Capture fortuite (PV)
Posté : 16 janv. 2025 11:05
La Capitaine Moïra Pendragon, malgré sa petite vingtaine d'années, avait déjà pu se faire un chemin dans le monde pourtant très masculin de l'armée royale d'Artoria. Ce qu'elle n'avait pas forcément comme capacités physiques par rapport aux hommes qu'elle commandait, elle l'avait très vite compensée par son leadership, ses compétences tactiques et stratégiques, qui en faisait une bonne commandante même avec des moyens assez limités. Il ne fallait en effet pas s'attendre à commander des bataillons complets d'hommes en armure de plaque, lorsque l'on était affectée comme Moïra à la protection d'un village frontalier, mais sans réels intérêts économiques majeurs. Elle avait du toutefois depuis quelques semaines, du faire face comme d'autres à une recrudescence de raids orcs dans la région, et le village qu'elle protégeait n'avait pas été épargné. Fort heureusement, les défenses qu'elle avait mise en amont, ainsi que ses tactiques visant à attirer les orcs dans des goulots d'étranglement et dans des pièges, avaient jusque là portées ses fruits. Seulement, elle était consciente que les autres hameaux aux alentours n'en faisaient pas de même, et que bientôt, elle et ses hommes seraient seuls et entourés par une horde d'orcs qui n'auraient plus qu'une seule cible sur laquelle se focaliser.
N'attendant pas de renforts dans des délais satisfaisants, la Capitaine en avait alors conclue que leur seule chance de survie était de profiter du momentum gagné, de la dispersion de la horde orc, pour mener une attaque éclair et dévastatrice. Elle avait envoyée tantôt des scouts en reconnaissance dans les environs, et si tous n'étaient pas rentrés, elle avait eu néanmoins des indications assez claires sur l'emplacement du campement nomade des orcs, ainsi que de leur chef qui s'y trouvait avec un nombre assez limité de gardes pour le défendre. Les orcs étaient une race physiquement bien supérieure aux humains, mais qui avaient la faiblesse de ne se soumettre qu'au plus fort, et tuer le chef d'une horde signifiait la dissolution de cette dernière dans les luttes internes qui s'en suivaient. C'était là dessus que Moïra comptait capitaliser, une stratégie risquée, mais inattendue qui si elle fonctionnait, assurerait la survie de tous, plutôt que d'attendre retranchés une mort inexorable.
Une part non négligeable de ses hommes l'avait suivie, elle avait même du refuser certaines candidatures pour tout de même garder une force de protection au village, d'autant qu'une force expéditionnaire trop grande aurait manquée de la discrétion nécessaire. Cependant, rien ne s'était passé comme prévu, Moïra et ses hommes étaient tombés dans une embuscade en plein forêt, savamment préparée par les orcs, qui ne firent qu'une bouchée d'eux malgré une résistance acharnée. Moïra eut à déplorer plusieurs morts parmi sa troupe, mais elle même ainsi que d'autres avaient été fait prisonniers.
*Pourquoi suis-je encore en vie ?*
Moïra, si elle portait à cette heure toujours son armure rutilante, se trouvait isolée dans une hutte de fortune orc. Ses poignets étaient fermement liés dans son dos avec de solides cordes qu'elle ne parvenait pas à défaire, et elle était attachée à un poteau en bois vie un collier en fer, lui même relié à une solide chaîne.
Elle attendait maintenant la suite, quelle qu'elle puisse être, car il devait y avoir une raison pour laquelle elle n'avait pas été juste égorgée sur place.
N'attendant pas de renforts dans des délais satisfaisants, la Capitaine en avait alors conclue que leur seule chance de survie était de profiter du momentum gagné, de la dispersion de la horde orc, pour mener une attaque éclair et dévastatrice. Elle avait envoyée tantôt des scouts en reconnaissance dans les environs, et si tous n'étaient pas rentrés, elle avait eu néanmoins des indications assez claires sur l'emplacement du campement nomade des orcs, ainsi que de leur chef qui s'y trouvait avec un nombre assez limité de gardes pour le défendre. Les orcs étaient une race physiquement bien supérieure aux humains, mais qui avaient la faiblesse de ne se soumettre qu'au plus fort, et tuer le chef d'une horde signifiait la dissolution de cette dernière dans les luttes internes qui s'en suivaient. C'était là dessus que Moïra comptait capitaliser, une stratégie risquée, mais inattendue qui si elle fonctionnait, assurerait la survie de tous, plutôt que d'attendre retranchés une mort inexorable.
Une part non négligeable de ses hommes l'avait suivie, elle avait même du refuser certaines candidatures pour tout de même garder une force de protection au village, d'autant qu'une force expéditionnaire trop grande aurait manquée de la discrétion nécessaire. Cependant, rien ne s'était passé comme prévu, Moïra et ses hommes étaient tombés dans une embuscade en plein forêt, savamment préparée par les orcs, qui ne firent qu'une bouchée d'eux malgré une résistance acharnée. Moïra eut à déplorer plusieurs morts parmi sa troupe, mais elle même ainsi que d'autres avaient été fait prisonniers.
*Pourquoi suis-je encore en vie ?*
Moïra, si elle portait à cette heure toujours son armure rutilante, se trouvait isolée dans une hutte de fortune orc. Ses poignets étaient fermement liés dans son dos avec de solides cordes qu'elle ne parvenait pas à défaire, et elle était attachée à un poteau en bois vie un collier en fer, lui même relié à une solide chaîne.
Elle attendait maintenant la suite, quelle qu'elle puisse être, car il devait y avoir une raison pour laquelle elle n'avait pas été juste égorgée sur place.