The Multiversity

Fubuki venait de rejoindre l’administration du lycée Jinmu. Elle officiait comme conseillère d’orientation, ce qui était un boulot idéal pour avoir accès aux dossiers scolaires des élèves. Évidemment, son plan était de tirer Ai Aihara des griffes de cette pimbêche de Mélinda Warren, et, pour ça, Fubuki était prête à tout ! Mais elle avait passé plusieurs années loin d’Atarashï Yoake, et elle ne connaissait pas grand-monde au sein du lycée. Alors, Fubuki avait décidé de commencer par saluer les professeurs, en se disant qu’elle trouverait des complices potentiels parmi le corps enseignant. Elle avait consulté le dossier scolaire de Mélinda, et avait été surprise d’y voir plusieurs incongruités. Mélinda était en effet inscrite depuis plusieurs années au sein du lycée, soit bien trop longtemps ! Fubuki avait donc préparé le café ce martin en salle des professeurs, un sanctuaire sacré où les élèves n’avaient pas le droit d’entrer. Elle avait commencé par cibler plusieurs professeurs qui lui semblaient pouvoir l’aider, et, parmi eux, elle avait notamment visualisé le nom de Mitsuki Bakugo. Elle était arrivée elle aussi assez récemment au lycée, et elle était l’une des professeurs de Ai-chan !

Difficile de louper Fubuki, elle avait un style assez classe avec une longue robe verte et un long manteau blanc qu’elle portait sur ses épaules. Elle avait naturellement retiré son manteau, et se présentait donc avec sa longue robe,

« Bonjour ! Bonjour ! Je m’appelle Fubuki Aihara, je suis la nouvelle conseillère d’orientation du lycée, enchantée de vous rencontrer ! »

C’est ce qu’elle disait à tous les professeurs. Hikari Harigato, une professeur de mathématiques, la salua. Fubuki nota qu’elle était enceinte, puis Hikari se rapprocha d’un autre professeur qu’elle avait salué, Hirotaka Nifuji, qui regarda son ventre arrondi. Les professeurs parlaient de choses et d’autres, et puis Fubuki vit enfin Mitsuki qui entrait ! Elle la salua donc, et lui présenta du café, puis enchaîna ensuite :

« J’ai cru comprendre que, comme moi, vous veniez d’arriver, Bakugo-sensei. Je vais devoir rencontrer les élèves pour discuter avec eux de leurs orientations professionnelles. Vous arrivez à trouver vos marques ? »

Mélinda avait fini par réussir, Mitsuki avait intégré le lycée. Elle qui disait vouloir rester auprès des enfants, qui n'avait pas sa place pour enseigner. Elle n'était pas stupide, mais c'était clairement quelqu'un qui tirait les ficelles pour la faire rentrer, car il y avait bien mieux qu'elle pour ça. Par chance, on ne lui confia pas un domaine des plus compliqué comme les mathématiques ou les sciences, c'était plus le domaine social, là où l'on enseignait certaines choses du quotidien pour que les jeunes s'en sorte une fois adulte, ça allait de faire la cuisine à certaines choses dites « banales » mais il fallait quand même un certain bagage pour réussir à s'en sortir une fois qu'il n'y avait plus personne derrière soit. Par chance, certains professeurs et élèves étaient là pour l'aider en cas de pépin, mais Mitsuki avait le syndrome de l'imposteur, elle se sentait pas à sa place à côté des autres professeurs. Par chance, ils étaient tous gentils avec elle, à commencer par cette Harigato, elle était adorable et en plus, elle semblait enceinte, de quoi charmer Mitsuki qui n'avait qu'une seule envie, c'était de poser sa main sur son ventre pour sentir le moindre petit mouvement dedans. Il y avait souvent à ses côtés Nifuji, le professeur d'histoire. Elle soupçonnait qu'il soit le père ou alors ils se connaissaient depuis longtemps et veillaient donc sur elle ? Cela la rassurait un peu, mais il va lui falloir un peu de temps pour s'y faire.

C'était aussi l'occasion pour elle de voir de nouvelles proies, tout le monde n'était pas forcément sous l'aile de Mélinda alors elle observait certains élèves, qu'ils soient garçon ou fille, elle s'imaginait devoir leur enseigner de nouvelles choses. Il fallait qu'elle trouve des choses pour se motiver à continuer et apprendre à aimer son nouveau travail. En arrivant ce matin, elle fut accueillie par un nouveau visage qui lui tendait du café. Une jeune femme, nouvelle enseignante, aux cheveux légèrement verts, une légère ressemblance sur le visage avec une des esclaves de Mélinda qu'elle connaissait bien, Ai. Une charmante demoiselle très énergétique qui, si elle ne semblait pas forcément lui sauter dessus à la moindre occasion, il lui suffisait d'évoquer le genre de lingerie qu'elle portait et ça changeait de suite son envie. La belle petite futa adorait ce genre de choses et Mitsuki adorait avoir le ventre bien rond, comme si elle attendait un bébé. Une façon étrange d'aimer cela même si elle ne pouvait avoir d'enfant, mais, au moins, elle en avait un peu l'impression. Mitsuki était habillée sobrement, elle était quand même professeur. Elle pris la tasse à deux mains en la remerciant.

« C'est un peu compliqué, je n'avais pas l'habitude d'enseigner de cette façon. Je m'occupais des tout petits avant, autant dire que je passe du coq à l'âne. »

Là avant ses élèves apprenait à se tenir debout, maintenant, ils jouaient avec des couteaux et autres ustensiles dangereux. Voir cette femme lui rappelait ce qu'Ai lui avait dit, du retour de sa sœur à la maison, elle ne le prenait pas mal ou bien, elle en avait discuté une fois. Oui, on ne faisait pas qu'écarter les cuisses chez Mélinda, on discutait aussi.

« Mais... excusez-moi, je n'ai pas eu la chance d'être présenté à vous... »

Elle semblait la connaître, au moins de noms, mais est-ce que Mitsuki avait vu juste ou bien elle lui ressemblait juste un peu et elle faisait fausse route ?

Pour sa sœur, Fubuki était prête à tout ! Cela avait même un côté effrayant, limite stalker, mais l’amour méritait bien qu’on agisse contre la logique ! Fubuki savait que Mitsuki était la professeuse de Ai-chan, mais aussi de Mélinda. Et, comme elle était arrivée récemment, Fubuki était convaincue de pouvoir s’en faire une alliée.

« Oui, sourit Fubuki, j’ai lu ça dans votre dossier… »

Consciente que cela pouvait surprendre, Fubuki se racla la gorge, et reprit rapidement :

« Je veux dire, je… Je m’appelle Fubuki Aihara, et je suis conseillère d’orientation. Je viens d’arriver, alors j’ai pris le temps d’étudier un peu les dossiers des professeurs et des élèves. C’est comme ça que j’ai vu que vous étiez passée de la maternelle à ce lycée. »

Fubuki lui sourit, et but un peu de café.

« Je suis la grande-sœur de l’une de vos élèves, Ai Aihara. Le monde est petit… »

La jeune femme ne voulait pas passer pour une folle en évoquant d’entrée de jeu les suspicions qu’elle avait sur Mélinda. Elle se déplaça lentement. Les cours n’avaient pas encore commencé, alors elles avaient un peu de temps. Fubuki se rapprocha d’un canapé, et s’assit dessus en croisant les jambes.

« J’espère que Ai ne vous cause pas trop de soucis, elle peut se montrer très énergique, parfois… Moi, j’essaie de m’approprier les codes du lycée, c’est mon premier emploi après mes études. »

Elle lui sourit encore, souhaitant se montrer avenante avec elle. Fubuki devait aussi avouer que Mitsuki était plutôt jolie… Et, comme elle, célibataire, si on en jugeait l’absence d’anneau à ses doigts. De quoi les rapprocher, dans une société où il était après tout assez mal vu pour les femmes de rester célibataires trop longtemps…

Mitsuki avait été rapidement briefé par Ai, sa sœur était de retour et elle semblait inquiète concernant Mélinda. Pour le moment, elle ignorait jusqu’où la jeune Aihara avait été pour brouiller les pistes, mais à moins d'être espionnée, cette jeune femme ne pouvait pas savoir que sa petite sœur et elle, avaient ce point commun de connaître Mélinda Warren. Mitsuki l'écoutait donc, voulant aider, car elle ne pouvait pas lire les pensées et peut-être étaient-ce là de véritables questions qui demandaient des réponses ? Elle évoquait rapidement le lien de famille, faisant que la Milf affichait un léger sourire aux coins des lèvres.

« Maintenant, que vous le dites, je remarque un petit air de famille. Mais non, votre petite sœur est une élève sérieuse du peu que j'ai pu voir. Je connais encore mal tout le monde ici, mais sans être en haut du classement, elle se débrouille bien à mes cours. »

Et même en général, la petite futanari avait progressé doucement, mais sûrement, même si Mitsuki ne pouvait pas savoir, elle avait jeter un œil aux notes global des élèves qu'elle allait rencontrer, du moins, celles et ceux qui étaient avec Mélinda. S'installant près d'elle, elle restait sérieuse et droite, plaçant tout de même une main sur la sienne en l'observant.

« Ne vous inquiétez pas, je vous aiderais comme je peux. Je sais que cela peut être troublant, voir même terrifiant au début lorsqu'on arrive... Moi-même, ça m'a fait quelque chose de passer à ses adorables petits enfants à presque de jeunes adultes, mais on s'y fait. »

Ce que Mitsuki aimait, c'était surtout les cours privées qui se passaient entre ses murs, elle qui donnait entre autres des cours de cuisines, elle aimait jouer avec la nourriture et se faire pétrir par de belles et beaux élèves. Elle ignorait encore ce qu'elle devait faire de Fubuki, mis à part qu'elle devait l'éloigner de la piste de Mélinda.

« Vous savez, je crois me souvenir d'avoir encore un livre comme ça chez moi. Il y a dedans de bons conseils pour ce genre de choses, quand on commence un travail, ce nouvel environnement. Bon, il date un peu, mais il est encore d'actualité, je pense. »

Mitsuki était loin d'être jeune comme Fubuki. Elle pourrait être sa mère, ou presque alors la demoiselle avait encore du temps pour se trouver quelqu'un, mais Mitsuki, oui, elle aurait pu faire son deuil, mais depuis qu'elle côtoyait Mélinda, elle reprenait goût à la vie, au sexe, à s'occuper des enfants au manoir et à croire en l'idée que cette vampire puisse la guérir. Elle n'y croyait pas trop, mais au moins, les braises n'étaient pas éteinte. Du coup, Mitsuki n'allait pas attaquer ici, mais chez elle, cette idée de livre, c'était pour essayer de l'attirer chez elle pour l'avoir dans ses filets et la connaître plus intiment. Elle avait l'habitude de coucher avec des personnes plus jeunes, c'était son truc, mais Fubuki ne semblait pas avoir son âge donc, bon, elle peut bien croquer dans un fruit un peu plus mûre de temps en temps.

« Je pourrais vous l'apporter demain ? Ou bien, vous pouvez venir avec moi après vos cours si vous le voulez au plus tôt ? »

Elle ne l'obligeait pas à venir, elle lui laissait une autre option mais si elle choisit d'attendre demain, elle allait devoir commencer à attaquer ici, au lycée. Il va falloir trouver un plan pour ça... Le regard de la belle milf allait souvent vers sa collègue Harigato, son petit ventre rond la faisait sourire, elle était belle et rayonnante, elle savait bien sûr qui était le papa, tout près d'elle, elle les trouvait si mignons tous les deux. Elle avait hâte de la voir prendre du poids et devenir plus rayonnante. Elle la jalousait un peu, mais ça restait gentil. Sa collègue n'était pas une esclave de Mélinda, pas à sa connaissance, mais sûrement d'une ou deux élèves connaissant Mélinda... C'était tout un réseau cette vampire.

Fubuki essayait encore de percer les mystères de cette école. Elle savait désormais que ce lycée n’était pas ce qu’il prétendait être. Un lycée en apparence innocent, mais qui abritait et dissimulait bien des choses. Elle savait qu’il y avait des élèves bien plus influents qu’on aurait pu le croire, comme Leona Morimoto, ou Mélinda Warren. Elle savait aussi que Ai était liée à cette femme, ce qui avait énervé Fubuki. Une certaine forme de jalousie qu’elle assumait pleinement, et elle cherchait désormais à creuser les choses. Elle essayait de savoir ce que les autres professeurs savaient, mais ce n’était pas si simple d’aborder la chose. Elle savait par exemple que Ai-chan était très souvent absente des cours, mais que cela n’était pas notifié aux parents. Elle ne comprenait pas pourquoi, et, comme cela ne se ressentait pas dans ses notes, personne ne s’en étonnait. Elle se demandait à vrai dire si ce lycée ne servait pas de couverture à une quelconque activité sectaire.

*Je vais devoir y aller prudemment…*

Mitsuki lui proposa de passer chez elle ce soir pour récupérer un livre afin de l’aider à mieux s’insérer dans le lycée. Fubuki hocha la tête.

« Ma foi, j’en serai ravie, Bakugo-san ! »

Elle pourrait ainsi lui soumettre ses doutes concernant Mélinda, car celle-ci était aussi une élève de Mitsuki Bakugo, et était encore plus souvent absente que Ai ! Mais, curieusement, Mitsuki n’avait jamais fait le moindre signalement à l’administration scolaire. Fubuki avait juste vu cela en consultant le cahier de classe de Ai lorsque c’était elle qui s’en occupait, et qui le ramenait chez elle.

*Je suis curieuse de savoir ce que tu me caches, ma jolie… Mais quelqu’un finira bien par parler ici !*

Fubuki lui sourit donc.

« Tenez, voilà mon numéro de téléphone portable. Vous n’aurez qu’à me donner vos coordonnées, et je passerai vous voir après les cours. »

Qu'est-ce que la sœur d'Ai cherchait ici ? Mitsuki n'en avait aucune idée, mais elle devait le découvrir, elle demandera conseil à la plus jeune des Aihara, si ça se trouve, elle avait sa petite idée ? Après, Fubuki était peut-être tout simplement innocente et était là en tout bien, tout honneur ? Elle aura l'occasion de savoir plus précisément au cours de la journée. Les deux femmes s’échangeaient des banalités, mais si Fubuki n'acceptait pas immédiatement l'invitation, elle n'y était pas fermée et avait ses coordonnées, dorénavant, il ne manquait plus qu'à l'avoir chez elle et la suite devrait bien se passer. Depuis qu'elle s'était rapprochée de Mélinda, Mitsuki goûtait aux jeunes gens, ils étaient si vigoureux, elle aimait sentir les jeunes hommes, les jeunes demoiselles et les délicieuses futas s'occuper de son corps, mais si elle voulait retenir Fubuki, elle allait devoir croquer dans un fruit un peu plus mûr. Ce n'était pas un souci, ça allait lui changer de d'habitude et elle fera une chose un peu plus légal pour une fois.

« Faisons comme ça, oui. »

Dit-elle poliment en souriant avant qu'elles ne voient que l'heure des cours approchait à grands pas. Chaque professeur se hâtait à sa façon pour rejoindre sa salle, Hirotaka était d'une grande galanterie avec Hikari tandis que les deux nouvelles, se séparaient. Elle allait devoir envoyer un message à Ai pour savoir si elle savait quelque chose ou si de son côté, elle n'avait rien à craindre de sa grande sœur ? Quand bien même elle pouvait avoir des doutes ou crainte concernant Mélinda, elle en a essuyé bien d'autres et en plus, bien pire ! Donc elle n'avait rien à craindre. Les heures passaient doucement, Mitsuki se faisaient doucement à son nouveau rôle même si elle préférait quand même quand elle s'occupait des plus petits, c'était bien plus mignon. Profitant de faire cours à la classe d'Ai, elle en profita à la fin pour la questionner au sujet de sa sœur. Apparemment, elle serait en train de mener l'enquête depuis son retour chez ses parents, du moins, ça reste à l'état de soupçons de son côté. Bien sûr, elle n'avait rien fait avec elle, quand bien même Mélinda aime l'inceste, c'était autre chose de passer à l'acte. Pour l'instant, elle n'avait rien fait, rien vu de bizarre concernant Ai ou Mélinda donc, rien à craindre... Mais pour le bien de leur mâitresse et pour protéger sa jeune amie, Mitsuki allait devoir tenter de lui faire oublier tout ça.

Du coup, elle n'allait pas parler de Mélinda tout de suite, ni trop d'Ai, mais elle allait devoir l'attaquer, doucement. Elle profitait de son rôle et de ses coordonnées pour lui envoyer un message à l'heure du repas pour l'inviter à manger avec elle, dans sa salle de cours. En soit, ça allait être un repas des plus classique, sauf qu'elle allait utiliser une de ses « armes » fournie par Mélinda. Un aphrodisiaque, léger, juste pour endormir ses soupçons, qu'elle pense à elle cette après-midi pour préparer le terrain pour ce soir. Cela ne devrait pas être trop grave, ça allait juste lui donner un petit coup de pouce. Que pouvait-il se passer de trop grave ? Un petit baiser ? Ce lycée a connu bien pire que ça ! Quand bien même c'était un cours de cuisine ici, ça resterait assez sommaire, un simple repas qui serait idéal dans un bento. Sauf que là, son petit ingrédient secret, il y a peu de chance que Fubuki en soit indifférente.

Pour Fubuki, la matinée se déroula également plutôt bien. Après son entretien avec Bakugo-sensei, elle passa néanmoins le reste de la journée à y penser. Depuis sa position de conseillère d’orientation, elle était aussi la conseillère juridique du lycée. Elle avait été surprise de voir que le lycée Jinmu recensait plusieurs procès, et elle était en lien avec le cabinet d’avocats Dowell, qui avait pour client le lycée, par l’intermédiaire de la Fondation Jinmu. Fubuki avait vite compris que la gestion de tout ce système était opaque. Elle devait ainsi traiter les courriers d’associations ou d’avocats de parents d’élèves furieux qui accusaient le lycée d’encourager une « culture du harcèlement scolaire passant par le viol et les humiliations sexuelles ». Fubuki ne savait pas trop quoi en penser. Depuis sa confrontation avec Ai-chan, elle savait que celle-ci était proche de Mélinda Warren.

Le dossier scolaire de sa petite-sœur était excellent, et elle avait fait un test Senta blanc qui s’était avéré très bon. Incontestablement, son séjour chez Mélinda ne lui faisait pas de mal. Cependant, le taux d’absentéisme de Mélinda était très élevé, bien trop élevé. Il caractérisait un véritable abandon scolaire. Il y avait beaucoup d’incohérences dans le dossier, comme le fait que Mélinda semblait être élève au lycée depuis maintenant une dizaine d’années ! Simple erreur dans le formulaire ? C’est ce que la direction avait indiqué, mais Fubuki était trop intelligente pour y croire.

*Espérons que Fubuki-san pourra m’en dire plus…*

Fubuki était convaincue d’avoir trouvé en elle une alliée providentielle. Elle passa donc la matinée à s’absorber dans les dossiers. Récemment, une avocate avait commencé à fureter autour du lycée, une certaine Aiko Iwase. Cependant, elle avait récemment renoncé au dossier. Fubuki devait traiter cela, ce qu’elle fit avec le professionnalisme qu’on lui connaissait.

Alors que la matinée défilait, elle reçut un SMS de Bakugo-sensei qui l’invitait à déjeuner, non pas dans la cantine ou au restaurant, mais dans sa salle de classe.

*Voilà qui est curieux… Mais toute occasion est bonne à prendre !*

Fubuki accepta donc, puis, à l’heure du déjeuner, quitta son poste. Elle rejoignit la salle de cours de Bakugo-sensei, toqua à la porte, et entra. Bakugo-sensei lui avait dit qu’elle amènerait le repas, alors Fubuki n’avait rien amené.

Elle observa la salle de cours, et nota quelques éléments de personnalisation. Elle sourit doucement, puis remercia Bakugo-sensei pour le repas, et s’assit avec elle à même le sol, sur des tapis.

« J’ai cru comprendre en lisant votre dossier que vous enseigniez auparavant dans une école maternelle. Sans être indiscrète, qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre un lycée ? »

Mitsuki avait elle aussi ses ordres de Mélinda et comme Ai était un de ses jouets, elle ne voulait pas qu'il y ait de soucis. Fubuki allait elle aussi devenir un de ses jouets ? On ne savait pas, mais une chose est sûre, Mitsuki devait détourner son attention de Mélinda. Elle espérait bien réussir cette tâche, ça ne devrait pas être trop compliqué sauf si la jeune femme avait un seul genre de femme/homme et que tout le reste ne l'intéressait pas, elle succomberait bien à ses charmes, avec aisance ou non. Elle avait préparé un petit repas très classique – elles étaient dans une école – mais elle espérait que son ingrédient mystère allait l'aider dans sa mission.Elle avait préparé autre chose aussi, mais ce sera en dessert, quand elle saura si ça faisait effet ou non ? De quoi pimenter leur futur petit jeu ! Des muffins, avec eux aussi un ingrédient mystère. Futa, lait, hypersensibilité, une autre dose d’aphrodisiaque, même elle ne saurait dire lequel contenait quoi, ce sera la surprise ! Fubuki étant arrivée, elles pouvaient commencer à manger, évidemment, ça n'allait pas faire effet à la première bouchée, elle ne s'en formalisait pas et laissait les choses continuer.

La petite curieuse se questionnait à son sujet mais elle avait déjà des réponses, même si ce n'était pas totalement vrai car dieu sait qu'elle aurait aimé continuer à s'occuper de ses petits mais vu ce que Mélinda lui offrait, elle pouvait bien lui faire ce plaisir. Ce poste en cours du quotidien, ça lui convenait, elle n'avait pas de réelles compétences en chimie, mathématique ou autre. Sans être idiote, elle ne pourrait pas l'enseigner pour autant.

« C'était plus une question pratique. J'ai dû déménager et mon ancien travail était plutôt loin, du coup, j'ai eu la chance d'avoir ce job ici, sans ça, qui sait ce que j'aurais pu avoir comme métier ? »

Un petit mensonge, mais qui pouvait être crédible si on ne fouille pas trop non plus dans sa vie privée. Elle habitait au même endroit depuis des années, ça n'avait rien changé, mais inutile de donner trop de détail, ça pourrait la trahir. Elle la laissait manger, espérant voir bientôt des changements dans son regard quand elle posait ses yeux sur elle ou sur des questions plus intime ? Mélinda lui avait promis qu'elle était guérie, qu'elle pourrait tomber enceinte, mais même si son envie de devenir maman était plus forte que tout, elle ne voulait pas de la facilité et tomber enceinte de Mélinda ou d'un/e mineur. Elle ne savait pas encore si elle voulait une personne de son âge environ ou plus jeune, mais son premier enfant, elle espérait que ce sera par amour.

« Votre matinée s'est bien passé ? Vous n'êtes pas trop perdu ? »

Des questions bateaux, mais il fallait bien commencer de façon banale, elles ne se connaissaient pas vraiment pour le moment.

Fubuki hocha la tête. Elle était proche de Mitsuki, maintenant, ce qui lui permettait de réaliser qu’elle avait, comme elle, une grosse poitrine ! Fubuki se disait même que les seins de Mitsuki étaient plus gros que les siens, ce qui était une première ! Elle lui expliqua sommairement qu’elle avait changé d’établissement suite à un déménagement. Fubuki l’écouta, tout en ayant le sentiment que Mitsuki ne lui disait pas toute la vérité. Elle n’aurait pas su préciser justifier ce sentiment, c’était une intuition, son instinct… Ce même instinct qui l’avait amené à douter de ce que Ai faisait vraiment avec cette Mélinda, ce même instinct qui lui soufflait qu’il y avait, derrière ce lycée très bien noté, quelque chose de subtil, de profond, et que les professeurs n’étaient sans doute pas ceux qui dirigeaient les choses ici. Fubuki hocha donc la tête, puis embraya sur la question de Mitsuki, tout en mangeant avec ses baguettes, attrapant un morceau de nourriture pour le fourrer entre ses lèvres, du jiaozi, une espèce de ravioli bouilli.

« Oh, je… Je commence à faire mes aises. Ce lycée est vraiment très impressionnant, il y a beaucoup de clubs, et je m’investis beaucoup. »

Elle se racla la gorge, essayant de ne pas loucher sur la volumineuse poitrine de Mitsuki, même si elle les regardait à chaque fois brièvement en retournant manger de son bento.

« Mais il y a quand même des choses qui m’étonnent. Certains dossiers scolaires sont curieusement manquants sur certains éléments, ou contiennent des irrégularités étonnantes. »

Fubuki avait une cible en venant ici. Est-ce que Mitsuki saurait quelque chose à ce sujet ? Elle avait Mélinda et Ai comme élèves, alors, Fubuki soupçonnait qu’elle devait avoir entendu parler de ce genre de choses.

« Il y a une élève de votre classe… Mélinda Warren. Son dossier est étonnant. Elle serait là depuis plus de cinq ans. J’ai essayé d’obtenir des éléments complémentaires en demandant à l’administration du lycée, mais ils ne m’ont pas encore répondu. Et, en regardant les relevés de présence, j’ai pu voir qu’elle était apparemment très souvent absente, sans pour autant que cela ne soit mentionné dans son dossier. Vous voyez de qui je parle, Bakugo-sama ? C’est troublant, non ? »

Mitsuki avait un objectif en étant avec cette fille, protéger Ai et Mélinda. La petite tornade l'avait avertie du retour de sa grande sœur et de ses drôles de questions autour de Mélinda, entre autres. Bien entendu, la vampire protégeait ses arrières et c'est pourquoi la milf avait aisément obtenue un aphrodisiaque comme si elle avait simplement demander de nouvelles craies pour ses cours. Elle aurait pu demander plus fort ou bien pire mais elle voulait faire dans la subtilité, y aller de force, ce n'était pas vraiment son truc. La jeune fille évoquait certaines choses étranges sur certains élèves par exemple. Elle était bien venue ici avec une idée précise, Mitsuki, même si Mélinda lui avait un peu tiré le bras pour venir ici, n'aurait pas eu idée de fouiner dans les dossiers scolaires. Même si elle était arrivée ici en sachant, elle n'avait rien remarqué de bizarre qui l'aurait forcé à fouiner un peu. Alors même si Fubuki avait un rôle différent du sien ici, qui la forçait à avoir le nez plus souvent dans les dossiers, elle trouvait ça louche... comme elle s'y attendait.

« Vous savez, il y a beaucoup d'élève étranger ici, ça m'étonne un peu même ? Qu'il y ait quelques élèves avec des noms qui ne sonne pas Japonais, je m'y attendais, mais pas autant. »

Elle noyait un peu le poisson, elle savait bien ce qu'elle sous-entendait mais elle agissait de sorte à aguiché un peu plus la demoiselle, ses baguette près de ses lèvres tandis qu'elle observait le plafond. Non pas pour jouer les fausses innocentes mais pour que sa possible nouvelle amie puisse observer sa poitrine sans croiser son regard.

« Mais j'ai déjà eut cette Warren dans mes cours. Une fille qui parle bien le japonais, je pense qu'elle a dû naître ici, elle le maîtrise parfaitement. Et sans être la plus douée de mon cours, elle s'en sortait bien ! D'ailleurs, votre petite sœur avait l'air de bien s'entendre avec elle ! »

Sa petite sœur était un sujet sensible ? Elle surprotégeait sa petite sœur ou elle se méfiait juste de ses fréquentations ? Elle allait tenter de détourner la conversation pour en savoir plus sur la famille Aihara.

« Ai-chan se débrouille bien aussi, elle a l'air d'aimer mes cours mais elle n'a pas l'habitude de cuisiner. Une fois, elle devait utiliser le batteur électrique et je n'était pas loin, elle m'a éclabousser de crème, moi et tout les autres autour ! J'en avais partout mais bon, ce sont des choses qui arrivent... »

En réalité, ce n'était pas en cuisine qu'Ai l'avait arrosé de crème, plutôt dans sa chambre. Mitsuki l'avait attiré avec des dessous qui ne la laissait pas indifférente, et en maltraitant sa queue entre ses seins et sa bouche, elle avait fini par l'asperger de sa crème ! Autant dire que Mitsuki fut ravie d'un tel traitement ! Mais bon, elle n'allait pas priver Fubuki d'une image peut-être pas si loin de la vérité. La particularité d'Ai était-il un secret ? Elle en profitait pour attraper entre ses doigts un petit bout de nourriture près de ses lèvres, qu'elle retira avant de le porter à sa bouche, observant la jeune fille pendant qu'elle avalait ce petit bout.

« Est-ce que tout va bien, Aihara-san ? Vous avez l'air fiévreuse ? »

L'effet la rendait enfin désireuse ou elle avait très bien réglé son coup ?

Fubuki était clairement une petite fouineuse, prête à tout pour sa sœur ! Elle ne comptait pas lâcher Mitsuki, car son intuition lui disait qu’elle était liée à cette femme… Et, de fait, Mitsuki ne tiqua pas vraiment quand Fubuki lui observa que Mélinda était là depuis plusieurs années, ce qui était en contradiction avec le règlement. Elle lui indiqua simplement que Mélinda était une étrangère, mais qui parlait le japonais à la perfection. Fubuki savait aussi que Mélinda était très souvent absente. Cela ne ressortait pas dans son dossier scolaire, mais elle avait consulté les cahiers de classe, qui répertoriaient chaque jour la liste des présents. La croix devant le nom de Mélinda Warren apparaissait rarement ! Là aussi, le règlement intérieur prévoyait de strictes sanctions en cas d’absences. Souvent, le problème se résolvait par des subventions généreusement versées à l’établissement.

La jeune femme se racla la gorge, louchant fréquemment sur les seins de Mitsuki, et observa avec intensité celle-ci avaler son maki, entrouvrant et fermant les lèvres, imaginant pendant un instant la verge d’Ai s’y glisser frénétiquement. Elle rougit brièvement quand Mitsuki lui demanda comment elle allait.

« Je… Euh… Navrée. »

Fubuki rougit encore, et avala un peu de son bento, engloutissant des ramen.

« La fatigue, vous savez ce que c’est…  Mais oui, je sais que ma sœur s’entend très bien avec cette Mélinda, au point de passer beaucoup de soirées chez elle. J’ai pu observer que ses résultats scolaires s’étaient améliorées depuis qu’elle était proche d’elle, d’ailleurs… Mais toutes ces irrégularités dans son dossier, cela m’étonne quand même. »

Mitsuki n’avait aucune explication à donner, mais Fubuki sentait qu’elle ne lui disait pas la vérité. Cependant, elle ne voulait pas non plus passer pour un problème, et sourit donc.

« Ce lycée est en tout cas très réputé, vous devez être heureuse d’y travailler. »

Elle se racla encore la gorge en observant sa généreuse poitrine, si serrée, parfaite pour y glisser la verge de Ai-chan…

« J’ai un peu chaud, j’ignore ce qui se passe… Je… Je vais me rendre aux toilettes, si vous n’y voyez aucun inconvénient. »

Fubuki s'inquiétait pour sa petite sœur, c'est normal, mais elle n'avait rien à craindre. Sa maîtresse et Ai aussi, lui avait demander d'y aller doucement et de voir ce qu'elle savait, ce qu'elle semblait y penser, mais Mitsuki allait l’envoûter à sa façon. Mélinda et ses rapports avec sa petite sœur passeront au second plan après ça. Elle n'avait utilisé qu'un aphrodisiaque pour le moment, afin que ses pensées soient moins centrées sur sa petite sœur – même si elle y pensait même beaucoup dans ce genre de moment, mais ça, elle l'ignorait – et elle espérait bien que Fubuki se change un peu les idées. Cela n'allait pas la faire tomber amoureuse d'elle, ce n'était pas le but, mais plutôt qu'elle oublie sa petite enquête et pense à autre chose de plus intéressant en venant ici. Même si Mitsuki préférait croquer les personnes plus jeunes, depuis qu'elle avait accès à un buffet à volonté, elle n'avait rien contre croquer dans des fruits un peu plus mûre. Elle retrouvait goût au sexe avec des personnes pas forcément bien plus jeune qu'elle, quand bien même Fubuki semblait avoir environ moitié moins que son âge. Elle restait plus âgée que sa moyenne de partenaire actuel.

« Je n'y ai pas fait attention, elle était souvent là lorsque j'avais sa classe pourtant ? Mais peut-être possède-t-elle une sorte de passe-droit, car c'est la petite fille d'une personne de la direction, ce genre de choses ? Vu ses notes, ça ne serait pas étonnant. Le genre de personne qui est surdouée, mais fréquente quand même ce lycée pour faire une bonne image ? »

Elle tentait un peu de rendre ses absences plus crédibles, mais elle ne comptait pas non plus convaincre Fubuki de cette histoire, mais elle peut noyer le poisson le temps que ça agisse, quand elle pensera qu'à elle et son corps, elles pourront passer sur un sujet plus intéressant. Mitsuki ne faisait rien pour se rendre sexy, elle était habillée simplement, sobrement, elle se donnait une image sérieuse ici, c'est après les cours que ça changeait ! La jeune femme semblait commencer à en sentir les effets et préférait aller se passer un peu d'eau sur le visage.

« Bien sûr, allez-y, je vous attendrais ici et, si jamais ça ne va pas, je viendrais vous chercher, d'accord ? »

Si elle ne revient pas, il n'y aura que deux solutions... une forte résistance ou Fubuki pensera que se soulager allait aider... oui, mais non. Ça allait la calmer un peu, mais à très courte durée. Si elle revient, sans craquer et sans se jeter sur elle, elle y avait ajouté, en son absence, une petite goutter d'une autre potion. Pas de mélange, , mais juste de quoi rendre son excitation plus visible. En futanari, elle n'écoutera pas son cerveau, pas celui du haut en tout cas. Et là, elle sera obligée de se servir d'elle et de penser à elle, pas à Mélinda ou sa sœur. Il y a peu de chances que Fubuki a déjà pratiquée en futa, et y soit donc résistante, mais si c'est le cas, Mitsuki va devoir faire un peu de rentre-dedans... une fois sa queue entre ses lèvres ou entre ses seins, elle sera obligée de succomber au désir ! Reste plus qu'à savoir si elle va revenir pour lui sauter dessus, ou lui résister ? Après, il reste toujours la solution des toilettes. Pas la plus glamour des solutions, mais ça apportait son charme aussi de le faire là-bas, dans un espace étroit, ça laissait moins de place à l'hésitation, il y avait plus d'action ! Cinq minutes, trois cent secondes... Soit elle revient à elle, soit elle vient à elle.

Comme Mitsuki le supposa à juste titre, Fubuki n’alla pas aux toilettes pour uriner, mais bien pour se masturber. Elle savait déjà beaucoup de choses sur cette Mélinda, elle en avait déjà parlé avec Ai quand sa petite-sœur l’avait surprise en train de voir les films pornographiques que sa sœur avait avec elle. Mais il lui fallait encore une vue d’ensemble avant d’aller au manoir. Elle commençait à envisager les véritables rapports de force au sein de ce lycée, une chose qui l’excitait autant qu’elle l’enthousiasmait. Des absentes comme Mélinda, il y en avait d’autres, et, à chaque fois, l’administration scolaire ne faisait rien. Aucun signalement, aucun mot à destination du conseil d’élèves. Les bulletins scolaires étaient remplis comme si de rien n’était. Il y avait trop de lacunes dans les dossiers scolaires pour que ce soit un hasard, ou de simples erreurs administratives résiduelles.

*J’ai vu son nom sur l’une des DVD de ma sœur…*

Mitsuki Bakugo… Proche de Mélinda. Fubuki rejoignit les toilettes, songeant encore aux gros seins de Bakugo-sensei, et elle se masturba joyeusement, jusqu’à jouir rapidement. Fubuki était pourtant plutôt maîtresse d’elle-même, mais là… La vague était tout simplement trop forte ! Elle se masturba donc frénétiquement, gémissant joyeusement, jusqu’à sentir son corps l’emporter, l’esprit embrumé de multiples pensées perverses et insidieuses.

« Haaaa… »

La vague afflua en elle, et elle se mit à jouir, finissant tout droit dans la cuvette des toilettes. Fubuki avait mis moins de deux minutes à se relâcher. Elle tira sur la lunette des toilettes, puis sortit ensuite, et se refit une beauté. Cependant, tandis qu’elle nettoyait ses mains et son visage, elle sentit encore la vague l’envahir.

*Bordel, ce n’est pas normal…*

Mitsuki lui avait fait boire quelque chose… Fubuki était sûre que ce n’était pas un produit innocent ! Elle soupira donc, et retourna vers le bureau, en sentant la chaleur pointer à nouveau en elle. Elle ouvrit la porte, et lui sourit, tout en louchant encore sur ses seins.

« Dé-Désolée, Bakugo-san… »

Fubuki se rassit, et attrapa son verre.

« Il… Je ne suis pas encore très habituée à ce climat, il fait un peu plus frais à Tokyo, c’est proche de l’océan… »

Piètre excuse, mais que dire ? Elle but encore un peu de sa boisson, et soupira ensuite.

« Je… Je cherche à comprendre ce qui se passe ici, Bakugo-san. Enfin, j’ai déjà une petite idée… J-Je sais que Wa-Warren-sama est proche de ma Ai-chan, m-mais… »

Fubuki avait de nouveau très chaud, et frotta ses cuisses entre elles. Elle commençait à employer des suffixes qui en disaient long sur sa mentalité : « sama » pour Mélinda, soit un suffixe élogieux, réservé à des supérieurs hiérarchiques, et « chan » pour sa petite-sœur, témoignant son affection pour elle.

« Vous… Qu-Qu’est-ce que vous avez mis dans m-mon… »

Fubuki se mordilla les lèvres, et gémit alors, sentant une chaleur furieuse entre ses cuisses. Elle gémit, et se crispa sur place. La chaise sur laquelle elle était tomba en arrière, et Fubuki finit à genoux, se tenant le sexe.

« M-Mon… Ç-Ça… Ça pousse !! »

Et, comme pour confirmer ce qu’elle disait, sa robe verte s’ouvrit alors au niveau de son bas-ventre, révélant son string vert, et sa verge qui sortait de son string, une verge dure et puissante, qui semblait pulser d’impatience sur place. Fubuki, qui n’avait encore jamais été hermaphrodite jusqu’à cet instant, frémit encore, tout en louchant sur les seins de Mitsuki.

« T-Toi… Pe-Petite salope, tu m’as drogué ! »

Elle se rapprocha alors d’elle, et pressa ses mains sur ses seins, les malaxant, tout en se ruant sur ses lèvres, l’embrassant voracement, succombant totalement au désir, avec l’envie évidente de fourrer ensuite sa queue dans la bouche de Mitsuki !

Sa mission était simple dans les grandes lignes, mais elle devait ne pas y aller trop fort, on parlait de la grande sœur d'Ai, pas d'une personne forcément néfaste à Mélinda. Elle devait faire en sorte qu'elle tire un trait sur Mélinda ou qu'elle accepte purement et simplement. La petite futa n'avait pas fourni tous les détails concernant ce qu'elle savait, mais de prime abord, elle n'avait pas leur dévotion envers leur maîtresse donc, c'était une situation à prendre avec des pincettes. Mitsuki espérait que l'aphrodisiaque suffirait à déclencher en elle une envie de sexe si fort qu'elle ne penserait qu'à et ce qui pourrait se passer entre elles, si cela ne suffirait pas, elle pouvait augmenter la dose ou pimenter la chose. Pendant l'absence de cette dernière, elle envoyait un message à Ai depuis son portable, la tenant un minimum au courant, comme ça, si elle avait un détail oublié qu'elle n'avait pas précisé, elle pourrait le lui dire. Mais bon, coucher avec sa grande sœur n'était sûrement pas une chose qu'elle ne devait pas faire. Au retour de Fubuki, elle devinait sans mal que cette dernière avait dû se faire plaisir, rapidement, vu le peu de temps qui pourrait vraiment laisser penser à un petit arrêt aux toilettes, mais Mitsuki savait bien ce qui s'était produit. Et si rien ne s'était produit, elle serait en ébullition actuellement ou alors, elle aurait une sacrée résistance aux aphrodisiaques ! Ce n'était pourtant pas un produit bas de gamme, ce n'était pas non plus un truc super puissant, mais assez pour qu'un humain lambda tombe facilement dedans.

Mitsuki l'observait, elle voyait où allait ses yeux, elle écoutait sa voix doucement perturbée et elle notait bien les détails qui la trahissaient. Elle savait plus ou moins pour Mélinda et son attachement pour sa petite sœur, elle le savait déjà, Ai l'avait bien précisé et Mélinda n'en avait pas perdu une miette quand elle avait raconté la nuit de débauche passée avec sa grande sœur. Finalement, elle avait attaqué, dans le verre, un produit inodore, sans goût, qui allait la pousser dans un sens qu'elle ne pouvait détourner. Elle était obligée de se soulager si elle voudrait avoir les esprits clairs. Si d'apparence, ça semblait douloureux, ça ne l'était pas. Oh, le fait de sentir une queue pousser était déroutant quand on n'était pas habituée, mais Mitsuki savait qu'après, ce n'était qu'un détail. Et elle le voyait, cette belle érection qui tendait sa culotte. Elle n'avait pas le regard affûté d'Ai pour savoir si c'était une culotte ou un string en voyant le devant si tendue.

La réaction de Fubuki fut « violente », pas de quoi l'effrayer, mais elle était perdu entre colère et désir. Elle la repoussait sur le bureau, l'embrassant voracement tout en laissant sa main sur sa poitrine. Elle n'était pas rancunière et ouvrait son chemisier pour qu'elle puisse venir peloter sa poitrine de façon plus directe, certes, elle avait encore son soutien-gorge, mais ce serait déjà plus accessible, comme le fait qu'elle remuait de sorte à ce que sa queue soit comme par hasard entre ses cuisses. Quand enfin elle avait accès à la parole, elle reprenait son souffle, caressant son visage délicatement en la ceinturant avec ses cuisses.

« Disons plutôt que je t'ai donné de quoi t'amuser un peu plus... Tu louche depuis tout à l'heure sur ma poitrine, je te soulagerais bien avec, mais il y a tant à faire... Et si tu me baisais avec violence ? Pour me punir ? N'hésite pas, tu peux arracher mon collant si tu veux, ma belle Aihara~ »

Le chemisier ouvert sur sa belle poitrine, prisonnière de ses jambes qui la ceinturait, Mitsuki avait fait là une belle prise qui aurait du mal à s'échapper de son filet, mais on ne sait jamais, elle pouvait la surprendre. Sa main glissa entre ses cuisses, touchant cette belle bosse qui se trouvait si près de son intimité. Ai avait bien précisé qu'elle n'a jamais été futa, sauf si elle lui a déjà mentie, mais en dehors de Yoake, les futas, ça ne courrait pas les rues quand on ne connaissait rien à la magie. Elle n'allait pas baiser sa petite sœur pour sa première fois en futa, elle allait baiser une femme mûre qui n'allait pas se plaindre de la suite.

« Ne perds pas de temps, ma belle, on a que le temps de la pause pour te soulager, et si tu en redemandes... je te donnerais mon adresse, comme prévu. »

Dit-elle avec un clin d’œil. Oui, si elle avait été résistantes aux aphrodisiaques, elle aurait attaqué chez elle, de façon plus directe mais dans une ambiance où elle aurait plus « d'armes » sous la main pour la piéger dans ses filets. Des armes qu'Ai lui avait choisie pour certains dessous. Fubuki était bien placée pour le savoir, la lingerie et sa petite sœur, c'était plus qu'une passion.

Cette vague, Fubuki la sentait croître en elle, une vague similaire à ce qu’elle avait senti en retrouvant Ai, sa petite-sœur. Elles avaient fait l’amour, et Fubuki lui avait dit qu’elle était intéressée par rencontrer cette fameuse Mélinda Warren, qui semblait avoir si bien pris en main la vie de sa Ai-chan. Si Ai n’avait pas encore organisé de rencontre, Fubuki commençait à réaliser qu’elle avait déjà dû agir. Comment expliquer autrement le comportement de Bakugo-sensei ? Oh, il était fort possible que cela n’ait aucun rapport, mais, au vu des liens entre Bakugo-sensei et Mélinda Warren, Fubuki était désormais convaincue qu’elle faisait partie de ce groupe. Après tout, pour avoir un tel poids au sein du lycée, il fallait forcément que Mélinda ait des contacts et de l’aide au sein du corps enseignant et du personnel administratif ! Loin de paraître surprise ou effrayée, Mitsuki alla au contraire relever ses jambes, et les enroula autour de la taille de Fubuki, tout en se frottant contre sa bosse, sa verge assoiffée et bien dure qui ne demandait qu’à se répandre en elle. Elle écarta également son chemisier, et les yeux de Fubuki louchèrent bien évidemment sur sa paire de seins.

*Et dire que Ai-chan vit avec ça au quotidien… Oh, je comprends pourquoi elle est si enthousiaste, maintenant !*

L’épaisseur de cette verge ne permettait en effet pas de rester calme. Fubuki en libéra l’accès, tout en malaxant désormais les deux seins de Mitsuki. Elle les pressait amoureusement, pinçant les tétons, les coinçant entre ses doigts, tout en soupirant longuement. Elle ouvrit le bas de sa longue robe, et libéra également l’accès au sexe de Mitsuki-chan, ce qui la conduisit à libérer l’un de ses seins pour écarter sa culotte. Sa verge s’enfonça ensuite dans la chatte de Mitsuki, et Fubuki frémit en la pénétrant d’un coup, son membre heurtant ses lèvres intimes, se façonnant petit à petit un chemin. Mitsuki lui avait dit d’y aller vite, alors Fubuki y allait, non seulement vite, mais aussi fort !

« C’est toi qui as allumé ce feu, Mitsuki-chan, c’est toi qui… Hmmm… Devras l’éteindre… ! »

Fubuki n’avait pas la conviction qu’une seule séance suffirait à éteindre ce feu… La journée promettait d’être longue ! Elle se pencha contre Mitsuki, et vint embrasser ses seins, les léchant, mordillant les tétons, remontant ensuite pour l’embrasser, s’étalant sur son bureau, tout en s’enfonçant en elle, sa verge disparaissait progressivement entre les lèvres intimes de Mitsuki-chan, faisant joyeusement trembler le bureau…

Mitsuki avait allumé le feu, elle comptait bien sûr l'éteindre, en jouissant dessus autant de fois qu'il le faudra. Elle avait des ordres, dans les grosses lignes alors elle faisait en sorte de les réaliser. Occuper Fubuki en faisant en sorte qu'elle oublie Mélinda ? Facile. Surtout si cette jolie demoiselle n'a jamais eu de pénis, la première fois, on ne pensait qu'avec la queue, pas avec un cerveau. Elle était douée pour être une tentatrice, Mitsuki avait de l'expérience en la matière et depuis sa rencontre avec Mélinda, ça s'était amélioré. Un peu impatiente, Fubuki venait à diriger sa queue entre ses cuisses, passant outre sa culotte pour la baiser, lui arrachant un petit gémissement de plaisir, pendant que la grande sœur d'Ai venait jouer avec sa poitrine.

« Hou, oui~ Sent comme ils sont doux et moelleux~ Hum, après... tu verras comme ta bite y sera bien~ »

Mais elle n'allait pas la priver de son entrecuisses, d'abord la remplir de foutre, après elles verront comment poursuivre. La jolie femme d'âge mûr venait lui caresser les cheveux, sentant sa queue impatiente labourer sa chatte, elle en avait connue des bites par là, d'hommes et de plus en plus de femmes. Fubuki n'avait pas à en rougir, surtout si c'était bien sa première fois. Elle ne jugeait pas, elle appréciait chaque expérience.

« Défoule-toi sur moi ma mignonne... Vide tes grosses couilles en moi, sur moi... Hum, il serait dommage de bander pendant que tu travailles alors... Utilise-moi~ »

Mitsuki devait avoir plus ou moins le double de son âge, alors certes elle demandait du respect des plus jeunes... Exception faite de celles avec de belles bites. Elle était accroc à ça alors, elle pouvait tolérer d'être vue comme une salope dans ce cas de figure. Oh oui, quand sa queue ne sera plus, elle oubliera Mélinda et voudra juste une nouvelle occasion de jouer avec Mitsuki, c'était la mission qu'elle s'était donnée. Même si Mélinda cherchait un moyen de rendre Mitsuki fertile, elle savait que ce n'était pas à l'improviste qu'elle tomberait enceinte, surtout d'une inconnue. Mais si cela arriverait, que Fubuki soit d'accord ou non, Mitsuki gardera et chérira ce bébé qu'elle a toujours rêvé d'avoir.

Cette vague, cette énergie, cette force… Ah, quel pied ! Fubuki tremblait nerveusement sur place, et planta sa queue dans la chatte de Mitsuki. Elle se pressa contre Mitsuki, soupirant, grognant, l’écoutant lui dire de se lâcher, de se vider, Oh, c’était prévu, c’était même largement prévu ! Fubuki s’était toujours demandée comment sa sœur se sentait avec une verge, et voilà que, sans prévenir, elle en avait une ! Elle commençait à comprendre que Mitsuki était de toute évidence liée à cette fameuse Mélinda Warren. Mais, pour l’heure, Fubuki n’était pas en état de réfléchir. Elle ressentait juste en elle cette soif, cette tension, cette… Cette énergie qu’elle devait expulser. Fubuki se redressa, et, les joues rouges, embrassa Mitsuki. Elle l’enlaça à hauteur du cou, serrant sa main dans ses cheveux. Dieu, Dieu, que cette queue la hantait ! Fubuki couina encore.

« Bo-Bordel, putain… Putain de salope, haaaa… »

Ses yeux se voilèrent, et elle gémit, avant de se relâcher. Une éjaculation précoce, mais à quoi fallait-il s’attendre d’autre ? Sa queue explosa dans la chatte de Mitsuki, et elle jouit goulûment, balançant des chapelets de foutre en elle. Fubuki gémit encore, et sentit les vagues l’envahir. Elle cracha son foutre à plusieurs reprises, de magnifiques giclées de sperme. Fubuki sourit ensuite, et se redressa en se mordillant les lèvres.

« Ooooh… Oooh, c’est si bon, putain… Et c’est que Ai-chan ressent à chaque fois… »

Quelle gourmande ! Fubuki pouvait en tout cas comprendre pourquoi Ai-chan aimait tant l’amour. Cet orgasme dévastateur avait été tout simplement jouissif. Elle aurait pu s’arrêter là, mais sa verge était encore joyeusement érigée, et la soif toujours présente. Fubuki se pinça les lèvres, et s’assit alors sur le fauteuil de Mitsuki, restant proche d’elle.

« Frotte tes nibards sur ma queue, Mitsuki-chan, je veux te jouir dessus. Fais-moi plaisir comme tu le fais à Ai-chan… Avec de tels nichons, je suis sûre qu’elle doit adorer s’y fourrer. »