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"La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:25
par Reine Alice Korvander
RÉVÉLATION EXCLUSIVE. – SCARLETT DOMINA EST LA COMTESSE ANASTASIA DE MONTFERRAT


L’aura littéraire de Scarlett Domina n’est plus à démontrer. Auteure à succès d’une saga pornographique (dont Netflix a acheté à prix d’or les droits d’adaptation) qui renvoie aux vestiaires, ses livres ont fait le tour du monde. Ennemie ultime de divers mouvements d’associations féministes qui voient en elle « l’expression la plus criante de la société patriarcale masculine », les aventures littéraires de la Comtesse Domina ont fait le tour du monde.

L’identité de la personne derrière ce nom de plumes a toujours fait l’objet de multiples débats parmi les chroniqueurs. Certains affirmaient même que l’auteure était membre de la famille royale anglaise ! Mais, finalement, il fallait chercher chez nous pour la trouver. La Comtesse Anastasia de Montferrat a en effet confirmé être Scarlett Domina. La nouvelle a fait l’objet d’une véritable bombe sur les réseaux sociaux, et serait même à l’origine du crash de Twitter survenu il y a quelques jours, lorsque le hashtag #AnastasiaDomina a dépassé le milliard de tweets.

De l’argent, la Comtesse de Montferrat en a assurément à revendre. Fille d’oligarques russes ayant fui le communisme, elle a grandi en France, et s’est mariée dès le jour de sa majorité au Comte de Montferrat, propriétaire d’un richissime domaine, le Domaine Palmyre. Ce domaine, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, fierté française, est devenu la propriété exclusive de la Comtesse lors du tragique décès de son époux, suite à un cancer. Depuis lors, la Comtesse vit un train fastueux. Politiques, stars et journalistes se côtoient régulièrement lors de réceptions somptueuses organisées par la Comtesse aux Yeux d’Argent en vue de réunir des levées de fonds. Plus récemment, celle-ci a même surpris en montrant un côté résolument branché, autorisant le streamer français ZeratoR à organiser la prochaine édition de son célèbre évènement caritatif, le Z Event.

La légende dit que Richard de Montferrat, son mari, serait tombé amoureux en croisant son regard. Un regard dont on ne ressort pas indemne, et qui ont amené bien des gens à voir en elle la Mona Lisa du 21ème siècle. Sa fortune personnelle est impossible à évaluer, mais, au vu de ses fondations, sociétés, notre étude évalue sa fortune à plusieurs milliards d’euros.

Dans ce journal, une édition spéciale de plusieurs pages…
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CRITIQUE LITTÉRAIRE. – LA MAÎTRESSE ET L’INGÉNUE, DERNIER CHAPITRE DE LA SAGA DE LA COMTESSE DOMINA


AVIS. – À lire absolument

COMMENTAIRE. – Est-il encore besoin de la présenter ? Véritable figure majeure alliant érotisme à la pornographie, Scarlett Domina est une auteure à succès, qui se vend aussi bien que les ténors des thrillers. Sa saga littéraire consacrée à la Comtesse Domina s’est vendue à plusieurs millions d’exemplaires en tout, et son dernier livre, présenté comme le chapitre final de cette saga, se vend par wagons entiers. L’éditeur a d’ailleurs confessé à notre journaliste ne jamais avoir rencontré une telle «
frénésie », et avoir dû réimprimer massivement le livre.

Car, il faut bien le dire, ce livre est à contre-courant. L’auteure y apporte tous ses fantasmes, des plus doux aux osés, en faisant l’éloge de pratiques aussi moralement dérangeantes et discutables que la zoophilie ou l’inceste. Ce faisant, Scarlett nous renvoie à nos propres interdits, et à ce qu’il est moralement discutable de faire ou pas. Sadomasochisme, orgies dépravées, ont toujours été au cœur de ses histoires, avec la volonté d’aller toujours plus loin, comme une marquise de Sade.

Dans ce dernier tome, la Comtesse Domina arrive aux termes de son voyage initiatique tel que débuté dans le premier tome, où la jeune adolescente qu’elle avait découvrait le plaisir adulte par l’intermédiaire de ses parents. Veuve et sans enfant suite à la mort de son mari, la Comtesse recherche désormais sa fille spirituelle, une héritière susceptible de perpétuer son héritage, sa « quête de liberté ». C’est bien là tout le propos métaphorique de l’œuvre, qui, à travers la qualité de ses écrits érotiques, invite à réfléchir sur la notion de la condition humaine, de la liberté…
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Anastasia de Montferrat la vit arriver. Difficile de ne pas la voir. Une Twingo jurait avec les voitures luxueuses de ses convives. Elle se tenait sur un balcon de son immense demeure, le Château Palmyre, quand les grilles de son domaine s’ouvrirent à la Twingo, et que celle-ci s’engagea sur l’entrée, remontant la route qui circulait à travers les hectares de son domaine.

Riche, Anastasia l’était assurément. Elle faisait vivre toute la région environnante. Comme un seigneur médiéval moderne, les maires des petits villages environnants lui mangeaient dans la main, toujours prêts à la satisfaire. Comment en faire autrement ? Anastasia faisait vivre toute la région, une région sinistrée située dans la « diagonale du vide » française. Ici, l’autoroute était éloignée, tout comme les grands centres industriels. Anastasia alimentait en emploi beaucoup des habitants de la région. Elle subventionnait aussi le patrimoine culturel local, maintenant les églises en bon état, et commandait aux producteurs locaux de quoi organiser ses somptueuses soirées. Elles faisaient payer l’entrée, ce qui permettait de les rentabiliser.

Et Anastasia avait pour elle son regard incroyable, qui lui avait toujours valu bien des faveurs. Depuis quelques semaines, il régnait une forte excitation dans la région. Celle qu’on considérait comme la célibataire la plus fortunée de France recevait régulièrement des invitations de journalistes pour évoquer le fait qu’elle était une auteure à succès. Elle avait décliné toutes les invitations, sauf une seule… La plus incongrue, à vrai dire. Quand Paris Match avait proposé son journaliste littéraire le plus en vogue, elle avait refusé, en demandant une jeune en particulier, qui avait envoyé sa demande… Une stagiaire au sein du journal, Aude Langelin. N’étant même pas encore journaliste, elle était une étudiante en dernière année à son école, et, dans le cadre de son cursus, devait réaliser une interview. Des auteurs littéraires de seconde zone ou des maires de petite commune étaient souvent des sujets intéressants, alors, quand Anastasia avait accepté la proposition d’Aude, la surprise avait dû être de choc au sein de la rédaction.

Anastasia avait proposé à Aude un interview long format, avec la possibilité de réaliser un article. Elle avait conversé avec mail avec la jeune étudiante, lui proposant de rester ici une semaine, tous frais pris en charge par elle, pour réaliser ce long format. Aude avait même de quoi réaliser son mémoire de fin de cursus avec ce séjour inattendu, qui n’avait pas manqué de faire jaser autour d’elle. Il était difficile de ne pas tracer un parallèle entre cette invitation et le dernier livre de son personnage fictionnel, la Comtesse Domina, qui n’était que l’expression littéraire d’Anastasia.

De l’élève, elle était devenue la Maîtresse. Son mari avait été son Maître, et elle avait été son esclave lors de sa jeunesse. Il était alors plus âgé qu’elle, un mariage qui avait défrayé la chronique à l’époque, car elle avait 18 ans et lui plus de 30 ans quand il l’avait épousé. Pourtant, ils se connaissaient déjà avant depuis plusieurs années. Il avait été son professeur, et son mentor sur le plan sexuel, initiant Anastasia à des jeux de plus en plus pervers. Sadomasochisme, zoophilie, et même prostitution… Depuis que son mari était mort, Anastasia était devenue la Maîtresse, et tous les notables de la région savaient qu’elle était une femme redoutable. Véritable Maîtresse de la région, elle accueillait son Ingénue.

Les livres d’Anastasia n’avaient toujours été que le reflet de sa propre existence. Elle se retourna lentement, et rejoignit sa chambre. Le maire de la commune de Montférul était toujours là. Il était recouvert de latex, le visage dissimulé sous une cagoule, et n’avait le droit que de lécher les bottes à talon d’Anastasia quand elle ne le martyrisait pas. Elle attrapa ses cheveux d’un mouvement sec, et le jeta au sol.

« J’attends une invitée, petit cochon, rhabille-toi ! »

Elle se déplaça donc, et rejoignit le hall de son luxueux château.

Car Anastasia en savait beaucoup sur Aude. Elle savait que la jeune femme était une boursière, qu’elle avait dû travailler au McDo pour pouvoir se payer une Twingo d’occasion. Elle habitait dans la région parisienne, dans des cités peu attirantes. Hélas, elle ne pouvait pas habiter dans la capitale, tant le coût des loyers était élevé.

Aude ignorait qu’elle était son Ingénue, et que, bientôt, très bientôt, la belle femme l’appellera avec passion « Maîtresse »…

Re: "La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:26
par Chloé Faure
Au volant de sa petite Twingo d'occasion, alors qu'elle s'engageait dans la gigantesque propriété du domaine de la comtesse de Montferrat, Aude sentait son estomac se nouer tant elle avait le trac, et les exercices de respiration qu'elle pratiquait depuis maintenant un moment servaient tout juste à faire un peu redescendre la pression. Il fallait dire que pour cette jeune aspirante journaliste, ce qui lui arrivait était l'opportunité d'une vie, elle ne commençait même pas sa carrière qu'elle obtenait déjà une interview que bon nombre parmi ses pairs se seraient arrachés, tant le buzz était conséquent. Scarlett Domina, de son nom d'auteure, était probablement l'une des écrivaines de romans adultes les plus populaires et aussi les plus controversées au monde. La révélation récente de sa vraie identité avait fait du bruit dans le milieu, et tout le monde voulais avoir la chance de pouvoir interviewer la Comtesse aux yeux d'un gris argenté. Que Aude, la jeune stagiaire chez Paris Match, soit celle qui aie été choisie avait été une surprise. Aude avait bien entendu elle même envoyée sa "candidature", mais elle s'était surtout attendue à ce que son mail soit sans suite, jusqu'à ce que la rédaction la convoque car la Comtesse avait acceptée l'exclusivité d'une interview, à la condition que ce soit elle qui s'en charge.

Après des échanges et quelques jours de préparation, Aude était finalement partie pour une semaine dans un cadre idyllique, et dans un milieu qu'elle n'avait jamais côtoyée auparavant, celui des ultra riches, et elle faisait déjà tâche trouvait-elle alors qu'elle garait précautionneusement sa Twingo. sur un parking dédié...à côté de voitures de luxe. La jeune femme avait vraiment l'impression de ne pas avoir sa place ici, mais ne comptait pas pour autant fuir au contraire. Cette interview, si elle la menait bien et revenait avec du "croustillant" auprès de sa rédaction, serait un véritable coup de boost dès le début de sa carrière à venir. La jeune femme avait dépensée une bonne partie de ses maigres économies dans l'achat d'un tailleur afin d'au moins bien présenter, mais il était clair qu'elle semblait bien partie pour miser gros sur cette rencontre et cette interview. Aude était aussi stressée pour une toute autre raison...elle était une lectrice indéfectible de l'œuvre de Scarlett Domina, et même une très grande fan. Elle possédait la totalité de sa bibliographie, et avait lu tous ses livres au moins trois fois, il s'agissait même de son unique support lors de ses plaisirs solitaires, et surtout maintenant qu'elle avait de quoi mettre un véritable visage, selon elle, sur la protagoniste.

*Allez Aude, ce n'est pas le moment de tomber dans les pommes !*

Une semaine, elle allais rester une semaine ici. Tout ça lui semblait surréaliste, alors qu'elle sortait de sa voiture. Des valets de chambre se chargèrent de prendre ses affaires, et les emportèrent au loin, en lui assurant que tout serait déposé dans la chambre qui lui était assignée. Naturellement, elle se dirigea alors vers le grand hall principal du chateau, et vit alors la maîtresse des lieux l'attendre en personne. Elle n'avait pas à le faire, mais pourtant, Aude baissa instinctivement la tête vers le bas pendant quelques brèves secondes.

Madame de Montferrat, c'est un honneur que de vous rencontrer en personne.

Aude parvenait à ne pas avoir une voix tremblante, ni à bégayer, ce qui était plutôt un bon signe, mais il était évident qu'elle était impressionnée et admirative envers la femme qui se trouvait devant elle. Et sans doute un peu gênée aussi, car ces derniers temps, certains de ses rêves les impliquaient toutes les deux...

Re: "La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:26
par Reine Alice Korvander
Anastasia n’avait pas d’enfant, pas d’héritier, et c’était une chose à laquelle elle pensait depuis un certain temps, maintenant. Si on pensait que c’était lié à son veuvage, c’était aussi parce qu’Anastasia était stérile. Un secret qu’elle n’avait encore avoué à personne, et qui, à vrai dire, justifiait en grande partie l’orientation de sa vie. Anastasia cherchait son héritière, sa descendante, son ingénue. Elle s’était longuement renseignée sur plusieurs profils, et celui d’Aude avait survécu à toutes les autres comparaisons. Peu de choses échappaient à Anastasia, dont la richesse faisait d’elle d’être régulièrement citée parmi les milliardaires les plus riches de France, et de figurer dans les classements de Forbes. La Comtesse appartenait clairement à une autre sphère que celle d’Aude, cette sphère de la haute bourgeoisie française, cette élite à laquelle Aude n’avait jamais dû s’imaginer entrer un jour. Et, pourtant, son Ingénue était là, sur le parvis de sa demeure. On aurait dit le début d’un conte de fées, l’un de ces contes qu’on ne contait toutefois pas aux enfants.

L’Ingénue arriva donc, et, quand elle entra dans le hall d’accueil, Anastasia était là. Le hall comprenait un énorme lustre datant d’il y a plusieurs siècles, et un escalier intérieur menant à une mezzanine qui faisait le tour des lieux. Anastasia était en haut de l’escalier, et, sans qu’Aude ne puisse la voir, commença à descendre. Des domestiques l’avaient accueilli, demandant ses bagages, un voiturier proposant de garer sa voiture dans l’un des multiples garages de la propriété.

« Bonjour, Mademoiselle Langelin. »

Aude, en relevant la tête, put vite constater qu’Anastasia avait donné d’emblée le ton. Délaissant la robe d’aristocrate, elle avait opté pour une robe beaucoup plus moderne, en cuir serré, moulant, avec de longues bottes à talon, d’élégantes cuissardes, sa tenue se terminant par d’indispensables longs gants opéra brillants. Une tenue qui donnait clairement le ton sur la position d’Anastasia, davantage Maîtresse ici que simple bourgeoise endeuillée vivant en isolement.

Une ombrelle de sourire orna ses lèvres en voyant le tailleur impeccable qu’Aude avait acheté. Elle se rapprocha encore, faisant légèrement claquer ses talons, résistant à l’envie de lui mettre un collier autour du cou. Ne pas se précipiter, c’était la règle de base.

« J’espère que vous avez fait bon voyage. Venez, suivez-moi. »

Anastasia se retourna, et marcha à travers un long couloir. Tout était impeccable ici. La Comtesse était très exigeante sur la propreté et sur l’entretien du château. Elle avançait lentement, roulant légèrement des hanches. Elle ne portait aucune culotte sous sa robe. Il y avait en réalité très longtemps qu’Anastasia n’avait pas porté sur son corps autre chose que du cuir ou du latex. Anastasia rejoignit un agréable salon avec un épais fauteuil et un canapé moelleux. Une table basse en verre les séparait, et un feu de cheminée crépitait dans l’âtre.

« Installez-vous, j’ai fait préparer du café. »

En la suivant, Aude pouvait sentir le magnifique parfum d’Anastasia, un parfum de luxe… La Reine de Nuit, un parfum sensoriel mélangeant cassis, safran, encens, rose, graines d’ambrette, et patchouli. Anastasia n’avait que du parfum de luxe pour elle. Elle s’assit donc, et sonna sur une petite clochette. La porte s’ouvrit sur une élégante maid, ressemblant à une poupée, avec un collier autour du cou. Celle-ci tenait dans sa main une cafetière en argent, et remplit deux tasses en se penchant, permettant à Aude de ressentir son odeur. C’était un autre parfum de luxe. Violette, sauge, coriandre, et poivre noir composaient le Grain de Poudre.

Dans les histoires de la Comtesse Domina, celle-ci disposait d’œuvres caritatives organisées sous une fondation, et recrutait notamment des orphelins pour former ses « Poupées », des esclaves dévouées et obéissantes. La surprise de l’Ingénue était qu’elle ne venait pas des Poupées. Celles-ci avaient été éduquées à la perfection, elles étaient de véritables geishas, capables de coucher avec n’importe qui le Lundi, et faire des notes de synthèse le Mardi. Aude était face à l’une de ces Poupées.

« Tenez, Mademoiselle Langelin… »

Une tenue impeccable. Aude n’avait toutefois qu’à tourner le regard pour voir, quand la maid servit Anastasia, que celle-ci avait, entre les fesses, un plug anal, vibromasseur qui ronronnait doucement en elle. La servante sortit ensuite, et Anastasia sourit alors plus fortement à Aude, l’observant sous tous les angles.

Elle la trouvait absolument parfaite, et elle croisa donc les jambes, tant et si bien que sa remontait jusqu’à son bassin, dénudant ses cuisses.

« Alors, Mademoiselle Langelin… J’ai noté que vous étiez assez brillante à votre école, et que vous aviez même obtenu une prestigieuse bourse au mérite. »

Anastasia but une gorgée, et reprit ensuite.

« Avec votre potentiel, vous auriez pu rejoindre de prestigieux journaux, participer à des reportages internationaux beaucoup plus palpitants que vous rendre ici, en ma compagnie. Alors, je ne peux m’empêcher de me demander qu’est-ce qui a motivé une aussi jolie jeune fille à faire son stage de fin d’année en ma compagnie… Quels sont vos secrets, Mademoiselle Langelin ? »

Re: "La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:26
par Chloé Faure
Dès le premier regard qu'elle avait posée sur la comtesse, Aude avait du faire des efforts conscients pour ne pas trop révéler ce qu'elle ressentait à son encontre, à savoir un mélange d'admiration sincère pour cette femme forte et belle...ainsi qu'un fantasme persistant d'être sa gentille petite chienne, son esclave. Vierge, Aude l'était moins par choix que parce qu'elle n'était encore jamais tombée sur la bonne personne, celle qui accepterait ses désirs en plus de les réaliser. Lesbienne et masochiste en plus de ça, la tâche était plus compliquée qu'il ne pouvait y paraître, sans compter que ses problèmes récurents d'argent et ses études étaient aussi un gros poids sur son mental. Autant dire que, dans l'absolu, Anastasia de Montferrat correspondait à 100% à l'idée qu'Aude se faisait d'une personne qu'elle pourrait appeler "Maîtresse".

*Calme toi bon sang, ce n'est pas le moment !*

Elle se sermonait intérieurement car la situation n'était effectivement pas appropriée, cette interview était après tout cruciale pour son avenir et avait les moyens de directement la propulser sur la grande scène, sans passer par les cases les moins intéressantes du métier de journaliste. Impossible néanmoins de rester de marbre face à la comtesse lorsqu'elle se présenta à elle en descendant les escalier, dans une tenue en cuir de toute élégance et de toute bonté. Mais le visage et les yeux de la comtesse étaient tout autant captivants, et avaient un effet encore plus prononcé en personne que sur toutes les photos qu'Aude avait pu voir d'elle, de son autrice préférée. Elle la remercia brièvement en lui assurant qu'elle avait fait bon voyage, puis la suivit...docilement jusqu'à un grand salon avec du mobilier de luxe, dont deux agréables fauteuils où Aude prit place dans l'un d'entre eux. Il pouvait être aisé de méprendre l'évidente intimidation que ressentait la jeune femme, ce cadre riche était après tout très impressionnant pour elle qui vivait grâce à une bourse d'études et un petit job à côté de ses études, et qui avait du se saigner les veines pour se payer le tailleur qu'elle portait actuellement. Mais le regard perçant et sans doute habitué à la chose d'Anastasia ne manquerait sans nul doute pas de remarquer que son invité était surtout intimidée par elle, tout en ne pouvant s'empêcher de risquer son regard fuyant à se poser sur des endroits de son corps, ne se détachant d'elle que lorsque la maid vint pour lui proposer du café.

Merci...

Cette maid était absolument magnifique, dans une belle tenue, mais Aude avait l'esprit bien trop occupé par son hôte pour noter le petit détail subtil chez cette servante, le fait qu'elle ne portait aucun sous-vêtements et avait un plug anal enfoncé en elle. Enfin plus précisément si, elle cru le voir du recoin de l'oeil, mais elle était tellement fébrile à cet instant et ne voulait pas regarder trop en détail qu'elle mit ça sur le coup de son imagination un peu trop débordante. Aude but une gorgée de son café, lorsque la comtesse lui parla, et lui posa alors une question qui pouvait de prime abord, sembler étrange.

Je vous remercie Madame, mais sachez que cette interview à venir ne cache rien d'autre qu'une gigantesque opportunité pour la stagiaire que je suis. Je veux dire...vous êtes l'une des autrices les plus reconnues de notre époque, à tel point que même les médias grand public sont obligés de parler de vous malgré le contenu de vos ouvrages. Beaucoup de mes collègues sont...jaloux, pour rester polie, du fait que ce soit moi qui vais être en charge de cette première mondiale, et je dois aussi sans nul doute faire des jaloux aux quatre coins du monde journalistique à l'échelle du globe. Entre votre proposition qui est celle d'une vie, et faire des reportages sur des fromageries dans le Jura...Madame, le choix était vite fait. Et puis, je suis une grande fan de votre oeuvre donc...

Aude soupirait intérieurement de voir qu'elle ne perdait pas complètement ses moyens, même si il était évident que son côté fangirl était impossible à masquer de par cette dernière remarque qu'elle n'avait pas pu dissimuler. Elle avait un exemplaire de chaque livre écrit par la comtesse dans ses affaires présentement, car ils étaient son...support de plaisirs intimes. Elle rebondit toutefois, en posant à son tour une question sur le même thème, qui lui brûlait les lèvres depuis qu'elle était arrivée ici.

Mais permettez moi, curiosité journalisitque oblige je suppose, de vous poser la même question Madame de Montferrat...pourquoi moi ? Je veux dire, une autrice aussi connue que vous qui révèle son identité secrète et qui offre une première mondiale en interview...vous auriez aisément pu obtenir de grands noms pour la mener, sans vous limiter aux médias français. Je ne suis même pas encore de facto journaliste, et pourtant c'est moi qui me retrouve dans ce manoir de luxe en compagnie de l'autrice en vogue de ces dernières années. Pourquoi ? J'en suis absolument reconnaissante bien entendu, mais je ne suis pas sûre de saisir ce qui vous a poussée à me choisir plutôt que d'autres.

Re: "La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:27
par Reine Alice Korvander
C’était elle… Son Ingénue. Sa soumise. Son amante… Sa chienne ! Assise sur le fauteuil, Anastasia l’observait lentement, ses jambes sensuellement croisées, l’une par-dessus l’autre. Aude était incontestablement nerveuse… Ce qu’on attendait, à vrai dire, d’une Ingénue. Anastasia était alors, à ce moment, totalement sûre de son coup. C’était elle, ça ne pouvait être qu’elle ! Celle qui était destinée à être sienne ! D’ailleurs, Aude ne tarda pas à avouer que, derrière ce stage, il y avait surtout la volonté, chez elle, d’interroger une autrice célèbre. La jeune femme se livra alors à un discours élogieux, qui, quoique sincère, sentait parfois bon la flatterie. Anastasia doutait que tant de ses camarades auraient eu envie de faire un interview chez une romancière de romans érotiques. Elle sourit doucement, tout en la laissant parler.

*Le monde entier, vraiment ? Ma pauvre, tu as l’air de beaucoup fantasmer sur moi…*

Aude réussit néanmoins à trouver le courage de lui demander une question essentielle… Pourquoi elle ? Anastasia soupira lentement, et se redressa un peu. Dans le dos d’Aude, une maid posa ses mains sur chacune de ses épaules, la faisant sursauter. C’était une adolescente, qui portait au-dessus de son col un collier de soumise.

« Laure ne te fera aucun mal, au contraire… Tu m’as l’air un peu tendue, ma belle, elle est très douée pour les massages.
Merci, Maîtresse… »

Les mains expertes de Laure glissèrent sur les épaules d’Aude, remontant jusqu’à son cou, glissant autour, avant de repartir à l’assaut de ses épaules.

« Maîtresse a raison, vos nerfs sont tendus, et vos muscles crispés… »

Anastasia reprit alors, écartant les jambes en changeant de jambe, ce qui permit à Aude de voir que, sous sa robe, Anastasia ne portait rien. Le geste fut rapide, furtif, avant que la jambe d’Anastasia ne se rabatte élégamment sur l’autre jambe.

« J’ai reçu beaucoup de CV, pour ne rien te cacher… Je trouve ça flatteur. On dit que les jeunes n’aiment plus lire, et, pourtant, beaucoup semblaient avoir lu mes livres… J’ai commencé par écarter ceux qui n’avaient vu que les adaptations audiovisuelles. Ensuite, j’ai fait ma sélection selon les critères qui se trouvent dans l’un de mes livres préférés… Une chose que nous partageons, vu que c’est le premier que tu as cité dans ta lettre de motivation. »

C’était « La Maîtresse Et L’ingénue », bien sûr, un livre qui était devenu un best-seller. On disait que de grandes compagnies se battaient pour les droits audiovisuels, comme Netflix, qui envisageait d’en faire une série.

« Ensuite, j’ai confié chaque lettre de motivation à un graphologue. »

L’un ders critères était que la lettre de motivation soit écrite de manière manuscrite.

« La manière dont on écrit, vois-tu, reflète notre façon d’être. Un tel procédé devrait t’être familier, vu que je l’ai écrit dans l’un des volumes des aventures de la Comtesse Domina… Je vois à tes rougeurs que tu t’en souviens, ma belle. Dis-nous de quoi il s’agit, ma belle Laure…
La… La Maison de Poupées, Maîtresse… Un, livre où la Comtesse Domina cherche des esclaves à travers un casting pour un film, et se fie à leur écriture pour identifier les profils de soumission.
Hum-hum… Toi, ma chérie, tu as fait partie des derniers candidats en lice. Ensuite, j’ai engagé un détective privé pour en savoir plus sur les candidats potentiels. Ce qui m’a surpris, c’est que peu de choses filtraient sur toi. Pas d’inscription à des clubs sadomasochistes, pas de mention d’un petit-ami sur tes réseaux sociaux… Et, pourtant, tu as lu tous mes livres. J’ai fini par en déduire que tu étais la seule qui convenait pour ce rôle… »

Anastasia reposa la tasse de café, et, se releva. Laure s’écarta alors, et Anastasia marcha tranquillement vers Aude, jusqu’à remplacer Laure, et elle posa ses mains sur les épaules d’Aude. Une poigne plus ferme que celle de sa maid, mais tout aussi sensuelle.

« Beaucoup de gens se sont demandés si ce que j’écrivais dans mes livres était vrai… Alors, bien sûr, il y a toujours un peu de romance, mais sache que les aventures de la Comtesse ont toutes des vocations autobiographiques. Ce que j’écris est ce que je souhaite réaliser, et, une fois que j’ai fini mon livre, je tâche de mettre en exécution ce que j’ai fantasmé. Tout ce que tu as lu sur moi, ma belle, est vrai… Et, comme tu as lu mon dernier livre, tu sais qu’il y a désormais une personne que je recherche, pour finaliser mon œuvre… »

Anastasia se pencha vers Aude, et murmura contre son oreille :

« …Une Ingénue. »

La Comtesse se redressa alors, se doutant bien de l’émoi qui traverserait Aude à ce moment. Laure avait de son côté amené sur la table basse un contrat très spécial… Un « contrat de soumission ».

« Moi aussi, j’utilise ce stage comme une couverture… Je veux que tu sois ma soumise pendant la durée de ton stage, ma chérie, selon les termes décrits dans ce contrat. Je te laisse jusqu’à ce soir pour en lire chaque clause, et pour signer… Si tu arrives ensuite à tenir le mois, alors c’est que tu es mon Ingénue… »

Bien que sa voix soit calme et posée, on pouvait percevoir une certaine excitation, palpable, dans le timbre de sa voix. L’idée de soumettre cette jeune fille, de lui faire subir tous les sévices qu’elle décrivait dans son livre, allant jusqu’à la zoophilie… Tout ça ne pouvait que l’exciter !

Re: "La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:29
par Chloé Faure
Malgré son stress mêlé à une excitation tout à fait naturelle, due au fait de se trouver en présence d'une de ses idoles, Laure sentait bien qu'il y avait quelque chose...d'étrange qui se produisait. La tenue dans laquelle la comtesse l'avait acceuillie par exemple, ainsi que cette brève vision qu'elle avait eu d'une des maids portant un plug anal. Mais elle mettait la première sur une extravagance d'une personne riche qui faisait peu de cas de l'opinion des autres, et la deuxième sur le fait qu'elle laissait sans doute son imagination s'emporter de trop en la présence de la comtesse. Aude parvenait tant bien que mal à le cacher, mais il y avait une partie d'elle qui n'avait qu'une envie, et c'était qu'elle se mette à genoux devant Anastasia de Montferrat pour aller lécher ses longues bottes, et l'appeler maîtresse. Aude devait faire un effort conscient pour se rappeler qu'elle était ici à l'occasion d'un stage journalistique de fin de ses études, qui allait définir son avenir par la suite, qu'elle ne pouvait et ne devait pas se permettre de foirer, tout aussi hypnotisants que puissent être les yeux de la comtesse. Aude avait posée sa question, qui lui brûlait les lèvres depuis qu'elle avait été invitée ici par une réponse positive à sa demande d'interview, et qui s'était transformée en une longue invitation d'un bon mois aux frais de la comtesse...Pourquoi ?
Cette réponse ne vint pas tout de suite, pas dans l'immédiat, car juste après qu'Aude aie posée sur la table basse sa tasse de café qu'elle avait avalée rapidement...elle sentit dans son dos une paire de mains féminines qui se glissèrent sur ses épaules.

Ah ! Mais que...?

Aude n'était...pas très habituée des contacts physiques. Malgré le fait qu'elle n'avait de toute évidence pas de mal à pouvoir entretenir une conversation avec autrui, elle était d'un naturel malgré tout timide et réservée. Surtout, elle ne s'était jamais retrouvée dans une situation intime avec qui que ce soit, et c'était pour ainsi dire le tout premier massage qu'on lui proposait...ou plus précisément, qu'elle acceptait. Aude ne se sentit en effet pas de refuser cela même si elle semblait mal à l'aise sur l'instant, et elle était effectivement crispée, de sorte que la maid dans son dos pu sentir à quel point ses muscles étaient tendus. Aude ne se décrispa d'ailleurs certainement pas lorsque Anastasia, face à elle, décroisa ses jambes pour changer de position, à la manière de ce vieux film...et pareillement là...Aude pu apercevoir pendant une poignée de secondes que la comtesse ne portait aucun sous-vêtements, et qu'elle lui offrit la vue de sa chatte proprement imberbe.
Cette vision fut bien évidemment suffisante pour mettre Aude dans une sorte d'état de choc, ça couplé au massage qui lui était fait, elle se trouva dans une position où elle n'avait guère...d'autre choix que d'écouter la comtesse répondre longuement à sa question, détaillant à quel point son choix avait été le fruit d'une sélection bien rodée et réfléchie. Aude commença doucement, mais sûrement, à comprendre qu'il y avait anguille sous roche, et qu'elle n'était pas là "que" dans l'optique de faire un stage journalistique ici.

Qu...quel rôle ?

Lui demanda-telle, avant que la comtesse ne repose à son tour sa tasse, puis se relève. Aude avait l'impression d'évoluer dans une espèce de rêve, se demandant même occasionnellement si elle n'était pas en train d'avoir une sorte de rêve lucide très réaliste, mais elle était bien là. La comtesse se déplaca bel et bien dans sa direction, faisant claquer ses talons, et alla remplacer la maid dans son dos, pour poser à son tour ses mains sur ses épaules.

Ah...

Aude semblait n'offrir aucune résistance, à la fois car elle ne savait pas comment réagir, mais aussi car au fond...elle n'en avait aucune envie. La jeune femme sentit une véritable décharge électrique la parcourir lorsque Anastasia posa ses mains sur ses épaules, qui étaient couvertes de cuir, sa présence à ses côtés, la façon dont elle s'imposait à elle était...plaisante. L'ambiance prenait rapidement une tournure érotique, qui se conclut définitivement lorsque la comtesse se pencha vers elle, et lui susurra à l'oreille qu'elle cherchait une Ingénue pour de vrai. Face à elle, Laure la maid déposa une petite pile de feuilles qui étaient un "contrat de soumission", suite à quoi la comtesse clarifia bel et bien qu'elle souhait faire d'elle sa soumise, et qu'elle avait jusqu'à ce soir pour prendre le temps de lire et signer ce contrat. C'était...honnêtement beaucoup d'un coup, et on aurait honnêtement pu débattre de la légalité d'un tel contrat et d'une telle mise en demeure, mais Aude fit alors qu'elque chose, après quelques secondes de silence à réfléchir, qui probablement surprendrait la comtesse. La jeune femme sortit un stylo d'une des poches de son tailleurs, puis se pencha en direction du contrat...et y apposa sa signature et la date.

Je...je n'ai pas besoin de le lire, j'accepte.

Aude se redressa alors et se tourna en direction de la comtesse, ressentant alors le besoin de s'expliquer.

Si vous n'avez rien trouvée sur moi qui indique une quelconque relation, Madame, c'est parce que je n'ai jamais eu l'occasion de trouver quelqu'un qui...qui serait capable de comprendre qui je suis et de me prendre sous son aile comme telle. Vos romans, je crois qu'ils ont éveillé cet attrait en moi pour la soumission il y a quelques années, et je ne pense pas avoir besoin de vous décrire à quel point il est difficile de vivre avec ce genre d'attirances. Et je...lorsque j'ai reçue votre invitation Madame...je ne voulais pas me l'avouer mais...je crois que secrètement une partie de moi espérais que quelque chose de similaire se produise.

La jeune femme se déplaça alors encore un peu, contournant le fauteuil qui les séparait pour se trouver face à la comtesse, puis elle posa ses mains sur les rebords de sa jupe qui composaient son tailleurs, afin de la relever légèrement pour qu'elle puisse...se mettre à genoux devant la femme qui la toisait désormais. Le regard fiévreux et empli d'excitation d'Aude se leva et se plongea dans celui d'Anastasia.

J'ai lue la totalité de votre œuvre plusieurs fois...c'est...c'est ce dont je me sers pour me caresser le soir. Tout ce qui s'y trouve, tout ce que vous envisagez de me faire, je l'accepterais avec plaisir. Je...je suis votre soumise dévouée maîtresse...votre petite salope qui fera tout pour vous plaire...

En disant ces mots, Aude ressentait un plaisir fou, si bien que ses joues se teintaient d'un délicieux rouge...et qu'elle était en train d'en mouiller sa culotte.

Re: "La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:29
par Reine Alice Korvander
Juridiquement, et surtout depuis l’ère #MeToo, les contrats de consentement sexuel étaient admis et de plus en plus répandus. Il suffisait de taper « contrant de consentement sexuel » sur Google pour pouvoir télécharger des attestations à remplir, à faire signer par son partenaire, et où on listait ce qu’on acceptait. Depuis toujours, le sexe était un contrat. La prostitution était après tout une relation contractuelle, mais le tabou du sexe avait toujours amené les gens à refuser de signer ou d’écrire quoi que ce soit, préférant laisser cela à la passion. Anastasia, elle, avait établi divers contrats en bonne et due forme, par l’intermédiaire de son cabinet d’avocat. Aude ne prit même pas le temps de lire, et se dépêcha de parapher toutes les pages, puis de signer le tout, sans noter qu’elle allait devoir faire un peu plus.

En effet, le contrat comprenait à un moment une grille sur une page, où diverses pratiques sexuelles étaient listées, et où il fallait cocher « Oui » ou « Non ». Aude, son Ingénue, lui expliqua qu’elle avait conservé sa virginité dans l’attente de trouver une femme comme elle. Anastasia sourit lentement, et la vit s’incliner devant elle, courbant l’échine, avant de finir à genoux. Une passion sincère, fébrile, se lisait dans le regard d’Aude, et Anastasia sourit doucement, avant de croiser sensuellement les jambes. Sa botte en cuir se retrouva près du visage d’Aude, et Anastasia enchaîna :

« Très bien. Tu sais ce que tu dois faire, non ? Lèche ! Lèche comme une bonne chienne ! »

Le ton était autoritaire, naturellement autoritaire. Aude s’appliqua, et, pendant qu’elle léchait, Anastasia claqua des doigts. Laure rougit en récupérant le contrat, et l’amena à Anastasia, qui l’examina lentement.

« J’établis un contrat pour chaque relation, tu sais… Cela me coûte une petite fortune. Je te dirai bien que c’est par sécurité juridique, mais j’ai toujours trouvé ça exaltant… Qu’une personne consente d’elle-même à subir quantité d’humiliations et de rapports sexuels intenses. Ce que tu as signé n’est pas un contrat de mariage, ma chère Aude, c’est un contrat de soumission… Un contrat où je m’engage à te fournir tout ce dont tu as matériellement besoin en échange de ta soumission la plus complète à subir tout un tas de choses. Te faire humilier, insulter, battre, séquestrer, violer… Il y a toute une liste que tu vas devoir remplir. »

Aude léchait sa botte, et Anastasia replia sa jambe, et posa le contrat sur le sol. Laure présenta un stylo à son Ingénue.

« Coche. »

C’était aussi tout un programme de ce qui allait suivre :
  • Sodomie
  • Bukkake
  • Fellation et gorge profonde
  • Asphyxie sexuelle
  • Punition physique
  • Bondage
  • Sexe avec hermaphrodisme
  • Sexe forcé
  • Orgie
  • Prostitution
  • Urophilie
  • Zoophilie.
Plus la liste descendait, et plus les termes étaient osés, avec des définitions à d’autres clauses précisant ce qu’on attendait. D’autres clauses prévoyaient aussi l’obligation pour Aude de porter un collier, et qu’elle perdait sa liberté vestimentaire, sa Maîtresse ayant le droit de l’habiller comme elle le voulait. Mais Aude était sans doute trop excitée pour tout lire. Elle cocha néanmoins toutes les cases, l’une des cases prévoyant le sexe avec hermaphrodisme. Anastasia avait après tout quelques petites surprises, et elle laissa donc Aude tout remplir. Une fois ceci fait, Laure récupéra le contrat, et Anastasia souri doucement, tout en croisant de nouveau ses jambes.

« Tu as tout coché… Tu es vraiment une incroyable pute… Et très indisciplinée. Qu’attends-tu pour nettoyer mon autre botte, ma chienne ? »

Anastasia l’observa encore, et reprit ses explications :

« Mon Ingénue est ce que j’ai de plus précieux… Tu seras à la fois ma femme, ma fille, et mon esclave. Cela signifie que tu me suivras quasiment partout. Sache que je suis une femme influente. Je me rends souvent à Paris pour aller voir des politiciens, des hommes d’affaire… Tu n’as aucune idée du nombre de gens qui aiment que je les domine. Toi aussi, tu y auras droit. Tu l’as lu dans le livre, n’est-ce pas ? L’Ingénue qui se prostitue, qui offre son corps à ceux que je lui désigne… Tu dois bien comprendre que je ne suis pas une jeune femme douce ou romantique. Même les livres que tu as lus sont uniquement ceux que j’ai publiés. J’ai bien des fantasmes, et être mon Ingénue, c’est pouvoir les endurer, les supporter… T’en sens-tu capable, ma petite chienne ? »

Laure était revenue, en amenant sur un plateau d’argent le collier de soumission, un élégant collier en cuir avec un cœur, et une clochette.

« Ce collier ne te quittera plus, ma belle… Il symbolise ta soumission, ton obéissance sans faille à ta Maîtresse… Bref, il officialise ton statut de salope. Est-ce que cela te plaît ? D’avoir renoncé à ta liberté, à ta dignité, pour être devenue ma petite salope personnelle ? »

Re: "La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:30
par Chloé Faure
Aude commençait maintenant à se sentir serrée dans son tailleur, qu'elle avait à la base enfilée pour un entretien prévu pour être beaucoup plus..."professionnel" que ce vers quoi tout ça était en train d'évoluer. Elle peinait encore à vraiment y croire pour être honnête, à se demander si ça n'était pas une sorte de caméra cachée, ou même un rêve particulièrement prenant dont elle allait finir par se réveiller. Et pourtant...ce fantasme inavoué au point qu'elle n'en envisageait même pas la possibilité était en train de se réaliser, elle allait devenir...une soumise. Pas n'importe quelle soumise en plus de ça, mais celle d'une personne qu'elle était déjà, à la base, proche d'idolâtrer. Aude n'avait même pas pris la peine de lire ce qu'elle venait de signer, refuser pareille offre était hors de question pour elle, les conditions ne lui importaient presque pas à ce stade, car le peu qui venait de se passer la mettait déjà dans un état d'excitation pour le moins poussé. Elle sentit sa gorge s'assécher, et l'air lui manquer, quand Madame de Montferrat, qui était assise juste en face d'elle qui était à genoux, croisa les jambes devant elle de façon à ce que l'une se trouve assez proche de son visage, et elle lui demanda alors de lécher.

Oui m-maîtresse...

Seigneur, elle était tellement décontenancée que même l'acte de parler était compliqué. Aude n'avait jamais fait ça, et pas seulement tout ce qui avait attrait au côté BDSM, mais elle n'avait jamais été dans une relation intime avec quelqu'un, ne s'était jamais retrouvée dans cette situation où elle serait nue face à quelqu'un qui allait explorer son corps, on pouvait difficilement faire plus vierge que Aude. La seule chose qui pouvait un peu la "sauver" était son niveau de connaissances théoriques sur le sujet, elle qui disposait de toute l'oeuvre d'Anastasia de Montferrat, et dont l'historique internet était aussi remplie de pages de fanfictions ou de liens pornos BDSM. Alors c'est avec toute la fragilité d'une vierge qu'elle approcha sa bouche de la longue botte en cuir qui lui était présentée, et elle déposa un premier baiser au niveau du mollet de sa maîtresse. Un premier contact qui la fit frissonner, et l'encouragea à sortir sa langue pour lécher le cuir. Ce n'était clairement pas l'oeuvre d'une soumise experte en la matière, mais il était aussi clair qu'elle semblait vouloir y faire de son mieux au vu des circonstances. Pendant ce temps, maîtresse lui parlait, avec un calme que seule une dominatrice de son calibre pouvait avoir. Aude du donc s'arrêter de lécher, car elle n'avait pas complètement encore remplie son contrat, elle vit alors une série de cases à cocher sur une feuille que...elle remplit intégralement. Elle ne regarda que rapidement de quoi il s'agissait, mais même les choses qui lui sautèrent aux yeux comme les dernières options, elle les cocha.

Voilà je...c'est fait...

Anastasia récupéra la feuille par le biais d'une de ses servantes qui restait dans les environs, et elle commenta sur le fait qu'elle avait effectivement tout cochée. Le terme de "pute" qui fut employé à son encontre envoya presque un électrochoc de plaisir à travers tout son corps, mais elle n'eut guère le temps de s'attarder sur la sensation délicieuse qu'elle ressentait à se faire ainsi insulter, puisque sa maîtresse croisa à nouveau ses jambes pour lui en présenter une autre, en s'impatientant.

P-Pardon Maîtresse...

Aude se dépécha d'approcher son visage de l'autre botte qui lui était présentée, sortant cette fois tout de suite sa langue. Elle lécha le cuir d'une façon qui était déjà un tout petit peu moins hésitante, ou plutôt maladroite, car il n'y avait en vérité aucune hésitation dans l'esprit de la petite Aude. Anastasia quand à elle parlait, décrivant plus en détail quelle allait être sa vie, qu'elle servirait sans doute aussi de prostituée pour le plaisir de sa maîtresse. A côté, Laure, las ervante de maîtresse, apporta un collier en cuir élégant, qui lui était destiné, et une fois encore, Aude se redressa légèrement après avoir bien léché la botte, afin de pouvoir répondre.

Oui maîtresse, je ferais absolument tout ce que vous voudrez. J'ai...j'ai longtemps fantasmée sur quelque chose de ce genre, mais sans jamais oser, ou espérer que ça arrive. Je serais votre pute soumise maîtresse, et la plus grosse des traînées que vous ayez vue, pour vous. Je...je n'ai aucune expérience là dedans, mais j'ai envie d'apprendre...que...que vous m'enseignez, et d'être la parfaite Ingénue pour vous.

Le regard d'Aude se dirigea brièvement vers le collier sur le plateau d'argent.

D-dois-je le mettre moi même maîtresse ? Ou bien souhaitez vous le faire ? Désolée je...je pose sans doute des questions idiotes...

Oh que oui, avec sa timidité cachant une perversion qui ne demandait qu'à être enrichie, et son caractère de soumise, Aude était une vraie page blanche sur laquelle Anastasia allait pouvoir écrire ce qu'elle voulait.

Re: "La Maîtresse Et L'Ingénue", par Scarlett Domina [PV]

Posté : 27 déc. 2024 01:30
par Reine Alice Korvander
Anastasia n’était pas dupe : elle savait qu’Aude n’avait rien lu. Elle avait tout coché par peur de la décevoir, et était maintenant très nerveuse. Cela faisait beaucoup d’un coup. Anastasia connaissait ça. Il était rare qu’on lise les contrats, après tout. Pour elle, ce type de contrat ajoutait toutefois du piment sexuel, ce n’était pas comme si elle envisageait de soumettre la légalité de sa convention à un juge. Elle sourit donc quand Aude évoqua le collier.

« Si tu estimes que ta question est idiote, alors il ne faut pas la poser, ma jolie. Ces papiers que tu viens de signer t’autorisent expressément à ne plus poser de questions. C’est le principe d’être une soumise, non ? Tu confies ta vie à quelqu’un d’autre, quelqu’un que tu estimes être meilleure que toi pour diriger ton existence. »

La voix d’Anastasia était toujours calme et posée. Aude avait plutôt bien léché, mais Anastasia n’en avait pas fini. La Comtesse se redressa alors, et se mit debout.

« Déshabille-toi intégralement, ma petite chienne, puis relève-toi, et viens face au miroir. »

Les maids d’Anastasia avaient amené un miroir. Aude s’exécuta, puis alla se poster devant le miroir. Anastasia se glissa dans son dos, et rapprocha le collier de son cou, tout en l’observant. Le coller n’était pas trop voyant, c’était un joli collier en cuir avec un pendentif en forme de cœur doré accroché dessus.

« Tu ne devras plus jamais retirer ce collier. Sache que les gens de la région ne t’embêteront pas quand ils verront ce collier, il n’y a que mes meilleures soumises qui peuvent le porter. T’offenser, c’est m’offenser moi, et la plupart des notables de la région se font fouetter le cul par moi. »

Le collier se referma derrière le cou d’Aude, et Anastasia verrouilla une serrure derrière avec une petite clef qui fut ensuite posée dans un petit coffret tenu par une maid. Anastasia caressa ensuite les hanches d’Aude, et l’embrassa dans le creux du cou.

« Toi qui connais mes œuvres, tu comprendras vite qu’elles sont toutes le reflet de mon histoire. Mes maids et assistantes sont toutes à l’origine des femmes ayant la vie brisée. Des filles victimes d’abus, de violences, que j’ai récupéré dans des foyers ou dans des centres éducatifs fermés… Je les ai rééduqués et dressés. »

C’était le thème de l’un des livres d’Anastasia, La Mécène de Lampedusa. Un livre érotique dépeignant les aventures d’une aristocrate italienne qui recueillait chez elle des clandestins sans-papiers pour en faire des amants et des esclaves.  Le genre de livre érotique et scandaleux qui faisait la renommée de Scarlett. Elle avait eu l’idée de ce roman en regardant les reportages télévisés sur une arrivée de migrants à l’île de Lampedusa, en Italie, et sur les difficultés de gestion que cette arrivée massive avait engendré. Il n’était donc pas surprenant d’apprendre qu’Anastasia faisait aussi cela hors de ses livres.

Elle caressait encore le corps de la jeune femme, jusqu’à glisser ses doigts dans sa chatte. Aude n’était pas épilée. Une main sur son sein, l’autre dans sa chatte, elle la caressait intimement, et ne tarda pas à sentir ses doigts s’imbiber de mouille, tout en trouvant son clitoris, qu’elle se mit à presser.

« Mes maids vont commencer par te donner un bon bain, puis elles vont t’épiler, raser tes poils, te parfumer, et te montreront ta chambre. J’ai su dès le début que tu serais mon Ingénue, alors j’ai commandé de multiples vêtements, à toi de choisir ton style de soumise. Une fois que tu seras habillée, tu me retrouveras à nouveau, et nous commencerons ton dressage. Je veux que tu sois une parfaite dominatrice pour tous ces hommes qui viennent me voir, et que tu sois ma parfaite soumise… Ma parfaite Ingénue. »

Sa voix était douce, sensuelle, tandis qu’elle cherchait à pousser son Ingénue vers l’orgasme.

« Ton corps est parfait… J’ai tellement hâte de te façonner, tu sais… Tu es ma petite salope, maintenant… »