L'art du débat intellectuel
Posté : 24 déc. 2024 11:32
Le Daïkatana entre dans un endroit sans substance, aux couleurs tordues à tuer un épileptique et perd immédiatement sa vitesse, basculant lentement en arrière, à la surprise de la pilote et de Louise qui, curieuse de voir le vaisseau changer d'univers, est aussi assise dans la salle de pilotage. Ribu tente de diriger le vaisseau, mais celui-ci ne répond pas aux commandes, se laissant dériver dans un genre d'espace dont les deux femmes ne sauraient dire s'il est vide ou rempli de quoi que ce soit. De la lumière ? Peu importe, le vaisseau ne répond pas et Ribu tire sur le volant comme une dératée sans succès. Extinction du moteur. Allumage. Rien. Elle répète l'opération, sans résultat. Mais soudain, un choc secoue le vaisseau, qui se stabilise et commence à avancer et l'alarme générale sonne, une lumière rouge envahit le vaisseau. Sur le tableau de bord, un écran indique un souci.
« Quoi ? Deux boucliers sont mobilisés ? Mais mobilisés contre quoi ?
- Je sais pas, mais ça surchauffe. »
Commencent des turbulences qui empêchent Louise de se lever, car elle tombe au sol et doit se rassoir alors que commence un grincement de plus en plus audible et long, fort, agressif. Le rouge du giroscope tournant au plafond devient plus qu'inquiétant ! Le métal du Daïkatana semble être comme sur le point de se plier. Et le vaisseau de tourner sur lui-même, soudain, dans un élan que stoppent les réacteurs. Mais l'alarme se fait plus insistante et le grincement plus oppressant.
« C'est l'intérieur du portail ! Le changement de référentiel risque de faire s'écraser le vaisseau sur lui-même. On doit se tirer !
- Là-bas ! »
Dans ces couleurs tordues, Louise pointe un rectangle blanc, comme lumineux. La pilote fait alors partir sans attendre son vaisseau, qui traverse cette lumière et fonce vers une surface rocheuse ! Ribu braque et évite la surface, que le Daïkatana survole en rase-motte maintenant. Le vaisseau s'arrête et les deux femmes peuvent souffler car plus aucune alerte et le Daïkatana semble intact. Durant deux minutes, elles restent là, à haleter, se remettant de leurs émotions.
« Waou ! Pfff… Et tu as vécu ça souvent de là ou tu viens ?
- Une menace pareille ? Jamais ! Jamais… Mais je savais pas que traverser un portail était si dangereux. Il faut vraiment trouver quelqu'un qui maitrise la magie des portails pour qu'il m'accompagne jusque chez moi.
- Qu'il nous accompagne, si ça te va. Tu m'as déjà dit que c'est la guerre là où tu vis, mais ça a l'air plus civilisé que le Rustworld. Et puis, je pourrais toujours changer d'endroit si on trouve un moyen de contrôler les portails. »
Les deux femmes commencent à rire en se regardant, puis la Saiyan regarde plus sérieusement à l'extérieur par les vitres avant de sortir regarder autour d'elle de ses propres yeux. Le Daïtatana se trouve sur un chemin de terre creusé entre deux parois rocheuses assez hautes pour les dissimuler. En sortant de cet endroit, elles se retrouvent dans un champ. Un champ d'herbe parsemé de fleurs ici et là dans lequel vient souffler une douce brise. En faisant quelques pas, elles aperçoivent une étrange chèvre blanche qui s'enfuit. Munie de son fusil, Louise observe. Tant de verdure ! Tant de lumière saine, pas celle du désert du Wasteland. Tant de fraicheur ! Elle a donc enfin quitté ce monde de ruines ? Enfin, ce désert immense et sans avenir est derrière elle ? Et devant, une nature riche ? Face à ce spectacle, elle sent monter en elle une joie profonde et les larmes lui viennent, coulant en abondance sur ses joues. De bonheur, elle pleure et Ribu vient poser sur son épaule un bras rassurant. Fini le Rustworld. Voici enfin un lieu plus accueillant.
« Quoi ? Deux boucliers sont mobilisés ? Mais mobilisés contre quoi ?
- Je sais pas, mais ça surchauffe. »
Commencent des turbulences qui empêchent Louise de se lever, car elle tombe au sol et doit se rassoir alors que commence un grincement de plus en plus audible et long, fort, agressif. Le rouge du giroscope tournant au plafond devient plus qu'inquiétant ! Le métal du Daïkatana semble être comme sur le point de se plier. Et le vaisseau de tourner sur lui-même, soudain, dans un élan que stoppent les réacteurs. Mais l'alarme se fait plus insistante et le grincement plus oppressant.
« C'est l'intérieur du portail ! Le changement de référentiel risque de faire s'écraser le vaisseau sur lui-même. On doit se tirer !
- Là-bas ! »
Dans ces couleurs tordues, Louise pointe un rectangle blanc, comme lumineux. La pilote fait alors partir sans attendre son vaisseau, qui traverse cette lumière et fonce vers une surface rocheuse ! Ribu braque et évite la surface, que le Daïkatana survole en rase-motte maintenant. Le vaisseau s'arrête et les deux femmes peuvent souffler car plus aucune alerte et le Daïkatana semble intact. Durant deux minutes, elles restent là, à haleter, se remettant de leurs émotions.
« Waou ! Pfff… Et tu as vécu ça souvent de là ou tu viens ?
- Une menace pareille ? Jamais ! Jamais… Mais je savais pas que traverser un portail était si dangereux. Il faut vraiment trouver quelqu'un qui maitrise la magie des portails pour qu'il m'accompagne jusque chez moi.
- Qu'il nous accompagne, si ça te va. Tu m'as déjà dit que c'est la guerre là où tu vis, mais ça a l'air plus civilisé que le Rustworld. Et puis, je pourrais toujours changer d'endroit si on trouve un moyen de contrôler les portails. »
Les deux femmes commencent à rire en se regardant, puis la Saiyan regarde plus sérieusement à l'extérieur par les vitres avant de sortir regarder autour d'elle de ses propres yeux. Le Daïtatana se trouve sur un chemin de terre creusé entre deux parois rocheuses assez hautes pour les dissimuler. En sortant de cet endroit, elles se retrouvent dans un champ. Un champ d'herbe parsemé de fleurs ici et là dans lequel vient souffler une douce brise. En faisant quelques pas, elles aperçoivent une étrange chèvre blanche qui s'enfuit. Munie de son fusil, Louise observe. Tant de verdure ! Tant de lumière saine, pas celle du désert du Wasteland. Tant de fraicheur ! Elle a donc enfin quitté ce monde de ruines ? Enfin, ce désert immense et sans avenir est derrière elle ? Et devant, une nature riche ? Face à ce spectacle, elle sent monter en elle une joie profonde et les larmes lui viennent, coulant en abondance sur ses joues. De bonheur, elle pleure et Ribu vient poser sur son épaule un bras rassurant. Fini le Rustworld. Voici enfin un lieu plus accueillant.