Death Dreams (PV Wismerhill)
Posté : 11 févr. 2025 11:59
Peu de choses pouvaient véritablement éliminer une divinité du cycle des réincarnations, leur essence était si puissante, et une part tellement intégrale de l'univers, que la mort physique d'un Dieu signifiait tout au plus que son âme allait se réincarner dans une autre enveloppe charnelle. La possession, toutefois, était l'une des "méthodes" qui pouvaient ressembler le plus à une véritable mort pour ces êtres, puisque leur âme était prisonnière et ne pouvait être relâchée. Ce destin funeste, Héraclès y avait échappée de peu, sans être encore complètement sortie d'affaire. Lorsque la boîte de Pandore avait été ouverte au sein de l'Olympe, la corruption contenue dans l'artefact l'avait heurté de plein fouet, et les fragments de l'entité Chaos, qu'il conservait en lui depuis ses douze travaux, avaient ainsi pu prendre complètement le contrôle sans qu'il ne puisse rien y faire.
Tout le reste n'avait été qu'un océan de néant sans aucune fin envisageable, un rêve sans rêve, sans conscience de soi, sans notion de temporalité. Des jours ? Des siècles ? Tout ça n'avait plus aucun sens, ni aucune importance, Héraclès était pire que mort, il avait cessé d'exister.
Jusqu'à l'apparition de quelque chose, au beau milieu de ce noir. Une...lumière ? Et des sensations, principalement de la douleur, un mélange de perçant au plus profond de sa chair, et des saccades traversant tout son système nerveux. Tout cela aurait été bien suffisant pour éradiquer l'âme de n'importe qui, mais Héraclès avait déjà souffert par le passé, plus que quiconque aurait pu le conceptualiser, mais il avait aussi appris que dans la douleur, venait la force, si on l'était assez pour la dompter. En l'occurence, cette douleur lui permit d'émerger, il n'était pas dans son corps, ou peut-être que si, mais il n'était en contrôle de rien. Elle...il ? Elle ne savait plus, mais il y avait une chose dont elle était certaine, c'était qu'il devait se battre. Cette sensation de perte de contrôle, elle la connaissait, et même si elle s'était jurée de ne plus jamais y céder, force était de constater qu'il avait échoué, encore.
Mais maintenant que une bribe de conscience de lui même lui était revenu, et qu'il pouvait agir, il lui était hors de question de rester une spectatrice passive. Chaos, c'était Chaos bien évidemment. L'influence qu'Héraclès pourrait avoir sur lui serait infime, mais il sentait qu'il était, par le biais de son corps, dans une lutte endiablée face à un adversaire qui menaçait de lui porter un coup fatal. Le réflèxe aurait été de se défendre, mais à ce moment, elle avait regagnée assez de conscience pour pouvoir envisager ce qui se déroulait, dans les grandes lignes, et que la seule solution était...
Je dois mourir.
Héraclès sentit l'attention de Chaos se porter sur lui, et presque ce qu'il avait l'impression de voir comme étant une réalisation terrifiante, que Héraclès n'était plus en torpeur. Chaos devait être détruit, et avec le peu de contrôle qu'il avait réussi à récupérer, le héros de l'Olympe fit la dernière chose qu'il pouvait vraiment faire.
Il empêcha le coup qui lui était porté d'être paré. Mais ne parvint pas à empêcher son bras de porter un coup tout aussi fatal à son adversaire.
La suite, fût semblable à un tourbillon, encore plus terrible que celui de Charybde, dans lequel son âme sembla emportée.
Puis ce fût le vide, à nouveau, du moins pendant un temps.
Lorsqu'il reprit "connaissance", Héraclès se retrouva au sein d'une grande étendue grise, prise dans un brouillard épais et éternel. Lui même semblait composé de cette même matière, il n'était plus de chair, et son apparence semblait brumeuse et...floue ?
Était-il au purgatoire ? C'était impossible, en cas de mort, son âme était pourtant censée trouver refuge ailleurs, et quand bien même, elle semblait bien seule ici.
Elle ? Pourquoi lui arrivait-il de se considérer au féminin ? Pourquoi sa forme semblait changeante ? Que lui arrivait-il ? Où qu'elle regarde, il n'y avait que brume impénétrable. Ignorante était-elle toutefois, qu'elle n'était pas la seule dans cette situation, ou même dans ce "lieu" quel qu'il soit.
Tout le reste n'avait été qu'un océan de néant sans aucune fin envisageable, un rêve sans rêve, sans conscience de soi, sans notion de temporalité. Des jours ? Des siècles ? Tout ça n'avait plus aucun sens, ni aucune importance, Héraclès était pire que mort, il avait cessé d'exister.
Jusqu'à l'apparition de quelque chose, au beau milieu de ce noir. Une...lumière ? Et des sensations, principalement de la douleur, un mélange de perçant au plus profond de sa chair, et des saccades traversant tout son système nerveux. Tout cela aurait été bien suffisant pour éradiquer l'âme de n'importe qui, mais Héraclès avait déjà souffert par le passé, plus que quiconque aurait pu le conceptualiser, mais il avait aussi appris que dans la douleur, venait la force, si on l'était assez pour la dompter. En l'occurence, cette douleur lui permit d'émerger, il n'était pas dans son corps, ou peut-être que si, mais il n'était en contrôle de rien. Elle...il ? Elle ne savait plus, mais il y avait une chose dont elle était certaine, c'était qu'il devait se battre. Cette sensation de perte de contrôle, elle la connaissait, et même si elle s'était jurée de ne plus jamais y céder, force était de constater qu'il avait échoué, encore.
Mais maintenant que une bribe de conscience de lui même lui était revenu, et qu'il pouvait agir, il lui était hors de question de rester une spectatrice passive. Chaos, c'était Chaos bien évidemment. L'influence qu'Héraclès pourrait avoir sur lui serait infime, mais il sentait qu'il était, par le biais de son corps, dans une lutte endiablée face à un adversaire qui menaçait de lui porter un coup fatal. Le réflèxe aurait été de se défendre, mais à ce moment, elle avait regagnée assez de conscience pour pouvoir envisager ce qui se déroulait, dans les grandes lignes, et que la seule solution était...
Je dois mourir.
Héraclès sentit l'attention de Chaos se porter sur lui, et presque ce qu'il avait l'impression de voir comme étant une réalisation terrifiante, que Héraclès n'était plus en torpeur. Chaos devait être détruit, et avec le peu de contrôle qu'il avait réussi à récupérer, le héros de l'Olympe fit la dernière chose qu'il pouvait vraiment faire.
Il empêcha le coup qui lui était porté d'être paré. Mais ne parvint pas à empêcher son bras de porter un coup tout aussi fatal à son adversaire.
La suite, fût semblable à un tourbillon, encore plus terrible que celui de Charybde, dans lequel son âme sembla emportée.
Puis ce fût le vide, à nouveau, du moins pendant un temps.
Lorsqu'il reprit "connaissance", Héraclès se retrouva au sein d'une grande étendue grise, prise dans un brouillard épais et éternel. Lui même semblait composé de cette même matière, il n'était plus de chair, et son apparence semblait brumeuse et...floue ?
Était-il au purgatoire ? C'était impossible, en cas de mort, son âme était pourtant censée trouver refuge ailleurs, et quand bien même, elle semblait bien seule ici.
Elle ? Pourquoi lui arrivait-il de se considérer au féminin ? Pourquoi sa forme semblait changeante ? Que lui arrivait-il ? Où qu'elle regarde, il n'y avait que brume impénétrable. Ignorante était-elle toutefois, qu'elle n'était pas la seule dans cette situation, ou même dans ce "lieu" quel qu'il soit.