dix minutes sur ce qu'on avait prévu de faire, idem pour là. Ai jouait le jeu et fouilla un peu dans ses petites tenues. De toute façon, elle n'avait pas ses meilleures pièces ici, c'était chez Mélinda. Sa chambre n'était pas assez grande pour tout contenir. Elle trouvait quelque chose qui ferait l'affaire. Ça allait en haut et en bas en plus, très bien. Elle enfilait le tout, son érection tendait sa culotte, mais elle avait l'habitude de ça. Approchant à pas de velours de sa sœur, elle fit glisser ses doigts près de ses hanches pendant que son érection se frottait « sans le vouloir » à ses fesses.

« Tu peux te retourner à présent. »

De la belle lingerie inspirée des domestiques. Alliée tenue de travail et lingerie, elle avait proposé cela pour le manoir de Mélinda. Ce n'était pas accepté, pas comme tenue de tous les jours, mais en temps de forte chaleur, ça sera sûrement très populaire ! Elle ne manquait pas d'idée de toute façon. Le petit napperon sur sa culotte était bien tendu tandis que la petite tornade se trémoussait sensuellement, son index près de ses lèvres.

« Tu veux inspecter mon uniforme de travail, peut-être ? »

Le voir de plus près, le sentir avec le nez ou les doigts, voir dessous, elle pouvait la laisser agir de la sorte. Ses mains parcouraient son propre corps, se mettant en valeur comme elle savait bien le faire, remuant les hanches pour bien mettre sa queue en valeur.

« Donc... Je peux te baiser maintenant, ou tu veux en profiter un peu avant ? »

Ai approchait de sa sœur, passant ses bras autour de son cou, venant l'embrasser pendant que son érection se pressait entre leurs corps.

« Hmmm, Nee-chan... Tout à l'heure, tu as dit quelque chose, mais, j'ai mal compris ou tu es vierge ? »

Elle n'allait pas se moquer, elle trouvait ça un poil surprenant, quand on sait qu'elle, elle avait couché des milliers de fois, elle se disait que, sans forcément l'égaler, sa sœur avait connu quelques partenaires avec qui s'amuser, homme ou femme. Elle, elle était clairement lesbienne, elle n'avait rien contre les hommes, mais leur corps ne l'excitait absolument pas. Peut-être, car elle était futa à la base ? Mais concernant sa grande sœur, elle ne savait pas vraiment ce qui la tentait, en dehors d'elle bien sûr... Donc, un minimum les femmes ou elle était l'exception qui confirme la règle ?

Fubuki s’était-elle trahie en disant s’être « préservée » pour sa petite-sœur ? Assurément ! Si elle se doutait que Ai-chan n’était sûrement plus vierge, Fubuki, elle, avait aussi eu des rapports sexuels, mais en préservant sa virginité. Au début, elle s’était convaincue que c’était pour le mariage, comme toute Japonaise digne de ce nom, puis, en vieillissant, elle avait compris qu’elle se préservait pour sa sœur. Elle avait bien eu des rapports sexuels, anaux, mais elle avait vite constaté que ses petits-amis étaient frustrés de ne pas pouvoir prendre sa virginité… Et elle, qu’elle n’était pas amoureuse d’eux.

Quand Ai lui ordonna de se retourner, Fubuki se colla au mur. Elle ferma les yeux, et attendit donc, sentant le désir croître en elle. Une excitation lancinante, un désir qui poussait et qui montait en elle. Lorsqu’elle put enfin se retourner, Fubuki sentit son cœur bondir dans sa poitrine en la voyant.

*Amaterasu soit louée, elle est si belle !*

Fubuki sentit sa gorge s’assécher, et mit un peu de temps à réagir. Mais, quand Ai demanda si Fubuki souhaitait faire une inspection, la grande-sœur se rapprocha. Elle se glissa dans le dos de Ai-chan, et malaxa ses épaules, les caressant pour remonter jusqu’à son cou, qu’elle caressa encore. Sa peau était si douce… Fubuki sentit la chaleur croître en elle, puis Ai lui demanda alors si elle pouvait la baiser.

« Oh…, soupira Fubuki. Ma petite-sœur est si vulgaire… »

La grande-sœur rougit et se mordilla les lèvres, puis se pressa dans le dos de Ai. Elle l’embrassa avec tendresse dans le creux du cou, pinçant brièvement sa chair entre ses dents, tout en malaxant ses seins, serrant les morceaux de tissu contre ses paumes, ses doigts se pressant sur la petite poitrine de Ai.

Ai se retourna alors, et l’enlaça. Fubuki descendit ses mains pour presser les fesses de Ai, et l’embrassa avec envie, tout en sentant la verge de cette dernière durcir contre elle.

« Eh bien… Cela dépend où. J’ai eu des petits-amis, je les ai sucés, ils m’ont prise par l’arrière, mais jamais par devant. Je me disais que c’était pour le mariage… Mais, au fond, c’était pour toi. »

Fubuki se pressa contre Ai. Elle releva l’une de ses mains pour l’appuyer sur les cheveux de Ai-chan, et frotta ensuite doucement son visage contre le sien.

« Je dois rencontrer Bakugo-sensei demain, faire le point avec elle sur cette Mélinda… Mais je pense savoir ce qu’il me faut. »

Fubuki croisa à nouveau son regard, et l’embrassa.

« Je veux t’offrir ma virginité, mais je pense qu’il faudra l’accord de ta Maîtresse… Et, si elle souhaite ma virginité pour devenir la mienne, je suis prête à l’accepter. Je suis revenue pour toi, Ai-chan. Je veux vivre avec toi, je t’aime… J’en sais assez pour dénoncer Mélinda-sama, tu sais… Mais je ne le ferai pas, je sais combien tu t’es épanouie avec elle. Je la jalouserai presque… Je veux rencontrer celle qui rend ma Ai-chan si heureuse, et, si je dois être son esclave pour être avec toi, je suis prête à payer ce prix. »

Tout en parlant, elle descendit lentement, embrassant le torse de Ai, jusqu’à s’agenouiller devant elle. Elle renifla sa queue en érection, et lécha tendrement son string, sentant cette verge grossir.

« Cette queue m’a tellement manqué… Tu m’as tellement manqué, Ai-chan. J’espère que tu ne m’en veux pas d’avoir fouillé… Ou peut-être que si, car je compte bien me faire pardonner… Et te faire jouir dans ma bouche, ma chérie… »