The Multiversity

Jade Adalinda était une Serpentarde étudiante à Poudlard, et qui arrivait au milieu de sa sixième et donc avant-dernière année d'études à la prestigieuse académie de magie. Lors de son arrivée ici en première année, le Choipeau Magique n'avait même pas attendu d'être complètement posé sur sa tête avant de l'assigner à la maison du serpent. Il fallait dire qu'en tant que membre de la famille Adalinda (qui signifiait dans l'ancien langage Noble Serpent), toute autre assignation à une autre maison semblait pour ainsi dire impossible, tant Jade cumulait un bon nombre de traits de personnalité propre aux Serpentards. Si elle était arrogante et insupportable vis à vis de beaucoup de monde, car elle était en plus de ça une sang pur qui croyait fermement à l'infériorité des sangs-de-bourbe, elle compensait en revanche par une incroyable intelligence et un sens de la répartie qui lui valaient d'être Préfète de sa maison, et l'élève la plus douée de toute l'académie. Parvenir à battre aux résultats d'examens les Serdaigles était quelque chose dont elle n'était pas peu fière, et si elle était douée dans globalement toutes les matières qu'elle étudiait, c'était indéniablement dans l'art des potions qu'elle excellait. Jade avait une sorte de talent inné pour cet art très difficile à maîtriser, qu'elle couplait avec des études personnelles très poussées dans ce domaine qui la passionnait, et qui la rendait capable de produire des potions parmi les plus rares qui soient. Autant dire que la noble Serpentarde semblait avoir déjà sa voie toute tracée, d'autant qu'elle ne se faisait aucun souci quand à ses facilités de passer ses examens finaux.

En vérité, en ces vacances de Noël qu'elle passait exceptionnellement à Poudlard et non pas avec sa famille comme d'ordinaire, Jade avait bien d'autres choses qui monopolisaient son attention, comme la perspective de la petite fête qui serait organisée par les Serpentards dans la salle sur demande, pour célébrer leur réussite au BUSE. Il s'agissait ni plus ni moins que d'une orgie, mais avec la petite spécificité qu'il était bien vu (pour ne pas dire obligatoire) d'amener avec soi un ou une soumise provenant de l'une des trois autres maisons. L'obtention de sa soumise, plusieurs mois en avance pour avoir le temps de la "former" correctement était la raison pour laquelle Jade était restée à Poudlard pour ces vacances de Noël, l'absence de la quasi totalité de la population habituelle de l'académie allait rendre beaucoup plus simple l'isolement de sa proie...
Maggie Taylor était cette proie en question. Sang-de-Bourbe, issue d'une famille n'ayant pas beaucoup de moyens, et ayant des résultats au mieux médiocres surtout en cours de potions, elle avait toutefois aux yeux de Jade une qualité particulière qui la rendait très intéressante comme soumise, elle appartenait aux Gryffondors. La rivalité historique entre ces deux maisons rendait les occasions de ramener une Gryffondor à cette orgie de fin d'année tellement improbable, que même une sale sang de bourbe comme Maggie était "précieuse" à ramener à cet évènement.
Maggie peinait tellement dans ses études qu'elle avait fait le choix de rester à Poudlard dans l'optique de réviser ses cours, mais Jade savait pertinemment que ça ne suffirait pas et Maggie elle même devait en être consciente, car elle semblait de plus en plus stressée à mesure que les mois passaient et que ses résultats en cours de potions promettaient de l'empêcher d'avoir son BUSE. Mais fort heureusement pour cette sang de bourbe, Jade avait à sa disposition un moyen de l'aider, et qu'elle compter utiliser comme monnaie d'échange pour en faire sa soumise pour le reste de se scolarité. A la fin de sa cinquième année, Jade avait entrepris chez elle le long et laborieux procédé de fabrication d'une potion aussi rare que précieuse, la Felix Felicis. Bien peu de sorciers au monde en étaient capables, mais au bout de 6 longs mois, qui avaient été possibles du fait de son accès illimité aux laboratoires de potions, Jade était parvenue dans le plus grand secret à en fabriquer. Cette potion était tout simplement un elixir de chance, qui donnait à quiconque en buvait une chance qui le rendait capable de réussir tout ce qu'il entreprenait. L'usage d'une telle potion était bien entendu interdite à Poudlard, mais la difficulté à s'en procurer faisait qu'en réalité, il n'y avait aucun protocole lors des examens pour en prévenir ou en déceler l'usage. Ces deux fioles qu'elles possédaient pouvaient se vendre une véritable fortune, et jamais Maggie n'aurait en d'autres circonstances la possibilité de mettre la main dessus...un fait que Jade comptait bien exploiter à son avantage.

La Serpentarde attendait donc la venue de sa future soumise dans les toilettes de Mimi Geignarde. La fantôme savait qu'il valait mieux pour elle de ne pas interférer avec Jade d'une quelconque façon que ce soit, car son père siégeait au conseil d'administration de Poudlard où il était très influent, et qu'il suffirait que sa si chère et précieuse fille lui demande que Mimi soit chassée pour qu'il en soit ainsi. Comme ces toilettes hantées n'attiraient plus personne, et que Poudlard était quasiment désert, Jade serait tranquille durant tout le temps qu'il lui faudrait. Elle avait subtilement glissée une note dans l'un des livres de Maggie à la bibliothèque, qui "l'invitait" à venir la retrouver ici dans les plus brefs délais. Le fait que Jade soit une Adalinda, et une préfète de surcroît, devait être suffisant pour laisser entendre la menace qu'il y avait à ne pas venir...de même que l'encre qui s'effacerait de la note sitôt le message lu pour ne laisser aucune preuve. Et ce qui devait arriver arriva, forcément, au bout d'un temps, Maggie passa le pallier de la porte de ces toilettes, pour être acceuillie par Jade qui avait un large sourire moqueur sur le visage.

Bonjour Maggie, te voilà enfin. En pleines révisions déjà, elles se passent bien j'espère ?

Cela faisait désormais plus de vingt ans que Vous-Savez-Qui avait été vaincu. Une victoire qui avait auguré d'importants changements, et qui avait failli entraîner une refondation de Poudlard.

La célèbre académie magique avait été pendant un an sous la coupe réglée des Mangemorts, et le soutien proactif de la maison Serpentard envers les Mangemort avait sérieusement amené les membres du nouveau conseil d'administration à envisager la fermeture de cette maison. Mais, finalement, il avait été décidé de sauvegarder la maison Serpentard. Les Serpentard en avaient profité pour se réformer, et, pour réinstaurer leur autorité naturelle sur Poudlard, qui appartenait désormais presque aux Gryffondor, avaient instauré une vieille tradition... Une tradition si méconnue qu'elle faisait figure de hoax chez les Serpentard.

Il se disait en effet qu'à l'origine de Poudlard, les élèves Serpentard, étant tous originaires de familles de sorciers, instruisaient les autres maisons, qui venaient de Moldus. On attribuait aussi à Helga Poufsouffle et à Salazar Serpentard, fondateurs de leurs maisons respectives, des relations amoureuses reposant sur la soumission de l'une à l'autre. Une vieille légende affirmait même que la Salle sur Demande avait été créée pour ça, pour permettre à Salazar Serpentard, puis ensuite à ses élèves, d'initier les autres magiciens aux arts occultes mal vus par Godric Gryffondor. Une tradition séculaire chez les sorciers était le « sabbat », une fête jugée païenne où les sorciers invoquaient incubes et succubes pour festoyer dans le stupre avec eux. On disait que l'interdiction des sabbats à l'école aurait été la cause véritable du départ de Salazar Serpentard.

Les Serpentard avaient décidé, pour redorer leur blason, de réintroduire à leur sauce les sabbats. La Salle sur Demande était désormais une réalité, et ils avaient commencé à organiser, en parallèle de la Coupe des Quatre Maisons, leur propre tournoi : le Tournoi Serpentard. Le concept était plutôt simple, et se présentait officiellement sous la forme d'un tutorat. Les Serpentard avaient jusqu'à Noël pour choisir un élève à former. Le Serpentard devenait son "tuteur", mais il ne s'agissait que d'une couverture. Leur sabbat annuel consistait à jouer avec leurs soumis, et à bien les former. Un concours interne avait lieu sur la base de multiples critères : choix de la Maison du soumis, performances académiques et sexuelles du soumis, degré d'obéissance... Ce tournoi avait peu à peu fini par se répandre au sein des différentes Maisons de Poudlard.

C'est dans ce contexte que Maggie Taylor se dirigeait vers les toilettes de Mimi Geignarde. Des toilettes assez peu utilisées, a fortiori à Noël, où Maggie avait décidé de rester à l'école. Elle était une Gryffondor en cinquième année, soit l'année de préparation de ses BUSE. Quand elle avait eu le Choixpeau sur sa tête, celui-ci avait longuement hésité sur le choix de la Maison pour elle. Elle était courageuse, mais son manque d'érudition la destinait aussi à être une Poufsouffle. Finalement, le Choixpeau avait opté pour Gryffondor, estimant que la Maison Gryffondor, aussi courageuse soit-elle, manquait d'humilité. Humble, Maggie l'était d'autant plus que ses deux parents étaient des Moldus. Elle n'avait donc qu'une connaissance très légère des arts de la magie. Pour autant, son éducation s'était bien passée, mais, si elle éprouvait de grosses lacunes en potions, cela devenait très handicapant pour la cinquième année.

C'était à cette année que tous les élèves de Poudlard passaient leurs BUSE : Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire. Des examens anxiogènes dans chaque matière, qui déterminaient ensuite les deux dernières années de l'élève à Poudlard. En effet, les élèves apprenaient les résultats des BUSE l'été suivant, et, en fonction, pouvaient s'inscrire aux cours où ils avaient obtenu les meilleures notes pour passer leurs ASPIC. Maggie, qui avait des notes plutôt moyennes, craignait sincèrement d'échouer à l'épreuve de potions. Si elle n'était pas mauvaise en soi, elle paniquait trop vite, alors que l'art des potions nécessitait au contraire calme et sagacité. Son tutorat l'avait amené à être sous les ordres de celle qu'on présentait comme la "nouvelle Horace Slughorn", en référence à cet illustre professeur, fleuron des Serpentard : Jade Adalinda.

Aussi belle que forte, Jade semblait être la version réussie de Maggie. Elle était belle, bien sûr, mais aussi sûre d'elle. Sang-pure, elle était une Serpentarde née, avec une famille dont on disait que la fortune dépassait celle de la Reine d'Angleterre. Une fortune qui s'était encore élargie suite à l'effondrement de la famille Malefoy après la guerre. Les Adalinda avaient eu la justesse de ne pas soutenir trop fort Vous-Savez-Qui, et n'avaient eu aucun Mangemort dans leurs rangs... Du moins, le père de Jade avait évité Azkaban en affirmant avoir été sous l'emprise du sortilège de l'Imperium. Jade était devenue la tutrice de Maggie. La rivalité entre les Gryffondor et les Serpentard datait d'à l'époque de la fondation des maisons, quand Salazar Serpentard souhaitait exclure les Moldus de la formation magique, alors que Godric Gryffondor affirmait que tout magicien en herbe devait être traité équitablement. Mais Maggie n'avait jamais été dans cette optique. En fait... Elle jalousait Jade. Sa présence la rendait nerveuse, tant Jade était pourvue des qualités essentielles aux yeux de Maggie, et dont elle était dépourvue. La confiance, l'assurance, le talent... Préfète, il se disait que Jade serait bientôt préfète-en-chef. Le nouveau directeur l'adorait, et elle excellait dans toutes les matières.

Alors, quand Jade avait proposé à Maggie de participer au Sabbat des Serpentard, Maggie n'en avait pas cru ses oreilles. Le fait est que Maggie était encore vierge. Elle avait compris en sortant avec un garçon en troisième année qu'elle préférait les filles. Vierge, cela ne signifiait pas qu'elle était chaste, et elle savait très bien qu'il existait de multiples sortilèges magiques en tout genre. Si on s'amusait à utiliser « Reducto » pour réduire la taille des verges, les filles n'hésitaient pas à utiliser le Sortilège d'Extension pour gonfler leurs seins, et les garçons pour augmenter la taille de leurs verges. Tous ces sortilèges avaient été découverts lors de la reconstruction de Poudlard suite à la bataille contre Vous-Savez-Qui. Les Serpentard avaient découvert à cette occasion que, sous l’égide de Godric Gryffondor et de Rowena Serdaigle, Poudlard avait fait l’impasse sur de multiples sortilèges développés par Salazar, et qui impliquaient aussi bien la magie noire que le sexe. Autant dire que ces formules s’étaient propagées parmi les élèves, mais les Serpentard conservaient jalousement ce recueil de formules chez eux.

Dans cet environnement, Maggie savait qu’elle allait devoir faire le choix. Elle rejoignit donc les toilettes de Mimi Geignarde, nerveuse, et rentra lentement. Fort heureusement, Mimi Geignarde n’était pas là, et, tandis qu’elle s’avançait, elle vit Jade. Maggie rougit. Jade lui avait promis une potion de Felix Felicis. Savoir qu’elle avait été capable de concevoir seule une telle potion, que même des maîtres en potions, n’arrivaient pas à faire, montrait son talent exceptionnel. Maggie était donc un peu intimidée face à elle.

« Bon… Bonjour, Jade… »

Celle-ci l’interrogea sur ses révisions, et Maggie rougit, en baissant les yeux. Normalement, Jade devait l’aider à faire ses devoirs quand elle avait du mal, mais, comme le tutorat ne devait pas tourner à l’assistanat, Maggie devait aussi apprendre par elle-même.

« Et bien… Je fais ce que je peux… Mais tu aurais pu m’en parler dans la Grande Salle. Ce n’est pas ton genre de parler en biais, que veux-tu ? »

Maggy s’en doutait un peu, bien sûr…

Jade se demandait si Maggie n'avait pas décidée de se défiler, mais fut satisfaite de voir la Gryffondor apparaître dans les toilettes abandonnées. Elle s'était vue assigner la tâche d'en être la tutrice depuis quelques temps maintenant, une sorte de "devoir" voulu par l'administration que les élèves les plus doués prennent sous leur charge certains ayant des difficultés, et surtout en ayant aider des élèves d'autres maisons. Si cette volonté était louable, les Serpentards les plus doués pouvaient aussi voir là dedans une opportunité de choisir leur soumis pour le sabbat de fin d'année, et en ce sens, Jade avait eu de la chance. Aux premiers abords, on aurait pu croire que Jade aurait choisie quelqu'un d'autre que Maggie Taylor, une sang-de-bourbe avec des résultats médiocres. Néanmoins, pour une Gryffondor, Maggie avait pour elle d'avoir un tempérament plutôt effacé en comparaison de Jade, ce qui avait éveillé chez la Serpentarde une envie qu'elle ne s'expliquait toujours pas de façon rationnelle...mais qui était bel et bien là, celle d'en faire "sa" soumise. La façon dont Maggie répondit avec hésitation à sa question, et de baisser les yeux en ne pouvant supporter son regard assuré et perçant, l'excitaient dans le sens où Maggie était comme une sorte de rappel pour Jade d'à quel point elle était exceptionnelle. Tout le monde semblait le dire, et ses résultats au BUSE, où elle avait obtenue la note Optimale à toutes les épreuves, parlaient d'eux mêmes...mais elle était aussi tellement egocentrique que chaque moyen qu'elle avait de se consolider dans cette image parfaite d'elle même était délicieuse à prendre.

Non Maggie, ce lieu est parfait car ni toi ni moi n'avons envie que cette discussion soit entendue, et tu sais très bien de quoi je parle.

Maggie était au courant de "l'intérêt" que lui portait Jade, puisqu'elle lui avait déjà fait l'offre de devenir sa soumise, cependant Maggie ne lui avait toujours pas donnée de réponse, et Jade était maintenant pressée par le temps car la date butoir pour annoncer qui serait sa soumise était très proche. Jade entreprit donc de se rapprocher à pas lents, calculés, de la Gryffondor.

Et ma question quand à tes révisions est tout sauf inutile. Vu que tu n'a toujours pas donnée suite à ma proposition, je me demandais si à tout hasard tu n'avais plus besoin de ceci.

Jade sortit de l'une des poches de sa robe de sorcière une fiole stylisée contenant un liquide aux reflets argentés, la précieuse potion de Felix Felicis.

Mais si tout ce que tu parviens à faire c'est "de ton mieux", nous savons toutes les deux que ça ne sera jamais suffisant. D'aucuns disent que tu es probablement la pire élève en ce qui concerne les potions depuis des années, et en tant que ta tutrice je suis d'accord. Et je ne parle même pas du reste, tu serais bien capable avec le stress des examens le jour venu, de ne réussir aucune des épreuves et de devoir mettre un terme à tes études ici.

Jade faisait peu d'état de sa sensibilité de ceux avec qui elle parlait, et ça se transcrivait très bien ici, où elle n'hésitait pas à descendre les pitoyables efforts que Maggie tentait de faire, mais en vain. Le BUSE était une étape cruciale dans les études d'une future sorcière, puisque la réussite ou l'échec aux épreuves des matières individuelles déterminaient lesquelles un élève pouvait choisir ensuite pour ses dernières années d'études, et cela conditionnait également quels métiers le dit élève pouvait espérer obtenir à l'issue de ses études. Une réussite à seulement une poignée des matières était considéré en soit comme un échec, mais échouer à toutes signifiait l'impossibilité de finir le cursus à Poudlard, ce qui mettait une pression énorme aux élèves de cinquième année ayant cet examen à préparer. Maggie avait un niveau abyssal en potions, et tout juste correct dans les autres matières...avec donc un potentiel d'échec assez élevé à l'examen.

Donc si je résume bien, tu te trouve dans une situation des plus délicate, à laquelle je te propose une solution miracle en échange d'un service de ta part...et tu hésite toujours ? Tu penses être trop bien pour moi peut-être la Sang-de-Bourbe ?

Jade n'avait uniquement choisie les toilettes de Mimi Geignarde pour être certaine qu'on entendrait pas ce qu'elle avait à proposer, mais également ce qu'elle "risquait" de faire si cette Gryffondor continuait à lui manquer de respect ainsi, du moins c'était comme ça qu'elle voyait les choses. La Serpentarde avait d'ailleurs sortie sa baguette dans son autre main, et si elle ne la pointait pas encore en direction de Maggie, le fait qu'elle l'aie dégainée ainsi que l'intonation clairement énervée de sa dernière phrase ne devait laisser aucun doute quand à ses potentielles intentions. Jade était tellement habituée depuis toujours à ce qu'on se plie à la moindre de ses demandes, qu'elle prenait l'hésitation de Maggie pour une insulte. Profitant d'ailleurs sans nul doute de l'état de choc dans lequel Maggie se trouverait à ce moment, elle terminerait alors de rejoindre la Gryffondor avant de redresser sa baguette et d'en pointer le bout contre le menton de Maggie, en l'amenant alors à s'appuyer dos contre l'une des portes des cabines de toilettes.

Il y a des moments dans la vie, Taylor, où il faut faire des choix, et j'ai assez patientée que tu fasse le tien compris ? Alors je veux une réponse...maintenant.

Maggie était, comme toujours, très intimidée face à Jade. On disait d’elle qu’elle était l’une des élèves les plus brillantes de l’école depuis Hermione Granger, ou même depuis Vous-Savez-Qui. Elle avait eu un score optimal à toutes ses BUSE, ce qui était un exploit rarissime. L’autorité naturelle qui se dégageait d’elle intimidait naturellement Maggie, qui avait du mal à conserver son calme face à elle. En revanche, Jade avait raison sur bien des points. Maggie était nerveuse ici, tellement nerveuse qu’elle en perdait ses moyens. Alors, elle se disait que la potion de Felix Felicis serait parfaite pour elle ! Si elle la prenait, elle était sûre que, lors de ses épreuves, elle conserverait son calme. Oui, elle éviterait de faire n’importe quoi ! Elle rougit toutefois quand Jade fit observer qu’elle se lassait, et rougit encore quand elle la qualifia sans vergogne de « Sang-de-Bourbe ». C’était une grosse insulte chez les sorciers, mais Maggie était après tout originaire du monde des Moldus.

Jade sortit sa baguette, et Maggie baissa les yeux, se mettant à craindre qu’elle lui lance un sortilège redoutable, comme Rioctusempra, ou Petrificus Totalus. Elle recula donc, jusqu’à heurter la porte d’une cabine, et sentit la baguette de Jade se poser sous son menton, la forçant à relever le regard. Jade voulait une réponse « maintenant » ! Elle voulait savoir si Maggie acceptait de devenir sa soumise ou non.

« Jade, je… J’ai pris ma décision ! »

Maggie sentait son cœur battre à vive allure. Elle écarta la baguette de Jade, et se recula alors. Elle se sentait nerveuse, et s’efforça de respirer lentement, d’essayer autant que possible de retrouver son souffle, son calme.

« Je ne pense pas être… Trop bien pour toi. En fait, je me suis demandée ce qu’une femme comme toi pourrait me trouver, à moi… Je veux dire, comme tu le dis si bien, je… Je ne suis pas très douée en cours. Alors, je me suis dit que tu te trouverais sûrement un autre soumis. »

Maggie glissa sa main derrière elle. Elle en sortit un objet qu’elle ne montra pas encore, et, se mettant face à Jade, elle se concentra encore, essayant de retrouver son calme. Elle savait de quoi Jade était capable.

« Mais… J’ai compris que ce n’était pas du flan. Enfin, je veux dire, il y a cette Serdaigle que tu as repoussé à Halloween… Rowena Thonston. Tu l’as rejeté comme une vieille chaussette, donc je me suis dit que tu avais dû voir en moi autre chose qu’une simple potiche qui te ferait honte. Mais je ne veux pas qu’il y ait une incompréhension entre nous, Jade… »

Maggie fléchit alors lentement les genoux, jusqu’à finir à genoux devant Jade, et sortit l’objet. Ce n’était pas sa baguette, même si l’objet, par sa forme, y ressemblait un peu. C’était une cravache, une cravache qu’elle attrapa avec ses deux mains, et tendit vers Jade.

« Si je souhaite être ta soumise, ce n’est pas que pour ta potion de chance. Je le souhaite avant tout… Parce que tu es meilleure que moi. Tu es accomplie en tout, et je ne peux pas espérer rivaliser face à toi. Je t’aime, Jade, mais cet amour ne sera jamais égalitaire, alors… Je ne veux pas qu’être ta soumise pour cette année, je veux être ton esclave… Je veux que tu me punisses à chaque fois que je manquerai de respect à la Maîtresse que tu peux être pour moi, et je te promets de tout faire pour que tu réussisses ce concours, et que tu sois fière de moi. »

Elle rougit encore.

« Je suis vierge. Je ne sors avec aucun garçon, avec aucune fille. Quand tu m’as proposé d’être ta soumise, je me trouvais tellement indigne de ce statut que je n’y ai pas cru. Mais je vois bien que tu es sérieuse… Alors, non, je n’hésitais pas parce que je me sentais meilleure que toi… Mais bien parce que je m’estimais indigne d’avoir l’honneur d’être ton esclave personnel. »

A la fois pressée par le temps et insupportée par l'absence de réponse de cette Gryffondor, Jade montrait les crocs. Elle avait rarement à le faire car nombreux étaient ceux qui savaient qu'il valait mieux ne pas la chercher, mais dans ce cas précis, cela semblait être une nécessité. Maggie s'effondra comme un château de carte face à elle, à la limite de bégayer, mais même face à une Jade brandissant sa baguette sur elle de façon menaçante, le premier réflexe de Maggie avait été de baisser les yeux et non pas de dégainer sa baguette à son tour pour espérer se défendre. Ce petit coup de pression fut toutefois suffisant pour presser Maggie à lui donner une réponse, suite à quoi Jade abaissa sa baguette après quelques secondes de silence, et se recula légèrement pour laisser à la Gryffondor de nouveau un semblant de liberté de mouvement. Jade se déplaça toutefois de sorte à être dans la trajectoire de la porte de sortie des toilettes, juste au cas où la sang-de-bourbe prendrait la décision stupide de vouloir essayer de partir...avec ces idiots de Gryffondor, on n'était jamais trop prudent.

Alors parle, et dépêche toi.

La réponse que Jade eût fut tout sauf rapide...et en même temps pas dénuée d'intérêt. Maggie lui avoua ne pas lui avoir répondue car elle pensait en quelque sorte ne pas être digne d'être sa soumise, ce qui fit que Jade, instinctivement, haussa l'un de ses sourcils dans une moue à la fois un peu surprise, et en se disant intérieurement en substance "mais elle est sérieuse celle là ?". Jade laissa toutefois l'occasion à Maggie de finir son petit monologue, car elle avait visiblement beaucoup sur la conscience, mais aussi car Jade commençait à sentir que tout ça menait dans une direction qu'elle voulait prendre, celle où Maggie allait accepter d'être sa soumise. Cette dernière se mit d'ailleurs à genoux et, tout en déclarant à quel point elle était meilleure qu'elle en tous points, tendit en sa direction avec ses deux mains une cravache. Jade la regardait de haut, au sens propre comme figuré, même si il était indéniable qu'elle trouvait très excitant le fait que cette sale sang-de-bourbe accepte sa condition d'inférieure, c'était d'ailleurs là l'une des grandes raisons pour laquelle Jade voulait faire d'elle sa soumise, ça et le fait qu'elle était une Gryffondor.
Là où en revanche Jade fut quelque peu surprise, même si elle n'en montra rien, fut lorsque Maggie lui avoua être amoureuse d'elle et voulait être plus que sa soumise, mais son esclave, allant jusqu'à sous-entendre qu'elle souhaitait que cette situation s'étende au delà de juste cette année scolaire. Surprenant et perturbant, mais Jade ne pouvait pas nier que dans le même temps, elle adorait voir Maggie se soumettre à elle complètement ainsi. Alors, lentement, elle rangea sa baguette avant de prendre elle même la cravache que lui tendait Maggie. C'était un modèle somme toute très basique, à la finition des plus soupçonneuse, mais la symbolique était ici la véritable valeur de cet objet. Prenant la cravache dans la main, la saisissant par le biais de sa poignée, Jade la tendit alors de façon à en poser l'extrémité sur le menton de Maggie, afin de lui faire relever la tête pour qu'elle puisse la regarder droit dans les yeux.

Ne t'avise plus jamais de "penser" pour moi, la sang-de-bourbe.

Estimer à sa place qu'elle n'était pas assez bien pour elle ? Penser que Jade faisait un mauvais choix ? Quelle audace dans un sens. Bien entendu Jade comprenait parfaitement que celà venait d'un grand manque de confiance en soi de la part de sa soumise en devenir, mais elle aimait également transformer cette situation, la retourner de façon à la faire ressembler à une insulte à son encontre...car ça lui donnait une excellente excuse pour la punir. Elle retira le bout de la cravache du menton de Maggie, juste avant de s'en servir pour donner un léger coup sur l'une de ses joues, assez pour donner une petite douleur, mais insuffisant pour vraiment laisser une trace...ça...ça allait venir sur une autre partie de son corps.

A quatre pattes, sale chienne.

Le ton sec et autoritaire de Jade ne laissait aucune place à la négociation, et Maggie se montrait coopérative, tandis que la Serpentarde se déplaçait de façon à se positionner derrière la Gryffondor qui lui présentait son petit cul. L'uniforme règlementaire de Poudlard imposait aux filles de porter une jupe, qui était généralement assez longue qu'il ne soit pas possible de voir ce qu'il y avait dessous en temps normal, mais dans une pareille posture Maggie commençait à laisser voir des parties intéressantes de son anatomie, comme ses cuisses. Jade y nota d'ailleurs un élément surprenant de vêtement, qui n'était pas une partie de l'uniforme au sein de cette académie qui maintenait des apparences assez conservatrices en matière d'éducation sexuelle de ses étudiants. Jade posa d'ailleurs le bout de la cravache sur l'extrépité de la jupe pour ensuite le passer sous les plis, afin de la remonter et ainsi pleinement révéler la croupe de Maggie, qui portait une simple culotte tout ce qu'il y avait de plus inintéressante...mais également et surtout un porte jarretelles relié à ses collants.

Tiens tiens tiens...la petite Maggie Taylor qui porte des sous-vêtements sexy interdits par le code vestimentaire de Poudlard.

Jade devait avouer que Maggie la surprenait et l'amusait, la Serpentarde fit d'ailleurs malicieusement glisser le bout de la cravache le long du porte jarretelles, avant de le glisser sous la lanière pour la soulever légèrement avant de la faire claquer contre la peau de la Gryffondor.

Je me demande...que diraient tes camarades Gryffondor si ils apprenaient que la timide et réservée Maggie Taylor, se met à quatre pattes dans les toilettes pour présenter son gros cul et son porte-jarretelles à une Serpentarde ? Hum ? Je pense qu'ils en concluraient que tu est...

Jade laissa sa phrase en suspens pendant quelques secondes, le temps pour elle de relever la cravache, avant de l'abattre dans un claquement sonore sur l'une des fesses de Maggie.

Une petite salope...

Cela pouvait sembler très paradoxal, mais, quelque part, Maggie ne s’estimait en effet pas digne d’être une soumise. Après tout, elle savait que son rôle premier serait de participer à un concours organisé par les Serpentard. Après la bataille de Poudlard et la chute de Vous-Savez-Qui, les Serpentard avaient pris leur temps, mais avaient su rebondir. Ce tournoi officieux permettait d’asseoir leur puissance, et Maggie ne s’attendait pas à être à la hauteur d’autres soumis potentiels. Ceux-ci étaient reconnaissables au fait qu’ils portaient des colliers spécifiques faits par les Serpentard. Des colliers de soumission enchantés qui symbolisaient leur statut social. Aussi paradoxal que cela soit, l’idée de porter un tel collier émoustillait Maggie. Cela lui donnait un certain statut, celui d’être la fidèle de Jade, sa seconde, sa servante. Maggie ne souhaitait qu’être à la hauteur. Ironiquement, si elle travaillait si dur, ce n’était pas tant pour plaire à ses parents, qui ne comprenaient pas grand-chose au monde de la magie, mais pour ne pas lire la déception dans les yeux de Jade.

Oui, elle l’aimait ! Mais pas d’un amour égalitaire, elle l’aimait comme une groupie aimerait un chanteur, un idole, un guide… Il serait plus précis de dire qu’elle l’admirait, qu’elle l’adorait, voire la vénérait. Maggie ne pouvait pas s’imaginer entretenir avec Jade une relation égalitaire, car elle ne la méritait pas. Le manque de confiance en elle avait toujours été le principal défaut de Maggie, et qui avait fait d’elle un Chapeauflou. Gryffondor ou Poufsouffle ? Le Choixpeau avait longuement hésité, et on pouvait comprendre pourquoi ! Maggie sentit alors Jade attraper la cravache, et soulever son menton avec. Maggie avait les joues cramoisies, ressemblant à une belle pomme d’amour. Elle ne savait plus quoi dire après un tel aveu.

« Pa-pardon, Maî… Maîtresse… » fit-elle quand Jade lui indiqua de ne plus jamais penser à sa place.

Que Jade l’appelle « Sang-De-Bourbe » ne la gênait pas tant que ça. Elle savait que c’était un juron, bien sûr, mais on ne l’avait jamais appelé ainsi avant qu’elle ne vienne à Poudlard. Elle lui ordonna ensuite de se mettre à quatre pattes, ce que Maggie fit sans trop réfléchir. Là, au milieu des toilettes, elle sentit Jade se rendre dans son dos, et, quand elle souleva sa jupe, elle put voir ce qui avait sans doute convaincu le Choixpeau d’opter pour Gryffondor. Même si Maggie manquait de confiance en elle, elle pouvait parfois faire preuve d’initiative, et violer le règlement. La nouvelle direction de Poudlard avait instauré un code vestimentaire assez strict sur le port de l’uniforme, et le porte-jarretelles était interdit dans l’enceinte de l’école. Pourtant, à l’idée de ce rendez-vous, Maggie avait décidé de porter ça, ce qui amusa Jade.

Celle-ci l’avait légèrement fouetté sur la joue avant, et ce contact, cette petite pointe de douleur… Cela avait commencé à humidifier la culotte de Maggie, qui tremblait nerveusement à l’idée que Jade le constate. Elle sentit la pointe de la cravache glisser sur les deux lanières de son porte-jarretelles, puis sur sa culotte, et trembla alors à l’idée que la cravache s’abatte sur son sexe. Maggie se mordilla les lèvres. Jade semblait hésiter un peu, ou faire durer le plaisir. Puis la cravache s’abattit sur l’une des fesses, tandis qu’elle la qualifiait de « petite salope ».

« Haaa… ! »

Maggie poussa un petit cri, mais qui ressemblait surtout à un soupir. Elle gémit. Et, comme si ce coup de cravache semblait la libérer, elle enchaîna alors :

« Oui… Vo-Votre salope, Maîtresse… Mais je me moque de ce que les autres peuvent bien penser. Je suis… Je veux être la salope de Maîtresse… Que Maîtresse soit fière de moi ! Si Maîtresse veut que je sois sa chienne, Maggie le sera ! »

Maggie rajouta alors, après quelques secondes :

« Maggie mérite d’être punie pour avoir pensé à la place de Maîtresse… »

C’était ce qu’elle méritait peut-être, mais surtout… Ce qu’elle souhaitait !

Le point de non-retour était franchi. Maggie, cette Gryffondor timide, qui se serait toujours plutôt vue chez les Poufsouffle, était entre les mains de Jade Adalinda… Maîtresse Adalinda, ou Maîtresse Jade. Et, curieusement, ce mot sonnait si bien en elle, elle sentait bien qu’elle aurait très envie de le prononcer encore… Maîtresse. En soi, Maggie avait toujours envié Jade. Elle était sûre d’elle, pleine d’assurance, et douée, si douée… Maggie savait qu’elle était à sa place à Poudlard, mais elle savait aussi qu’elle n’était pas une sorcière très douée. Devenir l’esclave de Jade, c’était aussi se rapprocher d’elle, et à tout le moins que Jade la considère comme importante à ses yeux… Ou, en tout cas, suffisamment importante pour faire d’elle son esclave, et pour la former à participer à la compétition. Le « Tournoi Serpentard », comme on l’appelait, était une sorte de véritable institution secrète, qui impliquait toutes les Maisons de Poudlard. Si n’importe quel Serpentard pouvait y concourir, il fallait quand même bien choisir, et proposer un esclave sexuel capable d’endurer les épreuves de chacune des Maisons. Maggie se sentait donc honorée que Jade la choisisse… Quand bien même cela revenait à faire d’elle sa « petite salope » personnelle, comme elle le lui fit observer.

Sa Maîtresse commença naturellement par la battre. Sa cravache zébra les fesses de Maggie. À quatre pattes, en position de soumise, la jeune fille couinait à chaque coup, gémissant et soupirant. Elle sentait la cravache frapper régulièrement sur ses fesses, meurtrissant son corps, marquant sa chair. Maîtresse Jade donnait des coups puissants ! Maggie en crachait parfois sa salive, sentant les coups de cravache s’accentuer, encore et encore.

« Haaaa… Oh, Maîtresse, je… Ouiii, ouiii, je… Je suis votre salope, votre puuute !! »

Mine de rien, la douleur avait un côté libératoire, sortant Maggie de sa nervosité, de sa gêne. La douleur faisait vibrer tout son corps, et, quand sa Maîtresse relâcha les coups, Maggie soupirait lentement. Elle prit alors conscience que ses tétons avaient durci, et qu’une saine chaleur avait poussé entre ses cuisses, à l’emplacement de son sexe. Elle rougit doucement, avant que sa Maîtresse ne l’insulte encore. Maggie baissa la tête, gênée à l’idée que sa Maîtresse réalise qu’elle avait mouillé sa culotte en se faisant battre et insulter… Et de constater à quel point la Gryffondor était effectivement une masochiste convaincue ! Elle sentit alors la cravache de sa Maîtresse sur son menton, qui lui intima l’ordre de ne pas bouger, et d’ouvrir la bouche.

Maggie releva donc la tête, et obtempéra. La bouche ouverte, elle soupira en sentant sa Maîtresse enfoncer le bout de la cravache. Elle s’était agenouillée à côté d’elle pour cela, et Maggie referma ses lèvres sur la pointe de la cravache, sentant la tige s’enfoncer en elle.

« Hmmm… »

Maggie cligna encore des yeux, et suivit sa Maîtresse du regard. Elle soupira encore en la voyant commencer à se dévêtir. Sa Maîtresse enleva sa longue robe de sorcière noire, puis se logea derrière elle. Maggie soupira doucement en sentant les mains de sa Maîtresse sur ses fesses, puis sentit celle-ci simuler des coups de butoir. Maggie ferma lentement les yeux en imaginant bien sûr une vraie pénétration. La magie rose n’était pas une discipline enseignée à Poudlard, mais, là encore, les élèves pouvaient se faire plaisir. Pendant l’époque de Vous-Savez-Qui, tous les enseignements apocryphes étaient jugés comme dangereux, mais, avec la chute du mage noir, certaines choses étaient revenues au goût du jour. Pour ce que Maggie en savait, les sorts de magie rose se diffusaient à travers les élèves sous l’influence des Serdaigle. Maîtresse Jade se contenta néanmoins juste de la provoquer, et tirea ensuite sur les cheveux de Maggie.

« HMMM… !! »

Elle sentit une vive douleur à hauteur de ses cheveux, et se retrouva ainsi sur les genoux, avec sa Maîtresse dans son dos. Maggie maintint la cravache dans sa bouche en la mordant, et sentit alors sa Maîtresse se presser contre elle. L’une de ses mains déboutonna un peu de sa chemise, et alla malaxer l’un de ses seins, tandis que l’autre fila sous sa jupe. Elle allait pouvoir toucher ses poils pubiens, et constater que Maggie était déjà… Très excitée. Alors, quand sa Maîtresse la qualifia de « (i]petite salope[/i] » dans le creux de l’oreille, Maggie rougit encore… Elle gémit également… Et, surtout, ses cuisses se contractèrent, et elle soupira, mouillant davantage… S’il n’y avait la cravache dans sa bouche, elle aurait aimé demander à sa Maîtresse de l’insulter encore, de l’humilier davantage… Car elle aimait ça !

Elle, une masochiste ? Oh, quand sa Maîtresse l’insultait, Maggie rougissait joyeusement. Elle ne s’était pourtant jamais crue masochiste, mais… Le fait est qu’elle avait une tendance naturelle à la soumission qui allait à merveille avec le tempérament de Maîtresse Jade. Serrant entre ses lèvres sa cravache, Maggie subissait totalement son complexe d’infériorité, ce dont sa Maîtresse profitait allègrement. Incapable de répliquer, Maggie gémissait en mouillant, et la tâche devenait de plus en plus difficile, au fur et à mesure que Maîtresse Jade la masturbait, la caressait avec force. Elle avait fait observer que Maggie n’était pas épilée. Elle avait souvent envisagé de le faire, mais Maggie n’avait après tout aucune raison de prendre vraiment soin d’elle. Elle ne cessait de rougir pendant toute cette séance, soupirant à chaque fois… Et, quand sa Maîtresse commença à déboutonner sa chemise, puis à palper ses lourds seins, Maggie soupira, et gémit quand elle pinça ses tétons. Avec ses doigts nichés en elle, Maîtresse Jade allait pouvoir sentir que, à chaque fois qu’elle la battait, ou qu’elle lui faisait mal, les parois vaginales de Maggie se contractaient nerveusement, trahissant un plaisir indicible.

« Hmmm… Mmmhmmm… »

Le silence se fit ensuite, rythmé par les soupirs de Maggie, et par les propos salaces que Maîtresse Jade prononçait dans le creux de son oreille. Elle la traitait de « salope », de « petite pute de Sang-de-Bourbe », elle lui disait que son seul et unique rôle dans la vie était d’être « sa chienne ». Des propos qui faisaient rougir Maggie. Elle aurait pu s’en offusquer, mais, au contraire, cela ne faisait que l’exciter davantage. Elle commençait à avoir chaud, si chaud dans on uniforme ! Elle se débattait faiblement, frissonnant quand les doigts de sa Maîtresse pinçaient son clitoris. Maggie lui appartenait, et c’était tout ce dont elle avait pu rêver… Se faire remarquer par une élève influente, riche, puissante et belle comme Maîtresse Jade… Être son esclave, c’était entretenir un rôle particulier avec elle, intime, c’était compter} à ses yeux ! Et, ce lien, Maggie voulait tout faire pour le préserver !

Elle finit donc par jouir, et même plutôt vite, en réalité, vu son degré d’excitation ! Maîtresse Jade lui reprit ensuite sa cravache, et Maggie, la respiration lourde, l’observa en clignant des yeux à plusieurs reprises. Libérée de la cravache, elle eut à peine le temps d’aspirer que Maîtresse Jade lui fourra ses doigts dans la bouche.

*J’ai joui… C’était si bon… Mais je suis encore tellement excitée…*

Comment était-ce possible ? Elle soupira encore, et suça donc avec appétit les jolis doigts manucurés de sa Maîtresse. Ses ongles étaient légèrement griffus, la faisant frémir quand sa langue passait la lunule des ongles. Elle gémissait lentement, arquant ses lèvres sur les doigts de sa Maîtresse. Elle la léchait proprement, essayant d’entourer chaque doigt avec sa langue, et de glisser dessus, observant sa Maîtresse. Son regard était si intense, et Maîtresse Jade finit par retirer ses doigts. Maggie soupirait lentement, et la vit se redresser devant elle, écartant ses jambes, non sans avoir auparavant retiré sa culotte. Maggie observa ce sous-vêtement en soupirant lentement.

Maggie déglutit lentement, et s’appuya sur ses genoux, en caressant de ses mains les magnifiques jambes fuselées de sa Maîtresse. Elle remonta encore, filant sous la minijupe, et lécha donc. Maggie ne savait pas trop comment faire, elle n’avait pas l’expertise de sa Maîtresse, mais elle constata vite une chose : sa Maîtresse était parfaitement épilée. Maggie n’avait jamais léché de chatte auparavant, mais elle s’était déjà masturbée, et elle avait senti ses poils. Ici, c’était bien différent, lisse, tout doux… Elle frémit quand elle sentit la main de sa Maîtresse se poser sur sa tête.

« Hnnn… Maî-Maîtresse… »

Maggie léchait donc, espérant faire du bien à sa Maîtresse, tout en sentant aussi sa chatte s’humidifier. Petit à petit, elle enfonçait sa langue assez loin, pensant naïvement que cela suffisait. Sa langue filait et léchait, remuant un peu partout. Maggie la pliait devant elle pour la glisser dans cette délicate fente, et elle l’écartait ensuite, dilatant ainsi les parois intimes de sa Maîtresse, multipliant ses assauts buccaux en remuant nerveusement, toujours aussi excitée…