A Song of Love and Luxury
Posté : 26 déc. 2024 13:16
On les appelle « Les Trois Princes ». La génération dorée de trois des sept grandes Maisons de Westeros : Anthony Stark, Nicolas Lannister, et Thomas Baratheon. La destinée a voulu qu’ils naissent tous les trois pendant la même semaine. Les septons de Westeros y virent un présage des Sept, à tel point que le Grand Septon de Port-Réal organisa en toute urgence un conseil œcuménique extraordinaire pour discuter de ce cas. Les sages de la Foi arrivèrent à la conclusion que les trois enfants étaient un cadeau de la Mère, et qu’ils devraient être éduqués ensemble. Leur naissance faisait suite à la naissance de la Princesse Rhanerys Targaryen, qui était née une semaine avant eux. Ces quatre naissances étaient un signe des Dieux. Si le royaume était sous l’autorité des Targaryen, les conflits avaient toujours été légion. Il fut donc décidé que les trois enfants grandiraient ensemble, en compagnie des Targaryen, à Port-Réal, et qu’ils seraient les héritiers de leurs maisons respectives, de manière à garantir une paix durable entre les quatre grandes maisons de Westeros, et ainsi éviter toute guerre civile.
Les Trois Princes grandirent donc ensemble, et, bien qu’originaires de familles différentes, ils se considéraient comme frères. Thomas était le plus romantique des trois, Anthony le plus guerrier, et Nicolas le plus cérébral. Trois enfants très doués, qui eurent droit à la meilleure des éducations, mais qui avaient tous un point en commun : ils aimaient tous leur « grande-sœur », la Princesse Rhanerys. D’une blondeur éclatante, elle avait surtout d’impressionnants yeux violets, magnétiques. Tous les tableaux et peintures officielles d’elle insistaient sur ses yeux, les magnifiant, montrant à quel point elle en imposait. Il ne faisait aucun doute qu’elle deviendrait Impératrice. Elle arriva très vite à dompter son propre dragon, Caraxes, et n’avait rien d’une fille de compagnie. Elle menait les trois hommes à la baguette, et ils n’hésitaient pas dès leur plus jeune âge à faire le mur ensemble. Enfants, ils étaient tous les quatre inséparables.
Maintenant, les trois étaient au bord de la guerre. Car les enfants avaient grandi, et leurs désirs aussi. Jamais ils n’avaient cessé d’aimer Rhanerys, et ils rivalisaient entre eux de concours et de défis. Thomas avait composé une magnifique ballade pour elle, Nicolas avait repris en main des terres en déliquescence pour les rendre à nouveau prospères, et Anthony avait participé à des quêtes redoutables en allant de l’autre côté du Mur, et se vantait d’avoir affronté un Marcheur Blanc.
Tout fut tenté pour les séparer. On leur offrit les plus belles femmes, des orgies exquises, mais rien n’y faisait. Ils refusaient de prendre autre épouse que Rhanerys. À dire vrai, on pouvait sans doute les comprendre, car le temps avait été généreux avec elle. Initialement mignonne, avec l’âge, Rhanerys était devenue la plus belle femme du royaume. Sans doute aurait-il suffi qu’elle choisisse, mais la saine émulation entre les Princes devint rivalité, une rivalité jalouse. Ils étaient les maîtres de leurs maisons, des seigneurs avisés, mais prêts à se faire la guerre. Dans la perspective de trouver une solution, une médiation fut organisée à Port-Réal, et elle se termina par les Trois Princes brandissant chacun leurs armes à la gorge des autres, se menaçant respectivement d’un duel à mort, d’une ordalie, afin que la Mère juge qui serait apte à épouser l’Impératrice. Leur rivalité ravivait le spectre d’une guerre civile entre les trois Maisons. On parlait déjà d’une « guerre des Roses », et on accusait chaque candidat d’avoir trahi, menti. La situation était donc insoluble. Si Rhanerys annonçait en épouser l’un, les deux autres parleraient d’empoisonnement.
Après l’échec de la médiation, ils étaient retournés à leur campement. Car chacune des trois maisons s’apprêtait à kidnapper Rhenarys, préférant le faire avant que les autres rivaux ne tentent de l’empoisonner.
C’est dans leur tente de commandement que chacun des trois reçut une missive de leur Impératrice. Elle ordonna à chacun de se rendre à une plage différente de Port-Réal le soir, et de grimper sur un embarcadère qui les conduirait à une île privée appartenant aux Targaryen. Impossible que ce soit un faux, car les lettres étaient scellées par le sceau personnel de l’Impératrice. Déserter ainsi le commandement n’était jamais bien vu, mais ils auraient tout fait pour leur Impératrice.
*C’est moi qu’elle les aime, je le savais !* songea avec joie Anthony.
*Je savais que mon aimée me reconnaîtrait comme étant le plus vertueux de tous !* s’exalta Nicolas.
*Elle m’aime, je l’ai toujours su !* pensa Thomas en retenant ses larmes de soulagement.
Les trois partirent donc. Anthony délaissa son camp d’entraînement, Nicolas s’extirpa de la couche qu’il partageait avec deux prostituées, et Thomas sortit de ses rêveries. Ils prirent chacun un cheval, et embarquèrent comme prévu. Une barque les attendait, éclairée par une simple torche, et le passeur, un homme à chaque fois dissimulé sous un manteau noir avec une capuche, les guida pendant toute la nuit. Les trois bateaux partirent pour rejoindre la fameuse île.
Ils aperçurent la fameuse île à l’aurore, chacun la rejoignant par trois angles différents. Une île isolée, entourée de récifs. On y entrait par des galeries souterraines. Ils rejoignirent chacun le quai souterrain à un moment différent, et on leur donna ensuite à chacun une seconde lettre. Le fortin édifié au milieu de cette île impossible d’accès était vide, et ils rejoignirent chacune une chambre différente, où ils avaient reçu pour ordre de se déshabiller intégralement, de se laver, de se coiffer, et de sortir ensuite par une porte à l’intérieur de leur chambre, qui conduisait à un couloir végétal constitué de haies naturelles menant à une fontaine centrale, puis d’attendre.
Ils ignoraient qu’ils étaient tous là en ce moment, intégralement nus, chacun séparés par les haies. Les instructions de leur aimée étaient claires : ils ne devraient sortir de leur cachette que quand elle se poserait, signe que l’île serait alors sécurisée pour qu’ils s’avouent leur passion mutuelle…
Les Trois Princes grandirent donc ensemble, et, bien qu’originaires de familles différentes, ils se considéraient comme frères. Thomas était le plus romantique des trois, Anthony le plus guerrier, et Nicolas le plus cérébral. Trois enfants très doués, qui eurent droit à la meilleure des éducations, mais qui avaient tous un point en commun : ils aimaient tous leur « grande-sœur », la Princesse Rhanerys. D’une blondeur éclatante, elle avait surtout d’impressionnants yeux violets, magnétiques. Tous les tableaux et peintures officielles d’elle insistaient sur ses yeux, les magnifiant, montrant à quel point elle en imposait. Il ne faisait aucun doute qu’elle deviendrait Impératrice. Elle arriva très vite à dompter son propre dragon, Caraxes, et n’avait rien d’une fille de compagnie. Elle menait les trois hommes à la baguette, et ils n’hésitaient pas dès leur plus jeune âge à faire le mur ensemble. Enfants, ils étaient tous les quatre inséparables.
Maintenant, les trois étaient au bord de la guerre. Car les enfants avaient grandi, et leurs désirs aussi. Jamais ils n’avaient cessé d’aimer Rhanerys, et ils rivalisaient entre eux de concours et de défis. Thomas avait composé une magnifique ballade pour elle, Nicolas avait repris en main des terres en déliquescence pour les rendre à nouveau prospères, et Anthony avait participé à des quêtes redoutables en allant de l’autre côté du Mur, et se vantait d’avoir affronté un Marcheur Blanc.
Tout fut tenté pour les séparer. On leur offrit les plus belles femmes, des orgies exquises, mais rien n’y faisait. Ils refusaient de prendre autre épouse que Rhanerys. À dire vrai, on pouvait sans doute les comprendre, car le temps avait été généreux avec elle. Initialement mignonne, avec l’âge, Rhanerys était devenue la plus belle femme du royaume. Sans doute aurait-il suffi qu’elle choisisse, mais la saine émulation entre les Princes devint rivalité, une rivalité jalouse. Ils étaient les maîtres de leurs maisons, des seigneurs avisés, mais prêts à se faire la guerre. Dans la perspective de trouver une solution, une médiation fut organisée à Port-Réal, et elle se termina par les Trois Princes brandissant chacun leurs armes à la gorge des autres, se menaçant respectivement d’un duel à mort, d’une ordalie, afin que la Mère juge qui serait apte à épouser l’Impératrice. Leur rivalité ravivait le spectre d’une guerre civile entre les trois Maisons. On parlait déjà d’une « guerre des Roses », et on accusait chaque candidat d’avoir trahi, menti. La situation était donc insoluble. Si Rhanerys annonçait en épouser l’un, les deux autres parleraient d’empoisonnement.
Après l’échec de la médiation, ils étaient retournés à leur campement. Car chacune des trois maisons s’apprêtait à kidnapper Rhenarys, préférant le faire avant que les autres rivaux ne tentent de l’empoisonner.
C’est dans leur tente de commandement que chacun des trois reçut une missive de leur Impératrice. Elle ordonna à chacun de se rendre à une plage différente de Port-Réal le soir, et de grimper sur un embarcadère qui les conduirait à une île privée appartenant aux Targaryen. Impossible que ce soit un faux, car les lettres étaient scellées par le sceau personnel de l’Impératrice. Déserter ainsi le commandement n’était jamais bien vu, mais ils auraient tout fait pour leur Impératrice.
*C’est moi qu’elle les aime, je le savais !* songea avec joie Anthony.
*Je savais que mon aimée me reconnaîtrait comme étant le plus vertueux de tous !* s’exalta Nicolas.
*Elle m’aime, je l’ai toujours su !* pensa Thomas en retenant ses larmes de soulagement.
Les trois partirent donc. Anthony délaissa son camp d’entraînement, Nicolas s’extirpa de la couche qu’il partageait avec deux prostituées, et Thomas sortit de ses rêveries. Ils prirent chacun un cheval, et embarquèrent comme prévu. Une barque les attendait, éclairée par une simple torche, et le passeur, un homme à chaque fois dissimulé sous un manteau noir avec une capuche, les guida pendant toute la nuit. Les trois bateaux partirent pour rejoindre la fameuse île.
Ils aperçurent la fameuse île à l’aurore, chacun la rejoignant par trois angles différents. Une île isolée, entourée de récifs. On y entrait par des galeries souterraines. Ils rejoignirent chacun le quai souterrain à un moment différent, et on leur donna ensuite à chacun une seconde lettre. Le fortin édifié au milieu de cette île impossible d’accès était vide, et ils rejoignirent chacune une chambre différente, où ils avaient reçu pour ordre de se déshabiller intégralement, de se laver, de se coiffer, et de sortir ensuite par une porte à l’intérieur de leur chambre, qui conduisait à un couloir végétal constitué de haies naturelles menant à une fontaine centrale, puis d’attendre.
Ils ignoraient qu’ils étaient tous là en ce moment, intégralement nus, chacun séparés par les haies. Les instructions de leur aimée étaient claires : ils ne devraient sortir de leur cachette que quand elle se poserait, signe que l’île serait alors sécurisée pour qu’ils s’avouent leur passion mutuelle…